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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:35
La Kapisa, un avant-goût "à la française" du retrait de l'Otan en Afghanistan

 

21.12.2013 Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Excellent reportage en Kapisa, de Guillaume Lavallée, paru vendredi matin sur le fil de l'AFP. En voici l'intégralité:

Des combats qui s'intensifient dans des zones d'influence talibanes mais épargnent la capitale régionale : un an après le départ des forces françaises, la province stratégique de Kapisa offre un avant-goût amer de l'Afghanistan après le retrait de l'Otan fin 2014.
Par un matin d'hiver à Mahmud Raqi, des hommes accroupis près d'un poêle à bois boivent un thé vert fumant dans un café transpercé des premiers rayons de soleil, discutent politique, mangent un bout de viande coincé dans du pain chaud, avant de saluer la petite assemblée et quitter les lieux paisiblement.
Dans cette ville de 50 000 âmes au pied des montagnes aux cimes enneigées, des étudiantes sont en classe et les marchands s'activent dans le bazar achalandé. La vie suit son cours tranquille. Un an après le retrait des soldats français, le ciel n'est pas tombé sur la tête des habitants de Mahmud Raqi, capitale de la Kapisa, province stratégique aux portes de Kaboul, où cohabitent les deux principales ethnies du pays, les Tadjiks et les Pachtounes.

 

Quel est le bilan de la présence française? La question semble déjà obsolète pour les habitants plus préoccupés par leur quotidien, l'avenir du pays et l'insécurité dans les secteurs infiltrés par les rebelles, talibans et autres, de la province comme Tagab et la vallée d'Alasay, véritables points noirs sécuritaires. "La situation est très mauvaise dans 90% de Tagab", souffle Qalandar, un chauffeur originaire de ce district assis devant un café de Mahmud Raqi. "Il y a des affrontements entre les tribus, entre les familles, et les talibans y sont très présents", ajoute-t-il, sans en vouloir aux soldats français de ne pas avoir réglé ces problèmes locaux profonds.
Depuis le retrait des Français, les insurgés n'ont pas gagné de terrain en Kapisa, mais ils ont en revanche intensifié leurs attaques dans des zones comme Tagab, où les tribunaux talibans sont plus populaires que les cours civiles défaillantes. "Il y a d'intenses combats aujourd'hui", explique Aziz ul-Rehman Tawab, vice-gouverneur de la province. Contrairement aux forces françaises avant, "les forces afghanes manquent d'hélicoptères et ne peuvent compter sur un soutien aérien, ce qui offre plus de latitude aux talibans pour opérer", explique-t-il.
 

La Kapisa, un cas d'école?

La Kapisa ne semble pas un cas isolé. Dans des districts reculés où les forces de l'Otan se sont retirées, les insurgés concentrent leurs attaques sur les soldats et policiers afghans qui n'ont pas ou peu d'appui aérien.
Le Pentagone estime que l'insurrection talibane "consolide" ses positions dans certaines zones reculées et inflige davantage de pertes à l'armée et la police afghanes, tout en soutenant que le nombre d'attaques recule dans le pays cette année. L'ONU voit en revanche "un niveau de violences" contre les forces afghanes et internationales "qui n'avait pas été aussi élevé depuis 2010". Si la situation se détériore dans les zones reculées, aucune des 34 capitales provinciales n'est encore tombée aux mains des rebelles à ce jour.
"Dans la majorité des endroits où les forces de l'Otan se sont retirées, les affrontements sont plus importants... Nous laissons derrière nous un pays en feu", estime Graeme Smith, analyste à l'International Crisis Group (ICG) à Kaboul, un constat tiré de ses déplacements récents dans quatre provinces. Au fur et à mesure que les soldats étrangers se replient autour des grandes villes, ils perdent par ailleurs leur capacité à collecter des informations sur les attaques rebelles dans les zones périphériques, qui deviennent ainsi des "trous noirs".
"Pour l'instant, le gouvernement tient bon... mais il doit s'assurer d'obtenir un soutien aérien et faire en sorte que les salaires (des policiers et soldats) soient versés", souligne M. Smith. Or le président Hamid Karzaï refuse de signer un accord de sécurité encadrant le maintien de soldats étrangers, notamment Américains, après 2014, qui pourrait garantir un meilleur soutien aérien aux 350.000 membres officiels des forces de sécurité afghanes. Et les Etats-Unis, premiers bailleurs de fonds de Kaboul, ont annulé une commande d'hélicoptères russes MI-17 destinés aux forces afghane...
 

La stabilisation par le développement?
En Kapisa comme dans d'autres régions d'Afghanistan où l'Otan s'est retiré, les Occidentaux continuent de payer pour ériger des hôpitaux, former des infirmières, électrifier des zones reculées, des efforts tout sauf naïfs.
"On renforce l'autorité locale grâce à des projets de développement, c'est d'une certaine manière de la stabilisation" visant à "contenir les insurgés", souligne une source diplomatique occidentale à Kaboul. Mais les ONG, elles, soutiennent vouloir aider la population afghane sans souscrire à l'objectif politique de "stabilisation" avancé par les Etats occidentaux.
"Nous n'aimions pas les militaires français, mais nous voulons des projets de développement", lance dans un village de Kapisa Rahmatullah Abed, barbe de charbon et regard d'acier. "Mais personne ne sait ce qui va arriver après le retrait de l'Otan. Tout est possible".

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:35
La Chine modernise son centre d’entrainement aéronaval

 

 

23 décembre 2013  par Daniel Favre - Info-Aviation

 

Une photo satellite prise par Astrium le 25 octobre 2013 révèle l’étendue de la modernisation de la base Huangdican destinée à la formation des pilotes chinois sur porte-avions.

 

L’Ukraine n’a pas visiblement pas réussi à convaincre la Chine de louer sa base d’entraînement sur porte-avions Nazemniy Ispitatelno-Tryenirovochniy Kompleks Aviatsii (NITKA). La Chine a préféré créer sa propre structure de formation ce qui montre sa volonté de développer sa puissance aéronavale comme un moyen de projection au large des côtes.

 

Situé sur la côte nord-ouest du golfe de Bohai, la base Huangdicun est environ à 8 km au sud de Xingcheng dans la région militaire de Shenyang. La construction du centre de formation a débuté en 2008 et s’est terminée en 2012. Le premier vol d’essai a été réalisé avec un chasseur Shenyang J-15 Flying Skark en janvier 2012.

 

La Chine modernise son centre d’entrainement aéronaval

Le J-15 sur le porte-avion Liaoning.

 

La base Huangdicun possède de nombreuses fonctionnalités nécessaires à la formation des futurs pilotes à bord du porte-avions Liaoning, et d’autres bâtiments à venir. Des ponts d’atterrissage équipés d’un ensemble complet de câbles et le marquage du pont qui reprend la superstructure du Liaoning. Une deuxième zone adjacente à la piste principale contient deux autres rampes en saut à ski.

 

L’imagerie satellite révèle la présence de 24 hangars probablement pour loger des J-15. Mais il s’agit plutôt d’abris mobiles que des structures permanentes. On aperçoit aussi trois hangars permanents de 36 x 55 m qui pourraient être destinés aux hélicoptères. La taille des hangars permet également d’héberger des avions d’alerte précoce.

 

La base Huangdicun AB permet à la Chine d’assurer la formation de ses pilotes sur son propre sol au sein même de son complexe aéronaval. Le NITKA de l’Ukraine offrait néanmoins une solution idéale pour les Chinois puisque l’entraînement s’effectue sur le Su-33 dont le J-15 est une copie conforme.

 

La base Huangdicun fournit aussi des précisions sur la conception du futur porte-avions chinois. Par exemple, la présence de deux tremplins distincts avec brin d’arrêt indiquent que le prochain porte-avions conservera le décollage court (STOBAR) déjà utilisé sur le Liaoning.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 08:25
Le Pérou signe un grand contrat d'hélicoptères avec la Russie

 

MOSCOU, 20 décembre - RIA Novosti

 

Les autorités péruviennes ont annoncé hier que les négociations avec la Russie sur l'achat d'hélicoptères de transport militaire Mi-171Ch étaient terminées. Ce contrat portant sur 24 appareils coûtera 500 millions de dollars à l'armée péruvienne, écrit vendredi le quotidien Kommersant.

 

C’est l'un des plus importants de l'histoire de la coopération militaro-technique entre les deux pays.  "Ces hélicoptères seront utilisés pour lutter contre le trafic de stupéfiants et le terrorisme dans la vallée de l'Apurimac, de l'Ene et du Mantaro", a précisé le ministère péruvien de la Défense.

 

Selon une source, ce contrat a été signé à Lima le 17 octobre par le directeur général adjoint de Rosoboronexport Sergueï Ladyguine. Conformément aux termes de l’accord les premiers appareils devraient être livrés à Lima avant le 9 décembre 2014, pour la célébration de la Journée de l'armée de terre péruvienne.

 

La livraison de tous les hélicoptères est prévue pour 2015. Les militaires péruviens n'ont pas divulgué le montant de la transaction mais selon une source proche du dossier il s’agirait d’environ 500 millions de dollars.

 

Le contrat implique également qu’en 2016 la Russie ouvre un centre de maintenance au Pérou pour l'entretien des hélicoptères, afin que les nouveaux appareils et ceux achetés par le passé restent opérationnels.

 

Au total, près de 100 hélicoptères russes et soviétiques ont été vendus au Pérou depuis la fin des années 1970, notamment les Mi-8/17 et les Mi-24. Une livraison de six hélicoptères de transport militaire Mi-171Ch et de deux hélicoptères d'attaque Mi-35P a eu lieu en octobre 2011 pour près de 108 millions de dollars. En 2011-2012 les entreprises russes ont également modernisé sept hélicoptères Mi-25 pour environ 20 millions de dollars.

 

En parallèle les spécialistes travaillaient également sur le contrat des Mi-171Ch, qui figure parmi les plus importants de l'histoire de la coopération militaro-technique entre Moscou et Lima. "Pérou fait partie des plus grands exploitants de notre matériel dans la région, et ce contrat est une nouvelle confirmation de la compétitivité des hélicoptères russes", a déclaré Sergueï Goreslavski, conseiller du président de Rosoboronexport et chef du département international du groupe public Rostekh.

 

Une délégation russe sous la direction du ministre de la Défense Sergueï Choïgou s'était rendue au Pérou en octobre pour s'entretenir avec le ministre de la Défense péruvien Cateriano Bellido en matière de coopération militaro-technique. Une source du ministère russe de la Défense a confirmé hier que les perspectives de la signature de ce contrat avaient été évoquées au cours de ces pourparlers.

 

Les hauts fonctionnaires du complexe militaro-techniques soulignent que l'intérêt de Lima ne se limite pas aux hélicoptères : le Pérou compte dépenser prochainement près de 2,3 milliards de dollars pour acheter du matériel technique et des armements, en priorité du matériel blindé et des systèmes de défense antimissile.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 07:55
photo FFDj

photo FFDj

 

18 décembre 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Zoom sur le jet Falcon 50M de la Marine française qui effectue, depuis le début des années 2000, des missions de surveillance maritime non armées. Sauvetage et recherche en mer, lutte contre la piraterie, contrôle des zones de pêche... En 2009, 10 des 19 appareils utilisés par la Marine ont été mis à la retraite, mais quatre nouveaux Falcon 50M sont en cours de production dans les usines bordelaises de Dassault Aviation pour les remplacer.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:45
photo UK MoD

photo UK MoD

 

December 18, 2013 By: John Ingham - express.co.uk

 

The Royal Navy [Dec. 17, 2013] launched its first drone in an operational theatre as it stepped up its campaign against Somali pirates.

 

The Scaneagle unmanned aerial system (UAS) was launched from the Royal Fleet Auxiliary Cardigan Bay in the Gulf and flew to a height of up to 19,500ft.

The UAS was then brought back by a pilot on the ship using remote controls after it had acted as an eye in the sky over the horizon.

The Scaneagle is one of two in a £30million deal with Boeing and each UAS will fly up to 300 hours a month.

The UAS is catapulted off the back of ships and then recovered by flying them back to be caught by a wire extended over the side. It is expected to be used shortly to spot pirates threatening shipping in the Indian Ocean.

Details emerged as Defence Secretary Philip Hammond threw open the RAF’s secret base for controversial drones – RAF Waddington in Lincolnshire.

RAF crews here and at the USAF base in Creech, Nevada, fly the Reaper on surveillance and attack missions over Afghanistan.

The 35ft long remotely piloted air system can unleash weapons on insurgents with the trigger being pulled thousands of miles away.

In 54,000 hours of flying over Afghanistan it has fired 459 weapons, usually Hellfire missiles in support of Coalition troops under attack from insurgents.

The drones are controversial and have been branded robot killers.

But Mr Hammond insisted that their crews are subject to the same rules of engagement and legal controls as the pilots of fighter bombers such as Tornados and Typhoons.

He said: “In well over 400 lethal strikes by British UAS’s we know of just one strike where sadly there were civilian casualties.

“But civilian casualties also result from strikes by manned aircraft. Our challenge is not to guarantee that they never happen but to minimise that risk to as low as possible.”

He added: “UAS’s are certainly part of the future. We expect they will be part of the British posture alongside manned aircraft. No-one knows what the balance will be between manned and unmanned systems.”

Mr Hammond also said there are moves to open up European air space to UAS’s with one expert predicting that the market in the UK alone could be worth up to £20billion within six years.

Mr Hammond, who said possible civilian uses include maritime search and rescue and border protection, said he expected progress in UAS’s being licensed to use European air space.

At RAF Waddington the full range of UAS’s used by the military was on display from the Army’s tiny Black Hornet mini helicopter to Watchkeeper which has a 33ft wing span.

The Black Hornet weighs just 16grammes, fits in the palm of a man’s hand and can be put up by soldiers to see what the enemy is up to in their immediate area.

Watchkeeper, which will enter service with the Royal Artillery next year, can stay airborne for 16 hours and relay information to troops on the ground day and night.

Meanwhile the Royal Navy revealed that its Scaneagle has had its first trial in an operational theatre.

royal navy, pirates, somlaia, hms cornwallDrones will help the Navy carry out more raids on pirates like this one by marines from HMS Cornwall [PA]

Commander Bow Wheaton, 46, from Dorking, said: “It was flown for the first time in theatre today and is due to enter service next month.

“Skippers get an unprecedented situation report from this eye in the sky.

“It lets us look for the enemy before they see us. It could be used to look for pirates, to spot a threat to your ship or to look ahead to a choke point where the enemy may have assembled small craft loaded with explosives. This would let you do something about it or avoid it.

“And at night it would help the skipper decide which lights out there are friendly – otherwise he is just looking at dots on a radar screen.”

The drones provide live video footage of incredible detail to commander son the ground, even letting them see what weapons the enemy are carrying.

One RAF Intelligence Analyst, who would only give his name as Corporal Billy, said: “There have been occasions when we have spotted disturbed earth which has turned out to be where insurgents have planted an improvised explosive device. Finding that is very fulfilling.

“Every time we have fired a missile we have been supporting our guys on the ground who more often than not were under fire. We are helping to save their lives which is just as fulfilling as spotting an IED.”

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:45
Soudan du Sud: des avions militaires US attaqués par des rebelles

 

MOSCOU, 21 décembre - RIA Novosti

 

Des rebelles sud-soudanais ont ouvert le feu contre des avions militaires américains, blessant trois soldats, a annoncé samedi l'agence Associated Press.

 

Selon la chaîne de télévision BBC, cet incident a été signalé par les autorités de l'Ouganda qui a accueilli un avion américain chargé d'évaluer les blessés. D'après Associated Press, l'un des soldats est dans un état critique.

 

Des affrontements armés ont éclaté dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier dans la capitale sud-soudanaise, Djouba. Le bilan des violences s'élève pour l'heure à 500 morts.

 

Les combats opposent des militaires appartenant à différentes tribus. Le président du pays Salva Kiir a évoqué mercredi une tentative de coup d'Etat.

 

Le président Barack Obama a donné l'ordre d'envoyer à Djouba un groupe de 45 commandos chargés de protéger la sécurité des missions diplomatiques et des citoyens américains. Le président a également appelé les belligérants à mettre un terme au conflit interethnique qui risque, selon lui, de dégénérer en guerre civile.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:45
L’Algérie veut plus d’investissements chinois dans l’industrie, la défense et les technologies

 

22 décembre 2013 maghrebemergent.com

 

L’Algérie et la Chine sont déterminées à élargir les domaines de leur coopération dans le cadre du partenariat stratégique global. Un partenariat qui devrait déboucher sur une plus grande présence chinoise en Algérie dans l’industrie et le transfert de savoir-faire.

 

Le partenariat stratégique global qui favorisera essentiellement les investissements directs chinois en Algérie dans le domaine industriel hors hydrocarbures, intervient en application des orientations des deux Chefs d’Etat en faveur du développement et de la promotion des relations bilatérales, a indiqué M. Lamamra lors d’une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue chinois, Wang Yi.

 

Ce même partenariat, ajoute M. Lamamra, englobera plusieurs domaines dont la défense, l’énergie et le transfert du savoir-faire dans les sciences et technologies, d’autant que la Chine "est une force économique et militaire, mais aussi politique".

 

De son coté, le chef de la diplomatie chinoise a affiché la volonté de son pays à « faire des efforts pour porter notre coopération à de nouveaux paliers pour le bénéfice de nos deux peuples". Les deux ministres ont évoqué un partenariat qui se veut "unique et incomparable" et un engagement à oeuvrer "d'arrache-pied" pour permettre à l’Algérie de disposer « d’une industrie indépendante et forte », selon M. Lamamra. M. Wang a aussi promis "d'investir directement" en Algérie, tout en exhortant les Algériens à "accorder davantage de facilités aux investisseurs chinois".

 

La Chine est devenue le premier fournisseur de l'Algérie en 2013, avec 4,95 milliards de dollars, soit 11,98% du montant global des importations algériennes pendant les trois premiers trimestres. Elle est suivie par la France (avec 4,70 milliards, 11,37%) qui a ainsi perdu sa première place historique. L’Italie arrive en troisième position (3,95 milliards, 9,57%).

 

55 ans de relations diplomatiques algéro-chinoises

 

L’occasion était pour M. Lamamra de passer en revue les relations unissant depuis 55 ans l’Algérie à la Chine rappelant que "la Chine était le premier pays non arabe à avoir reconnu le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) quelques semaines seulement après sa proclamation (septembre 1958)". "Cet évènement historique traduisait une partie des acquis importants remportés par la Révolution algérienne", a-t-il ajouté.

 

"Pékin constituait, alors, une halte décisive dans l’histoire des relations algériennes", a poursuivi M. Lamamra ajoutant que le premier aéroport international étranger qui vit flotter le drapeau algérien fut celui de Pékin.

 

La célébration de l’anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques avec la Chine qui coïncide avec le 20 décembre de chaque année "n’est pas un évènement ordinaire ou protocolaire, mais plutôt une occasion de se remémorer un évènement historique exceptionnel dans l’histoire de l’Algérie contemporaine et l’histoire des relations de l’Algérie au plan international".

 

Auparavant, les deux ministres avaient planté un olivier au niveau du siège du ministère des Affaires étrangères, pour célébrer les relations unissant les deux pays notamment aux volets diplomatique et économique.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:35
Afghanistan: l'Otan lance des négociations sur le statut de sa mission après 2014

 

BRUXELLES, 21 décembre - RIA Novosti

 

L'Otan a engagé samedi avec Kaboul des négociations sur le statut légal du contingent de l'Alliance qui doit rester en Afghanistan après 2014, indique un communiqué de l'Otan mis en ligne sur son site.

 

"Comme convenu de commun accord par l'Otan et le gouvernement afghan, nous avons décidé d'engager des négociations au sujet de la Convention sur le statut des forces (SOFA) de l'Otan. Je me félicite du lancement aujourd'hui de ces pourparlers, dans le cadre d'une réunion entre le haut représentant civil de l'Otan, l'ambassadeur Maurits Jochems, et le conseiller afghan pour la sécurité nationale, M. Rangin Dadfar Spanta", lit-on dans le communiqué présenté par le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.

 

Le secrétaire général tient toutefois à souligner que "la SOFA de l'Otan ne sera ni approuvée ni signée avant la signature de l'accord de sécurité bilatéral entre le gouvernement afghan et les Etats-Unis".

 

L'Otan estime que la SOFA pourrait devenir un élément fondamental du cadre juridique nécessaire au déploiement de la mission Resolute Support menée par l'Alliance après 2014 en vue de former, conseiller et aider les forces de sécurité afghanes.

 

Les Etats-Unis ont déclaré il y a deux semaines que l'accord de sécurité bilatéral devait être signé à temps. Il s'agit d'un document-cadre déterminant la nature des relations entre les deux pays après le retrait des troupes américaines à la fin de 2014. Cet accord doit définir notamment le statut et les missions du contingent américain qui restera en Afghanistan.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:35
NATO Opens Post-2014 Talks With Afghanistan

 

Dec. 22, 2013 Defense News (AFP)

 

KABUL — NATO opened negotiations with Afghanistan on Saturday over a proposed military force to stay in the country after next year, but said no deal would be signed until after a separate agreement with the US was completed.

 

Afghan President Hamid Karzai and the US have been in a long and bitter standoff over the Bilateral Security Agreement, which would see several thousand US troops deployed in Afghanistan after 2014.

 

Karzai initially endorsed the BSA, but has since declined to sign it, outraging US officials and lawmakers who have threatened a complete pullout of forces.

 

“The message of the United States and its allies in Europe is clear: the Bilateral Security Agreement should be signed without any more delay,” Pentagon spokesman Rear Adm. John Kirby said in a statement.

 

NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen said negotiations had begun between NATO senior civilian representative Maurits Jochems and Afghan national security adviser Rangin Spanta.

 

“I welcome the start of these talks today ... while stressing that the NATO Status of Forces Agreement will not be concluded or signed until the signature of the Bilateral Security Agreement between the Governments of Afghanistan and the United States,” Rasmussen said in a statement.

 

US Defense Secretary Chuck Hagel hailed the start of negotiations and was “pleased” by the move, according to his spokesman.

 

“NATO’s decision to move forward with negotiations on a SOFA is yet another demonstration of the international community’s willingness to support Afghanistan after 2014.”

 

Rasmussen said the Status of Forces Agreement was essential for the NATO-led mission to “mission to train, advise and assist” the Afghan army and police after 2014.

 

Karzai, who is due to stand down after elections next year, has warned that he will not allow a continued NATO presence if it meant “more bombs and killings.”

 

A complete pullout of foreign troops would raise fears of a collapse of the still fragile Afghan forces and a resurgence of the extremist Taliban regime that was ousted in a US-led invasion in 2001.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:45
source RFI

source RFI

 

22 décembre 2013 par Henri Weill -  Ainsi va le monde !

 

Au cœur de l’histoire figurent trois acteurs. La France, le Tchad et un homme aussi incontournable qu’ambigu : Idriss Deby. Qui ne doit d’être encore au pouvoir à Ndjamena qu’à l’intervention des troupes françaises de l’opération Epervier en février 2008, sans laquelle la rébellion l’aurait emporté. En retour et pour simplifier, disons qu’il a rendu un fier service aux troupes françaises au Mali (Serval), cinq ans plus tard.

 

L’ambition de M. Deby qui vient de fêter vingt-trois années de pouvoir (« accompagné » en 1990 par la France) est de faire de son pays une puissance régionale. Dans sa vision politique, la RCA est considérée comme une province tchadienne. Idriss Déby a ainsi mis naguère en place le président Bozizé (2003), avec l’accord de Paris, puis l’a lâché, vraisemblablement pour indocilité économique (enjeux pétroliers des bassins de Doseo et Salamat, au nord de la RCA). Puis il a donc, dix ans plus tard armé, financé la coalition Séléka qui a pris le pouvoir à Bangui en mars dernier.

 

Environ 10.000 ressortissants tchadiens vivraient à Bangui. Mais les Centrafricains originaires du nord du pays sont souvent considérés comme des Tchadiens, des « Arabes ». Auxquels il faut ajouter les Tchadiens de la Séléka et les soldats réguliers de l’armée tchadienne présents au sein de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique  (MISCA, interposition). En outre, des Tchadiens assurent la sécurité du président « intérimaire » Michel Djotodia et des chefs Séléka. Ce mélange rend confuse une situation déjà terriblement complexe : les représentants militaires d’Idriss Déby n’ont, selon de multiples témoignages, jamais hésité à fournir des tenues militaires tchadiennes ou des brassards de la FOMAC (Force d'Afrique centrale remplacée le 19 décembre par la MISCA) aux Séléka, qui ont ainsi conservé leur armement.

 

Nombreuses sont les voix, militaires ou diplomatiques françaises, humanitaires, centrafricaines, qui désormais s’élèvent pour dénoncer la responsabilité majeure d’Idriss Déby dans le chaos meurtrier. Une source évoque une réunion qui se serait tenue le 4 décembre dernier à l’ambassade du Tchad à Bangui, au cours de laquelle le chef de mission aurait transmis aux responsables Séléka, les consignes du président Déby en cas de renversement du pouvoir en RCA. Que l’on peut résumer par : « Menez alors la politique de la terre brûlée ! ». Selon cette source, les Français ne seraient pas ménagés. Et de conclure : « Qui vous dit que les balles qui ont tué les deux parachutistes n’étaient pas tchadiennes ? ».

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:35
L'armée japonaise renoue-t-elle avec l'esprit des samouraïs?

 

 

20 décembre 2013 Par Romain Mielcarek - RFI

 

Une centaine d'alertes aériennes en quelques mois. La mise à la mer du plus gros navire de guerre construit depuis la Seconde Guerre mondiale. Un Premier ministre au discours toujours plus véhément. Le Japon semble renouer depuis quelques temps avec un esprit martial qui lui est pourtant interdit par la Constitution. Une Constitution que les responsables politiques aimeraient bien réformer au plus vite.

« Le Japon s'élève : pourquoi l'ancienne puissance asiatique est-elle de nouveau en train de bander ses muscles militaires ? » Cette formule alarmiste faisait récemment la Une du célèbre magazine américain Time. Pour la première fois depuis bien longtemps, les soldats japonais étaient en bonne place des kiosques internationaux, affichant sans remords leurs avions de chasse et leurs hélicoptères de combat.

Si le Time s'intéresse aux Forces d'autodéfense japonaises (FAD), c'est parce qu'elles traversent une période d'intensité militaire rare. Entre avril et juin 2013, Tokyo a déployé 69 avions de combat qui ont décollé en alerte, après des intrusions d'aéronefs chinois. Au mois de septembre, pour la première fois, un drone, puis un bombardier chinois, approchaient dangereusement l'espace aérien japonais. En 2012, sur la même période, seules 15 alertes de ce type étaient déclenchées.

Plus que jamais, les pilotes japonais sont confrontés à leur dangereuse mission. En plus des Chinois, ils ont du prendre leur envol pour dissuader des avions russes à 31 reprises et nord-coréens à neuf reprises, toujours entre avril et juin. « Décoller me donne l'impression de vraiment prendre part à la défense de mon pays », témoigne un pilote de F-15 baptisé « Vader », dans les colonnes de Time Magazine.

 

Le paradoxe militaire japonais

Une situation de menace qui a amené Tokyo à consentir en 2013, malgré un contexte budgétaire particulièrement précaire, une hausse du portefeuille militaire... pour la première fois depuis onze ans. Une hausse qui devrait se poursuivre en 2014, le ministère de la Défense ayant demandé une nouvelle augmentation de 3,5%.

 
Destroyer porte-hélicoptères (DDH) Izumo 183.
 

« Il y a une volonté manifeste chez Shinzo Abe de renforcer les forces », analyse Edouard Pflimlin, journaliste et chercheur associé à l'Iris et à l'IPSE, spécialiste du Japon. Il remarque l'achat régulier de nouveau matériels d'envergure : des porte-hélicoptères, des systèmes anti-missile. Le Japon avait fait parlé de lui en août dernier en mettant à la mer le plus gros navire de guerre depuis la Seconde Guerre mondiale, l'Izumo. « Les FAD sont les forces armées les plus modernes d'Asie en termes d'équipement », précise la Balance militaire, publiée chaque année par l'Institut international pour les études stratégiques (IISS).

« On ne peut pas parler d'un sentiment d'encerclement, analyse Edouard Pflimlin. Mais il y a un vrai sentiment de menace. En 2010, la publication des Lignes directrices du programme de défense nationale montraient un changement de stratégie : les forces sont réorientées depuis le Nord (menace russe) vers le Sud-Ouest (menace chinoise)»

Les FAD restent pourtant confrontées à un véritable paradoxe constitutionnel. Le texte fondamental, pensé dans l'immédiat après-guerre, interdit au Japon de développer une armée. Seule est autorisée l'autodéfense individuelle. Une logique qui a mené, au fil des décennies, au développement de pirouettes dans l'interprétation du document : ainsi, il est possible pour Tokyo d'intercepter un missile balistique tiré en direction des Etats-Unis au prétexte de défendre les citoyens japonais contre les déchets de l'engin. Et ainsi de suite pour l'achat ou l'entraînement de n'importe quel matériel ou unité militaire.

Tokyo justifie ainsi sa participation à des opérations militaires en interprétant avantageusement le texte : le Japon étant obligé de travailler avec la société internationale pour la préservation de la paix, les FAD ont pu déployer des troupes en Irak, au Népal, au large de la Somalie ou encore dans le Golan, entre Israël et la Syrie. Chaque fois, les militaires japonais sont affectés à des tâches de maintien de la paix et de reconstruction.

 

Shinzo Abe s'attaque à la Constitution

Le Premier ministre Shinzo Abe a décidé de s'attaquer à cette hypocrisie constitutionnelle. Le chef du gouvernement, conservateur, multiplie les discours allant en ce sens. « Le Japon est de retour », déclarait-il à Washington en février, évoquant des problématiques aussi bien économiques que sécuritaires. En 2012, il promettait de « protéger les terres et les mers du Japon, ainsi que les vies des Japonais, quel qu'en soit le coût ». Surtout, Shinzo Abe s'est fixé comme « mission » de parvenir à réformer la Constitution, malgré l'impopularité d'une telle réforme.

« Cela ne devrait pas se faire tout de suite », estime Guibourg Delamotte, maître de conférence à l'Inalco, spécialiste de la politique de défense du Japon. « C'est un mouvement qui s'inscrit dans la continuité, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : il y a une progression sur la durée des armements, des budgets. C'est la récession des années 1990 qui a marqué un ralentissement dans ce domaine ». Pour elle, plus que la réforme constitutionnelle, ce sont l'instauration d'un Conseil de défense et le renforcement du secret-défense en faveur d'une plus grande coopération avec les services américains qui représentent de vraies nouveautés dans la politique militaire de Shinzo Abe.

Reste que si la population est très largement pacifiste, Shinzo Abe illustre un héritage traditionnel historique qu'il porte lui-même dans ses origines. Fils de ministre des Affaires étrangères, petit-fils d'un Premier ministre qui a participé à la réorganisation de la Mandchourie chinoise occupée par le Japon, il semble vouloir renouer avec ce passé impérial et conquérant. Sa visite au Yasukuni, en avril dernier, avait alerté les médias : le monument consacré aux héros de guerre accueille plusieurs officiers accusés de crimes. Il n'avait pas hésité non plus à se rendre à Iwo Jima avant une rencontre avec le Secrétaire d'Etat américain, rendant hommage aux « héros » tués par les marines lors du débarquement de 1945.

Des moyens de gagner les « votes des anciens combattants », assure Guibourg Delamotte. « Son agenda, en matière de politique de défense, est parfaitement légitime : les Chinois ont clairement multiplié les provocations dans la région ! ». « Shinzo Abe est certainement en avance sur l'opinion publique en la matière, confirme de son côté Edouard Pflimlin. Il associe la réforme de la Constitution à un retour du Japon comme puissance régionale affirmée ».

 

 
Base aérienne de Matsushima. Lors des grandes occasions, les aviateurs japonais peignent des samuraï sur les ailes de leurs avions en fonction des unités : oiseaux de proie, étoiles...
Flickr/Sushio
 

Quand l'armée commence à avoir la côte

Car si les Japonais restent très largement pacifistes, la perception de la menace chinoise gagne en influence. Dans le même temps, les FAD gagnent en popularité. Leur participation à la réponse lors des grandes catastrophes joue en leur faveur. Face au tsunami qui a ravagé Fukushima, la moitié des forces étaient déployées pour aider la population.

« Avant, il était presque honteux de rejoindre l'armée, remarque Edouard Pflimlin. Les gens ne s'en vantaient pas. Aujourd'hui, il y a une vraie fierté à porter l'uniforme ». Face à la multiplication des alertes, les militaires offrent le même témoignage : ils ont enfin le sentiment de remplir la mission qui leur a été confiée, la défense du peuple japonais. « Il y a moins de problèmes de recrutement, poursuit le chercheur. La situation évolue depuis une dizaine d'années ».

Il reste pourtant peu probable que l'armée japonaise soit amenée à intervenir, à terme, de manière offensive dans des conflits. « La plupart des officiers que j'ai rencontrés ressemblent presque plus à des diplomates qu'à des militaires », raconte Guibourg Delamotte. Pour les Japonais, même les opérations humanitaires ont mauvaises presse lorsque les risques sont trop grands. Reste que pour les 250 000 hommes et femmes qui portent l'uniforme, la défense de la patrie, s'il le faut face aux Chinois, est une mission sacrée. Une mission qu'ils illustrent très symboliquement en peignant sur les ailerons de leurs avions de combat, des silhouettes de samouraï...

 

Pour en savoir plus :

- Le retour du Soleil levant, la nouvelle ascension militaire du Japon. Edouard Pflimlin. Editions Ellipses.
- La politique de défense du Japon. Guibourg Delamotte. Editions PUF

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:35
Corée du Nord: un nouvel essai nucléaire n'est pas pour demain (experts)

 

SEOUL, 21 décembre - RIA Novosti

 

La construction d'un nouveau tunnel sur le polygone de Punggye-ri qui pourrait être utilisé par la Corée du Nord pour son nouvel essai nucléaire prendra encore plusieurs mois, estiment les experts de l'Institut américano-coréen de l'Université John Hopkins.

 

Selon le site internet 38 North, les récentes photos prises depuis un satellite ont permis aux experts de conclure que la Corée du Nord n'a pas encore achevé la construction d'un tunnel permettant de faire exploser une bombe atomique. Les experts soulignent que la longueur du tunnel nécessaire pour effectuer un essai nucléaire ne doit pas être inférieure à un kilomètre. A en juger d'après les photos spatiales, les Nord-coréens ne sont qu'à mi-chemin de leur objectif.

 

La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant d'effectuer en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté plusieurs résolutions appelant Pyongyang à cesser ses activités nucléaires. Ainsi, les résolutions 1718 et 1874 invitent notamment la Corée du Nord à renoncer aux essais nucléaires et au lancement de missiles balistiques et à reprendre les négociations sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:30
Syrie: l'armée supprime des dizaines de terroristes au nord de Damas (agence)

 

DAMAS, 22 décembre - RIA Novosti

 

L'armée syrienne a supprimé samedi au nord de Damas des dizaines de terroristes dont plusieurs étaient des mercenaires étrangers, annonce dimanche l'agence SANA.

 

"Lors des opérations spéciales menées dans les villes et localités de Douma, Yabroud, Maalula, Zabadani (au nord de Damas), des dizaines de terroristes ont été supprimés, dont des citoyens de l'Arabie saoudite et du Liban. Dans la région de Douma l'armée a effectué une opération antiterroriste qui a permis de détruire une base de terroristes et d'abattre des mercenaires afghans, turcs et palestiniens", annonce un communiqué de l'armée.

 

La semaine dernière, la chaîne télévisée Al-Arabia a rendu publiques les informations du Centre international de recherches  et d'études sur le terrorisme de Londres selon lesquelles plus de 11.000 mercenaires en provenance de près de 70 pays sont arrivés en Syrie depuis le début du conflit pour combattre contre les forces fidèles au régime du président Bachar El-Assad.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:13
Centrafrique: la France n'obtient qu'un timide engagement de l'Europe

 

20 décembre 2013 Par RFI

 

A l'issue du second jour du sommet des dirigeants de l'UE à Bruxelles, François Hollande s'est déclaré satisfait du soutien apporté par ses partenaires européens sur la question de la Centrafrique. Mais les Européens se sont tout de même montrés très prudents et ont reporté la décision d'une mission commune à janvier 2014.

Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Guillaume Naudin

L'Europe se décidera donc à accompagner la France en Centrafrique, un peu ou un peu plus au mois de janvier, lors d'un Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne. Autrement dit, les chefs d'Etat et de gouvernement ont laissé la question à leurs ministres des Affaires étrangères et à une échéance ultérieure.

François Hollande peut présenter ce résultat comme une accélération des procédures européennes plutôt longues. Il ne faut pas oublier qu'il était venu chercher à Bruxelles un soutien un peu plus marqué de ses partenaires qui préfèrent donc jouer la prudence.

Soutien moral

Message reçu puisque le président français envisage désormais des missions humanitaires ou de santé. En tout cas, pas les missions les plus périlleuses pour d'éventuels renforts européens. La question des financements des opérations extérieures est, elle aussi, repoussée à plus tard.

Une certitude cependant : la chancelière allemande Angela Merkel a expliqué qu'il n'y aurait pas de financement rétroactif. Jusqu'à une éventuelle décision à venir, c'est donc la France qui assume seule le coût de sa participation à l'opération en Centrafrique. En attendant, elle devra donc se contenter d'un soutien que l'on qualifiera de « moral » de la part des Etats membres.

→ A (RE)LIRE : Jean-Yves Le Drian: en RCA, notre mission c’est le «désarmement impartial»

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:00
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

22 décembre 2013 18h46 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Plusieurs milliers de musulmans, sympathisants de l'ex-rébellion Séléka, ont manifesté dimanche à Bangui contre l'opération militaire française Sangaris, après la mort le matin même de trois combattants Séléka dans un accrochage avec des soldats français lors d'une opération de désarmement.

 

Dans l'après-midi, les manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville de la capitale centrafricaine et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5, a constaté un vidéaste de l'AFP. La marche s'est déroulée sans incident.

 

Non à la France, Hollande criminel!, scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer la partialité des militaires français déployés depuis début décembre en République centrafricaine (RCA), où ils tentent de mettre fin à des violences interreligieuses à grande échelle.

 

Dimanche matin, trois combattants Séléka avaient été tués dans un accrochage avec des soldats français, au cours d'une opération de désarmement des groupes armés dans un quartier nord de la ville, selon des sources concordantes. L'état-major français a refusé de s'exprimer sur le sujet jusqu'à présent.

 

L'incident avait provoqué une première manifestation de quelques dizaines de personnes, des sympathisants de l'ex-Séléka qui avaient bloqué une grande avenue allant à l'aéroport avant d'être dispersés par des policiers congolais de la force africaine en Centrafrique (Misca).

 

Près de 1.600 soldats français sont déployés en RCA, dont un millier à Bangui, dans le cadre de l'opération Sangaris, déclenchée le 5 décembre au plus fort d'une vague de violences entre chrétiens et musulmans qui a fait près d'un millier de morts.

 

Les militaires français tentent depuis lors de désarmer les belligérants. Ils ont neutralisé en priorité les combattants de l'ex-Séléka, aujourd'hui pour la plupart désarmés et cantonnés.

 

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l'action des soldats français, s'estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes anti-balaka et des exactions des chrétiens, très majoritaires dans la capitale.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
Centrafrique: accrochage entre Séléka et armée française à Bangui

 

22 déc 2013 – maliactu.net

 

Trois combattants de l’ex-rébellion Séléka ont été tués dimanche au cours d’une opération de désarmement dans un quartier nord de Bangui, suscitant des manifestations d’hostilités de musulmans contre l’intervention militaire française.

 

Après une nuit ponctuée de tirs dans plusieurs quartiers, les soldats français, appuyés par des éléments de la force africaine (Misca), ont mené à l’aube une opération de désarmement dans le quartier de Yangato, proche de l’aéroport, selon des habitants.

 

Cette opération visait en particulier un groupe d’ex-Séléka (coalition de groupes armés musulmans au pouvoir depuis mars 2013) implanté sur place dans la partie musulmane du quartier, qui se revendique du pouvoir mais refuse d’être désarmé et cantonné.

 

Selon des résidents musulmans, un accrochage a opposé soldats français et ex-Séléka, coûtant la vie à trois combattants de l’ex-rébellion et en blessant plusieurs autres. L’incident n’a pas été confirmé de source militaire française. Interrogé à Paris, l’état-major français a refusé de répondre dans l’immédiat.

 

Dans l’après-midi, et suite à ces évènements, le chef de l’une des factions de la Séléka, Abacar Sabone, a accusé l’armée française d’avoir provoqué l’incident en ouvrant le feu sans sommation.

 

Les trois ex-rebelles ont été tués « alors qu’ils étaient armés, certes, mais ils n’avaient montré aucun hostilité envers les Français et n’ont pas fait usage de leurs armes », a affirmé M. Sabone, qui a accusé les Français d’être « partisans » dans leurs opérations de désarmement des groupes armés.

 

Suite à l’accrochage, des dizaines de manifestants musulmans pro-Séléka ont bloqué avec des pierres et des pneus l’avenue des Martyrs pour protester contre la présence des Français, a constaté l’AFP.

 

Ils ont dénoncé le désarmement en cours dans la capitale, qui, selon eux, laisse les musulmans à la merci de la vindicte populaire et des milices chrétiennes d’auto-défense « anti-balaka ».

 

« Nous ne voulons pas la France! »

 

« Nous ne voulons pas la France! Nous ne voulons pas l’opération Sangaris! La France est venue pour déstabiliser notre pays », criait l’un des protestataires à l’adresse des journalistes présents.

 

« C’est une opération sanguinaire, ils (les soldats français) veulent nous diviser, nous, Centrafricains. Ils nous imposent leur volonté pour nous faire tuer tous les jours. Qu’ils arrêtent! », vociférait un autre.

 

Des policiers congolais de la Misca ont tiré en l’air et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, toujours selon des témoins. La situation était tendue dans le secteur, survolé à intervalles réguliers par un hélicoptère français.

 

Ailleurs dans la ville, la situation était apparemment calme, avec une activité plutôt au ralenti en ce jour de repos hebdomadaire. L’armée française et les forces de la Misca poursuivaient leurs patrouilles dans les rues.

 

Dans les paroisses et les temples, où l’on notait une forte affluence, le ton était à l’apaisement, aux appels à l’unité et à la réconciliation dans les sermons dominicaux. Principale nouvelle du jour: l’annonce que la messe du réveillon de Noël aura lieu de jour, vers 15H00, pour cause de couvre-feu.

 

Samedi soir, des détonations et des échanges de tirs avaient résonné pendant près d’une heure en provenance des quartiers PK12 et PK5, dans le nord de la ville.

 

Près d’un millier de personnes ont été tuées depuis le 5 décembre à Bangui et en province dans des violences entre chrétiens et musulmans, selon Amnesty International. La plupart des victimes ont été tuées dans des représailles de la Séléka, mais également dans les attaques et atrocités des milices anti-balaka.

 

Ces violences ont précipité l’intervention militaire de la France, qui tente depuis lors de désarmer les belligérants et opère en appui à la Misca, forte de 3.700 militaires.

 

Après un répit de quelques jours, les incidents ont repris depuis jeudi soir, éclatant de façon intermittente dans plusieurs quartiers où les tensions intercommunautaires restent vives.

 

La situation est extrêmement volatile dans la capitale centrafricaine, avec la psychose d’incursion de milices et groupes armés, une haine confessionnelle omniprésente et d’innombrables rumeurs qui courent les quartiers, où beaucoup craignent un nouvel embrasement.

 

Avec 1.600 hommes dans tout le pays, dont un millier à Bangui, l’armée française a neutralisé en priorité les combattants de l’ex-Séléka, aujourd’hui pour la plupart désarmés et cantonnés. Ces ex-rebelles venus du nord de la RCA, parmi lesquels des mercenaires tchadiens et soudanais, ont fait régner la terreur pendant des mois dans Bangui où ils ont perpétré de nombreuses exactions sur la population très majoritairement chrétienne.

 

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l’action des soldats français, s’estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes « anti-balaka ».

 

Les militaires français, qui ne cessent de réaffirmer leur « impartialité », tentent désormais de désarmer les « anti-balaka » et d’essayer de contenir la soif de vengeance des habitants contre les ex-Séléka et les civils musulmans qui leur sont assimilés.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
photo EMA

photo EMA

 

22 décembre 2013 à 18:38 Par RFI

 

De nouveaux échanges de tirs ont éclaté, ce dimanche 22 décembre 2013 au matin, entre les forces étrangères, françaises et africaines, et d'ex-rebelles de la Seleka, à Bangui. Ces coups de feu ont été suivis par des manifestations hostiles aux opérations de désarmement menées par les forces françaises et la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), dans un quartier tout proche de l'aéroport, le quartier Yangato. En début de soirée, plusieurs milliers de musulmans se sont réunis pour manifester contre l'opération française.

Difficile de savoir ce qui a mis le feu aux poudres. Les forces françaises Sangaris et la Misca patrouillaient dans le quartier Yangato à la recherche de fauteurs de troubles, comme cela se passe tous les jours à Bangui. Selon plusieurs sources, c'est une patrouille française qui aurait d'abord essuyé des tirs d'individus armés non identifiés. S'en sont suivis des échanges de tirs nourris.

 

A (RE)LIRE: Centrafrique: une économie dévastée

 

Des renforts ont été envoyés sur place et notamment un hélicoptère français de combat. « Il y a une mauvaise interprétation des opérations menées par les forces internationales », explique l'un des porte-parole de la Misca, ajoutant que la situation était tendue et que n'importe quel incident pouvait mettre le feu aux poudres.

 

Des milliers de musulmans manifestent

Les habitants de ce quartier, proches de l'ex-rébellion Seleka, ont ensuite manifesté, brûlant des pneus et installant des barrages. « Ils pensaient qu'eux seuls étaient visés par ces opérations et pas les autres, les anti-balakas », raconte encore ce porte-parole de la Misca. Les troupes françaises et africaines ont dû boucler plusieurs axes dans le quartier Yangato, mais aussi Malemaka pour arriver à ramener le calme.

Dans l'après-midi, des manifestants musulmans se sont rassemblés dans le centre-ville et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5. « Non à la France », « Hollande criminel ! », scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer « la partialité » des militaires français déployés en Centrafique. La marche s'est déroulée sans incident.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
Centrafrique: la Misca prête à dialoguer avec les mouvements anti-balaka

 

22 décembre 2013 Par RFI

Alors que la situation reste toujours volatile à Bangui, avec de nouvelles violences ce samedi 21 novembre, le président centrafricain, Michel Djotodia a renouvelé sa proposition de dialogue avec les mouvements anti-balaka. La Misca, la Mission internationale en Centrafrique, se dit elle aussi prête à rencontrer ces groupes autodéfense et même à engager une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays, selon le chef de la mission, le général Mokoko.

 

Une rencontre, un dialogue peut-être, avec la Misca. Mais pas question d'accepter une médiation de la mission africaine avec le pouvoir à Bangui. C'est ce qu'expliquent les commandants anti-balaka que RFI a pu joindre dans la capitale. Pour ces commandants et les militaires qui y sont associés, il est impossible d'avoir des contacts, même indirects, avec les membres de l'ancienne rébellion Seleka. Ils assurent d'ailleurs ne jamais avoir été contactés par le président de la transition et son équipe.

 

A (RE)LIRE: Centrafrique: une économie dévastée

 

Pas question de dialoguer avec ces « terroristes » ou ces « génocidaires », selon les mots de ces commandants. Michel Djododjia doit partir, c'est ce que tous posent comme préalable avant de déposer les armes.

 

Méfiance vis-à-vis de la mission africaine

Ils demandent également le départ du contingent tchadien de la Misca, accusé de commettre des exactions à Bangui, ou encore d'avoir mis la Seleka au pouvoir. La présence de ces militaires tchadiens au sein de la Misca crée d'ailleurs une certaine méfiance vis-à-vis de la mission africaine.

Quelques-uns vont même jusqu'à l'accuser d'être à la solde de Ndjamena et refusent le principe d'une rencontre avec son chef, le général Mokoko. Mais pour la plupart de ces chefs anti-balaka, la Misca reste un interlocuteur valable pour trouver une solution à la crise et ramener la paix dans le pays.

 

La Misca se réorganise

Sur le plan militaire, depuis le regain de tension jeudi dernier dans la capitale centrafricaine, les troupes françaises ont augmenté leurs patrouilles, alors que la Misca - elle - a revu son organisation à Bangui.

Huit arrondissements à Bangui, huit secteurs pour la Misca. L'idée, c'est de créer une plus grande proximité entre les populations de la capitale et les troupes de mission, pour leur permettre de pouvoir plus facilement faire appel à ces contingents en cas d'explosion de violence et de réduire les distances pour les patrouilles et donc de les multiplier. Le général Martin Tumenta Chomu est le commandant militaire de la Misca

« Chaque secteur est attribué à un commandant d'unité. Les huit arrondissements sont sous les ordres de détachements congolais et de détachements burundais, l'ensemble faisant plus de 2 000 hommes. C'est donc un dispositif assez cohérent. »

Plus de cohérence, plus d'efficacité, c'est ce qu'espère la misca qui, depuis vendredi, teste ce nouveau dispositif. Un dispositif qui devrait également permettre d'améliorer la coordination entre les contingents africains mais aussi la Misca et les troupes françaises de l'opération Sangaris. Ce manque de coordination, estime-t-on côté français, comme du côté de la mission africaine, explique en partie pourquoi l'insécurité persiste à Bangui malgré le déploiement de près de 3 500 soldats étrangers.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:20
Credits-photo-Susan-Walsh-AP

Credits-photo-Susan-Walsh-AP

 

20 décembre 2013 Par RFI avec Jean-Louis Pourtet, correspondant à Washington

 

Le Sénat a approuvé, jeudi 19 décembre au soir, le budget de la défense pour les deux années à venir. Il s’élèvera à 625 milliards de dollars, plus que ce que le Pentagone aurait reçu si les coupes automatiques adoptées l’an dernier pour réduire le déficit avaient été appliquées à la lettre. Parmi les dispositions de la loi, l’une concerne le sort des détenus à Guantanamo.

 

En ce qui concerne Guantanamo, il y a du bon et du mauvais pour Barack Obama : le bon, c’est que la loi l’autorise à transférer beaucoup plus facilement désormais dans des pays étrangers la moitié des 160 détenus encore emprisonnés et qui sont jugés peu dangereux. Les restrictions sur leur transfèrement ont été assouplies.

 

La mauvais côté de la loi pour Obama, c’est qu’elle donne les fonds nécessaires pour que la prison de Guantanamo reste ouverte. Or, le président américain a redit au printemps qu’il voulait la fermer tant elle était coûteuse pour les Etats-Unis, non seulement financièrement – deux millions de dollars par détenu – mais aussi politiquement.

 

Le problème, c'est : que faire des quelque 80 prisonniers qui ne peuvent être libérés car ils présentent un danger pour la sécurité nationale ? Obama voudrait les transférer dans des prisons fédérales aux Etats-Unis même, où sont déjà emprisonnés des poids lourds du terrorisme comme Zacarias Moussaoui au Colorado, mais le Congrès s’y oppose et aucun Etat n’est très chaud pour avoir de dangereux islamistes dans son voisinage.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:20
Upgrades To Halifax-Class Frigates Require Flight Testing To Determine Sea King Operating Limits

 

December 22, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

From the Royal Canadian Navy:

 

Civilian and military personnel from various agencies successfully completed flight testing on board HMCS Fredericton in early December to define the ship/helicopter operating limits for the CH124 Sea King helicopter operating from the newly modernized Halifax-class frigates.

 

The often harsh conditions facing a ship at sea can make it extremely challenging to land a large helicopter on the deck of a frigate while underway. The data collected during these tests, conducted in the Northern Atlantic Ocean from December 2 to 9, will serve to establish the safe limits for shipborne air operations.

 

Partner agencies involved in the project included the Aerospace Engineering Test Establishment (AETE), the National Research Council, Defence Research and Development Canada – Atlantic, and 12 Wing Shearwater, which provided the Sea King and the personnel to maintain it, and to augment the AETE flight test team.

 

This testing was required because the Halifax-Class Modernization Frigate Life Extension program included significant superstructure changes to the ship which had the potential to affect the accuracy of the mast-mounted anemometers and the wind characteristics over the flight deck. Without the revised wind and deck motion limits, the Royal Canadian Navy (RCN) would be unable to conduct helicopter operations, severely limiting the ship’s capabilities.

 

Thanks to the success of this joint operation, Sea King crews will be permitted to operate from this class of ship commencing in 2014, ensuring continued excellence at sea as the RCN transitions to its future fleet.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 18:35
Ministère de la Défense nationale : Les 100 derniers jours en Afghanistan

 15 octobre 2010 - District de Panjwayi, Afghanistan

Un char de combat principal Leopard 2A6M du Lord Strathcona’s Horse (Royal Canadians) et qui fait partie du groupement tactique du 1er Bataillon, The Royal Canadian Regiment, assure la surveillance lors d’opérations récentes dans les districts instables de Panjwayi et de Zhari, dans la province de Kandahar. La taille imposante et la puissance de feu du char de combat principal Leopard 2A6M le rendent un outil impressionnant et un moyen de dissuasion important contre les insurgés.

Photo : Caporal Shilo Adamson, Caméra de combat des Forces canadiennes, © 2010 DND-MDN Canada

 
 
22 décembre 2013 DND-MDN Canada

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 22 déc. 2013) - Aujourd'hui marque le début des 100 derniers jours de la mission militaire canadienne en Afghanistan. Après plus de 12 ans, le plus important déploiement de membres des Forces armées canadiennes depuis la Seconde Guerre mondiale prendra fin le 31 mars 2014.

 

"Les Canadiens devraient être fiers de leurs extraordinaires contributions en Afghanistan, a déclaré l'honorable Rob Nicholson, ministre de la Défense nationale. En appui au gouvernement afghan, à nos partenaires pangouvernementaux et à nos alliés internationaux, le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes ont des effets positifs sur la vie du peuple afghan tout en contribuant à la paix et à la sécurité internationales."

 

"Les membres des Forces armées canadiennes quitteront l'Afghanistan convaincus qu'ils ont aidé les Afghans à reprendre leur pays des mains des terroristes, et qu'ils les ont secondés alors que les Afghans assuraient leur propre sécurité, a commenté le général Tom Lawson, chef d'état-major de la Défense. Il reste à écrire le dernier chapitre de notre mission en Afghanistan, et l'écriture de ce passage ne relève de nous. Cette tâche incombe plutôt aux Afghans eux-mêmes. C'est avec fierté que nous nous remémorerons nos contributions et réalisations, que nous avons par ailleurs chèrement payées. Nous pouvons partir la tête haute."

 

Le Canada est fier de son rôle dans le cadre de la démarche internationale visant à faire de l'Afghanistan un pays plus sécuritaire et plus stable, bien gouverné, et prospère. Misant sur les gains des 12 dernières années et consolidant ceux-ci, le Canada continuera de jouer un rôle important en appuyant les efforts ayant pour objectif de bâtir un avenir meilleur au bénéfice de tous les Afghans. A cette fin, le Canada s'engage à verser, de 2015 à 2017, 330 millions de dollars pour aider à soutenir les forces de sécurité nationale afghanes ainsi que 227 millions de dollars pour l'aide au développement.

 

La mission militaire tirant à sa fin, le ministère de la Défense nationale dévoilera 100 photographies immortalisant des moments vécus en Afghanistan. Une photographie sera dévoilée chaque jour à 14 h HNE pendant les 100 derniers jours de la mission, et ce, à compter du dimanche 22 décembre 2013, sur le compte Twitter : @CFOperations et sur Flickr : http://www.flickr.com/photos/cfoperations/sets/72157638824476296">www.flickr.com/photos/cfoperations/sets/72157638824476296

 

Les photos et les vidéos de l'opération ATTENTION (l'actuelle mission du Canada en Afghanistan) sont disponibles dans le site de la Caméra de combat : http://www.combatcamera.forces.gc.ca/site/gallery-fra.asp?value=OPATTENTION">photos et vidéos de l'opération ATTENTION.

 

Renseignements sur la mission du Canada en Afghanistan : http://www.afghanistan.gc.ca/">engagement du Canada en Afghanistan.

 

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 17:55
Commandos de l’urgence

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20.12.2013 Armée de Terre

 

Susceptible d’être projeté au Mali et en République Centrafricaine, le groupement commando montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne (GCM 27) s’entraîne une dernière fois.

 

Ce sont ces commandos de l’urgence, qui assurent, sur le terrain des théâtres d’opérations extérieures, la sécurité des équipages au sol, celle des hélicoptères en vol et accomplissent des actions offensives au profit des forces armées pour intercepter des terroristes.

 

Leur spécialité ? Intervenir, en tous temps en tous lieux, en zone urbaine, montagneuse, boisée, en conditions climatiques extrêmes, sans que l’hélicoptère ne se pose. Une mission sensible qui requiert des qualités exceptionnelles : réactivité, rapidité, discrétion. Ces hommes surentraînés sont capables d’être déployés très rapidement d’un point à l’autre, quels que soient les conditions et le terrain, en agissant par surprise. Ils s’aguerrissent à la descente en corde lisse, en rappel. Si la corde lisse favorise une descente plus rapide, la descente en rappel permet d’agir à plus de 50 mètres de haut. La grappe extrait 12 personnes en même temps en moins de deux minutes pendant que l’hélicoptère vole à 150 km/heure. Sensations fortes assurées ! Alors que l’équipage du Puma veille avec une précision minutieuse de vol pour une dépose des commandos sur un container, soit une surface de 4 m2, le commando s’entraîne à sauter de l’hélicoptère pour un poser délicat. Chaque équipier de la grappe surveille son co-équipier pendant le vol en grappe. Sur chaque baudrier, une petite flamme rouge s’allume, en cas d’incident. C’est le signal pour le « 4e homme », dans la soute du Puma, chargé de la sécurité, de donner des consignes pour que le Puma atterrisse en urgence. C’est l’esprit de cohésion et de corps, appliqué à chaque seconde par ces commandos de choc !

 

Reportage photos

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 17:45
Quatre soldats américains blessés au Soudan du Sud

 

22 décembre 2013 Par RFI vec Jean-Louis Pourtet - correspondant à Washington

 

Trois avions militaires américains venus évacuer des ressortissants américains travaillant pour les Nations unies à Bor, à 250 km de la capitale Juba, ont été la cible de tirs d’armes légères qui ont blessé quatre soldats.

 

Les trois avions s’apprêtaient à atterrir à Bor samedi pour évacuer une quarantaine de ressortissants américains lorsqu’ils ont été pris sous le feu de tireurs non identifiés, a confirmé le Pentagone.

 

Quatre des militaires participant à la mission ont été blessés dont l’un grièvement. Les trois appareils sont repartis vers l’Ouganda et les blessés ont été transférés à bord d’un vol pour Nairobi où ils sont maintenant soignés. Les Etats-Unis avaient évacué de Juba jeudi 450 de leurs ressortissants.

 

La situation au Soudan du Sud est devenue très préoccupante pour Washington qui s’est beaucoup investi diplomatiquement pendant des années pour aider le pays à devenir indépendant.

 

Le président Obama s’est dit inquiet pour l’avenir de la jeune nation : « Le Soudan du Sud, a-t-il déclaré, est au bord du précipice. Les récents combats menacent de la ramener aux jours les plus sombres de son passé. »

 

Vendredi, le département d’Etat a dépêché sur les lieux son envoyé spécial dans la région, l’ambassadeur Donald Booth, alors que John Kerry exhortait les dirigeants à ramener le calme en maîtrisant les groupes armés sous leur contrôle et à cesser d’attaquer les civils.

 

Susan Rice qui dirige le Conseil national de sécurité a adressé un message identique demandant aux Soudanais du Sud d’opter pour la paix « pour eux-mêmes et pour leurs enfants ».

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 17:30
New UAV Operators Get Their Wings

 

22.12.2013 Noa Fenigstein and Naomi Tzoref - iaf.org.il

 

Last Wednesday evening, a graduation ceremony for the graduates of the Unmanned Aerial Vehicle Operator Course was held at the Palmachim airbase, in the presence of the Commander of the IAF, Major General Amir Eshel. At the ceremony, another generation of operators received their operator wing pins and their officer insignia and made their way to the UAV squadrons of the force. "The Israeli UAV Division is considered the best UAV Division in the world"

 

The graduation ceremony for the UAV Operator Course was held last Wednesday evening at the Palmachim airbase, in the presence of the Commander of the IAF, Major General Amir Eshel, and was led by the commander of the base, Brigadier General Yoav Lior, and the commander of the Tel-Nof airbase, Brigadier General Tomar Bar. At the ceremony, officer insignia and operator "wings" were presented to the graduates. At the end of the ceremony, as per tradition, the graduates threw their officer hats high in the air.

 

Along the parade grounds, different UAV Division vehicles were put on display. The moment the new operators made an entrance, a "Heron" plane circled the sky, a sight that excited the guests. "The UAV division constitutes an important part of the connection between the air and the ground", said Commander of the IAF in his speech to the graduates. "In the frenetic and turbulent environment in which we find ourselves, the key to victory lies in the combining of forces and teamwork. The operators of the division bear much responsibility and they do so with honor. Nowadays, the Israeli UAV Division is considered the best UAV division in the world".

 

The new UAV operators in the IAF recently completed a seven month period of study of advanced UAVs at the UAV School at the Palmachim airbase. Only soldiers whose participation in the pilot course has been suspended for at least a year may join the course, so that they receive their platoon commander pin before their admission into the course at the Palmachim airbase. Now, at the end of the training period, the graduate operators will be placed in one of the UAV squadrons of the force where they will carry out visual reconnaissance missions for the IAF and all other security branches.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 17:20
Did NSA Spying On Brazil Allow Gripen To Win A Fighter Aircraft Contract And Cost Boeing Billions of Dollars?

 

December 22, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

As Defence Watch readers know Brazil recently selected the Gripen fighter jet built by Saab as its new military aircraft. The contract is worth $4.5 billion.

 

Brazil’s air force was told of the government’s decision by President Dilma Rousseff just 24 hours before the public announcement last week.

 

But shortly before the announcement, Boeing was seen as the front-runner with its Super Hornet. Did the NSA spying fiasco have an impact on the deal? More from Reuters news service on that issue:

 

Brazilian officials said the deal, one of the most coveted emerging-market defense contracts, went to Saab because it provided the most affordable option for the new jets, as well as the best conditions for technology transfer to local partners.

 

The choice, Defense Minister Celso Amorim said, “took into account performance, the effective transfer of technology and costs – not just of acquisition but of maintenance.”

 

Until earlier this year, Boeing’s F/A-18 Super Hornet had been considered the front runner. But revelations of spying by the U.S. National Security Agency in Brazil, including personal communication by Rousseff, led Brazil to believe it could not trust a U.S. company.

 

“The NSA problem ruined it for the Americans,” a Brazilian government source said on condition of anonymity.

 

A U.S. source close to the negotiations said that whatever intelligence the spying had delivered for the American government was unlikely to outweigh the commercial cost of the revelations.

 

“Was that worth 4 billion dollars?” the source asked.

 

The lament echo’s recent complaints by Cisco Systems Inc , which said in November that a backlash against U.S. government spying contributed to lower demand for its products in China.

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