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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:54
Journée de sécurité aérienne

 

27/01/2014 Armée de l’Air

 

Le jeudi 23 janvier 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a décidé l’organisation d’une journée sécurité aérienne élargie à la maîtrise des risques pour l’ensemble des unités de l’armée de l’air.

 

Toutes les bases aériennes ont donc suspendu leur activité aérienne d’entraînement pendant une journée, afin que chaque unité participant à l’activité aérienne réfléchisse autour d’une thématique commune. Événement récurrent, le thème de cette édition était : « Le rôle de la chaîne de commandement en matière de gestion des risques », élargi aux risques liés à l’activité opérationnelle et aux risques psychosociaux. En complément de cette réflexion commune, des retours d’expériences sur les événements « sécurité des vols » (SV) des 12 derniers mois ont été présentés.

 

Le personnel a ensuite participé à des visites croisées des unités concernées, afin de mieux appréhender le travail de chacun au bénéfice de la SV. L’objectif de cette démarche est de partager des réflexions dans le domaine de la maîtrise des risques et de la sécurité entre aviateurs de spécialité, de formation et de culture différentes, mais pour lesquels la gestion des risques et la préservation du potentiel humain et matériel doivent demeurer des préoccupations permanentes.

 

Journée de sécurité aérienne

Focus sur deux bases aériennes

 

    La base aérienne 702 d’Avord a organisé des tables rondes et des visites croisées d’unités, avec notamment des démonstrations de l’escadron sécurité incendie sauvetage et de la section péril animalier.

    La base aérienne 115 d’Orange a, quant à elle, renforcé les tables rondes et les visites mutuelles par la pratique de sports collectifs et des séances de techniques d’optimisation du potentiel.

 

Tous les participants ont souligné l’intérêt de cette journée, qui permet, hors du contexte opérationnel, de se retrouver tous ensemble autour d’un sujet qui les concerne tous.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
Le ministre de la défense au Mali

 

27/01/2014 CNE Eloïse ROSSI - Armée de Terre

 

Le 19 et 20 janvier 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, était en visite officielle à Bamako, dans le cadre du 53e anniversaire des forces armées maliennes.

 

À cette occasion, le ministre s’est rendu à l’ambassade de France, pour inaugurer une stèle en hommage aux sept soldats français morts au Mali pendant l’opération Serval.

 

Le lendemain sur invitation d’Ibrahim Boubacar Keïta, président de la république du Mali, il a assisté au 53e anniversaire des forces armées maliennes. La force SERVAL a participé à hauteur de deux sections du 40e régiment de transmission (40e RT) et du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) qui ont défilé aux côtés des forces armées maliennes et des militaires de la Minusma, dans les rues de Bamako. Un symbole fort qui témoigne des liens solides qui unissent la France et le Mali.

 

Cette commémoration a également été marquée par l’inauguration d’un Monument aux morts au camp militaire de Kati qui rend hommage aux soldats maliens et étrangers morts pour le Mali, et la mise en circulation du timbre-poste commémorant le premier anniversaire de l’opération SERVAL.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes

 

 

27/01/2014 Sources : EMA

 

Le 20 janvier 2014, le général Bruno Guibert, commandant de la mission EUTM, a participé au 53e anniversaire de la création des forces armées maliennes. La cérémonie, présidée par le chef d’Etat malien Ibrahim Boubacar Keita, s’est tenue à Bamako en présence du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Les militaires français engagés dans l’opération EUTM (68e RAA, 92eRI et 126e RI) accompagnés d’une délégation de l’état-major multinational du camp d’entrainement de Koulikoro, ont défilé aux ordres du colonel Uhrich, aux côtés des forces internationales présentes au Mali (SERVAL et MINUSMA) et de 3000 soldats maliens.

 

Ils ont été applaudis, tout au long de leur parcours sur le Boulevard de l’Indépendance, par une population malienne reconnaissante envers cette mission de l’Union Européenne qui contribue à la remontée en puissance des forces armées maliennes.

 

EUTM regroupe 560 militaires européens (provenant de 23 pays), dont 110 français. Elle assure deux missions : la formation des unités combattantes des forces armées malienne, ainsi que le conseil et l’assistance (Advisory Task Force – ATF) du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le pilier « conseil » permet d’appuyer la restauration des fonctions fondamentales de l’appareil de défense des forces armées maliennes.

EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes
EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes
EUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennesEUTM : Commémoration du 53e anniversaire des forces armées maliennes
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 20:45
Le régiment de marche du Tchad se prépare pour SERVAL

 

 

27/01/2014 ASP M. FOUQUET - Armée de Terre

 

Le régiment de marche du Tchad (RMT) a effectué, du 07 au 17 janvier 2014, sa mise en condition avant projection (MCP) au camp de Valdahon, en vue de son départ pour le Mali, à la fin du mois de mai.

 

«C’est une bonne remise en question et une bonne préparation : ça fait plaisir de quitter le bureau, l’ordinateur et sa souris, pour retourner sur le terrain et renforcer la cohésion avec ceux qui nous accompagneront sur place », se réjouit l’ADC Chupeau, chef de la section ravitaillement-transport du RMT.

 

Au programme, aguerrissement (marches, techniques d’intervention opérationnelle rapprochée, combat au corps à corps), validation des acquis individuels dans le domaine du tir, combat en zone urbaine, procédures d’intervention sur engins explosifs improvisés (EEI), et révision des savoir-faire en secourisme au combat. « Ça nous permet de vraiment nous remettre dans le bain depuis notre dernière OPEX, de recadrer notre façon de travailler et de retrouver les bons réflexes », reconnaît le CPL Galmiche de la 2ecompagnie de combat.

 

Durant cette mise en condition, l’escadron d’éclairage et d’investigation de la 2e brigade blindée EEI 2, une section de combat et une équipe de démineurs du 13e régiment du génie qui armeront, avec le RMT, le GTIA Dio, étaient également présents pour amorcer le travail interarmes avec les compagnies d’infanterie.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:55
Cérémonie de baptême du deuxième A400M livré à l’armée de l’air


24/01/2014 Armée de l'Air

 

Le 22 janvier 2014, M. Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants a présidé la cérémonie de baptême du deuxième A400M Atlas, sur le site du centre de livraison d’Airbus, à Colomiers.

 

Accompagné du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), de M. Pierre Cohen, maire de Toulouse, et de M. Domingo Urena, président-directeur général de Airbus Defence and Space, le ministre a découvert le nouveau nom de cet avion de transport arborant les armes de la ville de Toulouse , et a défini cette cérémonie comme « preuve du souvenir resté intact » de la base aérienne 101 de Francazal, « berceau d’une génération d’aviateurs ».

À l’issue de la cérémonie, le CEMAA a déclaré que cet appareil permettait aux aviateurs d’entrer dans une « nouvelle ère ». 

« Beaucoup plus que ses prédécesseurs, cet appareil sera capable, depuis le territoire national, d’atteindre n’importe quelle zone dans le monde, au plus près des combats ou au plus près des populations en détresse, avec un très large spectre d’emploi opérationnel ».

Le ministre a clôturé cette journée en réaffirmant sa fierté d’assister « au baptême du deuxième avion de transport aérien militaire, l’A400M MSN8, dans cette ville de Toulouse » qui lui est si chère, rappelant alors qu’à l’occasion de son 80ème anniversaire « l’armée de l’air reçoit un très beau cadeau, un A400M doté du nom de cette jolie ville ».

Et de conclure : « je suis particulièrement impatient de pouvoir, dans quelques minutes, monter à bord de cet avion et de pouvoir vivre une magnifique expérience ».

M. Kader Arif a en effet embarqué, ainsi qu’une centaine de passagers, à bord de l’A400M fraîchement baptisé "Ville de Toulouse" pour un vol retour vers la base aérienne d'Orléans, via Villacoublay, vol pendant lequel le CEMAA a eu l’occasion de prendre les commandes.

Témoignage de M. Pierre Cohen, maire de Toulouse :

"L’A400M a la particularité d’être à la pointe de la technologie, et sans équivalent sur le marché mondial. Cet avion-cargo, nouvelle génération, répond à des exigences de souplesse et de rapidité d’emploi, ainsi que d’autonomie stratégique.

Aussi, sa 1ère mission opérationnelle s’est effectuée lors de l’opération Serval au Mali.

Je profite de cette occasion pour rendre hommage à l’engagement et au dévouement de tous les militaires français déployés en Afrique et plus généralement sur les autres théâtres.

Ce nouvel A400M, aux couleurs de la ville, nous rappelle aussi le rôle important que Toulouse a joué en matière de transport aérien militaire, et comment ne pas évoquer plus de 75 ans d’une histoire qui s’est écrite sur la BA 101 de Francazal ?

Vous comprendrez pourquoi je suis fier de baptiser ce fleuron de l’aéronautique militaire du nom de la ville de Toulouse.  Car il symbolise le glorieux passé aéronautique de notre ville, parce qu’il nous parle de l’avenir tant en termes d’innovation technologique que de réponse aux nouveaux besoins des opérations armées, et parce qu’il prouve en matière de défense aussi, que la coopération européenne devient une évidence.

Je souhaite un grand succès à l’A400M."

 

Témoignage du général Denis Mercier, CEMAA : 

"L’A400M est pour nous un appareil qui va changer la manière de voir les opérations, c’est d’abord un symbole fort de la modernisation en cours de l’armée de l’air, puisque c’est un avion de transport tactique à l’allonge d’un avion stratégique. Il possède des performances exceptionnelles qui vont nous faire rentrer dans une ère nouvelle. C’est un appareil qui sera capable, beaucoup plus que ses prédécesseurs et ce depuis le territoire national, d’atteindre n’importe quelle zone dans le monde, au plus près des combats, ou au plus près des populations en détresse, avec un très large spectre d’emploi opérationnel.

C’est également un symbole d’excellence de notre industrie aéronautique, qui a montré, aux côtés de nos partenaires européens, sa capacité à innover et à produire un appareil unique. Cet appareil est, je crois, dans la lignée de tous ceux qui sont nés ici à Toulouse. Je pense par exemple au Concorde.

Il nous a paru naturel, dans l’armée de l’air, d’associer cette remarquable réussite, aux villes qui nous sont chères, soit au travers de l’histoire, soit parce que nous y avons encore des implantations.

La ville de Toulouse sillonnera bientôt tous les cieux du monde.

Pour nous Toulouse est la ville qui a vu naître le C160 Transall, qui petit à petit va s’éteindre et qui a été un fleuron couvrant des décennies de transport aérien militaire et de missions opérationnelles.

Elle occupe une place particulière pour nous dans le transport aérien et donc dans le transport militaire.

La base aérienne 101 est née la même année que l’armée de l’air, en 1934. Un autre anniversaire, car nous célébrons cette année les 80 ans de l’armée de l’air.

C’est ici que furent formées des générations de pilotes de transport, et les pilotes de l’Atlas sont tous les héritiers de ces dernières formées ici, à Toulouse.

Je voudrais aussi réaffirmer les partenariats forts que nous entretenons, en particulier celui de l’École de l’air avec l’institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, un autre symbole qui lie l’armée de l’air à la ville de Toulouse, symbole aussi de cette grande famille de l’aéronautique, qu’elle soit civile ou militaire."

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:35
La pensée stratégique des deux Corées

21/01/2014 Antoine BONDAZ -   IRSEM

 

La pensée stratégique coréenne s’est dédoublée depuis la division de la péninsule. La dimension nucléaire est aujourd’hui au cœur de la pensée nord-coréenne, comme élément principal de dissuasion et de survie du régime. La Corée du Sud a fait évoluer sa pensée stratégique en partie en réponse aux deux attaques nord-coréennes de 2010 (Cheonan et Yeonpyeong). Une dissuasion active et sur mesure, mettant l’accent sur la défense de l’espace maritime et un renforcement de l’alliance militaire avec les États-Unis, demeure au cœur de cette pensée stratégique, faisant de la nucléarisation du pays un faux-débat. L’impuissance des grandes puissances, leur incapacité à coopérer du fait d’intérêts divergents fait de la dénucléarisation de la Corée du Nord ou de l’effondrement du régime, un scénario peu probable. Alors que les acteurs régionaux traitent ce problème de façon régionale et non globale, la France et l’Union européenne sont marginalisées.

  Lire la suite (pdf - 613 ko)

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:20
Airbus North America Test & Services passe sous drapeau américain

Airbus Group cède EADS North America Test and Services

 

24/01/2014 Michel Cabirol 

 

Astronics Corporation achète pour 53 millions de dollars la filiale d'Airbus Group, EADS North America Test and Services (T&S).

 

C'est un premier pas dans la vente d'EADS Test & Services, dont les activités ne sont pas cœur de métier pour Airbus Group. Le groupe américain Astronics Corporation aurait trouvé un accord pour acheter la filiale d'Airbus Group, EADS North America Test & Services (T&S). Il aurait accepté de payer en cash environ 53 millions de dollars pour acquérir EADS North America T&S, qui emploie 210 personnes et qui a réalisé environ 70 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2013. Un accord définitif est attendu en février.

Plus globalement, T&S est leader mondial pour les équipements de test automatique pour l'avionique civile (700 bancs de tests exploités dans les compagnies aériennes et principaux équipementiers) et leader européen pour les équipements de test automatique pour le marché militaire (présent sur les principaux programmes français et européens).Test & Services emploie aujourd'hui 500 personnes principalement sur les sites de Colomiers (Haute-Garonne) et Elancourt (Yvelines).

 

Test & Services vendus à des fonds français ?

Test &t Services pourrait être, selon les syndicats après une réunion avec la direction, vendue à des fonds d'investissement ACE MANAGEMENT et IRDI (Institut Régional de Développement Industriel) qui sont constitués de fonds émanant de grandes entreprises (AEROFOUND 3) et des fonds publics provenant des régions notamment du Conseil Régional Midi-Pyrénées.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 14:31
Les défis de la défense en 2014 (1/5) : une loi de programmation militaire déjà sous pression

En 2014, Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, compte notamment sur 1,5 milliard d'euros provenant du Programme d'investissement d'avenir (PIA) et 210 millions de cessions immobilières.

 

27/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les défis de la défense en 2014 en cinq volets. Premier volet, la bonne exécution de la première annuité de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 est cruciale pour la cohérence financière, opérationnelle et industrielle de ce texte. Une loi déjà sous pression en raison de son élaboration qui repose sur plusieurs paris, notamment celui des ressources exceptionnelles.

 

2014, première annuité de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Premier test grandeur nature sur la fiabilité de la parole du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui avait estimé dans La Tribune que "l'ensemble de la loi de programmation militaire est blindé". Notamment sur les ressources exceptionnelles, les fameuses REX, une des clés de la réussite ou pas de la LPM avec les annulations de crédits. "Certains beaux esprits me disent qu'aucune loi de programmation n'a été entièrement réalisée : je le sais, mais j'espère être le premier à réussir !", a-t-il averti avant le vote de la LPM fin 2013. Un défi à la mesure de Breton têtu.

 

Près de 1,8 milliard d'euros de ressources exceptionnelles en 2014

Le ministre est sûr de lui. Il est sûr d'obtenir en 2014 les REX prévues pour 2014. Tout comme il avait atteint son objectif en 2013. "Nous avons déjà identifié l'origine des 1,8 milliard d'euros de ressources exceptionnelles pour 2014 (programme d'investissements d'avenir, cessions d'actifs, cessions immobilières…). Je n'ai aucune inquiétude sur ce dossier", avait-il assuré en novembre dernier à "La Tribune". Soit. En 2014, Jean-Yves Le Drian compte notamment sur 1,5 milliard d'euros provenant du Programme d'investissement d'avenir (PIA) et 210 millions de cessions immobilières.

Il faudra aussi que le ministre trouve aussi les 500 millions supplémentaires de REX obtenues in extremis fin 2013 après l'annulation de 720 millions d'euros de crédits budgétaires par Matignon mais qui restent encore à flécher. "Cette loi de programmation est cohérente et équilibrée, et n'a de sens que si elle est réalisée totalement : enlevez une pierre de l'édifice et vous le ferez s'écrouler. Je suis conscient de cette fragilité", avait expliqué le ministre, qui peut faire jouer la clause de sauvegarde des ressources exceptionnelles en cas d'échec des solutions initiales.

Ainsi d'autres ressources exceptionnelles pourront être mobilisées si le produit ou le séquencement des ressources exceptionnelles prévues est insuffisant. "Il y a un engagement politique", assure-t-on dans l'entourage du ministre. Par ailleurs, Jean-Yves Le Drian pourra bénéficier jusqu'à 900 millions d'euros de REX supplémentaires si le produit des ressources exceptionnelles est supérieur aux prévisions. "Cela nous permettrait de nous protéger contre les aléas de la LPM", précise-t-on au sein du ministère.

 

Une usine à gaz ?

Toutefois, les techniciens de la cuisine budgétaire se grattent la tête pour trouver la bonne tuyauterie pour faire dériver ces recettes vers l'Hôtel de Brienne. "Faire passer des crédits de plan d'investissement d'avenir sur des programmes d'armement n'est en effet pas aisé", a même reconnu cet automne le secrétaire général pour l'administration du ministère de la Défense, Jean-Paul Bodin. Car l'affectation des REX, celles notamment en provenance du PIA et des cessions d'actifs, sur le compte chèque du ministère de la Défense est tout sauf une sinécure.

C'est même une usine à gaz très, très imaginative pour inventer la tuyauterie pour que ces REX atterrissent comme prévu dans le budget du ministère. Le ministère de la Défense et Bercy doivent bien déterminer les flux, les mécaniques et la technique financière. Car la LOLF (article 21) exige qu'il y ait une relation directe entre recettes enregistrées sur le Compte d'affectation spéciale (CAS) et dépenses qu'elles financent. "Cette caractéristique rend particulièrement délicate la gestion de l'aléa inhérent à ce type de ressource", note le sénateur Yves Krattinger, rapporteur du projet de la LPM au nom de la commission des finances du Sénat.

Et la Cour des comptes se montre toujours particulièrement vigilante sur les REX. Elle a mis en cause à plusieurs reprises la régularité de l'imputation de certaines dépenses sur le CAS. Car les CAS sont "susceptibles d'abus et parfois dénoncés comme abritant des opérations de débudgétisation", regrette le sénateur de Franche-Comté.

 

Des contraintes très fortes

Clairement ces recettes exceptionnelles doivent financer certains programmes et pas d'autres. Et encore moins les dépenses de fonctionnement. Le fléchage exigé par la LOLF doit être très fin. Par exemple, le produit des cessions de bandes de fréquences compté comme recette exceptionnelle sera retracé par le CAS "Gestion et valorisation des ressources tirées de l'utilisation du spectre hertzien".

Ainsi, le surplus éventuel de recettes tirées des cessions immobilières du ministère ne pourrait normalement venir financer les dépenses d'investissement et de fonctionnement liées aux services de télécommunications du ministère de la défense si le produit de la cession de bandes de fréquences ne correspondait pas aux prévisions portant sur son montant et/ou son calendrier.

 

Un fléchage des REX très précis

Par conséquent, le ministère sera obligé de dépenser ces REX en ne finançant que des dépenses d'investissement et de fonctionnement liées aux services de télécommunications utilisant le spectre hertzien ou visant à en améliorer l'utilisation, y compris le transfert de services vers des supports non hertziens. Ou encore en finançant des dépenses d'investissement et de fonctionnement liées à l'interception ou au traitement des émissions électromagnétiques, à des fins de surveillance ou de renseignement, à l'image du programme d'écoute électromagnétique CERES, prévu par la LPM.

C'est aussi le cas pour les recettes immobilières. La programmation 2014 tient compte d'un montant global de 200 millions d'euros, en cohérence avec la trajectoire financière des investissements immobiliers du ministère. En 2014, le ministère de la Défense a prévu 342 millions d'euros de produits de cession, dont 284 millions pour les emprises parisiennes. C'est aussi sans compter sur la politique du gouvernement en matière de logements sociaux (Loi Duflot I), qui peut réduire des recettes essentielles à la LPM.

 

Le flou du PIA vers les dépenses de défense

Pour les recettes provenant du PIA, le ministre travaille avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le CNES. Les fonds versés au CEA pourront notamment être consacrés à des études et développements portant sur la chaufferie nucléaire du Barracuda, programme dont la phase de réalisation a été lancée en 2006. Le ministère travaille aussi sur des opérations portées par le Centre national d'études spatiales (CNES) dont la maîtrise d'ouvrage du programme MUSIS (multinational space-based imaging system for surveillance, reconnaissance and observation) lui a été déléguée dès 2009.

Mais curieusement le programme 402 "Excellence technologique des industries de défense" n'est pas mentionné par le projet annuel de performance (PAP) pour 2014, selon le rapport du sénateur Yves Krattinger. Pourtant les dépenses prévues sont comptabilisées pour leur grande part (1,5 milliard) comme des dépenses d'investissement de l'Etat et non comme des dotations en fonds propres comme la LOLF l'exige. 

 

Des risques d'annulation de crédits

En dépit de la sanctuarisation des crédits de la défense, des risques d'annulation de crédits pèsent sur la Loi de programmation militaire. Sans compter les reports de charges qui s'élèvent à fin 2013 à 3,6 milliards d'euros. Curieusement, le ministre de la Défense est absent du Conseil stratégique de la dépense publique qui réunit, outre le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici (Economie et Finances), Bernard Cazeneuve (Budget), Marisol Touraine (Affaires Sociales et Santé), Michel Sapin (Travail) et Marylise Lebranchu (Réforme de l'Etat et Fonction Publique).

En 2014, Bercy doit trouver 15 milliards d'économies, dont 9 milliards sur les dépenses de l'Etat. Puis, la moitié des quelque 50 milliards d'euros d'économies prévues de 2015 à 2017 se fera par des réformes structurelles et l'autre moitié sera trouvée pour 20 milliards sur l'Etat et la branche maladie de la Sécurité sociale et 4 milliards sur les retraites et la branche famille, selon le ministre du Budget. Le budget du ministère de la Défense ne devrait pas être épargné. Et c'est bien ce que tous les industriels craignent.

Car "l'exécution est le point clé de cette LPM", déjà très contraignante, avait souligné en septembre dernier lors des universités de la Défense, le numéro deux de Thales, Patrice Caine. Et grands patrons des groupes de défense avaient signé une tribune dans laquelle ils estimaient que cette LPM "devra recréer une relation de confiance avec l'industrie qui passera par le respect des engagements pris et par une sincérité budgétaire, corollaire d'une visibilité à moyen et long terme indispensable à la survie de nos outils de production, et des emplois qui y sont associés".

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 14:00
Secretary General’s Annual Report sets out priorities to shape 'Future NATO'

27.01.2014 NATO

 

Investing in the right capabilities, maintaining connected forces and deepening and widening cooperation with partners are key to shape a NATO which is able to meet future challenges said NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen at the launch of his Annual Report on Monday (27 January 2014). “In September we will meet in Wales to shape Future NATO: an Alliance that is robust, rebalanced and ready to provide security for the next generation,” said the Secretary General.

 

In the Annual Report, which looked at what NATO achieved last year and set out the challenges for the year ahead, the Secretary General noted that NATO is now more effective and efficient than at any time in its history, but said that Allies will need to “maintain the momentum of transformation” at the Wales Summit.

 

Mr. Fogh Rasmussen said that NATO has already set out a strong foundation over the past few years, based on the guidance provided by the Strategic Concept, which advocates active engagement and modern defence. In 2013 NATO’s activities ranged from military operations to building relationships with partners and from efforts to acquire and preserve defence capabilities to ongoing reforms. "We continue to assure the security of our Allies by fulfilling our three core tasks: collective defence, crisis management, and cooperative security. Our operations in Afghanistan, Kosovo and off the coast of Somalia, and our Patriot deployment in Turkey are clear examples.  Our forces are more capable and connected than ever before," he said.

 

However, the Secretary General said the Alliance must invest in improving capabilities to deal with risks and challenges like terrorism, piracy, regional instability and missile and cyber attacks. He said that European Allies must play “their full part” in developing critical capabilities such as joint intelligence, surveillance and reconnaissance and missile defence. On maintaining connected forces, Mr. Fogh Rasmussen said that at the Wales Summit, Allies should commit to a broad programme of realistic exercises, training and education as part of NATO’s Connected Forces Initiative. Finally, Allies also need to look outwards, forging closer ties with partners, including helping those partners that need help to build and develop their security sectors. “We have a record of achievement in challenging operations, and world-wide partnerships and we are continuing to adapt to make NATO more agile and more efficient so that NATO remains an essential source of stability in an unpredictable world,” the Secretary General said.

 

 

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:56
Défense. Notre armée [de Terre] tient dans le Stade de France

 

21 Janvier 2014 Frédéric Pons – V.A.

 

Déclin. Un général avait prophétisé, voici quelques années, que l’armée de terre tiendrait bientôt dans le Stade de France (80 000 places).

 

C’est fait. Après la perte de 82 000 hommes en dix ans, l’armée de terre compte 100 000 militaires, dont 66 000 opérationnels. La France a dû s’adapter à l’évolution des menaces depuis la fin de la guerre froide, comme aux contraintes économiques. Les effectifs ont baissé, les armements ont diminué, les structures sont rationalisées ou mutualisées. Mais à force de servir de variable d’ajustement budgétaire — aucune loi de programmation militaire n’a jamais été respectée —, la défense (31,4 milliards d’euros de crédits cette année) s’est réduite comme peau de chagrin. En cinquante ans, l’effort de défense est passé de 5,44 (1960) à 1,56 % (2012) du PIB. En 2020, ce sera 1,26 %, alors que le seuil plancher de la puissance française se situe à 1,5 % ! La cohérence globale de l’outil est maintenue mais les capacités sont dégradées, avec le strict minimum à peu près partout et une pénurie réelle pour les hélicoptères, les blindés, les avions de transport, la flotte de surface, le maintien en condition. Faute d’avoir su garder un budget militaire décent au regard de son ambition stratégique, la France aligne une armée d’échantillons. Les récents engagements opérationnels réussis atténuent un peu cette impression de déclin. Mais au prix de sacrifices et d’acrobaties inquiétants pour l’avenir, désastreux pour le moral des troupes.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 16 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 23 janvier, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 15 effectuées par les avions de chasse. 35 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

De fin décembre au 19 janvier 2014, la force Serval s’est engagée dans la région Sud-Est de Gao, entre Ansongo et Ouatagouna. Baptisée Muscardin, cette opération planifiée a mis en jeu l’ensemble des moyens de la force Serval. Elle s’est concentrée sur les voies de transit susceptibles d’être utilisées par les terroristes. Le dispositif s’articulait autour de l’escadron d’aide à l’engagement du groupement désert, d’une section des forces armées maliennes du bataillon Elou et de son détachement d’appui opérationnel. L’ensemble était appuyé par des moyens aériens et de renseignement. Cette opération n’a pas occasionné de « contact » avec les groupes terroristes armés. Elle a cependant permis de maintenir la pression sur eux et de les assurer de notre présence dans cette zone logistique potentielle. Elle a également permis aux forces armées maliennes de s’approprier le terrain.

 

Parallèlement à la conduite de ces opérations planifiées, les actions d’opportunité se poursuivent de façon permanente. Dans la nuit du 22 au 23 janvier, alors qu’ils étaient engagés au Nord de Tombouctou, des éléments de la force ont conduit une offensive sur un groupe armé terroriste. Au cours de cette action, un militaire français a été blessé. Il a immédiatement été pris en charge au groupement médico-chirurgical de Gao. Son pronostic vital n’est pas engagé. Cette action d’opportunité a permis la neutralisation d’une dizaine de terroristes.

 

Les militaires poursuivent ainsi leurs opération dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

 

Les 19 et 20 janvier, Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a effectué une visite à Bamako dans le cadre du 53e anniversaire des forces armées maliennes. Le 19 janvier, il s’est rendu à l’ambassade de France à Bamako pour inaugurer une stèle en hommage aux 7 soldats français morts au Mali pendant l’opération Serval. Le lendemain, il a assisté au 53e anniversaire des forces armées maliennes. La force Serval a défilé aux côtés des forces armées maliennes et des militaires de la Minusma dans les rues de Bamako. Cette commémoration a également été marquée par l’inauguration du « Monument aux morts» du camp militaire de Kati qui rend hommage aux soldats maliens et étrangers morts pour le Mali, et par la mise en circulation du timbre-poste commémorant le premier anniversaire de l’opération Serval.

Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014Serval : point sur les opérations du 24 janvier 2014
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
L’armée de Terre en République Centrafricaine

Evolution du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) sous-groupement tactique interarmes (SGTIA Panthère) vers la maison suspectée d'abriter de l'armement dans le 1er arrondissement de Bangui, le 8 janvier 2014. Photo : M. Denniel/ECPAD

 

27/01/2014 Armée de Terre

 

Suivez les militaires du 21e régiment d'infanterie de marine (21e RIMa), du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) et du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) à Bangui pendant les opérations de fouille et de désarmement. Une mission dont l'objectif majeur est d'éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

Reportage photos

L’armée de Terre en République Centrafricaine

Un personnel du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) photographie l'armement récupéré dans la maison d'un général de la Séléka lors d'une fouille dans le 1er arrondissement de Bangui, le 12 janvier 2014. Photo : M. Denniel/ECPAD

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

A Bangui, l’élection le 20 janvier par le parlement centrafricain d’un chef d’Etat de transition a été marquée par le maintien d’un calme relatif dans la capitale centrafricaine. La situation dans Bangui reste cependant précaire, avec la poursuite d’actes de pillages ou de violence isolés, sans qu’une réelle logique ressorte de ces actes. La force Sangaris poursuit, aux côtés de la MISCA, des patrouilles fixes et mobiles dans l’ensemble de la ville. Elle s’est interposée à chaque fois qu’elle était présente, permettant l’évacuation par les ONG de blessés. Dans d’autres quartiers, la situation est restée calme et, en journée, la force a pu constater le retour de la population déplacée dans leurs habitations.

 

A compter du 17 janvier, la force Sangaris a décidé de cibler son action avec la MISCA au Nord-Ouest de Bangui, au travers d’une mission de reconnaissance sur l’axe qui relie Bangui à Bossangoa. Il s’agit d’un axe routier majeur, reliant Bangui à la fois à l’Ouest et au Nord du pays. Pour cette mission, elle a engagé un détachement d’une centaine de militaires français, auquel a été associée une section de la MISCA.

 

La situation dans de nombreuses villes et villages de province reste complexe et tendue. Des mouvements de populations ont été observés qui résultent des tensions existantes entre communautés, notamment à Bossembélé et Boali. Ce déploiement a permis de désarmer plusieurs groupes d’individus hostiles, de toute origine, et de mettre fin à des exactions dont était victime la population quelle que soit sa confession ou son appartenance communautaire.

 

Entre la capitale et la ville de Boali, située à une centaine de kilomètres au Nord de Bangui, le détachement a constaté plusieurs exactions passées ou en flagrance. Des soins ont été apportés aux victimes et des tirs ont été nécessaires pour stopper les agressions en cours. La MISCA s’est à chaque fois engagée en bouclage du dispositif. Une vingtaine d’individus a été capturée par Sangaris avant d’être pris en compte par la MISCA. Au moins une dizaine de morts a pu être identifié dans la zone.

 

Le 18 janvier, alors que le détachement poursuivait sa reconnaissance plus au Nord vers Bossembélé, il a pu constater que d’autres exactions avaient été commises. La force a poursuivi son contrôle de zone partout où elle était déployée.

 

Plus au Nord-Ouest de Bossembélé, à Yaloké, les éléments de la force se sont encore interposés entre différents groupes de la population. Des tirs de sommation, ainsi que des tentatives de conciliation ont de nouveau été nécessaires pour mettre un terme aux exactions qui avaient déjà fait plusieurs morts.

 

La présence de la force Sangaris et de la MISCA a permis à la fois d’arrêter des individus, de toute origine, pris en flagrant délit d’exaction, et de les remettre à la MISCA, mais aussi de saisir une grande quantité d’armement moderne et rustique, et de démanteler des barrages illégaux.

 

La force continue d’appuyer les médiations entre les différents acteurs civils et militaires locaux, afin de mettre un terme à ce cycle de vengeances inter-communautaires. Par ailleurs, la force accompagne la montée en puissance de la MISCA. Avec l’arrivée en cours d’un contingent rwandais, les effectifs de la force de l’Union africaine ont déjà atteint 5 000 hommes. Ils devraient poursuivre leur croissance dans les jours à venir.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine, aux côtés des 5000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014
Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014
Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014
Point de situation sur les opérations de la force Sangaris du 18 au 23 janvier 2014
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
Update on the Central African Republic - Subcommittee on Security and Defence

27-01-2014 SEDE

 

On 23 January the SEDE subcommittee jointly with the Committee on Foreign Affairs and the Committee on Development exchanged views on the current status of operations in the Central African Republic (CAR) with representatives of France and the EEAS. An exchange was also held on developments in South Sudan.

 

 


Further information
presentation
meeting documents

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:35
T-6C trainer - Royal New Zealand Air Force

T-6C trainer - Royal New Zealand Air Force

 

 

Jan. 27, 2014 FG

 

The New Zealand Defence Force (NZDF) is to buy 11 Beechcraft T-6Cs to meet its requirement for an advanced pilot training capability. The NZ$154 million ($127 million) deal will also include simulators and classroom- and computer-based training packages.

 

New Zealand requires an intermediate trainer with a glass cockpit that will be able to take students from the Pacific Aerospace CT-4E Airtrainer to the Lockheed Martin P-3K2 Orion maritime patrol aircraft, Boeing 757 and upgraded Lockheed C-130H transports, plus the AgustaWestland AW109, NH Industries NH90 and future Kaman SH-2G(I) Seasprite helicopters.

 

The Pilot Training Capability project was announced in the Defence White Paper 2010. A request for information (RFI) was issued to industry in October 2011, and Beechcraft’s T-6C demonstrator made a tour to New Zealand in 2012, and was used to fly a number of Royal New Zealand Air Force officers. The extent to which other competing aircraft were evaluated is unknown.

 

At the time of the RFI, the government said that it was open to a purchase or lease, or to contracting a complete pilot training package from a commercial provider.

 

Under the deal, CAE simulators will be installed at the air force's Ohakea base and supported by CAE Australia. Also included in a 30-year contract is maintenance support by New Zealand company Safe Air, which will create around 21 new jobs at Ohakea.

 

The T-6Cs will be operated by 14 Sqn, which previously flew the Aermacchi MB-339CB in the advanced training and light attack roles, until the disbandment of the New Zealand’s air combat force in 2001.

 

A first aircraft will be delivered from Wichita, Kansas in mid-2015, but will be owned by Beechcraft and used to train maintenance personnel. Training facilities and simulators should also be in place by the same time, enabling the first qualified flying instructor course to begin.

 

The deal was signed by defence secretary Helene Quilter and Beechcraft Defense president Russ Bartlett on 24 January, and formally announced by defence minister Jonathan Coleman on 27 January.

 

“The new system is expected to be operational for the first trainee intake in early 2016," Coleman says. "It is estimated it will produce up to 15 graduate pilots and 12 qualifying flying instructors per year over the next 30 years.”

 

Basic pilot training is currently carried out on the CT-4E, but structural problems with the leased fleet have reportedly caused backlogs in the output of qualified pilots. The type is scheduled to reach the end of its service life in 2018. Advanced and twin-engined training is conducted with the Beechcraft King Air 200, which are leased under a contract that will expire in 2018.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:30
Liban : Visite officielle du CEMA

 

24/01/2014 Sources : EMA

 

Du 19 au 21 janvier 2014, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), a effectué une visite officielle au Liban au cours de laquelle il a rencontré plusieurs personnalités libanaises dont le président de la République, M. Michel Sleiman. Il s’est également rendu dans la zone d’opérations de la Forces Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) pour y rencontrer les militaires français de la Force.

 

Le 20 janvier, l’amiral Guillaud a été reçu par M. Michel Sleiman, président de la République libanaise, par M. Fayez Ghosn, ministre de la Défense et par le général Jean Kahwagi, commandant en chef de l’armée libanaise. Au cours de ces différents entretiens il a pu réaffirmer l’importance de la coopération militaire entre la France et le Liban et évoquer avec ses interlocuteurs libanais les enjeux de sécurité auxquels fait face la région.

 

Accueilli par le général Jean-Jacques Toutous, chef d’état-major de la FINUL, il s’est ensuite rendu à Naqoura où il s’est entretenu avec le Force Commander, le Major General Paolo Serra.

 

Le CEMA a achevé sa visite à Dayr Kifa où il s’est adressé aux militaires français qui arment la Force Commander Reserve (FCR) et à une délégation d’officiers insérés au sein de l’état-major de la FINUL. Il leur a indiqué que c’est auprès de soldats en opérations, au Liban pour l’occasion, qu’il a souhaité débuter sa tournée d’adieux car les opérations sont la raison d’être du ministère de la Défense. « Depuis 2006 la Liban n’a jamais connu de période paix aussi longue. La situation à laquelle vous devez faire face impose de la souplesse et du professionnalisme, ce dont les soldats français disposent à foison ». Il a terminé son allocution en témoignant de sa considération pour le travail accompli par le contingent français de la FINUL et sa fierté d’avoir commandé des armées qui s’imposent sur le terrain.

 

Placés sous les ordres du commandant de la FINUL, les éléments français de la FINUL agissent dans le cadre de la résolution 1701 de l’ONU sur l’ensemble de la zone comprise entre le fleuve Litani et la « Blue Line », au Sud Liban. Ils mènent leurs actions en coopération étroite avec les Forces Armées Libanaises (FAL).

Liban : Visite officielle du CEMA
Liban : Visite officielle du CEMALiban : Visite officielle du CEMA
Liban : Visite officielle du CEMA
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:20
Husky A200 UGV - Clearpath Robotics

Husky A200 UGV - Clearpath Robotics

 

27 January 2014 army-technology.com

 

The University of Coimbra's (UC) Institute of Systems and Robotics researchers are developing a new robotic platform for life-threatening humanitarian demining missions.

 

The system is being developed under the Partnerbot Grant Program, which is being sponsored by the Canadian robotics maker, Clearpath Robotics, through supply of its Husky A200 unmanned ground vehicle (UGV) as the mobile robotic base.

 

University of Coimbra senior lecturer and academic liaison for the project, Lino Marques, said the minesweeping is an extremely dangerous and time-intensive process.

 

''Robots do not get tired, they can be extremely thorough performing their jobs and their cost is infinitely smaller than that of a human life. For these reasons, robots are a perfect solution for the minesweeping problem,'' Marques said.

 

Clearpath Robotics CEO, Matt Rendall, said: ''Clearpath Robotics was originally founded with a focus to clear landmines using a swarm of small mobile robots - that's how we got our name - so it's very exciting for us to work with the University of Coimbra to advance this incredibly noble research.''

 

Designed with open source software using the robot operating system (ROS), the mobile robotic base features navigation and localisation sensors, ground penetration radar, as well as a custom robotic arm with an attached metal detector.

 

Specifically, the robot has been developed to accomplish three key tasks, to see terrain characteristics, navigate across the terrain and also detect and localise landmines.

 

Even though the first round of field tests was interrupted due to issues with the custom robotic arm in 2013, the company is hoping to make adjustments and conduct a second round of field tests in mid-2014.

 

The Husky A200 is a rugged, all-terrain robotic platform designed for robotics, mechatronics and automation applications.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:55
Forum international de la cybersécurité : bilan de la sixième édition

 

 

24/01/2014 Nelly Moussu - Economie et technologie

 

Le 6e Forum international de la cybersécurité s’est déroulé à Lille les 21 et 22 janvier dernier. Une édition notamment marquée par le futur pacte défense cyber annoncé par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

« J’ai décidé de faire de la cyberdéfense l’une de nos priorités », a assuré le ministre de la Défense lors du 6e Forum international de la cybersécurité (FIC), peu après l’allocation du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. L’événement, qui s’est déroulé à Lille les 21 et 22 janvier derniers, comprenait une quarantaine d’ateliers et conférences permettant d’échanger avec des experts.

 

Jean-Yves Le Drian a annoncé la création d’un pacte de défense cyber, listant des objectifs comme développer « de nouvelles capacités défensives et offensives appuyées par un renseignement d’intérêt cyber » et « accorder une grande importance à la base industrielle de technologie et de défense ». Il a également énuméré des actions à mener pour y parvenir telles que « le renforcement des effectifs du Centre d’analyse et de lutte informatique défensive (Calid) et de ceux de la Direction générale de l’armement (DGA) ».

 

Le ministre a également abordé la réserve citoyenne cyber (RCC), « dont l’élargissement est indispensable pour toucher davantage d’acteurs de la société civile, notamment les PME et PMI ». Il a aussi évoqué la mise en œuvre d’un pôle d’excellence cyberdéfense autour de Rennes, dédié à la formation, à l’entraînement et à la recherche et développement.

 

Durant ces deux jours, le public a pu assister à des conférences et des ateliers pour échanger sur ces sujets avec des experts du ministère. La loi de programmation militaire ayant été adoptée en décembre dernier, l’amiral Arnaud Coustillière, officier général de cyberdéfense à l’Etat-Major des armées, a mis l’accent sur l’investissement ministériel : « 1 milliard d’euros vont être consacrés au recrutement de personnels spécialisés et à la formation, 30 millions d’euros par an seront dévolus aux études amont cyber de la DGA et 360 millions seront attribués d’ici 2019 à un programme d’armement spécialisé. » A ses côtés, l’ingénieur en chef Guillaume Poupard, de la DGA, a précisé : « Ce programme cible la création de chiffreurs ou de sondes par exemple. Mais nous souhaitons également intégrer la cybersécurité à tous les autres programmes d’armement, car tous les systèmes d’arme comportent des systèmes d’information. La cybersécurité n’est plus une question de spécialistes, et nous travaillons avec de grands industriels et des PME pour développer des technologies et soutenir l’innovation. »

 

Les prix du FIC

 

Durant le FIC, le Prix du livre cyber a été remis à trois auteurs : Myriam Quemener pour Cybersociété, entre espoirs et risques, Bertrand Boyer pour Cyberattaque : conduire la guerre numérique et Benjamin Rosoor pour Agir pour l’e-réputation de l’entreprise. Le prix de la PME innovante est revenu à Cybel Angel, société qui développe des technologies de détection de menaces avancées. Enfin, le challenge Forensic, organisé en partenariat avec l’Acissi (audit, conseil, installation et sécurisation des systèmes d’information) et l’Ecole d’ingénieur Epita, et avec le parrainage de la RCC,  a récompensé de jeunes informaticiens pour leur savoir-faire en matière de lutte informatique défensive. Francis Delon, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, a clôturé cette 6e édition en précisant la thématique du prochain FIC. Celui-ci devrait être consacré au dialogue entre acteur publics et privés.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:50
Interview with General Sir Richard Shirreff

 

 

25th January 2014 by Daniel Fiott, Alexander Mattelaer, Richard Shirreff - europeangeostrategy.org



The Senior Editors of European Geostrategy have been undertaking a number of interviews with various individuals who are involved in thinking about European foreign, security and military policies. In this interview, Daniel Fiott and Alexander Mattelaer talk with General Sir Richard Shirreff, Deputy Supreme Allied Commander Europe (DSACEUR), NATO, about the exercise Steadfast Jazz, Allied interoperability, the NATO Response Force, Afghanistan and Ballistic Missile Defence.


DF: The North Atlantic Treaty Organisation (NATO) recently conducted its largest joint multinational exercise since the end of the Cold War through Steadfast Jazz 2013. Of the 6,000 personnel involved the United States (US) sent approximately 160 troops and Germany only 55. France sent 1,200 troops and Poland 1,040. Do these numbers tell us anything significant about how the allies now view NATO?

ARDS: I take your point about the relatively low numbers of troops involved in Steadfast Jazz. However, this exercise was about much more than a tactical demonstration involving large numbers of troops. More important, it was about developing the command and control required should a larger deployment be required and it was an important demonstration of NATO’s commitment to the Baltic region. It is also important to note that with the enduring commitment to Afghanistan and other NATO operations, it has been some time since the NATO Response Force (NRF) was able to train with troops on the ground. This exercise is a signal that NATO will be doing more of such training in future. Indeed, the North Atlantic Council (NAC) has directed that the NRF live exercise in 2015 be at up to divisional strength or equivalent and you can expect to see a large troop deployment then. Steadfast Jazz was the start of a process.

 

AM: Can joint exercises such as Steadfast Jazz ever make up for the experience of real-life operations in terms of fostering Allied interoperability and operational proficiency?

ARDS: No exercise can ever replicate the challenge, friction and reality of operations. But that is not the point of exercises. Realistic and demanding training can do much to build interoperability, allow forces to train in those aspects of the science of war which may not have been required on recent operations and are an important transformational tool.

 

DF: Naval manoeuvres in the Baltic Sea and live fire exercises in the Polish countryside are a far cry from Afghanistan. As ISAF winds down its main duties in Afghanistan and deepens its in-country training of Afghan security forces, what does Steadfast Jazz tell us about future NATO operational needs with regard to the NATO Response Force?

ARDS: Steadfast Jazz tells us that NATO needs to train in order to be capable of generating a credible and capable reserve, the NRF. In common with most others, I see NATO on the edge of a new paradigm in which, in the Secretary General’s words, we move from a force committed to a force prepared. As NATO comes to the end of the International Security Assistance Force (ISAF) combat mission, the Alliance needs to be clear about what it stands for in terms of both defence (Article V) and security. The latter is not only about up stream capacity building to prevent a problem becoming a crisis, it is also about having a strong, capable and credible reserve in case of crisis – and being prepared to use it. This is the challenge facing NATO’s political leadership.

 

DF: The recent ‘Iran Nuclear Deal’ has prompted calls by the Russian Foreign Minister, Sergei Lavrov, for the United States (US) and NATO to abandon their ballistic missile defence (BMD) plans in Europe. Presuming a lasting deal with the Iranians is agreed, do you foresee NATO abandoning BMD in Europe and if not why?

ARDS: No. BMD is a clear statement of NATO’s strategy of collective defence. It remains a vital shield against any potential adversary threatening the countries of the Alliance.

 

AM: As DSACEUR one of your main functions is to preside over the force generation process and get reluctant Allies to commit the resources required to execute the missions they have approved. How do you cope with the ‘operational fatigue’ that is plaguing many capitals at present?

ARDS: I cannot comment on what you call ‘operational fatigue’. What I can say is that nations have, with one or two exceptions, been remarkably ready to match political commitment with the means required to conduct NATO strategy. As we have drawn down the ISAF mission nations have remained ready to provide the support required and all the indications are that, assuming the political bridges are crossed, that Resolute Support, the post ISAF mission in Afghanistan, will be equally well supported. The Alliance’s Centre of Gravity, coalition cohesion, has held up remarkably well despite the challenges. One other point on force generation: every nation has its own national strategy and plans for its national forces. It is incumbent on me therefore to tailor my requests to nations so that they match national plans as closely as possible. This not only means making my demands as ‘Chiefs of Defence (CHOD) friendly’ as possible, but also understanding national strategy and building close personal relationships with CHODs.

 

AM: Do you think the latest round of NATO Command Structure reform (and the increased reliance on NATO Force Structure headquarters in particular) has left the Alliance in a better shape?

ARDS: The new Command Structure has yet to reach full operating capability but all the indications are that, if the nations resource it properly (which means 100%) it will be more effective. However, you are right to highlight increased dependence on the Force Structure and this means that nations will have to step up to the mark to offer Force Structure elements when required. The jury remains out on this.

 

AM: Unlike its EU counterpart, the NATO Defence Planning Process is guided by an ambitious level of ambition and peer pressure dynamics. Yet can Allied defence planning continue to cope with the present level of dependency on a single Ally?

ARDS: NATO’s dependence on the US in the face of European underfunding of defence is probably the Alliance’s Achilles’ heel – and I see little prospect of the gaps being seriously addressed in the near future. However, the levels of ambition have been agreed by the NAC and it is up to nations to match rhetoric with reality if NATO is to meet the challenges of the future.

 

DF: In their latest set of conclusions on defence, the Council of the EU talk of their desire to build ‘a true organisation-to-organisation relationship’ with NATO. What would such a relationship look like from your perspective?

ARDS: As both NATO’S strategic coordinator with the EU and the Operational Commander of the EU operation in Bosnia-Herzogovina, I am deeply saddened by the demise of Berlin Plus as a result of the political issues of the Eastern Mediterranean. It seems to me absolutely paramount that NATO and the EU develop a genuinely complementary relationship at the strategic level if the challenges of the future are to be met. In an ideal world I would like to see life breathed back into Berlin Plus together with a reverse Berlin Plus under which NATO could call upon EU ‘soft’ power and development finance to be harnessed with NATO military power.

 

DF: A lot of attention was given to the December 2013 European Council meeting on defence – the first for five years. Yet the next NATO Summit looms on the horizon and this warrants just as much, if not more, attention from European states; especially in view of the US’ ongoing pivot to Asia. What would you say is the main priority for the 2014 Summit?

ARDS: First, a review of the past two decades of operations. Next, a clear statement of what NATO is for in the future and how it means to adapt strategically and operationally. A resounding commitment to reinvigorating NRF as a credible, capable and above all genuinely usable and deployable reserve together with a commitment to comprehensive capacity building in unstable and strategically vital regions. Finally, I would like to see NATO partnerships adapt: all partnerships to be brought under one roof as ‘NATO partnerships for peace and security.’

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Opération Sangaris : patrouille mixte avec la MISCA

22 janv. 2014 FORCESFRANCAISES

 

12 janvier 2014, patrouille mixte dans les rues de Bangui menée par les militaires français de la force Sangaris et les militaires burundais de la MISCA.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Corymbe : signature des accords de défense franco-guinéens

 

21/01/2014 Sources : EMA

 

Du 13 au 15 janvier 2013, dans le cadre de la mission Corymbe, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et l’aviso Commandantl’Herminier, ont effectué une relâche opérationnelle à Conakry, en Guinée.

 

Dans le cadre de la restructuration de l’outil de défense guinéen, ces accords ont pour objectif le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays dans des domaines aussi variés que la formation militaire, le soutien logistique, l’expertise en matière de défense, les opérations de maintien de la paix. Ce partenariat se matérialisera notamment par un appui de coopérants français aux forces guinéennes.

 

A l’issue de la signature des accords et de la conférence de presse, l’équipage du BPC a eu l’honneur de recevoir, à l’occasion d’un déjeuner, le président de la République de Guinée, monsieur Alpha Condé. Très enthousiaste et faisant preuve d’un vif intérêt pour la marine française, le Président a tenu à assister à la passation de commandement du Commandant l’Herminier qui s’est déroulée sur la plage arrière de l’aviso.  Au cours de la cérémonie, le capitaine de vaisseau de Briançon, commandant du Dixmude, a fait reconnaître le capitaine de corvette Brige comme nouveau commandant succédant au capitaine de frégate Molitor.

 

Le lendemain, dans le cadre de la coopération franco-guinéenne, le BPC Dixmude a accueilli, à l’invitation de M. l’ambassadeur de France, une conférence consacrée à l’action de l’Etat en mer (AEM), qui a rassemblé une vingtaine d’ambassadeurs et d’attachés de défense. Il s’agit d’une préoccupation majeure de plus en plus prise en compte par les pays de la zone, où les menaces liées aux trafics, à la piraterie ou au pillage des ressources halieutiques sont réelles. . L’AEM fait l’objet de toute l’attention des autorités de la Guinée-Conakry, qui vient de se doter d’une capacité de réponse nouvelle en la matière. En deux ans, trois patrouilleurs ont été admis au service actif, un sémaphore a été construit sur l’île de Tamara en face de Conakry et une préfecture maritime a été créée, permettant dès 2013 l’interception de contrevenants à la législation sur la pêche. Après une présentation du concept français de l’AEM, l’ensemble des participants a pu échanger de manière constructive et vivante sur le thème de l’élaboration des politiques publiques de la mer et la coordination des moyens étatiques sur le plan national et international, ainsi que sur le projet d’école dédiée à ces questions.

 

Enfin, le 14 janvier, avant l’aube, une cinquantaine de marins volontaires du Dixmude et du Commandant l’Herminier, accompagnés d’une dizaine de membres de l’ambassade de France, ont chargé du matériel destiné à une action civilo-militaire (ACM) sur l’île de Tamara, située à 5 nautiques de Conakry. Grâce au déploiement de deux chalands de transport de matériel (CTM) et de quatre zodiacs, renforcés par un camion de l’armée guinéenne, les marins ont pu rejoindre le village de Fotoba, au nord de l’île. Tout au long de cette journée, différents travaux ont été menés : rénovation d’une l’école et d’un puits, réparations et travaux de soudure divers, affûtage des outils de travail des villageois. Près de 130 consultations médicales ont également été effectuées par les équipes médicales de la Marine. En parallèle, du matériel scolaire, notamment des livres, mais également des vêtements et des jouets, ont été distribués par des professeurs du lycée français de Conakry, le personnel de l’ambassade et les marins.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : signature des accords de défense franco-guinéens
Corymbe : signature des accords de défense franco-guinéens
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Du 13 au 18 janvier 2014, la force Licorne a conduit un détachement d’instruction opérationnel (DIO) au profit de militaires ivoiriens qui seront projetés au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce DIO avait pour objectifs de renforcer les savoir-faire des cadres d’une compagnie ivoirienne bientôt engagé au sein de la MINUSMA au Mali. Les militaires français leur ont rappelé les fondamentaux en matière de formation et d’escorte de convoi, ainsi que les différentes mesures de lutte contre les engins explosifs improvisés (IED). Un complément de formation sur le contrôle de foule et la défense des emprises leur a par ailleurs été dispensé. Le DIO s’est conclu par un rallye synthèse visant à restituer les enseignements et recevoir les derniers conseils des instructeurs de la force Licorne.

 

Cette formation complémentaire a été conduite par les cadres de l’escadron « Alpha » armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) d’Angoulême, au profit d’une douzaine de cadres d’une compagnie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Cette compagnie, composée de 170 soldats et basée à Bingerville, a été créée pour être projetée au Mali au sein de la MINUSMA. La formation initiale de cette unité (missions de protection, instructions au tir, au contrôle de foule, au sauvetage au combat) avait été effectuée par le mandat 31 de la force Licorne (armé par le 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC) d’Orange).

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriensCôte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2014, le lieutenant-colonel Alain Fuchs a pris le commandement de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA) de l’opération Epervier au Tchad. Il succède au lieutenant-colonel Jean-Pierre Turel.

 

La BSVIA de la force Epervier est composée de plus de 300 militaires de l’armée de l’air et de l’armée de Terre. Elle a pour mission de soutenir le fonctionnement de la force Epervier pour l’accomplissement de sa mission dans de nombreux domaines : la gestion et mise en œuvre de la plate-forme aéronautique, la protection des emprises, le secours incendie, l’information de la circulation aérienne, la lutte contre le péril aviaire, le service des essences, la maintenance des véhicules terrestres, les approvisionnements techniques, la rénovation et l’entretien de la piste et des parkings aéronautiques, l’escale aérienne militaire, la prévention, la sécurité des emprises.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad : d’une part, apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et, d’autre part, garantir la sécurité des ressortissants français au Tchad. Par ailleurs, tout en assurant ces deux missions, les éléments stationnés à N’Djamena participent directement aux opérations Serval au Mali et Sangaris en Centrafrique.

Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force EpervierTchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier
Tchad : Transfert d’autorité sur la base de soutien de la force Epervier
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:30
Missile antimissile : François Hollande porte les espoirs de MBDA et Thales en Turquie

En Turquie, MBDA et Thales proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé du radar Arabel (Thales)

 

26/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Chef de l'Etat en visite officielle en Turquie à partir de lundi va défendre l'offre franco-italienne de MBDA et Thales pour la vente d'un système de défense aérienne de longue portée. .

 

En voyage officiel de deux jours à partir de lundi en Turquie, François Hollande va tenter de relancer la proposition franco-italienne (MBDA France, MBDA Italie et Thales) dans le cadre du programme T-Loramids, un système de défense aérienne de longue portée (missile anti-missile) pour le moment promis aux Chinois. Le président français, qui sera notamment accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, rencontrera deux fois son homologue Abdullah Gül lundi à Ankara et mardi à Istanbul et aura également un tête-à-tête lundi avec le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.

 

Pourtant l'affaire apparaît mal engagée. A la surprise générale, le groupe chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) avait remporté en septembre dernier l'appel d'offres international lancé par la Turquie en vue d'acquérir un système de missiles anti-aériens. Le sous-secrétariat de l'Industrie de la Défense (SSM) avait indiqué qu'il avait "décidé d'entamer les pourparlers avec la compagnie CPMIEC pour la production conjointe des systèmes et de leurs missiles en Turquie sur le prix négocié", selon un communiqué.

 

Des Chinois mieux-disants

 

Pourquoi les Turcs ont-ils sélectionné les Chinois ? Parce qu'ils étaient - et de loin - les mieux-disants avec une offre à 3 milliards de dollars et qu'ils avaient une coopération industrielle très compétitive également. De leurs côtés, le GIE Eurosam (MBDA et Thales) et les américains Lockheed Martin/Raytheon avaient fait des propositions d'environ 4 milliards de dollars. Mais si Ankara disqualifiait finalement CPMIEC, cela pourrait profiter à Eurosam,arrivé derrière le groupe chinois mais devant les américains. MBDA et Thales proposent le système SAMP/T armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé du radar Arabel (Thales). Ils ont également depuis le choix d'Ankara retravaillé leur dossier industriel avec des transferts de technologies tandis que Paris et Rome ont redoublé d'efforts pour faire évoluer la décision d'Ankara.

 

Qu'est-ce qui pourrait faire dérailler le processus entre les Turcs et les Chinois ? Les Etats-Unis, furieux de la décision turque. Washington a beaucoup pesé sur Ankara en menaçant les entreprises turques d'un point de vue financier. Sans compter les pressions diplomatiques sur les Turcs. Car les Américains ne veulent pas d'un système chinois aussi stratégique au coeur de l'alliance atlantique. La Turquie a besoin de brancher sa future architecture de défense antimissile avec les systèmes de l'OTAN, dont certaines données très sensibles pour l'identification d'un ami ou d'un ennemi ("Identify Friend and Foe system"). Des données ultra-secrètes et ne peuvent pas être installées sur un système chinois.

 

Un cheval de Troie chinois ?

 

Cette offre chinoise n'est pas non plus innocente. Pékin cherche à affaiblir l'OTAN et son offre serait un véritable cheval de Troie qui pénétrerait les systèmes de l'Alliance. Beaucoup d'observateurs assurent que l'OTAN serait directement menacée dans ses fondements via l'article 5 qui veut que les pays de l'OTAN soient solidaires en cas d'attaque d'un des membres. Mais si une zone est protégée par un système chinois, aucun avion OTAN ne pourra la survoler car il sera hors de question de donner les codes amis/ennemis (IFF) aux Chinois.

 

Enfin, CPMIEC est sous le coup de sanctions américaines pour ne pas avoir respecté le "Nonproliferation Act" avec l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord."Nous avons transmis au gouvernement turc nos sérieuses préoccupations au sujet des pourparlers qu'il mène avec une société sanctionnée par les Etats-Unis pour un système de défense antimissile qui ne sera pas compatible avec les systèmes de l'OTAN", avait déclaré en octobre une porte-parole du département de la Défense.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 11:55
Le Rafale emporte du lourd !

 

26 janvier 2014 Aerobuzz.fr

 

Le Rafale a effectué avec succès ses premiers vols d’essais dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres.

En démultipliant les capacités de ses 14 points d’emport dont 8 sous voilure, le Rafale est, selon Dassault Aviation, le seul chasseur au monde capable de porter 1,5 fois sa propre masse. « Sa capacité à être omnirôle doit répondre aux besoins de pays qui veulent compter, à coûts maîtrisés, sur un outil opérationnel et polyvalent susceptible de remplir toutes les missions plus efficacement, en mobilisant moins de moyens. 2 Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à 6 avions de la classe Mirage 2000. », affirme le constructeur.

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Ainsi armé, le Rafale emporte 1,5 fois sa propre masse. - Dassault Aviation

Cette nouvelle configuration, inégalée par sa polyvalence et la puissance de feu qu’elle représente, a été rendue possible grâce à l’architecture ouverte de l’avion conçue, dès l’origine, pour remplir l’ensemble des missions dévolues jusqu’alors à 7 types d’avions différents en France.

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Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d’une collaboration avec la Direction Générale de l’Armement. - Dassault Aviation

Cette nouvelle évolution, qui allie grande autonomie et polyvalence du système d’armes, démontre la puissance et la supériorité opérationnelle du Rafale qui dispose déjà d’un éventail inédit de configurations, parmi lesquelles une capacité unique de frappe dans la profondeur, avec 2 missiles de croisière Scalp et 3 réservoirs de 2 000 litres, utilisée par les armées françaises lors de l’opération Harmattan en Libye en 2011.

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Le Rafale armé de 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres. - Dassault Aviation

Les premiers vols d’essais effectué récemment dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres, ont semble-t-il donné satisfaction au constructeur.

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Ainsi armés, 2 Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à 6 avions de la classe Mirage 2000. - Dassault Aviation

Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d’une collaboration avec la Direction Générale de l’Armement.

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