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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 11:35
INS Vikramaditya expected to arrive at home-base Karwar today

Jan. 8, 2013 by Shiv Aroor - Livefist

INS Vikramaditya expected to arrive at home-base Karwar today. The base has become a fortress.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:55
Lancement de la filière industrielle de sécurité

 

7 janvier 2014 SGDSN

 

un dialogue public-privé rénové au service de la sécurité du citoyen et de la compétitivité de la France

 

S’inspirant des recommandations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, le Premier ministre a installé, le 23 octobre dernier, le comité de la filière industrielle de sécurité (CoFIS). Rassemblant autour de lui, onze ministres, vingt et un grands patrons de sociétés développeuses ou utilisatrices de solutions de sécurité, plusieurs présidents de pôles de compétitivité, plusieurs membres éminents de la recherche académique française, ainsi qu’une dizaine de personnalités qualifiées et de parlementaires, le CoFIS poursuit un double objectif :

 

un objectif, classique, de compétitivité : renforcer notre industrie nationale qui, avec ses grands groupes, PME et centres de recherche (plus de la Mds€ de chiffre d’affaire annuel et 50 000 emplois hautement qualifiés) occupe sur ce marché très porteur (croissance mondiale annuelle de 7%) une place enviable (plusieurs leaders mondiaux), mais vulnérable ;

un objectif, spécifique, de sécurité, qui justifie que la gouvernance de cette nouvelle filière ait été confiée au Premier ministre : assurer aux garants de la sécurité des citoyens et de la Nation (grands opérateurs d’importance vitale, forces de sécurité, protection civile), l’accès au juste coût, à des technologies fiables, innovantes, adaptées à leur besoin, éthiques et socialement acceptables. Les besoins visent à répondre à des missions aussi diverses que la protection des grandes infrastructures publiques ou privées, la sécurité du transport, le secours aux personnes, la sécurité des frontières, la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité, la gestion de crise, ou encore la cybersécurité.

La structuration de la filière industrielle de sécurité constitue ainsi un véritable défi pour notre industrie de la sécurité, extrêmement fragmentée, qui doit apprendre à parler d’une seule voix pour conquérir, unie, les marchés extérieurs. La création récente, en parallèle du CoFIS, du Conseil des industries de confiance et de sécurité (CICS) [1] constitue une première avancée.

 

Il s’agit surtout, à mon [secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale] sens, d’un véritable défi pour les pouvoirs publics. En effet, nos citoyens attendent des prescripteurs de sécurité, Etat ou collectivités territoriales, non seulement plus d’efficacité, mais aussi plus de transparence et l’assurance du respect de nos valeurs fondamentales. Face à cette double exigence, la filière industrielle de sécurité doit nous permettre de :

Mieux protéger : en intégrant, sur la base d’une meilleure expression des besoins, la dimension technologique dès la conception des dispositifs de protection et en veillant au développement de technologies offrant un juste équilibre entre sécurité et protection de la vie privée.

La commission nationale informatique et libertés sera ainsi étroitement associée aux travaux de la filière.

Mieux réguler : grâce à une meilleure connaissance des solutions de sécurité disponibles ou en cours de développement, la filière permettra de mieux calibrer les directives nationales de sécurité, selon le principe de la juste réponse au juste besoin.

Mieux dépenser : à terme, l’objectif est de favoriser la mutualisation des achats non seulement au sein du monde civil mais également avec le monde militaire.

Dans l’immédiat, la filière doit permettre de mettre en cohérence les différentes aides publiques pour accompagner le développement des solutions de sécurité prioritaires, de la recherche amont jusqu’au déploiement chez l’opérateur.

Plusieurs projets concrets ont d’ores et déjà été identifiés (modernisation des réseaux de radiocommunication des forces de sécurité, sûreté du transport aérien, protection des bâtiments accueillant du public ou, vidéo-protection) et seront présentés conjointement par les acteurs publics et privés de la filière devant le Commissariat général à l’investissement et le Fonds unique interministériel.

Toutes les compétences publiques et privées sont ainsi mobilisées pour atteindre ces objectifs.

Cinq groupes de travail thématiques, ont été mis en place. Le cap est donné. Les premiers résultats sont attendus pour le premier trimestre 2014.

 

La feuille de route 2013-2014

 

Les travaux du CoFIS pour l’année à venir s’articulent sur une feuille de route ambitieuse, déclinée en sept axes :

1. Identifier les forces et faiblesses du marché français de la sécurité ;

2. identifier les technologies critiques et stratégiques à préserver ou à développer ;

3. élaborer un premier recensement des besoins prioritaires de l’Etat et des opérateurs ;

4. soutenir le lancement de projets de démonstrateurs structurants pour la filière ;

5. soutenir les entreprises françaises à l’export, en favorisant l’émergence d’un club France ;

6. utiliser le levier européen, en proposant une stratégie nationale publique-privée ;

7. mettre en réseau les acteurs.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:55
Drones Reaper de l'armée de l'Air au Sahel


01/01/2014 Ministère de la Défense

 

Les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l’armée de l’air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s’assurer de leur installation

 

Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l’armée de l’air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s’assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier.

L’arrivée de ce premier système de drones répond à la priorité donnée au renseignement dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, approuvé par le Président de la République le 29 avril 2013.La programmation militaire 2014-2019 prévoit la commande de quatre systèmes de drones, correspondant à douze vecteurs aériens. Ils viendront compléter les drones Harfang, opérationnels sur les différents théâtres.

Décidée par le ministre de la Défense, cette acquisition vise à rattraper le retard capacitaire en drones que la France avait accumulé ces dernières années. C’est en août 2013 que l’administration américaine adonné son accord, permettant à la France de lancer le processus d’acquisition de deux drones de moyenne altitude et longue endurance (MALE) Reaper. Depuis,six premiers pilotes et opérateurs capteurs ont été formés. La France vient ainsi compléter de manière significative ses capacités de renseignement sur ce vaste territoire africain. Ces drones serviront notamment au contrôle de zones et au renseignement contre-terroriste.

Nos partenaires allemand et italien cumulent plus de 15 000heures de vol avec leur drone MALE, et les Britanniques 50 000 heures. Cette expérience opérationnelle européenne sera mise à profit au sein d’un groupe d’utilisateurs de drones MALE européens, comme décidé lors du dernier Conseil européen de décembre 2013. Les Européens ont par ailleurs décidé de commencer les travaux dans la perspective d’un futur drone européen.

Caractéristiques techniques

Le MQ-9 Reaper est un drone MALE de dernière génération qui utilise les technologies les plus avancées disponibles sur le marché tant pour le vecteur aérien que pour les capteurs embarqués. Grâce à des capteurs optiques et radar de surveillance en temps réel, du rayon d’action et d’endurance que lui confère le vecteur aérien, il sera en mesure d’agir dans toute la bande sahélo-saharienne. Bien que capables d’emporter de l’armement,la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

   FR MQ-9 Reaper
Envergure (m) 20,1
Hauteur (m) 3,8
Longueur (m) 11
Poids max (t) 4,76
Moteur Turboprop. / 900 cv
Vitesse max/croisière (kt) 240/160
Altitude max/travail (feet) 45 000 / 25 000
Fuel interne 1 850 kg
Endurance  + de 24 h
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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:50
Poland orders mobile ground approach radar

 

VAN NUYS, Calif., Jan. 7 (UPI)

 

U.S. electronics company Excelis says it is supplying Poland's armed forces with mobile ground control approach radar under a contract worth $76 million.

 

The GCA-2020 system is a solid state, electronically scanning radar system in a single unit that provides primary surveillance, secondary surveillance and precision approach air navigation services. Exelis said it meets International Civil Aviation Organization and NATO flight safety standards.

 

"The Exelis GCA combines advanced features with mobility to offer our Polish customers an agile, rapidly deployable air traffic management capability," said Dave Prater, Exelis vice president and general manager of the radar, reconnaissance and undersea systems business. "The integration of cutting-edge technology, compatibility and value that we offer our customers has reinforced our leadership and expanded our footprint in the critical network of global air transportation."

 

Sweden and Estonia recently ordered GCA-2020 systems. Systems for those countries and Poland -- 11 in all -- will be delivered this year.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:50
BAE Systems producing 3D printed components for Tornado fighters

 

LONDON, Jan. 7 (UPI)

 

BAE Systems in Britain has announced 3D printed components made by its engineers have flown for the first time aboard Tornado fighter jets.

 

Details of the 3D printed components were not disclosed, but BAE said its combat engineering team is using 3D printing to engineer ready-made parts for supply to four squadrons of Tornado GR4 aircraft -- including protective covers for Tornado cockpit radios, support struts on the air intake door and protective guards for power take-off shafts.

 

The work is being conducted at a Royal Air Force base.

 

The designing and producing 3D printed functional components will cut the cost of repairs, maintenance and service for the Royal Air Force by more than $1.9 million in the next four years, it said.

 

BAE Systems also said it expects 3D printing to be applied to other military systems.

 

"You are suddenly not fixed in terms of where you have to manufacture these things [products]," said Mike Murray, head of Airframe Integration at BAE Systems. "You can manufacture the products at whatever base you want, providing you can get a machine there, which means you can also start to support other platforms, such as ships and aircraft carriers.

 

"And if it's feasible to get machines out on the front line, it also gives improved capability where we wouldn't traditionally have any manufacturing support."

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA

photo EMA

 

7 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Avec deux opérations militaires majeures en 2013 au Mali et en Centrafrique, la France est revenue en force en Afrique, où elle rencontre d’importantes difficultés, notamment en RCA, et réorganise son dispositif pour renforcer sa présence et l’inscrire dans la durée.

 

Satisfaction au Mali, doute en Centrafrique. Lors de sa récente tournée africaine, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s’est félicité du travail accompli au Mali, un an après le début de l’opération Serval, lancée le 11 janvier 2013. Le pays a été « libéré » des jihadistes qui contrôlaient le nord du pays et le « succès » français « est reconnu unanimement sur la scène internationale », s’est-il réjoui à Bamako.

Changement de ton à Bangui, où il s’agissait surtout de booster le moral des troupes empêtrées dans le bourbier centrafricain : « J’entends dire que cette mission est dure. Mais est-ce que, parce qu’elle est dure, la France n’aurait pas sa place ? ».

Un mois après le début de l’opération Sangaris, les violences se poursuivent à Bangui, le désarmement des milices n’a fait que commencer et les 1.600 soldats français engagés ne semblent pas en mesure de contrôler la situation.

Au total, près de 7.000 soldats français ont été déployés en quelques mois au Mali et en RCA. Objectifs affichés : lutter contre le « terrorisme » au Sahel et rétablir un minimum de stabilité en Centrafrique. Des interventions à la fois sécuritaires et humanitaires, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU.

« On a la coïncidence de deux opérations lourdes, mais ce n’est pas un changement de ligne. Ce sont deux interventions dont la France se serait volontiers passé », souligne Bruno Tertrais, de la Fondation de la recherche stratégique.

 

 

 

La France, « gendarme malgré elle »

Après une tentative pour alléger le dispositif français sous Nicolas Sarkozy, l’Afrique est à nouveau considérée comme une priorité stratégique pour Paris. « Globalement, on peut dire qu’aujourd’hui, et c’est déjà le cas depuis pas mal de temps, la France intervient de manière contrainte et se trouve être le gendarme malgré elle en Afrique », poursuit Bruno Tertrais.

Les forces françaises interviennent dans l’urgence pour pallier l’incapacité des Etats africains et de leurs armées à assurer la stabilité. Un vide sécuritaire au coeur de l’Afrique menaçant, selon Paris, la sécurité de la France et plus globalement de l’Europe.

Avec plus de 5.000 hommes stationnés en permanence en Afrique, la France dispose d’un outil unique qui lui permet d’agir vite. Un dispositif organisé autour de deux pôles principaux, Libreville à l’ouest (940 hommes) et Djibouti à l’est (2.000), avec des bases au Tchad (950), au Sénégal (350) et en Côte d’Ivoire (450). Sans oublier les Forces spéciales – stationnées notamment au Niger, d’où opèreront les drones Reaper récemment acquis aux Etats-Unis -, qui ont montré leur efficacité lors de l’intervention au Mali.

La réduction du contingent français dans ce pays, de 2.500 hommes actuellement à un millier au printemps, contraint Paris à adapter son dispositif. D’autant que la France est, selon un proche du ministre, engagée pour des années au Sahel et que l’armée ne peut pas être partout en période de difficultés budgétaires.

Paris veut en particulier « pérenniser » sa relation de défense avec le Mali et Jean-Yves Le Drian doit signer un accord en ce sens le 19 ou le 20 janvier à Bamako.

« Nous sommes en phase de réorganisation, de régionalisation de notre présence dans cette partie de l’Afrique. Et dans cette réorganisation, la plateforme de N’Djamena aura un rôle central, parce qu’il nous faut anticiper, dissuader les menaces qui pèsent sur cette région », a déclaré le ministre français vendredi au Tchad.

Le but est de rapprocher le dispositif français de la zone où la menace jihadiste est la plus forte, la bande sahélienne, en développant notamment des points d’appui dans le nord du Tchad et du Niger.

Paris compte en outre sur une forte implication de ses alliés africains. D’autant que ses partenaires européens ne se bousculent pas pour lui venir en aide quand il s’agit d’envoyer des troupes. L’un des effets pervers de l’interventionnisme français en Afrique étant, selon un spécialiste, d’accréditer l’idée selon laquelle « de toute façon, la France sera là ».

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
Turkey Sees Promise in Libyan Market

 

Jan. 7, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — Turkey’s procurement officials are hoping to penetrate into the emerging Libyan arms market, especially with aerial platforms Turkish Aerospace Industries (TAI) is developing.

 

“We are hopeful about a powerful entry,” one senior procurement official said. “The Libyans are keen to explore possibilities of cooperation.”

 

Libyan Prime Minister Ali Zeidan visited TAI production facilities on Jan. 3, the company announced. It said that he was briefed on the possible sale of the T-129 ATAK attack and tactical reconnaissance helicopter and the Hurkus basic trainer aircraft.

 

A TAI official said the company hoped to launch talks on potential sales of both platforms to Libya.

 

“Libya could be a promising market soon,” he said. “Especially in view of the fact that political relations are excellent.”

 

TAI has been developing the T-129 in partnership with the Italian-British AgustaWestland. Earlier, TAI launched talks on potential sales to Pakistan, Jordan and Azerbaijan.

 

The initial T-129A is being used for flight testing while the full specification T-129B is still under development. For any sales deal, however, Turkey must obtain US permission to export the LHTEC CTS800-4N engine powering the T-129.

 

The TAI official also said that Libya, which is still trying to improve its Air Force after a revolution toppled former leader Moammar Gadhafi, could be a potential buyer for the Hurkus trainer.

 

The Turkish government Dec. 26 signed a contract for the serial production of two versions of the Hurkus, an indigenous trainer aircraft developed by TAI. TAI has said the Hurkus-A, an analog cockpit-base model, made its maiden flight Aug. 23. It has flown a total of 800 hours in 15 sorties since then.

 

The contract involves the production of 15 Hurkus-Bs, an advanced version with improved avionics. Turkey’s military electronics specialist, Aselsan, will be tasked to produce military avionics for the aircraft.

 

TAI also said the contract involves conceptual design work for the Hurkus-C, an armed aircraft with aerial support, reconnaissance and surveillance roles.

 

The two-seat Hurkus will have a maximum lifespan of 10,500 flight hours, or about 35 years. The turboprop has a single 1,600-horsepower engine and can fly at a height of 10,577 meters at a maximum speed of 574 kilometers per hour.

 

The Hurkus will be equipped for day and night flying, as well as for basic pilot training, instrument flying, navigation training, and weapons and formation training. It will have good visibility from both cockpits, with a 50-degree down-view angle from the rear cockpit, ejection seats, an on-board oxygen generation system, an environmental control system, an anti-G system, and shock-absorbing landing gear for training missions.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
source UE

source UE

 

7 janvier 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le conflit pourrait maintenant embraser la région, prévient l'organisation internationale

 

 

Les affrontements interconfessionnels en République centrafricaine (RCA) pourraient tourner au conflit religieux et avoir des répercussions à l’échelle régionale, a prévenu lundi le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

«Les violences meurtrières sont quotidiennes dans la capitale Bangui et le reste du pays et la population reste divisée par les appartenances religieuses», a expliqué Jeffrey Feltman au Conseil de sécurité lors d’un exposé sur la situation en Centrafrique

Des milliers de personnes ont déjà été tuées, près d’un million chassées de leurs foyers, et 2,2 millions,soit environ la moitié de la population, a besoin d’aide humanitaire.

«L’accès aux quartiers résidentiels de Bangui est contrôlé soit par des miliciens «antichrétiens», soit par des «antimusulmans».

Les localités situées en dehors de Bangui comme Bossangoa, Bouar, Bozoum et Paoua, entre autres, «sont le théâtre d’atrocités, notamment d’affrontements directs entre communautés chrétienne et musulmane », a aussi expliqué le Secrétaire général adjoint.

La Centrafrique vit dans la tourmente depuis que les rebelles de l’ex-Séléka, des musulmans pour l’essentiel, ont chassé le Président François Bozizé à quitter en mars dernier.

«En raison de sa composition à majorité musulmane, les exactions de la Séléka contre les populations chrétiennes ont rapidement été interprétées comme un conflit religieux opposant musulmans et chrétiens», a dit le Secrétaire général adjoint.

L’incapacité des autorités de transition à lutter contre les violations des droits de l’homme dont la Séléka s’est rendue coupable au cours de l’année écoulée a contribué à la mobilisation progressive des groupes d’autodéfense locaux, a estimé Jeffrey Feltman.

Le mouvement majoritairement chrétien des anti-balaka a alors pris les armes et des affrontements interconfessionnels ont éclaté à Bangui début décembre.

Mais le problème interconfessionnel ne date pas d’hier et n’a pas surgi de nulle part.

« [...] la frustration des communautés musulmanes en RCA est le fruit d’années de marginalisation par les gouvernements successifs depuis l’indépendance du pays il y a plus de 50 ans. Ainsi, alors que la communauté musulmane représente environ 20% de la population totale de la RCA, aucune fête musulmane n’est observée officiellement par le pays», a noté Jeffrey Feltman.

Pour la première fois dans son histoire, une partie de la population centrafricaine s’est sentie contrainte à l’exil en raison de son affiliation religieuse, notamment au Cameroun, au Tchad, en Côte d’ Ivoire, au Mali, au Niger, au Nigeria et au Sénégal, où ils ont été des dizaines de milliers à se rendre.

La plupart d’entre eux sont des musulmans, fait observer M. Feltman.

«Il existe un risque très réel de voir la crise se propager au-delà des frontières du pays et déstabiliser davantage la région », a conclu le Secrétaire général adjoint, promettant que «l’ONU continuerait de faire tout son possible pour éviter que la situation [...] ne se détériore davantage et que les violations des droits de l’homme n’atteignent des niveaux impensables, fournir une aide humanitaire aux plus vulnérables et assurer le retour du pays à l’ordre constitutionnel».

 

 

Pendant ce temps, sur le terrain

 

Pendant ce temps, les opérations de Sangaris se sont poursuivies, à Bangui et en province, avec l’ensemble des moyens terrestres et aéromobiles qui composent la force, afin de contribuer à ramener un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine où la situation reste volatile, dit le ministère français de la Défense dans son plus récent point de la situation.

Faisant suite au regain de violence constaté dans Bangui après le jour de Noël, les opérations se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre 2013 dans la soirée. Impliquant environ 600 militaires, ces opérations de sécurisation visaient à réaliser des actions de contrôle de zone ciblées dans les quartiers situés à l’Est de l’aéroport de M’Poko, les plus touchés par les heurts intervenus, explique la Défense française.

Depuis le 31 décembre 2013 au soir, cette action de contrôle de zone s’est étendue à d’autres quartiers de Bangui, précise le ministère français de la Défense.

Les forces françaises et africaines se sont en outre déployées dans le 3e arrondissement de Bangui, situé au Sud de l’aéroport.

Lors de ces opérations, les éléments de la force Sangaris ont ponctuellement été la cible de tireurs isolés.

En province, les éléments français continuent de faire appliquer à Bossangoa les mesures de confiance.

La force Sangaris a par ailleurs continué à assurer la protection de l’aéroport de M’Poko, notamment en intervenant pour libérer la piste temporairement occupée par des mouvements de foule.

Aujourd’hui, 1600 soldats composent aujourd’hui la force SANGARIS.

Ils sont engagés au quotidien avec les unités de la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) composée de près de 4 500 hommes de la CEEAC (Communauté économique des États d’Afrique centrale) et qui a succédé à la FOMAC (Force d’Afrique centrale) le 19 décembre dernier. Mais, un mois après le lancement de l’opération Sangaris en Centrafrique, certains observateurs parlent déjà d’enlisement.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
Philippines Military To Expand Counter-Terrorism Unit

 

Jan. 7, 2014 – Defense News (AFP)

 

MANILA — The Philippine government is to triple the size of a special forces military unit that operates against Islamist militants responsible for deadly bombings and kidnappings of Westerners, officials said Tuesday.

 

The Light Reaction Battalion is to be built up to regiment size, Philippine Army chief Lt. Gen. Noel Coballes said, an increase from about 500 soldiers to as many as 1,500.

 

“We have seen how effective they are, so we are strengthening the unit in terms of anti-terrorism. From a battalion we’ll increase it to a regiment,” he said.

 

The unit is fighting the Abu Sayyaf, a group of several hundred Islamist militants who are behind the country’s deadliest attacks as well as kidnappings of Western targets.

 

Defence Secretary Voltaire Gazmin said the battalion had taken substantial casualties during a three-week battle against gunmen in the southern port of Zamboanga in September last year.

 

The gunmen are followers of former rebel leader Nur Misuari, who went into hiding as hundreds of his men infiltrated Zamboanga to oppose a proposed peace treaty between the Philippine government and a rival Muslim guerrilla faction.

 

The fighting left more than 240 people dead and displaced about 116,000 people as entire districts of the city of nearly a million people went up in flames.

 

“As you have seen, we lost a number of our men in the Zamboanga incident, which led to a shortage that needed to be addressed,” Gazmin said.

 

Neither official gave a timetable, but armed forces spokesman Lt. Col. Ramon Zagala said the unit would be bulked up within the year.

 

“Based on what happened in Zamboanga, our military leadership saw a need to increase the strength of the Light Reaction Battalion to be able to address contingencies anywhere in the country,” Zagala told AFP.

 

The United States has trained and equipped the battalion since 2002, to help its Asian ally fight the Islamist militants in the south of the mainly Catholic nation.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
Editorial: Blue Means Blue - China’s Naval Ambitions

 

08 January 2014 By Henry Holst – Pacific Sentinel

 

Numerous articles in Chinese state media suggest it has ambitious agenda for its navy.

 

In a 2012 article published in The Diplomat, Andrew Erickson and Gabe Collins claim “China seeks to develop a ‘blue water’ navy in the years to come—but one that is more ‘regional’ than ‘global’ in nature,” and that China does not intend to challenge U.S. naval hegemony. However, analyzing China’s maritime identity, a concept that will be explained below, and it becomes clear that two major long-term goals of the PLAN’s blue-water modernization are to frequently deploy outside East Asia and challenge U.S. naval dominance on the high seas.

Erickson and Collins cite Chinese naval technological inferiority in areas such as anti-submarine warfare and area-air defense vis-à-vis the U.S. navy as evidence that the PLAN does not intend to challenge U.S. naval hegemony, concluding that such a military imbalance would make any challenge futile. Additionally, Erickson and Collins use the small number of PLAN deployments outside of East Asia as proof that in the future Beijing does not aim to frequently outside its immediate environs.

Erickson and Collins represent a popular trend within the China watcher community; many researchers rely on current PLAN armament modernization areas and recent deployment trends as a basis to predict future PLAN strategic objectives. Yet this methodology ignores the possibility that current PLAN research and development patterns may not predict future PLAN capabilities. China has bypassed generations of military technology hurdles through unorthodox means such as theft and espionage. Moreover, military capabilities are not self-deterministic. Analyzing China’s naval modernization in a purely material perspective and overly relying on current PLAN deployment trends does not provide a useful methodology for predicting future PLAN strategic interests. 

 

Read the full 2 page story at The Diplomat

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
South Korea eyes more Aegis destroyers

 

SEOUL, Jan. 6 (UPI)

 

South Korea's Joint Chiefs of Staff have decided to procure three additional Aegis destroyers, bringing its Aegis fleet to six ships.

 

The vessels will be procured by the mid-2020s if a budget for them is secured, boosting the country's naval defenses against threats from North Korea, according to Ministry of National Defense officials.

 

"We'll expand our ballistic missile detection and tracking, and anti-submarine capability to prepare for asymmetric threats from North Korea, such as nuclear weapons, missiles and submarines, and their local provocation," an unidentified official said. "In real wartime, we will significantly improve our area anti-aircraft defense and striking power against surface ships and ground high-payoff targets.

 

"Moreover, for the potential threat around the Korean Peninsula, we will improve our reaction capability on the ocean sovereignty defense."

 

South Korea's Navy operates three Aegis destroyers, which were procured in 2008, 2010 and 2012. While one is operational, one is used as a standby vessel, with the third in maintenance.

 

"As we're seeking for further military strength, such as a task fleet, additional Aegis ships are essential for more effective operation," an MND official said.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
1st Cav battalion deploying to South Korea

 

 

Jan. 7, 2014 – By Michelle Tan – Defense news

 

Soldiers from 1st Battalion, 12th Cavalry Regiment, based at Fort Hood, Texas, will deploy to Camps Hovey and Stanley in South Korea. (Army)

 

About 800 soldiers from the 1st Cavalry Division will deploy to South Korea in February, the Defense Department announced today.

 

The soldiers from 1st Battalion, 12th Cavalry Regiment, based at Fort Hood, Texas, will deploy to Camps Hovey and Stanley, near the Demilitarized Zone, in South Korea.

 

They will conduct operations in support of U.S. Forces Korea and Eighth Army, according to the DoD announcement.

 

“The battalion will provide a trained and combat-ready force that will deploy with their equipment to South Korea,” the announcement states. “The equipment will remain in country for use by follow-on rotations. The soldiers will return to Fort Hood upon completion of their nine-month rotation.”

 

The deployment of 1st Battalion, 12th Cavalry to Korea is part of America’s “enduring rebalancing efforts within the Asia-Pacific region, and allows for greater responsiveness to better meet theater operational requirements,” according to DoD.

 

It also signals a move by the Army to potentially replace individual tours to Korea with deployments of trained and equipped combat units.

 

The Army has been studying a plan that would rotate units in and out of South Korea, which officials have said will result in formations that are more ready and trained to higher levels.

 

In an interview in October, Army Chief of Staff Gen. Ray Odierno said the Army is working closely with Korea on its plan.

 

“I am confident we will be able to do that,” he said. “They are our strong partners and we [want to] make sure we are building confidence that they understand that we will provide them a more ready brigade and a more capable brigade if we rotate.”

 

Such a commitment would mark a significant change in the way the Army has done business for years, and the practice would increase the readiness of units stationed in one of the most volatile parts of the world.

 

The Army has about 19,000 soldiers stationed in South Korea, including the 2nd Infantry Division headquarters and the division's 1st Brigade Combat Team.

 

Other major units include the 19th Expeditionary Sustainment Command, the 1st Signal Brigade, the 35th Air Defense Artillery Brigade, the 65th Medical Brigade, the 501st Military Intelligence Brigade and Eighth Army.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
South Korea Finalizes Agreement for BAE Systems to Perform F-16 Upgrades

 

23 December 2013 BAE Systems

 

A flexible and affordable approach to F-16 Upgrades.

 

The Republic of Korea has finalized an agreement with the U.S. government for BAE Systems to perform upgrades and systems integration for its fleet of more than 130 F-16 aircraft. The company will now begin the first phase of the work under contract through the U.S. Department of Defense’s Foreign Military Sales program.

 

“This agreement marks a significant expansion of our F-16 modernization business, and we’re eager to get to work,” said Erin Moseley, president of BAE Systems’ Support Solutions sector. “When we were chosen by the Republic of Korea last year, it showed that we are a viable and experienced provider of fighter jet upgrades and systems integration. As demonstrated by today’s important milestone, we offer cost-effective modernization solutions, customized to meet any country’s requirements.”

 

Under terms negotiated by the U.S. Air Force and the U.S. Defense Security Cooperation Agency, BAE Systems will upgrade 130-plus KF-16C/D Block 52 aircraft, to include associated equipment, parts, training, and logistical support. Phase One of the work will begin immediately and will involve the initial design and development of the upgrade solution. Phase Two of the work, as proposed, would begin next year and would complete the production and installation of the upgrade kits in all of the aircraft over the next several years.

 

BAE Systems’ experience with the F-16 dates back to the original 1970s-era aircraft, and has included flight control computers, cockpit displays, electronic warfare systems, and support equipment. Today, the company is a major provider of mission electronics and flight systems for F-16 fleets around the world. The U.S. Air Force, for example, has approximately 270 F-16s in service that have been upgraded with the BAE Systems’ fire control system and advanced Ethernet interface.

 

The work to upgrade the KF-16 fleet will be performed primarily at BAE Systems’ facility in Fort Worth, Texas. Other company sites in Florida, New York, California, and Virginia will also be involved. BAE Systems expects to hire approximately 300 employees to help support the program.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
Afghanistan: Obama ne croyait plus dans sa propre stratégie

 

08 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - L'ancien secrétaire américain à la Défense Robert Gates critique vivement la conduite de la guerre en Afghanistan par l'administration de Barack Obama dans ses mémoires, affirmant que le président lui-même ne croyait plus dans sa propre politique.

 

Dans ses mémoires intitulées Duty: Memoirs of a Secretary at War (non traduit) à paraître le 14 janvier et dont le New York Times et le Washington Post ont publié des extraits mardi, l'ancien chef du Pentagone (2006-2011) sous les présidents George W. Bush et Barack Obama ne ménage pas ses piques.

 

Il décrit notamment une réunion en mars 2011 au cours de laquelle le président démocrate semble ne plus croire dans la stratégie qu'il a décidée 18 mois plus tôt, en envoyant 30.000 hommes supplémentaires, et exprime ses doutes sur les capacités du général David Petraeus, le commandant des forces en Afghanistan.

 

J'étais assis là, je me suis dit: le président ne fait pas confiance à son commandant (militaire), ne peut pas supporter (le président afghan Hamid) Karzaï, ne croit pas en sa propre stratégie et ne considère pas cette guerre comme la sienne. Pour lui, il s'agit juste de se retirer, écrit M. Gates, un républicain qui avait accepté de rester à la tête du Pentagone sous l'administration de Barack Obama.

 

Il était sceptique sinon totalement convaincu que (sa stratégie) allait échouer, ajoute-t-il.

 

Refusant d'entrer dans la polémique, la Maison Blanche a souligné que le président était reconnaissant envers Bob Gates pour son travail en tant que secrétaire à la Défense.

 

Il est de notoriété publique que le président a toujours été déterminé à mener à bien la mission visant à démanteler Al-Qaïda tout en s'assurant que nous ayons un programme clair, qui s'achèvera cette année, pour mettre progressivement fin à la guerre, a souligné Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil à la sécurité nationale (NSC) de la présidence américaine.

 

Dans son livre, Robert Gates raconte surtout son exaspération face à la gestion des affaires de défense par l'administration de la Maison Blanche, qui a porté le micromanagement et l'immixtion dans les opérations à un nouveau niveau.

 

Bien trop tôt sous cette administration, la suspicion et la méfiance à l'égard des généraux par les responsables de la Maison Blanche, y compris le président et le vice-président, sont devenus un gros problème, regrette-t-il encore.

 

Robert Gates est particulièrement acerbe à l'égard du vice-président Joe Biden qui, avec le conseiller à la sécurité nationale Tom Donilon, était partisan de l'envoi d'un nombre beaucoup plus faible de renforts en Afghanistan.

 

Il s'est trompé sur quasiment toute décision majeure de politique étrangère et de sécurité nationale ces quatre dernières décennies, écrit-t-il à propos de Joe Biden, qu'il considère toutefois comme un homme intègre.

 

De son rôle dans les Balkans lorsqu'il était au Sénat à ses efforts pour mettre fin à la guerre en Irak, Joe Biden a été l'un des hommes d'Etat majeurs de son époque et a contribué à faire progresser le leadership américain dans le monde, a rétorqué la Maison Blanche, faisant part du désaccord de M. Obama avec l'analyse de l'ex-secrétaire à la Défense.

 

Robert Gates se reconnaît des erreurs, comme celle de déconseiller l'envoi d'un commando à Abbottabad (Pakistan), finalement ordonné par Obama. Les Américains pensaient, sans être sûrs, qu'Oussama ben Laden s'y cachait.

 

C'était l'une des décisions les plus courageuses que j'aie jamais pu voir à la Maison Blanche, écrit M. Gates, qui a servi sous huit présidents à divers titres.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
Les forces britanniques dans la province d'Hellmand, en Afghanistan, en 2009

Les forces britanniques dans la province d'Hellmand, en Afghanistan, en 2009

La mission était-elle de tuer des talibans ou de reconstruire le pays?

 

6 janvier 2014 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Avec le retrait qui approche, c’est l’heure des bilans. Après les Américains, d’anciens chefs de l’armée britannique ont averti à leur tour lundi que des zones du sud de l’Afghanistan risquaient de tomber aux mains des talibans après le départ des troupes britanniques.

 

Le Royaume-Uni compte environ 5200 soldats en Afghanistan, contre 9000 au début de l’année 2013 et le pays prévoit retirer toutes ses troupes de combat avant la fin 2014.

 

L’ex-commandant des troupes d’élite Special Air Service (SAS) Richard Williams a affirmé au Times de Londres qu’il y avait déjà des preuves d’une collaboration grandissante entre les insurgés talibans et les soldats et politiciens afghans dans la province de Helmand (sud-ouest).

 

«Je serais très surpris que le futur gouverneur de l’Helmand… ne soit pas lié à ceux que nous appelons talibans», a déclaré Richard Williams.

 

«Nous allons nous trouver dans une situation très inconfortable, où les gens diront: ‘Nous avons perdu près de 500 soldats, la plupart au Helmand, et au final, nous avons rendu le Helmand à un gouverneur proche des talibans».

 

Déjà, en décembre, le très sérieux Washington Post révélait qu’un «National Intelligence Estimate» (NIE) sur la guerre en Afghanistan prévoyait que les gains que les gains qu’ont fait les États-Unis et leurs alliés au cours des trois dernières années sont susceptibles d’être considérablement érodés d’ici 2017, même si Washington laisse derrière lui quelques milliers de soldats et continue de financer la sécurité des Afghans.

 

Et les NIE ne sont pas à prendre à la légère. Ils sont produits par le National Intelligence Council pour le Directeur du renseignement national, qui est chef de la communauté du renseignement, et reflètent les avis de la Communauté du Renseignement des États-Unis qui regroupe les 16 services de renseignement des États-Unis.

 

David Richards, chef du personnel de l’armée britannique jusqu’à l’année dernière, a quant à lui estimé dans le Times que la capacité de l’armée afghane à faire face à l’insurrection des talibans allait «rapidement s’évanouir» après le retrait.

 

Plus cinglant, Lord Ashdown de Norton-sub-Hamdon, l’ancien chef libéral-démocrate et un ex-Royal Marine, est allé jusqu’à qualifier le conflit, qui a duré près de 13 ans et coûté jusqu’à 447 vies britanniques ainsi que des dizaines de milliards de livres [la devise britannique], de parfaite illustration de la façon de perdre une guerre.

 

«Mission accomplie»…ou pas!

 

Le premier ministre David Cameron a été l’objet de critiques le mois dernier pour avoir dit que les troupes de l’OTAN avaient accompli leur mission de sécuriser l’Afghanistan, dans un écho aux propos controversés de l’ex-président américain George W. Bush sur l’Irak, en 2003. On se souvient de l’immense banderole «Mision accomplished» sur le porte-avion américain à bord duquel le président Bush déclarait victoire…un peu trop vite.

 

Mais «Mission accomplie…ou pas?» Tout dépend de la définition de la mission.

 

Pour le colonel Richard Kemp, ex commandant des Forces britanniques en Afghanistan devenu écrivain depuis, les 446 vies britanniques qui ont été perdues lors de ces années de lutte ne l’ont pas été pour la reconstruction de l’Afghanistan, mais pour tuer les extrémistes islamiques violents qui y sévissaient.

 

S’exprimant lui aussi dans le Times, lundi, Richard Kemp déplore que les experts «rejetent comme inutiles les 446 décès de militaires britanniques en Afghanistan».

 

«Cette perspective découle d’une combinaison de dogme anti-guerre délirant, de l’ambiguïté innée de la guerre non conventionnelle et de l’incapacité des gouvernements successifs à expliquer la réalité du conflit en Afghanistan», affirme celui qui a mis en place et dirigé les opérations anti-terroristes conjointes de la 4e brigade expéditionnaire des Marines américains et de l’armée britannique et enregistré plusieurs succès contre les extrémistes liés à Al-Qaïda.

 

«Mission accomplie!»…ou pas. Tout dépend de ce qu’on entend par mission, mettre des ennemis hors d’état de nuire ou reconstruire un pays, mais, pour Richard Kemp, c’est clair, ces vie n’ont pas été sacrifiées en vain et les forces de la Coalition ont bel et bien infligé une défaire cuisante à leurs ennemis.

 

Quant à savoir ce qui arrivera après, cela semble une autre histoire.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Syrie: l'EIIL appelle à anéantir les autres rebelles

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - L'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) a appelé à anéantir les rebelles contre lesquels ce groupe lié à Al-Qaïda se bat depuis plusieurs jours dans le nord de la Syrie, selon un message audio mis en ligne mardi sur des sites jihadistes.

 

Il a par ailleurs menacé de mort les membres de la coalition de l'opposition syrienne, estimant qu'ils étaient une cible légitime.

 

S'adressant aux combattants de l'EIIL, son porte-parole, cheikh Abou Mohammed al-Adnani, a lancé: Anéantissez-les (les rebelles) et (...) soyez certains de la victoire de Dieu.

 

Parlant ensuite aux rebelles, il a affirmé: Aucun de vous ne survivra, et nous ferons de vous un exemple pour tous ceux qui pensent suivre le même chemin.

 

Cette déclaration intervient alors que depuis vendredi, rebelles et combattants de la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie, le Front Al-Nosra, sont engagés dans des affrontements meurtriers contre les jihadistes de l'EIIL.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ces combats ont fait au moins 274 morts: 129 rebelles et membres d'Al-Nosra, 99 jihadistes de l'EIIL, un groupe originaire d'Irak, et 46 civils.

 

Le chef du Front Al-Nosra, Abou Mohammad al-Jolani, a appelé mardi à un cessez-le feu dans ces affrontements, pour se concentrer sur la lutte contre le régime de Bachar al-Assad.

 

L'EIIL a aussi mis en garde les membres de l'opposition.

 

L'EIIL estime que la coalition et le Conseil national (syrien, une des composantes de la coalition, ndlr), l'état-major et le conseil militaire (...) lui ont déclaré la guerre, a indiqué Abou Mohammed al-Adnani.

 

Chaque membre de cette entité est une cible légitime pour nous, à moins qu'il ne déclare publiquement son refus de (...) combattre les moujahidine, a-t-il ajouté.

 

Soyez conscients, soldats de l'EIIL, que nous avons réservé un prix à quiconque coupe la tête de l'un d'eux et celle de leurs commandants, alors tuez-les où que vous les trouviez, a-t-il dit.

 

La coalition de l'opposition dénonce régulièrement les actions de l'EIIL, accusé d'une série d'exactions, notamment des enlèvements et meurtres de civils et de rebelles rivaux.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

Rafale photo S. Fort - Dassault Aviation

 

DUBAI, United Arab Emirates, Jan. 7 (UPI)

 

French President Francois Hollande is pushing hard to restore Paris' once-thriving defense links with the Persian Gulf monarchies, especially the major military power Saudi Arabia and the United Arab Emirates, with the aim of securing major arms deals.

 

He concluded a two-day visit to Riyadh Dec. 31 designed to restore France's diplomatic clout in the strategic, oil-rich region clearly exploiting Saudi Arabia's growing differences with the long-dominant Americans over their refusal to help topple Syrian President Bashar Assad, and the Obama administration's new strategic objective of a rapprochement with Iran, the kingdom's bitter rival for leadership of the region and the Muslim world.

 

And so far, Hollande's plan seems to be working: Witness the Dec. 29 announcement that Riyadh has pledged $3 billion to buy weapons from France to strengthen Lebanon's military against Hezbollah, the powerful Iranian-backed movement that's helping Assad, a key Iranian ally, hold onto power against Saudi-backed Syrian rebels.

 

That should be a major shot in the arm for France's defense industry, which has had a lean time in terms of arms deals in recent months.

 

Dassault Aviation, one of France's major defense contractors, has a lot riding on its efforts to sell 60 Rafale multi-role combat jets to the Emirates, a contract worth upwards of $10 billion.

 

Dassault has lost out in several big combat fighter contests in recent years, including a $4.5 billion 36-jet deal with Brazil, and is desperate to secure the gulf contract that would be Rafale's first confirmed export sale.

 

In 2012, Rafale was tipped as the winner in an Indian competition for 126 combat aircraft worth more than $120 billion, but disagreement with New Delhi over the cost of building 108 of them in India has left the whole deal hanging, with no sign of an early resolution.

 

If the Emirate contract fizzles, Dassault will have to seriously cut back the Rafale production line amid French defense budget reductions.

 

France slashed its Rafale order in mid-2013, from 11 per year to 26 over six years, and now the assembly line will be threatened if Dassault can't make a big Rafale export sale in the gulf.

 

"Rafale relies on the French government for its survival, but Paris can no longer afford to shoulder the $2.02 billion-$2.7 billion annual cost of keeping up production," observed British defense analyst Carola Hoyos.

 

"Ending Rafale's production ... would maim France's military aerospace industry and undermine the diplomatic and military influence it gains from being one of the few countries able to rely entirely on its own equipment."

 

In December, the Emirates dropped the Eurofighter Typhoon, built by a European consortium headed by Britain's BAE Systems, boosting Rafale's prospects. But Dassault, which has been negotiating with the Emiratis for years, could still lose to Boeing's F/A-18.

 

"France will pursue its efforts to increase its defense market share in the gulf despite the commercial tensions this will create with its U.S. and U.K. allies," observed Oxford Analytica.

 

"Defense ties should become stronger as France responds to further requests for security assistance from the gulf states. Yet its quest for renewed diplomatic influence in the region cannot be pursued alone, and will require U.S. and U.K. support."

 

Restoring defense and trade ties with the gulf has been one of Hollande's priorities since his May 2012 election.

 

"Hollande's new team was eager to turn the page after the Sarkozy presidency's inconclusive partnership with Qatar and distant relations with the Saudis and the Emiratis," Oxford Analytica noted.

 

"Defense Minister Jean-Yves Le Drian has invested considerable time and energy to fulfill that objective, resulting in a major improvement in ties."

 

Indeed, Le Drian has visited Saudi Arabia, the Emirates and gas-rich Qatar, which seeks 72 new strike jets and could become a Rafale customer, no less than 13 times since mid-2012. Hollande's visit to Riyadh was his second in a year.

 

In the 1980s France supplied Saudi Arabia with several frigates and other warships under the Sawari naval program and these now need to be replaced. Paris hopes to secure the contract, worth around $13.8 billion, for six advanced frigates and 5-6 submarines.

 

France is also hoping to secure a $2.72 billion contract to upgrade the kingdom's air defense system, known as the Mark 3 Program.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:30
Israel moves closer to anti-missile shield with Arrow 3 test

 

TEL AVIV, Israel, Jan. 6 (UPI)

 

Israel's latest test-firing of its high-altitude Arrow 3 anti-ballistic missile system marks a major step toward the Jewish state's plan to build a multilayer missile defense shield against everything from Iranian intermediate-range ballistic weapons to home-made rockets built by Palestinian militants.

 

The Arrow, under development by state-run Israel Aerospace Industries and the Boeing Co. of the United States, will be Israel's primary defense against ballistic missiles when it's declared operational. That's currently expected to be some time in 2015.

 

The system's upgraded missile underwent its second flight test Friday over the eastern Mediterranean although it did not involve an interception, officials reported.

 

The test took place at the Palmahim air force base on the coast south of Tel Aviv. The two-stage Arrow reached its operational altitude outside Earth's atmosphere where it is designed to shoot down ballistic missiles high enough to disintegrate chemical, biological or nuclear warheads.

 

Yair Ramati, head of the Israel Missile Defense Organization, said the test, which was attended by U.S. officials, involved the solid-fuel exo-atmosphere interceptor jettisoning its booster rocket.

 

"The kill vehicle continued to fly in space and conducted various maneuvers ... for a couple of minutes" using thrust vectors, Ramati reported.

 

The interceptors do not carry explosives, but destroy their targets by ramming them at closing speeds of thousands of feet per second and vaporizing them.

 

The Arrow 3 system will constitute the topmost tier of the planned Homa -- Hebrew for The Wall -- defense shield and will be dedicated to intercepting ballistic missiles held by Iran, the embattled Syrian regime of President Bashar Assad, and, increasingly, Hezbollah in Lebanon.

 

U.S. officials are reported to believe Hezbollah, which is backed Tehran and Damascus, is smuggling the components of advanced missile systems into Lebanon from Syria where the systems were delivered by Russia in the last two years to build up their arsenal of long-range weapons capable of hitting anywhere in Israel.

 

Shipments already in Lebanon are believed to include several supersonic P-800 Yakhont anti-ship missiles. Seventy-two of these weapons were delivered to Syria in 2012-13.

 

The Yakhont, considered the most advanced missile of its type in the world, "represents a new type of threat," Vice Adm. Eliezer Maron, Israel's former navy commander, warned Sunday, since defense systems to counter such missiles are subsonic.

 

He said Israel has defenses in place against the sea-skimming Yakhont, but gave no details. The Israelis say their offshore natural gas fields likely would be a prime target for the Yakhont.

 

The 33-month-old civil war in Syria has raised questions about Assad's control over his military's Russian Scud B and C ballistic missiles. Israel estimates the regime, which is decommissioning its chemical weapons, has used about half of its several dozen Scuds against rebel forces.

 

Arrow 3, which underwent its first flight test Feb. 25, 2012, is the latest variant of the system IAI, flagship of Israel's defense industry, which has been developing it with the Americans since 1988 at a cost well in excess of $1 billion.

 

Arrow 1 was first deployed in 2000. Arrow 2, with at least two batteries operational, will back up Arrow 3 at lower altitudes when the new variant becomes operational, picking off any ballistic missiles that get through the first line of defense in space.

 

The next tier down in the missile shield is the David's Sling system defense under development by Rafael Advanced Defense Systems and the U.S. Raytheon Co. to counter medium-range missiles and rockets.

 

The bottom layer is Rafael's upgraded Iron Dome system, primarily designed to intercept short-range rockets.

 

It was deployed in early 2012 and the Israeli military boasts it has destroyed 84.6 percent of the targets it engaged in clashes with Palestinian militants.

 

That claim has been questioned by some Israeli missile experts, who say it has been highly inflated to boost the morale of Israelis who have been repeatedly warned they face the prospects of sustained weeks-long missile bombardment by their adversaries if a new war breaks out.

 

This has fueled concerns the multi-tier defense system might not be able to cope with a major missile attack on all fronts, which single-interception trials cannot simulate.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:20
L’un des quatre sous-marins canadiens, le NCSM Chicoutimi, bientôt de retour

Un Sea King et le sous-marin NCSM Windsor en exercice en mer au large d'Halifax en 2005 (Photo: MDN)

 

7 janvier 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

La Marine s'approche de l'objectif de trois sous-marins sur quatre

 

L’un des quatre sous-marins de la flotte canadienne sera enfin bientôt de retour. Dix ans après l’incendie qui avait coûté la vie à l’un de ses officiers, le sous-marin a été entièrement réparé et modernisé et doit commencer ses essais en mer dans quelques semaines, rapporte la Presse Canadienne.

Après toutes ces années de travaux au chantier de la Vancouver Shipyards, le Chicoutimi va être rendue à la Marine et l’équipage devrait commencer les essais en mer au large d’Esquimalt, en Colombie-Britannique, au cours des prochaines semaines , a déclaré le vice-amiral Mark Norman, commandant de la Marine, à l’agence de presse.

«Nous sommes sur le point de réaliser ce que nous avions établi », a déclaré le vice-amiral, se référant à l’objectif initial du programme des sous-marins qui prévoyait qu’il y ait trois des quatre sous-marins de la Marine royale opérationnels à tout moment.

On nous avait promis en décembre 2012 que les sous-marins NCSM Windsor et NCSM Chicoutimi seraient opérationnels en 2013 et s’ajouteraient au NCSM Victoria qui est déjà opérationnel.

Pendant ce temps, se poursuivraient au chantier naval de la Victoria Shipyards Co. Ltd., les réparations au NCSM Corner Brook, qui avait heurté le fond de l’océan au printemps 2011 alors qu’il faisait des manœuvres en plongée pour l’instruction d’officiers sous-mariniers dans la baie Nootka, sur la côte Ouest de l’île de Vancouver

Mais, si le NCSM Windsor avait bien été remis à l’eau en avril 2012, le sous-marin a subi «un défaut inattendu» en 2013 et a dû limiter son activité depuis.

Après cinq années de travaux pour le remettre à neuf, le sous-marin basé à Halifax doit en effet changer un générateur diesel défectueux et, d’ici là, la profondeur à laquelle le bâtiment peut plonger étant désormais limitée, il n’est plus pleinement opérationnel.

Si un second générateur fonctionne actuellement, le NCSM Windsor ne pourra reprendre la totalité de ses activités que lorsque cet énorme moteur de 16 cylindres sera retiré et remplacé, ce qui pourrait être fait à la fin de l’été 2014, avait alors déclaré le capitaine Luc Cassivi, de la Marine royale canadienne, à 45eNord.ca.le capitaine Cassivi ayant confié que cette opération de remplacement puisse prendre «quelques mois».

Toutefois, le Chicoutimi sera pour le moment limité lui aussi aux plongées en eau peu profonde plongée , rapporte l’agence de presse.

L’incendie du Chicoutimi, qui s’était produit au large des côtes d’Irlande en octobre 2004 au cours du voyage du navire à Halifax, avait causé la mort du lieutenant Chris Saunders, envoyé deux autres marins à l’hôpital et bien failli compromettre définitivement le programme canadien de sous-marins.

Un conseil militaire d’enquête, qui avait conclu qu’une écoutille ouverte avait permis à une vague scélérate d’ inonder des fils à haute tension mal isolés , déclenchant l’incendie, n’avait toutefois blâmé personne.

La première évaluation du coût des réparations en 2005 était 15 millions $, mais elle a rapidement grimpé à 20 millions de dollars en 2006.

Finalement, selon le journaliste de la Presse Canadienne spécialisé en questions de défense Murray Brewster, qui s’appuie , dit-il, sur des documents internes dont il a eu copie, le coût des réparations pourrait s’élever à plus de 125 millions de dollars, si on inclut le coût du le de tous les composants endommagés par le feu .

Toujours est-il que le moment où notre flotte de sous-marins sera vraiment opérationnelle approche et les hauts gradés peuvent commencer à penser sérieusement à l’usage qu’il en feront.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:20
Le Pentagone invente le véhicule blindé jetable.

Le MRAP est conçu pour protéger ses occupants des explosions de mines, ce qui en fait un véhicule très lourd...

 

6 janvier, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

En 2004, le Pentagone lançait le développement et la fabrication d’une large famille de camions blindés résistant aux mines : les MRAP. En moins de dix ans, 27.000 ont été fabriqués, pour la modeste somme de cinquante MILLIARDS de dollars… Ces véhicules ont depuis été crédités de plusieurs dizaines de milliers de vies sauvées en Afghanistan et en Irak.

 

Maintenant que le retrait d’Irak est consommé et celui d’Afghanistan bien engagé, que faire de cette montagne d’acier (plus de 400.000 tonnes de ferraille si l’on compte une moyenne de 16 tonnes par MRAP…) ?

 

Le Pentagone a tranché : sans réelle utilité en dehors du champ de bataille pour lequel ils ont été conçus, la moitié des MRAP fabriqués, environ 13000 véhicules, sera tout bonnement ferraillée, après seulement cinq ou six ans de service. Les véhicules coûteraient trop chers à ramener aux Etats-Unis puis à réparer et à entretenir. C’est une exercice de comptabilité assez simple : le coût du démantèlement d’un MRAP en Afghanistan est estimé à 12.000 $. Il en faudrait vingt fois plus pour rapatrier ce même camion et le remettre à neuf pour lui faire commencer une deuxième vie.

 

Déjà plus de 2000 véhicules sévèrement endommagés ou usés ont connu la torche des ferrailleurs afghans.

 

Le plus délicieux dans cette affaire est que les MRAP encore en bon état ne peuvent pas être donnés aux Afghans car ils sont jugés trop complexes à entretenir, avec trop d’électronique à bord. Les Afghans s’en moquent un peu d’ailleurs, puisqu’ils vont mettre la main sur des montagnes de climatiseurs, de Hummer, de pick-up et autres scoubidous kakis… La vente ou la cession de MRAP à des pays amis un peu plus évolués n’a pas non plus attiré les foules, avec moins de 400 véhicules cédés à ce jour. Car le problème reste bien de faire sortir les camions d’Afghanistan, avec les aléas de la route pakistanaise ou le coût prohibitif du transport par air.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:20
O'Keefe to Step Down from Airbus Group Inc.

Airbus Group Inc. CEO Sean O'Keefe, left, will step down effective March 1 and be replaced by Allan McArtor, the company announced on Tuesday. O'Keefe, who survived a plane crash in 2010, is leaving to deal with long-term medical issues related to the crash.

 

Jan. 7, 2014 - By PAUL McLEARY  - Defense News

 

McArtor to be New CEO of Airbus in the US

 

WASHINGTON — Sean O’Keefe, longtime CEO of the North American arm of Airbus Group, will step down March 1 to deal with medical issues. He will be succeeded by Allan McArtor, currently the chairman of Airbus Americas, the firm announced.

 

In a statement, O’Keefe said he decided to relinquish his position as CEO of Airbus Group Inc. in order to address ongoing medical issues that stemmed from injuries suffered in a 2010 plane crash, which also took the life of former Alaska Sen. Ted Stevens.

 

“I have been wrestling with continued medical challenges,” O’Keefe said. “Just recently I underwent another surgical procedure to correct ongoing, but new complications resulting from the aircraft accident in Alaska, which I was fortunate to survive. While the outcome of this latest surgery is positive, it’s evident that the new complications will preclude the devotion of my best efforts to the duties of CEO of Airbus Group, Inc. Following reliable medical advice, it is increasingly apparent that I need to focus on a more aggressive rehabilitation regime.”

 

O’Keefe won’t fully leave the company, however. In a statement, the company said he will continue “on special assignment to oversee and facilitate the compliant transition of the company’s ongoing security agreement with the Department of Defense to the new US Group structure.”

 

Over the past several years, O’Keefe had taken a prominent role in the fight to stop the congressionally-mandated budget cuts under sequestration, heading up to Capitol Hill on several occasions to testify forcefully against the cuts.

 

In the summer and fall of 2012, O’Keefe — who had served in the federal government under both Bush administrations — was also widely considered to be on the short list for another nomination if Mitt Romney won the White House. Last month, O’Keefe was No. 87 on Defense News’ list of the 100 Most Influential People in US Defense for 2013.

 

O’Keefe was appointed CEO of then-EADS North America in November 2009, and then assumed the additional responsibilities of chairman of the board in January 2011.

 

“Sean has made significant contributions to the Airbus Group during his tenure as CEO of EADS North America, now Airbus Group, Inc., for which I am extremely grateful” said Tom Enders, CEO of Airbus Group.

 

“These included leading the company during the tanker replacement competition, increasing our reputation with the US government and expanding our market presence in North America. I am pleased he stays with us for a while on special assignment and I wish him all the best for his medical recovery,” he added.

 

Enders also praised McArtor’s 13 years of service to the company, saying that “his previous government and private sector experience will be an invaluable asset to Airbus Group.”

 

McArtor’s current division, Airbus Americas, is Airbus Group’s commercial aircraft sector in North and South America.

 

Before coming aboard in 2001, McArtor — a 1964 Air Force Academy graduate and Thunderbirds pilot — led the Federal Aviation Administration, was founder and CEO of Legend Airlines and a senior member of the FedEx executive team.

 

“Allan’s extensive public and private sector experiences, particularly in his present capacity as a leader of the Airbus commercial enterprise in the Americas, make him ideally suited to assure a seamless transition,” O’Keefe said. “His insightful perspective on the commercial and government markets uniquely equip him to lead and support the Airbus Group’s enterprise in the US and Americas. I look forward to serving with him as we move forward to achieve this important organizational transformation.”

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:20
BAE's US Group Names New CEO

Jerry DeMuro, a longtime executive at General Dynamics, will become the new chief executive of BAE's US subsidiary beginning Feb. 1, the company announced Jan. 7.

 

Jan. 7, 2014 - By ZACHARY FRYER-BIGGS – Defense News

 

WASHINGTON — Jerry DeMuro, a longtime executive at General Dynamics (GD), will become the new chief executive of the US subsidiary of Britain’s BAE Systems beginning Feb. 1, the company announced Tuesday.

 

DeMuro, who had been running GD’s Information Systems and Technology (IS&T) Group before leaving in early 2013 after a rocky 2012, will succeed Linda Hudson, who announced her impending retirement in August.

 

Hudson, who had run BAE’s US business since 2009, was one of the only women in a senior leadership position at a defense company until the recent elevation of several executives now running top firms.

 

Her replacement is moving from a division at GD that had a rough start to 2013. The company announced last January that it ran a multibillion-dollar loss in 2012, though much of that figure was derived from an accounting technique that measures theoretical value, and GD’s executives placed much of the blame on poor performance at IS&T.

 

“IS&T has experienced continued top line pressure, resulting from slow defense spending in their markets and margin compression due to mix shift, and cost performance,” company Chief Financial Officer L. Hugh Redd said during a January earnings call.

 

DeMuro stepped down from his position at GD less than a month later.

 

IS&T had seen slightly better results in 2013, with a 1.8 percent increase in revenue through the third quarter, the most recent financial results announced by the company.

 

Before joining GD, DeMuro had been an acquisition official at the US Defense Department.

 

“Jerry is a proven global business leader who possesses the relationships and stature to ensure our customers’ challenges are understood and met,” said Ian King, CEO of BAE Systems’ UK parent. “His experience successfully running complex businesses known for developing cutting-edge technology for diverse international, commercial and government customers will greatly benefit BAE Systems Inc., as it evolves its strategic focus toward expanding international and commercial business opportunities.”

 

The company said that Hudson would remain an adviser to the company until the end of May.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 07:35
Editorial: South Korea to Purchase Israeli Spike Missiles

 

08 January 2014 By Zachary Keck – Pacific Sentinel

 

According to news reports, South Korea will buy additional precision-guided missiles from Israel.

 

South Korea is purchasing additional Israeli-made Spike missiles local newspaper Chosun Ilbo reported, citing a statement released by South Korea’s Defense Acquisition Program Administration (DAPA).

“We’ve recently struck a deal with the Israeli manufacturer of the missile” the report cited DAPA as saying.

It went on to say that the missiles will be equipped on AgustaWestland’s Wildcat maritime choppers that South Korea intends to purchase. According to Chosun Ilbo, Spike missiles are capable of hitting a window-sized target from 25 kilometers away.

South Korea has previously purchased Spike missiles from Israel. The Republic of Korea (ROK) military began deploying the missiles back in May and first tested one of them in October of last year. Seoul also displayed them at a military parade in October. They are currently stationed on the Yeonpyeong and Baengnyeong Islands in the Yellow Sea near North Korea. 

 

Read the full story at The Diplomat

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque


07.01.2014  Tribune de François Heisbourg * - FRS
 

L’intervention militaire de la France en République Centrafricaine  (RCA) est mal engagée. Ce n’est faute ni de légitimité internationale ni de qualité de nos forces : le conseil de sécurité de l’Onu a donné un mandat unanime à la France face à une situation humanitaire dramatique et les troupes de l’opération Sangaris sont de bonne facture. Mais leurs effectifs sont insuffisants face à des milices mieux armées et plus déterminées que prévu, cependant que les populations sont menacées d’être entraînées dans la spirale de la violence religieuse et ethnique.

 

Cette tribune a été publiée dans l'édition du 3 janvier de Ouest-France.

 

Politiquement, la France apparaît isolée, les forces africaines déployées en RCA n’ayant ni le mandat ni la capacité d’agir, et l’Europe étant absente sur le terrain, là où ça compte. Cette situation  scabreuse n’était pas inévitable. La France a cru devoir et pouvoir agir seule, comme elle l’avait fait avec succès au Mali.

Cependant, au Mali, l’absolue urgence ne laissait pas d’autre choix que l’engagement purement national face aux colonnes jihadistes. En RCA, il existait d’autres choix : casques bleus de l’Onu, intervention sous le drapeau de l’Union européenne, ou une combinaison des deux. Si ces options n’ont pas été retenues, c’est parce que nous pensions pouvoir régler le problème seuls et à bref délai.

Ici, intervient un paradoxe. La RCA était l’archétype de la « Françafrique » néo-coloniale ; rien de ce qui se passait chez Bokassa 1er ou ses successeurs ne nous était étranger. Paris pensait donc, en 2013, bien connaître ce pays et, comme dans le passé, rétablir la situation avec l’envoi d’une poignée de soldats aguerris.

Françafrique ou Eurafrique ?

Or, sous Sarkozy hier et Hollande aujourd’hui, l’infrastructure de la Françafrique a été progressivement démontée. Les ambassadeurs vice-rois, les chefs de mission de coopération dispensateurs de la manne, un SDECE puis une DGSE infiltrés au coeur des pouvoirs locaux : pour l’essentiel, ces leviers néo-coloniaux n’existent plus – et on ne s’en plaindra pas. Mais avec eux disparaît aussi la capacité d’agir seuls, fût-ce pour la meilleure des causes qu’est l’action humanitaire.

En Centrafrique, nous sommes intervenus « à l’ancienne », en oubliant que nous avions perdu la connaissance fine d’une société locale et la profondeur de ses transformations. Nous avons maintenant le choix entre trois options. Envoyer des renforts, en passant de près de 2000 à 5 000 soldats, ce qui permettrait dans un premier temps de calmer le jeu, mais au risque d’apparaître rapidement comme des occupants de l’ancienne puissance colonisatrice. Réunir une force européenne (fût-elle à majorité française), le cas échéant aux côtés de casques bleus de l’Onu : la réunion des ministres des Affaires étrangères, le 20 janvier, en serait l’occasion. Enfin, devant le constat de l’absence de soutien, la France pourrait annoncer que l’opération Sangaris prendrait fin le 5 juin 2014, date du prochain rendez-vous programmé dans la résolution du Conseil de Sécurité.

Quel que soit le choix retenu, souhaitons que la décision soit prise dans des conditions plus réfléchies que celles qui ont présidé au lancement de l’opération Sangaris. Sinon, celle-ci risque fort de devenir  l’intervention de trop ».

 

* François Heisbourg est Conseiller spécial, Fondation pour la Recherche Stratégique, auteur de La Fin du rêve européen, Éditions Stock, Paris, 2013

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

07 janvier 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

Un mois après le début de l’opération en Centrafrique, un ennemi inattendu plane sur le ciel de Bangui : le doute. Ce sur quoi les politiques, les experts, les militaires même, s’interrogent, ce n’est pas le bienfondé humanitaire de cette intervention. L’arrivée des troupes françaises a permis de mesurer l’ampleur de la crise. De documenter le chaos. De confirmer la dérive communautaire, ethnique et religieuse prise par le conflit.

 

Non, si doute il y a, c’est bien sur le risque d’enlisement. Il a été, très vite, perceptible. Dès les premières heures, lorsque les soldats français ont trouvé un véritable chaos dans les rues de Bangui. Et compris que leur mission première, désarmer les milices, cédait la place à un rôle encore plus inconfortable : l’interposition. Très vite, le contrôle de l’aéroport et de la capitale ont absorbé l’essentiel de l’effort. Très vite, hormis un modeste contingent à Bossangoa, l’ambition de ramener le calme sur ce vaste territoire a été discrètement remisée.

 

Ce n’est donc pas la légitimité morale qui pose question. Près d’un million de personnes (un quart de la population selon l’Onu) est déplacée. La légitimité juridique de l’opération n’est pas davantage en cause, la France ayant obtenu un blanc-seing unanime du Conseil de sécurité. C’est la faisabilité même de la mission, telle qu’elle est engagée, qui suscite le doute.

 

Actuellement, deux mille soldats français sont sur place. Aussi aguerris soient-ils, c’est peu, pour un pays plus vaste que l’Hexagone. Le désarmement reste un objectif prioritaire pour calmer réellement le jeu, comme l’a redit il y a quelques jours le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Bangui. Mais comment désarmer une galaxie de groupes (tant au sein de la Séléka que de ses opposants) et une population condamnée à l’autodéfense ? Avec deux mille hommes, ce travail de maintien de l’ordre ne peut être que lent et émaillé d’incidents. Très lent. Aussi lent qu’une patrouille à pied, l’œil aux aguets, dans une rue de Bangui. Trop lents pour les villages situés loin de la capitale, toujours livrés, selon de nombreux témoignages, aux exactions et aux actes de vengeance.

 

Dès le départ, le président français a précisé que l’opération n’était pas destinée à durer et que les forces françaises seraient relayées par les troupes africaines de la Misca. Mais la présence de troupes du Tchad, partie en cause dans le chaos centrafricain, est source de troubles. En outre, si certains bataillons disposent d’une réelle expérience, les forces africaines ne semblent pas encore en mesure de mener, seules, une opération de paix aussi pleine de pièges. Les pays africains eux-mêmes sont en train de rapatrier leurs ressortissants.

 

L’internationalisation de l’opération Sangaris apparaît donc plus urgente que jamais. Par une force européenne ? Les ministres de l’UE en débattront le 20 janvier. L’Europe est déjà le premier bailleur humanitaire et financier en RCA. Il est peu probable, toutefois, que Bangui lui fasse faire le saut militaire attendu par les tenants d’une Europe de la défense.

 

C’est à l’Onu que tout va se jouer. La France fut convaincante, l’été dernier, pour alerter le monde. Elle doit l’être aujourd’hui, en admettant ses limites, pour convaincre le Conseil de Sécurité que la non-assistance au pays le plus pauvre lèse la raison d’être même de l’Organisation.

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