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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:20
Drones: le DoD diffuse un document stratégique pour les années 2013-2038

 

29.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

En 25 ans, il peut s'en passer des choses... Et la "feuille de route" (roadmap) diffusée en début de semaine par le DoD sur les "unmanned systems" pourrait s'avérer prématurément obsolète. Ce qui est sûr, c'est que les Etats-Unis, entre 2014 et 2018, vont investir près de 24 milliards de dollars dans les drones UAS (air), UGS (terre), UMS (mer)

Pour autant, elle établit un point de situation qui n'est pas sans intérêt. Exemple: il dresse l'inventaire des drones aériens mis en œuvre par le DoD (cliquer sur l'image ci-dessous pour l'agrandir):

 

drones us inventaire.jpg

Cette riche feuille de route dresse aussi l'inventaire des drones terrestres et navals, ce qui n'est pas sans intérêt aussi puisque l'attention est trop souvent focalisée sur le domaine aérien où l'action des drones armées continue d'alimenter le débat éthique ou politique. Enfin, elle aborde la question de la logistique et de la formation des personnels militaires.

Pour accéder à ce riche document en anglais, cliquer ici.

A noter: "Drones-tueurs et éliminations ciblées. Les Etats-Unis contre Al-Qaïda et ses affiliés" par Stéphane Taillat, Focus stratégique n° 47, octobre 2013 . Pour consulter ce texte, cliquer ici ou ici.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:50
European aeronautics firm EADS rebranded as Airbus Group

 

 

3 January 2014 aerospace-technology.com

 

European aeronautics company EADS has been rebranded as Airbus Group, in a move that combines all the firm's activities in a single brand.

 

The group has also renamed two of its three divisions. It now comprises Airbus, engaged in commercial aircraft activities; Airbus Defence and Space, integrating the group's defence and space activities from Cassidian, Astrium, and Airbus Military; and Airbus Helicopters, comprising all commercial and military helicopter activities.

 

Airbus Group CEO Tom Enders said: "Joining forces under the strong Airbus brand gives all our operations and employees the thrust and lift to capture global markets."

 

Meanwhile, the group is launching procedures to convert the legal form of its holding by 2015.

 

Once renamed, Airbus Group NV shall turn into a European Company, while Airbus Group SE will continue to be registered in the Netherlands.

 

However, the legal conversion will not have any impact on the organisation or operations of the group.

 

"We are a pioneer for European industrial integration," Enders added. "It is a logical step and high time that our multinational culture is also mirrored in our legal structure."

 

Both the legal name change and conversion of legal form are subject to approval of the annual general meeting (AGM) of shareholders.

 

The adoption of the new name expected at the AGM in May, with the legal conversion targeted for approval in May 2015.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:35
Rafale en Inde: une avancée avant le 15 février?

 

07.01.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Petite info venue d'Inde via le blog Aerospace Diary tenu par Neelam Mathews (merci à Guillaume P.).

 

Une réunion du CCS (Cabinet Committee on Security) va se tenir ce mardi; elle porterait sur le fameux contrat Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) qui prévoit l'achat de Rafale pour l'armée de l'air indienne.

En attendant le résultat de cette réunion, Neelam Mathews rappelle dans un post précédent que le contrat pourrait être conclu avant le 15 février, date du début du moratoire de 45 jours sur les grandes décisions stratégiques imposé par la tenue des prochaines élections législatives dont le très long processus pourrait commencer fin mars.

Avant le 15 février? Soit un an après la première annonce que Dassault avait remporté le marché pour 126 appareils!

Mais comme rien n'est jamais sûr dans le monde des achats militaires indiens, il faut rester prudent. Et vigilant.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:20
photo Lockheed-Martin

photo Lockheed-Martin

 

30 décembre 2013 Aerobuzz.fr

 

Paradoxalement, c’est un modèle à décollage et atterrissage conventionnel que Lockheed-Martin a choisi de mettre en avant pour donner un coup de projecteur sur le sinueux programme F-35 Lightning à 400 milliards de dollars.

 

C’est en présence de 2.000 employés du groupe et de représentants du Pentagone que Lockheed-Martin a célébré la mise production du 100ème exemplaire du F-35 Lightning II désigné AF-41. Rappelons pour mémoire que ce programme, d’un montant de près 400 milliards de dollars est l’un des plus importants jamais réalisés outre-Atlantique. Il regroupe non pas un avion mais trois types d’avions très différents destinés à équiper les forces aériennes, les Marines et les forces aéronavales.

 

Dans son communiqué, l’avionneur américain explique qu’il a déjà produit 44 F-35 A, la version d’attaque à décollage et atterrissage conventionnel, à cela s’ajoutent 42 F-35B à décollage court et atterrissage vertical ainsi que 14 F-35C optimisés pour l’utilisation sur porte-avions. Les 95 premiers avions sont destinés aux forces américaines, les autres étant répartis entre le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Le programme qui était en plein naufrage technique et financier il y a deux ans encore, a entièrement été repensé, avec à la clé, l’arrivée d’une nouvelle équipe de conduite.

 

Aujourd’hui, sur 7.700 vols d’essais, plus de 3.600 tests ont été réalisés. Les performances de vol à basse vitesse et à incidence élevée ont été évaluées. Le système d’arme, qui est animé par une version intérimaire du logiciel doit maintenant faire ses preuves. Ce système complexe qui comporte des liaisons de données tactiques LINK 16 et MADL, un ensemble d’autoprotection multicapteurs, un radar APQ81 à antenne active et un capteur optronique IRST doit tenir ses promesses lors de missions air-air et air-sol.

 

Une première campagne d’essais, impliquant la destruction d’une cible aérienne et d’un blindé s’est révélée prometteuse, mais il faudra encore attendre plus d’une année avant qu’une première capacité opérationnelle, désignée standard IOC, soit prononcée. Il s’agira alors de la version F-35B destinée aux Marines américains. Les autres versions suivront ensuite au gré d’un programme de qualification mené tambour battant.

 

Il s’agit de faire vite, parce que les clients s’impatientent. A commencer par les USA dont les A-10, F-16 et AV-8B, malgré des programmes de remise à niveau réguliers, accusent le poids des ans. Mais il y a aussi les clients « export » tels que le Royaume-Uni, le Japon et la Corée du Sud qui estiment que l’arrivée dans leur arsenal d’un appareil d’attaque polyvalent et furtif est vitale pour la crédibilité de leurs forces armées. Ainsi, Londres qui se dote de deux porte-avions conventionnels n’a toujours pas d’avion à déployer, ni d’équipages formés. La Corée du Sud et le Japon veulent des avions capables de tenir, sur le papier au moins, la dragée haute face aux menaces nord coréennes et aux ambitions chinoises.

 

Un intérêt bien compris par Lockheed-Martin qui, malgré un prix unitaire compris entre 94 et 120 M$ suivant les modes de calcul croit toujours pouvoir vendre plus de 3.000 unités de son petit dernier. Un pari audacieux, qui si il réussit, serait un véritable coup dur pour les produits du vieux continent, à savoir le Rafale, l’Eurofighter et le Gripen, trois avions dont le développement a été lancé dans les années 80 et qui peinent à s’imposer sur les marchés export.

 

A l’heure ou les USA, la Chine, l’Inde, et la Russie étudient des avions de cinquième et de sixième génération capables de pénétrer les défenses les plus modernes pour accomplir leurs missions les plus complexes, il est plus que temps de fédérer les compétences européennes pour préparer la relève de la gamme actuelle, sous peine de se retrouver irrémédiablement déclassés à court terme. Car dans ce domaine plus que dans tout autre, l’histoire a prouvé que le retard pris par rapport aux concurrents ne se rattrape pas.

photos Lockheed-Martinphotos Lockheed-Martin
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 11:55
Un Caracal est ravitaillé en vol par un Hercules de l’USAF

 

07/01/2014 Armée de l'air

 

Les équipages de Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» se sont entraînés au ravitaillement en vol au large des côtes djiboutiennes avec un Hercules de l’armée de l’air américaine, lundi 16 décembre 2013.

 

Mi-décembre, le plot de Personnel Recovery (PR - récupération de personnel) déployé sur le porte-avions Charles de Gaulle pour la mission «Bois Belleau» du groupe aéronaval, a profité d’un passage au large des côtes djiboutiennes pour se délocaliser temporairement sur la base aérienne 188. Constitué de deux hélicoptères EC 725 Caracal et d’aviateurs du commando parachutiste de l’air n° 30, le détachement a profité de ce «formidable cadre d’entraînement pour les équipes PR» afin de mener différentes activités d’exercice. «Le relief, très similaire à celui rencontré en Afghanistan, permet de transmettre l’expérience capitalisée durant les six années de présence sur ce théâtre difficile», explique le commandant Alexandre Boyez de l’EH «Pyrénées».

 

Un Caracal est ravitaillé en vol par un Hercules de l’USAF

Outre les entraînements nocturnes du type posé-poussière, tir aérien, mise à terre sous appui de commandos et exercices de Personnel Recovery, les équipages français ont conduit une activité rare et unique en coopération avec un détachement d’Hercules HC 130 P de l’US Air Force : le ravitaillement en vol. «Cela démontre une nouvelle fois la maîtrise d’un savoir-faire particulier, souligne le commandant Boyez. Stratégiquement, doter les hélicoptères EC 725 du «Pyrénées» d’une telle capacité permet à la fois d’assurer l’action dans la profondeur et la permanence en vol, deux facteurs essentiels à la réussite d’une mission de Personnel Recovery.»

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 08:50
Final Type 45 destroyer enters service early

Type 45 destroyer HMS Duncan sails into Portsmouth for the first time [Picture: Leading Airman (Photographer) Ben Sutton, Crown copyright]

 

30 December 2013 Ministry of Defence

 

HMS Duncan, the Royal Navy's sixth Type 45 destroyer, has entered into service 4 months ahead of schedule.

 

The ship was scheduled to enter service in early 2014, but thanks to the hard work of both the ship’s company and industry since her arrival in Portsmouth, HMS Duncan is ready to take up duties now.

The 7,500-tonne vessel will now embark on a programme of trials to prepare the ship and her crew for operational deployment.

HMS Duncan is the final Type 45 to enter service with the Royal Navy. Her handover to the fleet marks the end of a 13-year build programme with BAE Systems to deliver the 6 ships – Daring, Dauntless, Diamond, Dragon, Defender and Duncan.

Armed with the world-leading Sea Viper missile defence system which can neutralise threats up to 70 miles away, the Type 45s are the most powerful air defence destroyers ever used by the Royal Navy.

HMS Duncan
Type 45 destroyer HMS Duncan pictured during trials off Scotland (library image) [Picture: Leading Airman (Photographer) Stu Hill, Crown copyright]

Measuring 152 metres in length, HMS Duncan and her sister ships are longer than 16 double-decker buses laid end-to-end and as tall as an electricity pylon. And her onboard power plant can supply enough electricity to light a town of 80,000 people.

Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said:

Thanks to the skill and hard work of the commanding officer, the ship’s company and their MOD and industry partners, HMS Duncan has entered service 4 months early. It is testament to the improving control of projects across the armed forces and significant dedication across defence that all 6 ships of the Type 45 class are now in the hands of the Royal Navy.

The Type 45 programme has provided the Royal Navy with one of the most sophisticated and effective air defence ships available anywhere in the world. We expect these vessels to see decades of service protecting the UK’s interests around the world, including providing humanitarian aid as we saw recently with HMS Daring’s efforts in the Philippines.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 08:50
Air Vice-Marshal Sue Gray [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

Air Vice-Marshal Sue Gray [Picture: Andrew Linnett, Crown copyright]

 

30 December 2013 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

Sue Gray has become the second female Air Vice-Marshal in the Royal Air Force this year.

 

She has been promoted to the 2-star officer rank and appointed Director of Combat Air at Defence Equipment and Support. Having twice served her country on the front line she will now be responsible for the procurement and maintenance of all combat aircraft, training aircraft and remotely-piloted air systems for the armed forces.

Air Vice-Marshal Gray joined the RAF in 1985 and was commissioned into the engineer branch. During her career she has deployed to Iraq twice, during the First Gulf War in 1991, and again on Operation Telic in 2003 when she was Chief Engineer for the Joint Helicopter Force.

She is the second woman in the RAF to be promoted to Air Vice-Marshal after Elaine West was appointed Director of Projects and Programme Delivery at the Defence Infrastructure Organisation in August.

Air Vice-Marshal Gray said:

It is an immense privilege to have served my country for the last 28 years in the RAF and I am delighted to continue to do this in my new role as Director of Combat Air.

I look forward to the challenges of ensuring the UK stays at the cutting-edge of combat air power, delivering world class fast jet, training aircraft and remotely-piloted air systems to our armed forces.

Defence Minister Anna Soubry said:

I am delighted that the armed forces continue to demonstrate there are no glass ceilings for female personnel and that they recognise and promote the best people, irrespective of gender.

The vast majority of roles in the armed forces are open to women and I hope they draw strength from these appointments and take full advantage of the opportunities available to them.

Head of RAF Personnel, Air Marshal Baz North, said:

Sue Gray’s promotion to the rank of Air Vice-Marshal is thoroughly well-deserved; I wish her every success in her challenging role within Defence Equipment and Support.

Her promotion, along with that of her colleague, Air Vice-Marshal Elaine West, announced earlier this year, is a tangible demonstration that the RAF provides rewarding careers for our diverse population of professional military personnel and that we realise the potential in our best and brightest people.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 08:45
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le 17 décembre 2013, le contre-amiral Hervé Bléjean, commandant la force Atalante (force navale européenne de lutte contre la piraterie) s’est rendu à bord de la frégate ukrainienne Hetman Sagaidachny engagée dans l’opération « Ocean Shield » (force navale de l’OTAN de lutte contre la piraterie).

 

Cette visite avait pour objectif d’évaluer les capacités et les procédures opérationnelles de ce navire qui doit intégrer le 3 janvier prochain la force navale Atalante de l’Union européenne. Il s'agit là d'une première pour un navire de ce pays.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a reçu le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

 

La force Atalante se compose actuellement de quatre navires, le TCD Siroco qui embarque l’état-major de force, la frégate italienne Libeccio, la frégate allemande Hessen et le patrouilleur océanique espagnol Tornado, d’avions de patrouille maritime allemands, espagnol et luxembourgeois, et d’une équipe de protection embarquée serbe, à bord de navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial.

Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en merPiraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en merPiraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 22:55
Appontage d'un Hawkeye à bord du PA Charles de Gaulle

Appontage d'un Hawkeye à bord du PA Charles de Gaulle

 

06/01/2014 Marine Nationale

 

Le 26 décembre 2013 vers 14H00, pour la 32 000efois depuis son lancement en 1999, un aéronef a apponté, c’est à dire a accroché un des trois brins d’arrêt du porte-avions Charles de Gaulle. Le groupe aéronaval est actuellement déployé dans le nord de l’océan Indien dans le cadre de la mission Bois Belleau, alors que les premières interactions avec l’US Navy viennent de débuter.

 

« Ce chiffre de 32 000 appontages concrétise la somme d’expérience accumulée par le porte-avions Charles de Gaulle depuis sa construction. Il concrétise aussi l’investissement personnel de chacun des membres de l’équipage depuis 15 ans pour faire voler nos aéronefs de combat, efficacement et en sécurité. Cette année, cet investissement est d’autant plus remarquable que nous passons à la fois les fêtes de Noël et de la Saint Sylvestre en mer »souligne le capitaine de vaisseau Vandier, commandant du porte-avions Charles de Gaulle.

 

C’est un pilote de l’avion de guet aérien Hawkeyede la flottille 4F embarquée pour la mission Bois Belleau qui aura donc son nom gravé au tableau d’honneur de la coursive principale du bord.

 

Avec son aéronef, il revenait d’une patrouille dans le nord du golfe d’Oman, au profit des deux groupes aéronavals Charles de Gaulleet Harry S. Trumanqui ont entamé leurs opérations communes.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:50
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 5 décembre, l’Escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) déployé sur le poste DOG 31 réalise des patrouilles quotidiennes afin de préserver la sécurité et la liberté de mouvement pour tous sur le territoire du Kosovo.

 

A partir de la position DOG 31, l’EEI a pour mission principale de s’assurer du bon fonctionnement du trafic routier. Aux côtés de l’armée serbe, et aidé d’un interprète, l’EEI effectue également des patrouilles à pied. Celles-ci permettent de surveiller l’environnement immédiat et de repérer d’éventuels barrages ou barricades.

 

Jusqu’au 21 décembre, l’EEI a également mené des patrouilles nautiques avec des éléments autrichiens sur le lac de Gazivaudé. Ce lac artificiel forme une ligne administrative entre le Nord du Kosovo et la Serbie.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.

Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
Kosovo : l’EEI en patrouille au Nord du Kosovo
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:45
Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

 

31/12/2013 Cne Karim Djemaï - SIRPA AIR

 

Dimanche 29 décembre 2013, l’armée de l’air a réalisé entre la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy et l’aéroport de Bamako au Mali la première mission opérationnelle de l’avion de transport tactique A400M Atlas.

 

Après avoir décollé à 10H30 de sa base de stationnement, l’A400M a effectué un vol de 6h40, acheminant du fret au profit des militaires français engagés dans l’opération Serval. A son bord, l’appareil emportait 22 tonnes de matériel.

 

Pour mener à bien cette première, une planification stricte et rigoureuse a été réalisée. « Nous avons minutieusement préparé ce vol, afin de pouvoir pallier à toutes les éventualités, ajoute le lieutenant-colonel Creuset, responsable de la mission. Nous avons notamment pu nous entrainer sur le simulateur « Full Flight Simulator », mis en service depuis quelques semaines au centre de formation A400M d’Orléans. »

 

Depuis le 02 août 2013, date de la réception du premier Atlas par l’armée de l’air, les équipages de la Multinational entry into service team (MEST) d’Orléans ont réalisé des vols d’expérimentation et d’entraînement. Cette première mission opérationnelle survient donc cinq mois seulement après l’arrivée de l’A400M dans les forces, et c’est l’exemplaire numéroté MSN8, reçu il y a moins de deux mois, qui l’a réalisée. Cela démontre toute la confiance placée par l’armée de l’air dans cet appareil, ainsi que dans toutes les équipes responsables de sa mise en oeuvre.

 

« S’il s’agit d’une première pour l’A400M, ce n’est pas pour autant une inconnue pour les hommes qui la réalisent, précise le lieutenant-colonel Creuset. Le personnel de la MEST bénéficie d’une expérience riche et variée. Chacun dispose d’un vécu opérationnel permettant d’appréhender ce genre de mission avec professionnalisme et en toute confiance. »

 

Actuellement, deux A400M Atlas sont mis en œuvre par la MEST depuis la base aérienne 123 d’Orléans. Cette première mission opérationnelle illustre dès à présent les capacités de l’appareil et constitue une étape vers sa mise en service opérationnel complète, attendue à la fin de l’année 2014.

 

L’A400M Atlas est l’aéronef indispensable au renouvellement et à la modernisation de la flotte d’avions de transport tactique de l’armée de l’air. Sa montée en puissance accompagne le retrait progressif des C160 Transall et complète la flotte des C130 Hercules. Avion de transport tactique à allonge stratégique, l’A400M Atlas répond aux besoins actuels des forces pour la gestion des crises et des conflits modernes. Il permet aussi à la France de tenir son rôle auprès de ses partenaires étrangers et des différentes organisations internationales.

 

Lien vers le dossier A400M sur le site de l’armée de l’air

Survol du territoire malien par l'Atlas

Survol du territoire malien par l'Atlas

Soute de l'A 400M et son chargement

Soute de l'A 400M et son chargement

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:30
Le Moyen Orient décomposé

06 janvier 2014 par Laurent Marchand

 

Deux ans après le retrait des troupes américaines d’Irak, le drapeau noir d’Al-Qaïda flotte depuis samedi sur Fallouja et Ramadi. Ces deux villes, situées à soixante et cent kms à l’ouest de Bagdad, avaient été le symbole de l’insurrection anti-américaine. C’est là que les GI’s avaient essuyé leurs plus lourdes pertes durant leurs neuf années de présence. C’est là que le pouvoir irakien, soutenu mollement par Washington, est en train de sombrer. Incapable désormais de maintenir l’ordre à Bagdad, secouée hier par une violente série d’attentats meurtriers. En un an, les violences en Irak ont fait plus de huit mille victimes.

La prise de Fallouja illustre l’impuissance croissante du premier ministre chiite Al-Maliki, accusé de toutes parts de favoriser sa communauté et de diviser son pays. Au Nord, le Kurdistan irakien vit de plus en plus de façon autonome et prospère sur le pétrole. Les tribus de l’Ouest irakien, un temps alliées du pouvoir dans la lutte contre Al-Qaïda, ont souvent retourné leur position. Quant aux combattants des milices sunnites, ils profitent à plein de la guerre en Syrie pour déstabiliser un peu plus le pays.  

Ainsi, les djihadistes de l’EIIL, l’Etat islamique en Irak et au Levant, qui viennent de prendre Fallouja, ont profité depuis l’automne 2012 du chaos syrien pour effectuer un spectaculaire retour en puissance. Ces milices affiliées à Al-Qaïda ont adopté une stratégie transfrontalière. Prêtant main forte aux franges les plus radicales de l’opposition syrienne, bénéficiant en échange de livraisons d’armes pour multiplier les attentats et les attaques de prison sur le sol irakien.

 

Les limites de l’interventionnisme occidental

En 2011, avec la mort de Ben Laden et juste avant le retrait américain, Al-Qaïda semblait condamnée à végéter, quelque part à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan. Deux ans plus tard, l’organisation profite pleinement de la décomposition des Etats arabes du Moyen Orient pour tenter de se recréer une base. La guerre exténuante livrée depuis trois ans sur le territoire syrien. La guerre civile alimentée sur le sol irakien. Les attentats ciblés perpétrés depuis cet été et surtout depuis deux semaines au Liban. Tout cela ressemble à une stratégie djihadiste à l’échelle régionale.

Le retrait américain (sur lequel Washington n’entend pas revenir) a laissé la région sans un seul acteur capable de contrer cette logique incendiaire. Pire, tous les acteurs extérieurs jouent leur partition, et soufflent sur les braises. Avec deux protagonistes peu connus pour leur modération. L’un, chiite, l’Iran, qui soutient et arme Assad et le Hezbollah libanais. L’autre, sunnite, l’Arabie Saoudite, qui finance les groupes les plus radicaux de l’opposition syrienne et vient de donner trois milliards de dollars à l’armée libanaise pour contrer l’influence iranienne au pays du Cèdre.

La poudrière syrienne est ainsi en train de contaminer progressivement ses voisins. L’Irak avait déjà entamé un processus de décomposition. Le Liban, à présent, suscite de vives inquiétudes. Sa faiblesse institutionnelle en fait une cible  désignée, comme elle le fut dans les années 1980. Dix ans après l’invasion tonitruante des troupes américaines en Irak, on mesure dramatiquement aujourd’hui (c’est aussi le cas en Libye) les limites de l’interventionnisme occidental. Cela augure mal du prochain retrait d’Afghanistan. Cela doit aussi faire méditer les stratèges français sur la conduite à donner aux missions menées actuellement au Mali et en Centrafrique.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:55
Mission Bois Belleau : le CEMA avec le groupe aéronaval pour Noël

 

28/12/2013 Sources : EMA

 

Du 24 au 26décembre 2013, le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral EdouardGuillaud, s’est rendu à bord du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, de la frégate anti-sous-marine(FASM) Jean de Vienne, et dupétrolier ravitailleur (PR) Meuse,déployés en océan Indien dans le cadre de la mission Bois Belleau.

 

Plus 11 000 militaires sont actuellement déployés en opération extérieure dont 3000 marins. Comme chaque année, le CEMA a tenu à passer la nuit de Noël au milieu d’eux.

 

Cette fois- ci, c’est le groupe aéronaval, déployé en océan Indien dans le cadre de la mission Bois Belleau, qui a eu l’honneur d’accueillir l’amiral Guillaud, accompagné pour l’occasion de Monseigneur Ravel, évêque du diocèse aux armées françaises. Cette visite a permis au CEMA d’aller à la rencontre des marins de la TF 473.

 

A peine arrivé sur le porte-avions, le CEMA a embarqué à bord d’un avion de guet aérien avancé embarqué Hawkeyeà bord duquel il a effectué un vol, après avoir été catapulté depuis le pont d’envol.

 

De retour à bord du Charles de Gaulle et équipé de la tenue de protection de base (TPB), l’amiral Guillaud a réveillonné aux côtés de l’équipage. Au cours de la veillée, il a demandé à ce que tous s’unissent en pensée à leurs frères d’armes présents sur l’ensemble des théâtres d’opérations où les armées françaises sont engagées.

 

Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.

Mission Bois Belleau : le CEMA avec le groupe aéronaval pour Noël
Mission Bois Belleau : le CEMA avec le groupe aéronaval pour NoëlMission Bois Belleau : le CEMA avec le groupe aéronaval pour Noël
Mission Bois Belleau : le CEMA avec le groupe aéronaval pour Noël
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Tchad : visite du COMDAOA

 

27/12/2013 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 décembre 2013, le général de corps aérien Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA) s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel air de la force Épervier.

 

Le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR) a dans un premier temps présenté au COMDAOA et à sa délégation un point de situation sur les activités aériennes de la force. Ils se sont ensuite rendus auprès des militaires du détachement de l'armée de l'Air et du détachement de l'aviation légère de l'armée de Terre. Le COMDAOA s’est également entretenu avec le personnel du JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées - de l’Afrique centrale et de l’ouest) implanté à N’Djaména.  Réparti entre le site de Lyon-Mont-Verdun et la capitale tchadienne dès le déclenchement de l’opération Serval, le JFACC AFCO permet une coordination et une conduite optimales des opérations aériennes dans la sous-région.

 

Avant son passage au Tchad, le général s’était rendu à Bamako, Gao (Mali) et Niamey (Niger) afin de rencontrer les unités de l’armée de l’Air engagées dans la zone de l’Afrique centrale et de l’ouest.

 

La force Épervier assure deux missions permanentes : elle apporte un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et est en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale, comme c’est le cas actuellement, puisqu’elle est engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa

 

 

26/12/2013 10:17 Sources EMA

 

Le 21 décembre 2013, à Bossangoa, le commandant de la MISCA et le commandant du détachement français de la force Sangaris déployé dans la région ont réuni les différents acteurs locaux afin réinstaurer le dialogue dans la ville.

 

Cette réunion a rassemblé le chef de zone des ex-Selekas, un représentant des anti-Balaka, les représentants de l’Église chrétienne et de la communauté musulmane, des représentants des jeunes de chaque communauté et des différentes congrégations professionnelles.

 

Toutes les parties se sont retrouvées, conscientes de l’importance de cette assemblée et du rôle de la MISCA et la force Sangaris pour soutenir la médiation.

 

Les différents échanges ont révélé la volonté de rétablir la paix au sein de la ville, en s’appuyant sur des objectifs clairs : l’application des mesures de confiance, qui  visent à empêcher la circulation d’armes en ville ; le retour de la population chez elle ; la sécurité assurée exclusivement par les forces militaires de l’opération Sangaris, de la MISCA et des forces de sécurité centrafricaines (police et gendarmerie) et la reprise de l’activité dans la ville (commerce, marché, éducation, etc.).

 

A l’issue de cette réunion, des mesures concrètes ont été acceptées par l'ensemble des parties : la poursuite du processus de désarmement de façon impartiale, l'ouverture d’un marché commun chaque mercredi, la mise en place d’un programme de travail hebdomadaire pour sensibiliser la population et enfin le reprise des activités scolaires au plus vite.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa
Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa
Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa
Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Djibouti : visite du CEMA aux FFDj

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

Du 23 au 24décembre 2013, l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA) s’estrendu auprès des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le 23 décembre au soir, le CEMA a été accueilli à son arrivée par le général de brigade aérienne Rode, commandant des FFDj (COMFOR FFDj). Le lendemain, il s’est rendu au poste de Guistir au Sud du pays, dans la zone des trois frontières. Il a retrouvé un détachement du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5eRIAOM) déployé aux côtés des militaires djiboutiens.

 

De retour à Djibouti, l’amiral Guillaud a été reçu en entretien par le président de la République de Djibouti, Monsieur Ismaïl Omar Guelleh. Il a par ailleurs rencontré son homologue, le général de division Zakaria Cheik Ibrahim et le ministre de la Défense, Monsieur Hassan Darrar Houffaneh.

 

L’amiral Guillaud s’est ensuite adressé aux militaires des FFDj  rassemblés à l’antenne du Héron, avant de se rendre sur le terrain d’aviation de Chabelley à 10 kilomètres au sud-ouest de Djibouti où il est allé à la rencontre du détachement américain présent à Djibouti.

 

Dans l’après-midi, le CEMA a rejoint le porte-avions Charles de Gaule et son escorte dans le Nord de l’océan indien.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante, ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

Djibouti : visite du CEMA aux FFDj
Djibouti : visite du CEMA aux FFDj
Djibouti : visite du CEMA aux FFDj
Djibouti : visite du CEMA aux FFDj
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Photos Adc Jean-Luc Brunet

Photos Adc Jean-Luc Brunet

02/01/2014 Cne Karim Djemaï  - SIRPA AIR

 

Dans le cadre de sa rencontre des forces armées engagées dans l’opération Serval au Mali, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, est allé à la rencontre des militaires français stationnés à Gao, mardi 31 décembre 2013.

 

Au cours de cette journée, M. Le Drian a effectué le déplacement entre Bamako, capitale du pays, et Gao, au nord-est du pays, à bord de l’avion de transport A400M Atlas. « Tous les ans, j’ai pris l’habitude de venir réveillonner avec les forces en opérations ; il était logique que je sois au Mali, quasiment un an après le déclenchement de l’opération Serval, a déclaré le ministre de la Défense. Effectuer le déplacement entre Gao et Bamako à bord de l’A400M est un symbole fort, à la fois de l’éventail des capacités des forces françaises et de l’importance que revêt l’opération Serval. »

Cette mission opérationnelle de l’A400M au-dessus du Mali fait suite à un vol initial réalisé le 29 décembre 2013 entre Orléans et Bamako. L’A400M avait alors acheminé 22 tonnes de matériel depuis la métropole au profit des militaires français engagés dans Serval ( brève du 31/12).

« L’A400M dispose de capacités tactiques remarquables, notamment en termes d’emport, d’allonge et de manoeuvrabilité, a détaillé le ministre. Avec les deux premiers exemplaires que nous avons réceptionnés, les forces françaises sont entrées dans un cercle vertueux pour le renouvellement de leurs capacités de transport. »

Au cours de son déplacement vers Gao, le ministre de la Défense était accompagné de son homologue malien M. Boubèye Maïga, ainsi que d’une délégation d’élus parlementaires français et de M. Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire.

 

Plus d’informations sur l’A400M sur le site de l’armée de l’air : http://www.defense.gouv.fr/air/dossiers/l-a400m-atlas-arrive-dans-les-forces

 

Déplacement en A400M du ministre de la Défense auprès des militaires engagés à GaoDéplacement en A400M du ministre de la Défense auprès des militaires engagés à Gao
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Lecture de la citation à l'ordre de l'armée aérienne par le général Denis Mercier

Lecture de la citation à l'ordre de l'armée aérienne par le général Denis Mercier

 

02/01/2014 Ltt Marie Lechenault  - SIRPA AIR

 

La base aérienne 102« Capitaine Guynemer » de Dijon a rendu hommage, ce jeudi 02 janvier 2014, au caporal-chef Thomas Guillebault décédé en opérations extérieures le 26 décembre dernier à Niamey au Niger. Les cérémonies militaire et religieuse étaient présidées par le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

Citation du caporal-chef Guillebault

Citation du caporal-chef Guillebault

 

Les honneurs ont été rendus à notre camarade sur la place d’armes devant des centaines de personnes venues de nombreuses bases aériennes, en particulier des trois commandos parachutistes de l’air. Sa famille était également présente.

 

De nombreuses autorités locales ont assisté aux cérémonies dont le préfet de région  Pascal Mailhos, le député et président du conseil général de la Côte d’Or François Sauvadet, les députés Rémi Delatte et Laurent Grandguillaume, le sénateur maire de Dijon  François Rebsamen, le sénateur et président du conseil régional de Bourgogne François Patriat, le sénateur Alain Houpert et le député européen Arnaud Danjean.

 

A travers la lecture de l’éloge funèbre, le chef d’état-major de l’armée de l’air a salué la détermination avec laquelle notre jeune camarade exerçait son métier de commando parachutiste et l’énergie avec laquelle il accomplissait ses missions. Il a également déclaré « le profond respect que m’inspire votre vie trop courte d'engagement courageux et solidaire au service de la France. »

 

Lors de la cérémonie religieuse, après que la prière des paras chantée par ses frères d’armes des CPA eut retenti dans le hangar, des camarades et des amis ont pris la parole. Des discours émouvants montrant toute la sympathie et la tristesse éprouvées après le décès brutal de Thomas.

 

A titre posthume, il a été promu caporal-chef et a reçu la médaille militaire ainsi que la croix de la valeur militaire avec palme de bronze.

 

A l’issue de cet hommage, le corps du défunt a été rapatrié à Linselles (59), sa ville d’origine, pour des obsèques dans l’intimité familiale.

L'office religieux a eu lieu sur la base aérienne 102

L'office religieux a eu lieu sur la base aérienne 102

Le caporal-chef Guillebault est décoré de la médaille militaire à titre posthume

Le caporal-chef Guillebault est décoré de la médaille militaire à titre posthume

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
FFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en Atalante

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le  26 novembre 2013, un Antonov 26 de la République de Serbie a atterri sur l'aéroport de Djibouti avec, à son bord, du matériel destiné à une douzaine de soldats serbes en détachement, engagés pour une durée initiale de 4 mois dans le cadre de l’opération de lutte contre la piraterie maritime de l’Union européenne Atalante.

 

L’avion a été pris en charge par les militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre de leur soutien apporté à l’opération Atalante : accueil et déchargement de l'avion, stockage des matériels et des équipements (armement, munitions, matériel médical et médicaments), hébergement et alimentation au profit des militaires serbes.

 

Le 02 décembre 2013, l’équipe de protection embarquée (EPE) autonome serbe a relevé une unité lituanienne embarquée depuis l’été dernier à bord du cargo Caroline Scan, affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il s’agit de la première participation d’une équipe de militaires serbes à l'opération interarmées et interalliés Atalante. Pour les quatre prochains mois, elle sera chargée d’assurer la protection de l’équipage du Caroline Scan et de son chargement.

 

A  l’occasion de cet embarquement, le général de brigade Llija Todorov, commandant de la brigade spéciale, et le général de brigade aérienne Rode commandant les FFDj ont pu échanger sur l’investissement militaire bilatéral franco-serbe dans le cadre de l’opération Atalante.  A ce titre, depuis deux ans, la coopération franco-serbe a permis d’appuyer la formation et l’intégration de l’EPE au sein de la mission européenne avec par exemple la réalisation de formations spécifiques.

 

Depuis le début de l’opération Atalante, en accord avec l’arrangement local signé entre l’Union Européenne et les FFDj, en date du 31 mars 2009, l’ensemble des unités et directions des FFDj apportent un soutien opérationnel et logistique dans de nombreux domaines (technique, administratif, médical, du transport ou de la sécurité,…). Les résultats de l'opération Atalante sont significatifs : alors qu’on dénombrait une quarantaine d’actes de piraterie en 2008, ce chiffre est progressivement descendu d’année en année, tombant à zéro en 2013.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante, ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

FFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en AtalanteFFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en Atalante
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le 9 décembre,au large des côtes ivoiriennes, le détachement Fennec (DET FENNEC) de la force Licorne a réalisé des manœuvres d’appontage en interaction avec le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude. Ce dernier, engagé dans la mission Corymbe, effectuait une escale technique de ravitaillement de 24 heures au port autonome d’Abidjan.

 

Cet entraînement a pour objectif de maintenir les qualifications du pilote au profit du détachement Fennec de la force Licorne.

 

L’hélicoptère Fennec de l’opération Licorne a effectué une vingtaine d’appontages sur la plate-forme hélicoptère du BPC Dixmude en variant les scénarios d’approche.

 

Le pilote s’est ainsi entraîné à réaliser des appontages de base avec une approche à vue du bâtiment de projection et de commandement. En cas de mauvaise visibilité, le pilote du Fennec s’est exercé à mettre en œuvre une approche aux instruments. Dans ce cas de figure, c’est alors le BPC qui dirige le pilote « aveugle » avec le moyen radar.

 

Le BPC Dixmude est déployé dans le cadre de l’opération Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée depuis 1990. Elle est armée par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

La force Licorne, stationnée au camp de Port-Bouët à Abidjan, comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI.

Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Du 4 au 9 décembre 2013, l’escadron de la force interarmées Licorne a conduit une opération de présence de moyenne durée (OPMD) aux côtés des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans la région de Yamoussoukro et Kossou, à 300 km au nord d’Abidjan.

 

Le détachement était composé de deux pelotons et d’un groupe de commandement et de transmission de la force Licorne, ainsi que d’une vingtaine de véhicules, et d’une section des FRCI. Il s’est  déployé aux alentours du village de Pakouabo, proche des rives du lac Kossou où se trouve le plus grand barrage hydro-électrique de Côte d’Ivoire.

 

Afin d’étendre les capacités d'action de la force Licorne, l’OPMD a pour objectif de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et ainsi d’œuvrer dans le cadre de la normalisation de la situation du pays.

 

Après trois jours de patrouille dans une dizaine de villages de la région, les soldats ont pris la direction du village de Bouayaokro. Avec la section de FRCI présente, ils ont réhabilité un pont afin de faire passer les véhicules du détachement.

 

Le village de Bouayaokro est un lieu hautement symbolique pour les "Marsouins" de la force Licorne. En effet, 10 ans plus tôt, sur les rives du lac Kossou, sont tombés au combat le caporal DUPRE du 1er Régiment d’infanterie de Marine et le brigadier-chef Rivière du 515e Régiment du train. Après avoir remis à neuf la stèle en mémoire de ces deux soldats morts en opération, les soldats de la force Licorne ont honoré leurs camarades par une cérémonie.

 

Cette opération a également été l’occasion de réaliser des actions civilo-militaires en distribuant fournitures, livres scolaires, et équipements sportifs à la population locale, ainsi qu'en réparant la pompe manuelle du puits du village. Tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe médicale du rôle 1 de l’unité a effectué de nombreux soins dans des dispensaires de village.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens.

 

Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013

 

 

03/01/2014 20:04 Sources : EMA

 

Depuis le 19 décembre 2013 dans l’après-midi, la situation dans la ville de Bangui est marquée par de nouveaux affrontements entre communautés. Pour contenir cette poussée de violence, la force Sangaris a poursuivi son engagement dans la capitale centrafricaine tout en maintenant son dispositif de contrôles statiques des points jugés sensibles. Parallèlement, elle poursuit ses actions de contrôle de zone en dehors de Bangui, à Bossangoa et dans sa région.

 

Depuis le 19 décembre, un regain de tension est observé dans Bangui, alors que la vie économique semblait reprendre et que la situation sécuritaire s’était apaisée quelques jours auparavant. Cette tension s’est caractérisée par différents événements à l’encontre de la population, de la force Sangaris, ou de la MISCA.

 

Face à cette situation, la force Sangaris a intensifié ses engagements en ville, de jour comme de nuit.

 

Le 20 décembre, en début d’après-midi, des éléments de la force Sangaris, en patrouille dans Bangui, ont été témoins d’une tentative de pillage qui se déroulait à 2km au Sud-Est de l’aéroport. Ils sont immédiatement intervenus pour faire cesser cet agissement et rétablir le calme. Deux individus armés ont alors pris à partie la force Sangaris, qui a immédiatement riposté et les a neutralisés.

 

Dans la matinée du 22 décembre, un détachement de la force Sangaris a de nouveau été pris à partie par un groupe armé, à environ 800m à l’Est de l’aéroport. Les soldats français ont immédiatement ripostés, neutralisant une partie de ce groupe, les autres ayant pris la fuite. Au cours de cette journée, la force a de nouveau été prise à partie par des tireurs isolés. A chaque fois, en ripostant, elle a réussi à faire cesser les tirs.

 

Le 24 décembre, des manifestations ont été organisées dans Bangui, dont la spontanéité et l’ampleur restent relatives. Parallèlement, des tensions intercommunautaires ont été observées et la force déployée en ville a encore essuyé des tirs sporadiques. La journée du 25 décembre a de nouveau été marquée par une remontée des tensions.

 

Depuis le 26 décembre, en coordination avec la MISCA, la force Sangaris marque son effort dans les quartiers qui se trouvent à l’est de l’aéroport. Ce sont les quartiers qui ont été les plus touchés par les dernières violences. Les opérations qui y sont menées visent à poursuivre l’application des mesures de confiance, à travers l’interdiction de circulation des hommes en arme. Près de 600 soldats de Sangaris sont engagés en permanence dans cette effort de contrôle de zone qui s’effectue aux côtés des forces burundaises de la MISCA.

 

Cette capacité permanente à manœuvrer en marquant rapidement un effort dans les zones les plus sensibles est le principe même de fonctionnement de la force Sangaris. Celle-ci s’opposera avec détermination à tous ceux qui alimentent la violence dans Bangui, quelle que soit leur communauté d’appartenance.

 

Actuellement, la situation est toujours jugée volatile. Dans Bangui, des individus ou des groupes hostiles à toute forme d’apaisement continuent à alimenter les tensions entre les communautés. Face à cette réalité, la force Sangaris poursuit activement ses actions aux côtés de la MISCA afin d’offrir à la population un niveau de sécurité minimal.

Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:55
Attention : cyber ! Vers le combat cyber-électronique : parution

2 janvier 2014 http://attentioncyber.blogspot.fr/

 

L'année 2013 fut marquée par les révélations d'Edward Snowden (PRISM) qui apprennnent au grand public qu'il existe un système d'écoute mondialisé. Dans la continuité du précédent Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale, celui de 2013 érige la cyberdéfense en priorité ce qui se traduit par une augmentation des effectifs et une adaptation législative avec la loi de programmation militaire.

 

Attention : cyber ! commencé en 2012 et dont l'essentiel de la rédaction fut achevé à l'été 2013, vous montrera que le cyber ne peut être séparé de la guerre électronique dans une optique opérationnelle. Vous comprendrez que les actions actuelles s'inscrivent dans une histoire vieille de 150 ans, notamment pour les écoutes anglo-saxonnes. Vous découvrirez un autre monde, en évolution perpétuelle, qui modèle les sociétés.

 

Le domaine cyber-électronique n'en est qu'à ses débuts. Bonne lecture !

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:45
photo Adj CBS

photo Adj CBS

 

29/12/2013 Sources : EMA

 

Du 14 au 18 décembre 2013, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli une centaine auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN) dans le cadre de leur 66e mission d’étude.

 

Ces quatre jours ont complété une formation d’un an durant laquelle ils ont traité des problématiques de la Défense. A leur arrivée à Djibouti, les auditeurs ont participé à un cycle de conférences délivrées par des autorités civiles et militaires djiboutiennes, françaises et alliées. Ils ont ensuite assisté à des démonstrations dynamiques illustrant la coordination interarmes, interarmées et interalliée.

 

Le 5eRégiment Interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) a présenté la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm dans le désert de Mermersan, à trente kilomètres à l’ouest de Djibouti, pour une série de tirs réels. Les auditeurs ont ensuite assisté à une manœuvre aéroterrestre durant laquelle  les fantassins, déposés en Puma, et les blindés du 5e RIAOM ont engagé une progression tactique, appuyés par des Mirage2000 de l’escadron de chasse 3.11 Corse, des Rafale Marine ayant décollé du porte-avions Charles de Gaulle stationné au large des côtes djiboutiennes et des hélicoptères Gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Les auditeurs ont pu saisir l’importance de l’indispensable coordination interarmes et interarmées pour la réussite d’une manœuvre.

 

Après un déplacement vers le désert duGrand Bara, les moyens aériens des FFDj ont présenté une large palette de leurs modes d’action : interception d’un Transall C 160 par des Mirage 2000 et poser d’assaut d’un C160 et d’un HC130 américain, show of force des avions de chasse, dépose de commandos par corde lisse en Puma, évacuation sanitaire par Puma SAR (search and rescue).  A l’issue de ces présentations, les auditeurs ont passé la nuit dans le désert avec les militaires des FFDj pour y partager l’expérience de leurs métiers.

 

Le lendemain, le convoi s’est rendu à Arta plage pour assister à la projection de forces par largage de parachutistes à la mer, à une mission SAR avec le sauvetage d’un pilote de chasse éjecté en mer, à une manœuvre amphibie et à la récupération d’un équipage d’hélicoptère Gazelle contraint d’atterrir en zone hostile.

 

Le dernier jour,quelques auditeurs de l’IHEDN se sont rendus à bord du porte-avion Charles de Gaulle déployé dans le cadre de la mission « Bois Belleau » dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique.

 

Les FFDj constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Elles mettent en œuvre la coopération militaire franco-djiboutienne, dans le cadre des accords de défense de 1977 signés entre la république de Djibouti et la France.Par ailleurs, les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Les FFDj apportent également un soutien logistique au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante.

Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:45
Serval : point de situation du 26 décembre 2013

 

28/12/2013 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 19 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 26 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 50 sorties, dont environ une dizaine effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Le 22 décembre 2013, à Bamako, les trois Mirage 2000D du détachement chasse (DETCHASSE) et l’avion ravitailleur C135 ont quitté le Mali pour rejoindre N’Djamena, au Tchad, d’où ils poursuivront leurs missions d’appui à l’opération Serval. Le détachement chasse est arrivé sur l’aéroport de Bamako le 17 janvier 2013, soit seulement 6 jours après le déclenchement de l’opération Serval. Armé dans un premier temps par des Mirage F1 de reconnaissance en provenance de la base aérienne 172 de N’djamena au Tchad, le dispositif  a ensuite été renforcé par 6 Mirage 2000D et 2 ravitailleurs C135. C’est depuis le mois de juin 2013 que le format a été réduit à 3 Mirage 2000D et 1 ravitailleurs C135.

 

Le 23 décembre matin, la compagnie motorisée de la force Epervier, engagée depuis le mois d’octobre au profit de la force Serval, a débuté son désengagement de Kidal en vue rejoindre N’Djamena. Arrivée à Bamako le 8 octobre 2013, cette compagnie, en provenance du Tchad et armée par le 126e RI, avait relevé la compagnie du 2e REI à Kidal. Son déploiement au Mali visait à maintenir un dispositif permettant d’appuyer les forces de la MINUSMA et de l’armée malienne durant la période des élections législatives maliennes.

 

Le 23 décembre s’est achevée une opération planifiée qui aura vu l’engagement, durant plus de trois semaines, de moyens de la force Serval au Nord de Tombouctou. Dans la lignée des opérations précédentes, cette opération, conduite par le GTIA Korrigan et le Groupement aéromobile (GAM), a permis d’intensifier la pression exercée sur les groupes armés dans cette région. Capitalisant sur l’effet de surprise, la force Serval a ainsi manœuvré dans une large zone d’action, mettant en réaction les éléments adverses. C’est dans ce contexte, à l’occasion d’un engagement d’opportunité, que l’engagement de moyens combinés a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes. Un camp d’entraînement terroristes ainsi que deux plots logistiques ont également été découverts au cours de cette opération.

 

Le mardi 24 et le mercredi 25 décembre 2013, les soldats de la force Serval ont fêté Noël. Des festivités et des activités de cohésion ont été organisées à Bamako et à Gao, pour les soldats qui n’étaient pas engagés sur le terrain. 

 

À l’occasion des fêtes de Noël, le Médecin Général des Armées Jean-Marc Debonne, directeur central du service de santé des armées (SSA), s’est rendu au Mali pour partager avec les soldats du théâtre ce moment particulier. Sa visite a débuté par une matinée de présentations des infrastructures médicales de la PfOD de Gao et s’est poursuivie dans l’après-midi par une visite des centres médicaux maliens (Hôpital de GAO notamment). 

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 26 décembre 2013Serval : point de situation du 26 décembre 2013
Serval : point de situation du 26 décembre 2013
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