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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:55
French Navy Integrates UAVs in Naval Combat Management System

S100 Camcopter hovering above OPV L’adroit approaching landing on the vessel’s aft deck. According to the drone detachment chief, Commander Marc Grozel, the drones practically doubled the surveillance area the vessel could cover on its recent European Union borders security (FRONTEX) mission performed in September 2013. Photo: French Navy

 

January 10, 2014 by Tamir Eshel - defense-update.com

 

The French defence procurement agency (DGA) and naval shipbuilder DCNS have completed a series of sea trials validating the functional integration of an unmanned aerial system operating as part of the combat system of a naval vessel. The four day test was conducted from 9-13 December 2013 as part of the SERVAL unmanned air systems (UAS) programme. (SERVAL: Système Embarqué de Reconnaissance Vecteur Aérien Léger – translated to: shipboard reconnaissance system – light air vehicle)

Following sea trials on board the L’Adroit Gowind-class Offshore Patrol Vessel, the DGA, the French Navy and DCNS validated all functional blocks between DCNS’s Polaris combat system and the Camcopter S100 VTOL UAV developed by Schiebel of Austria. Based on the results of the trials, the DGA has issued DCNS with a permit to fly for the Camcopter S100.

S100 landing on the flight deck of the French OPV L'Adroite. The small unmanned rotorcraft performed over 200 landings on the vessel during the first sea trials phase conducted in the summer of 2013. Photo: French Navy.

S100 landing on the flight deck of the French OPV L’Adroite. The small unmanned rotorcraft performed over 200 landings on the vessel during the first sea trials phase conducted in the summer of 2013. Photo: French Navy.

The Camcopter mission chief operates the S100 payload from the bridge of the OPV L'adroit. PHOTO: French Navy

The Camcopter mission chief operates the S100 payload from the bridge of the OPV L’adroit. PHOTO: French Navy

Launching and recovering a UAV from a warship presents many complex challenges. The successful physical and functional integration of a tactical VTOL (Vertical Take-Off and Landing) UAV on board a surface combatant by DCNS, with no impact on flight safety, represents a major breakthrough for naval air forces. For these tests, L’Adroit’s single mast architecture, spacious flight deck, and helicopter hangar provided a great benefit.

Following the tests on board the L’Adroit the French Navy plans to further test SERVAL on board the La Fayette. Operation from a frigate would be much more challenging, as the physical integration such as antenna positioning, data link integration, and space provisions for operational crew, maintenance and support are more limited. The functional integration of data from the drone in the combat system becomes imperative.

The tests were designed to evaluate the performance of the DIOD-A module, developed by DCNS and integrated on this occasion with the Polaris combat system, for managing UAV payload data (from electro-optical sensors in this case) in real time. A further aim was to demonstrate that the interface between the UAS and the ship’s combat system has no impact on flight safety.

The test validated that the module has met all DGA requirements, and therefore, can now deliver significant operational enhancement for the combat management system through the employment of VTOL UAV.

“Thanks to its optical camera and long battery life, it allows you to see beyond the horizon, and greatly increases the potential that has the patrol patrol,” says Commander Luc Regnier, Capitaine of L’Adroit. The drone detachment chief, Commander Marc Grozel added that back in September 2013, when L’adroit assumed missions under the European Union borders security mission (FRONTEX), the vessel could double the surveillance area it could cover without the drones.

Full integration of UAV data into the combat management system and the operational integration of the UAV operator into the CIC (Combat Information Centre) turn the UAV into a ‘telescopic arm’ of the ship, extending its operational capabilities by providing real-time data from the theatre of operations beyond the range of its onboard sensors. A UAV with an optronic payload constitutes an offboard sensor platform that can relay data back to the host ship to identify threats from pirates, for example, or to monitor fishing vessel inspection operations.

Navies in Europe and around the world are expressing strong interest in offboard sensor systems. The sea trials have successfully validated integration of a VTOL UAV with a surface combatant for the first time in Europe.

The French Navy is evaluating the use of drones on board its vessels towards the SDAM System (Naval Aerial Drone) to be implemented by 2020. SDAM is likely to be larger than the S100, and carry multiple sensors including maritime surveillance radar.

L'adroit at sea during the S100 integration evaluation, December 2013. The inset view shows the vessel as the S100 approaches to land, during sea trials in 2011. Photos: French Navy

L’adroit at sea during the S100 integration evaluation, December 2013. The small drone can be seen on the flight deck at the aft. inset view shows the vessel as the S100 approaches to land, during sea trials in 2011. Photos: French Navy

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:50
Les Européens doivent participer plus aux frais de l'Otan-Soreide

 

10/01/2014 zonebourse.com

 

Les pays européens doivent prendre une part de responsabilité plus importante dans la politique de défense de l'Otan pour que l'alliance reste pertinente dans les années à venir, a déclaré jeudi la ministre norvégienne de la Défense.

 

Ine Eriksen Soreide, qui doit rencontrer le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel vendredi, a estimé qu'on ne pouvait demander aux Etats-Unis de continuer à payer pour plus de 70% des besoins de défense de l'Otan.

 

"Les alliés européens doivent (..) prendre une part plus importante aux charges politiques et économiques", a déclaré la ministre norvégienne à Reuters dans un entretien après un discours au Center for Strategic and International Studies (CSIS).

 

"Nous devons prendre notre part. Il faut que nous soyons plus qu'un importateur net de sécurité. Nous devons exporter de la sécurité", a déclaré Ine Eriksen Soreide.

 

Dans son discours au CSIS, la ministre a indiqué que ses rencontres cette semaine avec les élus américains montraient que démocrates et républicains au Congrès s'interrogeaient de plus en plus sur la valeur de l'engagement de l'Europe au regard des investissements américains.

 

Elle a expliqué que la crainte des Européens d'être abandonnés par les Etats-Unis avait été alimentée par l'intention de Washington de se recentrer sur l'ensemble Asie-Océanie, mais que ces inquiétudes étaient vraisemblablement exagérées.

 

Certains changements sont nécessaires, estime-t-elle. Elle appelle à un investissement plus important de l'Europe à sa propre sécurité, à une planification accrue des crises futures et au développement de systèmes sophistiqués susceptibles d'être facilement déployés si nécessaire.

 

"La Norvège estime que la stabilité mondiale dépend de la capacité de l'Europe et des Etats-Unis à travailler ensemble et que cela va devenir encore plus important à l'avenir", a déclaré Soreide devant le CSIS, en citant la menace extrémiste, les puissances émergentes et la réapparition de vieilles puissances comme la Russie.

 

Elle a appelé à davantage de man÷uvres et autres entraînements de l'Otan et à un engagement plus important dans les zones hors des pays alliés.

 

Comme un bon exemple pratique de la "participation au fardeau transatlantique", elle a cité la participation de la Norvège et du Danemark aux efforts de destruction de l'arsenal chimique syrien.

 

Elle a aussi critiqué le concept de "smart défense" de l'Otan qui vise à rationaliser les capacités militaires des alliés. Pour la ministre, ce terme vise à dissimuler une réduction de dépenses militaires.

 

Elle s'est montrée préoccupée de l'absence de plan cohérent en matière de missiles de défense, de la modernisation de l'armée russe et de son activité accru dans l'Arctique ainsi que des atteintes aux droits de l'homme dans le pays. (Andrea Shalal-Esa; Danielle Rouquié pour le service français)

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:50
CRR-FR : passation de commandement à Lille de l'alerte OTAN

10.01.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.

 

CRRFRGalMargail.jpgLe quartier général du Corps de réaction rapide France (QG CRR-FR) a pris le commandement de la composante terrestre de l'alerte NRF (Nato Response Force) le 1er janvier pour toute l'année 2014. Une cérémonie de passation de commandement se déroulera mardi 14 janvier à la citadelle Vauban à Lille.

 

Cette cérémonie de passation de commandement se déroulera entre l'ARRC (Allied Rapid Reaction Corps), l'état-major britannique responsable de l'alerte NRF en 2013, et le QG CRR-FR. Le général britannique Evans, commandant l'ARRC, remettra le drapeau de l'alerte NRF au général Margail (photo La Voix du Nord).

 

On annonce à cette cérémonie le voisin géographique lillois, le général Bertrand Clément-Bollée, commandant des forces terrestres. L'Alliance Atlantique sera représentée par le général américain Ben Hodges, commandant le Landcom, le commandement des forces terrestres basé à Izmir en Turquie, et une autorité du Joint Force Command de Brunssum au Pays-Bas, qui est à la tête interarmées de la NRF en 2014.

Certifié lors de l'exercice finale Steadfast Jazz en Pologne début novembre, le QG CRR-FR pourrait être l'état-major commandant une composante terrestre allant jusqu'à 30 000 soldats. La France fournira également le bataillon NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique) de l'alerte NRF avec le 2e régiment de Dragons de Fontevraud l’Abbaye dans le Maine-et-Loire.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:45
Le Kenya déclare avoir tué une trentaine de rebelles shebab dans une frappe aérienne en Somalie

 

10 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

NAIROBI - Le Kenya a déclaré vendredi avoir tué au moins 30 insurgés shebab, dont des dirigeants du mouvement islamiste, dans une frappe aérienne sur un camp d'entraînement en Somalie.

 

Les islamistes ont de leur côté nié avoir été attaqués et avoir subi des pertes.

 

Selon l'armée kényane, l'attaque a visé jeudi soir un camp shebab de Garbarahey, dans la région de Gedo, située à quelque 600 kilomètres au nord-ouest de la capitale somalienne, Mogadiscio, et près de la frontière avec le Kenya et l'Ethiopie.

 

Les chasseurs des forces de défense kényanes ont attaqué un camp des shebab où une réunion était en cours, a déclaré un haut responsable de l'armée kényane.

 

Plus de 30 insurgés shebab ont été tués, dont des commandants de haut niveau, a-t-il ajouté.

 

Un autre officier a précisé que l'armée kényane tentait toujours de déterminer les identités des victimes de la frappe aérienne.

 

Nous sommes toujours en train d'essayer de les identifier, mais il est certain qu'il s'agit de pointures de la hiérarchie shebab, a-t-il assuré.

 

Selon lui, cinq véhicules et d'autres objectifs clés ont été détruits par l'attaque.

 

Les mêmes sources ont indiqué estimer que des dizaines d'insurgés ont également été blessés.

 

Un porte-parole militaire des shebab, contacté par l'AFP, a toutefois démenti les déclarations des militaires kényans sur l'attaque de Garbarahey.

 

Nos troupes ne sont pas présentes là-bas. Il n'y avait pas de combattants shebab dans la zone, personne de chez nous n'a été tué, a dit le porte-parole Abdiaziz Abu Musab.

 

Les Kenyans revendiquent avoir causé des pertes pour faire plaisir à leurs patrons en Occident, qui les ont embauchés pour faire la guerre en Somalie, a-t-il ajouté.

 

Le Kenya combat les shebab somaliens liés à Al-Qaïda depuis octobre 2011, date du début de son intervention militaire en Somalie. Il a depuis intégré la force de l'Union africaine déployée dans ce pays.

 

Le président Uhuru Kenyatta a promis de maintenir la présence militaire kényane en Somalie malgré les attaques des shebab sur le sol kényan, dont la plus sanglante a été celle du centre commercial Westgate de Nairobi, en septembre dernier, qui a fait au moins 67 morts.

 

Qu'ils sachent (les shebab) que nous ne céderons pas sur la guerre, a dit le président kényan. Nos forces resteront en Somalie jusqu'à ce que nous soyons satisfaits et que la paix règne, a-t-il dit.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:35
Des changements dans la politique de défense de la RPC en 2013

 

09.01.2014 Vassili Kachine La Voix de la Russie

 

L’année 2013 est devenue une période de changements sérieux dans la politique étrangère de la Chine. Probablement, ces changements vont aboutir à des changements radicaux dans la position de la Chine sur la scène internationale et sa transformation en un pays militaire international à part entière.

 

En mars, la RPC a changé d’attitude par rapport aux îles contestées Senkaku (en chinois Diaoyu) en envoyant dans cette région non plus des navires non armés du service de surveillance de la marine, mais bien des navires de guerre et des avions de la marine de l'Armée populaire de libération (APL). Cette mesure a eu un impact politique majeur, sur la situation, surtout après qu’une frégate chinoise ait pris pour cible avec son radar un navire de guerre japonais et un hélicoptère.

 

En même temps, au cours de cette année, la Chine a mené des réformes importantes de ses institutions et de ses services de police maritime, en créant une Garde côtière puissante. La Chine répond plus fermement de manière non militaire à des différends territoriaux, ce qui s'est traduit par des actions des forces chinoises en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale. En novembre, le gouvernement chinois a créé sa propre zone d’identification de la défense antimissile en mer de Chine orientale. Les États-Unis et le Japon ont commencé à effectuer des vols de démonstration d'avions de combat dans la région pour montrer qu’ils ne reconnaissent pas la décision prise par le côté chinois.

 

Bien que la Chine n’utilise pas directement la force pour résoudre les différends, on ne peut pas dire qu’elle restera inactive si une réponse doit être donnée. Un mois après l’introduction de la zone d’identification, en réponse à l’introduction des forces militaires dans cette zone, le pays a levé son aviation 51 fois. Les avions chinois ont effectué au total 87 sorties. C’est un nouvel outil potentiel de pression sur le Japon dans la question territoriale, que la RPC a élaboré. A long terme, cette pression pourrait soit pousser les dirigeants japonais à chercher un compromis avec la Chine, soit contribuer au renforcement des forces d'autodéfense japonaises et à l’approfondissement de l’alliance militaire nippo-américaine.

 

La création d’une zone d’identification semblable sur toute la mer de la Chine du Sud ou sur une partie, semble réalisable dans un avenir proche. Pour l’instant, on n’a aucun détail sur cette zone, mais les Etats-Unis ont déjà exprimé leur inquiétude suite à la possibilité de sa création.

 

En 2013, la Chine a augmenté de manière significative sa capacité à répondre aux situations de crise sur son territoire et en dehors, en créant un Conseil national de sécurité. En remplaçant les vieux mécanismes inefficaces de coordination dans le cadre des groupes dirigeants, le nouveau conseil possède les pouvoirs nécessaires de prendre les décisions exutoires. Le conseil devient donc un centre important de prise de décision, et la présence des représentants de l’APL au sein du conseil augmente le poids des militaires dans la vie politique.

 

L’échec des tentatives américaines de changer le régime de Bachar al-Assad avec le soutien des rebelles et l’intervention armée, est devenu sans doute l’événement principal de l’année 2013. Même si la Russie était le principal défenseur de la Syrie aux yeux de l’opinion publique, en réalité le rôle de la Chine était très important dans ce processus. Le pays a non seulement soutenu les actions de la Russie sur la scène internationale, mais a également accordé des prêts importants à la Syrie, ce qui a permis à Bachar al-Assad d'acheter les matériaux stratégiques nécessaires (nourriture, carburant, médicaments, etc.) pour continuer la guerre.

 

La Russie et la Chine ont tiré des leçons du conflit libyen. En 2011 ils ont laissé se produire la catastrophe en Libye, un partenaire économique important. Si le régime syrien survit, ce sera la première fois depuis l'effondrement de l’URSS qu’un gouvernement condamné à la chute par les Etats-Unis et menant une lutte armée avec un coté soutenu par les pays occidentaux, aurait remporté une victoire. Ce succès aura des répercussions importantes dans le monde, et la Russie y est parvenue avec la Chine. Aucun pays n’aurait pu atteindre son objectif dans la politique syrienne tout seul.

 

La Chine a pu atteindre des succès remarquables dans le renforcement de sa puissance militaire, et surtout des composantes qui font de ce pays une superpuissance militaire. C’est au cours de cette année que les nouveaux sous-marins chinois équipés des missiles Julang-2 sont devenus prêts à combattre. Les tests des nouveaux missiles balistiques terrestres intercontinentaux se sont également intensifiés. Les forces militaires chinoises sont équipées des chasseurs H-6K, et la production des chasseurs embarqués J-15 a également commencé. En même temps sont construits deux porte-avions et des réformes importantes dans le système de contrôle militaire ont été lancées. 2013 est devenue ainsi l’année de prise des décisions importantes et du début des réformes radicales. Et les résultats de ces réformes vont certainement influer sur la situation politique et militaire dans le monde.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:35
Afghanistan : trois militaires de l'OTAN morts dans un crash d'avion

 

10.01.2014 Par La Voix de la Russie

 

Trois militaires de la Force internationale d'assistance à la sécurité ont trouvé la mort dans le d'un avion survenu aujourd'hui dans l'est de l'Afghanistan.

 

La nationalité des militaires et le type d'avion ne sont pas communiqués.

 

Selon les experts, en 2013, 19 militaires otanais ont trouvé la mort dans des catastrophes aériennes.

 

Les Etats-Unis et les autres pays de l'OTAN projettent d'évacuer leurs troupes de l'Afghanistan d'ici la fin de 2014 ne laissant que des contingents limités chargés d'accorder une assistance à l'armée et aux services de sécurité afghans. T

 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:35
Le porte-avions INS Vikramaditya jette l'ancre en Inde

 

MOSCOU, 10 janvier - RIA Novosti

 

Le porte-avions indien Vikramaditya a atteint la base navale de Karwar, en Inde, le mardi 7 janvier 2014, au terme d’un voyage de 40 jours depuis la Russie, écrit vendredi 10 janvier le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

 

En 26 jours de voyage et une courte relâche à Lisbonne, le navire a parcouru 10.212 milles nautiques. C’est la distance exacte qui sépare le quai de l’usine russe Sevmach (chantiers de Severodvinsk) - qui a donné sa deuxième vie au croiseur Amiral Gorchkov - et la base navale de Karwar sur le littoral indien, où sera désormais enregistré ce navire de combat, aujourd’hui le plus puissant de la marine indienne.

 

Selon les sources de Rossiïskaïa gazeta, la fin de ce voyage qui a vu le navire traverser la Méditerranée, le canal de Suez, la mer Rouge, le golfe d’Aden et la mer d’Arabie a été relativement calme, ce qui n’a pas été le cas dans l’Atlantique où l’équipage avait dû surmonter une tempête violente. Une corvette indienne accompagnant le porte-avions avait même subi une fissure qu’il avait fallu réparer d’urgence à Lisbonne. Cette relâche planifiée, qui fut aussi un bref repos pour l’équipage, a été très utile.

 

Le Vikramaditya transportait l’équipage mais aussi une équipe d’experts russes dirigée par Igor Leonov, ingénieur responsable de Sevmach. Ces 174 spécialistes sont toujours en Inde pour garantir la maintenance du navire et tester les systèmes de climatisation ou encore les réfrigérateurs dans les mers méridionales, où les températures de l’eau et de l’air différent considérablement de celles de Mourmansk et Severodvinsk.  

 

Ces tests, lancés dans le golfe d’Aden et en mer Rouge, ont démontré le bon fonctionnement des appareils. La température de l’air et de l’eau avoisinant 28 degrés, la température dans les cabines était de 20 à 25 degrés. La température dans le compartiment des machines où le système de climatisation utilise l’eau de la mer s'élevait à 40 degrés pendant les tests, mais il s’agit là d’un inconvénient caractéristique de tous les bâtiments de surface.   

 

L’équipage a testé les systèmes stratégiques du navire dans ces "conditions domestiques" mais a aussi pris part à des exercices tactiques de la marine près du littoral indien. Les officiers supérieurs montés à bord du bateau ont été visiblement fascinés par l’efficacité et la puissance du radar embarqué ainsi que les capacités de navigation du navire.

 

Le 7 janvier, jour du Noël orthodoxe, le porte-avions a atteint sa destination et jeté l’ancre à la base navale de Karwar, sur la côte de l'Etat indien du Karnataka au Sud du pays. Sur le livre de bord a été écrite une note spéciale: depuis le début des essais le navire Vikramaditya a parcouru au total plus de 30.000 milles. Le 8 janvier, le porte-avions a enfin accosté.

 

Les experts russes et les marins indiens ont pu descendre à terre pour la première fois depuis le début du voyage. La plupart des spécialistes reviendront en Russie mais 75 resteront en Inde pour superviser la mise en service du bateau. Selon les sources indiennes, ces travaux pourraient prendre de trois à quatre mois.

 

Selon les informations de Rossiïskaïa gazeta, l'équipage du Vikramaditya pourrait reprendre des exercices militaires en mer le 15 ou 16 janvier. Des sources indiquent également qu'en février le navire devrait arriver à Bombay pour un accueil solennel. La cérémonie devrait réunir le premier-ministre indien Manmohan Singh et des invités russes.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:55
Marine nationale : Piriou et DCNS vont fabriquer trois bâtiments multimissions

 

09.01.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord- Défense Globale

 

Réunis dans une coentreprise née au printemps (Kership), Piriou et DCNS ont remporté le contrat pour la fourniture de trois navires hauturiers multimissions destinés à l'outre-mer (image Piriou/B2M) et à remplacer les antiques BATRAL (bâtiments de transport légers). Il existe une option pour un quatrième bateau et des prestations de maintenance associées. Ces B2M (bâtiments multimissions), de 65 m de long et de 1 500 tonnes, seront livrés entre 2015 et 2016.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a commandé ces trois B2M à Piriou et DCNS le 30 décembre. L'entreprise de Concarneau (1 000 personnes dont 300 en France, 135 M€ de chiffre d'affaires en 2013, 400 bateaux livrés depuis 1965), Piriou, est en charge de la conception et de la réalisation des navires. DCNS (13 200 salariés, 2,9 milliards d'euros de CA) a mené les études à caractère militaire, la fourniture des systèmes de communication embarquée (SITIP) et sera en charge de la maintenance en conditions opérationnelles (MCO) des bateaux pour 6 ans.

 

Ces B2M seront déployés en outre-mer pour des actions de l'Etat en mer : surveillance et protection des intérêts français dans les zones économiques exclusives (pêche, immigration illégale, narcotrafic, piraterie), sauvegarde et assistance des des populations, projection de forces (20 personnes, deux 4x4, armes et munitions), mise en œuvre de plongeurs et d'équipement (drones) pour des interventions sous-marines, remorquage jusqu'à 30 tonnes.

 

Les B2M sont armés par un équipage de 20 marins, d'un déplacement d'environ 2 300 tonnes en charge, pouvant atteindre une vitesse de 13 nœuds. Ces bâtiments permettront d'effectuer des missions de 30 jours sans ravitaillement, et seront en mesure de naviguer 200 jours par an.

Pascal Piriou, le PDG du groupe, a apprécié dans un communiqué : « Cette commande était fondamentale pour nous. D’abord sur le plan pratique car nous en avions besoin pour éviter un creux de charge en 2014, mais aussi bien sûr sur le plan stratégique puisque qu’elle donne corps à notre collaboration avec DCNS qui se voit ainsi mise sur orbite avec de belles perspectives à suivre, notamment à l’export. »

 

A noter d'un point de vue administratif que l’offre conjointe de Piriou et DCNS a été effectuée avant la création du groupement Kership. Il faudra donc l'accord de l’Etat pour permettre le transfert du contrat vers Kership.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:54
Paire de jumelles du Chef de Bataillon Paul SALLERIN (1878-1959) - Photo ESCC

Paire de jumelles du Chef de Bataillon Paul SALLERIN (1878-1959) - Photo ESCC

 

10/01/2014 st-cyr.terre.defense.gouv.fr

 

Chaque semaine, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan vous proposent de découvrir les officiers de la Grande Guerre à travers un objet issu des collections du Musée du Souvenir. Le commandant Tristan Leroy, conservateur du musée et le commandant Michael Bourlet, chef du département histoire des Écoles vous proposent ainsi la présentation d’un objet ayant appartenu à un officier ayant participé à la Grande Guerre, des éléments biographiques et des explications sur le contexte historique. Cette semaine, retrouvez la paire de jumelles du commandant Sallerin.

 

L’objet :

 

Paire de jumelles réglementaire pour l'Infanterie et la Cavalerie, « Extra lumineuse » à facteur de grossissement 7, fabriquée par la maison « Huet » à Paris. Le Numéro de série est gravé près de l'objectif gauche : 22394 - Modèle IC.MG (pour « Infanterie et Cavalerie, Matériel de Guerre »).

 

Le corps des jumelles a été très sérieusement endommagé par le projectile qui blessa Paul Sallerin en janvier 1915, le rendant presque aveugle. On mesure à l’état de ces jumelles la violence de l’impact. Le métal est percé en plusieurs endroits. Le cuir de revêtement et une partie des optiques côté droit ont été arrachés. On devine la trace de deux plaquettes de laiton, également arrachées, qui étaient vissées sur la partie supérieure des jumelles et portaient les silhouettes gravées d’un fantassin et d’un cavalier, associées à des repères gradués permettant à l’observateur d’évaluer les distances.

 

L'étui est en cuir, de section ovale et muni d'une bandoulière fermée par une boucle métallique à ardillon au corps guilloché, identique à celle fermant le couvercle de l'étui. L'arrière est muni de deux passants de ceinturon.

 

L’officier :

 

Né le 5 janvier 1878 à Douai (Nord), Paul Sallerin s’engage à Versailles le 28 octobre 1897 avant d’intégrer l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Saint-cyrien de la promotion de Bourbaki (1897-1899), il est ensuite affecté au 110e  régiment d’infanterie en octobre 1899. Promu lieutenant, il est admis à suivre les cours de l’école supérieure de guerre (session 1908-1910) dont il sort breveté d’état-major. En 1914, il est capitaine au 126e  régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde. Parti en campagne avec son régiment, il est promu chef de bataillon à titre temporaire le 28 septembre 1914. A plusieurs reprises, il s’illustre au feu à la tête de son bataillon. Il est grièvement blessé au combat le 1er janvier 1915. Il est touché par une balle alors qu’il observe le terrain avec ses jumelles pour rechercher des objectifs pour l’artillerie. Devenu aveugle à la suite de cette blessure, il est mutilé de guerre à 100 %. Néanmoins, il est maintenu en activité. Après la guerre, il enseigne l’histoire militaire à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Promu lieutenant-colonel, il est retraité en 1937 et décède à Limoges le 9 juillet 1959.

 

Le  contexte :

 

Le bilan humain de la Première Guerre mondiale est particulièrement lourd. Aux 9 millions de morts s’ajoutent presque autant d’invalides. L'emploi massif des tirs d'artillerie, des bombes, des grenades et des gaz de combat mais également les spécificités de la guerre des tranchées où la tête du combattant se trouve souvent la partie du corps la plus exposée, sont autant de facteurs qui expliquent le nombre important des blessés de la face et la gravité des blessures. On compte en Europe, au lendemain de la guerre, environ 6,5 millions d'Invalides, dont près de 300 000 mutilés à 100 % : aveugles, amputés d'une ou des deux jambes, des bras et blessés de la face. Le chef de bataillon Sallerin est de ceux-là, que l’on surnommera les « gueules cassées » à partir du 21 juin 1921, date de création de l’union des blessés de la face présidée par le colonel Yves Picot.

 

 

Objet associé :

 

Cliché représentant le lieutenant-Colonel Sallerin, alors professeur d’histoire militaire à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il porte l'uniforme bleu horizon modèle 1922 avec ceinturon et bélière. Les pattes de collet de l'ESM brodées en cannetille d’or sont visibles sur le col de sa tunique et le revers de sa capote portée ouverte.

 

Il porte la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur, la Croix de Guerre 14-18 avec 2 palmes, la Croix de Guerre belge avec une palme, la médaille d'officier des Palmes Académiques, la médaille commémorative 1914-1918, la médaille interalliée de la Victoire 14-18 et la Croix de Chevalier de l’ordre impérial russe de  Saint-Stanislas.

 

Cette photographie datant des années 1930 est signée « Nadar », (du temps de Paul Nadar, qui avait repris l’atelier de son père, Félix Tournachon dit Nadar, pionnier de la photographie et auteur de clichés très célèbres représentant de nombreux artistes de la deuxième moitié du XIXème siècle).

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:50
DCI et les Britanniques de SCS se penchent sur la formation navale

 

08.01.2014 Par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Associé à SCS (Systems Consultants Services, du group Cohort plc), entreprise britannique de conseil en sécurité et défense, DCI vient de remporter un appel d'offres lancé par l'Agence européenne de défense.

Cet appel d’offre était intitulé "Naval Training Support Study" (NTSS). Tous les détails en cliquant ici.

Le contrat (d'une valeur estimé à 300 000 €) concerne la réalisation d'une étude portant sur les domaines de la formation à la navigation, de la guerre des mines et de la plongée. Il s'agit de réduire les coûts et d'optimiser l'efficacité des capacités européennes de défense. C'est NAVFCO, la branche navale de DCI, dirigée par Bruno Nielly, ancien préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord à Cherbourg, qui va gérer cette étude.

L'étude permettra notamment d'identifier les besoins communs en matière de formation et de proposer des pistes d'amélioration et d'harmonisation.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:50
Les présidents français et allemand le 3 août en Alsace pour le centenaire de la 1ere Guerre mondiale

 

10 janvier 2014 Romandie.com  (AFP)

 

BERLIN - Les présidents français, François Hollande, et allemand, Joachim Gauck, se retrouveront le 3 août en Alsace pour marquer le centième anniversaire de la déclaration de la Première Guerre mondiale, a annoncé vendredi un porte-parole de la présidence allemande.

 

Le président fédéral se rendra le 3 août à Vieil-Armand (Hartmannsweiler Kopf en allemand) où est érigé un monument en souvenir des combats qui s'y déroulèrent durant la Guerre 14-18, a indiqué une porte-parole de la présidence à l'AFP à Berlin.

 

Une cérémonie germano-britannique, à laquelle Joachim Gauck et François Hollande participeront également est prévue le lendemain à Liège en Belgique.

 

Situé dans les Vosges, le site du Vieil-Armand est l'un des hauts lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale où soldats allemands et français se sont affrontés pour l'Alsace. Les combats les plus violents s'y déroulèrent en 1915.

 

Des bâtiments et tranchées témoignent encore aujourd'hui des horreurs vécues durant la Grande Guerre.

 

Souvent considérée comme la première guerre totale de l'histoire, ce conflit a aspiré près de la moitié de la population mondiale dans un cycle de violence sans précédent par son ampleur et son intensité. Il fit en 52 mois quelque 10 millions de morts et 20 millions de blessés sur les champs de bataille, et des millions de victimes parmi les populations civiles occupées, affamées ou déportées, dont un million d'Arméniens systématiquement massacrés par les forces turques. Sans compter les millions de morts que provoquèrent jusqu'en 1923 les contrecoups du séisme en Russie, en Europe orientale, en Turquie et jusqu'en Irlande.

 

Quatre des plus grands empires de l'époque -russe, allemand, austro-hongrois et ottoman-- disparaitront dans la tourmente, redessinant la carte politique du monde avec l'apparition de dizaines de nouveaux pays et d'idéologies nouvelles : communisme, fascisme, nazisme, anticolonialisme, pacifisme, dont l'affrontement avec les démocraties occidentales triomphantes marquera les relations internationales pendant des décennies.

 

Vainqueurs ou vaincus, les Européens sortirent du conflit ruinés économiquement, politiquement et moralement.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:35
China pushes ahead with military helicopter programmes

 

 

9 Jan 2014 By: Greg Waldron - FG

 

Recent images from the Chinese internet suggest that Beijing is making significant progress with its military helicopter programmes.

The most recent batch of images show a Harbin Z-19 with what appears to be a mast-mounted radar system. The Z-19, which is roughly comparable to lighter attack helicopters such as the Airbus Helicopters Tiger, is capable of carrying anti-tank missiles and is usually equipped with a chin-mounted cannon.

It is unclear if the mast-mounted system is, indeed, a true radar, or merely a mock-up to test the aerodynamics of the system. Mast-mounted radars such as that carried by the Boeing AH-64E Apache Longbow greatly enhance an attack helicopter’s ability to identify and engage targets at long ranges.

 

The Z-19 is one of two dedicated Chinese attack helicopter programmes. The other is the heavier CAIC WZ-10, which is roughly comparable to the Apache.

The Z-19 development follows images last month that appeared to show the first flight of a locally-developed utility helicopter closely resembling the Sikorsky UH-60 Black Hawk. The aircraft is similar in layout to the US S-70-series platform, but has a five-bladed main rotor, as opposed to four.

Following the emergence of the images, a spokesman from the Chinese defence ministry confirmed that Beijing is developing a new helicopter. Chinese military experts have unofficially labelled the new utility type as the Harbin Z-20.

The Chinese army still operates 20 S-70C that it received in the mid-1980s, says Flightglobal's Ascend Online Fleets database.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:35
Northrop expands support for Japan's Hawkeyes

 

Tokyo Jan 9, 2013 (UPI)

 

Northrop Grumman Corp. has signed a 5-year deal with AAR Corp. and Sumitomo Corp. to set up a just-in-time inventory management process for Japan's E-2C Hawkeye program.

 

Northrop works with its partners to supply airframe parts and accessories for its early warning E-2C aircraft, with options to increase support as needed.

 

"Japan is our largest international Hawkeye operator," Bart LaGrone, vice president of E-2/C-2 programs at Northrop Grumman Aerospace Systems, said.

 

"The demand for E-2 Hawkeye airborne early warning and control is even greater now than when the systems were first delivered to Japan Air Self Defense Force in 1984," he said.

 

AAR is an international aviation distribution and logistics business based in Wood Dale, Ill. Sumitomo is a resources and commodities trading business based in Tokyo.

 

Japan acquired its E-2C fleet initially to provide over-the-horizon early warning against low-flying aircraft. Japan's high-wing twin turbo-prop fleet has 115,000 accident-free flight hours.

 

"Northrop Grumman will continue to provide E-2C support to JASDF and other E-2C operators as the U.S. Navy begins its transition to the E-2D advanced Hawkeye in fiscal year 2015," LaGrone said.

 

Northrop's other industry partners for Japan's Hawkeye fleet include Toshiba Corp. and Kawasaki Heavy Industries.

 

Grumman Corp. -- later Northrop Grumman -- began producing the Hawkeye in 1964 for the U.S. Navy as a replacement for Navy's snub-nose radial piston E-1 Tracer, also made by Grumman.

 

The Tracer, the Navy's first purpose-built airborne early warning aircraft, entered service in 1958. It was replaced by the more modern E-2 Hawkeye in the early 1970s.

 

Taiwan also operates Hawkeye aircraft, purchasing four E-2T variants in late 1995.

 

The Taiwan government sent two of them back to the United States in 2010 for upgrading to E-2K standard. The other two were sent back for upgrading and returned last year, Focus Taiwan newschannel reported.

 

Singapore had four Hawkeye aircraft, but phased them out in favor of the early warning variant of the twin jet engine Gulfstream G550.

 

Singapore took delivery of its General Dynamics Gulfstreams, powered by two Rolls Royce BR710C4-11 turbofan engines, from 2009 to 2011.

 

Northrop announced in October it had picked up a $34.5 million contract from the U.S. Navy to upgrade the French navy's fleet of three E-2C Hawkeyes with an upgraded friend-or-foe identification system.

 

The system will increase commonality and interoperability between the French fleet and the U.S. Navy's E-2D Advanced Hawkeye aircraft, Northrop said in a written statement.

 

The French Navy has operated its fleet since 2000 and is the only military other than the U.S. Navy to operate its Hawkeyes from an aircraft carrier.

 

The first U.S.-France carrier-to-carrier flight was in May 2001 when a U.S. Navy Hawkeye flew from the deck of the USS Enterprise to the deck of the French carrier Charles de Gaulle.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:30
Les satellites français, les composants américains et les soupçons des Émirats arabes unis

 

09/01 Par François Chignac - euronews.com

 

La NSA et son programme tentaculaire de surveillance Prism vont-ils faire capoter un important contrat de défense signé en juillet dernier entre la France et les Émirats arabes unis (EAU) ? Un site américain spécialisé n’affirme rien d’autre.

 

DefenseNews avance que les émiratis ont décelé une part “obscure” au sein de deux satellites français d’observation qui doivent être livrés aux Émirats arabes unis en 2018. Ils contiendraient des “mouchards”. En d’autres termes, des composants d’origine américaine dotés de porte-dérobées informatiques – backdoor – permettant d’intercepter les communications entre les satellites et la station de réception au sol. De quoi compromettre la sécurité des transmissions et conforter les révélations “orwelliennes” d’Edouard Snowden.

 

L’information est distillée par un haut responsable émirati. Sous couvert d’anonymat, il affirme au site américain que la découverte a été signalée en septembre et qu’il aurait été demandé à la France de changer ces composants. “Si ce problème n’est pas résolu, nous sommes prêts à annuler tout le contrat” ajoute-t-il.

 

Des révélations qui interviennent un peu moins de six mois après un succès personnel du ministre français de la Défense. Le 22 juillet, Jean-Yves Le Drian ramenait des Émirats arabes unis un contrat de 700 millions d’euros portant sur la livraison des deux satellites d’observation construits par Airbus Defence and Space (ex EADS Astrium) et Thales Alenia Space (TAS). Signature que Paris se targuait d’avoir soufflé à l’américain Lockheed-Martin, réputé coriace en la matière. Pour ce faire, le ministre français de la Défense s‘était rendu à plusieurs reprises aux Émirats et n’avait pas lâché l’affaire, malgré la perspective d’un échec à la mi-juillet. Signature, enfin, qui mettait un terme à cinq années de contrats moins ambitieux sur le marché des ventes d’armement de la France aux Émirats arabes unis.

 

Mais ces révélations en étonnent plus d’un. La source de DefenseNews affirme que les Émirats arabes unis se sont tournés vers des entreprises russes et chinoises après avoir découvert le pot aux roses. Leurs satellites sont moins chers, certes, mais n’offrent aucune garantie supplémentaire en matière de sécurité. Par ailleurs, Moscou et Pékin entretiennent de bonnes relations avec l’Iran ce qui est loin d‘être le cas d’Abu Dhabi.

 

Les américains seraient-ils donc à la maneouvre pour faire capoter le contrat connu sous le nom de Falcon Eye ? On voit mal leur intérêt. Les backdoors existent dans bon nombre d‘équipements livrés à l‘étranger. Ils permettent de rendre inopérant un matériel si l’acquéreur se retourne contre le vendeur. Dans le cas des satellites, ils seraient utilisés pour empêcher certaines fonctions d’observation bien plus que pour les détourner. Pourquoi une agence de renseignement américaine voudrait intercepter des images obtenues via un satellite d’observation étranger ? Le Pentagone est déjà bien pourvu en la matière. Par ailleurs, les Émirats arabes unis sont de bons clients de l’industrie américaine de l’armement. Les composants américains sont déjà légions dans le ciel des Émirats. Et si les Américains souhaitent vraiment savoir quelles sont les zones qui intéressent les EAU, l’information est peut-être simple à obtenir d’un pays allié comme les Émirats arabes unis.

 

Reste l’hypothèse commerciale. Le contrat Falcon Eye était initialement d’un montant supérieur. En juillet dernier, les industriels français ont revu leurs prix à la baisse. Sous quelles conditions ? Et quels accords d’offsets – échange industriels, investissements et productions sur place – ont-ils été consentis ?

 

Il se murmure que les étranges informations de DefenseNews pourraient relever de l’intoxication. En vue, peut-être, de renégocier les termes de l’accord.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:20
Shelton discusses importance of space defense

 

Jan 09, 2014 by Jim Garamone for American Forces Press Service

 

Washington DC (AFPS) - Space is fundamental to the economy, the military and the way of life in the United States and officials must continue to guard against challenges in the domain from adversaries, the commander of Air Force Space Command said today. Gen. William Shelton shared with students at George Washington University here some of his worries and concerns.

 

In the past 60 years, space has grown from a domain with a lone satellite beeping across the heavens to a $300 billion economic engine.

 

"The advent of space systems has allowed citizens and governments to engage routinely in the world around them, communicate at the speed of light and to tap sources of information previously unavailable to them," Shelton said.

 

Satellites are now essential parts of the 21st century way of life for all nations. Weather forecasting, precise navigation, instant communications and many other capabilities tie space to Earth.

 

These are incredibly important during crises. The death tolls from Hurricane Katrina in 2005 and the Japanese tsunami in 2011 would have been even higher had not satellite surveillance and communications been available, he said.

 

Space has also changed the military. "In all of recorded history, when armies met on the battle field, they fought for the coveted high ground because of the obvious advantage it gave them over the adversary," Shelton said. "Later, balloons performed that function and even later, airplanes were used as observation platforms."

 

Space is the ultimate high ground, he said.

 

Shelton's command has a global mission with global responsibilities reaching all corners of the planet and up to 23,000 miles in space and geosynchronous orbit. "We get space-derived information to all sorts of users, including the military operators of our nation's Army, Air Force, Navy and Marines -- those who rely on timely and accurate data," he said.

 

Intelligence, logistics and other operationally relevant data flow seamlessly to the front lines in Afghanistan as well as to other parts of the world where U.S. forces are operating.

 

"I can't think of a single military operation across the full spectrum from humanitarian relief operations all the way to major combat operations that doesn't somehow depend on space for mission success," Shelton said. "But frankly, this dependence on space has also become quite a bit of a double-edged sword. Our potential adversaries have been going to school on us during these many years of combat operations."

 

Adversaries are mimicking American procedures and looking for chinks in American armor, the general said. "More concerning, as they've watched us, we've watched them develop systems to challenge our advantages in space," he said.

 

"Because space launch is so expensive, we loaded as much as we could onto our satellites -- multiple missions, multiple payloads, " Shelton said. "After all, we were operating in a relatively peaceful sanctuary in space."

 

Not today. "As I look at the next 20 years in space, we have a difficult, up-hill climb ahead of us," he said. "I equate this to the difficulty of turning the Queen Mary. You send the rudder command and the delayed response tries your patience."

 

To sustain space services, the United States must consider architectural alternatives for future satellite constellations. "These alternatives must balance required capability, affordability and resilience," he said. "There are many options that we're actively studying right now. The notion of disaggregation is one. And what we mean by this is moving away from the multiple payload, big satellite construct into a less complex satellite architecture with multiple components."

 

Distributing space payloads across multiple satellite platforms, increases U.S. resiliency. "At a minimum, it complicates our adversaries' targeting calculus," he said.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 11:55
Vœux aux armées et au monde combattant du président de la République


10/01/2014 armée de l'air

 

Monsieur François Hollande, président de la République, a présenté ses vœux aux forces armées sur la base aérienne 110 de Creil ce mercredi 08 janvier 2014.

 

Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, Monsieur Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées, et le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, ont accompagné le président de la République.

 

Après les honneurs, Monsieur François Hollande a visité des unités comme le centre national de ciblage (CNC) 34/664, le centre de formation et d’interprétation interarmées de l’imagerie (CF3I) 24.664 ainsi que le 13erégiment de dragons parachutistes de Pau.

 

 

Le président a ensuite rencontré les pilotes de chasse et les mécaniciens assurant la permanence opérationnelle. À cette occasion, il a pu suivre en direct le décollage d’un Mirage 2000. Ces aviateurs en alerte sont des acteurs de la police du ciel et de la protection de l’espace aérien français.

 

Le discours présidentiel fut prononcé devant 1700 personnes, civiles et militaires : «C’est par vous que la France peut porter un message universel qui est celui de la paix, de la sécurité et de la stabilité. C’est la raison pour laquelle je vous adresse non seulement mes meilleurs vœux de réussite pour vos projets professionnels, personnels et familiaux, mais je vous renouvelle ma confiance, mon soutien et ma reconnaissance pour tout ce que vous faite pour le pays…»

 

Retrouvez le discours du président de la République en intégralité et en vidéo sur le site Internet de l’Élysée.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 11:55
photo EMA

photo EMA

 

10 janvier par Jean-Dominique Merchet

 

Sa nomination pourrait intervenir en février. Ce cavalier est le frère de Philippe de Villiers.

 

Selon plusieurs sources concordantes, le général Pierre de Villiers pourrait succèder à l'amiral Edouard Guillaud au poste de chef d'état-major des armées (Cema). Cette nomination pourrait intervenir dès le mois prochain. Ce choix n'est pas définitif, même s'il semble "sûr à 95%".

 

Pierre de Villiers est toutefois bien placé pour savoir que les politiques changent parfois d'avis au dernier moment : en 2010, il avait été quasiment désigné au poste de chef d'état-major particulier du président de la République avant que le général Puga n'y soit nommé, au terme de dix jours de vacance du poste. Une certaine prudence est donc de mise... Néanmoins, ce choix semble aujourd'hui cohérent.

 

Un autre général, Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, a longtemps été favori pour ce poste et, en haut lieu, on reconnait qu'il en a toutes les qualités. Un seul problème : son âge. A 54 ans, sa nomination bloquait le poste de Cema pour près de 7 ans. Et il a encore le temps d'y prétendre, alors qu'il n'est à la tête de l'armée de l'air que depuis l'été 2012. Le nom d'un autre officier général a été avancé, l'amiral Rogel, chef d'état-major de la marine.

 

Pierre de Villiers, 57 ans, est le major général des armées (MGA), c'est-à-dire le véritable adjoint du Cema, avec lequel il a établi une relation de grande confiance. La continuité va donc prévaloir. Il est en effet l'un des principaux acteurs des réformes en cours dans la défense et les armées au sein du Comité de cohérence de conduite du changement (C4). Il pourra donc poursuivre cette tâche, comme le souhaite le ministre de la Défense, tout en réalisant le déménagement vers Balard, en 2015.

 

Cavalier, Pierre de Villiers a servi dans la "lourde". Il a notamment commandé le 501-503ème régiment de chars de combat à Mourmelon, puis la 2ème brigade blindée. Il a servi au Kosovo et en Afghanistan, avant d'être chef de cabinet militaire du Premier ministre François Fillon. Pierre de Villiers est un homme discret - en cela différent de son frère ainé Philippe de Villiers.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:56
L'A400M "Ville de Toulouse" a été déployé au Mali fin décembre.

L'A400M "Ville de Toulouse" a été déployé au Mali fin décembre.

 

09/01/2014 Par Guillaume Steuer

 

L'armée de l'Air l'a annoncé ce matin : le deuxième A400M livré à la France, qui porte le numéro constructeur MSN8, sera officiellement baptisé "Ville de Toulouse" à l'occasion d'une cérémonie qui se tiendra le 22 janvier dans la capitale du Midi-Pyrénées. L'occasion d'honorer à la fois le travail des équipes d'Airbus présentes sur ce site industriel majeur, mais aussi la mémoire du transport aérien militaire français dont l'histoire est étroitement associée à celle de la base aérienne 101 de Toulouse-Francazal, dissoute en 2009.

 

L'an dernier, au cours du salon du Bourget, le chef d'état-major de l'armée de l'Air Denis Mercier avait ainsi fait connaître sa volonté de baptiser chaque A400M du nom d'une ville ayant eu (ou conservant) des liens forts avec l'armée de l'Air. Ainsi le premier Atlas français (MSN7) avait-il reçu l'appellation "Ville d'Orléans", du nom du port d'attache de tous les futurs A400M à la cocarde bleu-blanc-rouge.

 

Avec une douzaine de bases aériennes fermées au cours des six dernières années, l'armée de l'Air ne manquera pas d'idées pour baptiser les 13 A400M supplémentaires qu'elle s'attend à recevoir d'ici à 2019, alors qu'il en était encore prévu 31 avant les arbitrages de la loi de programmation militaire.

 

Cette tradition d'ancrer des aéronefs militaires aux territoires trouve écho (entre autres) aux Etats-Unis. Dans l'US Air Force, par exemple, les bombardiers furtifs B-2 Spirit portent chacun le nom d'un Etat américian, tandis que certains C-17 ont été baptisés du nom de villes ou de sites marquants des Etats-Unis.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:55
Coopération opérationnelle franco-américaine, ravitaillement en vol pendant l’opération Bois Belleau

 

09/01/2014 Marine nationale

 

Déployé dans le golfe d’Oman, le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle effectue une période de coopération opérationnelle avec un groupe aéronaval américain. Le 30 décembre 2013, un F18 américain catapulté depuis le porte-avions Harry S. Truman a ravitaillé en vol un Rafale Marine et un Super Étendard Modernisé du groupe aérien français.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:55
Bâtiment multi-missions (B2M)

Bâtiment multi-missions (B2M)

 

09/01/2014 DGA

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé au groupement d’entreprise Piriou et DCNS, le 30 décembre 2013, trois Bâtiments multi-missions (B2M), ainsi que six ans de soutien initial pour chaque navire.

 

Les B2M, qui seront déployés outre-mer, sont destinés à remplir des missions interministérielles d’Action de l’État en mer (AEM), notamment la surveillance et la protection des intérêts français dans les Zones économiques exclusives (ZEE), la sauvegarde et l’assistance au profit des populations, ainsi que la projection ponctuelle de forces :

 

- Ils auront la capacité de projeter 20 personnes (interarmées, police ou gendarmerie) avec deux véhicules de type 4x4, leurs armes et leurs munitions.

 

- Ils pourront assurer l’évacuation de ressortissants et contribuer à la mise en œuvre de plongeurs et d’équipements (notamment des drones) pour réaliser des interventions sous-marines.

 

- Dans le cadre de l’action de l’État en mer, ils assureront des missions de police des pêches, et contribueront à la lutte contre l’immigration illégale, le narcotrafic et la piraterie.

 

- Ils assisteront les navires en difficulté et participeront à la sauvegarde des biens et des personnes, grâce à leurs moyens de lutte contre l’incendie et leurs capacités de remorquage jusqu’à 30 tonnes.

 

Les B2M sont des bâtiments armés par un équipage de 20 marins, d’un déplacement d’environ 2300 tonnes en charge, pouvant atteindre une vitesse de 13 nœuds. Ces bâtiments, de type «supply» (navire ravitailleur de plateforme de forage), permettront d’effectuer des missions de 30 jours sans ravitaillement, et seront en mesure de naviguer 200 jours par an.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:50
L’Allemagne se joint aux efforts de destruction de l'armement chimique syrien

 

09.01.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Deux jours après l'évacuation tardive du premier chargement d'armes chimiques syriennes par un navire danois, l'Allemagne a annoncé jeudi 9 novembre que des résidus allaient être détruit sur son territoire. C'est « à la demande de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques [OIAC] » que le gouvernement fédéral a pris sa décision, estimant « que l'Allemagne était prête à contribuer de manière substantielle », ont affirmé les ministères allemands des affaires étrangères et de la défense, dans un communiqué commun.

 

« L'Allemagne dispose d'une technologie sûre et d'une longue expérience dans le domaine de la destruction de résidus d'armes chimiques. Il est judicieux que nous mettions ce savoir-faire à la disposition de la communauté internationale et qu'ainsi nous puissions contribuer de manière significative au processus de paix [en Syrie] », a expliqué la ministre de la défense, Ursula von der Leyen, citée dans le communiqué.

 

La mise en œuvre pratique de cette destruction sera prise en charge par la Société fédérale pour le traitement des armes et résidus d'armement chimiques (GEKA), sise à Munster, dans le nord de l'Allemagne, précise le document.

 

UN PROCESSUS DE DÉSARMEMENT COMPLEXE

 

Le processus de déconstruction de l'arsenal chimique syrien résulte d'un accord russo-américain, approuvé par l'ONU, qui a permis d'éviter des frappes militaires américaines en Syrie. Washington tient en effet le régime de Bachar Al-Assad pour responsable des attaques chimiques du 21 août.

 

Jusqu'ici l'accord prévoyait que deux cargos, escortés par les navires militaires norvégien et danois, chargent les agents chimiques au port syrien de Lattaquié, les acheminant ensuite vers un port italien. La destruction des agents chimiques les plus dangereux devaient être réalisée dans les eaux internationales sur un navire spécialisé de la marine américaine, le MV Cape-Ray. Des sociétés privées devaient se charger des agents chimiques moins dangereux, la totalité de l'arsenal chimique syrien devant être détruite d'ici le 30 juin.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:50
En 2014, l’armée de l’air se prépare pour la NRF 15

 

09/01/2014 Sources : Caporal-chef Marie-Ange Ilmany Armée de l'air

 

En 2015, l’armée de l’air prendra pour la quatrième fois l’alerte pour la composante aérienne de la force de réaction rapide de l’Otan. Pour être opérationnelle, elle s’entraînera tout au long de l’année 2014.

 

Avec la NRF 2015 (NATO response force - force de réaction rapide de l’Otan), l’armée de l’air prendra l’alerte de la composante aérienne pour la quatrième fois (NRF 5, NRF 12, NRF 17). Elle consiste à avoir la capacité de déployer rapidement une ou plusieurs composantes multinationales, terrestre, maritime, aérienne ou des forces spéciales, n’importe où dans le monde.

 

Entraînements et certifications

 

L’année 2014 sera ainsi l’occasion pour le JFACC français (Joint Forces Air Component Command - commandement interarmées de la composante «air») et différents moyens aériens nationaux et alliés associés de s’entraîner et de se certifier pour cette prise d’alerte.

 Une série d’exercices (Steadfast Cobalt, Trident Juncture),dont un exercice avec des vols réels (Noble Arrow 2014) permettront de tester l’interopérabilité des forces aériennes françaises en situation de crise internationale et de certifier le JFACC français.

 

La NRF: Kesaco ?

 

Évacuation de ressortissants, mission de maintien de la paix et de stabilisation, opérations à caractère humanitaire, opérations d’entrée en premier d’une force… Avec près de 25 000 hommes, la NRF a la capacité de se déployer dans un délai allant de 5 à 30 jours, permettant ainsi une réponse militaire à une crise émergente. Elle fonctionne sur le principe de rotation. Les structures de l’Otan, la France et d’autres pays membres assurent à tour de rôle le commandement des différentes composantes de la force, pour une durée qui passe désormais de 6 à 12 mois, d'où le changement de codification.  Cela exige un haut niveau de préparation et d’interopérabilité entre les nations.

En 2014, l’armée de l’air se prépare pour la NRF 15
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:50
USAF Pave Hawk Helicopter Crash Investigated

 

 

08/01/2014 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

An investigation has been launched into last night's fatal HH-60G Pave Hawk search and rescue helicopter crash in Norfolk, England.

 

Part of the 48th Fighter Wing's 56th Rescue Squadron based at RAF Lakenheath, the USAF HH-60G crashed into a nature reserve whilst carrying out a low-level training sortie. All four personnel on board lost their lives, while debris from the wreckage now covers a wide area, according to those who've surveyed the scene.

 

The USAF has not yet confirmed the identities of those killed but will do so in coming hours, once the relevant family members have been notified. Meantime, recovery efforts are underway, involving MoD representatives, police forces and US military officials.

 

Pave Hawk Crash

 

The Pave Hawk crash involved a helicopter that had been flying a paired night flight. Such flights are conducted to ensure the 56th Rescue Squadron's pilots maintain combat readiness. The second Pave Hawk remains at the crash scene - a circa 1,200 foot area which is roped off from the public.

 

"The crash site is about the size of a football pitch, with difficult terrain which makes this a challenging and lengthy process", Norfolk Police's Chief Superintendant Bob Scully explained. "This is mainly on marshland although some debris which was close to the beach has been moved as it would be vulnerable to high tide. Further close examinations of the scene will take place this morning and the bodies of the deceased will be removed once this has taken place."

 

USAF HH-60G Pave Hawk

 

The USAF's HH-60G Pave Hawk search and rescue helicopter is a derivative of the famous UH-60 Black Hawk. All-weather capable, it carries out emergency response missions around the clock including disaster relief, medical evacuation and humanitarian aid.

 

The Pave Hawk's operational history includes deployments in Iraq, Afghanistan and Libya. Powered by two General Electric T700-GE-700 engines generating 1,940 shaft horsepower each, this helicopter has a top speed of 184 miles per hour and a range of 580 miles. The type's standard four-man crew comprises two pilots, a flight engineer and a gunner.

 

The 56th Rescue Squadron is attached to the 48th Fighter Wing, equipped with F-15E Strike Eagles. It has been at RAF Lakenheath since 2006.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:50
German weapons firms : No farewell to arms

 

Jan 11th 2014 economist.com

 

Political pressure and bribery allegations are unlikely to hurt Germany’s exporters of military equipment

 

Since the second world war, Germany has rarely sent soldiers to combat zones. But it exports a lot of weapons: more than Britain, France or any other country besides America and Russia. Some German makers of military gear are part of civilian industrial giants, such as Airbus Group (which has dropped its ungainly old name, EADS, to adopt the brand of its commercial-aircraft business), and ThyssenKrupp, a steelmaker. But the biggest German company known mainly for weapons, Rheinmetall, is just 26th in the world league of arms-exporting firms. And Krauss Maffei Wegmann (KMW), which makes the Leopard 2 tank (pictured), is 54th.

 

Germans are, in general, proud of their export prowess. But although foreign sales of weaponry bring in almost €1 billion ($1.4 billion) a year, they are a delicate subject, and lately beset by bad press. Several German firms are accused of bribery in Greece. A former defence official there has said that of €8m in bribes he took, €3.2m came from German firms, including Wegmann (now part of KMW) and Rheinmetall. On January 3rd KMW’s alleged middleman was detained after a court hearing. The firm itself denies any bribery. Atlas, a maker of naval weapons owned jointly by Airbus and ThyssenKrupp, is under fire too. A former representative in Athens has reportedly admitted to bribery; the company says it is investigating the matter.

 

On another front, the industry faces criticism over the countries it sells to—most recently over a deal to sell Leopard 2s to Saudi Arabia. Arms sales to anywhere other than NATO and “NATO-equivalent” countries are in principle forbidden. But the Federal Security Council, headed by Chancellor Angela Merkel, can approve exceptions when foreign policy dictates, as long as they do not harm human rights.

 

Peace campaigners fear that the exceptions are becoming less exceptional. NATO countries’ budgets are being squeezed, so Germany’s armsmakers are looking farther abroad. Rheinmetall, for example, has a target of 50% of exports outside Europe by 2015. Asia is a growing target: Singapore recently signed a €1.6 billion deal for ThyssenKrupp submarines.

 

German small arms are also popular. Heckler & Koch’s G3 rifle (together with its variants) is the world’s most popular after the Russian AK-47. Germany was a leader in pushing the UN to restrict the flow of small arms to war-torn countries. But such weapons leak across borders nonetheless. This is why Helmut Schmidt, a former chancellor, in December urged Germany to restrict arms exports, calling gun deaths a slow-motion Hiroshima and Nagasaki. His fellow Social Democrat, Frank-Walter Steinmeier, promised to restrict sales if his party made it into government after last September’s elections. It did: Mr Steinmeier is now foreign minister, and sits on the Federal Security Council.

 

But Germany’s arms exports are probably in little danger, since they have the same reputation for reliability as its cars and other industrial goods. Even Pieter Wezeman of the Stockholm International Peace Research Institute, a critic of weapons sales, compares a Heckler & Koch gun to a high-quality Leica camera. Though German soldiers mostly stay clear of combat zones, German weapons are battle-tested; Leopard tanks in the former Yugoslavia and Afghanistan, for example.

 

Moreover, there are ways to lessen the controversy of selling things used to wage war. For example, making guns for a fighter jet assembled elsewhere is less visible than selling a German-made tank. Military transport, logistics, surveillance and protective equipment together account for five times as much of German defence firms’ output as weapons and ammunition—and are less likely to be blamed for civilian casualties. Stephan Boehm, an analyst at Commerzbank, sees such non-lethal materiel as a bright spot for German exporters. The flagging fortunes of Rheinmetall, in particular, should be restored by strong sales of the armoured transporters it produces in a joint venture with MAN, a lorry-maker.

 

Critics say the government is too willing to let arms firms export to dodgy regimes. The Federation of German Security & Defence Industries argues that strong exports are crucial to spread the development costs of the equipment Germany needs to defend itself. This would be less of a problem, the lobby group admits, if Europe’s fragmented defence industry were consolidated; it says the government should not have vetoed a proposal last year to merge EADS with BAE Systems of Britain. Weapons account for less than 1% of Germany’s exports. But it is a 1% that it, like other countries, is loth to give up.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:50
Welcome on board: Airbus Helicopters takes off!

 

Jan 8, 2014 ASDNews Source : Airbus Helicopters

 

The rebranding of Eurocopter as Airbus Helicopters, effective today, marks a new era in the history of the company, which joins Airbus and Airbus Defence & Space within the new Airbus Group – the global leader in aerospace, defense and related services.

 

Airbus Helicopters will benefit from and enrich the Airbus brand as it develops, manufactures, markets and supports a diversified and highly capable rotorcraft product line.

 

“This rebranding works hand in hand with our ongoing transformation, which is now bolstered by the Airbus brand’s strong foundation in innovation, quality and industrial excellence,” said Guillaume Faury, President of Airbus Helicopters. “Both of these together will serve our ambition of setting the industry standard in terms of safety, mission capability and performance for our operators around the world.”

 

The naming and designations of Airbus Helicopters’ products remain at present unchanged in the new branding, while the company’s primary website has migrated to a new identity: www.airbushelicopters.com. Airbus Helicopter team members will remain reachable via their current e-mail coordinates, with the migration to an airbus.com root address occurring this summer.

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