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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:50
Airbus entrevoit un marché export de 400 unités pour son A400M

 

2 février 2014 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr


 

L’entrée en service remarquée de l’A400 sous les cocardes françaises suscite un regain d’intérêt pour l’avion de transport militaire européen. Airbus Defence and Space estime qu’il pourrait en vendre 400 exemplaires en plus des 174 commandés par les partenaires du programme. Reste maintenant à calculer le prix de vente de l’appareil.

 

Cette année, l’unité Military Aircraft d’Airbus Defence and Space, ex-Airbus Military d’EADS, livrera onze A400M qui, bientôt, porteront les couleurs de nouveaux utilisateurs. Pour l’instant, deux exemplaires seulement sont livrés, tous les deux à l’armée de l’Air française. Laquelle a permis une entrée en scène très remarquée de l’avion européen en l’envoyant en mission au Mali, avec succès. Du coup, l’Atlas, Grizzly à ses débuts, est passé de la théorie à la pratique, ralliant Bamako en 6 h 30 de vol, une mission qui aurait exigé la mise en œuvre de trois C-130H et un total de 72 heures de vol.

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La polyvalence de l’A400M est un de ses atouts

© Airbus Defence and Space

Il n’en fallait pas davantage pour conférer à l’A400M ses premières lettres de noblesse et retenir l’attention des spécialistes, au point de conduire à la soudaine multiplication des demandes officielles d’information adressées à Madrid. Neuf demandes, au total, précise Didier Vernet, directeur du marketing, qui y trouve évidemment un solide encouragement pour la suite du programme. Il s’avance à une première prévision, estimant que 400 A400M environ pourraient être vendus à l’exportation en une trentaine d’années, au-delà des 174 exemplaires commandés par les huit pays partenaires et les quatre avions retenus par la Malaisie.

C’est là une vision prudente. Très exactement 1.850 transports militaires actuellement en service à travers le monde ont plus de 30 ans d’âge et la concurrence, telle qu’elle se présente actuellement, est «  particulièrement faible ». D’autant que l’A400M peut se prévaloir de doubles capacités opérationnelles, tactiques et stratégiques, affichant de ce fait « des possibilités extraordinaires  », n’hésite pas à affirmer Cédric Gautier, directeur du programme.

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A400M aux couleurs des forces aériennes turques

© Airbus Defence and Space

Domingo Urena, directeur d’Airbus Defence and Space, témoigne lui aussi d’un bel optimisme, d’autant, souligne-t-il, que la montée en cadence de la production devrait se faire sans difficultés particulières, en route vers deux exemplaires et demi par mois. Les fournisseurs sont prêts à soutenir ce rythme et tous les indicateurs sont au vert. D’autant que la manière de faire de l’armée de l’Air française avec l’A400M, au cours de ces dernières semaines, a largement conforté la crédibilité opérationnelle de l’appareil.

Reste à effacer une zone d’ombre, déterminer et rendre public le prix de l’appareil. Il n’est évidemment pas question de s’en référer au contrat qui couvre les exemplaires des pays partenaires, qui fut au cœur d’une violente polémique financière, et qui a conduit les Etats, d’une part, le maître d’œuvre industriel (à l’époque, EADS) à partager un surcoût très élevé. « Ne me demandez pas le prix de l’A400M, je ne le connais pas ! » C’est la réponse que nous fait Domingo Urena et qui, malgré les apparences, ne relève pas de l’humour. En effet, il s’agit à présent de repartir à zéro et d’échanger des informations avec des acheteurs potentiels pour déterminer un juste prix.

Ce n’est pas chose facile, à défaut de points de comparaison : l’avion européen est unique dans sa catégorie, les autres transports militaires sont plus petits, sauf le gros C-17 dont la production se termine. Et le KC 390 brésilien, biréacteur, s’inscrit dans une tout autre catégorie. Dès lors, Airbus Defence doit prendre le pouls du marché, innover, inventer, sans plus tarder dans la mesure où des clients s’annoncent.

Un A400M sera livré chaque mois, cette année, le programme, sorti de l’ornière, est devenu une solide réalité industrielle. Reste à le transformer en succès.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:50
UK, French Leaders Agree To Cooperate on Drone, Missile and More

UK Prime Minister David Cameron, right, introduces French President François Hollande to Royal Air Force members in front of an A400M airlifter at Brize Norton air base in central England on Jan. 31. The leaders agreed during the one-day summit to cooperate on some key defense projects. - photo Elysée

 

Feb. 1, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — Britain and France agreed Jan. 31 to invest £200 million (US $329 million) for two-year studies on a future combat drone, and signed up for work on an anti-ship missile and an anti-mine system, French government and industry sources said.

 

Defense ministers from the countries signed memorandums of understanding at a meeting led by British Prime Minister David Cameron and French President François Hollande, held at the Brize Norton air base in the UK.

 

London and Paris will equally fund a total £120 million, two-year common feasibility study for the combat drone, dubbed the Future Air Combat System, the French MoD said in a statement.

 

Each country also will fund a total of £80 million for national studies on the unmanned fighter, a defense official and an industry executive said.

 

“This launch by the French and British authorities is contributing to the development of the combat air systems sector and is paving the way for the future in this strategic field,” Dassault Executive Chairman Eric Trappier said in a statement.

 

Dassault and BAE Systems lead the drone project, with Rolls-Royce and Snecma, and Selex and Thales teamed respectively for the engine and electronic systems.

 

An agreement for the MBDA helicopter-borne missile, dubbed Anti-Navire Léger/Future Air-to-Surface Guided Weapon (Heavy), is a step toward British and French interdependence, based on a specialization of industrial skills, a second French official said.

 

The €500 million missile program is equally shared between the partner nations. Paris hopes the consolidation move will send a signal to other governments as European defense budgets erode, the official said.

 

An anti-mine study, dubbed Maritime Mine Counter Measures, will launch development of prototype surface and underwater drones.

 

Other commitments included continuing efforts to form a 10,000-strong combined joint expeditionary force by 2016 and anti-terrorism work.

 

France sees the agreements as moving ahead on the 2010 Lancaster House treaty, which aimed to boost defense cooperation.

 

Cameron and Hollande and ministers met for bilateral talks after watching a demonstration including an Airbus A400M airlifter, A330 multirole tanker and transport, Boeing C-17 transport, Thales UK Watchkeeper tactical drone, and infantry fighting vehicle Véhicule Blindé Combat d’Infanterie from Nexter and Renault Trucks Defense.

 

Brize Norton is a hub for transport flights, and British planes take off from there to support French troops in the Central African Republic and Mali.

 

France offered Paris-based reporters seats on the A400M flying to the summit, which was held in Cameron’s political constituency. Besides defense, the two countries signed up to cooperate on nuclear energy and space observation, including a link up between French and UK space agencies

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Mali: une délégation du Conseil de sécurité à Mopti et Bamako

Arrivée d'une partie du contingent chinois à Bamako, le 4 décembre 2013. Photo MINUSMA Fred Fath

 

02 février 2014 Par RFI

 

Depuis samedi 1er février, les représentants des quinze membres du Conseil, menés par la France et par le Tchad, viennent tenter de relancer les discussions en cours pour la paix, entre l’Etat malien et les groupes armés présents dans le nord du pays. Des discussions qui doivent porter sur le statut des régions du Nord du Mali, qui auraient dû s’ouvrir en novembre et qui n’ont toujours pas commencé.

 

Mopti, la ville où s'est d'abord rendue la délégation du Conseil de sécurité, n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle se trouve tout juste à la limite entre le sud et le nord du pays. Elle peut donc être considérée à la fois comme une frontière ou comme un point de jonction. L’une des pierres d’achoppement qui empêchent la tenue des négociations entre l’Etat malien et les groupes armés, est le lieu des discussions, le choix de la capitale malienne, Bamako, posant problème aux groupes armés.

 

Or, de source diplomatique, cette ville de Mopti est une piste actuellement explorée, comme lieu alternatif. Après une visite éclair dans les locaux du gouvernorat et sur le camp de la Mission des Nations unies, puis des rencontres avec des représentants de la société civile sont également prévues, la délégation se rendra dans l'après-midi à Bamako.

 

L'engagement de Ouagadougou

 

Un entretien est alors prévu avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita . « Après le plein rétablissement de l'ordre constitutionnel, rétablissement que nous devons au peuple malien » déclarait dès hier soir Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et co-leader de la délégation qui se trouve au Mali.

 

« Les membres du Conseil de sécurité souhaitent appuyer la mise en place, dès que possible, d’un dialogue national inclusif pour une solution durable au nord du Mali. Une solution qui ne peut être que malienne, décidée par les maliens et pour le Mali » ajoute Gérard Araud.

 

Avec ces mots, Gérard Araud trouve une manière à la fois très nuancée et très claire de dire que le Conseil de sécurité est venu rappeler au président malien l’engagement pris par son pays en juin dernier à Ouagadougou. Celui d'ouvrir des négociations avec les groupes armés.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

01/02/2014 Sources : EMA

 

Les 22, 27 et 29 janvier 2014, les pompiers du PSIS (Peloton Sécurité Incendie Sauvetage) de la force Licorne ont conduit une instruction opérationnelle « sauvetage au combat » de premier niveau (SC1) au profit des soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif de préparer les stagiaires à des missions de secourisme en adaptant les procédures aux moyens détenus par les soldats des FRCI.

 

Après un enseignement théorique, plusieurs cas pratiques ont été réalisés. Les stagiaires ont pu se mettre en situation de sauvetage de soldats blessés au combat et prodiguer les premiers soins (arrêt d’hémorragie, prise en charge de plaie par balle, etc.)

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre

 

01/02/2014 Sources : EMA

 

Du 8 au 30 janvier 2014, la force Licorne et un détachement du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) ont conduit une mission d’expertise des principales pistes d’aviation du théâtre.

 

Cette mission avait pour objectifs, grâce aux savoir-faire des spécialistes du rétablissement et du maintien en condition d’infrastructures aéroportuaires du 25eRGA, de vérifier la praticabilité de ces terrains et renouveler leurs homologations, appuyer l’ONUCI dans l’utilisation de ses capacités aériennes et conseiller les autorités locales dans la gestion de leurs infrastructures aéroportuaires.

 

L’équipe a reconnu une douzaine de pistes de poser en trois semaines en coordination avec l’ONUCI, sur une mission cumulant près de 20 heures de vol, et des déplacements routiers avec la force Licorne sur plus de 1500 km. Les conclusions de ces études permettront en outre de connaître les capacités d’utilisation et les limites des aérodromes du pays. Elles seront exploitées par les autorités ivoiriennes, l’ONUCI et les forces françaises.

 

Forte de 450 hommes, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était. Les données recueillies lors de cette mission lui serviront dans le cadre d’évacuation de ressortissants ou d’intervention sur tout le territoire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre
Côte d’Ivoire : la force Licorne expertise les pistes d’aviation du théâtre
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:40
US warns Moscow of concern over cruise missile test

 

 

Jan 30, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Washington - The United States has raised concerns with Moscow over a reported Russian test of a cruise missile and is evaluating whether it breaks a 1987 treaty, a US official said Thursday.

 

Washington has raised "the possibility of... a violation," State Department spokeswoman Jen Psaki said, amid reports that Russia had tested a new ground-launched cruise missile.

 

The New York Times said Thursday that Moscow had begun testing the new missile as early as 2008, and that the State Department's senior arms control official Rose Gottemoeller had repeatedly raised the issue with Moscow since May.

 

Psaki said she could not refute the details of the Times report, and there was an ongoing interagency review to determine whether the Russians had violated the terms of a US-Russian arms control pact.

 

The 1987 Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty (INF), signed by then US president Ronald Reagan and his Russian counterpart Mikhail Gorbachev, eliminated nuclear and conventional intermediate range ground-launched ballistic and cruise missiles.

 

"The important note here is that there's still an ongoing review, an interagency review determining if there was a violation," Psaki stressed, adding the consultations had been continuing for some months.

 

"We do of course take questions about compliance with arms control treaties, including the INF Treaty, very seriously."

 

A NATO official said "this is a serious matter" adding that the treaty was "a key component of Euro-Atlantic security."

 

"Compliance with arms control treaties is a fundamental requirement if we are to have more transparency in our dialogue with Russia. NATO allies consult at all times on all matters relevant to their security," the official added.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:35
Thales at Defexpo exhibition

31.01.2014 Thales

 

Thales will be participating in the Defexpo exhibition, which takes place in New Delhi, India, from 6 to 9 February. Thales has been operating in India since 1953 and is recognised as a trusted partner of the Indian Army, Air Force and Navy.

 

 “We are extremely delighted to showcase our full strength at Defexpo this year. Since fast growing markets like India form a key part of our renewed global strategy, Defexpo 2014 will provide an excellent platform for networking and knowledge-sharing with our customers, both existing and potential, government representatives, partners and industry experts. We have always endeavoured to partner with the Indian industry and provide long-term support for our products. We continually seek to bolster our presence here and propose products that are specially adapted to the specific needs of our customers in the land, air, naval and civil security domains. We, at Thales, are sure that Defexpo 2014 will prove to be a worthwhile opportunity for us.”

Eric Lenseigne, Thales Country Director for  India

Thales will be showcasing its capabilities in a number of areas such as:

Advanced air defence: Thales is the only company in Europe able to deliver a fully integrated air defence capability, from radars and C2 centres through to effectors and their respective fire control systems. Thales’s Advanced Air Defence offering is an integrated set of solutions designed to ensure timely decision-making and effective responses for the protection of military forces, key assets, nations and citizens around the globe. The SAMP/T theatre anti-missile system, the RAPID range of weapon systems, missiles and some other air defence systems will be presented at Defexpo.

C4I solutions: Thales as lead system integrator, provides interoperable, secure and critical C4ISR (Computerised, Command, Control, Communications, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) systems for information superiority in the digitised battlespace, in order to support commander’s decisions-making process for Commander and Crew, at tactical operational level for Defence and Army forces. The NORMANS dismounted close combat system will be on display on Thales’s stand.

Land and Naval communications: Thales offers a broad array of communication products and solutions to provide the armed forces with the information superiority and network-centric capabilities they need. Thales offers interoperable systems and a complete range of tactical radios for all levels of command, from C2 centres to infantry in the field and for land, air and naval platforms, to meet the requirements for air-to-air, ground-to-air and surface-to-air communications. A wide range of communications for Land and Naval Forces will be exhibited at the Thales stand.

Optronics: Thales is a pioneer in optronic equipment and systems, with thousands of products in service in more than 60 countries. Working closely with its partners and end users, Thales draws on a range of advanced optronics technologies to develop imaging and image processing solutions tailored to the precise requirements of each customer. At Defexpo, Thales will showcase thermal imagers, surveillance systems, goggles and cameras.

Underwater warfare: Thales designs and delivers acoustic systems for anti-submarine warfare and anti-mine warfare. Thales’s solutions are suitable for all types of platforms: submarines, surface combatants, helicopters, maritime patrol aircraft and unmanned naval systems. Underwater warfare solutions will be presented on Thales’s stand.

Electronic Warfare: Thales has been a supplier of electronic warfare systems for more than 50 years, and at the forefront of electronic warfare technologies for airborne, land and naval platforms. At Defexpo Thales will showcase several systems tailored to the exact requirements of system users in terms of mission profiles and operational environments.

Thales’s technologies in the combat aircraft, surveillance radars, rockets and surface attack systems domains will also be presented on the stand.


Please visit us on stand 12.39 (Hall 12A) or call to arrange a tour or a briefing: international specialists from the Thales Group will be available for demonstrations and presentations of Thales equipment and products in all the areas mentioned above.
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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:35
Trois navires chinois dans des eaux territoriales japonaises

 

 

02.02.2014 Romandie.com (ats)

 

Des bateaux de garde-côtes chinois ont pénétré dimanche dans les eaux territoriales d'îles que se disputent âprement la Chine et le Japon, ont annoncé les garde-côtes japonais. Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas en raison de ce conflit.

 

Les trois bâtiments sont entrés vers 10h00 locales (02h00 en Suisse) dans les eaux territoriales qui entourent les îles Senkaku, en mer de Chine orientale, contrôlées par le Japon mais revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu, ont précisé les garde-côtes. Ils sont restés environ 2h30 sur place.

 

A Pékin, l'Administration publique des océans citée par l'agence Chine nouvelle a confirmé que des navires de garde-côtes patrouillaient "les eaux territoriales autour des îles Diaoyu".

 

En septembre 2012, le Japon a nationalisé trois des cinq îles principales de l'archipel de la discorde, déclenchant une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, dans plusieurs villes de Chine.

 

Zone d'identification aérienne

 

Pékin envoie depuis lors régulièrement des patrouilles de garde-côtes dans les eaux territoriales de ces îles situées à 200 km au nord-est de Taïwan et 400 km à l'ouest d'Okinawa (sud du Japon), faisant redouter un incident avec les navires japonais qui y croisent aussi.

 

À la fin novembre 2013, Pékin avait de plus décrété une "zone d'identification aérienne" (ZAI) au-dessus de la mer de Chine orientale qui chevauche celle du Japon et surtout englobe les îles inhabitées Senkaku/Diaoyu.

 

La Chine exigeait dès lors que tout appareil étranger qui la traverse s'identifie. Mais le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud ont depuis fait voler des appareils militaires dans la zone sans en informer Pékin, afin de bien montrer qu'ils faisaient fi de cette demande.

 

Pékin revendique la totalité de la mer de Chine, y compris les zones qui sont loin de ses côtes.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:35
Le Bangladesh a acheté des Yak-130 à la Russie

 

 

30/01/2014 Romain Guillot journal-aviation.com

 

 

Le Bangladesh a signé un contrat avec Rosoboronexport pour la livraison de 24 avions d’entraînement Yak-130 produits par Irkout.

 

L’information a été confirmée par Anatoli Issaïkine, le directeur de l’agence d’exportation d’armement russe dans une longue interview publiée par le quotidien Kommersant le 27 janvier.

 

Ce contrat, valorisé à 800 millions de dollars, entre dans le cadre d’un crédit de 1 milliard de dollars alloué à Dacca par la Russie en janvier 2013. Il avait été annoncé en avril dernier à l’issue du salon aéronautique de Langkawi (Malaisie).

 

La presse russe indique cependant que les capacités financières du Bangladesh ne lui permettent pas d’acquérir les 24 exemplaires comme initialement prévu, mais seulement 16.

La Bangladesh Air Force (BAF) devrait réceptionner ses premiers exemplaires au cours de l’année.

 

Le Yak-130 peut également assurer le rôle d’avion d’attaque léger avec une capacité d’emport d’armement de 3 tonnes.

 

Anatoli Issaïkine a également confirmé qu’aucun des 36 exemplaires commandés par la Syrie n’avait quitté la Russie.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:30
En direct du pétrolier-ravitailleur Meuse, l'opération Bois-Belleau

02.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


L'opération Bois-Belleau est dans sa phase finale. D'une durée de trois mois, elle se prolongera jusqu’à la mi-février 2014. Ce déploiement concerne 2600 militaires français.

 

Y participent:
- le porte-avions Charles de Gaulle avec un état-major du groupe aéronaval et le groupe aérien embarqué (10 Rafale Marine au standard F3 de la flottille 12F, 9 Super étendard modernisé de la flottille 17F, 2 avions Hawkeye de la flottille 4F, 2 hélicoptères EC 725 de l’escadron 01-067 qui assurent la mission de recherche et de sauvetage au combat, 2 hélicoptères Dauphin et 1 hélicoptère Alouette III de la flottille 35F)
- la frégate de défense anti-aérienne Forbin et un hélicoptère Panther de la flottille 36F
- la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne et un hélicoptère Lynx de la flottille 34F
- le pétrolier ravitailleur Meuse
- un sous-marin nucléaire d’attaque
- un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la flottille 23F.

 

Pour lire un témoignage sur la vie à bord du PR Meuse, cliquer ici.

 

Pour en savoir plus sur Bois-Belleau, aller sur page que la Marine lui consacre sur son site web en cliquant ici.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 17:30
Bond des exportations françaises d'armement vers le Golfe en 2013

 

29/01/2014 journal-aviation.com (Reuters)

 

Les exportations françaises d'armement vers les pays du Golfe ont bondi en 2013, une tendance qui s'inscrit dans la stratégie diplomatique de la France qui tente de tirer profit du retrait relatif des Etats-Unis de la région.

 

Les exportations françaises vers le monde entier se sont élevées à 6,3 milliards d'euros de prises de commande en 2013, en hausse de 31% par rapport à 2012 (4,8 milliards), a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Défense.

 

La France se maintient ainsi dans le peloton de tête des pays exportateurs, derrière le trio Etats-Unis, Russie et Grande-Bretagne, et devant l'Allemagne et Israël.

 

"Le point assez notable de 2013, c'est le retour de la France au Moyen-Orient", indique-t-on au ministère. "Il y un certain nombre de contrats qui ont été conclus avec des pays avec lesquels la relation commerciale avait significativement diminué ces dernières années, comme l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis."

 

Résultat, le Moyen-Orient représente 40% du total des prises de commandes de 2013, devant l'Asie du Sud-Est (16%), l'Afrique du Nord (11%) et l'Amérique du Sud (9%).

 

Avec 1,8 milliard d'euros de commandes, l'Arabie saoudite se hisse au rang de premier client des exportations françaises en 2013, devant Singapour.

 

En 2012, c'était l'Inde qui était devenue le premier partenaire commercial de la France dans le domaine des armements, devant l'Arabie saoudite. En 2011, Ryad n'arrivait qu'en quatrième position devant les Emirats arabes unis.

 

Au ministère, on explique le retour de l'armement français dans la région par l'offensive diplomatique lancée par Jean-Yves Le Drian depuis 2012 : six déplacements aux Emirats, quatre en Arabie saoudite, six au Qatar, sans compter les entretiens.

 

HUIT CONTRATS MAJEURS

 

En visite à Ryad début octobre, le ministre de la Défense obtenait ainsi la confirmation de plusieurs grands contrats d'armement, dont le contrat Lex pour la rénovation de ses frégates et pétroliers ravitailleurs Sawari pour un montant supérieur à 500 millions d'euros.

 

Mais le chemin est encore long. François Hollande a pu s'en rendre compte fin décembre lorsqu'il a quitté l'Arabie saoudite sans être parvenu à conclure le contrat MK3 pour la livraison du système de défense anti-aérien français de l'équipementier Thales, évalué à plusieurs milliards d'euros.

 

Le contrat Lex fait partie des huit contrats majeurs, c'est-à-dire supérieurs à 200 millions d'euros, conclus en 2013, contre seulement trois en 2012. Figurent également des commandes de satellites de communication prises au Brésil pour un montant de 300 millions d'euros, "un certain nombre" d'hélicoptères en Ouzbékistan et de plusieurs contrats à Singapour.

 

Le socle des contrats inférieurs à 200 millions d'euros, qui constituent la partie stable du marché français, est quant à lui en hausse de 7%.

 

Parmi les secteurs les plus porteurs, les missiles continuent de faire la course en tête. Les principaux exportateurs français MBDA et Thales sont dans un mouchoir de poche avec 1,5 milliard chacun de prises de commandes et entrée en vigueur de contrats en 2013.

 

Concernant la part dédiée aux satellites, d'observation comme de télécoms, elle a pratiquement été multipliée par quatre en montant par rapport à 2012 et représente un huitième des 6,3 milliards d'euros, selon le ministère.

 

Les chiffres provisoires, fournis par le ministère lundi, seront consolidés au mois de mai. (Edité par Yves Clarisse)

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 12:35
Huey II - photo Bell

Huey II - photo Bell

 

 

February 1, 2014: Strategy Page

 

The Philippines is buying another 21 refurbished UH-1 (“Huey”) helicopters, for $1.34 million each. Most of the existing Filipino helicopters are refurbished American UH-1s. The Philippines has received over 150 UH-1s since 1969 and is frequently seeking more. Many of these UH-1s have been lost to accidents and hostile fire or have just worn out. About 45 are still in service. Only about half of these are operational. The Filipinos have been pleased with the performance of these aircraft.

 

 

The UH-1s are expensive to operate, costing over a thousand dollars per hour in the air. While the Philippines pays its crews and maintenance people less, fuel and spare parts cost the same as they do in the United States. There, the U.S. Army retired all its UH-1s during the first decade of the 21st century and gave many away. While the army has phased out this Vietnam era design completely, many police, fire, and other governmental organizations were glad to get their hands on these retired helicopters. Even with the refurb cost, of about $1-2 million each, the UH-1s are still effective and a bargain at the price (free from the government, plus refurb expense).

 

Over 16,000 UH-1s (and variants like the gunship and Bell 204 civilian model) were manufactured between 1956 and 1991. Despite over 5,000 being destroyed in Vietnam, several thousand are still in use. Many firms specialize in refurbishing and maintaining them. For the recent Philippines sale an American and Canadian firm supplied the UH-1s and refurbishment services. A refurbished UH-1 is good for about ten years of service.

 

The Philippines has used its UH-1s to fight Communist and Islamic rebels, as well as for disaster relief. The Philippines would like to shift to a fleet of new helicopters and that may happen. But new helicopters cost 5-10 times as much as refurbs.

 

The latest refurb version is the UH-1H and is also called the "Huey II" by the manufacturer. It’s a 4.7 ton aircraft, with a max range of 469 kilometers, max endurance of 2.8 hours, and the ability to carry over two tons of cargo. The UH-1 design is half a century old and is considered the first "modern" (gas-turbine engine) helicopter design. The basic UH-1 is a 4.3 ton aircraft with a max speed of 217 kilometers an hour and range of 500 kilometers. Max sortie length is 2.5 hours. One can carry 14 troops, six stretchers or 1.7 tons of cargo.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 08:45
Libya: The Wake Up Call Arrives

 

February 1, 2014: Strategy Page

 

The tribal rebels still blocking the use of the eastern oil export terminals are under growing pressure from their own tribal leaders to lift the blockade. This is because the government has made it clear that over $10 billion in lost oil revenue has consequences and one of them will be cutting government salaries and benefits and this would make the leaders believed responsible very unpopular, even among their own people. The big problem with these rebels is that they are younger men (generally under 40) who do not pay much attention to tribal leaders. But the tribal elders do still have a lot of influence and prestige. Now that the grand promises of the young leaders have turned out to be unworkable and counterproductive desperate Libyans, including many of the younger ones, are turning to the tribal elders and leaders for help. In turn, the tribal leaders have become more amenable to compromise and cooperation at the national level. Many of the senior government leaders are tribal leaders or from families with influence in tribal affairs. The tribes may turn out to be the solution. Up until now the tribes have been a large part of the problem.

 

The death toll was up in January, to 154 dead (and 463 wounded). This is largely because the government security forces have grown large (and effective) enough to take on more of the militias that have refused to disarm. Many of these militias still believe they remain strong enough to maintain their independence and are willing to fight. The death toll from this sort of violence for all of 2013 was 643.

 

In addition to the dead, there are over 5,000 people held captive by over twenty major militias. These groups have captured, or created, jails. The government holds 3,000 prisoners and these are treated much better than many of those held by the militias. Reports of torture, abuse and “arresting” people as a form of kidnapping are common among the militias. Many of the militias, who were seen as freedom fighters in 2011 are now regarded as bandits and government efforts to disband these groups is popular.

 

Once these militias are disbanded the next security problem is in the largely desert southwest, where several large Islamic terrorist groups have been free to establish bases and go about their business. The best the government can do is block the main roads out of the area and try to collect intelligence on what these groups are up to.

 

Economists point out that not only is Libya running out of cash and credit (because rebel militias have blocked the export of $10 billion worth of oil in the last six months) but the long-term prospects are even grimmer. Because Kaddafi stifled economic growth during his four decades of rule the country is too dependent on oil income. Half the labor force has government jobs, a lot of them unneeded. Without quick development of non-oil enterprises the country will be unable to pay all the salaries and benefits within four or five years.

 

January 30, 2014: The interim parliament set February 20th as the date to elect the 60 delegates who would create the new constitution.

 

In Benghazi the college-age son of the Special Forces commander was kidnapped, apparently by Islamic terrorists from groups under attack by the Special Forces. The Special Forces commander responded by increasing pressure on Islamic terrorist militias, especially those suspected to taking his son. This meant more raids and arrests.

 

January 29, 2014: In the south (Sabha) troops drove tribal rebels out of an air force base outside the city. The rebels had held the base for about two weeks. Tribal violence down south since January 11th has caused about a 300 casualties (about a third dead). The violence is near the town of Sabha, which is 770 kilometers south of Tripoli and astride the main road going to the Niger border. The fighting is a continuation of ancient animosities between tribes divided by ethnicity as well as loyalty to the former dictator Kaddafi, who used tribal loyalties to maintain power and favored certain tribes. Some of the pro-Kaddafi tribes (in this case Awled Sleiman) kept fighting after Kaddafi died in 2011. The violence is not so much about putting Kaddafi followers back into power, but holding on to Kaddafi era privileges and avoiding punishment for crimes committed to support Kaddafi’s rule. In this case violence continued on the southern border where the pro-rebel Tabu tribesmen were put in charge of border (with Sudan, Chad and Niger) security. There they constantly skirmished with the pro-Kaddafi tribes. Another element of this rivalry was that the Tabu are black African while the pro-Kaddafi tribes are Arab. Kaddafi tended to support Arab domination over black Africans, something many Arabs still support. However, in some cases Kaddafi favored black tribes in the north, and used them to keep the population in line. Driving the pro-Kaddafi tribal rebels out of the air base will probably end the current round of fighting. This ethnic violence is not over, however.

 

In Tripoli the Interior Minister escaped an assassination attempt as his car was fired on.

 

January 27, 2014: In the southeast (Kefre) a clash with militiamen who refused to disarm left four soldiers dead and seven wounded. Schools in the area have been closed for a week because of the frequent gunfire between soldiers and militiamen.

 

January 26, 2014: Egypt warned that recent kidnapping of Egyptian diplomats, in order to get a Libyan militia leader freed from an Egyptian jail, will have unfavorable ramifications for Libya. Five Egyptian embassy personnel were kidnapped on the 24th and 25th causing Egypt to release the militia leader to get their diplomats freed. At the same time Egypt pulled all of its embassy personnel out of Libya. The kidnappings began shortly after the militia leader was arrested in Egypt (apparently for his Moslem Brotherhood connections).

 

January 23, 2014: In Tripoli a South Korean government trade official was freed by a police raid. The South Korean had been kidnapped three days earlier, apparently just for ransom. Four of his kidnappers were arrested.

 

January 21, 2014: In Tripoli fighting with pro-Kaddafi groups left five dead and 20 wounded. Elsewhere in the capital five cabinet ministers belonging to the second most powerful political party quit the government. The five former ministers are Islamic conservatives who were frustrated at the governments’ opposition to adopting more Islamic lifestyle rules for the population. Such rules are widely unpopular but the Islamic conservative groups are on a Mission from God and will not negotiate.

 

January 18, 2014: In the south (Sabha) the government declared a state of emergency to deal with the tribal fighting. The immediate reason for this was the seizure of an air force base outside Sabha by pro-Kaddafi tribal rebels. The government sent more troops to Sabha and the air force has attacked the rebels from the air.

 

January 17, 2014: In the east (between Derna and Tobruk) two Italian telecommunications engineers were kidnapped, apparently for ransom.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:55
Espace : un pas supplémentaire dans la coopération franco-américaine.

 

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Le 21 janvier 2014 a eu lieu, à Paris, le 4e comité de pilotage du forum militaire de coopération spatiale entre les Etats-Unis et la France. Ce comité, organisé sur le site de l’Ecole militaire, était présidé par M. Douglas Loverro, sous-secrétaire adjoint de la Défense chargé de la politique spatiale (Deputy Assistant Secretary of Defense for Space Policy) et le général de division aérienne Yves Arnaud, commandant le commandement interarmées de l’espace (CIE).

 

Ce forum était centré sur la protection de nos satellites d’éventuelles collisions et sur les mesures permettant de limiter la prolifération des débris dans l’espace. A cette occasion, un mémorandum d’entente pour le partage de services et d’informations non classifiés relatifs à la connaissance de la situation spatiale a été signé. A l’aune du Livre blanc de 2013, cet accord confirme la volonté de la France de développer les coopérations essentielles à l’atteinte de ses objectifs, tout en conservant son autonomie stratégique.

 

Partenaires stratégiques et opérationnels de premier plan sur la scène internationale, la France et les Etats-Unis entretiennent une coopération étroite. Celle-ci s’appuie sur un dialogue stratégique permanent dans des domaines d’intérêt partagés comme la surveillance de l’espace. C’est à ce titre que le forum militaire de coopération spatiale franco-américain a été créé en 2009.

 

Par ailleurs, cette coopération est également mise en œuvre dans le cadre d’entraînements et d’opérations menés en bilatéral ou au sein de coalitions, notamment celle de l’Alliance atlantique. Le déploiement bilatéral actuel des groupes aéronavals français et américains dans le golfe arabo-persique et l’océan Indien illustre cette coopération opérationnelle.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
BAE Systems welcome the announcement on further UK/ French unmanned air systems (UAS) Technology development

 

Friday 31 January 2014 BAE Systems

 

Following today’s announcement by the UK Prime Minister, David Cameron, and French President, Francois Hollande regarding the two year unmanned systems feasibility study, worth £120M

 

Our CEO Ian King commented: “Together with Dassault we welcome the further support from our Governments for our joint work in developing this important defence capability for the United Kingdom and France.

 

“Given the strong research and development investment and progress in technology that has already been made, continuing work in unmanned air systems will also ensure we maintain the core knowledge and key skills necessary to make a make a long term contribution to both our national economies.”

 

The Company has recently completed a joint study for the UK and French governments with Dassault Aviation, known as the Future Combat Air System Demonstration Programme Preparation Phase study.

 

Today’s news builds further on the investment and technological capabilities we have already developed in unmanned air systems (UAS) over the past decade through a number of prototypes and demonstrators. Most recently the Company and the UK Ministry of Defence invested in designing and building the Taranis Unmanned Combat Air System demonstrator. Technologies from Taranis will make an important contribution to this next UAS development programme.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
Kosovo : Visite du lieutenant-général Vance à Novo Selo

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Le 24 janvier 2014, le lieutenant-général canadien Vance, commandant adjoint du « Allied Force Command » (JFC) de Naples, s’est rendu avec le général italien Farina, commandant de la KFOR, au camp français Maréchal de Lattre de Tassigny pour faire un point sur la mission de la KFOR au Kosovo.

 

Accueilli par le colonel Serge Calas, commandant du contingent français, les officiers ont été sensibilisé sur la situation sécuritaire dans le pays. Grâce à sa police nationale, à la mission européenne EULEX et à la KFOR, le Kosovo tire un bilan positif des élections municipales de décembre 2013. Les tensions entre les populations serbe et albanaise s’apaisent peu à peu. Pour preuve, la disparition progressive de road blocks, notamment sur les axes menant vers le Nord du Kosovo. Cela est interprété comme un signe de stabilisation sécuritaire et territoriale.

 

Après ce briefing, les officiers généraux Vance et Farina ont inspecté la zone d’entraînement et d’instruction opérationnelle du camp de Novo Selo. Le colonel Calas et le lieutenant-colonel (US) Eric Crider, commandant du FCP (Forward Command Post), ont présenté les mesures en place pour la maîtrise et le traitement des déchets sur le champ de tir.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (EEI) et un élément de soutien national (ESN).

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
photo Dassault

photo Dassault

 

01 février Jean-Dominique Merchet

 

Une nouvelle étape importante a été franchie, le 31 janvier lors du sommet franco-britannique de Brize Borton, en vue du lancement possible d'un drone de combat commun aux deux pays.  Ce FCAS (Future Air Combat System) serait le successeur du Rafale et du Typhoon à un horizon qu'il est difficile de prévoir.

 

Les deux ministres de la défense ont signé une lettre d'intention pour le lancement d'une nouvelle phase de ce projet. "La France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 145M€ sur ce programme qui durera 2 ans. Ils confirment ainsi la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion" indique le ministère de la Défense. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation

 

Pour Dassault-Aviation, chef de file du projet avec BAE, "il s’agit d’une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique". S'appuyant sur l'expérience du démonstrateur Neuron, l'avionneur français assure que "ces travaux contribueront à maintenir au meilleur niveau mondial les compétences technologiques en matière d’aéronautique de défense. Ils bénéficieront in fine à l’ensemble du tissu industriel, y compris les PME".

 

L'annonce de vendredi n'est pas le lancement du programme, mais c'est une marche d'escalier à franchir pour les Etats et les industriels concernés, qui se donnent rendez-vous dans deux ans, sur la base des travaux à venir, notamment en matière de simulation, pour s'entendre sur les spécifications des avions souhaités et décider, alors, de lancer ou non, des prototypes, en vue d'équiper leurs armées.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:50
CENZUB-94e RI : première rotation franco-britannique de l’année.

 

31/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre

 

 Le Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine – 94e régiment d’infanterie (CENZUB – 94e RI), basé à Sissonne, a accueilli en rotation AZUR (action en zone urbaine), du 13 au 24 janvier 2014, un SGTIA (sous-groupement tactique interarmes) britannique armé par une compagnie du 1st battalion the Duke of Lancaster’s Regiment (1 LANCS) et un SGTIA français, armé principalement par un escadron du 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC).

 

 C’est dans le cadre du traité de Lancaster House, signé en 2010, que nos amis anglais viennent régulièrement s’entraîner dans la ville de combat de Jeoffrécourt. Ils sont alors immergés dans une situation opérationnelle proche de la réalité et peuvent bénéficier de l’expertise des formateurs qui travaillent au CENZUB-94e RI.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
source Sénat

source Sénat

 

1 février 2014 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

"Le Livre blanc 2008 énonçait que l'Afrique n'était plus une zone d'intérêt stratégique prioritaire. Ce devait être le Golfe et ses clients solvables" commente aujourd'hui l'un de ses rédacteurs. "Le Livre blanc 2013 a lui, réaffirmé le caractère stratégique de ce continent". Ce constat doit être partagé par la commission de la défense de l'Assemblée nationale qui vient de créer une mission sur le dispositif militaire français en Afrique. Mission également "rendue indispensable par le Mali et la Centrafrique" estime un  "jeune" député. Une délégation parlementaire se rendra en RCA vraisemblablement courant mars.

 

L'Assemblée a choisi ses deux rapporteurs : Christophe Léonard (Ardennes, PS) et Yves Fromion (Cher, UMP). L'objectif que s'est fixé la commission est d'étudier la cohérence de l'ensemble du dispositif. "Une vraie réflexion doit être menée sur l'ensemble de la zone, réflexion qui ne doit pas concerner uniquement les opérations" explique un député de la majorité. Et de préciser : "Faut-il diminuer le Gabon, Djibouti ? Maintenir la Côte d'Ivoire et les éléments du Sénégal ? Sûrement acter que le Tchad n'est plus une OPEX mais un pré-positionnement".

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Golfe de Guinée: les marines locales s'équipent, en particulier à Lorient

 

01.02.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Les pays du golfe de Guinée s'équipent en patrouilleurs pour assurer la sécurité de leurs eaux territoriales et combattre les actes de brigandage maritime (et non pas de piraterie qui relève d'un délit de haute mer) toujours en hausse. Je m'étais fait l'écho d'une commande ivoirienne (cliquer ici pour lire mon post sur ce contrat), voici une autre information qui concerne la mise à l'eau jeudi d'un patrouilleur pour le Togo. Le bâtiment doit rejoindre le pays africain pour le 27 avril au plus tard. Deux autres patrouilleurs sont en cours de construction.

A lire ci-dessous l'article, paru vendredi matin, sous la plume de ma consoeur Sophie Maréchal, de notre rédaction de Lorient:

"Il s'agit d'une mise à l'eau technique", explique Jean-Michel Monnier de Raidco Marine. "Il va terminer ses essais fin mars." En avril dernier, Raidco avait confié la construction de trois patrouilleurs au chantier naval STX de Lanester : un OPV 45 (Offshore patrol vessel de 45 mètres) pour le Sénégal et deux OPV 33, destinés au Togo. Pour ces deux-là, la maîtrise d'oeuvre a été confiée à Ufast à Quimper.
Celui qui a été mis à l'eau hier, un des OPV 33, "sera livré le 20 avril à Lomé". Dans tous les cas, le patrouilleur de haute mer, le P141 est attendu dans le pays africain au plus tard pour le 27 avril, fête nationale du Togo.

"Il reste encore une phase de finitions à flot et une phase d'essais à quai", explique Hervé Duchemin, ingénieur chez Raidco Marine. "Une fois les essais terminés, l'équipage togolais prendra en main le navire après que nous les ayons formés puis dirigera le navire vers Lomé, à 3 500 miles nautiques d'ici."
Le second OPV 33 devrait être livré "cet été, à la fin du second semestre, toujours à Lomé". Quant à l'OPV 45, "qui est destiné au Sénégal, la construction est en cours à STX. La livraison est prévue pour la fin d'année".
Raidco Marine conçoit des navires, les vend mais ne les construit pas. L'annonce de la commande des trois patrouilleurs avait été accueillie comme un bol d'air pour le chantier lanestérien qui manquait de commandes. La construction du patrouilleur représente environ 10 000 heures de travail pour le chantier du Rohu. L'OPV 45 devrait, quant à lui, demander entre 25 000 et 30 000 heures. En parallèle, quatre chalands commandés par les Russes sont en cours de construction à Lanester.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 17:45
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations

 

31/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 24 janvier 2014 à Gao, un détachement de la compagnie génie du GTIA Désert KORRIGAN a effectué une opération de « dépollution » de maisons inoccupées depuis le départ des terroristes en 2013.

 

L’objectif de cette mission, effectuée en appui des forces de sécurité maliennes et de la force de police de l’ONU (UNPOL), était de réhabiliter des maisons abandonnées par les terroristes lors de leur fuite en 2013 et permettre d’y loger les plus démunis.

 

Une section du génie, équipée de matériel de sondage et de détecteurs, ainsi que deux équipes cynotechniques et une équipe EOD ont investi une dizaine d’habitations et bâtiments administratifs. Seule une grenade a été retrouvée.

 

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à établir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitationsMali : Les sapeurs dépolluent des habitations
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 15:45
Centrafrique: la force africaine annonce avoir repris pacifiquement le contrôle de Sibut

 

 

01 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Le commandant de la force africaine déployée en Centrafrique a annoncé samedi que ses troupes avaient repris pacifiquement aux rebelles de l'ex Séléka le contrôle de la ville clé de Sibut, un verrou situé à 180 km au nord de Bangui.

 

Au moment où je vous parle, la Misca a pris le contrôle de la ville de Sibut. Le contingent gabonais de la Misca s'est installé à Sibut et se répartit dans la ville. Il est évident que les ex Séléka seront cantonnés, ils vont être désarmés et sécurisés, a déclaré le général Tumenta Chomu à la radio publique centrafricaine.

 

Ces déclarations ont été faites après qu'on eut appris auprès d'habitants de Sibut que des pourparlers étaient en cours entre Misca et combattants Séléka entrés en force dans la ville en début de semaine.

 

Ces derniers seront également pris en charge pour leur alimentation, tout comme ceux qui sont cantonnés à Bangui, a ajouté le commandant de la force de l'Union africaine.

 

A la suite de cette prise de controle de la ville située sur l'axe reliant Bangui au nord de la Centrafrique, la Misca avait lancé vendredi une opération sur Sibut avec un appui aérien des forces françaises présentes en Centrafrique.

 

Selon les habitants interrogés samedi par l'AFP, les ex rebelles avaient quitté l'une de leurs positions au profit de troupes de la Misca, entrées sans affrontement dans la ville, et s'étaient installés dans la mairie.

 

Nous voulons la paix, nous sommes centrafricains. Le passé est le passé. Nous sommes prêts à déposer les armes, mais ça dépend des conditions, avait affirmé de son côté samedi matin le colonel Séléka Abdelkader Djelani, qui fait partie des combattants Séléka de Sibut.

 

La présence des combattants de l'ex Séléka dans la ville avait inquiété la nouvelle présidente centrafricaine qui tente de remettre son pays sur pied.

 

Catherine Samba Panza avait accusé vendredi les combattants de Sibut de vouloir la déstabiliser, dix jours seulement après qu'elle eut succédé à Michel Djotodia. Arrivé au pouvoir à Bangui en mars 2013 à la tête de la Séléka, le président Djotodia avait été forcé à démissionner début janvier pour ne pas avoir pu empêcher son pays de sombrer dans le chaos.

 

Mme Samba Panza avait également dénoncé les velléités de sécession de certains ex-Séléka, malgré les appels à la paix et à la réconciliation du nouveau gouvernement.

 

La Centrafrique est chrétienne à 80% mais compte une minorité musulmane à laquelle appartiennent la plupart des membres de l'ex-Séléka, venus du nord.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 13:45
EU to announce new support for security and elections in the Central African Republic

 

 

31/1/2014 EU source: European Commission Ref: EC14-020EN

 

Summary: 31 January 2014, Brussels - EU Commissioner for Development, Andris Piebalgs, has announced that the European Commission stands ready to give new support in the range of €25 million to the African Union-led operation in the Central African Republic, (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous Conduite Africaine, MISCA), based on a request to be done by the African Union. The announcement was done ahead of a donors' conference in Addis Ababa (Ethiopia) to mobilise resources for MISCA.

 

Subject to an on-going evaluation of the current needs, the EU also stands ready to support the electoral process in the CAR with around €20 million. This new support will go towards putting in place voter registration, electoral operations (such as printing ballot papers, providing training, equipment and staff, as well as voter education) and involving civil society groups as domestic observers.

"This new funding will bring the EU's total commitments to the Central African Republic since the beginning of the crisis to around €200 million - a clear indication that we are mobilising all available resources, not just development aid, to help the people of the Central African Republic and improve their security, in a situation that has been getting worse for more than a year now", Commissioner Piebalgs said.

He added: "The MISCA support mission is a cornerstone for stabilising the country; protecting the local population and creating the conditions needed for the provision of humanitarian assistance and the reform of the security sector."

High Representative/Vice-President Catherine Ashton said: "Together with our partners, the European Union will remain actively engaged in supporting the stabilization of the Central African Republic. We will do all we can to help the new authorities to implement the transition agreement."

This new funding for MISCA, which is subject to usual decision-making processes, will allow the extension of the already-announced €50 million of EU support. It covers the costs of allowances, accommodation and food for troops deployed in the field, as well as the salaries of civilian MISCA personnel and various operational costs such as transport, communication or medical services. The EU also calls on other potential donors to follow and respond to the call of the African Union. Although it has slowed down considerably due to the security and institutional situation, the development cooperation of the European Union has never been suspended in the Central African Republic (CAR). Creating jobs through road maintenance projects, the management of public finances and the restoration of an operational policy that protects the population are among the ongoing priorities of EU cooperation with the country.

To this end, projects worth €23 million are already being mobilised using funds from the 10th European Development Fund, while implementation is underway for a €10 million stabilisation package under the EU's Instrument for Stability. The immediate priority, once security is restored, will be to support the process of transition towards the restoration of democratic institutions and the provision of basic social services to the population.

In addition, given the immediate humanitarian needs, Commissioner Piebalgs recently announced the mobilisation of an additional €10 million from the European Development Fund for humanitarian assistance to the CAR. The EU is the largest provider of relief assistance to the country, providing €76 million in 2013.

 

Background

The security situation in the CAR, particularly in Bangui, has been temporarily stabilised thanks to the French military operation Sangaris and the deployment since 19 December of the African-led International Support Mission to the Central African Republic, MISCA. Nonetheless, the situation remains extremely concerning, volatile and fragile.

The Council of the European Union, convinced of the importance of supporting African efforts and stepping up EU involvement in the CAR as part of its overall approach, agreed last week (20 January) on a future EU Common Security and Defence Policy (CSDP) military operation. The operation will provide temporary support, for a period of up to six months, to help to achieve a secure environment in the Bangui area, with a view to handing over to the AU.

The Central African Republic ranks among the world's poorest countries and has been embroiled in a decade-long armed conflict. The surge of violence in December 2013 exacerbated this situation and today half of the 4.6-million-strong population is in need of immediate aid.

Almost a million people have been internally displaced, half of them in the capital Bangui alone. More than 245,000 Central Africans have sought refuge in neighbouring countries.

Commissioner Piebalgs made today's announcements following his participation in the 22nd African Union summit in Ethiopia, from 30-31st January. The summit presented a key opportunity for the EU and the African Union to meet ahead of the 4th Africa-EU Summit, which will take place in Brussels on 2-3 April 2014.

The Brussels summit will be held under the theme "Investing in People, Prosperity and Peace". It is expected to mark a further significant step forward for the partnership between the EU and Africa in these three areas.

 

For more information

Website of EuropeAid Development and Cooperation DG:

http://ec.europa.eu/europeaid/index_en.htm

Website of the European Commissioner for Development Andris Piebalgs:

http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/piebalgs/index_en.htm

Website of the African Peace Facility:

http://ec.europa.eu/europeaid/where/acp/regional-cooperation/peace/index_fr.htm

Council conclusions on the Central African Republic (original version - FR)

http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_Data/docs/pressdata/EN/foraff/140666.pdf

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:55
Le moral des troupes françaises au plus bas, selon l'état-major

 

31.01.2014 Par Nathalie Guibert – LeMonde.fr

 

Les diagnostics les plus divers convergent pour montrer que les Français doutent de l'avenir. Leurs soldats n'échappent pas à cette morosité. « Tous mes subordonnés me signalent une baisse sensible du moral », écrit le général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre, dans une lettre adressée au ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, le 20 janvier, un courrier à diffusion restreinte dont Le Monde a pris connaissance.

Les fuites de ce genre ne sont jamais désintéressées – la période est aux arbitrages sur la répartition des baisses d'effectifs prévues dans la défense. Reste que le sujet est une préoccupation majeure dans l'institution depuis des mois. A l'été 2012, le chef d'état-major des armées lui-même avait assuré que la situation était « au seuil d'alerte ».

Les traditionnels « rapports sur le moral » sont rédigés en ce début d'année. « Les travaux de dépouillement de nombreuses unités laissent présager que la synthèse que je vous adresserai dans quelques semaines traduira une dégradation des conditions de vie et de travail de nos soldats au cours de l'année 2013, ainsi qu'une forte inquiétude pour l'avenir », écrit le chef de l'armée de terre.

 

UNE « PAUPÉRISATION », SELON LES OFFICIERS

En opérations extérieures, et durant les périodes de préparation, le moral demeure « élevé », convient le général Ract-Madoux. C'est une constante : les moyens vont prioritairement aux forces déployées. De fait, les jeunes soldats semblent moins perméables au pessimisme ambiant que les plus anciens. Mais dans les régiments, on rumine en raison du « manque de moyens persistant » qui pèse sur le quotidien, alors que les réformes des dernières années étaient censées l'améliorer.

 

Lire : Le budget français de la défense est-il en baisse depuis trente ans ?

 

Ainsi, la dégradation des infrastructures (logements, lieux de vie et de travail) est un « motif d'insatisfaction majeur ». Des officiers évoquent une véritable « paupérisation ». Les restrictions sur les budgets de fonctionnement pèsent aussi, note le chef d'état-major, avec la suppression des moyens de transport à disposition des régiments.

Enfin et surtout, le logiciel défectueux de gestion de la paie, Louvois, mis en place en 2011, a profondément entamé la confiance des soldats envers les chefs et l'institution. « Les dysfonctionnements que l'armée de terre endure depuis plus de deux ans maintenant sont de plus en plus mal vécus », rappelle le général.

 

Lire notre analyse : Paie des militaires : un retour à la normale dans deux ans

 

Un plan d'urgence ministériel a été mis en place et le logiciel doit être remplacé, mais pas avant deux ans. « Trous » dans la fiche de paie ou trop-perçus concernent toujours la moitié des 190 000 soldats de l'armée de terre. Depuis décembre 2012, le ministère a traité 77 000 cas de manque à gagner (68 millions d'euros) et 88 000 dossiers de trop-perçus (184 millions).

« Par effet de domino, les impôts et les prestations sociales du foyer » sont à présent touchés, souligne le général. De plus, en 2013, le ministère s'est lancé dans le recouvrement des trop-perçus. Or, « certaines sommes sont reprises alors que l'institution est encore débitrice ».

 

DES RÉFORMES TOUS AZIMUTS

Les armées se trouvent fragilisées par l'accumulation de réformes tous azimuts lancées depuis 2008 au nom d'une meilleure performance – RGPP, lois de programmation budgétaire, création des bases de défense, réorganisation de toutes les chaînes de décision. Les militaires jugent aujourd'hui leurs effets peu lisibles, voire contre-productifs.

Entre 2009 et 2019, la mission de défense de l'Etat sera passée de 315 000 à 236 000 personnes. Les nouvelles suppressions d'emplois civils et militaires (24 000 d'ici à 2019, s'ajoutant aux 54 000 déjà décidées), sont jugées comme « un défi colossal » par la haute hiérarchie militaire. Pour une institution qui doit continuer de recruter 18 000 jeunes chaque année pour se renouveler, le défi de l'attractivité se pose en de nouveaux termes.

L'armée de terre, riche en hommes mais jugée plus pauvre en technologie que la marine et l'armée de l'air, a le sentiment d'être sacrifiée dans les arbitrages, alors qu'elle assume le cœur des opérations extérieures, en Centrafrique ou au Mali. En mai 2013, le général Ract-Madoux avait déjà dénoncé le risque d'un « écart flagrant (…) entre des conditions de vie et d'entraînement dégradées au-delà du raisonnable et un discours global déconnecté des réalités quotidiennes ».

 

Lire : Un milliard d’euros pour moderniser le Rafale

 

Le ministre, qui a effectué trente visites dans les unités depuis le mois de septembre, dit ne pas constater d'effondrement du moral, mais sait qu'il doit faire œuvre de pédagogie sur le nouveau projet porté par le Livre blanc de la défense de 2013. Il vient d'entamer une série de tables rondes avec les personnels : après Paris le 29 janvier, il sera à Toulon, Metz puis Bordeaux d'ici au 13 février pour vendre « La défense ensemble 2020 ». Autrement dit par un haut gradé : « Il faut que les gens voient une lueur au bout du tunnel. »

Les préoccupations qui s'expriment dans ces réunions ont trait aux carrières, au quotidien et à l'avenir, confirme-t-on dans l'entourage du ministre. « Il y a un besoin considérable d'explication sur les questions de ressources humaines, mais cela ne relève pas d'une angoisse générale », assure cependant un conseiller. Une boîte ouverte sur l'intranet du ministère a déjà récolté 5 000 questions anonymes en deux semaines.

 

Lire : Français et Britanniques font de la défense le socle de leur entente

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 12:50
Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

 

01/02/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président français, François Hollande, se sont entendus vendredi, lors de leur premier sommet franco-britannique, pour poursuivre et renforcer des projets militaires conjoints, notamment concernant un drone de combat et un missile anti-navire.

 

Une belle partie de bras de fer en coulisse. Si le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président français, François Hollande, se sont finalement entendus vendredi, lors de leur premier sommet franco-britannique, pour poursuivre et renforcer des programmes militaires conjoints, les négociations ont été très, très rudes entre le ministère de la Défense et le MoD britannique pour parvenir à un accord équilibré.

 

Car au départ, les Français qui étaient prêts à lancer le programme de missiles anti-navire léger (ANL) pourtant pas prioritaire dans les forces françaises, attendaient donc des contreparties britanniques... qui ne venaient pas. Paris visait une participation britannique sur le futur drone de combat (FCAS) franco-britannique, et/ou une évolution du missile Aster (DAMB). Ce sera finalement le drone de combat.

 

Au final, ces accords, matérialisés par la signature d'une série de lettres d'intention sur la base militaire aérienne de Brize Norton située à proximité d'Oxford (centre de l'Angleterre), sont destinés à effectuer des économies dans les dépenses de défense en développant une mutualisation de moyens militaires. Une politique de petits pas. Certains industriels attendaient plutôt des contrats que des Memorandum of Understanding (arrangement cadre).

 

145 millions d'euros pour une étude de faisabilité du FCAS

 

Sur le FCAS, la France et le Royaume-Uni s'engagent conjointement à hauteur de 120 millions de livres (145 millions d'euros) sur ce programme qui durera deux ans. Les travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies clés et sur la définition des moyens de simulation. Cette nouvelle étape confirme la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l'électronique embarquée et les senseurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion.

 

"Nous allons rester à la pointe des technologies de défense en investissant 120 millions de livres ensemble dans la phase de faisabilité d'un engin de combat sans pilote", a estimé David Cameron. Dassault Aviation a salué dans un communiqué "une avancée majeure pour le système de combat aérien futur" et "une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique".

 

Une nouvelle étape pour le missile ANL

 

La France et la Grande-Bretagne ont également avancé sur le dossier d'ANL. Un Memorandum of Understanding (arrangement cadre) permet le lancement de la phase de développement et de production du missile ANL. Soit une commande commune pour près de 500 millions de livres (un peu plus de 600 millions d'euros) d'ANL destinés à équiper les hélicoptères des marines des deux pays.

 

Ce missile apporte aux hélicoptères une capacité permettant de détruire les patrouilleurs et vedettes rapides, dans des situations de crise ou pour faire face aux actes de piraterie, de narcotrafic et de terrorisme en mer. "Ce développement commun sera décisif pour engager la consolidation de l'industrie missilière franco-britannique sous l'égide de MBDA et de ses sous-traitants", a estimé vendredi dans un communiqué le ministère de la Défense. L'ANL est développé par le missilier européen MBDA, une coentreprise du britannique BAE Systems (37,5 %), d'Airbus Group (37,5 %) et de l'italien Finmeccanica (25 %).

 

Lancement d'un programme commun de chasseurs de mines

 

Un contrat de 10 millions de livres (12 millions d'euros) a également été conclu pour développer en commun des véhicules sous-marins détecteurs de mines. Un MoU permet de lancer le développement d'un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins. Ce système s'inscrit dans le projet de coopération dans la guerre des mines "Maritime Mine Counter Measures (MMCM)". Outre les enjeux opérationnels du programme, ce projet permettra le développement des savoir-faire industriels en matière de détection sous-marine et de robotique.

 

Des arrangements techniques ont également été conclus afin que les pilotes et ingénieurs de la RAF puissent acquérir une expérience sur les A400M et que les pilotes français en fassent de même sur les A330 Voyager. La France a également accepté d'échanger des créneaux de livraison concernant deux A400M afin que les Britanniques les obtiennent plus tôt. David Cameron a également indiqué qu'un accord avait été trouvé pour tester les véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) du français Nexter, actuellement déployés par l'armée française au Mali et en Centrafrique.

 

Le prolongement de Lancaster House

 

Ces accords sont le prolongement des deux traités de Lancaster House conclus en novembre 2010 lors d'un sommet franco-britannique entre Nicolas Sarkozy et David Cameron qui tiennent leur nom du manoir du centre de Londres où ils ont été signés. Le premier traité prévoyait que les deux pays puissent simuler le fonctionnement de leur arsenal nucléaire dans une installation commune près de Dijon, en Bourgogne. Un centre de recherche, installé à Aldermaston (centre de l'Angleterre) doit en parallèle permettre aux spécialistes des deux pays de travailler ensemble et partager leurs connaissances techniques et scientifiques. Les responsables franco-britanniques se sont engagés vendredi sur son financement.

 

Le second traité prévoyait la création d'une force militaire conjointe non permanente mais mobilisable pour des opérations extérieures bilatérales ou sous les couleurs de l'Otan, de l'ONU ou de l'Union européenne (UE). C'est ce qu'ont fait les deux ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Philip Hammond. Ils se sont engagés à poursuivre la mise en œuvre d'une force interarmée de 10.000 hommes dont la constitution devrait être effective en 2016.

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