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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 14:45
République centrafricaine: une situation toujours très difficile pour les troupes d'interposition

 

22 décembre 2013 Par RFI

 

La situation est toujours difficile à Bangui. De nouveaux tirs ont été en effet entendus dans la capitale, samedi. La mission internationale en Centrafrique (Misca) se dit donc prête à rencontrer les groupes d'autodéfense anti-balaka et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays. Des violences qui font réagir Kinshasa : la RDC a décidé, samedi, d'envoyer un contingent de 850 hommes en RCA. Et cela, au moment où le Tchad, qui dispose déjà de militaires sur place, appelle à ne pas confondre ceux-ci avec les « mercenaires » qui ont soutenu Michel Djotodia lors de sa prise de pouvoir.

 

Alors que la situation reste toujours volatile à Bangui, avec de nouveaux tirs dans la capitale hier, le président centrafricain, Michel Djotodia a renouvelé sa proposition de dialogue avec les mouvements anti-balaka. La Misca, la mission internationale en Centrafrique se dit, elle aussi, prête à rencontrer ces groupes d'autodéfense et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays.

 

Jean Marie Michel Mokoko, chef de la Misca
(01:04)
 
 

La République démocratique du Congo annonce l'envoi d'un bataillon de 850 hommes en Centrafrique pour intégrer la Misca. C'est ce qu'a annoncé Kinshasa, hier samedi 21 décembre. Un effort important alors que les FARDC font déjà face dans l'Est du congo et dans la province du Katanga à des dizaines de groupes armés. Pourquoi ? C'est la question que RFI a posé à Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement congolais. Pour lui, la RDC est « affectée » par la situation en République centrafricaine.

 

Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement de la RDC
(00:53)

La situation en Centrafrique a été également commentée, samedi 21 décembre, par le président tchadien Idriss Déby à Bongor, dans le sud du Tchad, où il se trouve pour célébrer les 23 ans de son arrivée à la tête du pays. Alors que les forces tchadiennes en intervention en République centrafricaine dans le cadre de la Misca ont perdu un soldat suite à une attaque des anti-balaka, mercredi, le président tchadien appelle les Centrafricains à ne pas confondre les mercenaires tchadiens qui ont soutenu Michel Djotodjia aux forces tchadiennes qui interviennent sous le mandat de l’Union africaine.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 14:45
France/RCA : le 1er régiment de hussards parachutistes en Centrafrique

Des VBL sur les pistes africaines entre Bouar et Bossembélé (RCA) Photo Olivier Fourt / RFI

 

22 décembre 2013 Par Olivier Fourt

 

L’intervention française en République centrafricaine entre dans sa troisième semaine. De retour de Centrafrique, Olivier Fourt s’est intéressé au travail de l’escadron d’aide à l’engagement, partie du 1er RHP de Tarbes, qui a notamment reconnu l’axe routier reliant Bouar dans l’ouest du pays, à Bangui. Une unité qui multiplie aussi les patrouilles dans Bangui, la capitale centrafricaine.

France/RCA : le 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP) en Centrafrique
(02:23)
 
 
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
Un caïman et un tigre, nouvelle génération

 

20/12/2013 Opérations

 

Pour aller encore plus vite, encore plus loin. Pour être encore plus performants, plus efficaces. Pour décupler leurs capacités opérationnelles : une nouvelle génération d’hélicoptères !

 

Cette nouvelle génération ultra technologique d’hélicoptères vient de rejoindre le 1errégiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) à Phalsbourg. Après leur formation à l’Ecole de l’Aviation Légère de l’armée de Terre au Cannet des Maures (EALAT), les deux Tigres et le Caïman vont être expérimentés pour valider leur emploi tactique opérationnel. Nouveaux fleurons de l’armée de Terre, ces premiers équipages en version appui-destruction (HAD) vont désormais voler dans les cieux mosellans.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
Exercice- Le 2 RIMa joue AKWABA

 

19/12/2013 Opérations

 

Au camp d’Auvours, près du Mans, 500 marsouins du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) ont participé à l’exercice AKWABA. Patrouille, contrôle de zone, défense de point sensible, escorte de convoi et évacuation de ressortissants…, autant de missions ponctuées d’incidents ont permis à tous les échelons de mettre en œuvre leurs savoir-faire.

 

Le 2e RIMa montre ainsi qu’il est possible de se préparer efficacement à la projection avec les moyens régimentaires dont il dispose. Des moyens qui contribuent à la finalisation de la préparation opérationnelle avant les départs en opération.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
L’innovation participative sous les projecteurs à Mont-de-Marsan

19/12/2013 Armée de l'Air

 

Le 17 décembre 2013, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) ont accueilli l’ingénieur général de l’armement (IGA) Pierre Schanne, chef de la mission pour le développement de l’innovation participative (MIP) depuis le 1er octobre 2013.

 

« L’innovation n’est pas forcément technologique. Elle couvre un périmètre extrêmement large », a déclaré l’IGA Schanne lors de sa visite. Ce dernier a souhaité valoriser les idées et les efforts des aviateurs, dont plusieurs projets ont été remarqués et validés cette année dans le cadre de la MIP. Une nouvelle fois, le savoir-faire et l’expertise du personnel du CEAM ont été mis à l’honneur. Le projet TITAAN (technologies intégrées au travail d’appui aérien numérisé) a été mené par l’adjudant-chef Fournier et l’adjudant Le Borgne, de la division aéro-tactique de l’escadron de survie opérationnelle et des parachutistes d’essai. Autres innovations présentées : la formation aux jumelles de vision nocturne, conçue par la capitaine El Khourge de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 et le projet SMILE (supervision des moyens informatiques logiciels et environnementaux) de l’adjudant Gomes-Carrola, affecté au centre de développement, d'expérimentation et de validation du SCCOA (système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales).

L’IGA Schanne a insisté sur le rôle de la MIP qui vise « à stimuler et faciliter l’expression, la concrétisation et la diffusion d’idées par l’ensemble du personnel » et a invité  les futurs innovateurs à ne pas se censurer. Et de conclure qu’« il est fondamental d’établir une relation de confiance ».

Plus d’informations sur l’innovation participative ouverte à tous les aviateurs.

L’innovation participative sous les projecteurs à Mont-de-Marsan
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
Partenariat ONERA avec la start-up COEXEL

 

20.12.2013 - Intelligence économique

 

Coexel, start-up dans le domaine de l'intelligence économique bénéficiera pendant deux ans des compétences de l'Onera dans le domaine du traitement de l'information.

 

Ce projet de partenariat, véritable tremplin technologique pour la start-up, permettra l'expérimentation et le développement d'applications innovantes duales défense / civil.

 

Basés sur des techniques d'intelligence artificielle et d'analyse sémantique, les travaux doteront entre autres l'outil de veille mytwip - produit phare de Coexel - de puissantes fonctionnalités pour le suivi, l'explication et la détection de ruptures sur les marchés des technologies.

 

Les partenaires bénéficient du dispositif de financement Rapid (régime d'appui pour les innovations duales) destiné à soutenir les projets d'innovation stratégique des PME et des ETI. Ce dispositif est mis en œuvre par la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) et la Direction générale de l'armement (DGA).

 

« Ce projet accélère la maturation et la validation des technologies Onera pour les applications de business intelligence. Il démontre la capacité de nos équipes à répondre aux enjeux actuels du traitement de l'information, en collaborant avec des entreprises à la pointe dans leur domaine » déclare Jean-Denis Muller, directeur du département Traitement de l'information et modélisation à l’Onera.

 

Pour Vincent Boisard, Président de Coexel,  « Ce projet va permettre de développer et d’optimiser des algorithmes avancés, puis de les tester auprès d’une large communauté d’utilisateurs spécialisés dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique et du spatial. Il va permettre de valoriser la solution de veille mytwip pour répondre aux problématiques de Business Intelligence sur internet. »

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:50
Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

 

19/12/2013 Adjudant Jean-Laurent Nijean - armée de l'air

 

Mercredi 11 décembre 2013, une cérémonie de « brevêtation » (terme suisse désignant le macaronnage) s’est déroulée à Brünnen, petite localité de Suisse centrale dans le canton de Schwytz.

 

Macaronnage made in Suisse

 

« J’ai été agréablement surpris par le cadre magnifique. Brünnen est  une ville nichée au bord du lac des Quatre-Cantons, au milieu des montagnes », s’enthousiasme le capitaine Vincent Burgart, premier élève-pilote formé selon le cursus en vigueur dans les forces aériennes suisses. Pour l’occasion, le général Philippe Roos de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air a représenté le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Cette cérémonie a marqué la fin d’une formation de deux ans. « Les Suisses sont très attachés aux traditions et à la famille. Lors de la cérémonie, chacun d’entre nous a remis une rose à sa mère. Elles ont également été mises à l’honneur lors du discours d’ouverture », rappelle le jeune breveté qui vient de poser ses valises à l’escadron de chasse 1/7 « Provence » de Saint-Dizier.

 

Un aviateur formé à l’heure suisse

 

La première phase, d’une durée de dix mois, s’est déroulée sur l’avion d’entraînement Pilatus PC-7. Lors de la seconde phase, les futurs pilotes de chasse sont formés à bord du Pilatus PC-21, un turbopropulseur à hélice. « Cet avion, qui possède un Mission Computer évolué, présente un système d’arme personnalisé en fonction de l’avion de chasse que nous piloterons, détaille le capitaine Burgart. Lors de nos entraînements, nous pouvons simuler le tir air-air et le tir air-sol. »

 

La formation prodiguée en Suisse au capitaine Burgart permet à l’armée de l’air d’obtenir des éléments d’appréciation qui lui serviront dans la définition du futur syllabus d’entraînement en France.

 

Vers une réforme de l’entraînement du pilote de chasse

 

Pour faire face à la réduction du format de l’aviation de combat à l’horizon 2016, le général Mercier s’oriente vers la différenciation de l'entraînement mise en place au travers du projet Cognac 2016. « La refonte de l'entraînement et de la formation des pilotes de chasse dans le cadre du projet Cognac 2016 est fondamentale, a déclaré le CEMAA lors d’une allocution au Sénat. Ce projet s'appuie sur l'acquisition d'avions d'entraînement turbopropulsés de dernière génération. Il permettrait en outre de diminuer significativement les coûts de fonctionnement de la flotte école de l’armée de l’air. Ils nous permettront de mieux former nos jeunes pilotes et de mettre en œuvre le principe d'un entraînement différencié qui garantira notre aptitude à assurer les missions les plus exigeantes et à soutenir les opérations dans la durée, malgré la diminution de nos formats. »

 

Les réflexions menées prévoient de réduire le nombre de phases et de les étendre. La base aérienne de Cazaux accueillera toujours l’ultime phase de la formation du pilote de chasse.

 

Un point sur la différenciation de l’entraînement

 

La différenciation vise à constituer, au sein de l’aviation de chasse, deux cercles : un « cœur » constitué de 240 pilotes appelés à voler sur Rafale et à exercer toutes les missions, et un deuxième cercle, d’une cinquantaine d’aviateurs, dont l’activité sur Rafale sera réduite mais compensée par des heures de simulateur et de vols sur des avions d’entraînement turbopropulsés de dernière génération. Les pilotes de ce deuxième cercle exerceront les fonctions d’instructeur et pourront, à la suite d’une remontée en puissance programmée, rejoindre les pilotes du premier cercle pour participer à certains types de mission.

 

Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 14 décembre 2013, le colonel Alexis Uhrich, chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, a pris le commandement du camp de formation de Koulikoro à la suite du colonel Philippe Testart, chef de corps du 1errégiment d’infanterie.

 

La cérémonie de transfert d’autorité était présidée par le colonel Felix Garcia Cortijo (Espagne), adjoint au général commandant la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Cette cérémonie a achevé un mandat de 4mois marqué par la formation des bataillons Elou et Sigui, soit environ 1 400 militaires maliens.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Tchad : Transfert d’autorité sur le détachement Épervier d’Abéché

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 9 décembre 2013, le lieutenant-colonel Francis Liebgott a pris le commandement du détachement de l’opération Épervier à Abéché, lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée sur le camp « capitaine Michel Croci ». Il succède ainsi au lieutenant-colonel Fabrice Chapuy.

 

Le colonel Paul Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité (TOA). Son Excellence Monsieur le gouverneur du Ouaddaï a assisté à la cérémonie. Elle s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires tchadiennes et françaises.

 

Désigné par le COMANFOR, le commandant du détachement (COMDET) exerce le commandement tactique sur le personnel et les matériels positionnés à Abéché et les renforts éventuels mis en place. Il est également son représentant auprès des autorités locales d'Abéché.

 

Pendant les six prochains mois le lieutenant-colonel Francis Liebgott commandera le détachement à Abéché, deuxième emprise de la force Épervier par ses effectifs. Le camp  « Croci » compte plus d’une centaine de militaires qui assurent quotidiennement des missions opérationnelles et de soutien au profit de l’ensemble de la force.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Transfert d’autorité sur le détachement Épervier d’Abéché
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Du 24 octobre au 23 novembre 2013, une vingtaine de militaires du 5e régiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) et de la Direction InterArmées du Service de Santé (DIASS), a mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces de défense ougandaises (Uganda People Defence Force - UPDF), en coordination avec l’African Contingency Training Assistance (ACOTA).

 

Le détachement FFDj a été projeté en Ouganda pour former le bataillon ougandais UGABAG XIII (Uganda Battle Group XIII),  qui armera la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Réalisées depuis 2006 par les FFDj, cette formation opérationnelle s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire régionale destinée à soutenir la mise en place des brigades de la Force africaine en attente (FAA). 

 

Cette formation se divise en deux parties : un module individuel, avec les actes réflexes et élémentaires du combattant, et un module collectif, de niveau section et compagnie. Elle est organisée en 5 modules d’instruction :

-    « Weapons » : connaître l’armement individuel et collectif en vigueur dans l’UPDF et la protection des civils ;

-    « Close Quarters Marksmanship » : s’équiper et utiliser son arme ;

-    « Map navigation » : s’orienter et rendre compte ;

-    « Movement » : se déplacer, communiquer aux gestes, lancer une grenade ;

-    « First Aid » : connaître les règles d’engagement et la gradation de la force, et savoir porter les premiers secours au combat.

 

La cérémonie marquant la fin du DIO français a eu lieu le 22 novembre 2013 en présence du général Wamala, commandant l’UPDF, de Madame Sophie Makame, ambassadrice de France en Ouganda et du général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les FFDj et représentant l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées.

Chaque année, les FFDj conduisent des DIO au profit des forces ougandaises. En 2013, elles ont ainsi formé près de 5300 militaires ougandais.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj animent la coopération opérationnelle régionale visant à soutenir les partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Le 15 décembre 2013, au large de Berbera, port principal du Somaliland, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, déployé dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a accueilli à son bord, la première rencontre entre Monsieur Abdirahman Abdillahi Ismail Zeylai, vice-président du Somaliland, et Etienne de Poncins, chef de la mission civile de l’Union Européenne pour le renforcement des capacités maritime en Afrique de l’Est et Océan Indien  (EUCAP Nestor).

 

Cette rencontre, organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor, s’inscrit dans le cadre de l’approche globale menée par l’Union Européenne afin de soutenir les pays de la Corne de l’Afrique dans le renforcement de leurs capacités maritimes.

 

 Cette réunion était organisée à bord du Siroco,bâtiment de commandement de la TF 465 depuis le 06 décembre 2013.

 

A bord du Siroco, le contre-amiral Bléjean, commandant la force navale européenne, a accueilli la délégation Somalilandaise. Il leur a présenté les capacités militaires engagées par l’Union Européenne dans le cadre de l’opération Atalante ainsi que la stratégie mise en œuvre pour lutter contre la piraterie dans cette région de la corne d’Afrique.

 

Lors des échanges qui ont suivis, Monsieur de Poncins, a confirmé un renforcement de la coopération avec le Somaliland dans le cadre de la mission EUCAP Nestor. Il se traduira par le développement des actions menées  dans les domaines de la surveillance des approches maritimes et des moyens locaux de lutte contre la piraterie. A ce titre, monsieur de Poncins a notamment confirmé l’installation prochaine d’un bureau de la mission EUCAP Nestor à Hargeysa, capitale du Somaliland. Afin d’améliorer leur capacité à sécuriser leurs approches maritimes, les autorités locales ont également exprimé leur intérêt pour un renforcement  de leurs interactions avec la force Atalante.

 

A l’issue de cette journée, M. de Poncins, chef de la mission EUCAP Nestor a remercié l’ensemble des acteurs qui ont permis la réalisation de cette rencontre.

 

Il s’agissait de la troisième action organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor auprès des autorités régionales et la première menée sous commandement français de la force Atalante.

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Le 17 décembre 2013, environ 300 militaires français de la force Sangaris ont été engagés dans une opération de sécurisation dans le quartier de Boy-Rabé, au nord-est de Bangui.

 

L’objectif de cette patrouille, était de contrôler l’application des mesures de confiance dans ce quartier.

 

Au cours de cette patrouille, la situation est restée calme et aucun incident n’est intervenu. Trois jours auparavant, des échanges de tirs avaient eu lieu dans ce quartier et un habitant a signalé la présence d’une roquette antichar devant chez lui. La section d’infanterie a immédiatement procédé à la sécurisation de la zone, afin d’appuyer une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) qui est intervenu pour neutraliser l’engin.

 

 Les militaires de l’opération Sangaris mènent quotidiennement ce type de patrouille afin de poursuivre le contrôle de la bonne application des mesures de confiance et réduire ainsi le niveau des violences intercommunautaires.

 

 Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:40
BPC russe Vladivostok - photo Bernard Biger (STX France)

BPC russe Vladivostok - photo Bernard Biger (STX France)

 

22 décembre 2013 Portail des Sous-Marins

 

La partie avant du 2è BPC de la classe Mistral actuellement en construction pour la marine russe, le Sevastopol, a été terminée par le chantier naval STX de St-Nazaire.

 

L’ajout du dernier bloc sera suivie, au début 2014, par la mise en place des mâts radar puis par la jonction avec la partie arrière, qui doit arriver de St-Pétersbourg au début de l’été 2014.

 

Après assemblage des principales structures, le navire doit rejoindre la Russie pour l’installation des équipements et des armements spécifiques à la Russie.

 

Référence : Naval Today (Etats-Unis)

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:35
Polynésie française : visite du contre-amiral Cullerre au Chili et au Pérou

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Du 3 au 16 décembre 2013, le contre-amiral Anne Cullerre, commandant la zone maritime de l’océan Pacifique (ALPACI) et commandant supérieur des forces armées en Polynésie française (COMSUP FAPF), s’est rendue au Chili et au Pérou pour y rencontrer les autorités militaires de ces deux pays partenaires de la France dans le Pacifique.

 

Les différents entretiens conduits ont permis de mettre en avant les besoins réciproques de coopération dans le domaine maritime, notamment en matière de lutte contre la pêche illégale et le narcotrafic. Ces rencontres visaient à décliner les actions envisagées pour 2014 avec chacun des deux partenaires, en vue d’améliorer la sécurité des espaces maritimes de la zone Pacifique. Les discussions ont notamment permis d’évoquer la question du partage d’information et d’identifier les interlocuteurs impliqués dans la surveillance des espaces maritime.

 

Les FAPF entretiennent des relations régulières avec leurs partenaires de la côte Ouest de l’Amérique du sud dans le cadre de la coopération régionale visant à garantir la sécurité et la sauvegarde sur le  théâtre  « Pacifique ».

 

En coordination avec les Forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), les FAPF constituent un dispositif aéromaritime de premier plan sur le théâtre « Pacifique »,. Cette importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées est confirmé par le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale selon lequel la France doit pouvoir rester en mesure d’assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir  en cas de catastrophe naturelle ; mais également de lutter contre les menace grandissantes de la piraterie, des trafics, de la pêche illicite et de l’orpaillage illégal.

Polynésie française : visite du contre-amiral Cullerre au Chili et au Pérou
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:30
Liban : déploiement de la FCR dans le secteur Est

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Du 9 au 13 décembre 2013, une centaine de militaires français de la FCR (Force Commander Reserve) se sont déployés avec une trentaine de véhicules dans le secteur Est de la zone d’opération de la FINUL (Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban), sur le camp Miguel Cervantes.

 

Ce déploiement avait pour objectif de renforcer l’interopérabilité avec le contingent espagnol de la FINUL déployé dans ce secteur. Durant cinq jours, les fantassins, artilleurs et sapeurs français ont partagé leur expérience et leurs savoir-faire au cours de patrouilles communes et de démonstrations.

 

Les équipes EOD (Explosive Ordnance Disposal) françaises et espagnoles ont comparé leurs méthodes et procédures en matière d’investigation, de déminage, de sécurisation des munitions et de dépollution de zone. De leur côté, les équipes cynophiles françaises ont effectué des démonstrations de fouille de véhicule.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple et réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix.

Liban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur Est
Liban : déploiement de la FCR dans le secteur EstLiban : déploiement de la FCR dans le secteur Est
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:45
RCA: la MISCA renforcée par 850 soldats de RDC

 

22.12.2013 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La République démocratique du Congo a décidé d’envoyer huit cent cinquante militaires en République centrafricaine dans le cadre de la MISCA, selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Ces soldats de l’armée congolaise se rendront en Centrafrique "dans quinze jours au maximum". Ils participeront à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Cette projection constitue une première pour l’armée congolaise qui n’a jamais participé à une mission internationale de maintien de paix.

 

Ces soldats de RDC vont opérer aux côtés de leurs 500 camarades congolais (Brazzaville) du Groupement de paras commandos déjà déployés en RCA et qui ont perdu un soldat le 5 décembre, à Bossangoa. A noter que la MISCA est commandée par le Congolais Jean-Marie Michel Mokoko.

 

Les effectifs de la MISCA:

- Cameroun: 500

- Gabon: 500

- RDC: 85O à venir

- Burundi: 850

- Rwanda: effectifs non communiqués

- Congo Brazzaville: 500

- Tchad: 850

- Guinée équatoriale: 200

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:20
VBCI - photo EMA

VBCI - photo EMA

20 décembre 2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
 

Les responsables militaires canadiens, placés devant des choix impossibles, ne peuvent même pas en souffler mot, mais leurs prédécesseurs, qui ne craignent pas de parler, lancent un cri d’alarme, prévenant le gouvernement qu’il est en train de détruire les capacités des Forces armées.

 

Après le général Devlin l’été dernier, deux officiers supérieurs à la retraite, Rick Hiller et Andrew Leslie, ont pris la parole cette semaine pour dénoncer la situation.

Le général à la retraite Rick Hillier, ancien chef d’état-major de la Défense, a déclaré que le Canada n’avait plus les moyens de réaliser sa stratégie de défense alors que le général à la retraite Andrew Leslie, qui avait rédigé un rapport controversé de «transformation» sur l’avenir de l’armée avant son départ en 2011, a fustigé la gestion budgétaire des conservateurs.

De son côté, le commandant des Forces armées canadiennes, le général Tom Lawson, vient d’annoncer «ne pas aller de l’avant» avec le contrat des 108 véhicules de combat rapproché pour 2,1 milliards $ après un long et pénible processus d’achat qui a donc abouti dans une impasse.

Même si le général Lawson a pris la peine de préciser que le choix était militaire et non politique, personne n’ignore que, depuis plusieurs mois, le programme était en danger, après que l’Armée se soit inquiétée de ne pas avoir assez de fonds pour s’occuper de toute la formation, l’exploitation et la maintenance de ces futurs véhicules.

Les véhicules de combat rapproché étaient destinés à combler les lacunes en matière de protection, de mobilité et de puissance de feu entre le véhicule blindé léger et les chars Léopard, mais là, tout à coup, l’armée canadienne déclare que les capacités du véhicule blindé léger modernisé sont tellement merveilleuses qu’on va se passer des véhicules de combat rapproché… On découvre ça maintenant?

La nouvelle stratégie en matière d’acquisition: on avance, on recule, et on paye des pénalités…

Dans l’affaire de l’abandon du projet de véhicule de combat rapproché, le groupe français Nexter [avec le VBCI], associé au canadien Bombardier et à l’américain Raytheon, qui comptait sur cette commande de véhicules de combat, a déjà exprimé son amère déception. Le CV90 à chenilles du constructeur britannique BAE Systems et le futur Piranha de l’américain General Dynamics étaient également sur les rangs pour ce projet.

Nexter demande donc que le gouvernement dédommage tous les compétiteurs pour les coûts engendrés par cet appel d’offres: «Depuis quatre ans, le groupe Nexter a dépensé des millions de dollars [..] parce que nous étions convaincus que la compétition serait juste et ouverte», a déclaré à ce propos Patrick Lier, vice-président des affaires internationales de Nexter dans un communiqué.

Hillier appelle plutôt quant à lui à une refonte de l’ ensemble de la stratégie militaire – en commençant par l’impensable pour un gouvernement conservateur, une réduction du nombre de soldats.

Selon le général, on a plus les moyens de réaliser la «Stratégie de défense le Canada d’abord», on doit donc la repenser et concevoir une stratégie plus abordable.

Le gouvernement l’an dernier a annoncé des compressions totales de 2,1 milliards au budget de 20 milliards $ des Forces armées d’ici 2015.

Le hic, c’est que ces compressions ne s’accompagnent pas des choix, douloureux, mais réalistes qui s’imposeraient. Le gouvernement ne veut pas réduire le nombre de soldats, qui est actuellement de 68.000 , et il ne veut pas réduire le budget des programmes d’achat les plus visibles, ceux des avions et des navires.

 

Des F-35, beaucoup de soldats, mais pas d’argent pour s’entraîner…

On fait des coupes qui signifient qu’il y aura moins d’argent pour la nourriture, le carburant, les munitions pour des exercices d’entraînement, ou qui entraîneront l’annulation de programmes moins «sexy», mais qui peuvent se faire sans que le gouvernement conservateur perde la face et sans qu’il ait à payer un trop grand prix politique.

Le général Hillier, après le général Devlin l’été dernier un peu avant de prendre sa retraite, lance à son tour un cri d’alarme:«Vous allez détruire les capacités des Forces canadiennes» en allant de l’avant avec ce choix de compressions budgétaires.

«Si toutes les autres choses ne sont pas touchées parce que vous ne voulez pas réduire le personnel, ni l’équipement, alors vous allez compromettre les opérations et la formation: les soldats ne s’entraîneront pas, les marins ne navigueront pas et les aviateurs ne voleront pas», déclare l’ex-chef d’État major de la Défense.

Pour sa part, le général Andrew Leslie, qui travaille maintenant comme conseiller politique pour les libéraux a déclaré qu’il ne ne comprend pas pourquoi les Forces canadiennes sont à court d’argent quand le ministère de la Défense a sous-utilisé son budget de 1,3 milliard $ en avril.

«C’est la mauvaise gestion budgétaire sur une vaste échelle», n’a pas hésité à déclarer le lieutenant-général à la retraite.

«Notre équipe de transformation, il y a plus de deux ans, a recommandé qu’ils coupent les consultants et les sous-traitants [du secteur privé], qui représentaient en 2010 des dépenses de 2,77 milliards $ par année.

«Depuis, la Défense nationale a augmenté ses dépenses en consultants et en sous-traitants à 3 milliards $ par an».

«C’est irresponsable!», a déclaré cette semaine le général à la retraite à l’antenne de CBC.

Le bureau du ministre de la Défense, Rob Nicholson, a publié quant à lui une réponse disant, certes, que «Le gouvernement continuera de mettre l’accent en priorité sur la satisfaction des besoins opérationnels», mais rappelant surtout ses investissements passés «Notre gouvernement a fait des investissements sans précédent dans les Forces armées canadiennes. En fait, depuis 2006, nous avons augmenté les budgets de défense de 27%, environ 5 milliards $ en financement annuel».

Le ministre répond un peu comme la fourmi dans la fable de Lafontaine: «La Cigale [en uniforme], ayant chanté tout l’été [et exigé des F-35 et le meilleur équipement] se trouva fort dépourvue [quand se mit à souffler le vent glacial des compressions budgétaires]. – Vous chantiez ? J’en suis fort aise… [lui répondit l'homme politique obsédé par le déficit]. Eh bien! [Coupez] et dansez maintenant!»

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 09:55
Un des deux drones Reaper réceptionné par la DGA

Un des deux drones Reaper réceptionné par la DGA

 

20/12/2013 DGA

 

Six mois après la décision du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian d’acquérir en urgence deux drones Reaper, la direction générale de l’armement (DGA) a procédé dans la nuit du 18 au 19 décembre 2013 à la réception du système français. C’est un jalon fondamental avant son déploiement opérationnel au Sahel.

 

Le système sera mis dans les prochains jours à disposition du transporteur mandaté pour le livrer à l’armée de l’air au Sahel. Ce système est composé de deux vecteurs aériens, d’un segment sol et des équipements nécessaires à sa maintenance et à sa mise en œuvre. Il offrira aux forces françaises déployées en Afrique une capacité tout temps de renseignement, de surveillance.

 

La réception a été conduite par la DGA aux Etats-Unis, avec l’US Air Force et les équipes de l’industriel General Atomics. Des essais en vol et au sol des drones et de la station sol ont été réalisés pendant deux semaines à Grey Butte en Californie et dans les locaux de Raytheon à Mc Kinney, Texas, pour la boule optronique. L’équipe de programme, le service armement de l’ambassade de France, le service qualité et une équipe de spécialistes dans le domaine des drones, des essais en vol, de l’optronique et des moteurs, ont ainsi été mis à contribution.

 

Ce travail est l’aboutissement d’un processus d’acquisition FMS (ForeignMilitary Sales) conduit par les services du ministère en moins de 6 mois, ce qui a été rendu possible par une très grande réactivité du côté des autorités américaines. Il aura permis de préparer au mieux la mise en œuvre technique du système avant sa livraison aux forces (préparation de l’autorisation de vol, connexion aux systèmes d’analyse du renseignement et aux satellites, analyse de la compatibilité électromagnétique avec les autres systèmes d’armes français, conformité réglementaire, etc.). En parallèle de ces opérations, l’armée de l’air a pu former ses opérateurs Reaper aux Etats-Unis, et ce depuis cet été.

 

Au cours des prochains mois, l’armée de l’air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l’amélioration de la chaîne technique d’exploitation du renseignement recueilli.

La DGA réceptionne le système Reaper françaisLa DGA réceptionne le système Reaper français
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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 19:50
Statement by Claude-France Arnould following the Council Conclusions on CSDP

 

Brussels - 20 December, 2013 by Claude-France Arnould - European Defence Agency

 

"Heads of State and Government yesterday highlighted the importance of an effective Common Security and Defence Policy (CSDP) for the security of European citizens, peace and stability in our neighbourhood as well as in the broader world. They have also underlined that Europe needs strong military capabilities and a healthy, innovative and competitive European Defence Technological and Industrial Base.

The taskings by Heads of State and Government stemming from the EU Summit for the European Defence Agency are substantive. In terms of capability development, we will push forward four key programmes: Remotely Piloted Aircraft Systems (RPAS), Air-to-Air Refuelling, Satellite Communications and Cyber.

The Council supports a more systematic and long-term approach to cooperation through increased transparency and information-sharing in defence planning. In this context, we will continue to assess progress on the implementation of the Agency’s Code of Conduct on Pooling & Sharing and propose an appropriate policy framework by the end of 2014, as mandated by the European Council. Within the same timeframe the Agency will also propose ways in which Member States can cooperate more effectively and efficiently in pooled procurement projects.

As regards the strengthening of Europe’s defence industry, EDA will closely work together with the European Commission to develop proposals to stimulate further dual use research, to develop defence industrial standards and a roadmap for a comprehensive EU-wide Security of Supply regime.

This year was marked by intensive preparations for this EU Summit, which gave a fresh boost to European defence matters. It is especially important that this new dynamic in defence and security is maintained and developed. EDA will strive to ensure that further concrete and substantive deliverables are achieved when the European Council next assesses progress in June 2015." 

 

More information:

 

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 23:20
Nexter veut que Ottawa reconnaisse les qualités de son VBCI qui attend sa première référence à l’exportation - photo EMA

Nexter veut que Ottawa reconnaisse les qualités de son VBCI qui attend sa première référence à l’exportation - photo EMA

 

20/12 Par Alain Ruello – lesEchos.fr

 

Ottawa a annulé l’appel d’offres portant sur l’acquisition de 108 blindés pour 2 milliards de dollars. Nexter a beaucoup investi dans cette campagne commerciale pour exporter son blindé VBCI.

 

Le Canada a fini par annuler son appel d’offres portant sur l’achat de 108 blindés et auquel Nexter concourrait face au Britannique BAE Systems et à l’Américain General Dynamics depuis quatre ans, mais dont l’issue était devenue incertaine . Le marché était estimé à environ 2 milliards de dollars américains. Fin de l’histoire ? Non, car la réaction de l’industriel français n’a pas tardé. Et elle détonne dans le milieu plutôt discret de l’armement.

 

Le Canada a justifié sa décision en indiquant que les blindés ne faisaient plus partie des priorités d’acquisitions. « Commandés en pleine guerre en Afghanistan, les véhicules ne répondent plus aux besoins de l’armée », a indiqué le lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne, cité par le site «  45eNord.ca  ».

 

Face à Nexter qui proposait son VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie), deux autres champions de l’armement terrestre étaient en lice dans cette compétition baptisée « CCV » pour « close combat vehicles » : le Britannique BAE Systems, avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et l’Américain General Dynamics avec son Piranha V.

 

« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV III modernisé offrait les capacités demandées au CCV, s’est étonné Patrick Lier, en charge de l’Amérique du Nord chez Nexter, dans un communiqué. En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par General Dynamics du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »

 

Dédommagement

 

Mettant en doute la sincérité de la procédure, Nexter demande à Ottawa de « révéler » qui l’a remporté : « Il est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland », estime l’industriel. Et pour cause : ne pas connaître le résultat des courses, c’est laisser planer le doute sur les qualités du VBCI, qui attend encore sa première référence à l’export !

 

Mettant en avant les millions de dollars « dépensés » en quatre ans, Nexter « souhaite » en outre que le gouvernement canadien le dédommage. « Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul », a ajouté son responsable Amérique du Nord. Là encore le ton surprend : s’il est d’usage de se faire rembourser une partie des frais quand un Etat annule un appel d’offres, en général on ne le réclame pas par voix de communiqué de presse...

 

La réaction de Nexter est à la mesure de sa déception : l’industriel français misait beaucoup sur le Canada pour décrocher le premier succès de son VBCI à l’international. D’autant que le blindé a visiblement fait ses preuves en Afghanistan et au Mali.

 

Les Emirats Arabes Unis ayant visiblement gelé leur appel d’offres, Nexter peut espérer se refaire au Danemark, mais ses meilleures chances se situent plus probablement au Qatar.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 21:55
Qui sera le prochain chef d’état-major des armées ?

 

20 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Livre Blanc, Loi de programmation, réforme de la gouvernance du Ministère de la Défense, tout cela a été enfin adopté. Le Ministère de la Défense va donc profiter du fait que les dossiers difficiles sont maintenant derrière, pour renouveler les équipes, notamment les hauts responsables militaires.

L’actuel chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, nommé en 2010, pourrait ainsi être remplacé en mars 2014. C’est en effet à cette date que l’amiral Alain Oudot de Dainville, ancien chef d’état-major de la Marine jusqu’en 2008, quittera ses fonctions de directeur général d’ODAS, société chargée des contrats d’armement d’état à état (principalement avec l’Arabie Saoudite). L’actuel CEMA souhaiterait en effet prendre la relève de l’amiral Oudot de Dainville, atteint par la limite d’âge, à la tête de cette société dont l’État est le principal actionnaire. La nomination à ce poste, réputé très rémunérateur, est dans les mains l’Élysée. Reste que le cabinet de la Défense, qui n’entretient pas de relations idylliques avec l’amiral Guillaud, pourrait la freiner.

Général Pierre de Villiers (crédits: Ministère de la Défense)

Général Pierre de Villiers (crédits: Ministère de la Défense)

Aujourd’hui, deux noms circulent pour reprendre les rênes de l’état major des armées (EMA). Le premier est son numéro deux, le général Pierre de Villiers, 58 ans, major général des armées à l’état-major des armées depuis 2010. Très apprécié, c’est lui qui dans l’ombre a su gérer les nombreuses crises de ces dernières années. Saint cyrien, cavalier, jeune frère de Philippe de Villiers (le politicien), le général de Villiers a commandé le Regional Command Capital (RCC) en Afghanistan de 2006 à 2007. D’un caractère consensuel et énergique, il a permis, malgré les difficultés, la poursuite du pilotage de l’EMA et a réussi à maintenir le dialogue entre les différentes armées. Considéré comme un chrétien-démocrate, donc modéré, il apparaît ainsi compatible avec le gouvernement socialiste. Ses atouts : une très forte légitimité, à la fois opérationnelle et politique.

Général  Mercier, ched d'état major de l'armée de l'air (crédits: Ministère de la Défense)

Général Mercier, chef d’état major de l’armée de l’air (crédits: Ministère de la Défense)

Le deuxième nom qui circule pour être le prochain CEMA est l’actuel chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier. A 55 ans, Denis Mercier est un ancien pilote de chasse (Mirage F1 et 2000), passé par l’OTAN et par le cabinet du ministre de la défense en 2010. Très apprécié au sein de l’armée de l’air, il a su lancer l’ambitieuse modernisation de l’armée de l’air.

Le monde de la défense se félicite de l’excellente qualité de ces deux candidatures. De Villiers affiche un vrai avantage : c’est lui qui traite depuis trois ans tous les dossiers difficiles. Mercier a pour lui d’être reconnu comme un authentique innovateur. Mais son avantage risque de le desservir : qui pourrait bien lui succéder pour mener à bien la réforme de l’armée de l’air qu’il a si bien su réaliser? Naturellement son numéro deux pourrait prendre sa succession, à savoir le général Antoine Creux. L’autre nom qui circule pour éventuellement succéder à Denis Mercier est celui du général Antoine Noguier, actuellement chef du cabinet militaire du Ministère de la Défense.

Surprise, d’habitude les mouvements à la tête des armées, produisent un jeu de chaises musicales, dont notamment le poste très convoité de chef d’état-major particulier du président de la République (EMP), considéré comme traditionnellement une porte d’entrée pour devenir CEMA. Ce qui a été le cas de l’amiral Guillaud. Le scénario qui semble se profiler va donc bouleverser les habitudes, non seulement, l’EMP actuel, le général Benoît Puga, un fantassin d’origine, ancien directeur de la DRM (Direction du Renseignement Militaire), nommé par Nicolas Sarkozy, ne sera pas le prochain CEMA (à 60 ans, il n’aurait plus le potentiel d’âge pour être CEMA), mais il aurait été, selon nos sources, confirmé à son poste.

Quant au potentiel et éventuel successeur du général de Villiers à l’EMA, un nom circule, celui du vice-amiral d’escadre Mouton, ancien ALFOST (amiral commandant la force océanique stratégique) et actuel numéro 2 du SGDSN.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 21:45
Carte : MAE, Centre crise, 18/11/2013. En rouge, zone fortement déconseillée

Carte : MAE, Centre crise, 18/11/2013. En rouge, zone fortement déconseillée

 

16 décembre 2013 par Thomas Flichy - libertepolitique.com

 

La guerre qui désole actuellement la République centrafricaine est inséparable de la longue histoire de ce territoire-refuge, faisant la transition entre le désert et la forêt équatoriale.

 

DEPUIS LE XVIe siècle, la Centrafrique se présente comme un territoire-refuge pour les populations chrétiennes venant du Soudan, du Tchad ou encore du Nigéria. Depuis des siècles, les populations du Nord se livrent en effet à des raids militaires à la recherche d’esclaves et de butin. C’est le cas du royaume de Ouaddaï, fondé au XVIIe siècle, qui étend son influence jusqu’au fleuve Chari en ravageant périodiquement ses rives.

Avec la colonisation française, les différends sont partiellement gelés. Pourtant, l’Oubangui-Chari demeure un territoire imparfaitement maîtrisé, une grande partie de ses espaces restant incontrôlée.

Depuis l’indépendance, la Centrafrique a retrouvé son instabilité antérieure. Dans ces circonstances, parler d’« État failli » serait un contresens dans la mesure où aucun État n’a jamais véritablement existé, les affrontements ethniques et religieux contemporains ne faisant que révéler la fragilité d’une frontière désarmée, vulnérable à toutes les agressions.

 

La guerre vise-t-elle l’accaparement des ressources locales ?

On pourrait dire à l’inverse que la guerre civile rend impossible l’exploitation des richesses locales. La République centrafricaine dispose d’importantes richesses agricoles, mais également minières, qu’il s’agisse de l’or, des diamants du pétrole ou de l’uranium.

Dans les années 1960, un gisement de bauxite avait été découvert à Bakouma par le Commissariat à l’énergie atomique. Cet uranium a intéressé le Japon, la Chine, l’Afrique du Sud mais aussi la France. Toutefois, plusieurs attaques ont obligé les compagnies privées à en différer l’exploitation.

Aujourd’hui, le drame humanitaire qui jette les réfugiés sur les routes rend tout redressement économique improbable.

 

Comment stabiliser la Centrafrique ?

D’un point de vue géopolitique, il sera très difficile de stabiliser la République centrafricaine sans l’aide du Tchad, qui joue un rôle majeur dans la sous-région. N’Djamena dispose en effet de réels moyens de pression sur les milices Séléka qui ravagent la Centrafrique depuis plusieurs mois.

Les opérations « Sangaris » et « Serval », sont à cet égard complémentaires.

La France n’a pas voulu intervenir rapidement en Centrafrique dans la mesure où le Tchad était un bon allié. Il a soutenu activement l’opération « Serval », un important contingent de soldats tchadiens ayant été dépêché au Mali afin d’appuyer les opérations françaises.

Après la chute de Bozizé toutefois, la France a volé au secours du Tchad et de la Centrafrique. Elle a donc pu proposer ses services en douceur, sans froisser pour autant, son allié tchadien. 

 

Thomas Flichy est chercheur au CREC-Centre de recherche des écoles de Coëtquidan, professeur à l'ESM de Saint-Cyr.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 19:45
Opération « Sangaris » en Centrafrique


20.12.2013 par Thomas Goisque

Dans les rues de Bangui, la capitale centrafricaine en proie à des violences intercommunautaires, les militaires français ont reçu de l’ONU la délicate mission de désarmer les milices et de ramener un semblant de calme afin de préparer les élections.
Mais la poudrière reste prête à exploser à tout instant…


C’est l’opération Sangaris.

Un reportage à découvrir
ICI

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 17:20
Blindés : Nexter demande des comptes au Canada

 

20/12/13 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Ottawa a annulé l’appel d’offres portant sur l’acquisition de 108 blindés pour 2 milliards de dollars. Nexter a beaucoup investi dans cette campagne commerciale pour exporter son blindé VBCI.

 

Le Canada a fini par annuler son appel d’offres portant sur l’achat de 108 blindés et auquel Nexter concourrait face au Britannique BAE Systems et à l’Américain General Dynamics depuis quatre ans, mais dont l’issue était devenue incertaine. Le marché était estimé à environ 2 milliards de dollars américains. Fin de l’histoire ? Non, car la réaction de l’industriel français n’a pas tardé. Et elle détonne dans le milieu plutôt discret de l’armement.

Le Canada a justifié sa décision en indiquant que les blindés ne faisaient plus partie des priorités d’acquisitions. « Commandés en pleine guerre en Afghanistan, les véhicules ne répondent plus aux besoins de l’armée », a indiqué le lieutenant-général Marquis Hainse, commandant de l’Armée canadienne, cité par le site « 45eNord.ca ».

Face à Nexter qui proposait son VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie), deux autres champions de l’armement terrestre étaient en lice dans cette compétition baptisée « CCV » pour « close combat vehicles » : le Britannique BAE Systems, avec le CV90 de sa filiale suédoise Hägglunds, et l’Américain General Dynamics avec son Piranha V.

« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV III modernisé offrait les capacités demandées au CCV, s’est étonné Patrick Lier, en charge de l’Amérique du Nord chez Nexter, dans un communiqué. En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par General Dynamics du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »

 

Dédommagement

 

Mettant en doute la sincérité de la procédure, Nexter demande à Ottawa de « révéler » qui l’a remporté : « Il est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland », estime l’industriel. Et pour cause : ne pas connaître le résultat des courses, c’est laisser planer le doute sur les qualités du VBCI, qui attend encore sa première référence à l’export !

Mettant en avant les millions de dollars « dépensés » en quatre ans, Nexter « souhaite » en outre que le gouvernement canadien le dédommage. « Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul », a ajouté son responsable Amérique du Nord. Là encore le ton surprend : s’il est d’usage de se faire rembourser une partie des frais quand un Etat annule un appel d’offres, en général on ne le réclame pas par voix de communiqué de presse...

La réaction de Nexter est à la mesure de sa déception : l’industriel français misait beaucoup sur le Canada pour décrocher le premier succès de son VBCI à l’international. D’autant que le blindé a visiblement fait ses preuves en Afghanistan et au Mali.

Les Emirats Arabes Unis ayant visiblement gelé leur appel d’offres, Nexter peut espérer se refaire au Danemark, mais ses meilleures chances se situent plus probablement au Qatar

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:19
Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCA

 

20/12/2013 09:01 Sources : EMA

 

Le 19 mars 2013, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), force de l’Union Africaine, a officiellement pris le relais de la Force multinationale des Etats d’Afrique Centrale (FOMAC).

 

La force de la MISCA s’appuie sur le dispositif de l’ex-FOMAC, dont les effectifs sont déjà déployés sur l’ensemble du territoire. La force Sangaris continue de favoriser la montée en puissance et le déploiement opérationnel de la MISCA, dont un tiers des effectifs est actuellement stationné en dehors de Bangui. Le contingent de cette force continue à se renforcer, ayant déjà atteint le volume de 3700 militaires et policiers.

 

Actuellement, la majeure partie des 1600 militaires français engagés dans l’opération Sangaris sont déployés à Bangui. Des éléments français présents sur le sol camerounais vont rejoindre Bangui dans les prochains jours afin d’effectuer la relève de l’échelon d’urgence qui avait été engagé le 6 décembre dernier.

 

La force Sangaris poursuit avec la MISCA le contrôle des mesures de confiance et, si nécessaire, le désarmement de l’ensemble des éléments armés qui n’ont pas déposé les armes. Elle agit de façon impartiale conformément aux mesures énoncées et relayées par l’autorité de transition le 7 décembre. Depuis le 13 décembre, un certain apaisement a été constaté à Bangui, bien que la situation reste complexe et volatile. Aujourd’hui, la majorité des groupes armés qui faisaient régner la terreur appliquent les mesures de confiance et  ont accepté la logique de cantonnement. Les opérations sont ainsi entrées dans une nouvelle phase visant à aller à la rencontre de la population et de l’ensemble des acteurs locaux, afin de rétablir le dialogue et de leur expliquer le but de l’opération Sangaris.

 

D’un point de vue humanitaire, la population vient toujours chercher la protection d’entités extérieures parmi lesquelles les forces françaises. C’est le cas sur l’aéroport de M’Poko avec un volume de déplacés qui peut atteindre, la nuit, jusqu’à 30 000 réfugiés. Seule la baisse du niveau de violence en ville pourra permettre aux populations de regagner leurs habitations.

 

Au Nord, dans la région de Bossangoa et de Bozoum, les militaires français sont présents et poursuivent leurs patrouilles aux côté des forces de la MISCA.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

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