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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:55
le GAé sur le pont du CDG photo christian-cavallo Marine Nationale

le GAé sur le pont du CDG photo christian-cavallo Marine Nationale


03/01/2014 Marine Nationale

 

L’année 2013 a été riche en événements pour la Marine nationale, voici les articles sur lesquels vous avez le plus cliqué.

 

1 - Campagne de tireurs d’élite à longue distance chez les commandos à Djibouti

Fin novembre 2013 et pendant quatre semaines, s’est déroulée la campagne de tireurs d’élite à longue distance d’Arta. Les conditions aérologiques exigeantes et évolutives (chaleur, luminosité, humidité, vent, poussière) sont très  proches des conditions connues et rencontrées sur les théâtres d’opérations.

 

2 - Opération Serval : appareillage du BPC Dixmude

Le 21 janvier 2013, le Dixmude a appareillé de Toulon pour participer au renforcement du dispositif militaire français déployé dans le cadre de l’opération Serval, en procédant à un acheminement stratégique vers le théâtre.

 

3 - Opération Serval : le Dixmude projette un GTIA prêt au combat

La participation du Dixmude à l’opération Serval a permis de déployer rapidement de nombreuses troupes équipées de leurs véhicules et de leur matériel, afin qu’elles puissent rapidement rejoindre le théâtre d’opérations.

 

4 - Le chef d’état-major de la marine lance la mission Jeanne d’Arc 2013

Du 6 mars au 22 juillet 2013, le groupe amphibie composé du bâtiment de projection et de commandement Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine Georges Leygues ont été déployés dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2013. Un déploiement à plusieurs dimensions opérationnelles pour ces bâtiments : entraînement interarmées, participation à l’opération Atalante, actions de coopération régionale, soutien à l’exportation et à la diplomatie navale. Des conditions tactiques denses et variées, idéales pour finaliser la formation des officiers-élèves.

 

5 - La FREMM Aquitaine teste son endurance loin, longtemps, en équipage

Du 28 janvier au 9 mai 2013, l’Aquitaine a mené son Déploiement de Longue Durée (DLD). Pour le CV Rouvière, commandant de l’Aquitaine : « Le DLD est un moment central dans le processus de vérification des capacités militaires. Pour l’équipage, le DLD est l’occasion unique d’éprouver le bateau dans différentes configurations. Il s’agit de vérifier qu’un équipage optimisé parvient sur une longue durée, loin des bases de soutien, à faire fonctionner et à entretenir le bateau ».

 

6 - Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau

Le 29 novembre 2013, le groupe aéronaval a mis le cap à l’est pour rejoindre le nord de l’océan Indien et le golfe arabo-persique. Cette opération de trois mois, précédée d’une dizaine de jours de certification du groupe en Méditerranée occidentale, permettra à la France de disposer dans la zone d’une capacité militaire stratégique à la fois souple, autonome et réactive.

 

7 - Océan Indien : Le Chevalier Paul se mesure à l’expertise américaine de défense aérienne

Intégré du 28 janvier au 19 février 2013 au Carrier Strike Group américain, le Chevalier Paul a relevé de nombreux défis, le poussant à maîtriser davantage son outil et à en exploiter toutes ses performances.

 

8 - Projection stratégique des chasseurs de mines Sagittaire et Pégase par navire affrété

Le 19 mars 2013, le Sagittaire et le Pégase ont été chargés à bord du Jumbo Jubilee, un navire affrété spécialisé afin d’être déployés en océan Indien. L’intérêt de ce type de transport est d’optimiser et de déployer ces bâtiments loin des bases métropolitaines en optimisant le potentiel matériel et humain sur le transit pour se concentrer sur le cœur opérationnel de la mission : la chasse aux mines.

 

9 - La Marine reçoit de nouveaux drone sous-marins

Composé de matériel de pointe, ce véhicule sous-marin aura une très grande précision de navigation. Cette dernière facilitera le travail dans des milieux étroits comme les chenaux ou bras de mer. Cette même précision sera un atout majeur lors  des échanges d’informations avec d’autres systèmes de combat guerre des mines.

 

10 - Nouveau pacha pour le porte-avions Charles de Gaulle

Le vice amiral d’escadre Xavier Magne, commandant la Force d’action navale (ALFAN), a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Pierre Vandier comme nouveau commandant du porte-avions Charles de Gaulle le 24 juillet 2013.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:45
Base navale sur l’Oubangui

Le 12 décembre 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, a accosté à Douala, au Cameroun, pour débarquer du matériel au profit de l’opération Sangaris en République Centrafricaine.

 

30/12/2013 LV Thierry MAGUET

 

Une douzaine de marins sont déployés en Centrafrique depuis le 5 décembre 2013 dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

L’opération Sangaris commandée par le général de brigade Francisco Soriano, a été lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République. Elle fait suite à l’adoption de la résolution n°2127 par le conseil de sécurité de l’ONU donnant mandat aux forces africaines de la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique) pour contribuer à la protection des populations et au rétablissement d’un ordre nécessaire à la délivrance de l’aide humanitaire en République Centrafricaine. Par la même résolution, la France a été autorisée à appuyer les forces de la MISCA dans l’accomplissement de son mandat.

 

 

photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

Ainsi, une douzaine de marins sont déployés parmi les 1600 militaires engagés dans l’opération. Du capitaine de vaisseau chef d’état-major au second-maître photographe en passant par une premier-maître en charge des relations avec les ONG ou encore le lieutenant de vaisseau spécialiste de l’interprétation des images satellites,  ces marins participent activement avec leurs camarades de l’Armée de Terre à l’opération Sangaris.

 

Bien intégrés parmi leurs camarades « terriens » aux coutumes et traditions desquels ils se sont adaptés, ils apportent leur savoir-faire dans des domaines spécifiques en complément des soldats de l’armée de terre.

 

Rencontrer des marins si loin de la mer surprend parfois certains de leurs interlocuteurs. Pourtant, ils renouent ainsi avec leurs anciens qui à la fin du XIXe siècle exploraient au nom de la France le territoire de l’Oubangui Chari, (ancienne appellation du Centrafrique). Ceci à une époque où les voies  fluviales permettaient la plus grande partie des communications dans cette partie du continent africain. Aujourd’hui, c’est dans le but généreux souhaité par le Président de la République de contribuer à ramener la paix en Centrafrique que des marins sont revenus à Bangui.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:30
Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouest

 

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Du 17 au 20 décembre 2013, la Force Commander Reserve (FCR) s’est déployée dans le secteur ouest de la zone d’opérations de la Force Intérimaire des Nations Unies (FINUL), afin de renforcer son interopérabilité avec les bataillons composant ce secteur commandé par les Italiens.

 

Pendant 4 jours, plus d’une centaine de militaires et une quarantaine de véhicules de la FCR ont été déployés dans le secteur ouest de la zone d’opérations au Sud du Litani. Une section de la compagnie d’infanterie équipée de véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI),  deux pelotons de l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation (EEI), deux équipes cynophiles et des éléments de la batterie ont effectué des patrouilles et des entrainements communs avec les soldats coréens et italiens. Dans le même temps des démonstrations dynamiques et statiques de matériels ont été organisées par chaque unité. Alors que les sapeurs italiens présentaient leur matériel spécifique de déminage sur le camp de Shama où se trouve l’état-major du secteur ouest, l’EEI a quant à lui effectué une présentation de ses véhicules et de son armement aux Coréens avant de partir avec eux en patrouille.

 

C’est le quatrième déploiement réalisé par le mandat Daman XX de la FCR en moins de trois mois dans la zone d’opérations. Ces déploiements ont pour objectif de développer et d’améliorer l’interopérabilité entre les militaires français et ceux des bataillons des secteurs. Ces déploiements favorisent également la montée en puissance des Forces Armées Libanaises (FAL) puisqu’ils sont l’occasion de mener des patrouilles conjointes avec les soldats libanais et avec les unités des secteurs.

 

La FCR est en mesure d’agir très rapidement au profit de tous les contingents déployés sur l'ensemble de la zone d’opérations de la FINUL, dans le cadre de la résolution 1701. Basée à Dayr Kifa, 100 kilomètres au sud de Beyrouth, la FCR est le principal moyen de réaction et de coercition de la Force placé directement sous les ordres du Force Commander, le général Paolo Serra.

Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouest
Liban : Déploiement de la FCR en secteur ouestLiban : Déploiement de la FCR en secteur ouest
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:50
Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

A l’occasion de Noël, le contingent français de la mission Trident, engagée dans le cadre de la force de l’OTAN (KFOR) a reçu, la visite du commandant de la KFOR, le général Farina(italien), du sous-chef des opérations aéroterrestre de l’état-major de l’armée de terre, le général Brousse, qui représentait le CEMAT.

 

Le 24 décembre,le général Farina s’est adressé à l’ensemble des contingents, les félicitant du travail réalisé durant les élections municipales et depuis la mise en place des taxes douanières sur la ligne administrative entre la Serbie et le Nord du Kosovo. Il s’est ensuite rendu à DOG 31, sur le poste frontière où est actuellement engagé une partie de l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation (EEI).

 

Cette même journée, le général Brousse est venu à la rencontre des éléments français duKosovo Après un entretien avec le colonel Calas, commandant le contingent français (NCC), il a fêté le réveillon avec les militaires français.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.

Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT
Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT
Kosovo : visite du COM KFOR et du SCOAT
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 16 décembre 2013, une trentaine de commandants d’unité et chefs de section du 4e GTIA des forces armées maliennes ont entamé un stage de formation préliminaire au camp d’entraînement de Koulikoro.

 

Dispensé par les instructeurs européens d’EUTM Mali, ce stage  de trois semaines a pour but de renforcer les connaissances tactiques et l’aptitude au commandement des officiers de ce GTIA malien, dont la formation débutera dans les semaines à venir. Il s’agira alors du 4e GTIA formé depuis le lancement d’EUTM Mali.

 

Les officiers maliens vont recevoir une formation différenciée, avant d’intégrer graduellement leurs unités respectives. Ce processus de « formation par agrégation progressive » a pour but de permettre aux officiers de rejoindre leur unité après consolidation de leur aptitude. Le programme de ce stage inclut notamment des activités sportives, de l’entraînement au tir, des cours de tactique et des restitutions pratiques sur le terrain.

 

Parallèlement à la formation des cadres du futur GTIA 4, des formateurs maliens sont également en stage auprès de leurs homologues français. L’objectif de cette formation est de leur enseigner la planification et la conduite d’entrainement d’unités jusqu’au niveau du GTIA.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malienEUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
photo EMA

photo EMA

 

03/01/2014 20:24 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 27 décembre 2013 au 3 janvier 2014.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations de Sangaris se sont poursuivies, à Bangui et en province, avec l’ensemble des moyens terrestres et aéromobiles qui composent la force, afin de contribuer à ramener un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine où la situation reste volatile. S’appuyant sur la mise en œuvre des mesures de confiance, elles ont permis de continuer à limiter les affrontements entre les groupes armés, en coordination étroite et permanente avec les forces africaines de la MISCA qui poursuivent leur montée en puissance.

 

Faisant suite au regain de violence constaté dans Bangui après le jour de Noël, les opérations se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre 2013 dans la soirée. Impliquant environ 600 militaires, ces opérations de sécurisation visaient à réaliser des actions de contrôle de zone ciblées dans les quartiers situés à l’Est de l’aéroport de M’Poko, les plus touchés par les heurts intervenus.

 

Depuis le 31 décembre 2013 au soir, cette action de contrôle de zone s’est étendue à d’autres quartiers de Bangui. Les forces françaises et africaines se sont en outre déployées dans le 3earrondissement de Bangui, situé au Sud de l’aéroport. Les troupes françaises ont ainsi, en coordination avec la MISCA, poursuivi leur mission avec la même intensité au profit de la population centrafricaine lors de la nuit du nouvel an. Lors de ces opérations, les éléments de la force Sangaris ont ponctuellement été la cible de tireurs isolés.

 

En province, les éléments français continuent de faire appliquer à Bossangoa les mesures de confiance.

 

Le 2 janvier, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, a rendu visite au détachement projeté en République Centrafricaine. Au cours des différents briefings réalisés, il a ainsi pu conforter sa vision de la situation sur le terrain, avant de s’adresser aux troupes présentes sur le camp de M’POKO pour leur témoigner sa satisfaction.

 

La force Sangaris a par ailleurs continué à assurer la protection de l’aéroport de M’Poko, notamment en intervenant pour libérer la piste temporairement occupée par des mouvements de foule. Agissant en coordination avec les Unités de polices constituées (UPC), elle a ainsi pu garantir la libre utilisation de la piste qui constitue un point d’entrée essentiel pour le théâtre et l’activité économique de la Centrafrique.

 

1600 soldats composent aujourd’hui la force SANGARIS. Ils sont engagés au quotidien avec les unités de la MISCA, composée de près de 4 500 hommes de la CEEAC, et qui a succédé à la FOMAC le 19 décembre dernier.

photos ECPADphotos ECPAD

photos ECPAD

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Opération Serval : la DPSD toujours à pied d’oeuvre

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

Le 11 janvier dernier, la France déclenchait l’opération Serval au Mali. Son objectif était de porter un coup d’arrêt à l’avancée des groupes djihadistes vers Bamako, notamment au moyen d’un des plus longs raids aéroterrestres de l’histoire militaire française.

 

Durant cette phase dynamique de combat, la DPSD a appuyé la force dès le début de son engagement, par la recherche de renseignements, la sécurisation des unités projetées et le déploiement d’un détachement à Bamako et à Gao. Le dispositif fut complété plus tard par la participation d’un inspecteur à la mission EUTM (L’European union training mission est la mission de formation de l’UE au profit de l’armée malienne).

 

Neuf mois après ce premier déploiement, plus de 3 000 soldats français sont toujours présents sur le sol malien, confrontés à une menace qui s’est transformée sans disparaître complètement. Les groupes armés terroristes évitent le combat de contact mais développent des procédés asymétriques: IED (Improvised explosive device) sur les axes routiers, tirs de roquettes sur les bases, explosion de véhicules suicides à l’entrée des camps militaires. Armée française, forces maliennes et bataillons des Nations Unies sont confrontés ensemble à ces mêmes menaces.

 

Alors que la force se prépare à une transformation de son format et à la régionalisation de sa zone d’action, le Service poursuit ses missions de recherche du renseignement de contreingérence sur diverses thématiques. La protection des forces se traduit, entre autres, par de nombreux audits de sécurité sur les zones d’implantation et l’accompagnement des convois logistiques à travers tout le pays pour l’étude d’environnement des zones de bivouacs.

 

Les renseignements recueillis par le Service et partagés avec nos partenaires constituent dès à présent une base de travail pour la compréhension d’un espace aux frontières de l’Europe qui devient chaque jour davantage un enjeu pour notre sécurité.

 

La mission continue…

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Serval: désengagement des moyens Epervier

 

31/12/2013 Sources : EMA

 

Pour Epervier, le désengagement progressif de l’opération Serval au Mali a marqué une évolution importante du format de la force. Après le retour le 22 décembre de trois Mirage 2000D et d’un avion ravitailleur du groupement air, la compagnie motorisée (COMOTO) du groupement terre a regagné N’djamena le 27 décembre 2013.

 

Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013.

 

A ces éléments de retour au Tchad viennent s’ajouter la cinquantaine de militaires de l’armée de l’air (équipages et mécaniciens) qui ont quitté Bamako à l’occasion du départ des trois Mirage 2000D le 22 décembre.

 

Le retour à N’Djamena des Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui armaient jusqu’alors le groupement air.

 

Désormais, le détachement d’aviation de combat d’Epervier est donc constitué de 3 Mirage 2000, de 3 Rafale et de 2 C135 ravitailleurs.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:35
Au beau milieu du Pacifique

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

La position stratégique de l’archipel polynésien représente un enjeu majeur pour la France…

 

Situés à 18 000 kilomètres de la métropole, les 118 îles et atolls qui composent la Polynésie française s’étendent sur une superficie sensiblement identique à celle de l’Europe. L’archipel est peuplé par un peu moins de 275 000 personnes inégalement réparties entre les différentes îles : plus des deux tiers de la population sont massés sur les îles du Vent et en particulier sur celle de Tahiti.

 

La Polynésie française est un pays d’outre-mer autonome dirigé par un président et son gouvernement. Seules les fonctions régaliennes restent sous la coupe du pouvoir central dont le représentant est un haut-commissaire assisté, pour l’action de l’Etat en mer et les questions de défense, par un amiral cumulant les fonctions d’ALPACI (Amiral du Pacifique), de COMSUP (Commandant supérieur) des FAPF (Forces armées en Polynésie française), de CEP (Commandant du centre des essais du Pacifique) et de commandant de base dedéfense.

 

La mission de conseil au COMSUP des FAPF offre au poste PSD de Papeete la zone de compétence la plus étendue de la DPSD ( Les distances géographiques sont un facteur à prendre compte dans le cadre de son action). Le poste est impliqué, aux côtés des services compétents en la matière, dans l’ensemble des travaux relatifs à la sécurité en général et touchant à la sphère défense en particulier.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:25
Les PPSD de Guyane : de la forêt primaire à la conquête spatiale

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

Les missions de la DPSD en Guyane vont de l’accompagnement de détachements au coeur de la jungle à la sensibilisation d’ingénieurs en aérospatiale…

 

Située à plus de 7 000 km de la métropole, la Guyane s’étend du fleuve Maroni à l’ouest au fleuve Oyapok à l’Est sur une superficie équivalente à celle du Portugal et recouverte à 94 % par la forêt amazonienne.

 

Si Cayenne est la préfecture de la Guyane, Kourou en est la ville phare depuis l’implantation, en 1965, du centre spatial guyanais (CSG). Véritable vitrine du savoir-faire français et européen dans le domaine de l’aérospatiale, le CSG génère l’essentiel de l’activité économique du territoire.

 

Dans ce contexte, les forces armées en Guyane (FAG) participent à trois missions principales : Titan qui consiste en la protection du CSG dans les phases de lancement ; Harpie, dispositif de lutte contre l’orpaillage illégal, placée sous les ordres du préfet ; et l’action de l’état en mer (AEM) principalement dans son volet de lutte contre la pêche illégale.

 

Les PPSD de Guyane : de la forêt primaire à la conquête spatiale

Pour conseiller le commandement, la DPSD dispose en Guyane d’un poste à Cayenne et d’un poste à Kourou. Ils doivent allier les savoir-faire de la mission en métropole à ceux de la contre-ingérence en opération. A cela s’ajoute le volet sécurité industriel dans le cadre particulier du CSG.

 

Pour mener à bien l’ensemble de ces tâches, le personnel a l’occasion de mettre en oeuvre l’étendue de ses capacités depuis l’accompagnement de détachements au coeur de la jungle, dans des conditions de rusticité extrême, à la sensibilisation d’ingénieurs en aérospatiale dans des locaux ultra-aseptisés.

 

L’effort porté par les armées depuis 2012 contre l’orpaillage illégal et l’augmentation programmée de l’activité du CSG en 2014 garantissent aux deux PPSD de Guyane la poursuite de ces missions uniques et passionnantes.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo EMA

photo EMA

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 26 décembre 2013, 18h00 jusqu’au jeudi 02 janvier 2014, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une cinquantaine de sorties dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et vingt-cinq autres aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les 28 et 29 décembre, une opération, qui a associé le bataillon tchadien de la MINUSMA et son détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force SERVAL, a été menée dans la région de Timétrine, à environ 150 km au sud-ouest de Tessalit. Grâce à un renseignement d’opportunité, les soldats tchadiens et français ont découvert deux objectifs et ont détruit 5,7 tonnes de nitrate d’ammonium ainsi qu’une quarantaine de grenades. Cet engrais chimique, assez rare dans un pays du Sahel, atteste du démantèlement d’une véritable filière d’explosifs.

 

Cette opération a permis de découvrir la deuxième quantité d’explosifs la plus importante depuis le lancement de l’opération SERVAL. En effet, lors du mandat SERVAL 2, à l’occasion de deux opérations (en juin et en août), un total de 14,6 tonnes de nitrate d’ammonium avait été détruit. Le 29 décembre, les éléments génie du DLA ont procédé à la destruction des deux caches et ont ainsi porté un coup déterminant aux ressources des groupes terroristes.

 

Le 31 décembre, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, accompagné du ministre délégué à l’agroalimentaire, M. Guillaume Garot, de la présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Mme Patricia Adam, et de trois sénateurs, a rendu visite au détachement projeté au Mali.

 

A bord de l’A400M, le ministre et son homologue malien, M. Maïga, se sont rendus à Gao. Après avoir visité les centres opérationnels de la MINUSMA et des FAMa, le ministre a fait le tour de la plateforme Désert avant de faire un point de situation sur les opérations menées actuellement par le GTIA Korrigan. Lors d’une allocution face aux soldats et en présence de son homologue malien, le ministre a souligné l’engagement, le professionnalisme et le courage dont ont fait preuve les militaires de la force Serval tout au long de l’année.

 

Après un repas avec les militaires de Gao, le ministre s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux, à Bamako, où il a pu renouveler ses encouragements et ses vœux pour l’année 2014 puis réveillonner entouré des soldats. « Cette année qui s’achève aura été une année extrêmement dense pour nous tous. C’est une grande satisfaction que de voir aujourd’hui la concrétisation de la mission Serval lancée il y a un an : vous avez su, vous et ceux qui vous ont précédés en terre africaine, vous mobiliser tout de suite et faire progresser l’opération de manière décisive » a déclaré monsieur Le Drian. Avant de quitter le camp Damien Boiteux, le ministre a fait le tour de la position et salué les soldats à leurs postes de combat.

 

2500 soldats composent aujourd’hui la force Serval. Parmi ces soldats, environ 200 sont au contact des forces partenaires de la MINUSMA et des forces armées maliennes. A leurs cotés, ils leur permettent de disposer des moyens de la force, tant aériens que spécialisés ou logistiques, en fonction des besoins des opérations.

photos EMAphotos EMA
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil

 

 

03/01/2014 Sources : EMA

 

Du 27 décembre 2013 au 02 janvier 2014, l’aviso « Commandant l’Herminier » a fait escale à Port-Gentil au Gabon.

 

Cette relâche opérationnelle de plusieurs jours a été l’occasion pour l’équipage du « Commandant l’Herminier » de partager une nouvelle fois son expérience avec les élèves du Centre d’Instruction Navale (CIN) de Port-Gentil. Les échanges ont porté sur de  nombreux domaines tels que la détection, les transmissions, l’artillerie, le secrétariat, la sécurité, la navigation et la manœuvre.

 

L’aviso « Commandant l’Herminier » avait auparavant pris part à la deuxième édition de l’exercice « NEMO 2013 » (Navy’s exercise for maritime operations), au côté du Batiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, qui avait pour thème la lutte contre la piraterie et le brigandage.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil
Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

Du 19 au 23 décembre 2013, le groupe aéronaval (GAN) composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, de la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, du pétrolier ravitailleur (PR) Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), a fait escale à Djibouti, un mois après avoir quitté Toulon.

 

Après son appareillage le 20 novembre dernier, le groupe aéronaval a réalisé un entraînement intensif d’une dizaine de jours en Méditerranée dans le but de finaliser la préparation de son déploiement opérationnel. Ayant mis le cap à l’est, il a franchi le canal de Suez le 6 décembre.

 

Du 7 au 10 décembre 2013, le GAN a conduit avec l’Arabie Saoudite en Mer Rouge le premier exercice bilatéral de sa mission baptisé « White Shark ». Les bâtiments constituant le groupe aéronaval ont ensuite rejoint ceux de la Task Force 465, qui agissent dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie « Atalante »,afin de patrouiller dans le Golfe d’Aden et de participer à la sécurisation des voies maritimes stratégiques.

 

Dans le même temps, une campagne d’entraînement au tir pour les Rafale et les Super Etendard Modernisés embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle a été réalisée à Koron, à l’ouest de Djibouti du 13 au 18 décembre 2013.

 

Au terme de 600 vols durant ce premier mois, cette escale a permis de conduire des interventions technique sur les différents aéronefs. Elle a également permis d’assurer le soutien des bâtiments du groupe, mais aussi de ravitailler en vivres et en combustible.

 

Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.

photo Bruno Gaudry - Marine Nationale
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photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 17:08
Best wishes from RP Defense - back in January '14.
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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:55
Noël en mer : la mission continue !

Le groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle en opération Bois Belleau en océan Indien

 

23/12/2013 Marine nationale

 

Pendant que leurs compatriotes réveillonnent en famille, plus de 3000 marins vivent des fêtes de Noël au goût salé. Ils assurent en effet en mer, sous la mer et dans les airs la continuité des opérations et des missions de service public.

 

Le groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle se trouve ainsi en opération Bois Belleau en océan Indien, tandis que le bâtiment de projection et de commandement  Dixmude et l’aviso Commandant L’Herminier participent à l’opération Corymbe dans le golfe de Guinée. En océan Indien également, le transport de chalands de débarquement Siroco accueille le commandant de la force navale européenne de l’opération Atalante de lutte contre la piraterie.

 

La force des fusiliers marins et commandos est également sur le pont avec notamment des équipes de protection embarquées (EPE) dans le golfe de Guinée et en océan Indien. Les « marins du ciel » sont également de la partie, avec, outre le groupe aérien et les détachements embarqués, un Falcon 50 déployé à Dakar pour la surveillance et l’intervention en mer, ou un Atlantique 2 engagé dans l’opération Serval.

 

Sous les mers, la permanence de la dissuasion nucléaire est assurée par un sous-marin nucléaire lanceur d’engins dilué dans l’immensité des océans, tandis que plusieurs sous-marins nucléaires d’attaque veillent discrètement en divers points du globe.

 

Et bien sûr, d’autres marins veillent à la sécurité des personnes en ces périodes de fêtes : le réseau des sémaphores, implantés tout le long du littoral métropolitain et outre-mer, qui assurent la sûreté des approches maritimes, mais aussi les flottilles d’astreinte pour le sauvetage en mer et le bataillon des marins pompiers de Marseille.

 

Carte activités opérationnelles

Carte activités opérationnelles

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Centrafrique: l'UE impose un embargo sur les armes

 

BRUXELLES, 23 décembre - RIA Novosti

 

L'Union européenne a interdit lundi 23 décembre 2013 les livraisons d'armes et de matériel militaire en République centrafricaine, a annoncé lundi le service de presse du Conseil de l'UE dans un communiqué.

 

"Le Conseil a interdit aujourd'hui d'exporter en République centrafricaine les armes et le matériel connexe européens en respect de la résolution 2127 adoptée le 5 décembre par le Conseil de sécurité de l'Onu. L'interdiction concerne aussi l'aide financière et technique", indique le communiqué.

 

Cet embargo ne concerne pas les missions internationales de paix en Centrafrique, dont la Misca (force africaine en Centrafrique) et les troupes françaises, selon le document.

 

Des affrontements entre les combattants de Séléka et leurs adversaires ont débuté à Bangui dans la nuit du 4 au 5 décembre, après quoi le Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé l'envoi de 3.600 soldats africains appuyés par 1.200 militaires français en RCA en vue de sécuriser le pays et protéger les civils. Or, la France a par la suite décidé de porter son contingent militaire en Centrafrique à 1.600 personnes.

 

En janvier dernier, les autorités de la République centrafricaine et les représentants de l'opposition ont signé un accord de paix. Cependant, en mars, les rebelles de la coalition Séléka se sont emparés de la capitale du pays. Le chef de l'Etat François Bozizé s'est réfugié à l'étranger, alors que le leader de la rébellion Michel Djotodia s'est autoproclamé président. Depuis, le pays est le théâtre d'affrontements armés entre les partisans et les adversaires du nouveau pouvoir.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Trois appareils CV-22 Osprey touchés par des tirs au Sud Soudan

 

22.12.2013 journal-aviation.com (reuters)

 

Trois appareils américains Osprey CV-22 ont été atteints par des tirs samedi alors qu'ils tentaient d'évacuer des ressortissants américains pris dans les combats au Soudan du Sud, a annoncé l'US Army. Quatre militaires américains ont été blessés par ces tirs.

 

L'Osprey CV-22 est un appareil de transport hybride, qui tient de l'avion et de l'hélicoptère puisque ses rotors basculants lui permettent de décoller et atterrir verticalement.

 

Les trois appareils ont été atteints par des tirs alors qu'ils s'approchaient de la zone d'évacuation dans l’État du Jonglei, au nord de la capitale Juba, a précisé dans un communiqué le commandement militaire américain pour l'Afrique (Africa Command).

 

Endommagés par ces tirs, ils ont gagné un terrain d'aviation dans un pays voisin et la mission a été annulée.

 

Les Nations unies ont par ailleurs annoncé qu'un de leurs hélicoptères, sur les quatre envoyés à Youai, également dans l’État de Jonglei, a aussi essuyé des tirs d'armes légères vendredi. Il n'y a pas eu de blessé.

 

L'armée allemande a annoncé samedi avoir évacué du Soudan du Sud 98 personnes, des Allemands et d'autres ressortissants étrangers, qui ont été conduits en Ouganda. Parmi les personnes évacuées figurait l'ambassadeur d'Allemagne à Juba, a précisé le ministère allemand des Affaires étrangères.

 

Un autre avion a ramené à Berlin le général Hans-Werner Fritz, chef des opérations de l'armée allemande, ses adjoints et cinq autres personnes, précise la Bundeswehr.

 

Le président sud-soudanais Salva Kiir, qui appartient à l'ethnie Dinka, accuse son ancien vice-président Riek Machar, un Nuer qu'il a limogé en juillet dernier, de vouloir s'emparer du pouvoir par la force. Après avoir fait rage à Juba, les combats se sont étendus à d'autres régions du pays.

 

(Carl Odera, avec George Obulutsa à Nairobi, Elias Biryabarema à Kampala, Aaron Maasho à Addis-Abeba, Phil Stewart et Missy Ryan à Washington, Andreas Kenner à Berlin; Eric Faye, Danielle Rouquié et Guy Kerivel pour le service français)

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Retour sur des événements marquants de 2013 : Janvier – Opération Serval

 23/12/2013 Opérations

 

En 2013, l’actualité de l’armée de l’air a été riche et intense. Opérations, exercices, lien armée/nation, transformations… Retour chaque jour pendant les fêtes sur une actualité marquante de l’année.

 

Le 11 janvier 2013 est déclenchée l’opération Serval au Mali. Objectif : appuyer l’armée malienne face à l’agression  terroriste qui menace l’Afrique de l’ouest. Engagées sous commandement d'un JFACC (joint force air component command - commandement de la composante aérienne de la force interarmées) situé en métropole, à Lyon, les forces aériennes interviennent dès les premières heures sur le théâtre. Des Mirage 2000D et F1 CR opèrent depuis N’Djamena (Tchad). Ils seront rejoints par les Rafale de la base aérienne 113 de Saint-Dizier deux jours plus tard, après que ces derniers eurent mené la plus longue mission de bombardement de l’histoire de l’armée de l’air française en temps et en distance.

Lire la suite ici.

2013 aura également vu le 20ème anniversaire du système de commandement et de contrôle des opérations aérospatiales (SCCOA).

Retrouvez une rétrospective complète en janvier !

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
RCA: "quel merdier" ou l'inconfortable position du contingent français

 

23.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

En RCA, après les heurts de dimanche, la tension n'est pas retombée. Ce lundi matin, plusieurs milliers de manifestants majoritairement chrétiens se sont regroupés près de l'entrée de l'aéroport pour demander "le départ" du président Michel Djotodia. Les manifestants exigeaient également le retrait des soldats tchadiens de la MISCA, aux cris de "Pas de Tchadiens à Bangui". Très opportunément, deux pick-ups remplis de soldats tchadiens sont intervenus pour ramener l'ordre. Résultat: au moins un jeune manifestant tué.

Certains manifestants portaient des pancartes sur lesquelles étaient inscrits les slogans: "Oui à l'opération Sangaris, non à l'armée tchadienne", ou "Oui à la France, non à la Séléka" (ex-rébellion musulmane, au pouvoir depuis mars 2013).

Des messages tout à fait à l'opposé de ceux brandis hier (voir la photo ci-dessus) exigeant le départ de la France au profit de la MISCA.

anti france.jpg

Pris entre pro et anti-Séléka, accusé de parti-pris par les uns et les autres, le contingent français est aussi handicapé par le flou de son positionnement vis-à-vis de la MISCA. Il est clair que la coordination entre les deux contingents est précaire et que les liaisons, si elles existent, se situent dans les échelons hiérarchiques les plus élevés mais pas sur le terrain où les unités française, visiblement, n'ont aucune idée de ce que font leurs camarades casques verts de la MISCA (et vice versa). Des exemples récents à Bangui (jeudi et vendredi) et à Bossangoa (dimanche) le démontrent.

Il suffit de relire le document onusien de décembre (résolution 2127):
"article 49. Note que dans son communiqué du 13 novembre 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est réjoui du renforcement envisagé du contingent français pour mieux appuyer la MISCA et a encouragé la Commission à travailler à une coordination opérationnelle effective entre la MISCA et les forces françaises;
article 50. Autorise les forces françaises en République centrafricaine à prendre temporairement toutes mesures nécessaires, dans la limite de leurs capacités et dans les zones où elles sont déployées, pour appuyer la MISCA dans l’exécution de son mandat, énoncé au paragraphe 28 ci-dessus, prie la France de lui faire rapport sur l’exécution de ce mandat en République centrafricaine et de coordonner les modalités d’établissement de son rapport avec celles énoncées au paragraphe 32 ci-dessus s’appliquant à l’Union africaine, décide de revoir ce mandat six mois au plus tard après qu’il aura débuté, demande aux autorités de transition d’apporter leur entière coopération au déploiement et aux opérations des forces françaises, notamment en veillant à la sûreté et la sécurité de celles-ci et à leur liberté de mouvement, avec accès immédiat et sans entrave à tout le territoire de la République centrafricaine, et invite les pays voisins à prendre les mesures voulues pour soutenir l’action des forces françaises",
pour comprendre que l'articulation entre la MISCA et le contingent français reste à préciser et que la "coordination opérationnelle" n'est guère "effective".

La France espère-t-elle un remake de l'aventure ivoirienne de 2011 quand l'Onu s'est rangée sous la cocarde tricolore pour mener des opérations offensives contre les troupes loyales à Laurent Gbagbo? Il sera plus compliqué d'inféoder la MISCA à Sangaris, pour des raisons politiques, même si tactiquement, ce serait la solution pour rétablir l'ordre à Bangui.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 14:55
La France dispose désormais de deux drones américains Reaper

Les deux drones de surveillance américain Reaper seront acheminés vers le Sahel, plus exactement au Niger. - photo Armée de l'Air

 

20/12/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère de la Défense.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a procédé mercredi à la réception du premier "système français" de drones de surveillance américain Reaper, composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance, a-t-elle annoncé jeudi. "La phase suivante c'est le transport vers le Sahel", plus exactement au Niger, où les deux drones seront acheminés directement, a souligné Antoine Torres, ingénieur à la délégation à l'armement.

 

Des essais en vol du premier système ont eu lieu ces deux dernières semaines en Californie et au Texas. C'est "l'aboutissement d'un processus d'acquisition", conduit notamment grâce à "la réactivité des autorités américaines", a souligné la DGA.

 

Les Reaper en mission au Sahel

 

"Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission", a assuré pour sa part jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1. Afin de répondre au besoin opérationnel immédiat, deux drones Reaper ont été commandés pour être déployés en opérations et "compléter l'action de nos Harfang très sollicités sur le théâtre malien puisqu'ils viennent récemment de franchir la barre des deux mille heures de vol depuis leur engagement le 17 janvier dernier", avait expliqué début octobre le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Les drones MALE (moyenne altitude longue distance) sont des appareils de reconnaissance sans pilote. Une fois déployés au Sahel, ces deux premiers Reaper fabriqués par la société américaine General Atomics renforceront la capacité de surveillance et de renseignement des forces françaises déployées en Afrique. "Au cours des prochains mois, l'armée de l'air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l'amélioration de la chaîne technique d'exploitation du renseignement recueilli", a précisé la DGA. "Le Reaper constitue ainsi une capacité indispensable dans l'attente d'un hypothétique drone européen", avait rappelé le général Mercier.

 

La France autonome avec les Reaper ?

 

Avec les Reaper, la France doit composer avec les Etats-Unis. "L'important pour notre autonomie, dans l'immédiat, était de pouvoir choisir librement le satellite que nous utiliserons pour nos deux premiers Reaper. Ce point essentiel est acquis. Certes, le personnel de maintenance de ces appareils est pour l'instant fourni par les États-Unis, mais il n'aura pas accès aux cabines d'opérateurs sans notre autorisation", avait expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'air. En outre, la France souhaite qu'une "étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée", avait souligné début octobre le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon.

 

Le général Denis Mercier avait rappelé en octobre que "la chaîne de pilotage du drone et celle de pilotage des capteurs sont en effet imbriquées dans le Reaper Block 1, mais ces appareils pourront être rétrofités à partir de 2017 dans une configuration identique à celle du Reaper Block 5, ce qui permettra la francisation - ou, plutôt, l'européanisation - de ces capteurs". Le Reaper Block 5 se caractérise par des chaînes distinctes et une capacité d'atterrissage automatique. Et de rappeler que la France réfléchissait à l'européanisation des Reaper en lien avec l'Italie et le Royaume-Uni. "Nous pourrons y associer d'autres pays qui se doteraient du même type de drones", avait ajouté.

 

Pour le général Mercier, l'autonomie complète des plans de vol des Reaper "un programme de travail qui comporte trois volets : d'abord, l'autonomie d'emploi des matériels, dans la lignée des enseignements de nos opérations au Sahel. Ensuite, l'intégration dans l'espace aérien européen, selon une démarche dont l'efficacité suppose, à mon sens, d'avancer de manière pragmatique et bilatérale, en débutant par exemple avec nos partenaires italiens. Enfin, nous pourrons travailler dans le futur à l'intégration de capteurs européens".

 

La France au Mali et en Centrafrique

 

La France conduit simultanément deux opérations militaires, au Mali et en Centrafrique. Elle dispose en matière de renseignement de drones Harfang en bout de course et l'intervention au Mali a montré l'insuffisance de ses capacités dans ce domaine.

 

Jean-Yves Le Drian avait annoncé en juin que Paris voulait acheter au total douze drones Reaper aux Etats-Unis, une acquisition évaluée par ses services à 670 millions d'euros.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 13:50
The conclusions of the European Council (19/20 December 2013).

 

Brussels, 20 December 2013 EUROPEAN COUNCIL - EUCO 217/13

 

For the first time since the entry into force of the Lisbon Treaty, the European Council held a thematic debate on defence. It identified priority actions for stronger cooperation. This debate was preceded by a meeting with the NATO Secretary-General. He presented his assessment of current and future security challenges and welcomed the ongoing efforts and commitments by the EU and its Member States as being compatible with, and beneficial to NATO.

 

The European Council welcomed the general approach reached by the Council on the Single Resolution Mechanism, which will be a cornerstone of the Banking Union. The European Council reviewed the economic situation and the progress in implementing the Compact for Growth, Jobs and Competitiveness. The European Council also identified the main features of the Partnerships for Growth, Jobs and Competitiveness to support structural reform, with a view to concluding discussions by October next year.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 12:55
Nouveau contrat de soutien pour le VBCI

crédits G Belan

 

20 décembre, 2013 Guillaume Belan

 

Le nouveau marché de soutien en service (MSS) du véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) a été notifié le 2 décembre 2013 par la SIMMT à la société Nexter Systems. Le communiqué du Sirpa terre précise que ce marché de soutien est d’une durée de 10 ans et couvre à la fois des prestations de maintien en condition opérationnelle (confiées à la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres – SIMMT) et de maîtrise technique (direction générale de l’armement – DGA). Ce contrat succèdera le 1er août 2014 au marché de soutien initial, notifié par la DGA en 2008.

 

Ayant pris en compte les enseignements de l’important retour d’expérience (technique et opérationnel) acquis en métropole et sur les théâtres d’opérations afghan, libanais et malien, le communiqué souligne que ce nouveau marché est innovant à plusieurs titres. Il engage Nexter et son principal coopérant RTD sur le maintien d’une disponibilité et sur l’optimisation du système de soutien dans une logique d’obligation de résultats. Le contrat est organisé en « marché à bons de commande pluriannuels » qui permet l’achat d’heures et de kilomètres à tout moment, utilisables sur une durée de 5 ans. Il permet par ailleurs, selon le communiqué « un partage équilibré des tâches entre l’industrie, les forces terrestres et le SMITer, qui pérennise le rôle de l’industriel dans la Supply Chain (livraison au point de monte, assistance technique et soutien direct du parc d’entraînement Champagne), tout en garantissant la capacité d’engagement et de réactivité des maintenanciers de l’armée de Terre ».

 

Un marché donc souple qui permet une adaptation aux contraintes budgétaires actuelles, tout en garantissant une couverture du besoin opérationnel et un paiement  au plus juste de la consommation.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 12:55
Douche froide au Canada

Un VBCI sur la piste d’essais de Nexter à Roanne

 

21 décembre, 2013 Frédéric Lert

 

Semaine pénible pour l’industrie militaire française : après l’échec du Rafale au Brésil, dont on nous explique maintenant qu’il était anticipé, l’annulation du programme CCV par le Canada porte un rude coup à Nexter. Ce programme de Close Combat Vehicle portant sur 108 véhicules pour un montant d’environ 2 milliards de dollars américains, avait été plusieurs fois repoussé et accumulait les retards. Il y a quelques mois, la rumeur d’une possible annulation circulait  déjà à Ottawa et faisait alors figure de pire scénario pour Nexter qui engageait le VBCI dans la compétition, en partenariat avec le canadien Bombardier et l’américain Raytheon. Nous y voilà donc.

 

Certes il ne s’agit pas d’une défaite pour l’industriel et le VBCI n’a pas démérité. Mais le ton employé par Nexter dans le communiqué de presse réagissant à cette annulation en dit long sur l’amertume qui règne à Satory. De toute évidence, la pilule a du mal à passer et la retenue traditionnellement d’usage dans ces circonstances a pour une fois été oubliée…

 

Nexter rappelle dans son communiqué que le VBCI aurait apporté aux canadiens la meilleure réponse au cahier des charges. Classique. Ce qui l’est moins, c’est de préciser que « des millions de dollars ont été dépensés parce que nous (Nexter) étions convaincus que la compétition serait juste et ouverte (…) ». Il est peu courant que les industriels évoquent aussi directement les coûts d’une campagne commerciale tout en mettant en doute, dans la même phrase, la sincérité d’une campagne d’évaluation.

 

« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV UP (i-e LAV III modernisé) offrait les capacités demandées au CCV » rappelle Patrick Lier, Vice-Président des Affaires Internationales, pour l’Amérique du Nord de Nexter Systems. « En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par GDLS du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »

 

Et voilà la deuxième couche sur les frais engagés, que Nexter a décidément bien du mal à digérer. Et la troisième couche arrive en fin de communiqué, toujours par la voix de Patrick Lier :

 

« De plus (…), nous souhaitons que le Gouvernement dédommage pour les coûts engendrés par les offres des différents compétiteurs. Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul. »

 

Au-delà de cette revendication monétaire, Nexter demande également au gouvernement canadien de  révéler qui des trois compétiteurs à réellement remporté la compétition. Avec une pointe d’ironie bien sentie, l’industriel français explique qu’il « (…) est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland »

 

Côté canadien, on explique l’annulation du programme par la fin de l’engagement en Afghanistan et le fait que le CCV ne correspondrait plus aux besoins de l’armée. Le général Tom Lawson, chef d’État-major, a confirmé que les forces armées canadiennes pouvaient assurer leurs missions sans l’achat de cette centaine de véhicules.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:55
Eurocopter prépare sa mutation en Airbus Helicopters

 

20/12/2013 Romain Guillot journal-aviation.com

 

La transformation d’Eurocopter est en marche. Guillaume Faury, nommé à la tête de l’hélicoptériste européen en mai dernier, est revenu en détail sur la stratégie d’Eurocopter à l’occasion d’une rencontre organisée par l'Association des Journalistes Professionnels de l'Aéronautique et de l'Espace (AJPAE) à Paris le 20 décembre.

 

Eurocopter va être rebaptisé Airbus Helicopters le 1er janvier dans le cadre de la nouvelle organisation du groupe aéronautique européen EADS.

 

« Il ne s’agit pas simplement d’un changement de nom, mais d’une vraie transformation à venir » a-t-il annoncé, voulant certes profiter de l’impact extrêmement fort de la marque Airbus à l’export, mais souhaitant surtout s’inspirer des processus industriels de l’avionneur toulousain pour être plus efficace. « Beaucoup de changements vont intervenir dans la maison », ajoute Guillaume Faury, qui compte également utiliser des méthodes présentes dans d’autres secteurs industriels, et notamment dans l’automobile. « Le cap est tracé et 2014 sera une année d’exécution ».

 

Dans une conjoncture marquée par une baisse des budgets de défense et par une concurrence en augmentation sur le civil, Guillaume Faury a également rappelé que « la recherche de croissance n’était plus une priorité » pour Eurocopter qui s’attend à des niveaux de croissance inférieurs aux « 3 à 5% connus ces dernières années ». En revanche « nous allons monter en gamme pour répondre aux clients les plus exigeants, pour rester les meilleurs sur notre positionnement ».

 

Après avoir lancé les programmes Tigre et NH90, l’hélicoptériste a rappelé que les dix prochaines années seraient consacrées au renouvellement de sa gamme civile. L’équilibre entre les produits et services devrait être maintenu, avec une répartition des activités civiles et militaires proche de celle d'aujourd’hui.

 

Guillaume Faury a également confirmé que la certification de l’EC175 était attendue pour le début de l’année 2014, celle de l’EC145 T2 suivant juste après.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:40
Le Monténégro refuse d'accueillir une base navale russe

 

SARAJEVO/MOSCOU, 20 décembre - RIA Novosti

 

Podgorica a décliné la demande de Moscou d'accueillir un centre d'entretien et d'approvisionnement de la Marine russe sur le territoire du Monténégro, a annoncé le quotidien local Vijesti, citant des sources au sein du gouvernement monténégrin.

 

Selon le journal, la Russie voulait mettre en place une base navale dans la ville de Bar, sur le littoral adriatique, pour entretenir son escadre méditerranéenne. Il y a trois semaines, le gouvernement monténégrin a répondu par la négative.

 

"Quelques mois après avoir reçu la proposition russe, les plus hautes autorités du pays ont décidé de refuser cette demande de Moscou qui cherchait à s'implanter à Bar", rapporte le quotidien. Selon lui, le désir de la Marine russe d'installer un centre logistique dans cette ville monténégrine "s'explique par le fait que Moscou n'est pas sûr de pouvoir conserver sa base navale de Tartous, en Syrie".

 

D'après le journal, la conclusion d'un accord prévoyant l'implantation d'un tel centre à Bar aurait fermé au Monténégro les portes de l'Otan. Ce n'est pas sans raison que la ministre de la Défense Milica Pejanovic-Djurisic a été la première à s'opposer à la présence russe.

 

La Russie a entamé la formation de son escadre méditerranéenne en mars 2013. Cette dernière réunit actuellement des bâtiments de guerre des flottes russes du Pacifique, du Nord, de la Baltique et de la mer Noire.

 

Les navires faisant partie de l'escadre sont entretenus et approvisionnés dans la base russe installée à Tartous.

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