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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 11:55
Le général Pierre de Villiers prend la tête de l'état-major des armées

Pierre de Villiers, 57 ans, était le major général des armées depuis trois ans.

 

15.01.2014 Par Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

L'armée française change de tête. Atteint par la limite d'âge, l'amiral Edouard Guillaud cède sa place de chef d'état-major des armées à son numéro deux, un « terrien », le général Pierre de Villiers, 57 ans. Ce cavalier, qui a commandé le régiment de chars de combat de Mourmelon, était le major général des armées depuis trois ans.

 

La décision a été inscrite à l'ordre du jour du conseil des ministres de mercredi 15 janvier. L'amiral Guillaud doit pour sa part poursuivre sa carrière à la tête de l'ODAS, la société chargée des ventes d'armement entre la France et l'Arabie saoudite, où il remplacera un autre amiral.

 

La continuité est donc de mise, du moins dans l'affichage. Le président de la République — qui est le chef des armées selon la Constitution — a fait un choix de compétence, disent les spécialistes de la défense. Le général de Villiers, né en Vendée comme son frère cadet, l'homme politique souverainiste Philippe de Villiers, est un planificateur et un analyste des moyens : il a accompagné toute la préparation de la loi de programmation militaire 2014-2019 auprès du chef d'état-major et saura répondre au pouvoir politique au moment où les trois armées encaissent les chocs des réductions d'effectif. François Hollande avait déjà choisi de maintenir l'amiral Guillaud, qui venait de l'Elysée et avait été nommé par Nicolas Sarkozy.

 

DROITE CATHOLIQUE TRADITIONNELLE

 

Ancien chef de cabinet militaire du premier ministre François Fillon, le général de Villiers avait été donné gagnant pour le poste de chef d'état-major particulier du président de la République en mars 2010. Il s'était vu in extremis souffler la place par le général Benoit Puga, un légionnaire au profil très opérationnel, à qui M. Sarkozy avait trouvé l'avantage d'avoir été successivement le patron des opérations spéciales et du renseignement militaire.

 

Les deux plus hauts gradés français choisis par François Hollande sont aujourd'hui des figures assez similaires d'officiers généraux de l'armée de terre, dont la culture familiale est celle de la droite catholique traditionnelle. Le père du général Puga, Hubert Puga, avait engagé son régiment de chars, le 27e Dragons, dans le pustch d'Alger de 1961, et avait ensuite rejoint l'OAS. Le général de Villiers est lui aussi fils d'officier ; Jacques de Villiers, médaillé de la Résistance, a été incarcéré après la guerre d'Algérie pour son implication dans les activités de l'OAS dans l'ouest de la France.

 

GUILLAUD QUITTE UNE INSTITUTION « FRAGILISÉE »

 

« Ce sont des officiers généraux très compétents à n'en pas douter. Mais les équilibres choisis par Hollande ont un côté “Mitterrand et l'OAS” », commente un expert de la défense classé à gauche. « On peut caricaturer en disant que l'on a les francs-maçons au cabinet du ministre et les cathos dans la haute hiérarchie militaire. »

 

L'amiral Guillaud quitte une institution qu'il a lui-même décrite comme « fragilisée » par le trop-plein des réformes engagées depuis 2009. Il se voit accorder d'avoir bien préparé les dernières opérations militaires françaises, Libye, retrait d'Afghanistan, Mali. Mais si les politiques saluent sa souplesse, les militaires l'accusent de faiblesse… pour avoir accepté de trop grandes réductions de moyens et d'effectifs (suppression de quatre-vingt mille emplois prévue entre 2009 et 2019).

 

En outre, les prérogatives du chef d'état-major des armées viennent, au nom d'une meilleure performance du ministère de la défense, d'être rognées au profit des grands adjoints civils du ministre – le secrétaire général pour l'administration, le délégué général pour l'armement et le directeur aux affaires stratégiques. Son successeur arrive à l'heure de la mise en œuvre de ces réformes difficiles.

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:55
Thales begins development of New Generation Laser Designation Pod

 

Fri, 10/01/2014 thalesgroup.com

 

The French defence procurement agency DGA has awarded Thales with the contract to develop the New Generation Laser Designation Pod (PDL NG). This latest milestone is a follow on from the riskreduction phase led throughout 2013 and series production is expected to begin in 2018.

 

Thales will develop the PDL NG that will provide the French air forces with new day/night imaging and engagement capabilities in complex theatres of operations. The PDL NG will be designed to integrate with both the Rafale and Mirage 2000D fighter aircraft.

 

The risk-reduction phase, the first step in the development of any programme, confirmed the system’s architecture, its high level of functional integration, reliability and the development schedule.

 

The awarding of this development contract confirms the importance of optronics in future air combat systems and acknowledges the technical and operational expertise that Thales has acquired on laser reconnaissance and designation systems over the past 40 years.

“Thales is proud of the confidence that the DGA and the French air force have shown in choosing us to develop this new system. The PDL NG is the result of close and constructive collaboration between specifiers, users and Thales. It will provide air forces an effective and competitive system. The award of the development contract confirms the government’s support for France’s airborne optronics sector and its engineering and industrial capabilities.”

Gil Michielin, Vice-President of Thales’s optronics business

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:50
Next SEDE meeting - Subcommittee on Security and Defence

 

13-01-2014 SEDE

 

Next SEDE meeting will take place on Wednesday, 22 January and Thursday, 23 January 2014 in Brussels .  
 
The meetings of the Subcommittee on Security and Defence are open to the public. However, for security reasons, participants must obtain an access pass in advance. Requests for access passes must be sent 5 working days before the start of the meeting to sede-secretariat@europarl.europa.eu
 
Further information agenda and meeting documents
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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 23:30
Syrie : une guerre par procuration entre l'Iran et l'Arabie saoudite

 

13/01/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

La guerre syrienne par procuration ne cesse de s'accroître. D'un côté, l'Iran et le Hezbollah en soutien du régime, de l'autre, l'Arabie saoudite, sponsor du Front islamique contre Bachar el-Assad.

 

Le conflit a commencé au printemps 2011 par des manifestations pacifiques, sévèrement réprimées par l'armée, avant de se militariser et de devenir un affrontement régional entre l'Iran, parrain des chiites, et l'Arabie saoudite, protectrice des sunnites et ennemi juré de Bachar el-Assad. Conséquences: sur le terrain, la marge de manœuvre des rebelles est en grande partie liée à leurs donneurs d'ordres, qui disposent des leviers financiers (argent) et logistiques (armes) pour les contraindre de suivre leur stratégie.

 

Ces derniers mois, la nature des attaques s'est sensiblement modifiée. Aux escarmouches répétées des insurgés contre l'armée ont succédé de plus larges batailles, notamment dans la Ghouta, cette région agricole autour de Damas. Le régime syrien est convaincu que ces affrontements de plus grande ampleur sont planifiés par des services de renseignement étrangers, conduits par ceux de l'Arabie saoudite et du prince Bandar Ben Sultan, leur chef, qui a fait de la chute de Bachar el-Assad une question personnelle.

 

«C'est vrai que les Saoudiens, depuis un certain recul du Qatar, ont pris le relais», affirme Louaï Hussein, un opposant toléré par le régime. Ryad a été notamment à l'origine du Front islamique, dont la principale brigade - l'Armée de l'Islam - est dirigée par un de ses alliés, Zahran Alloush, l'homme fort de la région de Douma près de Damas, auquel ses parrains saoudiens ont récemment livré des missiles d'une portée de 60 km. Deux offensives rebelles témoignent de cette guerre par procuration. Celle lancée tout d'abord mi-novembre dans la Ghouta orientale, grâce à l'arrivée de plusieurs milliers d'insurgés formés en Jordanie, qui a ébranlé l'armée. «Les terroristes ont défoncé nos quatre premières lignes de défense», reconnaît un haut gradé syrien. Les loyalistes ont mis plusieurs jours pour récupérer, grâce aux renforts du Hezbollah, le terrain perdu. Certains affirment qu'il s'agissait en fait de l'attaque massive qui devait accompagner les frappes américano-françaises, reportées fin août après le règlement de la crise sur les armes chimiques employées par le régime contre ses adversaires.

 

Acteurs multiples

 

L'autre offensive, qui ne doit rien au hasard, est celle qui oppose actuellement rebelles salafistes et djihadistes, dans le nord frontalier de la Turquie. «Elle a été décidée fin novembre lors d'une réunion des services secrets saoudiens et turcs», révèle au Figaro une source diplomatique onusienne au Liban. S'en est suivie quelques jours plus tard la prise du QG de l'Armée syrienne libre pour marginaliser un partenaire gênant. Et une campagne médiatique de délégitimation de l'État islamique en Irak et au Levant, accusé d'être «une marionnette» entre les mains d'Assad. Elle a enfin coïncidé avec l'offensive d'al-Qaida à Faloudja et Ramadi en Irak contre les forces loyales au premier ministre chiite Nouri al-Maliki dans l'espoir que les djihadistes ne puissent pas tenir deux fronts à la fois.

 

En Syrie, «le prince saoudien Bandar veut montrer aux Occidentaux qu'il peut vaincre à la fois al-Qaida qui leur fait peur et le régime d'Assad», affirme un diplomate arabe à Beyrouth. Mais dans cette sale guerre aux acteurs multiples qui en compliquent le règlement, Ryad doit encore compter avec son turbulent voisin le Qatar, qui n'a pas renoncé à jouer sa propre partition. «Quand le Qatar n'arrive pas à faire élire ses hommes dans les instances de l'opposition, nous affirme depuis Istanbul un opposant, les émissaires de Doha essaient de se venger en livrant des armes aux groupes (islamistes, NDLR) qui nous sont hostiles. Nous essayons actuellement de les calmer», dit-il avant d'ajouter que «leur ministre des Affaires étrangères, Khaled al-Attiyah, nous a promis quelque chose».

 

Kerry et Lavrov tentent de déminer la route de Genève 2

 

Les États-Unis et la Russie ont évoqué lundi l'ouverture de «corridors humanitaires», des trêves «localisées» ou encore des échanges de prisonniers comme autant de mesures susceptibles d'établir la confiance entre le gouvernement syrien et la rébellion. Ces idées ont été mentionnées lors d'une conférence de presse à Paris par le secrétaire d'État américain, John Kerry, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, alors qu'approche la conférence dite de «Genève 2», qui devrait avoir lieu le 22 janvier à Montreux, sur les bords du lac Léman.

 

Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain d'une réunion des «Amis de la Syrie» dans la capitale française. L'émissaire des Nations unies sur la Syrie, Lakhdar Brahimi, était également présent.

 

Sergueï Lavrov a indiqué que le gouvernement du président Bachar el-Assad pourrait accepter l'ouverture de «corridors humanitaires» pour venir en aide à la population civile en Syrie, notamment dans la Ghouta orientale, à la périphérie de Damas, où 160.000 habitants sont piégés par les combats selon les Nations unies.

 

D'après John Kerry, les rebelles soutenus par Washington - qui sont loin de représenter toutes les factions engagées sur le terrain contre Damas - ont accepté de respecter un cessez-le-feu si le gouvernement s'engage à appliquer une trêve partielle.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 23:09
Le général Pierre de Villiers à la tête des armées

 

13 janvier Par Jean-Dominique Merchet

 

Le Conseil des ministres de mercredi 15 janvier devrait nommer le général Pierre de Villiers au poste de chef d'état-major des armées (CEMA), le plus élevé de la hiérarchie militaire. Le général prendra ses fonctions à la mi-février, date à laquelle il succédera à l'amiral Edouard Guillaud.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 22:30
Le nouveau visage de la rébellion syrienne

 

13/01/2014 Par Georges Malbrunot Envoyé spécial à Damas - , Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Dominée par les salafistes, l'insurrection souffre de l'absence de représentation politique.

 

Moins djihadiste, moins modéré, mais plus salafiste. Le nouveau visage de la rébellion anti-Bachar el-Assad prend forme. En coulisses, il est façonné par l'Arabie saoudite, qui parraine le Front islamique, la nouvelle force dominante de cette insurrection, en remplacement des combattants modérés de l'Armée syrienne libre (ASL), défaits. Mais cette coalition d'une douzaine de brigades fondamentalistes devra relever de nombreux défis avant d'emporter le soutien des Occidentaux et vaincre les djihadistes avec lesquels une guerre à l'issue incertaine a été déclarée, il y a dix jours dans le nord et l'est de la Syrie.

 

Forts d'environ 60.000 hommes, les rebelles du Front islamique ont certes marqué des points dans la région d'Idlib et d'Alep face aux 10.000 à 15.000 djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), lié à al-Qaida. Mais ces derniers, aguerris après des années de guerre sainte en Irak, en Tchétchénie ou en Afghanistan, viennent de reprendre le gros du terrain perdu dans leur bastion de Raqqa, et dans d'autres villes à la frontière turque. Les «fous de Dieu» n'hésitent pas à lancer leurs voitures piégées, non plus contre les pro-Assad, mais contre leurs anciens frères d'armes. Ces luttes intestines ont fait plus de 700 morts en une semaine: 250 chez les djihadistes, 300 chez les autres insurgés et des dizaines de civils. Ce bilan lourd profite au pouvoir, qui la plupart du temps, observe ses ennemis s'entre-tuer.

 

Après s'être emparés le 6 décembre - soit deux semaines après sa création - du quartier général de l'ASL et de ses stocks d'armes à Atmeh près de la frontière turque, les dirigeants du Front islamique cherchent désormais à édulcorer leur charte fondatrice pour ne plus effrayer les Occidentaux. «Pas de démocratie, un islam dur régi par la charia, c'était le langage d'al-Qaida», constate un intermédiaire en contact avec ces leaders salafistes. Le régime jubilait en disant: «Regardez ce qui attend la Syrie!»

 

Conscient de cette erreur, le Front œuvre désormais à la rédaction d'une nouvelle «feuille de route». «La communauté internationale nous a mal compris. On va vous expliquer ce qu'on veut en éliminant certains éléments de notre charte», plaident ses dirigeants, qui reconnaissent avoir sollicité «des experts d'un pays ami», sans doute saoudiens.

 

Les chefs se méfient des donneurs d'ordres

 

Amer mais réaliste, l'ambassadeur américain Robert Ford, en charge du dossier Syrie au Département d'État, cherche désespérément à nouer un contact avec les groupes armés salafistes. Ce qu'ils ont refusé jusqu'à maintenant. «Ils ne veulent pas de la conférence de Genève», explique un diplomate européen. Pour qu'une transition négociée du pouvoir puisse être lancée à partir du 22 janvier en Suisse, les États-Unis ont besoin de nouveaux interlocuteurs ayant une réelle influence sur des rebelles capables de faire respecter un cessez-le-feu. «Les Américains s'emploient à convaincre les Saoudiens qui livrent armes et argent au Front de les faire rentrer dans le jeu politique», ajoute cette source.

 

Mais les différentes brigades fondamentalistes - Armée de l'Islam, Ahrar al-Cham, Soqour al-Cham, Liwa al-Tawhid - ne sont pas forcément d'accord entre elles. «N'oubliez pas une caractéristique importante du conflit: l'indépendance des groupes armés, relève Mokhtar Lamani, représentant de l'ONU à Damas. Les chefs se méfient des donneurs d'ordres. Certains ont en effet beaucoup souffert lorsqu'au début, le Qatar les a affamés, sous prétexte qu'ils refusaient de jouer son jeu.»

 

L'issue de cette bataille interne à la rébellion dépend en grande partie d'une troisième composante, le puissant Front al-Nosra, représentant officiel d'al-Qaida en Syrie, dont les 15.000 combattants hésitent souvent entre leur serment djihadiste, de solides amitiés locales et une certaine respectabilité à acquérir avec le Front islamique. Depuis sa création, ses brigades ont la plupart du temps coopéré avec al-Nosra pour attaquer l'armée régulière, comme lors de l'offensive contre Adra près de Damas que les loyalistes assiègent depuis plusieurs semaines.

 

Théoriquement, al-Nosra et son écrasante majorité de rebelles syriens sont plus proches du Front islamique que des djihadistes étrangers qui kidnappent, exécutent aveuglément et soumettent la population à la plus obscurantiste des versions de l'islam. «Mais c'est oublier que c'est l'EIIL qui a financé au début al-Nosra», rappelle Mokhtar Lamani, qui voit dans le regain de vigueur des djihadistes le signe qu'ils bénéficient toujours d'appuis importants chez leur ex-allié.

 

«Al-Nosra, c'est al-Qaida qui s'adapte, prévient le diplomate onusien, il a la même stratégie finale que l'État islamique mais avec une touche un peu plus fine pour y parvenir». En parallèle à son allégeance à Ayman al-Zawahiri, le chef d'al-Qaida, au printemps, al-Nosra a renforcé l'Armée de l'Islam, la plus importante brigade salafiste de ce qui allait devenir des mois plus tard le Front islamique. Objectif: que cette vitrine lui épargne les conséquences de l'inscription sur la liste noire américaine. La ruse trompera-t-elle les Occidentaux, réticents à alimenter en armes un magma en fusion quasi perpétuelle?

 

Recomposition dans le sang

 

Cette recomposition dans le sang est rendue encore plus complexe par le double jeu de certains parrains de la révolution, avides de récupérer le reliquat de combattants de l'ASL pour peser politiquement. «L'Armée libre reçoit toujours de l'argent du Golfe, soutient un observateur à Damas, cela veut dire que le Qatar et probablement l'Arabie saoudite continuent de payer avec l'objectif d'attirer ses membres vers le Front islamique.»

 

Mais une fois encore sur le terrain, c'est un autre son de cloche. Les relations entre le haut commandement de l'ASL et le Front islamique sont exécrables. «Nous avons 60 % à 70 % de la totalité des combattants (120.000 environ), c'est à vous de nous rejoindre, pas à nous», ont martelé les chefs salafistes aux cadres de l'ASL pendant une semaine de négociations houleuses le mois dernier à Istanbul. Ayant le sentiment d'être abandonnés, certains rebelles modérés, inquiets de la dérive djihadiste, déposent les armes et se rendent au gouvernement. Ils sont encore peu nombreux. D'autres songent à partir, comme en atteste le nombre croissant de demandes de départ déposées par des combattants auprès du Haut Commissariat aux réfugiés à Damas, selon une source interne à l'ONU.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 21:30
French Air Force A400M

French Air Force A400M

 

Jan. 13, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — The first Turkish A400M built by the multinational Airbus Military consortium arrived in Turkey in December and has been undergoing acceptance tests, procurement officials here said.

 

Turkey plans to receive a batch of 10 aircraft in the next two to three years. Turkish officials say the A400M will cost Ankara $1.5 billion, and the same amount would go to the country’s local industry in work share.

 

A procurement official familiar with the program said there have been a couple of “minor problems” with the first aircraft and the acceptance tests have not yet been completed. “These are not major difficulties and we hope the tests would be completed soon,” the official said.

 

The aircraft arrived at the 221st Air Fleet in Kayseri in central Turkey.

 

Turkish Aerospace Industries (TAI) is manufacturing the main fuselage for all 174 A400Ms to be produced as part of this international program. Turkey, a 5.5 percent shareholder of the program, hopes business for local companies will increase as more aircraft are produced for export markets.

 

Belgium, France, Germany, Luxembourg, Spain, Turkey and Britain joined in the program that, together with export customer Malaysia, has garnered 174 orders.

 

Among the other significant A400M operators, Britain is scheduled to get its first aircraft next year and German deliveries will follow in 2015.

 

Earlier, the A400M venture overcame serious technical problems, delivery delays and budget overruns that almost saw Airbus and the partner nations scrap the program. But since then, the tone has changed.

 

The aircraft was conceived in the 1980s to meet a looming shortfall in military transport capacity among the seven European NATO nations. The A400M competes with the Lockheed Martin C-130 Hercules turboprop and the larger Boeing C-17 cargo jet.

 

The turboprop aircraft has a payload capability of up to 37 tons or 116 paratroopers, and can also serve as an air-to-air tanker for fast jets and other aircraft.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:45
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00

 

13/01/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 75 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement

 

Depuis le 22 décembre la force Serval a repris son processus d’allègement qui avait marqué un palier durant la période des élections législatives maliennes, afin de contribuer à leur sécurisation.

 

Le 22 décembre, trois Mirage 2000D et un C135 du détachement air de Bamako ont rejoint N’Djamena avec une cinquantaine de personnels de l’armée de l’air. De nouveau rattachés au détachement d’aviation de combat du Tchad, ils opèrent au profit de l’ensemble des opérations conduites en Afrique de l’Ouest et centrale (AFCO), poursuivant entre autre leur soutien à l’opération Serval. Le retour à N’Djamena de ces trois Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui étaient déployés au Tchad.

 

Le 27 décembre, la compagnie motorisée (COMOTO) qui était stationnée à Kidal a regagné N’djamena. Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013 pour prolonger la présence française dans la région de Kidal à l’occasion des élections législatives maliennes. Cette compagnie a regagné le Tchad une fois les élections passées.

 

L’allègement de la force se poursuit, avec le retrait en cours d’autres éléments.

 

Depuis le 2 janvier, le GTIA Korrigan poursuit ses opérations dans la région de Gao. Des reconnaissances ont été effectuée à l’ouest du fleuve Niger, dans la région de Sidibe et à l’Est du fleuve, dans la région de Tacharan.

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:56
DHC-6 Twin-Otter

DHC-6 Twin-Otter

 

13/01/2014 09:25 Communauté Défense

 

L’arrivée de DHC-6 Twin-Otter au sein de l’escadron de transport (ET) 3/61 « Poitou », de la base aérienne123 d’Orléans marque la renaissance de l’escadrille F121.

 

Par décision du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), cette escadrille reprend les traditions de la F121 jusqu’alors mises en sommeil. Sœur de la F118 sur C130 Hercules et de la F119 sur C160 Transall, elle sera à n’en pas douter, la digne héritière de ses Anciens spécialisés durant la Première Guerre mondiale dans la reconnaissance de jour comme de nuit et le bombardement aérien.

 

Aujourd’hui les trois escadrilles du « Poitou » sont expertes dans les missions du commandement des opérations spéciales. Elles reconstituent les traditions du groupe de bombardement n°7 de la Première Guerre mondiale.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:55
Forces spéciales à l’entraînement

Exercice BAMBARI. Dépose des commandos par grappes. Photo : G. Gesquière/Armée de Terre

 

13/01/2014 Armée de Terre

 

Scénario : libération d’otages.

Acteurs : forces spéciales.

Résumé : Des ressortissants français sont kidnappés par des membres d’une organisation terroriste. Le commandement des opérations spéciales (COS) est mis en alerte. Site stratégique pour le succès de la mission, un aérodrome doit être investi et la zone sécurisée. Les forces spéciales interviennent. Le crash d’un hélicoptère en territoire ennemi mobilise commandos, Caracal et Gazelle. Objectif : extraction des blessés et libération des otages sains et saufs. Une mission à haut risque !

 

Reportage photos

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:45
Mali - Serval : un anniversaire en catimini

 

12/01/2014 Par Pauline Jacot (à Bamako) – LePoint.fr

 

En janvier 2013, la France rentrait en guerre au Mali pour libérer le nord du pays aux mains des terroristes islamistes, un an après, l'enthousiasme des Maliens a laissé place à l'amertume.

 

"L'essentiel de la mission a été accompli." C'est François Hollande qui s'exprime, lors de ses voeux aux armées, le 9 janvier dernier. Pour le président de la République, l'opération Serval avait plusieurs buts : mettre fin au terrorisme, sécuriser Bamako et permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale. Si les deux premiers objectifs ont été atteints assez rapidement, il n'a fallu que quelques jours aux troupes françaises pour libérer les principales villes du Nord des djihadistes et pour stopper leur progression vers la capitale, le troisième est loin d'être encore une réalité. Même si le terrorisme n'est pas encore totalement éradiqué dans le pays, les groupes armés ont été déstabilisés, l'essentiel de leurs bases arrière détruites, et il semble peu probable qu'ils puissent encore agir de manière structurée même s'ils ont encore la capacité d'organiser des actions ciblées comme enlèvements et attentats.

Militairement, l'opération Serval est un succès : au plus fort des opérations, 5 500 hommes étaient mobilisés dans l'opération Serval, au Mali et dans la région, près de 600 djihadistes ont été neutralisés même si, hormis Abou Zeid et quelques autres responsables, peu de grands chefs de guerre ont été capturés par les forces françaises. La majorité des Maliens remercient encore les Français pour leur intervention, mais peu comprennent encore le sens de la présence française, et la politique de la France vis-à-vis de la région de Kidal et du MNLA, groupe touareg indépendantiste du Nord, est particulièrement mal vécue.

 

Favoriser les Touaregs indépendantistes

De nombreux mouvements de jeunes, épars, se sont constitués ces derniers temps à Bamako pour dénoncer ce qu'ils appellent une politique complaisante de la France face au MNLA. Les autorités françaises en coulisse et Serval sur le terrain sont accusés de favoriser les Touaregs du MNLA en empêchant l'armée malienne de jouer sa partition dans la région de Kidal, fief touareg où, le 2 novembre dernier, deux journalistes de RFI étaient assassinés. Les manifestations, qui n'ont réuni qu'une centaine de personnes, témoignent de cette lassitude, de cette incompréhension et amertume des Maliens, qui veulent désormais que les forces françaises les laissent gérer la situation. Il est reproché à la France de n'agir que dans ses propres intérêts, une situation instable au Nord justifiant une présence militaire française, qui permettrait de garder un pied dans la région du Sahel où Areva et ses mines d'uranium sont implantées. Et puis se rapprocher du MNLA était aussi un moyen pour la France de récupérer ses otages qui étaient aux mains d'AQMI.

Mais aujourd'hui Kidal est une zone où le MNLA ne parvient pas à s'imposer et où les groupes armés divers font leur propre loi, comme l'a tragiquement démontré l'assassinat des journalistes de RFI qui sortaient du domicile d'un chef du MNLA, Ambéry ag Rhissa. Bamako et une grande partie de l'opinion publique verraient alors d'un bon oeil que Paris se montre un peu plus convaincant dans la nécessité de désarmer des groupes armés.

 

L'ONU prend le relais

La France, par le biais des forces Serval, s'apprête alors aujourd'hui à quitter définitivement la ville de Kidal après avoir renforcé sa présence le temps des élections législatives. Ils sont encore 2 500 au Mali aujourd'hui, 900 hommes à Bamako, 1 400 à Gao, 60 à Kidal, 70 à Tessalit, une soixantaine à Tombouctou et Menaka, ils seront 1 500 au mois de février puis 1 000 au printemps. Un an après le début de l'intervention Serval, l'armée française passe donc le relais à la force de l'ONU, la Minusma, et à l'armée malienne. La France signera avec le Mali un accord de défense le 20 janvier prochain qui devrait lui permettre de garder une base à Tessalit, à la frontière algérienne, qu'elle demandait depuis un certain temps, pour se concentrer sur la "lutte antiterroriste".

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 08:50
Call for Papers: Safety & Regulations for European Unmanned Maritime Systems
 
Brussels - 10 January, 2014 European Defence Agency
 

 

The European Defence Agency in cooperation with the working group on Safety and Regulations for European Unmanned Maritime Systems (SARUMS) calls for papers to be presented at the workshop “Exploring Safe Design and Operations for the European Unmanned Maritime Systems”. The workshop will take place on 26-27 March 2014 in Brussels.

 

The workshop will be a major forum focusing on the discussion of latest developments and on the exchange of recent experiences in the field of safety of Unmanned Maritime Systems. It will bring together end users and various stakeholders from industry, research institutes and governmental organisations.

The workshop is supported by European Defence Agency and SARUMS working group whose aim is to provide European navies with a best practice framework for the handling, operations, design and regulations of Unmanned Maritime Systems. The contributions to the workshop will be taken into account in the work of the SARUMS group.

The workshop covers three main topics relevant to both military and civilian Unmanned Maritime Systems: 

1. UMS legislation, assurance, liability
Applicable rules, regulations (COLREG), experience and best practice

2. UMS safety related to operation
Systems, procedures, experience to achieve safe operations

3. UMS safety related to design
Systems, products, technology, research needed to accomplish safe unmanned systems

Contributions to the Workshop

Prospective speakers are invited to submit an abstract of approximately 150 words by email to Jari.HARTIKAINEN(a)eda.europa.eu no later than 28 February 2014. Please include also the contact information of the speaker (name, position, affiliation, email and telephone number).

The speakers will be informed about the acceptance of their proposals no later than 7 March 2014. A formal paper is not required but the presentation should be supplied digitally in advance so it can be distributed to the attendees in the beginning of the workshop.

 

More information:

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 08:20
Engility Wins $29.6 M to Support US Navy's ALRE Program

 

Jan 9, 2014 ASDNews Source : Engility Holdings, Inc.

 

Engility Holdings, Inc. (NYSE:EGL), today announced that it has been awarded a $29.6 million contract to provide engineering and technology support to the U.S. Navy’s Aircraft Launch and Recovery Equipment (ALRE) program. This new contract, which was awarded by the Naval Air Warfare Aircraft Division based in Lakehurst, NJ, will accommodate incumbent work from other contract vehicles and is also expected to create opportunities for additional work.

 

“Our engineering teams have provided excellent service and the highest level of technical capability to the Navy’s ALRE program,” said Engility President and CEO Tony Smeraglinolo. “This contract award reflects the commitment and pride our people have in supporting Naval aviation.”

 

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 12:50
Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Le 7 janvier 2014, l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) français engagé au sein de la KFOR au Kosovo s’est déployé à Camp Cabra pour relever le contingent marocain.

 

L’EEI, armé par le 12e RC d’Olivet, est déployé à Camp Cabra jusqu’au 2 février. A partir de ce camp, les militaires français conduiront des patrouilles de reconnaissance ou de surveillance du trafic routier à la frontière entre le Kosovo et la Serbie. Ils arment par ailleurs une QRF (Quick Reaction Force) au profit de la KFOR.

 

L’EEI, dans le cadre de son mandat de la KFOR, participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national (ESN).

Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du KosovoKosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo
Kosovo : déploiement de l’EEI sur Camp Cabra, au Nord du Kosovo
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:30
Syrie: les combats entre rebelles et islamistes font 500 morts en une semaine

 

MOSCOU, 10 janvier - RIA Novosti

 

Les affrontements entre la rébellion et les islamistes liés à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda ont fait près de 500 victimes en une semaine en Syrie, rapporte l'Observatoire  syrien des droits de l'homme basé à Londres (OSDH) sur son site internet.

 

482 personnes, dont 85 civils, 240 repentants de l'opposition armée et 157 membres du groupe islamiste Etat islamique en Irak et au Levant ont été tuées en une semaine de combats, a fait savoir Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

 

L'ONG avait antérieurement annoncé que les troupes gouvernementales syriennes avaient assassiné 45 rebelles armés qui tentaient de fuir les quartiers assiégés de Homs (ouest de la Syrie).

 

L'agence nationale SANA parle de son côté de 37 rebelles tués dans des affrontements avec les troupes gouvernementales.

 

La Syrie est secouée depuis mars 2011 par un conflit opposant les forces fidèles au régime de Bachar el-Assad aux insurgés, dont le bilan s'élève à plus de 100.000 morts.

 

L'Armée syrienne libre (ASL), branche militaire de l'opposition syrienne anti-Assad, est considérée comme une force modérée qui mène un dialogue avec une série de pays occidentaux et arabes. Cependant, plusieurs groupes extrémistes affiliés à Al-Qaïda, dont l'Etat islamique en Irak et au Levant et le Front Al-Nosra, sont également présents sur le sol syrien.

 

La confrontation au sein des insurgés luttant contre le pourvoir de Damas s'est accentuée ces derniers jours. Les médias font régulièrement état de combats d'envergure secouant différentes régions du pays.  Des chefs extrémistes ont exhorté mardi leurs combattants à "anéantir" les rebelles syriens. 

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:00
Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 04 au 10 janvier 2014.

 

Depuis le 4 janvier, la situation sécuritaire semble s’être apaisée en RCA, en dépit d’actes ponctuels de malveillance. La force SANGARIS poursuit son action à Bangui, comme en province, visant à rétablir un niveau de sécurité minimal et de faciliter la montée en puissance de la MISCA.

 

Les unités poursuivent les opérations de contrôle de zone ciblé aux côtés de la MISCA. Cela passe par des patrouilles dissuasives à pied, en véhicule, des actions de contrôle de cantonnement et, si besoin, de désarmement.

 

A Bangui, de jour comme de nuit, les troupes françaises maintiennent leur vigilance et se tiennent prêtes à cibler leur effort en fonction des zones de tensions identifiées. Depuis plusieurs jours, l’effort est marqué sur les 3e, 4e et 5e arrondissements de la ville, où la force agit aux côtés des unités de la MISCA.

 

Avec la montée en puissance de la force africaine, dont l’effectif est dorénavant de plus de 4400 hommes, le niveau de coopération n’a cessé de s’accroître. Aujourd’hui la force Sangaris conduit des opérations communes, en particulier avec les bataillons burundais et tchadiens de la MISCA.

 

Parallèlement, la force Sangaris poursuit la sécurisation de l’emprise de M’Poko – là encore aux côtés de la MISCA - où plusieurs milliers de déplacés sont réfugiés, afin de sécuriser la traficabilité aérienne.

 

Dans le reste du pays, le maillage du territoire est principalement assuré par la MISCA qui déploie plus d’un millier d’hommes répartis dans une dizaine de villes. La force Sangaris est quant à elle déployée à Bossangoa, d’où elle poursuit, aux côtés des soldats congolais, ses actions de contrôle de zone avec le volume d’une centaine de militaires.

 

Enfin, le 9 janvier, le général Soriano, commandant de l’opération Sangaris, accompagné de représentants de la MISCA ont rencontré les responsables civils et religieux de Bangui ainsi que d’ONG. Ensemble, ils ont abordé la question du retour des déplacés dans leurs quartiers d’origine et les modalités de reprise de la vie économique dans les arrondissements concernés.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

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Sangaris: point de situation du 10 janvier 2014
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:00
Opération Serval : retour sur un an d’opération

 

 10/01/2014 Sources : EMA

 

Il y a un an, le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son aide pour arrêter l’avancée de groupes ter roristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord.

 

Sur décision du Président de la République, les armées lancent en quelques heures l’opération Serval.

 

Cet engagement des armées françaises devait répondre à trois objectifs :

·       arrêter l’offensive lancée par les terroristes vers le Sud ;

·       désorganiser les réseaux et la logistique des terroristes ;

·       ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique, soutenir la remontée en puissance de l’armée malienne et assister la MISMA, transformée plus tard en MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) dans le cadre de la résolution 2011 du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

En l’espace de quelques jours, la force Serval a stoppé l’offensive des terroristes et engagé une offensive sur l’ensemble des villes au Nord de la boucle du fleuve Niger,permettant au gouvernement malien de recouvrer l’intégrité et la souveraineté du Mali.

Mi-février, l’ensemble des principales villes maliennes avaient été reprises, et la force a porté son effort dans le Nord-Est du pays afin de désorganiser en profondeur les groupes terroristes. Ces opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, puis de la MINUSMA, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur potentiel logistique. Environ 160 bâtiments et dépôts logistiques et 120 véhicules appartenant aux groupes terroristes ont été détruits. Par ailleurs, 220 tonnes de munitions et plusieurs centaines d’armement ont été saisis ; une vingtaine de tonnes de nitrate d’ammonium a été détruite.

Parallèlement, une force de l’ONU, la MINUSMA, s’est déployée le 1er juillet 2013, prenant la suite des actions conduites par la MISMA, et l’Union européenne a lancé la mission EUTM Mali au profit de l’armée malienne. La vie politique a également repris, avec l’organisation d’élections nationales à l’été 2013, puis d’élections législatives fin 2013.

L’ensemble de ces avancées a été obtenu au prix d’un engagement intensif des armées, et au prix de la vie de sept militaires français tombés au champ d’honneur. Au plus fort des combats, 4500 militaires ont été engagés dans l’opération Serval. D’un point de vue logistique, le terrain malien, extrêmement vaste (deux fois et demie la France) et soumis à de fortes contraintes naturelles (aucun accès à la mer,zone désertique, fortes chaleurs et abrasivité du terrain) a posé de nombreux défis à la force, amplifiés avec la dispersion géographique, durant une certaine période, des unités de la force. A titre d’exemple, plus de trois millions de kilomètres ont ainsi été parcourus par les logisticiens de la force, et plus de 17 millions de litres de carburant aéronautique et 3 millions de litres de carburant terrestre ont été consommés.

Aujourd’hui, environ 2 500 militaires français sont engagés sur le théâtre malien. Leur mission vise à poursuivre la désorganisation des réseaux terroristes et de leur logistique, et à accompagner la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMA) et à appuyer l’engagement de la MINUSMA.

Le dispositif de la force Serval est essentiellement réparti entre Bamako et Gao. L’état-major opératif est situé à Bamako, aux ordres du général de division Foucaud.

Les moyens terrestres sont constitués d’un groupement tactique interarmes et d’un groupement aéromobile déployés à Gao ; d’un bataillon logistique (transport, ravitaillement, maintenance, soutien santé)déployés à Bamako et à Gao  et de moyens de soutien sanitaires associés (antennes chirurgicales avancées) ;

Les moyens aériens déployés sont composés de chasseurs, d’avions ravitailleurs et de transport, et de moyens de renseignement, opérant depuis Bamako(Mali), N’Djamena (Tchad) et Niamey (Niger).

 

Chronologie

 

11 janvier 2013 : lancement de l’opération Serval au Mali, avec trois objectifs définis : mettre un coupd’arrêt à la progression des groupes terroristes, libérer l’intégralité duterritoire pour permettre à l’État d’y recouvrer son autorité et permettrel’application des résolutions internationales.

 

25, 27 et 30 janvier 2013 :(respectivement) libération des villes de Gao, de Tombouctou, et de Kidal.

 

2 février 2013 : le Président de laRépublique, François Hollande, se rend à Tombouctou et à Bamako.

 

28 mars 2013 : François Hollande annonce le calendrier de désengagement des soldats français au Mali.

 

11 août 2013 : élection du Président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

11 août 2013 : le général Grégoire de Saint Quentin quitte le commandement de la force Serval au Mali. C’est le général de division Marc Foucaud,commandant l’état-major de force de Besançon, qui lui succède.

 

19 septembre 2013 : cérémonie d’investiture du Président malien, M.Ibrahim Boubacar Keïta en présence de François Hollande.

 

24 novembre 2013 : premier tour des élections législatives au Mali.

 

15 décembre 2013 : second tour des élections législatives au Mali.

 

8 janvier 2014 : à l’occasion de ses vœux aux armées a annoncé que les« effectifs passeront de 2.500 à peu près aujourd’hui, à 1.600 au milieu du mois de février, puis déclineront jusqu’à 1.000, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait resurgir. »

Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
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Opération Serval : retour sur un an d’opération
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 11:45
Les ATL2 deviennent deviennent peu à peu les anges gardiens des forces engagées au sol

Les ATL2 deviennent deviennent peu à peu les anges gardiens des forces engagées au sol

 

11/01/2014 Marine nationale

 

Janvier 2013 – janvier 2014. Un an de l’opération Serval. Une date anniversaire qui coïncide avec le passage des 3000 heures de vol effectuées par les équipages d’ ATL2 des flottilles 23F et 21F, durant 365 jours sans interruption. C’est l’occasion de faire le point sur l’engagement exceptionnel des marins de la composante « patrouille maritime » au-dessus du théâtre malien.

 

Forts d’un plan d’alerte dédié aux opérations dans la région sahélienne et d’un équipage pré positionné en permanence à Dakar, les ATL2 ont été engagés dès le début de l’opération dans des missions de renseignement et d’appui des forces terrestres. Le détachement a rapidement atteint un format inédit de 10 équipages et 6 aéronefs. L’expérience du théâtre et des opérations interarmées en Afrique a permis aux hommes de la patrouille maritime de s’insérer immédiatement dans les manœuvres aérienne et terrestre. Les équipages d’ATL2 ont ainsi effectué, grâce à cet aéronef particulièrement polyvalent, des missions de renseignement, d’appui des forces terrestres, de guidage d’aéronefs de chasse sur des objectifs terrestres, de commandement et de contrôle, et pour la première fois  en opération de bombardement d’objectifs adverses.

 

Initialement basé à Dakar, le détachement a ensuite été transféré à Niamey, au Niger. L’opération s’inscrivant dans la durée, le format du détachement a été réduit à un équipage et un avion. Le rythme des vols est néanmoins resté soutenu, en appui de la force Serval.

 

Ces succès opérationnels ne sont pas seulement dus au professionnalisme des équipages mais plus globalement à l’ensemble des acteurs du soutien technique, logistique ou administratif de la base de l’aéronautique navale de Lann Bihoué, de l’AIA Bretagne, du CEPA et du GSBdD Brest-Lorient, sans qui un tel niveau d’engagement n’aurait pas été possible. Et comme le dit le célèbre dicton, « dormez en paix, l’aéronautique navale veille ! ».

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 11:45
EUTM Mali : un nouveau bataillon en formation

 

10/01/2014 Sources : EMA

 

Le 8 janvier 2014, les militaires français engagés dans la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) ont débuté la formation d’un nouveau bataillon malien.

 

Cette unité, composée de 700 hommes, est le 4e bataillon dont EUTM assure la formation. Au terme des 10 semaines passées à Koulikouro, les précédents bataillons Waraba, Elou et Sigui, avaient été engagés en opérations au nord de la boucle du Niger.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 560 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission de conseil et d’assistance (Advisory Task Force-ATF) au sein du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le pilier « conseil » permet d’appuyer la restauration des fonctions fondamentales de l’appareil de défense des forces armées maliennes.

EUTM Mali : un nouveau bataillon en formationEUTM Mali : un nouveau bataillon en formation
EUTM Mali : un nouveau bataillon en formation
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:02
La DGA lance le développement du PDL-NG

 

 

10/01/2014 DGA

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 30 décembre 2013 pour un montant de 119 M€ les travaux de développement du pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) dont la qualification est attendue mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale.

 

Développé par Thales Optronique, ce nouvel équipement vise à disposer des moyens adaptés pour la recherche et l’identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision.

 

Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:00
Lancement du nouveau standard du programme Rafale

Le premier exemplaire de la 4e tranche de production du programme Rafale

 

10/01/2014 DGA

 

A l’occasion de la visite du site Dassault Aviation de Mérignac, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d’intégration d’un nouveau standard du Rafale, dit « standard F3R ». Les négociations avaient été finalisées avec la direction générale de l’armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l’ensemble du secteur industriel de l’aviation de combat.

 

« C’est un signal très clair de notre volonté d’investir sur le Rafale, et sur tout un secteur stratégique, celui de l’aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial », a indiqué Jean-Yves Le Drian. « C’est également la garantie de disposer sur le long terme d’une ligne de produits qui répondront aux exigences de l’export. » a-t-il ajouté.

 

La logique de conduite du programme Rafale s’appuie sur des développements continus permettant d’adapter les appareils par standards successifs à l’évolution du besoin. Ce nouveau standard repose en particulier sur la prise en compte de l’intégration du missile longue portée Meteor et de la nacelle de désignation laser nouvelle génération PDL NG, mais également sur des évolutions nécessaires pour faire face à l’évolution de l’environnement à l’horizon 2018 (améliorations du système d’armement et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra…).

 

L’ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles renforce le caractère omnirôle du Rafale. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l’attaque au sol et la défense aérienne. Totalement polyvalent, le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d’objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. C’est aussi le premier appareil conçu dès l’origine pour opérer aussi bien à partir d’une base terrestre que depuis un porte-avions. Il est mis en œuvre par l’armée de l’air et la marine françaises.

 

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué « M » pour la marine, 42 biplace « B » et 45 monoplace « C » pour l’armée de l’air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali.

 

Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 15:50
Whither the EU Internal Defense Market? Thinking Beyond “Pooling and Sharing”

 

January 9, 2014 By Christina Balis - avascent.com

 

On the heels of the December 2013 EU Council summit, Europe’s internal market  for defense deserves fresh impetus. Five years after the adoption of the first EU “Defense Package,” calls to strengthen Europe’s defense industry still lack a focused debate on the single defense market and the implementation of related legislation.

 

“The creation of this single market—without barriers, without discrimination, without domination—will ensure the pooling of resources…The single market…cannot be based exclusively on men of good will. Rules are indispensable.”

Address given by Jean Monnet at the inaugural session of the Common Assembly
11 September 1952, Strasbourg

 

The agreement on a European banking union last month inevitably overshadowed the EU Council’s conclusions on the common security and defense policy (CSDP), an event eagerly awaited since the decision in late 2012 to put defense on the EU agenda. Even so, in the end, the Council’s pronouncements held few surprises, with signs of progress as well as disappointment.1

Both tone and content of the Council’s conclusions are measured, even when the intent was to be assertive, such as when calling on member states to deepen defense cooperation. In classic EU lingo, the Council “welcomes” a number of broadly publicized proposals by the Commission and the High Representative/Head of the European Defense Agency—developing capabilities in the areas of remotely piloted aircraft systems (RPAS), air-to-air refueling, satellite communications and cyber security, as well as support for dual-use research—and “invites” EU bodies to coordinate or take further action (including on crisis management operations, financing of EU civilian missions, transparency in defense planning, pooled procurement, and support for SMEs). The areas where it “calls” for specific action in 2014 are few, yet noteworthy: an EU Cyber Defense Policy Framework, an EU Maritime Security Strategy, and a road map for developing defense industrial standards and certification procedures for defense equipment (the latter being a particular concern to industry in relation to cross-border RPAS operations).

The overarching theme of the Council’s final declaration can thus be summarized as pooling resources, harmonizing requirements and increasing cooperation in pursuit of greater efficiencies and policy coherence—not a small feat when considering the need to accommodate the often-competing views of 28 stakeholders. Yet, regrettably, one critical issue was left largely unaddressed: the broader internal market for defense and the lack of a corresponding industrial strategy.

 

Unfinished Business

The Council’s so-called third cluster, titled “strengthening Europe’s defense industry,” was supposed to cover topics of an economic nature, while leaving issues of policy (“increasing the effectiveness, visibility, and impact of the CSDP”) and operations (“enhancing the development of capabilities”) to the first and second clusters respectively. The Council’s conclusions include one reference to the need for a “well-functioning defence market” based on the principles of openness, equal treatment and transparency, and stresses the importance of ensuring the “full and correct implementation and application of the two defence Directives of 2009.” Ensuring greater cross-border market access to subcontractors and small and medium-sized enterprises—a particular concern of member states with smaller or less-developed defense industries—is a rare recognition of the value of the internal market. In the end, however, the Council falls short of calling for any concrete action to ensure compliance with internal market rules and merely “notes” the Commission’s intent to develop a related implementation roadmap. The Parliament’s earlier call on the Council to “provide the necessary fresh and ambitious impetus and to lay down guidelines, overarching political priorities and timelines for supporting a truly European defence technological and industrial base” went unheeded.2

The EU “Defense Package” of 2009, consisting of the two directives on defense and security procurement (2009/81/EC) and intra-EU transfers of defense-related products (2009/43/EC), was the first critical legislative step towards the creation of an internal EU defense market. In addition to delays in transposing these directives into national law, implementation has been patchy and enforcement weak at best. As of March 2013, all EU member states have at last, if unevenly, transposed the defense procurement directive.3

Directive 2009/81/EC applies to most defense purchases above a certain threshold, as well as to the procurement of sensitive equipment, works and services that have a security purpose and involve classified information. In the area of defense, the directive allows for several derogations consistent with the exceptions provided for by the Treaty on the Functioning of the European Union (TFEU). Of these exceptions, the most notable for its potential for (and past record of) abuse is Article 346 TFEU. It allows member states to diverge from the directive’s rules if considered necessary to protect their essential security interests.

…nine months into the defense procurement directive’s full transposition, member states are still far from having embraced or correctly interpreted its intent despite progress in the area of transparency…

Avascent’s analysis of contract awards posted via the EU’s Tenders Electronic Daily suggests that nine months into the defense procurement directive’s full transposition, member states are still far from having embraced or correctly interpreted its intent despite progress in the area of transparency (see separate sidebar below). Per its July communication, the Commission intends to ensure that the directive is strictly and correctly applied moving forward.4 One hopes that such improved oversight will also come with increased enforcement powers.

The Council’s latest failure to state a clear position beyond “noting” the Commission’s intent is as disappointing as it is predictable, particularly given that both the Commission and the Parliament have been fairly explicit to date about the shortcomings in implementing existing legislation. The responsibility for making any progress in this area rests squarely with the member states.

France often gets the blame for resisting market liberalization.5 But the critique of protectionism cannot be reserved merely for the land of Colbert. Liberal-minded Denmark has been one of the worst violators of the EU’s ban on market-distorting offsets. Germany, Europe’s leading exporter (with some 60% of its exports sold to the EU), still nourishes a parochial view of its defense industrial base, as made patently clear by the 2012 aborted merger between EADS and BAE Systems.

To be fair, expecting a breakthrough at the first EU defense summit in five years would have been unrealistic. The latest debates about the EU’s strategic priorities and its stated ambition for more “autonomous action” are both significant and overdue, however impractical their near-term application might seem. But a focus on increased cooperation among EU members should not eclipse much-needed efforts in the area of competition.

The term “competitive” or “competitiveness” appears seven times in the Council’s 10-page conclusions. Calls for ensuring a competitive European Defense Technological and Industrial Base (EDTIB) are de rigueur in all proclamations on CSDP. Yet, competition in defense has for too long been the creed that dares not speak its name. Progress toward a truly functioning EU internal defense market is urgently needed. It cannot wait until June 2015, when the Council is expected to assess progress on its recent conclusions, or even until summer 2016, the due date for the Commission’s implementation report on the two defense directives.

 

Towards a “Second Defense Package”

In many ways, 2014 is a transition year for Europe. While no major national elections are expected this year, elites in Brussels will be undergoing a major facelift, with European Parliament elections scheduled in May followed by tough negotiations to form a new Commission. In addition, the race to replace Denmark’s Anders Fogh Rasmussen as secretary general of NATO (after presiding over this last NATO summit in early September) and Britain’s Catherine Ashton as the EU’s high representative for foreign affairs and security policy, will only intensify in the next six months leading to a decision before year’s end. On top of this game of musical chairs come the critical Scottish and Catalan referenda on independence next September and November, respectively. This is no light agenda for the Greek and Italian governments who assume the rotating six-month presidency of the EU Council of Ministers in 2014.

Transitions, however, also offer an opportunity to refocus certain debates. Five years after the first Defense Package was adopted by the Council, a fresh look is needed at both progress to date and required changes for the future. Similar to current discussions on the EU battlegroups and the Lisbon Treaty’s clause on “permanent structured cooperation”—both of which remain inoperative—the internal defense market deserves a more deliberate review to ensure its proper implementation and evolution over time. The following three propositions could serve as a starting point for such a discussion in 2014.

 

Prioritize the Single Defense Market

Given broad recognition among EU member states that CSDP should be a recurrent agenda topic at EU summits—Germany’s new coalition, for example, has called for holding such reviews annually—2014 offers an opportunity to put this commitment to the test. The Italian EU presidency during the second half of the year, supported by early discussions during the current Greek presidency, could propose the single defense market as an agenda topic leading to the December 2014 EU Council summit.

 

Give Competition a Voice

The EU’s competition policy treats at length a wide array of sectors, including energy and environment, financial services, agri-food industry, transport, telecoms, and pharmaceuticals. Following last year’s successful transposition of the defense procurement directive, it would seem timely for the Commission to dedicate a section on the defense industry in its 2014 competition report. This would send a message that defense is as much a part of the EU’s internal market as any other industry that claims €96 billion in annual turnover, more than 1.3 million direct and indirect jobs across Europe, and a multiplier of 1.6 on GDP.6  It might also spur discussion on the drafting of a much-needed EDTIB strategy, exposing weaknesses in national regulatory frameworks and the application of state aid and merger control provisions.

 

Evolve the Policy Framework

Given the ink is barely dry on the EU’s first Defense Package, some might warn against putting forward additional measures or amendments. Such caution, however, goes against the experience of European market integration. The EU’s single market is a palimpsest of evolving legal and policy frameworks—not more so in commoditized markets than in (once) highly protected and fragmented markets such as transport, energy and telecommunications. The liberalization of air transport, for example, took three successive “packages” between 1987 and 1993, and the EU has since continued to evolve and consolidate related legislation. While practical reasons exclude the passing of new legislation anytime soon, it is not too early to start a debate on potential amendments to Directive 2009/81/EC that take into account important proposals around innovative procurement techniques, facilitating cross-border contracting and joint procurement, as well as further improving transparency of existing processes.

 

The EU internal market is arguably the  greatest success of the European integration project and the principal driver behind Europe’s continued relevance in the world. All of the EU’s impressive achievements—from securing internal peace to projecting a leading role in world trade—can in some measure be traced back to the evolving application of open market principles to intra-Community affairs. Just as post-World War II political reconciliation on the continent was founded on economic integration, so an effective common policy on security and defense requires its own single market logic to stand on. A basic recognition by EU leaders in 2014 that “trading and competing” is as important as “pooling and sharing” would serve as tangible proof of their latest affirmation that “defense matters.”

 

 

NOTES

  1. European Council, Conclusions, EUCO 217/13, Brussels, 20 December 2013.
  2. European Parliament, Committee on Foreign Affairs, Report on the European Defence Technological and Industrial Base (2013/2125(INI)), Rapporteur: Michael Gahler, 29 October 2013.
  3. The due date for the implementation (and full transposition) of the transfer directive was June 2012.
  4. European Commission, A New Deal for European Defence: Towards a More Competitive and Efficient Defence and Security Sector, COM (2013) 542, July 2013, p. 10.
  5. French president Nicolas Sarkozy’s 2012 call for a “Buy European Act” may have been targeted less at Brussels than at Washington, but it reflects a broader underlying unease with economic liberalization, as well as the need to counter a growing, reflexive anti-Europeanism from across Europe’s far left and far right political spectrum. The concept of “Economic Defense Operator in Europe,” recently proposed by the Parliament, certainly merits further discussion but not without due consideration of the transatlantic dimension of the defense market, which remains the most logical extension of the EU single market, however gloomy the near-term prospects for transatlantic defense industrial cooperation. (For a thoughtful discussion of related issues, see Christian Mölling, “Europe, the Transatlantic Defense Industry, and How to Make the Right Choice?” GMF Policy Brief, November 2013.)
  6. European Parliament, Directorate-General for Parliamentary Research Services, Cost of Non-Europe Report, CoNE 4/2013, December 2013.

 

Download: Whither the EU Internal Defense Market? Thinking Beyond “Pooling and Sharing”

 

About the Author

Christina Balis leads Avascent’s European operations. Based in Paris, she supports corporate and financial clients operating in or looking to expand to Europe and adjacent geographies. She has experience providing strategic advisory services, assessing market opportunities, and supporting merger and acquisition activities across a diverse set of defense, civil, and commercial markets. Dr. Balis worked for a number of years as a consultant with Avascent before transitioning to industry. Prior to rejoining Avascent in late 2011, she was vice president for strategy and corporate development at Serco Inc., the US subsidiary of international service company Serco Group plc. Previously, she was a fellow in the Europe Program of the Center for Strategic and International Studies (CSIS) in Washington, DC. She holds a joint B.A. in European Business Administration from the ESB Business School (Reutlingen, Germany) and Middlesex University (London, UK) and a M.A. and a Ph.D. in International Relations from the Johns Hopkins School of Advanced International Studies (Bologna, Italy, and Washington, DC).

About Avascent

 

The European Defense Industrial Base Forum is an Avascent initiative to explore and debate issues critical to the performance and long-term viability of Europe’s defense establishment. Designed to engage and inform representatives from both the private and public sectors, including the financial community and academic institutions, this forum seeks to provide senior executives and decision-makers with objective, nonpartisan analyses to support strategic action across Europe’s diverse defense technology and industrial base.

Comments, questions, and requests to receive future updates may be sent to: europe@avascent.com

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 15:01
photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

 

10 janvier 2014 Romandie.com  (AFP / 14h53)

 

BANGUI - Au moins quatre blindés français de type Sagaie ont pris position vendredi en début d'après-midi près du palais présidentiel à Bangui, après la démission annoncée à N'Djamena du président centrafricain Michel Djotodia, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Le camp De Roux, où est cantonnée la garde de M. Djotodia depuis le début de l'opération française Sangaris le 5 décembre, se trouve non loin du palais présidentiel et de nombreuses armes lourdes y sont entreposées.

 

Les forces françaises et les détachements de la force africaine (Misca) étaient également très visibles en ville dans l'après-midi.

 

Le président Djotodia, accusé par la communauté internationale de passivité face aux violences interreligieuses dans son pays, a démissionné vendredi à N'Djamena sous la pression des dirigeants d'Afrique centrale qui l'y avaient convoqué pour un sommet extraordinaire.

 

Dès que la nouvelle de la démission du président Djotodia est parvenue à Bangui, les principaux boulevards de la ville se sont vidés et sont restés déserts, témoignant de la peur persistant.

 

Au camp de déplacés de l'aéroport de Mpoko, où son massées 100.000 personnes, majoritairement chrétiennes, venues se placer sous la protection de l'armée française, certains retrouvaient espoir, comme Tertus Ngoutou: je suis très fier de la France et du Tchad. (le président tchadien) Idriss Déby s'est ressaisi. J'espère que dès ce soir on pourra de nouveau coexister avec les musulmans, ajoutait-t-il, se disant déterminé à rentrer chez lui avant dimanche.

 

D'autres demeuraient méfiants. Il n'y a pas encore la paix. On n'est pas rassuré. Il faut que les Séléka soient tous désarmés, demandait Jean Sisa.

 

Plusieurs milliers d'habitants de Bangui avaient manifesté vendredi matin, avant la démission de Michel Djotodia, contre son retour en Centrafrique.

 

Aux cris de Djotodia démission, les manifestants étaient massés aux abords du quartier de Boy-Rabe, non loin de l'aéroport, sous la surveillance de soldats français et de la Misca.

 

Nous voulons la démission de Djotodia. Il nous faut une nouvelle personne pour diriger le pays, réclamait un manifestant. Ce petit maladroit nous a tués, massacrés. Qu'il reste à N'Djamena, disait un autre, prénommé Thibault.

 

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka, dirigée par M. Djotodia, la Centrafrique a été emportée dans une spirale de violences communautaires et interreligieuses, qui ont provoqué des déplacements massifs de populations et uen crise humanitaire sans précédent dans le pays.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 14:40
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

10.01.2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a signé un chèque d'environ 1 milliard d'euros pour améliorer les performances du Rafale. L'avion de combat de Dassault Aviation sera équipé du missile air-air Meteor et d'une nouvelle nacelle de désignation laser (Pod).

En dépit du dernier échec du Rafale au Brésil, la France croit toujours aux chances de l'avion de combat de Dassault Aviation à l'export. Et continue de l'améliorer. A l'occasion de la visite du site de Mérignac de Dassault Aviation, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a remis aux industriels concernés le contrat de développement et d'intégration d'un nouveau standard du Rafale dit F3R, comme il l'avait annoncé en novembre dans une interview à "La Tribune". Les négociations ont été finalisées avec la direction générale de l'armement (DGA) le 30 décembre dernier. Au total, "environ un milliard d'euros devraient être consacrés à ces travaux qui viendront irriguer l'ensemble du secteur industriel de l'aviation de combat", a expliqué le ministère de la Défense.

"C'est un signal très clair de notre volonté d'investir sur le Rafale et sur tout un secteur stratégique, celui de l'aéronautique de combat, pour le maintenir au meilleur niveau mondial", a indiqué Jean-Yves Le Drian. "C'est également la garantie de disposer sur le long terme d'une ligne de produits qui répondront aux exigences de l'export", a-t-il précisé. C'est clair, l'actuel gouvernement ne lâche pas ce fleuron de l'industrie nationale. Les meilleurs espoirs de vente du Rafale restent le Qatar et l'Inde. A moyenne échéance, les Emirats Arabes Unis et la Malaisie.

 

Le missile Meteor à bord du Rafale

Comme pour tous les précédents avions de combat français, le programme Rafale s'appuie sur des développements continus permettant d'adapter l'appareil par standards successifs à l'évolution du besoin. Ce nouveau standard repose notamment sur l'intégration du missile air-air longue portée Meteor (MBDA) et de la nacelle (ou Pod) de désignation laser nouvelle génération PDL NG, développée par Thales et dont le contrat a également été notifié le 30 décembre pour un montant de 119 millions d'euros. Le missile Meteor "très performant sera d'une efficacité maximale grâce au radar dit à antenne active qui équipe les Rafale livrés en série depuis mi-2013", a expliqué Dassault Aviation dans son communiqué.

La qualification du PDL NG est attendue "mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale", a précisé la DGA dans un communiqué séparé. Ce POD sera utilisé principalement pour la mise en œuvre des frappes air-sol, de jour comme de nuit. Développé par Thales Optronique, il vise à disposer de moyens adaptés pour la recherche et l'identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision. Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

 

Des évolutions qui renforcent sa polyvalence

Le standard F3-R du Rafale permet également des améliorations nécessaires pour faire face à l'évolution de l'environnement à l'horizon 2018 : améliorations du système d'armement à l'image de la bombe AASM (Armement Air Sol Modulaire) de Safran, et de navigation, des liaisons de données, du radar RBE2 et du système de guerre électronique Spectra... La version à guidage terminal laser des bombes AASM est particulièrement adaptée aux cibles mobiles. Cette famille d'armements à guidage principal GPS et propulseur additionnel a notamment permis au Rafale, pendant les opérations en Libye (2011), de détruire des objectifs à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, avec une précision métrique.

L'ensemble de ces évolutions fonctionnelles et matérielles "renforce le caractère omnirôle du Rafale", a expliqué le ministère. En clair, sa polyvalence. Il peut, au cours du même vol, assurer différents types de missions, par exemple l'attaque au sol et la défense aérienne. Le Rafale assure toute la gamme de missions dévolues à un avion de chasse : supériorité et défense aérienne, attaque d'objectifs terrestres ou maritimes, appui-feu rapproché de troupes au sol, reconnaissance, frappe nucléaire. "C'est aussi le premier appareil conçu dès l'origine pour opérer aussi bien à partir d'une base terrestre que depuis un porte-avions", a également rappelé le ministère.

 

180 Rafale commandés

A ce jour, 180 avions de série ont été commandés et 126 appareils livrés dans ses 3 versions : à savoir 39 monoplace embarqué "M" pour la marine, 42 biplace "B" et 45 monoplace "C" pour l'armée de l'air. Le Rafale a été déployé pour des opérations de combat en  Afghanistan, en Libye et au Mali. Les principaux industriels assurant la réalisation du Rafale sont Dassault Aviation (maître d'œuvre), Thales (électronique), Safran (motoriste) et MBDA (missilier). Au total, 500 entreprises françaises sont associées au programme Rafale.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:56
MBDA-built MdCN missile

MBDA-built MdCN missile

 

10 January 2014 naval-technology.com

 

DCNS has tested loading of a model of the Missile de Croisière Naval (MdCN) naval cruise missile in cooperation with the French Navy crew of the third Frégate Européen multi-mission (FREMM)-class frigate Normandie.

 

During the loading trials, conducted at the company's dockyard in Lorient, Brittany, France, the DCNS technicians and French Navy crew demonstrated the loading of a model of the MdCN naval cruise missile.

 

The crew's ability to safely load the cruise missiles of board the FREMM frigates has also been demonstrated as part of the trial.

 

DCNS FREMM programme manager Anne Bianchi said: "Talks are ongoing with government services to set up a first firing of the MdCN from the ship, which could take place as early as this year."

 

MBDA received a contract from the DGA in 2006 for the supply of 200 MdCN naval missiles for installation on to the French Navy's Frégate Européen multi-mission (FREMM) ships and its Barracuda nuclear-powered attack submarines by 2014 and 2017 respectively.

 

The naval variant of the Storm Shadow / SCALP air-launched cruise missile system is being developed in two configurations; the first being a vertical launch from the FREMM vessels using the compact A70 vertical launcher, while the other is a submarine configuration, where the weapon can be launched through torpedo tubes.

 

The MdCN missile, capable of destroying infrastructure targets of high strategic value, underwent its first in-flight test from a vertical launcher in May 2010, while the first submarine trial was conducted successfully in June 2011.

 

The loading trial has been conducted at request of the French Direction Générale de l'Armement's (DGA), with the assistance of MBDA, the developer and supplier of the missile as well as the launcher installation

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