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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:16
source JDD

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09 décembre 2013 12h23 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Des échanges de tirs ont éclaté lundi en fin de matinée près de l'aéroport de Bangui entre des hommes armés et des soldats français chargés de désarmer les milices en Centrafrique, ont constaté des photographes de l'AFP.

 

Ces tirs ont cessé après quelques minutes selon ces photographes, qui n'ont pas vu de militaires français atteints lors de la fusillade. Ces incidents ont éclaté au premier jour de l'opération de désarmement promise par la France pour rétablir la sécurité en Centrafrique.

 

Un photographe a également vu ces mêmes soldats désarmer deux combattants dans le secteur.

 

A Paris, l'état-major des armées françaises a indiqué que les opérations de désarmement ont commencé lundi et estimé que les choses se passent plutôt bien.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:45
Sangaris: un C17 britannique contribue au renforcement logistique

9 déc. 2013  FORCESFRANCAISES

 

Embarquement à Istres de matériels à destination de l'aéroport de M'Poko, en Centrafrique. Le 6 décembre, ce C17 britannique a acheminé principalement des véhicules blindés dans le cadre du renforcement logistique.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

 

9 décembre 2013 à 09:20 Liberation.fr (AFP)

 

En moins de 48 heures la France a déployé en Centrafrique des troupes aguerries, rodées aux crises africaines, qui dès lundi commenceront à désarmer les milices qui ont plongé le pays dans la terreur et reprendre le contrôle du terrain.

 

A compter de lundi «la période d’impunité est terminée, on entre dans une phase où on pose les armes. Tout le monde pose les armes», a insisté le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Un millier de soldats français ont rejoint durant le week-end le 600 déjà sur place. Le gros des unités mobilisées appartient à la 11e brigade parachutiste habituée des situations d’urgence. Des hommes de l’infanterie de marine avec une longue expérience de l’Afrique. Une force très mobile, équipée de blindés légers, type VAB et VBL, dotés de mitrailleuses lourdes ou de canons de 20 mm, qui ont pris position dans plusieurs villes du pays.

 

A peine sur place, les paras vont devoir entamer leur bras de fer avec des groupes armés disparates, des miliciens aux uniformes dépareillés, qui terrorisent la population depuis des mois.

 

L’objectif est de les désarmer au plus vite pour faire cesser les exactions. «Quels que soient les groupes armés, dès lors qu’il y aura une hostilité à notre encontre ou contre la population, ils seront considérés comme hostiles, à l’instant même», résume le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Gilles Jaron.

 

En clair, soit les ex-rebelles de la Séléka et les miliciens de tous bords se soumettent, soit les militaires utiliseront leur puissance de feu. Montrer sa force pour faire plier l’adversaire. En attendant, les soldats français et les groupes armés se croisent et se jaugent dans les rues de Bangui, où les unités françaises ont renforcé leurs patrouilles.

 

Les Français devront agir dans un pays en pleine anarchie. En milieu urbain, propice aux embuscades, comme dans l’est du pays, où les villageois se sont réfugiés par milliers dans la brousse pour échapper aux massacres. «Sur le plan tactique nos soldats savent faire. Il va falloir s’interposer, repérer les endroits où les milices frappent, les raisonner ou les neutraliser», souligne Pascal Le Pautremat, spécialiste des questions de défense.

 

Aller au contact des groupes armés

 

L’opération a été préparée de longue date et les services français ont une connaissance approfondie du pays, de ses réseaux et de ses composantes. Les paras peuvent également compter sur la coopération d’une grande partie de la population lassée des tueries, qui les a accueillis en sauveurs.

 

Après avoir établi des points d’appui, à Bangui, Bouar ou Bossangoa (est), les militaires français vont rayonner pour étendre peu à peu leur contrôle aux zones alentours. Comme ils le font depuis des mois au Mali.

 

Hérité d’un siècle de colonisation et des conflits post-coloniaux, le savoir-faire africain des militaires français, c’est aussi «aller au contact». Au contact de la population et des responsables locaux, pour s’appuyer sur les liens familiaux, religieux ou communautaires. Au contact aussi des groupes armés pour établir un rapport de forces. «On enverra des commandos de marine pour leur faire comprendre qu’il faut qu’ils arrêtent sinon on utilisera la force. Il y a un vrai savoir-faire psychologique», note Pascal Le Pautremat.

 

La guerre des nerfs a également commencé dans le ciel, avec le passage quotidien au dessus de Bangui ou de Bossangoa de patrouilles d’avions Rafale venus du Tchad, pour dissuader l’adversaire. Et la force française dispose déjà dans la capitale de huit hélicoptères (2 Fennec, 4 Puma, 2 Gazelle), qui ont montré leur efficacité lors des combats en Libye.

 

En face, les miliciens disposent de beaucoup d’armement léger, de fusils d’assaut, de mitrailleuses fixées à l’arrière de pick-up, ou de lance-roquettes type RPG. Et leur capacité de nuisance reste intacte.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:35
La Chine regrette l'extension de la zone aérienne sud-coréenne

 

09 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - La Chine a exprimé lundi ses regrets concernant l'extension de la zone de défense aérienne sud-coréenne, annoncée la veille par Séoul, deux semaines après que Pékin eut de son côté instauré des nouvelles règles de contrôle aérien.

 

La Chine regrette la décision de la République de Corée d'élargir sa zone d'identification de la défense aérienne, a affirmé Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en utilisant le nom officiel de la Corée du Sud.

 

La Chine va rester en communication avec la République de Corée, en se fondant sur les principes d'égalité et de respect mutuel. Nous espérons que la République de Corée agira de même de son côté, a-t-il ajouté.

 

La nouvelle zone sud-coréenne chevauche la zone chinoise et couvre désormais un récif rocheux recouvert par la mer revendiqué et contrôlé par Séoul (qui l'appelle Ieodo), et par Pékin (qui le nomme Suyan), au sud des côtes sud-coréennes.

 

Suyan est un récif submergé. Ce n'est pas un territoire. La Chine et la République de Corée sont d'accord sur ce point. Le problème peut seulement être réglé par une négociation sur les démarcations maritimes, a dit M. Hong.

 

La presse officielle chinoise a pour sa part minimisé lundi les conséquences de l'extension de la zone de défense aérienne sud-coréenne.

 

La Chine ne va pas en faire toute une histoire, a assuré dans un éditorial le journal Global Times. La Chine respecte les intérêts coréens.

 

Le journal China Daily a de son côté fait également preuve de modération, après que la Corée du Sud a annoncé cette extension qui entrera en vigueur dimanche prochain.

 

Pékin et Séoul savent que ni l'annonce de la Chine, ni l'extension décidée par la Corée du Sud, ne sont des mesures agressives, a souligné le quotidien en citant un expert naval.

 

Depuis qu'elle a instauré unilatéralement le 23 novembre une zone d'identification de la défense aérienne sur une grande partie de la mer de Chine orientale, la Chine a répondu à la tempête diplomatique qu'elle a déclenchée en ayant surtout des déclarations dures visant le Japon.

 

Ce n'est pas la Chine qui a altéré le statu quo et aggravé les tensions dans la région. C'est au contraire le Japon, a ainsi affirmé la semaine dernière un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 

Washington, Tokyo et Séoul ont tour à tour dépêché des appareils militaires dans la zone chinoise controversée, envoyant ainsi le message qu'ils refusaient de se plier aux nouvelles règles.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:20
L'ABM américain toujours d’actualité malgré l’accord avec l’Iran

 

MOSCOU, 9 décembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis comptent toujours installer leur bouclier antimissile (ABM) en Europe malgré le progrès des négociations sur le sort du programme nucléaire iranien, écrit lundi le quotidien Kommersant.

 

"Nos projets concernant l'ABM en Europe restent inchangés. Les USA déploieront par étapes de leurs moyens de protection et considèrent ce travail comme une contribution au projet commun de l'Otan", a ainsi déclaré Laura Lucas, porte-parole du Conseil national de sécurité.

 

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, avait récemment proposé de renoncer à la mise en place de l'ABM européen puisque les USA et leurs alliés de l'Otan se référaient à la menace nucléaire iranienne pour justifier le déploiement de bases antimissile. D'après le ministre cet argument n'est plus recevable.

 

En effet, les autorités iraniennes ont accepté en novembre de geler pendant six mois leur programme nucléaire, de suspendre l'activité des entreprises qui enrichissent de l'uranium et de permettre aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'accéder aux principaux sites du secteur nucléaire iranien, dont l'usine de Fordo et le réacteur à eau lourde d'Arak. Durant cette période les représentants des six médiateurs internationaux espèrent s’entendre sur les détails de l'accord à venir.

 

"Si le programme nucléaire iranien était complètement arrêté et placé sous le strict contrôle de l'AIEA, les arguments actuels justifiant la mise en place de l'ABM en Europe ne seraient plus valables", a déclaré Sergueï Lavrov lors d’une récente réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'Otan à Bruxelles.

 

Cette position a été verbalement soutenue par l'Allemagne. D'après le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle, l'avenir du bouclier antimissile européen dépend entièrement du succès des négociations avec l'Iran. "Ces problèmes sont interdépendants. En cas de progrès majeur dans les pourparlers sur le programme nucléaire iranien, nous pourrons régler le problème de l'ABM qui suscite les objections de la Russie", a-t-il expliqué.

 

Malgré tout les Etats-Unis ont annoncé que le déploiement d’un bouclier antimissile en Europe ne dépendait pas des négociations des Six. Selon un représentant haut placé du département d'Etat, les arguments russes n'ont pas été soutenus "à l'unanimité par tous les ministres de l'Otan présents à la réunion".

 

"Le secrétaire d'Etat John Kerry a répété à plusieurs reprises que ce système ne servait pas uniquement à se défendre contre le programme nucléaire iranien mais également à parer une attaque de missiles. Le programme permet d'utiliser d'autres armes de destruction massive et nécessite une protection appropriée de notre part", a expliqué le représentant du département d'Etat lors d'un briefing à huis clos.

 

De plus, le président américain Barack Obama a reconnu samedi qu'il n'était pas encore certain du règlement définitif du problème nucléaire iranien. "D'après moi la probabilité que l'Iran tienne ses engagements est de 50/50", a-t-il déclaré à la Brookings Institution de Washington.

 

Le chef de la Maison blanche a rappelé que les Etats-Unis n'avaient pas l'intention de renoncer aux sanctions contre l’Iran et avaient donné une chance à Téhéran en réduisant la pression internationale. "Si dans les six mois à venir l'Iran montrait sa réticence à respecter cette entente, nous reviendrions à la politique de sanctions", a déclaré le président américain en rappelant que cette politique avait déjà prouvé son efficacité.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:01
photo XAVIER-YVON - JDD

photo XAVIER-YVON - JDD

"La période d'impunité est terminée", avait prévenu le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dimanche. Le désarmement des milices a commencé en Centrafrique, rapporte lundi l'envoyé spécial d'Europe 1 à Bangui et comme en témoignent les photos qu'il a pu prendre sur le terrain.

Centrafrique : le désarmement a commencé

Depuis le mois de mars dernier, la Séléka, une coalition à majorité musulmane et les "anti-balaka", des milices chrétiennes se déchirent. Les membres de la Séléka, qui a renversé le président François Bozizé, sont haïs des habitants, qui les voient le plus souvent comme des "occupants" venus du Tchad et du Soudan voisins.

Centrafrique : le désarmement a commencé

Les ex-Séléka, majoritairement musulmans, évoluent en armes, face aux "anti-balaka", "anti-machettes" en langue sango, favorables à l'ancien régime, présents en brousse ou infiltrées dans les quartiers.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:55
Le premier simulateur de vol de l’hélicoptère NH90-TTH

Le premier simulateur de vol de l’hélicoptère NH90-TTH

 

09/12/2013 DGA

 

La DGA a réceptionné le premier simulateur de vol de l’hélicoptère NH90-TTH le 18 novembre 2013. Il a été livré au centre de formation interarmées (CFIA) du Luc-en-Provence. Les équipages de l’armée de terre et de la marine ont commencé le jour même à l’utiliser.

 

Ce simulateur est de type « Medium Range Training Device » (MRTD) qui se caractérise par un très haut niveau de représentativité. Il permet aux forces de réaliser une part importante de la formation en simulation et de minimiser le complément nécessaire sur hélicoptère.

 

La France a commandé six simulateurs au travers d’un marché multinational passé par l’agence OTAN NAHEMA (agence en charge du développement, de la production et du soutien de l’hélicoptère NH90) :

- 3 MRTD en version TTH ;

- 2 MRTD en version NFH (avec un simulateur de la console tactique) ;

- 1 « Full Flight Simulator », sur vérins, pour le CFIA.

 

La Finlande a également décidé de rejoindre ce contrat pour l’acquisition d’un MRTD en version TTH.

 

Au-delà de la formation initiale, ces moyens permettront également aux équipages de s’entraîner dans un environnement tactique complexe et extrêmement réaliste, avec jumelles de vision nocturne ou visuel de casque et en utilisant l’ensemble de ses équipements de mission (radar, FLIR, système de contre-mesures…).

 

Ce simulateur est équipé d’un dôme “partiel” de 7,3m de diamètre conférant un champ de vue de 210° en horizontal et de 67° en vertical.

 

Ce simulateur, produit par la société Sogitec à Bruz, a été développé et livré en moins de 22 mois.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:08
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine

 

 

09.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Dans la nuit du 6 au 7 décembre 2013, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) a passé la frontière Centrafricaine, après avoir débarqué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude le 1er décembre dernier.

Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:55
Photo SIA KAMBOU - AFP

Photo SIA KAMBOU - AFP

 

06/12/2013 BFMTV

 

La France intervient militairement depuis ce vendredi 6 novembre en Centrafrique. Une opération limitée dans le temps avec des moyens humains réduits. Le coût devrait donc être également limité même s'il augmentera le budget des Opex, plombé en 2013 par le Mali.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé ce vendredi 6 décembre que l'opération française en Centrafrique, avait commencé avec des patrouilles dans Bangui. Hier jeudi, François Hollande avait annoncé le lancement de l'opération Sangaris lors d'une courte intervention télévisée.

Jean-Yves Le Drian estime que la présence française en Centrafrique ne devrait pas dépasser 6 mois. Un peu plus d'un millier d'hommes devrait, dans les prochaines heures, être déployé sur zone.

En fait, les militaires français étaient déjà présents dans le pays. Près de 600 d'entre eux le sont de manière permanente. Selon les chiffres contenus dans les documents budgétaires 2014, le coût de cette présence sans engagement en 2013 est estimé à 21,5 millions d'euros (contre 14,3 millions en 2012). Un chiffre à comparer au 1,25 milliard d'euros de surcoût des Opex (opérations militaires extérieures) attendu en cette année.

Donc, il est difficile d'estimer le surcoût de l'engagement des militaires français en raison de cette présence permanente. Le coût total de l'opération devrait être inférieur à celui de l'opération Serval au Mali ou 4.000 militaires plus une vingtaine d'avions ont été engagés. Le coût de cette dernière intervention devrait depasser les 650 millions d'euros.

 

Compensation à l'euro près

Le 7 novembre dernier, Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget a annoncé qu’il y aurait un surcoût de 600 millions d’euros sur le budget des opérations militaires extérieures (Opex) en 2013. Selon lui, les surcoûts seront tous "compensés à l'euro près, par autant d'annulations réparties sur l'ensemble des ministères".

Le rapport sur le budget opérationnel de la Défense présenté par le député PS Jean Launay à l’Assemblée Nationale, estimait déjà le surcoût à "nettement plus de 500 millions d'euros" alors même que l'opération Sangaris n'étit pas engagée.

En fait, les Opex coûteront au total 1,25 milliard d’euros en 2013. Soit près du double de ce qui était inscrit initialement dans la loi de finances pour 2013.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:55
A400M – C-160 Transall Crédit DGA Site de Cazaux

A400M – C-160 Transall Crédit DGA Site de Cazaux

A400M – C-160 Transall Crédit DGA Site de Cazaux

 

06/12/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

C'est un petit pas supplémentaire vers l'obtention d'un standard opérationnel complet : l'A400M a réalisé samedi 30 novembre son premier contact "humide" lors d'un essai de ravitaillement en vol mené depuis un C160 Transall de l'armée de l'Air. Jusqu'alors, les travaux d'ouverture du domaine de vol pour le ravitaillement n'avaient encore jamais inclus de transfert de carburant.

 

"Cet essai nous a également permis de finaliser les lois de commandes de vol spécifiques à cette phase délicate qu'est le ravitaillement en vol", précisait hier matin Tony Flynn, pilote d'essais chez Airbus Military, à l'occasion d'un briefing à Séville. Ce standard logiciel, qui pourra faire l'objet de quelques ajustements selon le type de ravitailleur utilisé, doit faire l'objet d'une qualification en bonne et due forme courant 2014. Les premiers contacts humides sur A330 MRTT (en l'occurrence un appareil britannique) sont également attendus en début d'année prochaine.

 

Parallèllement se poursuivent les essais visant à permettre à l'A400M de jouer le rôle de ravitailleur. "Les tests aérodynamiques des nacelles de ravitaillement sous voilure ont été menés à bien cette année", explique Tony Flynn, ajoutant que les travaux de qualification de l'Atlas dans cette configuration devraient théoriquement être achevés d'ici la fin de l'année prochaine.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:55
Thales et TeamCast lancent le projet Maxsimo

 

 

07/12/2013 Boursier.com

 

Thales et la PME bretonne TeamCast annoncent le lancement prochain du projet Maxsimo, dans le domaine des systèmes d'information et de communications sécurisées. Le groupe montre ainsi son engagement en faveur des PME innovantes dans le cadre du Pacte Défense PME porté par le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian. Ce projet bénéficie du dispositif RAPID de la Direction générale de l'armement (DGA), destiné à soutenir les innovations des PME ayant des applications militaires et civiles.

 

Maxsimo fait suite au projet Echo, une première coopération conduite entre 2010 et 2012, pour améliorer les liaisons vidéo air-sol basées sur la technologie de diffusion de la télévision par satellite (DVB-S2) dans un contexte urbain, pour lequel les bâtiments sont autant d'obstacles ou de réflecteurs indésirables pour les ondes radio. Maxsimo vise à optimiser encore les performances de robustesse de la solution Echo en introduisant de la diversité de réception au moyen d'antennes multiples. Ces projets trouvent des applications diversifiées, dans le monde civil et militaire.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:50
L'Europe de la défense vue sous l'angle des Etats

 

07.12.2013 Federico Santopinto, chercheur au GRIP - RTBF.be
 

La politique de sécurité et de défense de l’Europe n’avance pas. Le Grip a voulu savoir pourquoi. Il a donc initié une étude qui examine les cultures stratégiques et politiques de sept grands pays de manière à mieux comprendre cette impasse qui se révèle être, entre autres, le reflet des ambigüités de l’intégration européenne.

 

A la veille du Conseil européen de décembre 2013 sur la défense, les États membres de l’UE ne semblent pas prêts à relancer la réflexion stratégique autour de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Il est vrai que, avant d’identifier une stratégie collective dans ce domaine, encore faut-il que les principaux pays européens s’éclaircissent les idées sur ce qu’ils attendent individuellement de l’Europe de la défense. Car une certaine confusion existentielle plane à ce sujet, et ce, moins dans la capitale européenne que dans les capitales nationales.

 

L’incohérence des états

Prenons l’exemple de la France, le principal pays autour duquel la PSDC devrait s’articuler : réintégration du commandement intégré de l’OTAN (mars 2009), signature des " accords de Lancaster House " avec Londres et dans le dos de Bruxelles (novembre 2010), relance du "triangle de Weimar " avec la Pologne et l’Allemagne pour invoquer plus d’intégration et la création d’un quartier-général européen (décembre 2010), jeu en duo avec le Royaume-Uni lors des crises libyenne et syrienne (2011 et 2013) … Quelle est donc la ligne politique française face à l’Europe de la défense ? L’adoption d’un nouveau livre blanc n’a pas réellement clarifié l’attitude de Paris vis-à-vis de la PSDC. Coincée, entre Weimar et Lancaster House, celle-ci semble bien difficile à débroussailler, d’autant plus que les ambiguïtés de la France, toujours très attachée à sa souveraineté nationale, ne datent pas d’hier et ne semblent pas remises en question aujourd’hui.

L’Allemagne ne s’est certes pas montrée plus cohérente en la matière. Les déclarations ambitieuses et de haut rang, allant quelque fois jusqu’à invoquer la création d’une véritable armée européenne, ne se comptent plus à Berlin. Or, les initiatives concrètes, elles, ne se comptent tout simplement pas: la passivité de l’Allemagne dans ce domaine n’a sans doute d’égale qu’à celles de l’Italie ou de l’Espagne. Seul le Royaume-Uni semble avoir, dans ce contexte, les idées claires...

 

Une politique désirée

C’est ainsi que le GRIP a décidé de coordonner une étude qui vise à inverser l’angle d’approche communément utilisé dans le débat stratégique sur l’Europe de la défense (http://www.grip.org/fr/node/1150). Plutôt qu’identifier, à Bruxelles, les valeurs et les intérêts communs qui pourraient constituer le socle d’une stratégie européenne globale, l’étude s’est concentrée sur les stratégies nationales individuelles que les principaux pays européens entendent poursuivre, … depuis leur propre capitale, à travers la PSDC.

Celle-ci est donc analysée ici non pas comme une fin en soi ni comme un outil collectif au service de l’UE, mais comme un moyen à disposition des États membres afin de servir leurs propres intérêts et leurs visions singulières.

A première vue, les résultats de cette étude peuvent paraitre surprenants. Les élites interrogées et les documents nationaux consultés dans sept pays de l’UE (France, Italie, Allemagne, R-U, Espagne, Pologne et Suède) débordent d’inquiétudes face au risque de marginalisation stratégique que court l’Europe. Tous, à la seule exception de Londres, invoquent un sursaut pour la PSDC. De plus, il apparait que les États membres perçoivent l’Europe de la défense comme un moyen pouvant leur permettre de poursuivre des intérêts sécuritaires similaires, plus au moins dans les mêmes zones géographiques, et au nom de valeurs et de visions comparables. Certes, des différences importantes sont à signaler, surtout en matière de priorités géographiques, mais celles-ci ne semblent pas être suffisamment importantes pour expliquer la paralysie systématique de l’UE face aux principales crises internationales.

 

Paris et Berlin regardent dans des directions différentes

Pourquoi l’Europe de la défense n’est-t-elle donc pas une politique plus aboutie, si elle est tellement désirée ? Les bons propos affichés par les élites européennes cachent, évidemment, une réalité beaucoup plus compliquée. En analysant plus à fond l’approche des principales capitales européennes à la PSDC, l’étude en effet met en lumière deux divergences fondamentales. La première concerne les différentes cultures stratégiques (usage de la force) qui caractérisent le Vieux continent, et tout particulièrement la France et l’Allemagne. Ce problème n’est certainement pas inconnu. Les différentes cultures stratégiques, toutefois, ne peuvent tout expliquer à elles seules. Elles apparaissent en effet étroitement liées à un autre malentendu de fond apparu dans cette étude, et qui concerne cette fois-ci l’attitude envers l’intégration européenne que les États membres ont à travers l’Europe de la défense.

Le lien entre la PSDC et l’intégration européenne est un sujet nettement moins débattu. Pourtant, il peut expliquer en partie certains malentendus en la matière, notamment entre la France et l’Allemagne. Paris, en effet, tend à percevoir l’Europe de la défense avant tout comme un outil au service des États nations afin de renforcer leurs capacités de projection dans le monde, plutôt que comme un instrument permettant d’approfondir le processus d’intégration en tant que tel. Il convient de souligner, à ce propos, que soutenir la PSDC, comme la France l’a fait souvent, ne veut pas forcément dire soutenir l’intégration européenne au sens qualitatif du terme. Paris maintien une vision strictement intergouvernementale de la PSDC, et reste très attachée à sa souveraineté nationale.

L’Allemagne au contraire (mais aussi, dans une moindre mesure, l’Italie et l’Espagne) tend à percevoir historiquement l’Europe de la défense comme un moyen d’intégration et de rationalisation intra-européenne, et non comme un vecteur de projection de la puissance hors de ses frontières.

Dès lors, l’idée, très répandue à Paris, selon laquelle le scepticisme allemand par rapport à l’usage de la force est synonyme d’un désengagement vis-à-vis de la PSDC n’est pas correcte. Simplement, les deux pays moteurs de l’UE perçoivent différemment le sens même de cette politique. En d’autres termes, lorsqu’ils pensent à l’Europe de la défense, Paris et Berlin regardent dans deux directions différentes : la France regarde hors Europe, mais en termes toujours nationaux, alors que l’Allemagne se tourne vers Bruxelles. Quant au Royaume-Uni, il ne regarde nulle part. C’est l’essence même de la PSDC, dans sa nature la plus profonde, qui est donc remise en cause. Un franc débat sur les fondements de cette politique s’impose.

 

Diplômé des universités de Florence et de Bruxelles, Federico Santopinto est spécialiste des politiques européennes de prévention et de gestion des conflits mais aussi du processus d’intégration européenne en matière de défense et de politique étrangère. Il vient de diriger un ouvrage collectif : "National Visions of EU Defence Policy - Common Denominators and Misunderstandings" téléchargeable gratuitement

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:50
Défense : l’exemple allemand d'externalisation et de contrats de services

 

06/12/2013 par Michel Grall

 

LE CERCLE. - Face au mur budgétaire, la défense est confrontée à l’urgence : mieux définir ce qui relève du cœur de métier de ce qui peut être externalisable. L’Allemagne a fait le choix du pilotage par un organisme central, la GEBB (Gessellschaft für Entwicklung, Beschaffung und Betrieb).

 

Malgré des fondamentaux macroéconomiques notoirement différents entre les deux pays, les budgets de la défense en France et en Allemagne sont confrontés aux mêmes défis : baisse des effectifs, effort de rationalisation budgétaire, diminution de la part du PIB consacrée à la défense.

L’Allemagne est, avec la France et le Royaume-Uni, le troisième pays de l’Union européenne investissant le plus dans sa défense. En 2012, les dépenses de défense allemandes s’établissent à 31,7 milliards €, dont 5% sont spécifiquement fléchés chaque année vers les contrats d’externalisation.

 

Le pragmatisme allemand

 

Les ambitions et pratiques de l’externalisation sont  clairement différentes de part et d’autre du Rhin. Depuis plusieurs années, l’externalisation est considérée en Allemagne comme un levier efficace permettant la mise en œuvre tant de la modernisation que de la réduction de format de la Bundeswehr. Le ministère fédéral de la Défense fait appel avec beaucoup de méthode à l’externalisation des fonctions ne concourant pas directement aux missions opérationnelles.

 

L’Allemagne s’est ainsi dotée d’un organisme unique pilotant les opérations d’externalisation, il s’agit de la GEBB : Gessellschaft für Entwiclung, Beschaffung und Betrieb mbh, « société pour le développement, l’acquisition et le fonctionnement ». Société de droit privé, créée en 2000, ayant son siège à Cologne, elle est détenue à 100% par l’état fédéral qu’elle conseille et accompagne dans les opérations de modernisation, de rationalisation et d’externalisation du ministère de la défense.  La GEBB, entreprise atypique, se présente comme le conseil interne de l’armée fédérale, die inhouse berater des Bundeswehr.

 

La GEBB exerce ses activités dans de nombreux secteurs :

- l’immobilier, l’asset management, le property et facility management; la Bundeswehr occupe en effet la 1ère emprise foncière d’Allemagne, répartie entre 35 000 immeubles, bâtiments, ateliers, sur 31 millions m2.

- la gestion des énergies, qui représente un poste annuel de 380 millions €.

- la logistique et le soutien : matériels, pièces détachées, systèmes d’armes.

- La formation des unités et des personnels.

- les systèmes d’information, de communication et de commandement, et les centres de services partagés.

- La restauration, l’hébergement, les loisirs, jusqu’à la gestion des crèches…

 

Des succès…mais pas toujours

 

Le rôle de la GEBB est double : elle exerce d’une part en tant qu’opérateur, en propre ou en partenariat avec les firmes allemandes, étroitement associées à la démarche. D’autre part, elle a une mission de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès du ministère, en l’orientant, après analyse préalable, soit vers la mise en œuvre d’une régie interne optimisée, soit vers le contrat de partenariat, au sens de la loi française de 2008 sur les partenariats public-privé, ou encore vers le contrat de services classique.

 

Parmi les opérations d’externalisation figure bien sûr le mégaprojet Herkules, confié au consortium IBM-Siemens, pour un montant de 7 milliards €, qui vise à moderniser les systèmes et infrastructures de communication et d’information non militaires. Ce contrat, marqué par des retards importants et une mauvaise analyse des besoins opérationnels, démontre les risques et limites de l’externalisation, et la double nécessité absolue de disposer d’une maîtrise d’ouvrage puissante du côté étatique, et d’établir une délimitation précise des périmètres couverts par l’opération.

 

A contrario, sur l’externalisation de la fonction habillement, les résultats sont excellents : les budgets d’achat ont baissé de 19% et les stocks de 59%. Ce PPP qui a démarré en 2002, concerne la fonction habillement de l’ensemble des personnels civils et militaires de la défense, et a été étendu en 2009 aux tenues et équipements NBC. Le contrat avec la société LHBw (LH Bundeswehr Bekleidungsgesellschaft mbh), où l’état est actionnaire à hauteur de 25,1%, court jusqu’en 2015.

 

Et en France ?

 

A l’inverse du modèle allemand, la conception, le pilotage et la mise en œuvre de la politique d’externalisation au sein du ministère français de la défense mobilise de très nombreux acteurs et organismes divers.

 

Le ministère, confronté à un mur budgétaire, doit allouer ses ressources financières vers ses priorités. Ce sont les conditions de vie et de travail de ses hommes et femmes, civils et militaires. C’est le financement des OPEX, dont les crédits votés en loi de finances initiale sont constamment inférieurs aux coûts réels constatés. C’est naturellement le maintien d’un volume de forces et la poursuite des grands programmes d’armement, vitaux au maintien du rôle et de la puissance de la France dans le monde, essentiels à la protection de ses intérêts et de ses ressortissants ici, comme à l’étranger. C’est enfin l’appui à la base industrielle et technologique de défense, à ces quelque 4000 PME sans lesquelles il serait illusoire de vouloir préserver en France une industrie de défense, ces PME fortement innovatrices, nourrissant le tissu économique et industriel de nos territoires.

 

La Défense est confrontée à l’urgence

 

Urgence d’une vraie définition de ce qui relève des missions régaliennes de la défense, par essence non externalisables, et de ce qui au contraire peut être confié au secteur privé, pas seulement pour un meilleur coût, mais aussi pour une plus grande efficacité du partenaire extérieur.

 

Urgence de rationaliser ces missions non régaliennes, afin de préserver le maximum de ressources sur le cœur de métier. Tout le soutien, toute la maintenance, toute la logistique ne sont pas externalisables. De l’autre côté, la proximité de la ligne de front n’interdit pas par principe l’externalisation. Chaque cas doit être pesé, mesuré, faire l’objet de test, avant généralisation.

 

Urgence de se doter d’un pilote fort, unique qui, pour chacune des missions de la défense, sera en capacité de faire bouger le curseur entre la prestation interne et l’appel aux contrats de services privés. Dans le respect de l’intérêt supérieur de la défense.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:50
EADS va tailler dans ses branches Défense et Espace

 

06.12.2013 Romandie.com (AWP)

 

Paris (awp/afp) - Le géant européen de l'aéronautique EADS doit présenter lundi les détails d'une vaste restructuration de ses activités défense et espace aux syndicats européens inquiets des réductions d'effectifs attendues notamment en Allemagne.

 

Le directeur exécutif du groupe, Tom Enders, a rendez-vous lundi soir à Munich avec le comité d'entreprise européen, à qui il a déjà annoncé, mais par voie de presse, des "mesures draconiennes", surtout dans les activités de défense en Allemagne. Mardi se réuniront des comités européens par branche, selon des sources syndicales.

 

Pour "major Tom", c'est un nouveau défi. Après avoir réussi à desserrer l'emprise des États sur EADS, il a entrepris de regrouper les divisions défense, (Cassidian), espace (Astrium), avec la production d'avions de transport militaires d'Airbus Military, au sein d'une seule division, Airbus Defense and Space.

 

Face à la baisse des budgets militaires occidentaux, la restructuration est inévitable pour rendre le groupe plus efficace et performant dans les compétitions sur les marchés émergents, explique la direction d'EADS, bientôt rebaptisé groupe Airbus.

 

Les réductions de commandes militaires, notamment en Allemagne, ne pourront "pas rester sans conséquence pour l'activité et les emplois", a prévenu le patron d'EADS, en douchant les espoirs de reconversion. "Nous ne pouvons pas amortir cela facilement ni réaffecter les sites et capacités concernés à d'autres tâches", a-t-il ajouté dans un entretien à un magazine allemand.

 

Les syndicats n'en disconviennent pas mais disent craindre que la manoeuvre poursuive surtout une amélioration de la rentabilité, promise aux investisseurs pour 2015, avec qui le groupe a rendez-vous mercredi et jeudi à Londres. Le chiffre de 8000 suppressions d'emplois, avancé par l'agence allemande DPA mais jamais confirmé, n'est pas fait pour les rassurer.

 

APPELS À UNE INTERVENTION POLITIQUE

 

Le plus grand syndicat d'Allemagne, IG Metall, a organisé le mois dernier une vaste journée d'action pour mettre en garde contre les réductions d'effectifs. Plusieurs syndicats français ont adressé une lettre au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, estimant qu'un "groupe industriel dont le carnet de commandes est d'environ 650 milliards d'euros (...) et doit être en mesure de maintenir l'activité de ses sites".

 

Ils demandent à l'État, qui détient 12% du capital, de "peser afin que les intérêts industriels nationaux ainsi que les intérêts sociaux des personnels d'EADS soient préservés".

 

Des appels à un intervention politique vont mettre à l'épreuve la nouvelle gouvernance du groupe, que Tom Enders a voulu indépendante des trois États présents au capital, la France, l'Allemagne et l'Espagne. Depuis une réforme entrée en vigueur cette année, ils ne sont que de simples actionnaires et ne sont plus représentés au conseil d'administration.

 

Le patron allemand recule rarement devant une épreuve de force avec les gouvernements mais cela ne lui a pas toujours réussi. L'Allemagne a ainsi bloqué l'année dernière sa tentative de fusion avec le fabricant d'armes britannique BAE Systems.

 

"La version qui a cours dans les milieux officiels, c'est qu'Enders avait conclu l'affaire avec Paris et Londres avant de s'adresser à Berlin, qui du coup n'a même pas voulu se pencher sur le projet", explique Christian Moelling, expert à l'Institut allemand des affaires internationales et de sécurité.

 

Et depuis l'équipe dirigeante "n'a pas encore essayé de rétablir des relations normales avec un des plus importants patrons d'industrie en Europe", selon lui.

 

La restructuration annoncée n'a pas encore déclenché de réactions politiques notables à Paris ni à Berlin mais il est vrai que la chancelière Angela Merkel et ses lieutenants étaient accaparés par la formation d'un nouveau gouvernement. EADS emploie quelque 50.000 personnes dans chacun des deux pays.

 

Reste à voir si les déclarations musclées de major Tom, qui ressemblent à une préparation d'artillerie avant un assaut, sont destinées à faire accepter des réductions d'emplois moins drastiques que ce que redoute le personnel.

 

La division Airbus, aujourd'hui en plein essor et qui réalise près de 80% du chiffre d'affaires du groupe, avait du se restructurer en 2007. Le plan prévoyait 10.000 suppressions de postes sur quatre ans chez Airbus et ses sous-traitants, la réduction avait finalement atteint 7.900 postes.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:50
La Pologne veut monter dans le futur drone européen

 

06 décembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Les industriels polonais s’organisent en consortium pour décrocher des coopérations avec leurs partenaires européens et sont soutenus par leur Etat qui souhaiterait même entrer au capital d’EADS.

 

Jeudi 5 décembre dernier, une délégation d’entreprises polonaises du secteur de la défense débarquait en force à Paris. Elle était renforcée par des gradés de l’armée polonaise, des membres du ministère de la Défense et d’instituts de recherche. L’objectif : une rencontre à l’ambassade avec leurs homologues français aussi bien industriels qu’étatiques, en vue d’engager des coopérations. "Ces partenariats doivent avoir une double dimension, à la fois industrielle et politique", précisait Adam Bartosiewicz, vice-président de WB Electronics SA, spécialiste en électronique militaire et leader du consortium qui réunit depuis deux ans les principaux industriels du pays agissant dans le secteur des drones. Parmi les grands industriels français, Cassidian, Sagem et Thales avaient répondu présents ainsi que la direction général de l’armement (DGA).

 

Savoir-faire dans les mini-drones

Les Polonais ont mis en avant leur savoir-faire dans les drones tactiques. "Ils ont un réel savoir-faire dans les mini-drones qui se lancent à la main", indiquait l’un des industriels français au sortir de cette réunion. Côté équipement, WB Electronics a affiché également son expertise dans le domaine des matériaux composites. Et surtout, il ne cache pas son ambition de vouloir décrocher un contrat relatif à la construction du futur drone MALE européen et donc de s’associer aux principaux leaders européens du domaine. Lors du dernier salon du Bourget, Dassault, Finmeccanica et Cassidian avait en effet fait pression sur les grands états européens pour qu’ils lancent un programme de drone MALE.

Cette initiative marque les nouvelles ambitions de la Pologne dans le domaine de la défense. En novembre dernier, ce pays avait rejoint le club des utilisateurs de drones qui réunit au total 7 pays européens dont la France et l’Allemagne. A l’heure où la plupart des budgets de défense européens sont revus à la baisse, la Pologne a annoncé un important budget de modernisation de son armée estimé à environ 140 milliards de zlotys (33,3 milliards d'euros) au cours des prochaines années. "Cela doit être l’opportunité d’établir au-delà des relations commerciales, de véritables partenariats industriels et de développement", explique Adam Bartosiewicz, de WB Electronics. Les Polonais ont également fait part de leur besoin et ils pourraient s’équiper dans l’avenir de drone de surveillance MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance). Toutefois les Français et les Européens n’auront pas la partie facile. "En matière de drone MALE, nous cherchons des équipements éprouvés sur le terrain pas des projets de recherche", précisait en amont de cette rencontre  le colonel Grzegorz Putyra, du commandement des forces spéciales polonaises. De quoi favoriser les constructeurs américains et israéliens déjà fournisseur de l’armée polonaise.

 

Prendre pied sur le marché européen

Pour aider ses industriels, l’Etat polonais a confirmé qu’il envisageait de prendre une participation de 1% à 2% dans le capital d’EADS, rejoignant ainsi les pays fondateurs, la France (12%), l’Allemagne (12%) et l’Espagne (4%). "Nous étudions les possibilités, les pour et les contre, que pourrait apporter à l'industrie polonaise d'armement une telle participation dans EADS (…) Il s'agit de donner une chance aux sociétés d'armement polonaises d'être présentes sur le marché européen", a précisé un porte-parole du ministère polonais de la Défense. L’offensive polonaise sur la défense europénne ne fait que demarrer.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:45
Lundi, c'est désarmement à Bangui, dixit Jean-Yves Le Drian


08.12.2013 par Philippe Chapleau - Ligne de Défense
 

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Jean-Yves Le Drian, ce soir sur RTL, a annoncé que "le désarmement, ça commence demain". L'armée française va donc procéder à une manœuvre délicate, périlleuse mais inévitable.

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Selon le ministre: "Tout le monde pose les armes; sinon, on demande gentiment puis on utilise la force". La France aurait déjà demandé le cantonnement des unités "qui répondent au président Djotodia". Mais la Séléka dans ses casernes, ça n'est pas gagné. Quant aux incontrôlés, ils risquent de mal prendre toute tentative de confiscation de leur outil de travail.

L'annonce ministérielle a de quoi surprendre mais elle constitue d'abord une mise en garde aux groupes criminels et incontrôlés qui pourrissent la situation locale. L'armée française dispose désormais de 1600 soldats dont environ 1 200 sont disponibles pour mener des opérations offensives. 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

09 décembre 2013 à 07:30 Par RFI

 

La colonne de l'armée française qui était partie il y a deux jours du Cameroun est entrée ce dimanche 8 décembre au soir dans Bangui, après un passage à Bossombélé, à environ 150 km de la capitale. L'armée française était attendue depuis longtemps par la grande majorité des Banguissois qui vivent dans la peur depuis le début des violences.

 

C’est la fin de l’après-midi ce dimanche 8 décembre. Le soleil est déjà bas sur l’horizon. La colonne de blindés fait route vers Bangui et, comme à Bouar, comme à Bossembélé, la foule accueille les militaires français, les femmes dansent, les hommes font le « V » de la victoire.

En sens inverse, nous croisons des hommes en armes et des pick-up à plusieurs reprises. A quelques kilomètres de Bangui, un petit convoi de motos chinoises rutilantes sur lesquelles ont trouvé place des soldats non-identifiés, lunettes miroir et kalachnikovs en bandoulière.

Un dernier point de passage et la colonne entre dans Bangui. La colonne française s’engage sur le boulevard de l’Indépendance. C’est le silence. L’artère est quasiment déserte.

Devant le portail rouge de l’Assemblée nationale, une paire de chaussures abandonnées... et une odeur de mort. La nuit tombe sur la ville, un hélicoptère de l’opération Sangaris survole la capitale à basse altitude.

 

→ A (RE)LIRE : Malgré la présence française, Bangui vit dans la peur

Un peu plus tôt à Bossombélé

 

A Bossombélé, les militaires français n’avaient fait que passer et il n'y a eu aucune patrouille militaire en ville. Ils ont bivouaqué dans la cour d'une l’école mais la nouvelle de leur arrivée s’est vite répandue et les habitants qui s’étaient réfugiés dans la brousse ces derniers temps pour fuir les violences des milices Seleka ont commencé à revenir. « Lorsque ça a commencé à péter nous sommes partis dans la brousse, raconte un habitant. Dès que j’ai su qu’il devait y avoir un déploiement des forces françaises j’ai dit à ma famille qu’on pouvait sortir. »

Quand l’armée française apparaît, les habitants sont rassurés mais les récits des violences sont sur toutes les lèvres. « Vous devez rester avec nous sinon la même chose va se répéter », déclare un autre homme, un fonctionnaire de Bossombélé, revenu dans la ville à la faveur de l'entrée des militaires français. A ses côtés, un jeune peul qui craint que les anti-Balakas viennent attaquer son village. « Ils ont peur ! témoigne-t-il, nous sommes des bergers et nous vivons dans la brousse où il y a moins de sécurité. On peut y massacrer les femmes et les enfants.»

 

→ à (re)lire : Michel Djotodia appelle ses éléments à regagner les casernes

 

Le déploiement de l’armée française suscite beaucoup d’attentes mais avec 1600 hommes, celle-ci ne pourra pas être partout et ne pourra pas tout faire.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:40
Tu-95MS

Tu-95MS

 

MOSCOU, 6 décembre - RIA Novosti

 

Deux bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95MS de l'Aviation russe à long rayon d'action ont survolé jeudi les eaux neutres du Pacifique sous escorte d'avions militaires japonais, a annoncé à Moscou le service de presse du ministère russe de la Défense.

 

"Les équipages des Tu-95MS se sont entraînés à piloter leurs appareils dans une zone sans repères par un mauvais temps. Les avions ont parcouru environ 10.000 km à une vitesse de 850 km/s et à une altitude de 10.000 mètres. Le vol a duré environ 13 heures", a précisé un porte-parole du ministère.

 

"Des chasseurs F-15J japonais ont escorté les bombardiers Tu-95MS au-dessus de la mer du Japon", a-t-il ajouté.

 

L'Aviation russe à long rayon d'action survole régulièrement l'Arctique, l'Atlantique, la mer Noire et le Pacifique dans le cadre de programmes d'entraînement de pilotes, notamment afin de les familiariser avec les techniques de ravitaillement en vol. Tous les vols sont effectués en stricte conformité aux normes internationales d'utilisation de l'espace aérien.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:35
Corée du Sud : Visite du ministre de la Défense aux EAU

 

 

SEOUL, 08 déc. (Yonhap) -- Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin partira demain pour les Emirats arabes unis (EAU) pour discuter avec son homologue émirati du renforcement de la coopération militaire entre les deux pays, en particulier dans le domaine de l'industrie de défense, a fait savoir ce dimanche son ministère.

 

Au cours de son voyage de trois jours, le chef de la défense se rendra également auprès du contingent militaire sud-coréen déployé aux EAU, a précisé le ministère.

 

L’unité des forces spéciales, baptisée Ahk, est présente dans la région d’Al-Ain, dans l’est des EAU, depuis 2011 pour aider à former les soldats émiratis dans leur lutte contre le terrorisme et pour mener des exercices conjoints.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:35
Après Pékin, la Corée du Sud accroit sa zone de défense aérienne

 

08 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

SEOUL - La Corée du Sud a annoncé dimanche une extension de sa zone de défense aérienne, en réponse à la zone chinoise décrétée il y a deux semaine par Pékin et source de vives controverses en Asie du nord-est.

 

La nouvelle zone sud-coréenne mord sur la zone chinoise et couvre désormais un îlot rocheux submergé revendiqué par Séoul, qui le nomme Ieodo, et par Pékin, qui l'appelle Suyan, en mer de Chine orientale.

 

Le 23 novembre, Pékin avait décrété une zone d'identification aérienne (ZAI) sur une grande partie de cette mer, suscitant l'indignation de ses voisins.

 

Nous allons nous coordonner avec les pays voisins pour éviter toute confrontation accidentelle et pour assurer la sécurité des avions, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Kim Min-Seok.

 

La ZAI chinoise englobe les îles Senkaku, un archipel administré par le Japon mais revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu.

 

Techniquement, Pékin exige de tout appareil étranger de communiquer son plan de vol et de s'identifier.

 

Outre le Japon, qui campe sur une ligne de fermeté absolue, la Corée du sud et Taïwan ont prévenu qu'elles n'entendaient pas obtempérer. Tokyo et Séoul y ont envoyé des avions de combat sans en informer les Chinois.

 

Washington a pour sa part adressé un signal très clair à Pékin en dépêchant deux bombardiers B-52 non armés, qui ont traversé la zone.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:30
Les États-Unis maintiendront 35 000 soldats dans le Golfe

 

7 décembre 2013 lapresse.ca

 

Le secrétaire américian à la Défense a spécifié que ces forces comptent 10 000 soldats avec des tanks et hélicoptères Apache, environ 40 navires et un porte-avions, des systèmes de défense de missiles, des radars avancés, des drones de surveillance et des avions militaires qui peuvent être opérationnels immédiatement.

 

Les États-Unis vont maintenir leur présence militaire, forte de 35 000 hommes, dans la région du Golfe, malgré un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire, a annoncé samedi à Bahreïn le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel.

 

Les États-Unis maintiennent «plus de 35 000 hommes» dans et autour du Golfe, et «ils n'ont pas l'intention d'ajuster ce nombre dans la région», a-t-il affirmé, selon le texte d'un discours devant être prononcé.

 

Lors d'un voyage destiné à rassurer leurs alliés du Golfe inquiets des progrès diplomatiques de Washington avec Téhéran, M. Hagel a énuméré les armes et ressources américaines qui resteront déployées dans la région.

 

«Nous avons une présence terrestre, aérienne et navale de plus de 35 000 militaires dans le Golfe, et dans ses environs immédiats», a-t-il déclaré, selon le texte du discours qu'il prévoyait de prononcer lors d'une conférence sur la sécurité à Manama.

 

Le secrétaire à la Défense a spécifié que ces forces comptent 10 000 soldats avec des tanks et hélicoptères Apache, environ 40 navires et un porte-avions, des systèmes de défense de missiles, des radars avancés, des drones de surveillance et des avions militaires qui peuvent être opérationnels immédiatement.

 

«Nous avons déployé nos avions militaires les plus modernes dans la région, notamment des F-22, pour garantir que nous pouvons répondre rapidement à toutes les éventualités», a déclaré Chuck Hagel.

 

«Si on y ajoute nos munitions uniques, aucun objectif n'est hors de notre portée», a-t-il ajouté, faisant apparemment référence aux «bunker buster», ces bombes conçues pour pénétrer des cibles enterrées en profondeur.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:20
US Army Plans To Scrap Kiowa Helo Fleet

Time To Go: US Army OH-58D Kiowa helicopters are staged in South Korea before inspection in October. The Army has wanted to replace the helicopters with a new armed aerial scout, but now has plans to use Apaches to temporarily fill their role. (US Army)

 

Dec. 8, 2013 - By PAUL McLEARY and MICHELLE TAN – Defense NEWS

 

New Missions for Apaches, Black Hawks

 

WASHINGTON — US Army leaders are considering scrapping its entire fleet of Bell Helicopter OH-58 Kiowa Warrior helicopters, while pulling the National Guard’s Boeing AH-64 Apaches into the active-duty force to fill the scout helicopter role as the Army seeks to fulfill its longer-term requirement of a newly developed armed aerial scout, according to several Army and defense industry sources.

 

The plan also calls for giving active Black Hawk helicopters to the Guard, while taking half of the Guard’s Lakota fleet, using them as active-duty trainers and scrapping its Jet Rangers.

 

While a final decision has yet to be made, the industry sources had the impression that the deal was all but done.

 

The deal would be done in the interest of cutting costs and reducing the number of different helicopter types in the Army, but questions remain about the affordability of using the Apache to fill the scout role. Army leadership had already rejected the idea in the early 1990s in favor of the now-canceled Comanche, and expressed doubts about it in a 2011 analysis of alternatives (AoA) document.

 

The December 2011 AoA for the Armed Aerial Scout (AAS) program — which until last year was envisioned as the eventual replacement for the Kiowa — concluded that fielding the AH-64D Block III to the service’s armed reconnaissance squadrons to replace the Kiowa would be “at least 50 percent more expensive than the currently programmed [recon squadrons].”

 

The Army also concluded that the AH-64 requires “significantly more maintenance personnel than the other mixes analyzed.”

 

What’s more, a study conducted by the Logistics Management Institute recently estimated that in recent operations in Iraq and Afghanistan, if the Army used an Apache in the Kiowa scout role, it would have cost an additional $4 billion in fuel, maintenance and operating costs.

 

Still, “the Army is in a difficult position,” one defense industry source said. The Armed Aerial Scout AoA “said that the most affordable and capable option was Kiowa linked with the Shadow UAV. But the AoA also said that the most capable immediate solution is an Apache, so there’s two sides of this argument. So the Army really is making decisions around cost.”

 

“This is a budget-driven plan,” said Col. Frank Tate, the Army’s chief of aviation force development. “We are in a fiscally constrained environment, which requires us to make hard choices, but we need to also make smart choices. In developing this plan, everything was on the table.”

 

Tate added that “if we go with the overall plan, it would save approximately $1 billion a year in direct operating and sustainment cost. However, that does not take into account the savings in the out-years by divesting the OH-58Ds, OH-58A/Cs and TH-67s [trainers] from the Army aviation fleet.”

 

Once the Army divests itself of its 338 active-duty and 30 National Guard Kiowas and pulls Apaches from the National Guard, the service will then provide the Guard with Sikorsky UH-60 Black Hawk helicopters in order to give the Guard more capability as it conducts its homeland defense and disaster response missions.

 

The Army has 570 Apaches, while the Guard has 192 and the Army Reserve has 48, according to information provided by the service.

 

The goal is to have a total of 690 AH-64E Apaches in the Army, officials said, while the Guard and reserve will have no Apaches of any model.

 

The Guard is also expected to gain 111 Black Hawks from the active duty, while the reserve will receive 48, and the end-state calls for 1,033 Black Hawk helicopters in the active Army, 960 in the Guard and 142 in the reserve.

 

But the plan isn’t sitting so well with everyone in the Guard.

 

Col. Tim Marsano, spokesman for the Idaho National Guard, wrote in an email that “losing the Apaches would entail a significant loss of manning, combat capability and a long tradition of combat aviation in the Idaho Army National Guard. We would like to keep this mission.”

 

Part of the plan also entails retiring the active-duty Bell TH-67 Jet Ranger training helicopters being used at Fort Rucker, Ala., and moving about 100 EADS UH-72 Lakotas from the active Army and 104 of the Guard’s 212 Lakotas to Alabama for this purpose.

 

 

The proposed plan gives the Army some flexibility in determining what it can cut and how it can maintain critical aviation capability, Tate said.

 

The plan “streamlines the fleet by divesting older model airframes,” he added. This will “result in substantial savings over time. Our other option is to just eliminate force structure, which would require us to divest some of our aircraft that we want to keep and result in reduced capability.”

 

Decades of Trying

 

The Army has been trying to build a new light reconnaissance helicopter since 1982, when it kicked off the Light Helicopter Experimental program to replace the Vietnam-era Kiowa.

 

Eventually christened the Comanche in the early 1990s, the program never really found its footing in the halls of the Pentagon, leading then-Defense Secretary Donald Rumsfeld to finally kill it off in 2004 after it had burned through about $7 billion worth of investments.

 

Over the past several years it began to look hopeful that after 30 years of trying, the Army would be able to finally upgrade its aerial scout fleet. In 2010, the defense industry jumped at the chance to build a new bird, and AgustaWestland, Boeing, EADS and Bell Helicopter began readying designs for the new armed aerial scout.

 

During the spring and summer of 2012, the Army conducted a series of what it called “fly-offs,” where Army leaders visited all of the competitors interested in bidding on the work to check in on their progress and their designs.

 

Nothing much came from the meetings, and by May 2012, Lt. Gen. William Phillips, the top acquisition adviser to the Army secretary, claimed that the results of the industry visits were a disappointment.

 

“We didn’t find a single aircraft that was out there that could meet the Army’s requirements, so if we were to go forward with an armed aerial scout it would essentially be a development program,” he said.

 

Asked if the Army has communicated to industry its plans for future development of the AAS requirement, one industry source said that “to my knowledge, we’re nowhere close to that. Sequester hit and the budget drills hit, and there’s been no communication outside of the Army on what their plans for an armed aerial scout may be.”

 

After releasing its original request for information in 2010, the Army said it was looking at an average procurement unit cost of $13 million to $15 million for a new armed aerial scout. But developing a new helicopter with a fielding target of 2022 would cost about $12 million, contingent on requirements.

 

That investment spread out over several years “would at least get you to the point where you have actionable data” about what capabilities are viable, one industry source said.

 

“To move to the Apache in the absence of that information takes options away from the Army that they would ordinarily have,” the source added.

 

There remains the question of what the Army will do with the more than 300 Kiowa aircraft that it is divesting.

 

A priority will be put on any needs that the other services may have first, said Col. Jong Lee, of the service’s acquisition, logistics, and technology directorate, followed by the Civil Air Patrol, law enforcement, and then foreign military sales.

 

Although the Kiowa program kicked off in 1969, the Kiowa Warriors being used today were built from 1985 onward. The entire fleet has been completely reset and remachined over the past decade, with the upgrade program ending in 2011.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 21:45
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma

 

 

06.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 6 décembre 2013, des hélicoptères Puma des forces françaises au Gabon (FFG), en provenance de Libreville se rendent à Bangui en Centrafrique. Ils sont ravitaillés en carburant par une citerne protégée par l’escadron d’aide à l’engagement (EAE). L’EAE, débarqué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude le 1er décembre à Douala au Cameroun, a franchi la frontière Centrafricaine dans la nuit du 6 au 7 décembre.

Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 20:14
Sangaris: point de situation du 8 décembre

 

 

08/12/2013 19:41 Sources : EMA

 

L’effectif global de l’opération Sangaris est aujourd’hui de 1600 militaires.

 

La montée en puissance de la force se poursuit avec l’arrivée de France par Antonov d’un détachement de deux hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air en provenance des bases d’Orange et de Villacoublay.

 

En dehors de la capitale, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE), qui avait été acheminé par le BPC Dixmude, est arrivé hier soir à Bossembele.

 

L’axe Bouar / Bossembele a été ouvert, sans que la force ne soit freinée par aucune résistance.

 

Vers le nord, un détachement d'une centaine de militaires en provenance de Bangui a conduit une reconnaissance jusqu’à la ville de Bossangoa, dans laquelle il est entré dans la nuit du 7 décembre. Les militaires de la force Sangaris n'y ont observé aucune trace récente de combat, ils ont pu constater un nombre important de réfugiés.

 

Dès le lendemain, le général Soriano, commandant la force Sangaris, s’est rendu à Bossangoa pour évaluer la situation. Il y a rencontré les autorités civiles locales.

 

Si un calme relatif semble s'imposer, la situation sécuritaire reste tendue. Les milices manifestent par ailleurs une tension de plus en plus palpable à l'approche des troupes françaises.

 

Dans Bangui, la force continue ses patrouilles sur les axes principaux. Elle poursuit également les patrouilles à pieds, dont certaines sont conduites avec la FOMAC (future MISCA).

 

Parallèlement, les patrouilles de Rafale se sont poursuivies avec ce matin un vol effectué au-dessus de Bangui et de Bossangoa signifiant aux groupes armés la détermination de la force Sangaris  à faire cesser les combats.

 

L'activité aérienne se densifie avec désormais les vols d'hélicoptères Puma, Gazelle et Fennec.

 

Les militaires de l'opération Sangaris poursuivent leur mission. Ils s'affirment comme une force impartiale qui traitera de la même manière tout groupe armé susceptible de se montrer hostile.

Sangaris: point de situation du 8 décembre
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 17:57
Video - Opération Sangaris : Patrouille à pieds dans Bangui

8 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

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