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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:55
S’aguerrir pour mieux combattre

Une section du régiment de marche du Tchad durant le parcours d'aguerrissement au 12e Régiment de cuirassiers à Olivet pour la MCP Tchad. Crédit : JB.Tabone/SIRPATerre

 

23/12/2013 Armée de Terre

 

Sous le signe du 12, du 9 au 13 décembre 2013, le 12é régiment de cuirassiers (12e RC)  a organisé un rallye aguerrissement. 12 sections, 12 ateliers, 12 heures d’épreuves non-stop, pour la mise en condition de 350 soldats avant leur projection au Tchad.

 

Force, rusticité, dépassement de soi, gestion du stress, savoir-faire du combat, du secourisme et de la lutte contre-IED, constituaient les objectifs de ce stage intensif. Des épreuves qui ont favorisé le renforcement de la cohésion, l’aguerrissement du groupement Epervier, le travail en commun. Un exercice qui permet aussi de commander et de gérer ses hommes en situation de stress et de fatigue. Une mise en condition indispensable pour être opérationnels en février 2014, sur le terrain.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:45
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 27décembre 2013, un élément de la force Licorne a mené une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans la région d’Oumé, à 250 km au Nord-Ouest d’Abidjan.

 

Le peloton d’éclairage et d’investigation (PEI) de l’escadron « Alpha » de la force Licorne composé d’une trentaine de militaires, accompagné d’un détachement de liaison des Forces Républicaine de Côte d’Ivoire (DL FRCI), a patrouillé pendant cinq jours dans les cinq villes et villages du département d’Oumé (Hire, Diegonefla, Doukouya et Kimoukro).

 

Les OPMD ont pour objectifs de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et de permettre aux soldats de la force de renforcer leur connaissance du terrain. A Oumé, les militaires français ont distribué une soixantaine de kits scolaires et manuels au profit des élèves et professeurs du lycée moderne.

 

Enfin, tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe santé a reçu en consultation plus d’une centaine d’adultes et d’enfants et a réalisé de nombreux soins et distribution de médicaments, dans le cadre des actions d’aide médicales à la population (AMP).

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:45
RDC: violents combats entre l'armée et des miliciens près de Lubumbashi

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

LUBUMBASHI (RD Congo) - De violents affrontements ont opposé l'armée congolaise à des rebelles armés dans la nuit de lundi à mardi près de Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source officielle, un témoin indiquant avoir vu plusieurs militaires blessés.

 

Il y a eu de vifs combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et des maï-maï Bakata Katanga cette nuit à la frontière entre la commune et le territoire de Kipushi, dans le village de Kiziba, a déclaré à l'AFP Kahozi Bin Malisawa, un élu local.

 

Kiziba est situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de cette ville, capitale du Katanga, riche province minière et instable.

 

Selon M. Bin Malisawa, les affrontements ont duré de 22h00 (20h00 GMT) jusqu'à l'aube.

 

Joint par l'AFP, un porte-parole militaire a confirmé qu'il y avait eu des combats mais a refusé de communiquer le moindre élément d'information complémentaire.

 

J'ai vu deux jeeps des FARDC transporter des blessés ce matin vers l'hôpital militaire de Ruashi, à Lubumbashi, a indiqué un témoin à l'AFP, sans être en mesure de donner une estimation précise du nombre de victimes ainsi convoyées. Le même témoin a ajouté qu'il y avait déjà eu des combats non loin de chez lui le 4 janvier.

 

Plusieurs témoins ont fait état d'une forte présence militaire dans la périphérie de Lubumbashi à proximité de la zone des combats de la nuit. Des habitants de ma commune ont été empêchés de se rendre aux champs pour des raisons de sécurité, de même que des mineurs, a indiqué M. Bin Malisawa.

 

Le Katanga est la région la plus riche du pays mais ses ressources sont inégalement réparties entre le Sud riche en cuivre et en cobalt, et le Nord très déshérité.

 

Originaires du nord de la province et sécessionnistes, les Bakata Katanga attaquent régulièrement des objectifs militaires. En mars et en novembre, ils ont été à l'origine de combats ayant fait plusieurs dizaines de morts en plein centre de Lubumbashi, ville où les accrochages armés sont fréquents.

 

Le 30 décembre, Lubumbashi a été avec Kinshasa, la capitale, et la ville de Kindu, dans l'est de la RDC, l'un des théâtres de l'apparent coup de force contre le pouvoir au cours duquel 95 assaillants et huit éléments des FARDC avaient été tués par les forces de l'ordre, selon le décompte officiel.

 

A Lubumbashi, comme à Kinshasa, des assaillants se sont réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo (opposant au président congolais Joseph Kabila et originaire comme lui du Katanga).

 

Le gouvernement de la province du Katanga a annoncé lundi que soixante adeptes du pasteur Mukungubila, hommes et femmes, arrêtés sur les lieux des attaques et lors d'opérations des forces de l'ordre après leur répression, avaient été transférés à la prison d'un tribunal militaire dans l'attente d'un jugement.

 

Depuis le 31 décembre, les activités de la secte sont suspendues jusqu'à nouvel ordre au Katanga.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:20
photo EMA

photo EMA

 

OTTAWA, Jan. 7 (UPI)

 

Canada's recent decision to scrap its close combat vehicle procurement program has been strongly criticized by contract bidder Nexter Systems Canada.

 

The company, a subsidiary of France's Nexter Group, said it was astonished by the move and that it expected the government to reimburse competing companies for monies expended in the bidding process.

 

"Nexter has invested a great amount of time, energy and resources in the CCV program over the past four years," said Patrick Lier, senior vice president of Nexter System. "Millions of dollars have been spent because we believed the competition would be fair, open and provide a rigorous assessment of the candidate vehicles with a view to acquiring the best possible medium weight infantry fighting vehicle for Canada.

 

"Under the circumstances, we would certainly expect that the Canadian government will open discussions with the bidders to provide information on which vehicle won the competition. It is important that other allied militaries interested in providing the best vehicle for their soldiers have the benefit of information generated by the rigorous testing process conducted by the Canadian Armed Forces ...

 

"In addition, it would be our expectation that the government would compensate industry bidders for the cost of their bids."

 

The vehicle program, worth more than $2 billion, was for the procurement of 108 new close combat vehicles. Two request for proposals were issued.

 

As well as Nexter, BAE Systems Inc. and General Dynamics Land Systems were involved in the competition.

 

The Canadian government, just before Christmas, announced it was dropping the project and said it was doing so as a result of a recommendation from its military, which now believes upgrades to its LAV [light armored vehicle] III fleet will be sufficient for the country's military needs.

 

"These capability improvements combined with an assessment of the most likely employment scenarios for the Canadian Armed Forces in the future were the most important factors in our analysis," Gen. Tom Lawson, the chief of defense staff, was quoted in news reports. "Based on this assessment and the fundamental principle that the Canadian Armed Forces do not procure capabilities unless they're absolutely necessary to the attainment of our mandate, we've recommended to the government of Canada not to proceed with the procurement process for the close combat vehicle."

 

Nexter said General Dynamics Land Systems was awarded the LAV upgrade contract in 2011, yet the government decided to go ahead with a second request for proposals for the CCV program.

 

"It knew the capabilities of both vehicles at that time yet decided to proceed with another RFP and engaged industry in another costly competition," it said.

 

The decision by Canada comes amid budget constraints, which have seen baseline funding cut by 22 percent, and concerns by the military over the costs for maintaining and operating the new vehicles.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:55
Bambari : cinq jours avec les forces spéciales

 

07/01/2014 Sources Armée de Terre

 

Une centaine de militaires du 1e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1e RPIMa) se sont rassemblés du 15 au 19 décembre 2013, sur l’aérodrome d’Oloron Sainte-Marie, à côté de Pau, pour participer à l’exercice Bambari.

 

Deux otages enlevés par une secte fondamentaliste, un hélicoptère qui se crashe en territoire ennemi : le scénario de l’exercice s’inspire de la réalité des opérations extérieures récentes (Mali…).

« Bambari correspond à la fin d’un cursus de formation, c’est un exercice à haute valeur ajoutée avec une concentration de moyens, comme des drones, des hélicoptères… dont l’objectif est très pédagogique. Les joueurs ont l’initiative sur l’opération. Notre ennemi, c’est le temps, il faut réagir très vite, le but est de voir la capacité du centre opération à se structurer et à donner très rapidement un mode d’action. La guerre ne s’arrête pas ! C’est ce qu’on vit aujourd’hui sur les théâtres d’opération » Chef de bureau opération instruction (chef BOI) du 1er RPIMa.

Tous les militaires ont été évalués sur les savoir-faire acquis au cours des stages d’intégration au régiment. Un objectif, apprendre à travailler ensemble à chaque niveau de responsabilité.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:35
Inde: tir réussi d'un missile balistique Prithvi-II

 

NEW DELHI, 7 janvier - RIA Novosti

 

Les forces armées indiennes ont tiré mardi avec succès un missile balistique Prithvi-II d'une portée d'environ 350 km, rapporte la chaîne de télévision Zee News. 

 

Le missile a été tiré depuis le polygone de Chandipur situé dans l'Etat de l'Orissa (ouest). "Le tir a réussi à 100%. Toutes les cibles ont été atteintes", a déclaré M.V.K.V Prasad, directeur du site d'essais du polygone. 

 

Selon  l'Organisation militaire pour la recherche et le développement (DRDO),  de tels essais ont pour objectif de "démontrer clairement l'état de préparation opérationnelle de l'Inde" et sa capacité à "réagir à toute éventualité".

 

Elaborés depuis le début des années 1980, les Prithvi sont des missiles balistiques à courte portée capables de transporter une ogive nucléaire, dont la version sol-sol équipe l'armée de terre indienne depuis 2003. Le Prithvi-II est capable de transporter une charge allant de 500 à 1.000 kg.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:30
Syrie: 34 mercenaires étrangers éliminés par des rebelles

 

 

MOSCOU, 7 janvier - RIA Novosti

 

L'opposition syrienne armée a éliminé 34 islamistes radicaux, tous mercenaires étrangères affiliés à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, dans le nord-est de la Syrie, rapporte l'agence Reuters se référant à l'Observatoire syrien des droits de l'homme basé à Londres (OSDH).

 

Sans préciser la nationalité des extrémistes éliminés, la source précise que la majorité des islamistes étaient des membres du mouvement de  l'Etat islamique en Irak et au Levant. 

 

La confrontation entre l'opposition anti-Assad et des islamistes sévissant sur le sol syrien s'est accentuée au cours de ces derniers jours. Les médias font régulièrement état de combats d'envergure secouant différentes régions du pays. 

 

Depuis mars 2011, la Syrie est secouée par un conflit armé entre les forces gouvernementales et l'opposition armée. D'après les Nations unies, le conflit a déjà fait près de 100.000 morts. 

 

L'Armée syrienne libre (ASL), branche militaire de l'opposition syrienne, est considérée comme une force modérée qui mène un dialogue avec une série de pays occidentaux et arabes. Cependant, plusieurs groupes extrémistes affiliés à Al-Qaïda, dont l'Etat islamique en Irak et au Levant et le Front Al-Nosra, sont également présents sur le sol syrien.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:30
Irak: frappe aérienne sur Ramadi, 25 insurgés tués

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

KIRKOUK (Irak) - L'armée de l'air irakienne a mené mardi une frappe sur Ramadi, tuant 25 insurgés dans cette ville dont certains secteurs sont contrôlés par des combattants liés à Al-Qaïda, a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense.

 

Les forces aériennes irakiennes ont repéré plusieurs véhicules chargés d'armement lourd sur une place de Ramadi, à 100 km à l'ouest de Bagdad, et les ont visés avec des missiles, tuant 25 insurgés et détruisant des armes, a déclaré le porte-parole Mohamad al-Askari.

 

Dans la nuit, les forces gouvernementales ont tenté de reprendre des quartiers contrôlés par les combattants d'Al-Qaïda, mais sans succès.

 

Les combats ont débuté à 23H00 (20H00 GMT) et se sont terminés à 06H00. Les forces de sécurité n'ont pas réussi à pénétrer dans ces zones dont l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) a toujours le contrôle, avait déclaré dans la matinée un capitaine de police à Ramadi.

 

Ces combats ont fait 4 morts et 14 blessés parmi les civils, a déclaré à l'AFP le Dr Ahmed Abdel Salam, médecin à l'hôpital de Ramadi qui ne disposait pas de bilan pour l'armée ou les jihadistes.

 

Ces derniers jours, des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda) ont pris le contrôle de quartiers de Ramadi et de la totalité de Fallouja, à 60 km à l'ouest de Bagdad.

 

Depuis dimanche, de hauts responsables irakiens annonçaient des préparatifs en vue d'un assaut contre Fallouja, mais le ministère de la Défense a assuré mardi que cette attaque n'aurait pas lieu dans l'immédiat afin d'épargner les civils et a appelé les habitants à chasser les insurgés.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 18:30
Accord nucléaire: rencontre jeudi et vendredi entre l'Iran et l'UE

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

TEHERAN - Le négociateur en chef iranien rencontrera jeudi et vendredi à Genève une responsable de l'Union européenne pour discuter de la date d'application de l'accord nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances, ont indiqué mardi les médias iraniens.

 

Les experts de l'Iran et des pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont proposé en début d'année la date du 20 janvier pour appliquer l'accord de Genève sur un gel du programme nucléaire iranien pendant six mois. Cette date devait être approuvée par les responsables politiques des deux parties.

 

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a indiqué mardi à l'agence officielle Irna qu'il s'entretiendrait avec Helga Schmid, l'adjointe de la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton qui négocie au nom des grandes puissances, pour discuter de l'application de l'accord de Genève, signé le 24 novembre.

 

Les discussions doivent durer deux jours, a-t-il ajouté.

 

A l'issue de la réunion d'experts le 2 janvier, un responsable iranien avait souligné que deux ou trois questions de nature politique devaient encore être réglées avant de mettre l'accord en application.

 

L'accord de Genève prévoit entre autres qu'il n'y aura pas de nouvelles sanctions contre l'Iran durant une période intérimaire de six mois pendant laquelle Téhéran a accepté de geler le développement de ses activités nucléaires sensibles.

 

L'objectif est de trouver un accord définitif avec l'Iran, soupçonné, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:55
Orange s'offre Atheos pour renforcer son offre de cyberdéfense

 

06 Janvier 2014 Guillaume Champeau - numerama.com

 

Orange a acquis la société de sécurité Atheos, pour renforcer son offre de gestion de la confidentialité des informations, sous une bannière "Orange CyberDefense"

 

Les révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance de la NSA auront au moins eu le mérite de remettre la sécurité des informations confidentielles au premier rang des préoccupations, et d'en faire un objet de luttes commerciales bien plus important qu'auparavant. Ainsi quelques jours après avoir annoncé sa volonté de se constituer partie civile contre la NSA pour le piratage du câble sous-marin SE-ME-WE-4, Orange annonce ce lundi l'acquisition de la société française Atheos, qui se définit lui-même comme "partenaire naturel des stratégies de cybersécurité" et "premier cabinet de conseil et d’intégration à dédier ses compétences à la gestion des risques et la sécurité des systèmes d’information des plus grands comptes français".

Selon son site internet, Atheos dispose de trois domaines d'expertise principaux : la gestion des identités et des autorisations d'accès aux documents ; la "protection du patrimoine informationnel" (classification des informations, stratégies juridiques de protection des données, contre-mesures physiques ou logicielles,...) ; et la "cybersurveillance et sécurité de l'information".

Sur ce dernier point, Atheos dit ne procéder qu'à des stratégies "défensives", en offrant des solutions de détection des invasions et de prévention des risques, ainsi que d'archivage à valeur probante pour pouvoir attaquer en justice en cas d'attaque.

"Par cette acquisition, Orange Business Services renforce significativement son offre, notamment autour de deux enjeux clés pour les entreprises aujourd’hui ; le contrôle d’accès et la lutte contre les fuites d’information ; et la cyberdéfense active (identification avancée des failles et des vulnérabilités, détection et interprétation des signaux faibles d‘attaque, gestion des crises et intervention sur site)", indique Orange. Les deux sociétés verront leurs solutions réunies sous une bannière Orange CyberDefense.

Fondée en 2002, Atheos réalise plus de 23,2 millions d'euros de chiffre d'affaires, et emploi 140 consultants.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:55
3 millions d'euros : c'est le prix modeste payé par Nexter pour s'offrir SNPE

Nexter met la main sur Eurenco, une filiale de SNPE dont le chiffre d'affaires va s'élever à 270 millions d'euros en 2013

 

30/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

La maison mère de Nexter, GIAT Industries, s'est offert SNPE, dont Eurenco, qui va enregistrer un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros environ en 2013. Une très jolie affaire pour le groupe public d'armements terrestres.

 

Au-delà de l'intérêt stratégique de ce rapprochement, le rachat de SNPE par Nexter est un super coup financier pour le grouper public spécialisé dans les armements terrestres. Le montant de la transaction n'avait jamais été donné officiellement. C'est aujourd'hui le cas. "L'acquisition par la société GIAT Industries de la totalité des actions composant le capital de la société SNPE, pour un prix de trois millions d'euros, est approuvée", selon un arrêté récemment publié dans le Journal officiel.

Un prix très modeste en raison notamment de potentiels passifs environnementaux pesant sur l'ancien groupe de chimie SNPE. Un prix d'ailleurs agréé par l'Etat, propriétaire à 100 % de Nexter et de SNPE, et plus précisément par les trois ministères de tutelle - Economie et Finances, Redressement productif et Défense. Nexter met la main sur Eurenco, une filiale de SNPE qui fabrique des poudres et des explosifs pour les industriels de la défense et du secteur de l'énergie en pleine forme. "Ce marché a actuellement une croissance de 7 % à 8 % par an. Il a doublé en huit ans", avait expliqué cet automne à "La Tribune" , le PDG d'Eurenco, Jacques Cardin

 

Eurenco va réaliser un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros

Pour autant, Nexter ne manquera pas de valoriser cet achat le jour où l'Etat lui trouvera enfin un partenaire européen - un peu l'Arlésienne depuis plus plus de dix ans maintenant. Car Eurenco devrait réaliser en 2013 un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros en hausse de 9 % par rapport à 2012 (248 millions). Il s'élevait seulement à 137 millions il y a encore six ans (en 2007). L'Ebitda d'Eurenco devrait passer de 6 millions d'euros en 2012 à 9 millions en 2013, en croissance de plus de 50 %.

En outre, Nexter va acquérir un groupe, qui est ne train de construire l'une des usines les plus modernes du monde en matière de fabrication de poudres. Si l'Etat a longtemps trouvé la facture de la modernisation du site de Sorgues trop élevée (120 millions d'euros), dont 100 millions d'euros pour la seule production d'hexogène, un composé chimique considéré comme l'un des explosifs militaires les plus puissants, il a fini par l'approuver. SNPE finance cet investissement sur fonds propres à hauteur de 85 % et l'Etat 15 % sous forme d'avances remboursables (soutien à l'export).

 

Une condition sine qua non du rachat de SNPE par GIAT Industries

La modernisation du site de Sorgues (projet Phénix) était la condition sine qua non du rachat d'Eurenco par Giat Industries. L'usine aujourd'hui à bout de souffle - elle avait été rénovée en… 1954 -, était vitale. Car c'était  "la solution permettant de produire des explosifs de façon rentable", estimait le PDG de SNPE, Antoine Gendry.

En 2013, le chiffre d'affaires de l'usine de Sorgues devrait s'élever à 32 millions d'euros, dont 95 % dédiés aux activités militaires (contre 24/25 millions entre 2006-2008). Eurenco dispose aujourd'hui de clients sûrs comme BAE Systems, Nexter, Rheinmetall (Allemagne), Otomelara (Italie) MBDA, Thales TDA… ainsi que de nombreux clients à l'export, notamment en Asie.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:35
Vietnam et Laos resserrent leur coopération dans la défense

 

06/01/2014 vietnamplus.vn

 

Le Parti, l'Etat, le peuple et l'Armée populaire du Vietnam s'efforcent, de concert avec leurs homologues du Laos, de préserver, cultiver et développer les relations spéciales entre les deux pays, a affirmé le ministre vietnamien de la Défense, Phung Quang Thanh.

 

Lors d'un entretien le 6 janvier à Vientiane avec le ministre laotien de la Défense, le général Douangchay Phichit, les deux ministres se sont déclarés satisfaits de la coopération efficace dans plusieurs domaines entre les deux armées ces derniers temps, approuvant que dans les temps à venir, les deux parties continuent de l'approfondir dans la formation d'officiers, l'échange d'expériences et d'informations ainsi que de délégations de divers échelons, la collaboration dans la recherche et le rapatriement des restes des volontaires et experts vietnamiens tombés au champ d'honneur au Laos, ainsi que dans l'édification d'une frontière commune amicale et durable...

 

A cette occasion, les deux parties ont signé un plan de coopération pour 2014.

 

Durant son séjour du 5 au 7 janvier au Laos, la délégation vietnamienne a visité le régiment d'infanterie N° 1 de l'Armée populaire du Laos. -VNA

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:31
Serval : le PPLOG sillonne le Mali

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Doté pour la première fois en opération extérieure des porteurs polyvalents logistiques (PPLOG), les escadrons de circulation et de transport (ECT), du bataillon logistique (BATLOG) « Normandie-Provence »de la force Serval, parcourent plus de 1000 kilomètres de routes désertiques dans des conditions météorologiques et  opérationnelles exigeantes lors de chaque mouvement entre Bamako et Gao.

 

Le PPLOG permet d’assurer les missions suivantes : ravitaillements logistiques sur les théâtres d'opération, transport ou évacuation de personnel en condition opérationnelle, maintenance et évacuation de véhicules immobilisés, transport de matériaux pour l’appui à la mobilité, à la contre-mobilité et à l’aide au déploiement d’urgence. « Le PPLOG constitue un atout pour le bataillon logistique, il rend plus mobile le convoi, offrant également, la protection de l’équipage avec sa cabine blindée et son système contre l’onde de choc IED » précise le colonel de Roquefeuil chef de corps du BATLOG Normandie-Provence.

 

Ces camions blindés sont dotés d’un système autonome de chargement. Ils permettent l’emport jusqu’à 16 tonnes en capacité maximale . Ils sont équipés d'un dispositif de protection comprenant une cabine blindée contre les mines et les tirs d'armes de calibre 7,62 mm, il peut également recevoir un poste radio de 4e génération et le système informatisé SITTEL, ainsi qu'un GPS. Sa puissance de 450 CV, ses 8 roues motrices et son double essieu avant directionnel le rendent plus maniable que son prédécesseur, le VTL.

 

Pour marquer ce premier engagement opérationnel au Mali, un des 6 PPLOG, déployés sur le théâtre sera prochainement baptisé « Normandie-Provence » pour souligner cette première évaluation technico-opérationnelle dans des conditions hors normes.

 

Environs 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le PPLOG sillonne le Mali
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
Chars Leclerc en manoeuvre au Liban pour le compte de la FINUL

Chars Leclerc en manoeuvre au Liban pour le compte de la FINUL

 

31/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Arabie saoudite a décidé de verser au Liban une aide de trois milliards de dollars pour renforcer son armée avec du matériel français. Une aubaine ou un cadeau empoisonné pour Paris qui devra trouver un subtil équilibre dans une région explosive ?

 

Un cadeau certes, mais un cadeau empoisonné. Car armer le Liban n'est pas chose aisée tant la région est une poudrière. Et ce d'autant que le Liban, un petit pays multiconfessionnel de 10.450 km², soit l'équivalent du plus grand département français métropolitain, la Gironde, est coincé entre deux Etats ennemis héréditaires, Israël et la Syrie, qui surveillent de très près ce qui se passe chez leur petit voisin.

Les Israéliens, qui violent régulièrement l'espace aérien libanais en violation flagrante de la résolution 1701 de l'ONU, s'opposent en général à la fourniture d'armes au Liban de peur que ces matériels ne tombent aux mains du Hezbollah, qui rassemblerait plus de dix mille miliciens. En outre, une armée libanaise mieux équipée compliquerait un peu plus une nouvelle intervention militaire des Israéliens au Liban si d'aventure c'était le cas.

L'Arabie saoudite a décidé de verser au Liban une aide de trois milliards de dollars (2,18 milliards d'euros) pour renforcer son armée, qui pourrait ainsi acquérir des équipements auprès de la France, a annoncé dimanche le président libanais Michel Sleimane. "(Le roi) a suggéré que ces armes soit acquise auprès de la France, et rapidement", a-t-il précisé. La France est prête à répondre à toutes les demandes de fourniture d'équipements militaires de l'armée libanaise.

 

Un précédent fâcheux

La France n'aura donc pas la partie facile même si François Hollande a promis de répondre à toutes les demandes libanaises. "J'ai des relations avec le président Sleimane (...) et s'il y a des demandes qui nous sont adressées, nous les satisferons", a affirmé François Hollande après son entretien dimanche avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite lors de sa visite dans le Royaume.

Mais il y a encore un an la France rechignait à honorer une promesse de Nicolas Sarkozy faite en 2010 aux Libanais, qui avait demandé des missiles antichars HOT (MBDA) pour armer les huit hélicoptères d'attaque Gazelle (Eurocopter). Les autorités israéliennes avaient à plusieurs reprises demandé à la France d'annuler cette livraison, estimant que ces missiles pourraient tomber dans les mains du Hezbollah.

Tout comme Tel-Aviv avait fait pression avec réussite pour empêcher la fourniture de dix MiG-29 russes à Beyrouth, qui n'a pas de flotte d'avions de combat pour dissuader Israël de ses incursions dans l'espace aérien libanais. La Syrie s'opposait également à l'acquisition de missiles français prélevés sur les stocks de l'armée française, le missilier MBDA ne les fabriquant plus. Les missiles HOT avaient eu leurs heures de gloire dans l'armée française... durant la première guerre du Golfe en 1991.

 

Quels matériels tricolores pour l'armée libanaise ?

Clairement, les forces armées libanaises (FAL), qui comptent 75.000 hommes, dont 45.000 à 60.000 dans les forces terrestres, ont besoin de tout. Tout est à reconstruire. Leur budget annuel qui s'élève à 412 millions d'euros, dont 80 % consacrés aux dépenses de fonctionnement, ne leur permet pas de s'offrir les derniers équipements. Pour autant, "pas question de leur vendre des Rafale", explique-t-on à Paris à "La Tribune".

La France pourrait ainsi fournir des Leclerc d'occasion modernisés, des chars qui feraient ainsi leur retour au Liban après avoir servi au sein de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). En septembre 2006, la France avait envoyé des Leclerc mais aussi des canons, des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) de Nexter, d'un escadron d'éclairage et d'investigation, équipé de VBL, de missiles antiaériens de très courte portée Mistral (MBDA) et des radars Cobra (EADS, Thales, Lockheed Martin).

Tout cet équipement équipait la Force Commander Reserve (FCR), des troupes en majorité française capables d'agir en moins de trois heures au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d'action de la FINUL. Des équipements qui pourraient constituer une bonne base de départ pour équiper l'armée libanaise. Pourquoi pas également des missiles tactiques MMP (Missile moyenne portée) de MBDA ? Enfin, Renault Trucks Défense, qui est en train de moderniser plus de 80 VAB pourrait renforcer le parc libanais. "Toute cette shopping list est cohérente", explique-t-on au ministère de la Défense.

 

Des patrouilleurs Adroit dans la marine libanaise

Le Liban a également besoin d'hélicoptères de transport et d'attaque. Eurocopter pourrait fournir des Caracal (EC225), voire des NH90, dont Paris cherche à réduire la cible. Tout comme pour le Tigre. La France accordera-t-elle une autorisation d'exportation (CIEEMG) pour ce type de matériel ou se contentera-t-elle de vendre des Fennec, un appareil militaire léger et polyvalent basé sur l'AS350 Écureuil et AS355 Ecureuil 2 (bimoteur) ?

Dans la marine libanaise, où les Allemands sont très présents, DCNS, qui a déjà présenté son patrouilleur l'Adroit, vise la vente de trois bâtiments de ce type pour défendre les installations pétrolières off-shore libanaises face à l'appétit d'Israël, de Chypre et de la Turquie. Voire plus grâce à l'aide de l'Arabie Saoudite. Pourquoi pas une corvette armée de type Gowind. Le Liban a également besoin de station de radars le long de sa côte pour communiquer avec ses plates-formes off-shore.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

La signature du contrat Mark 3 est désormais une décision politique de l'Arabie Saoudite en faveur de la France

 

29/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

L'un des enjeux de la visite de François Hollande en Arabie Saoudite est l'obtention d'un contrat de 4 milliards d'euros pour Thales... à condition que le roi confirme son accord. Au-delà, les deux chefs d'Etat vont évoquer les dossiers chauds de la région : Iran, Liban, Syrie, Egypte...

 

Le suspense va donc durer jusqu'au bout... pour Thales, qui aurait bien voulu éviter cette attente insoutenable. Le groupe électronique va-t-il ou non obtenir lors des entretiens entre François Hollande, qui se rend en Arabie Saoudite ce dimanche et lundi, et le roi Abdallah, la promesse de ce dernier de signer un contrat estimé à 4 milliards d'euros en vue d'équiper le royaume d'un système de défense aérienne de courte portée ? C'est l'un des enjeux de la visite du Chef de l'Etat, qui évoquera, outre la situation politique de la région (Iran, Liban, Syrie, Egypte...), ce dossier commercial lors de ses entretiens avec le roi, selon nos informations. Mais le souverain saoudien n'a pas pour habitude de participer à des cérémonies de signature lors de ce type de visite. Bien que chez Thales, on garde encore un petit espoir...

Initialement, pourtant, il était plutôt question que François Hollande remercie le roi pour la signature de ce contrat baptisé Mark 3, découpé en deux tranches (2,5 milliards puis 1,5 milliard d'euros pour les missiles). Ce ne sera vraisemblablement pas le cas puisqu'il manque toujours au bas du contrat la signature du ministre de la Défense, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud,qui est également depuis juin 2012, le prince héritier de la dynastie saoudienne. Le document est prêt - le prix et les spécifications techniques ont été arrêtés début septembre - et a même été paraphé par les deux parties, le ministère de la Défense (Moda) et la société ODAS, qui représente dans le royaume les intérêts des grand industriels de l'armement français, dont Thales.

 

Une décision politique

A la fin de l'été, le roi, interrogé par son cabinet, avait donc donné son accord à la signature de Mark 3. Mais peu de temps après, le prince Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud, chef des services de renseignements, avait lancé cet automne un audit sur toutes les négociations en cours et les contrats à la signature"Ils sont en train de revoir leur politique d'acquisition pour optimiser leurs achats", assurait alors un industriel à "La Tribune". Notamment en raison des relations actuelles très fraîches entre l'Arabie Saoudite et les États-Unis, précisait-il. C'est peut-être la raison de ce contre-temps. D'autres industriels rivaux (MBDA-EADS) estiment quant à eux que les Saoudiens ne veulent plus des systèmes Crotale NG proposés par Thales.

En tout cas, l'Elysée a une nouvelle fois tranché lors de la préparation de cette visite pour l'offre du groupe d'électronique. Et François Hollande, qui a adressé un courrier au roi Abdallah en ce sens, devrait évoquer ce dossier avec le monarque saoudien. D'autant que c'est le seul contrat dans le domaine de la défense qui peut être signé à tout moment. Aussi, la discussion entre les deux chef d'Etat va être disséquée par Thales et ses concurrents. "C'est le roi qui va trancher", résume une source proche du dossier. S'il promet à François Hollande une signature du contrat, ce ne sera plus question de temps. Ce geste en faveur de la France est désormais une décision politique, estime-t-on.

 

Liban, Syrie et Egypte au centre des discussions 

A la veille du Nouvel An, François Hollande sera surtout en Arabie saoudite pour évoquer les crises qui secouent le Moyen-Orient, à commencer par le Liban, la Syrie ou l'Egypte. Un an après s'être entretenu avec le roi Abdallah lors d'une brève escale entre Beyrouth et le Laos, le président français retrouvera le souverain saoudien dimanche lors de cette visite officielle, en plein désert, à Rawdat Khurayim, à 60 km au nord-est de Ryad.

François Hollande sera accompagné de quatre ministres, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Nicole Bricq (Commerce extérieur) et Jean-Yves Le Drian (Défense) ainsi que d'une trentaine de dirigeants d'entreprises parmi lesquelles EDF, Areva, Alstom et Thales.

 

L'Arabie Saoudite partenaire de référence pour Paris

Au chapitre diplomatique, l'Arabie saoudite, souligne-t-on à Paris, "prend des responsabilités croissantes" au Moyen-Orient où elle fait désormais figure de "partenaire de référence" pour la France. Mais le royaume est devenu aussi le premier client de la France dans la région avec des échanges qui ont dépassé 8 milliards d'euros en 2013 dont 3 milliards d'exportations françaises, même si la balance reste structurellement déficitaire compte tenu des importations de pétrole saoudien.

Le Liban s'invitera sans nul doute dans les conversations, deux jours après l'attentat à la voiture piégée commis vendredi à Beyrouth et qui a coûté la vie à un proche conseiller de l'ex-Premier ministre Saad Hariri, hostile au régime syrien et à son allié le Hezbollah. Les dirigeants français et saoudien devraient discuter des moyens de conjuguer leurs efforts dans deux domaines jugés "cruciaux" par l'Elysée : le soutien à l'armée libanaise et la question des réfugiés syriens.

 

Convergence sur l'Iran

Ryad s'inquiète des interférences iraniennes dans les affaires arabes et notamment au Liban où son influence s'exerce également via le Hezbollah, tandis que la France s'oppose à un accord sur le nucléaire iranien aux conditions de Téhéran et qui conduirait à une normalisation des relations avec Téhéran. Paris soupçonne le programme nucléaire iranien de dissimuler des finalités militaires. François Hollande devrait ainsi réitérer sa volonté de présenter des "exigences fortes à l'égard de l'Iran sur le dossier nucléaire mais aussi, et de manière plus générale, sur son comportement dans la région", dit-on encore à l'Elysée.

Après leur rencontre à Rawdat Khurayim, les dirigeants français et saoudien se retrouveront pour un dîner de travail avant que le président français ne gagne l'ambassade de France à Ryad pour y tenir une conférence de presse et y recevoir la communauté française. Le lendemain, le chef de l'Etat français poursuivra ses entretiens avec les dirigeants saoudiens et participera à un déjeuner d'hommes d'affaires des deux pays.

Au-delà du Liban, François Hollande et les dirigeants saoudiens devraient balayer le champ complet des crises régionales. S'ils estiment de la même manière, selon Paris, qu'il "n'y a pas de solution politique autour de Bachar al-Assad", le numéro un syrien, ils divergent en revanche sur l'Egypte. Ryad apporte un soutien inconditionnel au nouveau pouvoir égyptien alors que Paris prône un large dialogue national.

 

Perspectives commerciales

Ce rapprochement diplomatique avec Ryad devrait aussi être l'occasion de marquer des points sur le plan économique. Les relations commerciales ont été marquées par "de beaux résultats en 2013" avec le métro de Ryad revenu à Alstom, l'équipement de la Garde nationale saoudienne par la France par le missilier MBDA ou la mise à niveau d'une partie de la flotte saoudienne par DCNS et Thales, souligne-t-on à l'Elysée où l'on s'attend encore à de "brillantes" perspectives l'an prochain.

Outre ses gigantesques besoins en infrastructures qui font rêver les géants du BTP comme Vinci ou Bouygues, le pays poursuit la modernisation de ses équipements militaires qui pourrait déboucher sur d'importants contrats pour Paris. Outre Mark 3, la France s'intéresse de près aux besoins de la marine du royaume. Avec l'aval de l'Arabie Saoudite, François Hollande abordera le contrat de Sawari 3, qui portent sur la vente de six frégates multimissions Fremm de DCNS et la création d'une force sous-marine. Soit entre 15 et 20 milliards d'euros. "Il existe une forte volonté de Ryad d'avancer rapidement sur ce dossier, assure-t-on à La Tribune. C'est en plus un projet fédérateur pour la France et les groupes DCNS, Thales, EADS et MBDA".

 

Paris vise des investissements saoudiens en France

Paris aimerait participer au programme nucléaire saoudien et livrer ses Airbus à la compagnie Saoudia, mais aussi attirer davantage d'investissements "productifs" saoudiens en France, comme ceux qui ont permis le sauvetage du volailler Doux.

"Les grands programmes d'équipement saoudiens correspondent aux domaines d'excellence des entreprises françaises. La France offre, quant à elle, des opportunités pour les investissements saoudiens qui peuvent y trouver le savoir-faire, les technologies et les services qu'ils recherchent", explique ce dimanche François Hollande dans une interview au quotidien saoudien Al Hayat.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:30
Crotale - photo Thales

Crotale - photo Thales

Le président français fonde beaucoup d'espoir dans l'accord de coopération économique et financier signé entre les deux Etats dont les échanges commerciaux ont atteint 8,7 milliards d'euros en 2012. "Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un forum économique franco-saoudien organisé dans la capitale.

 

30/12/2013 latribune.fr 

 

François Hollande a quitté lundi l'Arabie saoudite sans "méga-contrat" dans ses valises, mais il espère récolter bientôt les fruits de son positionnement comme allié privilégié du royaume, dans les domaines nucléaire et militaire. Une dizaine de contrats prospectifs ou d'accords de coopération ont ainsi été annoncés.

 

Au terme de deux jours de visite officielle, le président français s'est félicité d'avoir resserré les liens avec la famille royale mais n'a pas transformé l'essai diplomatique en commandes immédiates. Une dizaine de contrats prospectifs ou d'accords de coopération ont été annoncés, mais les grandes commandes militaires ou civiles attendues restent en suspens.

Le contrat MK3, pour la livraison du système de défense anti-aérien français de l'équipementier Thales, évalué à plusieurs milliards d'euros, n'a pas été conclu, pas plus que Sawari 3, un programme d'achat de frégates et de sous-marins.

A noter par ailleurs que l'Arabie saoudite s'est engagée ce dimanche à octroyer trois milliards de dollars à l'armée libanaise, faiblement équipée. L'objectif étant que celle-ci puisse se procurer des armes françaises dans les "plus brefs délais", a indiqué le président de la République libanais, Michel Sleimane.

 

"Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez"

Le président français fonde beaucoup d'espoir sur l'accord de coopération économique et financier signé entre les deux Etats dont les échanges commerciaux ont atteint 8,7 milliards d'euros en 2012. "Huit milliards d'euros, c'est beaucoup, mais ce n'est pas assez", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un forum économique franco-saoudien organisé dans la capitale.

En 2013, a-t-il encore souligné, "de grands succès" ont été remportés par les entreprises françaises sur le marché saoudien. Les exportations françaises se sont élevées à 3 milliards d'euros, même si la balance reste structurellement déficitaire compte tenu des importations de pétrole saoudien. "Total a construit la plus grande raffinerie du monde avec Aramco (la compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures, NDLR), Sanofi a ouvert une usine pour la production d'insuline, Veolia assure la gestion de l'eau à Ryad et construira une usine de dessalement d'eau de mer...", a égrené François Hollande.

La déclaration commune adoptée par les deux pays est teintée d'optimisme au vu du rapprochement diplomatique en cours. "Le niveau exceptionnel de ces relations doit aboutir à des projets prometteurs et fructueux", indique le document.

 

EDF et Areva ont signé des accords de partenariats

EDF et Areva ont signé des accords de partenariat avec des entreprises saoudiennes afin d'être en première position quand l'Arabie saoudite se décidera à lancer son programme nucléaire, un investissement massif qui pourrait concerner jusqu'à 16 réacteurs nucléaires dans les prochaines années. "Dès lors que le royaume voudra préciser ses objectifs, la France sera prête à y répondre", a déclaré François Hollande au cours de sa visite, faisant valoir qu'elle coopérait "depuis 30 ans" avec la Chine dans ce domaine.

EDF ou Areva espèrent décrocher tout ou partie de ce futur appel d'offres évalué entre 70 et 100 milliards de dollars, alors que la réputation des installations nucléaires japonaises a été durablement affectée par l'accident de Fukushima et que les relations entre Ryad et Washington sont assombries par les positions américaines sur la Syrie et l'Iran.

Par ailleurs, le chef de l'Etat a estimé que les programmes d'infrastructures saoudiens, comme de nouveaux métros ou des lignes de train à grande vitesse, correspondaient aussi aux profils des entreprises françaises. "Ce programme d'investissement correspond aux offres d'excellence des entreprises françaises, une heureuse coïncidence", a dit le chef de l'Etat, qui a cité les transports, l'environnement ou l'agroalimentaire comme autant de secteurs prometteurs.

 

Selon le patron de Veolia, "Il ne faut pas s'en inquiéter (...) "L'économie, cela ne fonctionne pas à la nanoseconde"

L'absence de contrats importants n'a pas entamé la confiance des industriels qui accompagnaient le chef de l'Etat. "Il ne faut pas s'en inquiéter", a estimé le patron de Veolia, Antoine Frérot, devant des journalistes.

"L'économie, cela ne fonctionne pas à la nanoseconde, c'est un processus continu", a ajouté le dirigeant qui a remporté un contrat en 2013 pour une usine de dessalement d'eau et qui attend de prochaines commandes en 2014.

 

Se démarquer de la "diplomatie de contrat"

François Hollande a souhaité dès le début de son quinquennat se démarquer de la "diplomatie de contrat" que menait selon lui son prédécesseur Nicolas Sarkozy, "On ne demande pas aux entreprises de réserver les contrats" pour les déplacements du président à l'étranger, assure-t-on dans l'entourage du président.

Enfin, le président de la République a aussi lancé un appel aux entrepreneurs saoudiens pour que ces derniers fassent le choix de l'investissement productif en France plutôt que d'achats de prestige comme l'immobilier.

Cependant, il n'a pas manqué de "saluer" parallèlement les investisseurs saoudiens qui viennent en France, et tout particulièrement le groupe Al-Munajem qui a participé au sauvetage du groupe français Doux, l'un des leaders mondiaux de la production de volailles. Son fondateur, Abdelaziz Munajem, a du reste été décoré dimanche de la Légion d'honneur par François Hollande.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:55
Thales : les cinq nouveaux défis de Jean-Bernard Lévy

 

07/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après le parcours sans faute réalisé par le PDG du groupe d'électronique un an après son arrivée, Thales doit continuer à se transformer.

 

Un peu plus d'un an maintenant que Jean-Bernard Lévy est à la tête de Thales et jusqu'ici tout lui réussit ou presque. Il fait l'unanimité aussi bien en interne qu'à l'extérieur du groupe. Et il plait aux marchés. Difficile de faire mieux. Il est vrai qu'il a rapidement apaisé les tensions dans un groupe, qui déprimait sérieusement. Il a également renouvelé son organisation sans heurts, ni opposition en nommant notamment de nouvelles têtes, comme Patrice Caine en tant que numéro deux, qui tiennent la route.

C'était là deux de ses grands objectifs à son arrivée. Des objectifs remportés haut la main, les salariés du groupe étant en attente d'un capitaine à la fois performant et accessible. "Il a su créer une équipe autour de lui qui le suit, il y a une vraie adhésion et un vrai collectif", explique-t-on à La Tribune. Et les ego des grands barons du groupe sont pour le moment bien rangés dans les placards.

 

Booster la croissance de Thales

Son troisième objectif était également de remettre le groupe au travail, notamment à l'export. Exception faite de la campagne Mark 3, Thales, avec une nouvelle organisation à l'international - les relations entre les pays et les global business unit ont été rééquilibrées -, a retrouvé du mordant à l'exportation. Et engrange à nouveau des contrats supérieurs à 100 millions d'euros.

En 2013, le groupe devrait en annoncer plus d'une quinzaine, contre moins de dix l'année précédente. Un joli succès à mettre au crédit de Pascale Sourisse en charge de l'international chez Thales même si Jean-Bernard Lévy a su libérer les énergies bridées sous son prédécesseur. Ce qui est de nature à relancer à moyen terme la croissance organique du groupe, qui stagnait… depuis sept ans.

Après un état de grâce bien géré par l'équipe de direction, les choses sérieuses commencent vraiment. Car Jean-Bernard Lévy a promis à ses actionnaires de booster la croissance mais aussi la rentabilité de Thales. Beaucoup même. Le bilan 2014, qui sera son premier vrai bilan, sera donc examiné à la loupe par les marchés. Celui de 2013, héritage de la précédente direction, devrait être plutôt bon même s'il manque dans le bilan le contrat Mark 3, la cerise sur le gâteau. Ce qui laissera à Jean-Bernard Lévy des marges de manœuvre pour mener Thales vers le cap qu'il souhaite. Pour rallier ce cap, il doit relever cinq nouveaux défis.

 

1/ Retrouver la croissance

Et le cap, c'est bien sûr les pays émergents. Jean-Bernard Lévy veut faire de Thales "un groupe mondial" c'est-à-dire implanté industriellement dans les fameux pays émergents. Et selon nos informations, le PDG de Thales est très ambitieux. Il vise une croissance de 10 % en moyenne par an dans ces pays. En revanche, les ambitions sont plus modestes dans les pays dits matures : 4 % de croissance en moyenne par an. Mais cet objectif est aussi difficile sinon plus que celui dans les émergents, estime-t-on en interne. En raison des budgets de défense en baisse.

 

2/ Réussir l'ascension d'Ambition Boost, la face nord d'Ambition 10

Derrière la vision stratégique Ambition 10, se cache en fait Ambition Boost. C'est le moteur d'Ambition 10. Sans ce plan de performances du groupe (économies et rationalisations ainsi que compétitivité de l'ingénierie…), cette vision serait probablement vouée à l'échec. C'est tout le job de Patrice Caine de le mettre en place et bien sûr d'atteindre les objectifs. Ce qui permettra au groupe de gagner le défi d'Ambition 10 en matière de croissance, de compétitivité et de gestion des compétences, les trois piliers de la vision stratégique de Thales. Le juge de paix d'Ambition Boost est le compte de résultat qui traduira ainsi l'amélioration de la performance.

 

3/ Accroître l'attractivité du groupe et recruter de nouveaux talents

Après une période compliquée où les cadres cherchaient un point de chute à l'extérieur de Thales, le groupe est redevenu attractif. Les CV affluent à nouveau. Et les candidatures de salariés de Cassidian, en pleine restructuration, circulent dans le groupe électronique, constate-t-on en interne. Pour se développer, le groupe devra attirer de nouveaux talents dans les pays émergents notamment, où Thales n'est pas forcément très connu.

 

4/ Réaliser une acquisition structurante

Jean-Bernard Lévy n'est pas venu chez Thales pour réaliser des acquisitions, encore moins une acquisition structurante. Il le dit haut et fort. Mais le groupe électronique a très longtemps souffert d'être une proie (EADS à plusieurs reprises, puis Safran). Une fois la solidité financière acquise, certains verraient bien Thales "endosser le costume de prédateur" pour réussir une opération stratégique d'ampleur. "Il faut se donner les moyens de faire bouger les lignes", explique-t-on à La Tribune. En outre, Jean-Bernard Lévy sait faire. Notamment quand il était à la tête de Vivendi avec l'acquisition notamment du Free brésilien, le groupe GVT (3 milliards d'euros).

 

5/ Faire évoluer la gouvernance et l'actionnariat

Enfin quid de la gouvernance et de la structure actionnariale du groupe avec une présence aussi forte de l'Etat et de Dassault à son capital. Une question fondamentale pour le groupe. Car à l'heure où EADS a su retrouver l'année dernière une gouvernance quasi-normale d'un groupe côté en Bourse et où Safran voit s'alléger jour après jour le poids de l'Etat à son capital, Thales peut-il continuer encore longtemps à rester une exception dans cette industrie… Mais cette fois-ci, c'est à l'Etat d'en décider.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:55
1er salon des drones à Chaumont - 27, 28 et 29 Juin 2014

13.12.2013 par 61e RA

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Jean-Yves Le Drian et le réengagement français sur le continent africain

 

03.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mali, Niger, Tchad (Faya-Largeau et N'Djamena), RCA, Gabon et Congo (Brazzaville): Jean-Yves Le Drian conclut 2013 et inaugure 2014 sur une note résolument africaine (photo RP, MinDef).

 

A Gao, le 31 décembre, devant les soldats de la force Serval, il a déclaré que "nous nous préparons à évoluer vers une logique régionale, pour faire face à la menace djihadiste dans l’ensemble de la zone – au Nord Mali, au Nord Niger, mais aussi dans le Sud libyen. C’est tout l’enjeu de l’action dissuasive que vous réalisez en liaison avec vos frères d’armes de SERVAL, au Mali mais aussi au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. La menace de déstabilisation est partout – j’en veux pour preuve l’opération SANGARIS en Centrafrique."

 

Face à cette "menace de déstabilisation", la France va réorganiser son dispositif. Même si officiellement rien n'est encore arrêté, trois tendances semblent se dégager:

 

1- un reformatage des forces d'intervention prépositionnées: entre Dakar et Djibouti en passant par Libreville et N'Djamena, la présence française actuelle s'élève actuellement à environ 11 775 hommes (chiffres MinDef) dont 5 050 hommes des forces prépositionnées au Sénégal, à Djibouti, au Gabon et dans l'océan Indien (Mayotte et Réunion). S'y ajoutent 6 725 militaires en opex: Côte d'Ivoire (460), Tchad (950), Mali (2 915), RCA (1 600), Niger (250), Corymbe (350) et Atalante (200).
Ce chiffre va décroître à cause du retrait du Mali (au printemps, plus qu'un millier d'hommes?) et des réductions d'effectifs dans le cadre des baisses annoncées dans la LPM. Toutefois, au Sahel, optimalement, ce sont quelque 3 000 soldats français qui pourraient stationner durablement.

 

2- une réarticulation des forces d'intervention avec des points d'appui. Peut-être pas 15 comme l'écrit ma consoeur du Monde Nathalie Guibert qui précise toutefois avec justesse: "On ne parle plus de base ni même de forces prépositionnées, mais d'un dispositif souple et beaucoup plus économe, pouvant être armé et commandé du territoire français, à l'instar des "nénuphars" américains disposés dans une dizaine de pays du continent à des fins antiterroristes." Il s'agira de disposer de tremplins en cas de crises (comme Niamey où les travaux d'agrandissement de la BA 101 sont en cours), pour faire rebondir des forces projetées de métropole ou de l'une des dernières bases majeures du continent.

3- un désengagement de certaines missions au profit de structures privées, dans le domaine du soutien et de la formation. L'idée hérisse encore le poil de nombreux fonctionnaires des AE et de la Défense mais elle fait son chemin. Le contexte budgétaire favorise le choix de cette option qui a l'avantage de ne pas mobiliser/immobiliser durablement des effectifs.

S'y ajoutera ce fameux "renforcement capacitaire" des partenaires africains; un renforcement initié de longue date avec Recamp mais qui piétinera tant que la Force africaine en attente ne sera pas dotée de moyens de commandement et de transport. Ce renforcement sera possible également grâce au concours de sociétés spécialisées, comme Sovereign Global France et quelques autres qui contribuent déjà à la formation des unités africaines à déployer sur les théâtres de crise.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
les drones Reaper sont bien au Niger

 

02.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans un communiqué du 1er janvier 2014, la Dicod a annoncé que "les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l'armée de l'air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s'assurer de leur installation. Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l'armée de l'air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s'assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier."

Rien de nouveau, me direz-vous. Effectivement, les deux nouveaux RPA (remotely piloted aircaft) de type Reaper ont bien été livrés au 1/33 Belfort (lire mon post ici) et ils sont bien déployés au Niger (photos EMA).

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C'est ce que la Dicod confirmait hier en parlant de l'étape de JYLD au Niger. Ajoutons toutefois une précision en disant "à Niamey", ce que ne dit pas le "bavard" communiqué et ce que refusent toujours de confirmer officiellement le ministère de la Défense et l'armée de l'Air.

Secret de polichinelle,  bien sûr. Précieusement gardé par souci de confidentialité? Depuis le déploiement des Harfang français puis des drones US à Niamey, les opérations de RPA à partir du Niger sont, discrètes certes, mais connues.

Alors pourquoi un tel silence? Pour éviter que ces engins soient la cibles d'une attaque terrestre? Leurs envols même discrets ne passent pas inaperçus.

Par souci de protéger la souveraineté du Niger? Les Reaper ne violent rien, sinon on les appelerait Rapist.

A défaut d'obtenir et de pouvoir relayer une explication convaincante, en cette période de vœux, appelons à une communication officielle plus sereine, la rénovation de la Dicod constituant une bonne occasion de la mettre en œuvre (sans tarder).

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Les deux hélicoptères français Gazelle, sur le pont du Dixmude, dans le port de Douala.photo Olivier Fourt RFI

Les deux hélicoptères français Gazelle, sur le pont du Dixmude, dans le port de Douala.photo Olivier Fourt RFI

 

06 Janvier 2014 Jules Romuald Nkonlak  - Le Jour

 

Contrairement à d'autres, les accords entre les deux pays ne prévoient pas le stationnement de troupes militaires.

 

Au moment des indépendances, la France a signé un certain nombre d'accords avec des pays africains.

 

Longtemps l'on a évoqué la question des accords de défense que Nicolas Sarkozy, lorsqu'il est arrivé au pouvoir en France, a décidé de renégocier. Si toutes les clauses de -ces accords n'ont pas toujours été connues, un aspect visible de la coopération militaire entre la France et l'Afrique était la présence de bases de l'armée française dans certains pays.

 

En 1961, l'accord de défense entre les gouvernements de la République française, de la République de Côte d'Ivoire, de la République du Dahomey et de la République du Niger établit l'installation de forces militaires françaises dans ces trois pays. D'autres bases de l'armée française seront installées, notamment au Sénégal, en Côte d'ivoire, au Gabon, à Djibouti...

 

Après la fermeture du 43e BIMa, stationné à Abidjan (2009), de la base aérienne 160 Dakar-Ouakam (2011) et des Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv), il ne restera que deux bases militaires françaises dans des pays africains, au Gabon et à Djibouti. Toutefois, des forces françaises restent présentes au Tchad, en Côte d'Ivoire et en République centrafricaine dans le cadre des opérations Epervier, Licorne et Boali, respectivement.

 

En 2013, plus de 10 000 militaires français étaient déployés en Afrique. A côté des bases permanentes, la France s'est engagée dans les conflits en Libye, au Mali et à nouveau en Rca. C'est dans le cadre de cette dernière opération que, pour la première fois, le Cameroun va véritablement servir de base à des militaires français.

 

Pourtant, de vieilles relations unissent la France et le Cameroun sur le plan militaire.

 

Sur le site du Ministère français des Affaires étrangères, on lit: Le Cameroun tient une place particulière au sein de l'architecture de paix et de sécurité en Afrique centrale et dans le golfe de Guinée. Ce pays est le premier partenaire de la France en matière de coopération de sécurité et de défense. L'accord rénové de partenariat de défense conclu le 21 mai 2009 est entré en vigueur le 1er août 2012. Ce partenariat vise à soutenir les mécanismes africains de sécurité collective au niveau régional et continental.

 

Il porte principalement sur la formation à travers des écoles nationales à vocation régionale (Envr), le pôle aéronautique national à vocation régionale de Garoua (Panvr), le cours supérieur interarmées de défense (Csid), l'Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) et le centre de perfectionnement aux techniques de maintien de l'ordre (Cptmo)».

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

6 janvier 2014 par Frédéric Powelton - sahel-intelligence.com

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait part vendredi dernier au président tchadien Idriss Déby de l’intention de la France de garder l’avant-poste de Faya-Largeau. Cette décision n’est qu’un des nombreux repositionnements de l’armée française sur toute la bande sahélo-sahélienne pour une lutte mieux adaptée des terroristes.

 

Ce repositionnement comprend des « pôles de coopération » anciens tels que Dakar, N’djamena ou encore Djibouti, c’est-à-dire des bases capables de piloter de grosses opérations ou d’être des réservoirs de forces, et des points d’entrée côtiers comme Douala au Cameroun et Abidjan en Côte d’Ivoire pour acheminer des renforts. Mais la principale évolution est la multiplication des points d’appui, plus ou moins importants en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Faya-Largeau au Tchad, à 350 kilomètres de la frontière libyenne, doit permettre à l’armée française de garder un œil sur le Sud libyen où sont repliés de multiples éléments djihadistes chassés du Mali. La petite ville de Zouar, point de passage historique au nord, pourrait également abriter une petite infrastructure. Les autours françaises ont entrepris une vaste campagne auprès des chefs d’Etat africains alliés pour déterminer les contours de leurs positionnements. Au cours de sa visite de plusieurs jours dans la région la semaine passée, Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec les présidents malien, nigérien et tchadien. Et à l’occasion de la libération de l’otage du prêtre Georges Vandenbeusch, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’était entretenu avec le président camerounais Paul Biya.

L’objectif de ce repositionnement est d’empêcher la réinstallation des quelques centaines de combattants djihadistes défaits depuis le début de l’intervention de l’armée français il y a un an de cela. Pour ce faire, le mot d’ordre est souplesse d’action. La France a décidé d’établir un ensemble de points sur toute la bande sahélienne pour faciliter le déclenchement des opérations d’appui concret sur le terrain aux armées africaines.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:35
Pékin dément des informations sur un commandement central intégré

 

07/01/2014 zonebourse.com

 

Les autorités chinoises ont démenti mardi projeter de créer une structure de commandement opérationnel interarmes dont le quotidien China Daily se faisait l'écho en fin de semaine dernière.

 

Dans un communiqué, le ministère de la Défense refute ces "informations infondées".

 

Dans son édition de vendredi, le China Daily, quotidien de langue anglaise, expliquait que ce projet visait à améliorer la coordination entre les différentes composantes du système de défense de la Chine.

 

Pour l'heure, la Chine est organisée en sept régions militaires, traditionnellement centrées sur des unités basées au sol, mais ses récentes revendications dans les mers de Chine orientale et méridionale montrent qu'elle doit renforcer ses forces aériennes et navales.

 

Le gouvernement chinois a annoncé une hausse de 10,7% de ses dépenses militaires l'an dernier pour les porter à plus de 140 milliards de yuans (90 milliards d'euros). (Sui-Lee Wee; Danielle Rouquié et Henri-Pierre André pour le service français)

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:35
L'Inde et le Japon veulent renforcer leur coopération en matière de défense

 

Mardi 7 Janvier 2014 atlasinfo.fr

 

L'Inde et le Japon ont convenu de consolider leur coopération dans le domaine de la défense, signe du partenariat de plus en plus étroit entre New Delhi-Tokyo sur les questions stratégiques notamment face à l'ascension militaire et économique de la Chine.

 

A l'issue de la réunion, tenue lundi, entre le ministre de la défense indien, AK Antony et son homologue japonais Itsunori Onodera, les deux pays ont pris plusieurs mesures pour rendre plus régulières les manœuvres militaires conjointes et de renforcer la coopération anti-piraterie dans l'océan indien et contre le terrorisme.

 

Les deux ministres ont, par ailleurs, passé en revue les défis de la sécurité régionale et mondiale et échangé les vues sur les questions relatives à la paix, la stabilité et la prospérité dans la région, indique-t-on à New Delhi.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:30
La Chine salue l'assistance de Chypre dans la mission de transport des armes chimiques syriennes

 

 

06/01/2014 Dai Ying(Xinhua)

 

La Chine a salué chaleureusement l'assistance accordée par Chypre à la frégate chinoise chargée d'escorter les navires transportant les armes chimiques syriennes, a déclaré mardi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 

La frégate Yancheng est arrivée le 4 janvier au port de Limassol dans le sud de Chypre et a été accueillie par l'ambassadeur de Chine à Chypre Liu Xinsheng, le ministre chypriote de la Défense Fotis Fotiou et des ressortissants chinois.

 

"La partie chypriote a fourni une assistance, les installations nécessaires et un soutien logistique à la frégate chinoise", a précisé la porte-parole chinoise Hua Chunying lors d'un point de presse.

 

"La Chine salue cette assistance qui témoigne non seulement de l'amitié entre la Chine et Chypre, mais aussi du soutien de Chypre à cette mission de sécurité internationale", a déclaré Mme Hua.

 

"Nous sommes convaincus que le transport et le retrait des armes chimiques syriennes se dérouleront en douceur et en toute sécurité grâce aux efforts conjoints de la communauté internationale", a-t-elle conclu.

 

Des navires chinois, russes, danois et norvégiens vont escorter les navires transportant les armes chimiques syriennes.

 

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