Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:55
Pourquoi Dassault ne pouvait pas vendre le Rafale aux Brésiliens

Dans ce contrat, le prix était le critère clé. Et Dassault s'était fait une raison misant plutôt sur l'Inde et le Qatar.

 

19/12/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges

 

Il y a deux façons de voir la victoire du chasseur Gripen du suédois Saab dans la compétition brésilienne pour 36 appareils, confirmée hier par Brasilia. La première, c’est celle de l’autoflagellation à la française: un nouveau flop retentissant pour le Rafale après la Corée du Sud, Singapour ou le Maroc, et cette fois-ci, suprême humiliation, face à un concurrent suédois, a priori plus faible que les mastodontes américains. Les experts autoproclamés se succèdent sur les plateaux: l’avion de Dassault serait "trop cher", "invendable", l’industrie militaire français non compétitive, les commerciaux de Dassault sûrs d’eux, et la loi de programmation militaire en péril.

 

Si tout n’est évidemment pas entièrement à jeter dans ces analyses, on peut aussi défendre une autre position, plus nuancée: un, le choix du Gripen est au moins autant un échec pour le F-18 de Boeing, qui avait endossé le costume de favori depuis trois ans, que pour le Rafale. Avant les révélations de Snowden sur l’espionnage de la présidente Dilma Rousseff par la NSA, un contrat de F-18 était même évoqué avant la fin 2013.

 

>> Lire: Pourquoi l'affaire Snowden relance les chances du Rafale au Brésil

 

Deux, Dassault reconnaissait depuis longtemps que le Brésil n’était clairement pas le dossier le plus chaud pour le Rafale, contrairement à l’Inde, le Qatar et la Malaisie. Trois, et c’est peut-être l’argument le plus fort, selon les critères de choix finalement adoptés par le Brésil, la vente du Rafale était impossible.

 

Le Gripen est aussi moins cher à l'usage

Que voulaient les Brésiliens? Le choix du Gripen donne la réponse. Ils voulaient grosso modo la même chose que la Suisse, qui a aussi fait le choix du Gripen: un appareil léger, rustique, économique à l'achat mais aussi à l'usage, sans être au top de la technologie. Le Gripen "n’appartient pas à la même catégorie que le Rafale", assurait hier le GIE Rafale International, qui porte l’offre française à l’export. "Monomoteur et plus léger, le Gripen n’est pas équivalent en termes de performances et donc de prix." L’avion suédois avait d’ailleurs connu ses succès à l’export dans des pays où le facteur prix est primordial (Hongrie, République tchèque, Thaïlande, Afrique du Sud), et n’a participé à des opérations extérieures qu’en Libye.

Même la Suisse, pas spécialement aux abois côté finances publiques, avait défendu cet argument du prix pour expliquer son choix en février 2012: "Le DDPS [département fédéral de la défense] doit tout mettre en œuvre pour que l'acquisition d'un nouvel avion de combat soit financièrement supportable pour l'armée, à moyen et à long terme, assurait le communiqué du gouvernement fédéral. C'est pour cette raison que le Conseil fédéral s'est prononcé, sur proposition du DDPS, en faveur du Gripen E/F de l'entreprise suédoise Saab."

 

>> Lire La Suisse préfère le Gripen au Rafale et à l'Eurofighter

 

Le Gripen, une "Peugeot" face à la "BMW" Rafale

Le quotidien suisse Le Matin avait levé le voile, début 2010, sur la foi d’un document confidentiel de l’armée suisse sur les performances du Gripen face au Rafale. Pour les missions de "police du ciel ", théoriquement les plus faciles, le score du Gripen était le plus mauvais des trois chasseurs européens engagés dans la compétiton.

"Il n’a atteint que 5,33 points sur 10, soit bien au-dessous de la limite minimale de 6,0 décidée au début du processus d’évaluation. L’Eurofighter atteint 6,48 et le Rafale 6,98", assurait le quotidien. D’aucuns comparent le Gripen à une 2CV, et le Rafale à une Ferrari. Exagéré: une comparaison Peugeot-BMW serait probablement plus proche de la réalité.

L'arrêt du Mirage 2000, une erreur de Dassault ?

La première grande leçon de la victoire du Gripen au Brésil, après la Suisse, c’est que même des pays qui auraient les moyens d’acheter le Rafale optent pour un avion moins performant, mais aussi moins cher. Le marché des monoréacteurs type Gripen est ouvert à plus de pays que celui des biréacteurs type Rafale ou Eurofighter Typhoon.

Dassault aurait-il dû garder en catalogue le monomoteur Mirage 2000, réussite commerciale à l’export, pour compléter sa gamme? Le consultant Richard Aboulafia, vice-président du cabinet américain Teal Group, en est persuadé. Le problème, c’est que le Mirage 2000 n’avait plus de commande à honorer après la livraison des derniers appareils à la Grèce en 2007…

 

Le Gripen est aussi (un peu) américain

L’autre grande leçon, c’est qu’avec le Gripen, le Brésil a fait une sorte de choix stratégique intermédiaire vis-à-vis des Etats-Unis. Il a refusé de commander le F-18 américain, en représailles à l’affaire d’espionnage de la NSA. Mais il n’a pas choisi le camp français, choix qui aurait été une gifle monumentale pour Washington.

Avec le Gripen, le Brésil achète suédois en apparence, largement américain dans les faits. Le moteur est un dérivé du réacteur F414 de General Electric. Les groupes américains Rockwell Collins et Honeywell sont aussi partenaires du programme. « Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d’origine tierce, notamment américaine », assurait d’ailleurs le GIE Rafale le 18 décembre.

 

L'optimisme de Le Drian

Il ne faut évidemment pas sous-estimer l’échec du Rafale au Brésil. Mais il convient de l’analyser froidement, au-delà des caricatures de café du commerce. Pourquoi cette méfiance permanente affichée par l’armée de l’air brésilienne à l’endroit de l’offre française ? Est-il possible d’être plus agressif sur les prix? Comment combattre au mieux l’influence diplomatique et militaire américaine?

La mauvaise nouvelle brésilienne est tout de même à relativiser. "Même si je dois décevoir les Brésiliens, le Brésil, ce n’est pas la cible prioritaire du Rafale, nous avons d’autres prospects plus importants, assurait ce jeudi 19 décembre au matin le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Nous avons de bonne raisons de croire que sur l’Inde et sur le Golfe, il y aura bientôt des résultats."

Dassault peut, de fait, se refaire au Qatar (36 appareils pour une première tranche), et surtout en Inde (126 avions), en attendant peut-être la Malaisie (18 apapreils). C’est sur la signature, ou non, de ces contrats qu’on jugera vraiment de l’avenir du chasseur français à l’export. Vu l’âpreté du marché et l’intensité de la concurrence, sa vente ne sera de toute façon jamais une partie de plaisir.

>> Lire Rafale: le Qatar avant l'Inde?

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:50
Le Gripen suédois vole le Brésil au Rafale

Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour acquérir l'avion de combat suédois le Gripen NG

 

18/12/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour acquérir son avion de combat suédois le Gripen NG. Un revers pour l'avion de combat français qui espérait encore ces dernières semaines.

 

Décidément, les derniers résultats des appels d'offre en matière de choix d'avions de combat sont pour le moins surprenants. Après la Suisse, c'est donc au tour du Brésil de sélectionner le Gripen NG de Saab. Pourtant quand on se réfère à deux rapports confidentiels de l'armée de l'air suisse, qui ont évalué le Rafale et le Gripen NG entre fin juillet et début décembre en 2008, le Gripen arrivait bon dernier des deux évaluations : l'un sur les essais en vol et l'autre sur le standard de l'avion de combat livré en 2015 à l'armée de l'air suisse. Pire, "le Gripen a été le seul appareil à ne pas atteindre le seuil minimal (6 points, ndlr) des capacités attendues", avait estimé les auteurs des deux rapports.

 

Il n'en demeure pas moins que Brasilia est entré en négociations exclusives avec Saab pour finaliser un contrat dans quelques mois, voire quelques années. La négociation du contrat entre l'armée de l'Air brésilienne (FAB) et l'avionneur suédois prendra du temps, "de 10 à 12 mois" et le premier appareil devrait être livré au Brésil en 2018, a précisé lors d'une conférence de presse le ministre brésilien de la Défense, Celso Amorim.

 

Le groupe suédois peut remercier Edward Snowden, ce ancien consultant de l'Agence américaine de la sécurité nationale (NSA) à l'origine des fuites sur le programme de surveillance du renseignement américain, qui a mis sur écoute des communications personnelles de la présidente Dima Rousseff. Des révélations qui ont aussitôt éliminé le F-18 de Boeing, pourtant le favori de la présidente brésilienne jusqu'à il y a très peu.

 

Sarkozy y avait pourtant cru

 

Le Brésil va acquérir 36 Gripen NG pour un montant estimé à plus de cinq milliards de dollars. Après plus de dix ans de discussions et de reports en raison de coupes budgétaires, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a finalement opté pour l'appareil de Saab, considéré comme le moins cher, face au Rafale et au F/A-18 Super Hornet de Boeing.

 

Paris n'avait pourtant eu de cesse depuis 2007 de vanter les mérites du Rafale, espérant même conclure une vente que Nicolas Sarkozy avait cru acquise en 2009. Une ébauche d'accord avait alors été trouvée entre Nicolas Sarkozy et le président brésilien de l'époque, Luiz Inacio Lula da Silva, et Paris avait bien cru emporter la mise. Mais, à son arrivée au pouvoir, Dilma Rousseff a souhaité reconsidérer les options. François Hollande, qui était en visite officielle la semaine dernière, n'a pu changer la tendance.

 

Déception de Dassault Aviation

 

"Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d'origine tierce, notamment américaine", a souligné Dassault Aviation dans un communiqué publié mercredi soir. Et poursuivre : le Gripen "n'appartient pas à la même catégorie que le Rafale : monomoteur et plus léger, le Gripen n'est pas équivalent en termes de performances et donc de prix. Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte".

 

Depuis 15 ans, au Brésil, Dassault Aviation et ses partenaires Snecma (groupe Safran) et Thales, regroupés dans le GIE Rafale International, ont fait la promotion du Mirage 2000 pour l'appel d'offres FX, puis du Rafale pour FX2, "animés par la volonté de coopérer sur le long terme avec l'industrie brésilienne, en particulier avec Embraer", a rappelé l'avionneur tricolore. "Les transferts de technologies sans restriction et les partenariats scientifiques, techniques et industriels demandés par le Brésil comptaient parmi les points forts de l'offre du GIE Rafale International, avec le soutien des autorités françaises", a rappelé Dassault Aviation.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:45
A Paramount Matador armoured vehicle

A Paramount Matador armoured vehicle

 

13 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Paramount Group, South Africa’s largest private defence company, has teamed with Kazakhstan to produce armoured vehicles in that country.

 

Kazakh Defence Minister Adilbek Dzhaksybekov on Wednesday announced the launch of the project in the capital Astana, which will see the production of 120 to 360 military and non-military vehicles a year. Production is expected to commence by 2015.

 

According to the Kazakh ministry of defence, the project involves Paramount, Kazakhstan Engineering and Kazakhstan Engineering Distribution. The three companies signed an agreement last month over military vehicle production and maintenance.

 

Work at the facility will include cutting and welding armour plates, vehicle assembly and quality control. Wheeled armoured fighting vehicles as well as commercial vehicles such as buses will be manufactured for both local and export markets.

 

Dzhaksybekov on Wednesday noted that Kazakh President Nursultan Nazarbayev stipulated that by 2020, some 80% of Kazakhstan’s military hardware should be supplied through domestic production.

 

The Kazakh defence ministry said this is the first such high-revenue joint venture in Central Asia and will see significant local investment, skills and technology transfer. At least 150 jobs will be created and 50 engineers trained.

 

Apparently the armoured vehicles that will be manufactured at the plant were tested by Kazakhstan’s armed forces in May and June this year.

 

Paramount Group Chairman Ivor Ichikowitz said: “It is a great privilege for Paramount Group to have been selected as the strategic partner to Kazakhstan Engineering Distribution for the establishment of this landmark facility in Kazakhstan. This is a very important milestone in the strengthening of ties between Kazakhstan and South Africa. The defence and aerospace industry is one of the most strategic areas of cooperation between nation states.”

 

Ichikowitz added: “It is our intention to establish a fully fledged armoured vehicle and land forces manufacturing facility to engage not only in manufacturing but also in Research and Development, for the production of an indigenous range of products that are ideally suited to Kazakhstan and other markets in the region. We believe that this strategic collaboration and our investment will support the industrial development of the country and boost the high-tech defence and aerospace industry.”

 

Miles Chambers, Business Development Director at Paramount said, “We are pleased to participate in this large project under which not only manufacture and assembling of the machines but also research and design work will take place. We will participate in the development of Kazakhstan's defence capabilities through transfer of technology and investment of our own funds.”

 

Paramount has done business in the region before – for example, Paramount delivered 30 Matador and 30 Marauder vehicles to Azerbaijan’s armed forces.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA

photo EMA

 

18.12.2013 Par Frédéric Pons- V.A.

 

Centrafrique. Il fallait intervenir pour éviter un carnage. Mais François Hollande a trop attendu. Il s’est engagé sans véritable politique, sur un agenda irréaliste et des objectifs flous.

 

« La mission de la France en Centrafrique est dangereuse, disait François Hollande le 10 décembre à Bangui, en s’inclinant devant les cercueils des deux jeunes parachutistes tués, la nuit précédente, dans une embuscade. L’opération Sangaris était nécessaire pour éviter un carnage. » Écumé par des hommes en armes échappant à toute autorité, ce « pays à la dérive », selon Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, menaçait de sombrer dans un pandémonium africain rappelant le Rwanda.

 

Malgré le déploiement des premiers soldats français dès le 5 décembre, des violences ethno-religieuses, sans précédent en Centrafrique, faisaient près de 600 morts en une semaine. Des milliers de gens en quête de sécurité et de nourriture s’installaient sur l’aéroport de Bangui M’Poko, poumon de l’opération française. Aguerris mais sollicités par de multiples tâches — patrouilles, désarmement, soins aux blessés, fouilles de maisons —, nos soldats étaient trop peu nombreux —, d’abord 1 200 puis 1 600, bientôt davantage — pour à la fois garder l’aéroport, un site stratégique, et « rétablir une sécurité minimale » dans le pays.

 

Jean-Yves Le Drian dit que cette mission, « beaucoup moins onéreuse » que celle au Mali, est « beaucoup plus difficile (…) parce que l’identification de l’adversaire n’est pas si simple ». L’expérience et la supériorité des armes peuvent suffire pour la première phase : rétablir la sécurité dans les principales villes. Le succès repose sur le métier des parachutistes et de leurs chefs, ces qualités que leur envient tant d’armées étrangères : esprit d’initiative et intelligence de situation, sang-froid et discipline de feu, culture locale et empathie pour les populations.

 

Il en va autrement pour la phase suivante, annoncée le 13 décembre aux soldats français par Le Drian : « Votre action, je le précise, ne se limitera pas à Bangui, car l’enjeu c’est bien de rétablir la stabilité de l’ensemble du pays. » Il faudra plus de troupes pour sécuriser cet État immense (622 984 kilomètres carrés) où tout est délabré. Le délai de six mois fixé par François Hollande est irréaliste, même avec l’aide des pays africains, si peu mobilisés par le sort de la Centrafrique, pays clé à la charnière de la savane et de la forêt. Ce temps qui file n’arrange pas l’Élysée. Le dernier sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France montre que le soutien des Français à cette opération est passé de 51 à 44 % en une semaine. Cette chute de popularité n’était intervenue qu’au bout d’un mois et demi dans le cas de l’opération au Mali.

 

Pour les Français, les hostiles sont partout : « Chouf  [Regardez] à 360 degrés », disent les cadres à leurs hommes en patrouille. Les moins redoutables sont les sudistes chrétiens. Assoiffés de vengeance contre les musulmans, équipés de pétoires, de machettes ou de bâtons, ils pillent les magasins de leurs ennemis, lynchant au passage ceux qui n’ont pas eu le temps de fuir. Des mosquées ont été incendiées.

 

Les combattants Séléka (“alliance” en sangho, la langue officielle de la Centrafrique), qui ont pris le pouvoir en mars dernier sont plus dangereux. Musulmans venus du Nord, mais surtout du Tchad et du Soudan, dont le rôle est trouble, parfois islamistes et pour certains sous influence djihadiste, ils ont voulu mettre en coupe réglée ce pays chrétien à 80 %. La population sudiste et Bangui leur sont hostiles. Nerveux, inquiets, les Sélékas voulaient garder leurs armes, « pour se protéger », alors que les Français devaient les désarmer. « Il faut nous adapter à une situation volatile et piégeuse », reconnaît un familier du dossier.

 

La ligne n’est pas claire alors que les Africains, hostiles ou amis, ont besoin de clarté. L’option “impartiale” choisie par Paris accroît l’incertitude de la population, aggrave les risques et peut dégrader la situation. Certains “justiciers” sudistes comprennent mal cette posture et commencent à en vouloir aux Français qu’ils avaient accueillis en libérateurs, croyant se débarrasser sans délai des combattants de la Séléka.

 

Les Français se retrouvent dans une position inconfortable. Des officiers rappellent le « mauvais scénario » de la Côte d’Ivoire des années 2002-2004, quand Paris n’avait pas voulu trancher entre le pouvoir central et les rebelles. À Bangui, les Français ont choisi de traiter avec les nordistes de la Séléka, « pour apaiser la tension ». Leurs chefs s’attendaient à être ou ar rêtés ou chassés, comme Paris l’avait laissé entendre. Mais le coup de poing prévu s’est transformé en main tendue — au moins pour un temps.

 

Michel Djotodia, le président putschiste, a même pu saluer François Hollande, le 10 décembre. Son départ se négocie mais ses combattants ne quitteront pas Bangui sans butin ni garanties de sécurité. D’autant qu’ils savent que le retour à la démocratie réclamé par la France redonnera, ipso facto, le pouvoir aux sudistes chrétiens, loi du nombre oblige.

 

Ces combattants vont se replier dans le nord-est du pays, dans la région dite “des trois frontières” (Centrafrique, Soudan, Tchad), d’où ils étaient partis. Non contrôlée, cette “zone grise” risque très vite d’attirer des islamistes et djihadistes africains et d’être transformée en base d’assaut, comme le fut l’adrar des Ifoghas au Mali. Les Sélékas y attendront le retrait français. « Dans six mois », a imprudemment promis François Hollande. Si l’armée française ne va pas désarmer et pacifier cette région, ils relanceront leurs raids vers le Sud et l’Ouest, comme le firent leurs ancêtres, pendant des siècles, qui razziaient des esclaves dans les forêts de l’Oubangui. Jusqu’au coup d’arrêt mis par la colonisation.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 12:20
Lockheed Martin Delivers Landmark 300th C-130J Super Hercules

 

MARIETTA, Ga., Dec. 18, 2013 – Lockheed Martin

 

The C-130J Super Hercules program reached another significant milestone with the delivery of its 300th aircraft, which was ferried today by a U.S. Air Force crew from the Lockheed Martin [NYSE: LMT] facility here.

The 300th Super Herc is an MC-130J Commando II assigned to the U.S. Air Force Special Operations Command. The Commando II supports such missions as in-flight refueling, infiltration/exfiltration, and aerial delivery and resupply of special operations forces.

“The delivery of this 300th C-130J is a major achievement for the entire Super Hercules community. Together, we built an aircraft that it is ready for any mission, anywhere, anytime,” said George Shultz, vice president and general manager of the Lockheed Martin Aeronautics Company’s C-130 programs. “Partnerships and commitment are at the core of this Super Hercules, as was the case with the 299 C-130Js that came before it and with the many others that will follow.”  

Sixteen countries have chosen the C-130J Super Hercules to meet their air mobility needs. The “J” is the standard by which all other airlift is measured in terms of availability, flexibility and reliability.

With more than 1 million flight hours, the C-130J has been deployed in two combat theaters where they operated at a very high tempo efficiently and reliably. In non-combat — but equally harsh —environments,  C-130Js are often the first to support missions like search and rescue, aerial firefighting, and delivering relief supplies after earthquakes, hurricanes, typhoons and tsunamis around the world.

Headquartered in Bethesda, Md., Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs about 116,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration, and sustainment of advanced technology systems, products, and services. The Corporation’s net sales for 2012 were $47.2 billion.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 12:20
Navy Arms MH-60S Helicopter with Gatling Gun

 

December 18, 2013 by Kris Osborn - defensetech.org

 

Navy engineers are upgrading the MH-60R helicopters’ radar, improving its sonar technologies and adding laser-guided precision rockets, service officials said.

 

The torpedo-armed combat helicopter, in service since 2005, is configured with weapons and sensors designed for anti-surface and anti-submarine warfare, said Capt. James Glass, H-60 Multi-Mission Helicopters Program Manager.

 

The MH-60R is equipped with two torpedos, the Mk 50 and Mk 54 as well as rockets and small arms.

 

Glass said the MH-60S is slated to fire a M197 20mm gatling gun produced by General Dynamics Armament and Technical Products. The three-barrel, 132-pound gun can fire up to 1,500 rounds per minute.  The M197 is the same weapon which now arms the Marine Corps’ Cobra helicopter.

 

The MH-60R is also getting equipped with precision-guided 2.75in folding fin rockets by March of 2015, Glass said. The program, called Advanced Precision Kill Weapon System, or APKWS, uses semi-active laser guidance to create precision targeting technology for the Hydra 70, or 2.75in rockets fired from the MH-60R, he added.

 

APKWS has been in existence for several years and has been tested on fixed wing aircraft by the Air Force as well. The Navy’s MH-60S model helicopter is slated to receive APKWS by March of 2014.

 

The aircraft’s maritime-specific radar system is specifically geared toward detecting submarines and conducting anti-surface warfare missions with a 360-degree field of view, said Glass.

 

Glass said the Navy has a new multi-mode version of the radar system for the MH-60, called the APS-153, which will reach the fleet by January of next year. The new upgraded radar will have automatic radar periscope detection and discrimination, or ARPDD, he said.

 

“The upgraded multi-mode radar will allow the operator to detect smaller targets much more quickly,” Glass added.

 

The radar achieves this imaging capability, in part, through a technique Glass described as Inverse Synthetic Aperture Radar or ISAR mode, a technology which helps operators get a rendering, image or representation of a target or item of interest.

 

Inverse Synthetic Aperture Radar uses the motion of the contact to create a picture of the contact, said Capt. A.C. Lynch, H-60 International Programs Manager.

 

“The 360-degree radar is designed to identify surface contacts. There are several modes from long-range search to short range search, ISAR, and ARPDD – the radar periscope detect mode to detect submarines,” Glass said.

 

Made by a firm called Telephonics, the APS-153 is able to detect moving ship targets at night and under restricted visibility situations using the hi-resolution radar, according to statements from the company.

 

Engineers are also improving the reliability of the MH-60R’s Airborne Low-Frequency Sonar, or ALFS, a high tech sonar system attached to several thousand feet of cable able to lower it under the water to detect submarines.

 

The Raytheon-built AN/AQS-22 dipping sonar is nine times more effective than previous versions of similar technology. The system has been in service since 2009 and 2010. However, the Navy is now working on technical improvements.

 

“We’re going after smaller engineering and technical challenges. If we find a piece of hardware that we can improve that will keep the system more reliable, we are incorporating that in these sonars,” Glass said.

 

The helicopter is engineered with landing gear designed for ship landings. Also, the MH-60R is built with a folding pylon tail and folding rotorblades so as to minimize the amount of space taken up on the flight deck of an aircraft carrier, destroyer, frigate or amphibious assault ship, Glass said.

 

“The whole thing can be folded up and stuffed in a hangar,” he said.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:55
20 ans de la CABAT aux Invalides - Crédits JR.Drahi armée de Terre

20 ans de la CABAT aux Invalides - Crédits JR.Drahi armée de Terre

 

18/12/2013 Armée de Terre

 

Le mardi 17 décembre 2013, aux Invalides, ont été célébrés les 20 ans de la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT) au cours d’une cérémonie présidée par le général d’armée Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre. L’occasion de rappeler l’importance que notre armée de Terre accorde à ses soldats blessés, à leurs familles et celles des militaires décédés en opération ou en service.

 

« Je me suis rendue compte que je n’étais pas seule. » Ces mots du LTN Claire Jaulmes, blessée en service en 2011, résument bien le rôle que joue la CABAT, qui était mise à l’honneur hier aux Invalides, le lieu où, depuis 3 siècles, le pays prend soin de ses soldats blessés. A l’issue de la prise d’armes, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, puis Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, ont pu eux aussi souligner l’œuvre essentielle accomplie par la cellule.

 

L’histoire de la CABAT, c’est également l’histoire de 20 ans d’engagements de l’armée de Terre en opérations extérieures ou sur le territoire national. Créée en septembre 1993 par le général d’armée Monchal, alors CEMAT, la CABAT a dû très rapidement faire face à l’afflux de blessés du théâtre bosniaque. A compter de 2011, les familles de nos camarades décédés ont elles aussi été prises en charge.

 

Durant ces 20 années, cette tour de contrôle du soutien aux blessés a toujours permis à chacune et chacun de retrouver une place dans l’institution et dans la société. Ce sont aujourd’hui 20 militaires et civils de la cellule qui suivent les blessés à court, moyen, et long terme. La CABAT coordonne ainsi le processus d’entraide, depuis la prise en charge médicale jusqu’à la réinsertion ou la reconversion, en intégrant les domaines juridiques, action sociale, ressources humaines. Depuis 1993, 8 550 blessés ont été accompagnés. A l’heure actuelle, 847 le sont toujours, mais aussi 52 veuves et plus de 193 orphelins.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:55
Avions de chasse: Dassault regrette le choix du Brésil, estime le Gripen moins performant

 

18 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Dassault Aviation a regretté le choix du Brésil, qui a tranché en faveur du Gripen aux dépens de son Rafale, estimant que l'avion de chasse suédois est moins performant que l'appareil français.

 

Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d'origine tierce, notamment américaine, qui n'appartient pas à la même catégorie que le Rafale: monomoteur et plus léger, le Gripen n'est pas équivalent en termes de performances et donc de prix, commente le constructeur français dans un communiqué publié mercredi soir.

 

Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte, ajoute-t-il.

 

Le Brésil avait annoncé plus tôt avoir opté pour l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du Rafale français et du F/A-18 Super Hornet américain pour un contrat d'achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards de dollars.

 

Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) est l'avion suédois Gripen NG, a déclaré le ministre brésilien de la Défense, M. Celso Amorim, lors d'une conférence de presse tenue peu après la révélation de l'information par les médias locaux.

 

C'est une nouvelle déception pour le constructeur français qui n'a encore jamais exporté le Rafale.

 

Dassault Aviation espère toutefois conclure un contrat avec l'Inde. Le groupe est toujours en négociations avec New Delhi pour la finalisation d'une vente de 126 appareils, dont 108 à assembler par des industriels indiens.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:50
Babcock to begin HMS Bangor maintenance, upgrade

 

LONDON, Dec. 18 (UPI)

 

British engineering company Babcock says it is beginning a maintenance and upgrade program on the Royal Navy's HMS Bangor mine hunter.

 

HMS Bangor is a Sandown class vessel and work on it will be conducted at the company's Rosyth dockyard in Scotland.

 

"The work package for HMS Bangor's support period has been defined to reflect the ship's needs and minimize the level of emergent work, based on knowledge of the ship's material state and our experience of previous Sandown class refits, to optimize efficiency and value for money," said Babcock Warships Managing Director Mike Whalley. "We look forward to delivering Bangor on-time and in-budget."

 

Babcock said upgrades include enhancements to the ship's galley and laundry, installation of modernized communication systems, and an updated fire detection system.

 

The ship's existing diesel generators will be replaced environmentally friendlier and supportable machines, it said.

 

Maintenance work to be undertaken on the vessel will include a large package of paint coating and deck covering renewal, a full structural survey, habitability improvements, slow speed drive alignment checks, renewal of all propulsion unit blade seals, shaft line overhaul, essential underwater work, and complete overhaul of the ship's boat crane.

 

Upgrade and maintenance work is expected to take six months.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:50
L'Europe doit-elle se doter d'une armée commune?

 

18.12.2013 JDD
 

La défense sera le thème central du Conseil européen des 19 et 20 décembre. L’Union européenne s’est depuis longtemps dotée des outils institutionnels pour développer son volet militaire, pourtant, cette "Europe de la défense" que beaucoup appellent de leurs vœux, reste introuvable. Et la politique de sécurité et de défense commune de l’UE se résume pour l’instant à la possibilité de participer à des opérations de maintien de la paix.

Ces derniers jours, il a été beaucoup reproché aux États membres de l’Union de laisser la France en première ligne à Bangui. Certains ont déploré une occasion manquée pour le premier déploiement d’un groupement tactique de l’UE. Pourtant, Laurent Fabius a annoncé ce mardi, que des soldats issus d’autres pays européens, seraient bientôt déployés en Centrafrique. "Je crois pouvoir vous affirmer que nous aurons bientôt des troupes au sol qui seront apportées par nos collègues européens", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "Je tiens à le souligner, car c’est l’une des premières fois que cela se produit."

L'intervention en Centrafrique peut-elle inaugurer les prémices d'une véritable Europe de la Défense? Le Conseil européen de décembre peut-il rassembler les pays membres autour de cette idée? Autour d'Arnaud Ardoin, les invités du débat de ça vous regarde en parlent ce soir.

 

sur LCP jeudi dans l'émission Ça vous regarde à 19h45.

 

Invités :

Arnaud Danjean, député européen (Groupe du Parti Populaire Européen), président de la sous-commission "sécurité et défense"

Paul Quilès, ancien ministre de la Défense et Arrêtez la bombe!, Le Cherche Midi, 2013

Isabelle Lasserre, rédactrice en chef adjointe au service étranger du Figaro et correspondante diplomatique

Yvan Stefanovitch, journaliste et auteur de Défense française, le devoir d'inventaire, Editions du Moment, 2013

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:50
Brussels Summit: EU to Refocus on Stalled Defense Initiatives

 

 

Dec. 18, 2013 By Christopher Alessi - spiegel.de

 

Hopes are high that Thursday's summit will lead to the EU buffing up its defense capabilities and facilitating drone development and other projects.

 

Hopes are high that Thursday's summit will lead to the EU buffing up its defense capabilities and facilitating drone development and other projects. Pictured: an MQ-1B Predator drone.

 

EU leaders are gathering in Brussels Thurday in an effort to shore up the bloc's common defense policy, amid growing doubts over whether Europe can bridge divergent national views on the continent's security role.

 

European leaders are set to meet in Brussels on Dec. 19 for their last meeting of the year. But this European Council summit will differ from most of the other recent quarterly meetings in that its agenda will not focus primarily on the euro-zone debt crisis. Instead, for the first time in five years, EU heads of state will gather to discuss the bloc's beleaguered Common Security and Defense Policy (CSDP).

 

The summit will address a number of objectives that have eluded the European Union in the past, including strengthening joint military capabilities, pooling defense resources, and spurring a more competitive European defense industry. The 28 leaders are expected to outline blueprints for shared policies on cyber defense, maritime security, drones, and air-to-air refueling capacity.

 

The renewed focus on CSDP comes at a time when the United States -- Europe's traditional security provider -- has begun to shift its strategic focus to Asia, pressuring the EU to strengthen its defense capacity on the Continent and in the neighboring Middle East/North Africa region.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:50
Norway to Sign €732M Contract for AW101 Helicopters on Dec. 19

Dec. 18, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Norwegian Ministry of Justice and Public Security; issued Dec. 4, 2013)

 

AgustaWestland Awarded Contract



AgustaWestland was on the 4th December awarded the contract for delivery of 16 new search and rescue helicopters to Norway. The contract will provide a significant strengthening of the public search and rescue service and ensure emergency readiness throughout the country.

“I am very pleased that we soon will be signing the contract with AgustaWestland. This will insure a significantly improved safety for people at sea, along the coast and in remote areas around the country,” says the Minister of Justice and Public Security, Anders Anundsen.

The new helicopters will be able to relieve significantly more people in distress, be noticeably faster and with longer range than today - under virtually all weather conditions. Additionally, search capability and the possibility for medical treatment are significantly improved.

AgustaWestland AW 101 is the candidate that in total, after intensive negotiations, best meets the demands for Norway's future SAR helicopter. On 7 November 2013 the Government gave the Ministry of Justice and Public Security the authorization to finalize the negotiation and sign the contract for the new rescue helicopter.

The acquisition process started on 21 October 2011 with the announcement of prequalification. Tender documents were released on12. July 2012 and the offers was received from four bidders on 18 December the same year. The intention is to sign the contract with AgustaWestland after the standstill period of fourteen days has expired.


Click here for the government’s mini-website on the SAR Helicopter project.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: plus de 7.000 Séléka désarmés et cantonnés dans les casernes

 

18 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Plus de 7.000 membres de l'ex-rébellion centrafricaine Séléka (au pouvoir) ont été désarmés ces dix derniers jours à Bangui et sont désormais consignés dans leurs casernes, a indiqué mercredi à l'AFP un haut-responsable de la force africaine dans le pays.

 

Il y a de moins en moins de Séléka dehors, le gros des troupes est en cantonnement. En ce moment, un peu plus de 7.000 hommes ont été désarmés et sont déjà cantonnés dans les différentes casernes de la capitale, a affirmé ce responsable militaire au sein de la Misca, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.

 

On tend à revenir vers une situation normale à Bangui, où les violences inter-religieuses ont fait plus de 600 morts depuis le 5 décembre, a-t-il observé.

 

De temps en temps il y a encore des coups de feu dans certains quartiers, mais ça se calme par rapport aux pillages et aux exactions du début du mois. Nous restons vigilants parce que ça peut toujours redémarrer, a souligné la même source.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, une coalition hétéroclite de groupes armés musulmans venus du nord du pays.

 

Après des mois d'exactions en tous genres des Séléka sur les populations chrétiennes, les violences inter-religieuses se sont déchaînées le 5 décembre et les jours suivants, à la faveur d'une attaque de milices chrétiennes sur Bangui, et des représailles sanglantes de la Séléka qui ont suivi.

 

Ces événements ont précipité l'intervention militaire de la France, avec 1.600 soldats qui tentent depuis lors de désarmer les belligérants et opèrent en soutien à la Misca.

 

Les opérations de désarmement par les soldats français et la Misca avaient débuté le 9 décembre à Bangui, visant en priorité les combattants ex-Séléka, de facto les seuls à déambuler en armes dans les rues de la ville.

 

Mardi, l'armée française a mené une nouvelle opération de désarmement, qui s'est déroulée cette fois dans un quartier nord de la capitale, bastion des milices d'auto-défense chrétiennes anti-balaka (anti-machettes).

 

A Bouar et à Bossangoa, épicentre des violences entre chrétiens et musulmans dans le nord-ouest du pays, le calme est revenu, mais il y a toujours des accrochages entre Séléka et (milices) anti-balaka dans les villages alentours, a ajouté le responsable de la Misca.

 

Selon ce haut-gradé, la Misca compte désormais près de 3.700 hommes en Centrafrique, dont les trois quarts sont déployés à Bangui aux côtés de l'armée française. La Misca - Mission internationale de soutien à la République centrafricaine - devrait compter à terme jusqu'à 6.000 hommes. Elle comprend des contingents camerounais, congolais (Brazza), gabonais, tchadien, de République démocratique du Congo (RDC), de Guinée équatoriale, et depuis peu du Burundi.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Saab hasn’t given up on Fighter Weapon School in SA

 

18 December 2013 by Guy Martin – defenceWeb

 

Saab has not given up on the idea of established a Gripen Fighter Weapon School and continues to offer the concept to the South African National Defence Force (SANDF), in spite of its earlier refusal.

 

Anne Lewis-Olsson, Saab’s Head of Communication Sub- Saharan Africa, told defenceWeb that the company has not given up on the idea and still wishes to establish such a facility, which would train fighter pilots initially from Gripen countries.

 

In July last year Saab announced at the Farnborough Air Show that it would establish the School in South Africa, but shortly afterwards the SANDF denied the whole affair.

 

Saab had planned to run the first course with at least six students in late 2013 using between four and six South African Air Force (SAAF) Gripen C/D fighters.

 

A 1 000 square metres building at AFB Overberg would have been dedicated to the school and would have included briefing and debriefing rooms, a lecture hall, lunchroom, locker rooms, a gym and sauna, offices and IT infrastructure. South African and Swedish Air Force instructors would have conducted the course, Saab said.

 

Although the SANDF has denied that it will host the School, Saab believes there is still sufficient interest from the SA Air Force to possibly one day establish the facility as South Africa is the preferred location due to favourable weather and the vast test range in the southern Cape. However, Lewis-Olsson cautioned that these things take time and that much patience is needed. For instance, Saab is still waiting for the SA Air Force to issue a Gripen support contract – the SAAF had been living on interim support contracts, but since April had no support contracts at all.

 

Saab has said that the Fighter Weapon School would be a fantastic opportunity for the SAAF as it would give local pilots skills and flying time and would showcase South Africa’s capabilities to the rest of the world. At present the SAAF Gripen fleet of 26 is being underutilised, with 12 placed in rotational storage.

 

Saab has a large presence in South Africa, mainly due to the SA Air Force’s Gripen purchase and subsequent offset investments. In fact, Saab South Africa is the largest Saab defence division in the world, after the parent company in Sweden, with around 700 people being employed in South Africa. Saab South Africa comprises Saab Grintek Defence, Saab Grintek Technolgies and Omnigo. Turnover for Saab South Africa was R1.4 billion this year. Of this, 9% is invested into research and development.

 

Chris Skinner, Vice President, Head of Marketing and Sales and Commercial, Saab Grintek Defence, told defenceWeb that Saab is looking to participate in many of the programmes that form part of the SANDF’s Strategic Capital Acquisition Master Plan (SCAMP). For instance Saab has answered the Request For Information (RFI) for Project Chutney, which is seeking to acquire new long range, mobile tactical, air traffic control and precision approach radars. As Saab only manufactures a couple of these types of radars, the company will seek a partner for Chutney. For Project Saucepan, which seeks to acquire maritime surveillance aircraft, Saab is offering its Saab 340 and 2000 platforms, which could be available within a year. The company has also provided border camps for the SANDF.

 

Saab would also like to be involved in many other SANDF projects, such as Projects Sepula and Vistula (armoured vehicles and trucks), Biro (patrol vessels) and the upgrade of the Valour class frigates.

 

Saab also hopes to sell its Skeldar unmanned aerial vehicle in Africa, especially for things like anti-poaching, anti-piracy and peacekeeping operations – the United Nations is for the first time operating UAVs in the Democratic Republic of Congo.

 

Saab South Africa also has numerous other business avenues, such as naval ESM and countermeasures systems, field camps, security etc. Command and Control and security are major fields for Saab, especially as security is such a huge business in South Africa.

 

Skinner said that Saab Grintek Defence exports between 70 and 75% of its products. “Without exports I don’t think we’d survive,” as the SANDF is not ordering much at the moment, although there are many procurement projects underway. Skinner said the last couple of years have been tough in South Africa as there are many projects underway, yet funding has not been made available. However, he said that with the changes in the Department of Defence and state contracting company Armscor, things will improve in the future.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Soudan du Sud: pas de contingent supplémentaire de l'ONU (Ban Ki-moon)

 

NEW YORK (Nations unies), 18 décembre - RIA Novosti

 

L'ONU n'envisage pas d'envoyer des troupes supplémentaires dans la capitale sud-soudanaise Djouba en proie à des affrontements entre des groupes armés, a annoncé mercredi aux journalistes le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

 

"Nous y avons déployé la MINUSS [Mission de l'ONU au Soudan du Sud]. Cette question n'est donc pas à l'ordre du jour", a indiqué le secrétaire général.

 

"Nous utilisons toute notre influence politique possible", a-t-il ajouté, soulignant que lui-même et son envoyée spéciale pour le Soudan du Sud Hilde Johnson avaient "consacré à cette question plusieurs jours et nuits".

 

Dans la nuit de dimanche à lundi, des affrontements armés ont éclaté à Djouba, opposant différentes unités des forces armées sud-soudanaise. Le président du pays Salva Kiir a évoqué une tentative de coup d'Etat.

 

Selon des informations non confirmées, les hostilités auraient fait jusqu'à 500 morts. D'après une source au sein des forces armées sud-soudanaises, le conflit entre différentes unités faisant partie de la garde présidentielle résulte des divergences ethniques entre les Nuer et les Dinka, deux principales communautés tribales du pays.

 

A l'heure actuelle, les effectifs de la MINUSS comptent plus de 6.870 personnes. Il s'agit de soldats népalais, cambodgiens et indiens, ainsi que d'ingénieurs militaires japonais et sud-coréens.

 

Des combats meurtriers éclatent régulièrement entre diverses tribus peuplant le Soudan du Sud qui a accédé en 2011 à l'indépendance vis-à-vis de Khartoum.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Attaque d'In Amenas: les preneurs d'otages sur la "liste noire" US

 

WASHINGTON, 18 décembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis ont placé sur la liste des organisations terroristes le Bataillon al-Mulathamun soupçonné d'avoir participé à l'attaque contre le site gazier d'In Amenas, en Algérie, perpétrée en janvier 2013.

 

La décision adoptée à ce sujet par le département d'Etat américain interdit d'aider cette organisation, de lui octroyer des ressources matérielles et de participer à ses transactions. Il est également prévu de geler les avoirs du Bataillon al-Mulathamun qui seront découverts aux Etats-Unis.

 

Selon le département d'Etat, ce groupe a fait partie du réseau terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avant d'entreprendre en 2012 des actions autonomes.

 

Le Bataillon al-Mulathamun a revendiqué l'attaque contre le site gazier d'In Amenas en janvier 2013. L'enlèvement de ressortissants étrangers dans cette usine de BP-Sonatrach s'est soldé par la mort de 38 personnes.

 

Washington soupçonne en outre le Bataillon al-Mulathamun d'être impliqué dans un attentat au Niger, en mai dernier, qui a fait au moins 20 morts.

 

Les sanctions décrétées à l'encontre de cette organisation sont également applicables à ses alliés, les groupes les Signataires par le sang et al-Mourabitoun.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:40
Syrie/armes chimiques: la Russie fournira du matériel à l'OIAC

 

MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti

 

D'ici la fin de l'année, la Russie fournira à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) la majeure partie du matériel dont cette dernière a besoin pour détruire les arsenaux chimiques de la Syrie, a annoncé mercredi à RIA Novosti une source au sein du ministère russe des Affaires étrangères.

 

"D'ici la fin de l'année, le gros du matériel russe sera acheminé en Syrie. D'ici quelques jours, nous livrerons des camions Kamaz et Oural", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

 

Selon lui, le transport d'armes chimiques hors des frontières syriennes pourrait demander plus de temps que prévu. Aux termes du plan élaboré par l'OIAC, les substances chimiques les plus dangereuses doivent être évacuées à titre prioritaire avant le 31 décembre 2013.

 

"D'après le plan de destruction, les composantes les plus dangereuses des armes chimiques - 500 à 600 tonnes de substances de catégorie 1 - doivent être retirées du territoire syrien, mais le fait est que cet échéancier est impossible à respecter. Un retard technique est possible. La situation en Syrie sortant de l'ordinaire, le délai initialement prévu s'est avéré irréaliste", a souligné la source diplomatique.

 

Selon elle, il faudra parcourir au total 500 km pour gagner le port de Lattaquié où les substances chimiques doivent être chargées à bord de navires qui les achemineront vers leur lieu de destruction.

 

"Une partie des routes sont contrôlées par des rebelles islamistes", a précisé l'interlocuteur de l'agence.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:40
Iskander-M

Iskander-M

 

MOSCOU, 18 décembre - RIA Novosti

 

Les missiles Iskander seront déployés là où Moscou le jugera utile, a indiqué mercredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, commentant la préoccupation de l'Otan suite à l'apparition de ces missiles près des frontières de l'UE.

"Un grand bruit s'est récemment élevé suite aux informations concernant le déploiement d'Iskander au "mauvais" endroit. Sur le territoire de la Russie, nous en déployons là où bon nous semble", a déclaré M.Choïgou devant les étudiants à l'Université technologique Tsiolkovski (MATI)

Et d'ajouter que la Russie était en mesure de contrebalancer le projet américain de défense antimissile en Europe (ABM).

"Nous ne restons pas les bras croisés, en observant (le déploiement du bouclier antimissile, ndlr). Notre science, nos concepteurs et nos usines travaillent, croyez-moi, très efficacement. Nous avons avec quoi riposter", a souligné le ministre.

Le déploiement de systèmes de missiles de courte portée Iskander-M dans la région de Kaliningrad (enclave russe sur la Baltique) a été signalé samedi dernier par le quotidien allemand Bild.

Le ministère russe de la Défense a pour sa part affirmé lundi que le déploiement des batteries d'Iskander-M sur le territoire de la Région militaire Ouest (dont Kaliningrad fait partie) ne constituait pas une violation des traités internationaux.

Les missiles tactiques de haute précision Iskander-M sont destinés à détruire différentes cibles terrestres: rampes de lancement de missiles, pièces d'artillerie longue portée, systèmes de défense antimissiles ou antiaérienne.

Fin 2011, Dmitri Medvedev, alors président de la Russie, a promis de déployer des missiles Iskander dans la région de Kaliningrad afin de contrebalancer le projet américain prévoyant la mise en place d'un bouclier antimissile en Europe.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:35
Atlas Elektronik building sonar for Thai frigate

 

ULM, Germany, Dec. 18 (UPI)

 

Sonar systems for a new frigate being built for Thailand by South Korea's Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering are being supplied by Atlas Elektronik GmbH.

 

Atlas Elektronik, headquartered in Germany said the contract from Daewoo is for the supply and integration of a bow sonar and a low-frequency active towed array sonar system.

 

The two will be delivered in early 2016. The monetary value of the contract, however, was not disclosed.

 

"Together, the two systems offer active and passive sonars for the detection, tracking and classification of underwater vehicles, such as submarines, torpedoes and unmanned underwater vehicles," the company said. "In addition, these sonars are able to detect and classify small speedboats, divers or floating obstacles, e.g. containers or tethered mines."

 

The bow sonar to be supplied provides a surveillance radius of up to nine miles, while the towed array sonar operates in the low-frequency range from about 2 kHz and permits observation of the sea space at ranges of more than 37 miles, the company said.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:30
Obama Issues Directive to Sell Weapons to GCC

 

Dec. 18, 2013 - By ZACHARY FRYER-BIGGS and AWAD MUSTAFA – Defense News

 

Prince Turki Al Faisal, the former Saudi intelligence chief, last week accused the Obama administration of working behind Riyadh's back and planning other steps in the Middle East.

 

WASHINGTON AND DUBAI — The White House this week issued a presidential determination to facilitate the sale of weapons to the Gulf Cooperation Council (GCC).

 

The move by the Obama administration shows the rapid development in events since Defense Secretary Chuck Hagel announced plans this month in Bahrain to sell weapons to the Gulf Cooperation Council as a block, as opposed to selling to individual nations within the council.

 

According to the document issued Monday, the White House wants to confirm the eligibility of the Gulf Cooperation Council to receive defense articles and defense services under the Foreign Assistance Act of 1961 and the Arms Export Control Act.

 

“I hereby find that the furnishing of defense articles and defense services to the Gulf Cooperation Council will strengthen the security of the United States and promote world peace,” the document stated.

 

The move by the White House follows last week’s announcement at the GCC Summit in Kuwait to establish a Joint GCC Military Command.

 

According to a State Department official, the GCC is being designated for future sales, however, congressional approval has yet to be established when deals flow to Congress.

 

On Dec. 7, in Manama, Hagel said the Pentagon “will better integrate with GCC members to enhance missile defense capabilities in the region,” adding “the United States continues to believe that a multilateral approach is the best answer for missile defense.”

 

Officials at the State Department said that over the past several years, the US and the GCC have explored ways to expand multilateral defense cooperation in response to evolving regional security challenges.

 

“The United States and the GCC agree on the strategic imperative to building better multilateral defense ties as a complement to the strong bilateral relationships the US has with gulf partner states,” the State Department added.

 

“The US-GCC Strategic Cooperation Forum, US Central Command-led multilateral exercises and the quarterly Air and Air Defense Chiefs Conference are but a few of the examples of our combined efforts to coordinate at the policy and operational levels.”

 

Officials added that the determination is the next step in improving US-GCC defense collaboration as it enables the GCC to acquire defense articles to improve interoperability and enhance critical military capabilities, including items for ballistic-missile defense, maritime security and counter-terrorism.

 

However, the actual provision of defense articles or services to the GCC would be considered on a case-by-case basis, consistent with US law and policy.

 

Various other international organizations are eligible to receive US defense articles and services, such as NATO, the UN, and the AU. “The designation reflects our strong commitment to the GCC and our desire to work with our gulf partners to promote long-term regional security and stability.”

 

Despite the significance of the move, analysts view it as an “appeasement to Saudi Arabia.” Theodore Karasik, director of research at the Institute for Near East and Gulf Military Analysis in Dubai, said the recent statements by Saudi officials signified a dissatisfaction with US policy.

 

On Saturday, Prince Turki Al Faisal, the former Saudi intelligence chief, said in Monaco that the Obama administration is working behind Riyadh’s back and planning other steps in the Middle East.

 

“The presidential determination shows support for Saudi Arabia’s plan for a unified GCC approach,” he said.

 

“This support comes within a defense and security sphere in which the GCC are more robustly banded than other sectors, such as economic levels, social policies and others,” he added.

 

He said Saudi policy is fixated on protecting monarchies while pursuing Bashar al-Assad’s removal, which “does not necessarily jibe with other GCC states points of view.”

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:25
RUAG livre 10 avions au Venezuela

 

18.12.2013 Romandie.com (AWP )

 

Berne(awp) - Le groupe de défense RUAG va livrer dix avions Dornier 228 au Venezuela, a-t-il indiqué mercredi. Les appareils relieront des villages isolés à des centres régionaux du pays. Le montant de la commande n'a pas été dévoilé.

 

La commande se compose de 8 avions neufs et de deux appareils d'occasion Dornier 228-212. Le contrat, signé à Caracas, comprend la vente des avions, mais également la formation et la fourniture de pièces détachées et d'équipements de soutien au sol.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:20
Raytheon building 12th radar for ballistic missile defense

 

TEWKSBURY, Mass., Dec. 18 (UPI)

 

Raytheon announced Wednesday it has begun building the 12th AN/TPY-2 ballistic missile defense radar for the U.S. Missile Defense Agency.

 

The AN/TPY-2 is a mobile X-band radar that provides long-range acquisition, precision tracking and discrimination of short-, medium- and intermediate-range ballistic missiles.

 

It can be deployed in either terminal or forward-based mode.

 

"Beginning production of a 12th AN/TPY-2 ballistic missile defense radar is so important because this X-band sensor is the backbone of U.S. missile defense around the globe," said Dave Gulla, vice president of Global Integrated Sensors in Raytheon's Integrated Defense Systems business. "The U.S., our warfighters, allies and security partners can count on the AN/TPY-2 because it has performed flawlessly in every test to date against all categories of ballistic missiles."

 

Production of the 12th AN/TPY-2 comes under a $172.2 million contract from the U.S. Department of Defense awarded this month.

 

Raytheon has delivered eight of the radars to the U.S. military under an earlier contract.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:20
Boeing Defense Gets New Chief

 

Dec. 18, 2013 - By ZACHARY FRYER-BIGGS – Defense News

 

WASHINGTON — Boeing is promoting the former head of its defense unit, and elevating the current head of Boeing Military Aircraft as his replacement, the company announced Wednesday.

 

Dennis Muilenburg was named vice chairman, president and chief operating officer of Boeing, while Christopher Chadwick was bumped up to vice president, president and CEO of Boeing Defense, Space & Security.

 

Chadwick, a 31-year veteran of Boeing who was a program manager on the Bell-Boeing V-22 program, has been overseeing a military aircraft unit that is in the midst of transition as many of its legacy programs age. Now he will have to manage the broader defense portfolio through the US defense downturn.

 

Boeing also is giving Raymond Conner, head of the company’s commercial business, a title bump to vice chairman, but Conner will remain the functional head of his division.

 

Muilenburg, while also a vice chairman, is expected to become the day-to-day right-hand man for the company’s 64-year-old head, James McNerney, in Chicago.

 

That makes the 49-year-old Muilenburg the heir apparent at Boeing, the world’s second largest defense contractor and largest aerospace company.

 

The company also announced that Shelley Lavendar will take over Chadwick’s job as head of the military aircraft unit.

 

“Today’s announcement recognizes the tremendous performance, experience and leadership strength that Dennis, Ray, Chris and Shelley bring to our company,” McNerney said in a press release. “We will continue to leverage and grow their capabilities and experience, and that of other talented company leaders, to support our customers and achieve our near- and long-term business goals.”

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:20
Lockheed Works Toward 4th-Gen Prices for F-35

The 100th F-35 joint strike fighter rolls off the assembly line at Fort Worth, Texas, last week. (Alexander H. Groves/Courtesy of Lockheed Martin)

 

Dec. 18, 2013 - By AARON MEHTA – Defense News

 

FORT WORTH, TEXAS — The cost of a fully equipped F-35A joint strike fighter will drop to $85 million by 2019, according to a top Lockheed official, as long as the program continues to increase quantities.

 

That figure, calculated at $75 million in 2013 dollars, includes engines and all weapon systems for the conventional-takeoff-and-landing fifth-generation fighter, said Lorraine Martin, the head of Lockheed’s F-35 program, during a Dec. 13 press briefing.

 

The briefing was held at Lockheed’s F-35 production facilities in Fort Worth, Texas, as part of a ceremony celebrating the rollout of the 100th joint strike fighter. Travel and accommodations were paid for by the company.

 

In the most recently negotiated batch of aircraft, low-rate initial production lot 7 (LRIP-7), an engine-less F-35A came in around $98 million. If Lockheed can meet this cost goal, it would make the fifth-generation fighter competitively priced with fourth-generation aircraft such as the F-16 and F/A-18, a major boost for a program that has been criticized for being cost-prohibitive.

 

Costs for the jump-jet F-35B and aircraft carrier F-35C variants are less clear, due in part to the small number produced so far. The F-35A is by far the most popular model and has higher quantities, giving company officials a clearer sense of per-unit costs.

 

Achieving those cost reductions will require an increase in quantities, and while Martin expects orders to increase, she emphasized that quantity is quickly becoming the key price driver for the program.

 

“Quantity matters. Quantity absolutely matters right now on this program,” Martin said. “The [production] learning curve is still important, and it’s still enabling us to get work content off the line that’s not as efficient as it could be, but you start to learn that stuff. The silly stuff you learn fast and, as you go forward, you start to really refine how you produce the aircraft. Then the big driver to bring cost out is quantity.

 

“We’re at the point where we need both of them, and soon, quantity will be the biggest driver for us,” Martin continued. “If you buy more, they will be cheaper. There just is no doubt.

 

“We have been flat for four years, around 30 [to] 36 aircraft. If it doesn’t increase, it will dampen out our ability to get costs out.”

 

Whether there is an increase in the number of planes ordered for LRIP-8 will depend on the US budget situation. That lot is being negotiated with the Pentagon, and Martin said her company submitted pricing options for “variable quantities” of planes to give the Defense Department flexibility based on the budget situation.

 

Rising quantities and lowering costs don’t just benefit DoD and its partner nations. As Lockheed gets costs under control, Martin said the company hopes profit margins will increase.

 

“You would expect, for any aircraft program, you know how to do it better [as time goes on] and you’re hoping you’re able to do that in a predictable way, both for the government and for your own profit margins,” Martin said. “The program at the beginning was very challenged, so our margins have not been what you would want them to be going forward.

 

“My job is to ensure I know what it costs to build the aircraft, that what it costs to build an aircraft is reasonable and attractive to our customers, and that I can get a reasonable profit on top of that. And as I get that equation put together, I think the margins will come up.”

 

Looking forward to 2014, Martin expects to see increased international orders for the plane, including the rollout of the first F-35 from Italy’s final assembly and check-out (FACO) facility toward the end of 2014.

 

There are no plans to open FACOs outside of the two planned locations in Italy and Japan, according to Martin, who added that the Japanese FACO should be completed on schedule. She confirmed that a FACO component is not part of the F-35 deal being negotiated between the US and South Korea.

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 22:50
Saab to integrate Meteor missiles onto Gripen E fighters

 

LINKOPING, Sweden, Dec. 18 (UPI)

 

Saab of Sweden is integrating MBDA's Meteor missile system on Gripen E fighter aircraft under a contract from the Swedish Defense Materiel Administration.

 

The order from FMV for integration of the beyond-line-of-sight, air-to-air weapon system is worth nearly $29.3 million.

 

Saab said the order is in addition to an FMV contract issued in February for development and modification of the Gripen E, a multi-role fighter produced by Saab.

 

"The additional order secures the implementation of integration of the weapon system Meteor for Gripen E," said Ulf Nilsson, head of Saab's Gripen product unit. "It also confirms Gripen's position as the leading fighter system with a flexible design that offers great possibilities to integrate new capabilities."

 

Meteor, manufactured by France-based MBDA, was developed under a collaborative project involving Sweden, France, Italy, Spain, Germany and Britain. At the end of June 2013 Saab, in cooperation with FMV, conducted the first test firing of the serial production configuration of Meteor.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories