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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
République Centrafricaine : acheminement de matériels

 

04.12.2013 Crédit : EMA / ECPAD

 

Depuis le 30 novembre, des avions de transport de type Antonov 124 acheminent du matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation des 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées récemment déployés à Bangui. Ce déploiement a été réalisé au titre des mesures préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République. Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à près de 650 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

Reportage photos

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
Forces francaises en Afrique 05.12.2013 Service infographie du Figaro

Forces francaises en Afrique 05.12.2013 Service infographie du Figaro

 

05/12/2013 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

Née officiellement en 2010, la Force africaine (FA) doit encore devenir opérationnelle.

 

«Appropriation»: en matière de défense et de sécurité, ce terme résume les attentes françaises vis-à-vis de l'Afrique. François Hollande l'avait rappelé, à Dakar, en octobre 2012, avec des mots à peine différents de ceux de son prédécesseur: «Le futur de l'Afrique se bâtira par le renforcement de la capacité des Africains à gérer eux-mêmes les crises africaines.»

 

Le concept, au centre du sommet de Paris, vendredi et samedi, s'incarne dans un projet laborieux et relativement ancien: encourager les pays africains à se doter de forces armées communes, susceptibles, quand le besoin s'en fait sentir, d'assurer elles-mêmes la sécurité et d'éteindre les crises. La Centrafrique, après le Mali, deux théâtres où la France est en première ligne, montre qu'on en est encore loin. «Les Africains montrent pourtant une véritable volonté de se prendre en charge», corrige-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Pour les pays africains, «le Mali a été une occasion manquée, ils ont mis du temps à réagir», commente un diplomate en expliquant qu'avec «la multiplication des crises sur le continent, la France commence sérieusement à tirer la langue financièrement». Pour cette raison aussi, Paris va encourager la mise en place d'une Force africaine en attente (FAA), née officiellement en 2010, mais qui doit encore devenir opérationnelle.

 

La concrétisation d'une force d'action rapide africaine prendra du temps

 

Les conclusions du sommet de Paris mentionneront également une Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (Caric), créée par l'Union africaine (UA) lors de son dernier sommet, à Addis-Abeba, en juin dernier, et toujours dans les limbes. Des bases sont donc posées. Mais la concrétisation d'une force d'action rapide africaine prendra du temps. Parmi les facteurs d'inertie, des rivalités existent entre l'UA et les organisations régionales et sous-régionales (Cedeao, Ceeac, Cemac…) pour le contrôle de la «Force en attente» et de la «Capacité africaine». «L'enjeu, résume un diplomate, c'est le pilotage de cette force.»

 

Dans l'immédiat, la France va réorienter sa coopération pour pallier les lacunes les plus patentes de ses partenaires africains en matière de planification et de conduite des opérations militaires. Les efforts engagés dans le cadre d'un mécanisme déjà ancien - il remonte à 1998 -, le Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (ReCamp), vont céder la place à des moyens axés sur les communications et la logistique. Des conseillers vont être affectés à cette coopération militaire «à haute valeur ajoutée» et, dans le même esprit, les exercices d'état-major, sur table ou in situ, vont être développés. Tout un pan de la coopération va aussi s'attacher à la problématique majeure de la sécurité des frontières et à la lutte contre les trafics. Dans ce domaine aussi, le chemin sera ardu, le renforcement des capacités nationales devant précéder la coordination entre voisins. Dans le même temps, une réflexion a été engagée sur les forces françaises en Afrique, indique-t-on au ministère de la Défense. Mais ce travail n'étant pas achevé, assure-t-on, l'heure n'est pas aux annonces et «le dispositif des forces françaises prépositionnées devrait être stable».

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
Cameroun : la réserve opérationnelle embarquée se prépare

 

04.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Depuis le 1er décembre, à Douala, les éléments de la réserve opérationnelle embarquée (ROE) se préparent s'engager dans toute opération que viendrait à ordonner le chef d'état-major des armées, sur décision du Président de la République.

Les véhicules tactiques de cette force, essentiellement des véhicules blindés de combat (de type VAB, VBL) ainsi que des camions logistiques, sont rassemblés dans une zone de regroupement et d’attente (ZRA) dans le port de Douala.

 

Reportage photos

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

06/12/2013 10:42 Sources : EMA

 

Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

 

La France soutiendra cette opération. C’est son devoir, devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde. Pays qui nous appelle au secours.

 

Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens. Déjà, 600 militaires français sont sur place. Cet effectif sera doublé d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures.

 

La France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement, dès la semaine prochaine.

 

Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.

 

J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »

 

Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :

    le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l’effectif devrait atteindre les 4000 hommes.

    Le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d’usage de la force au besoin.

 

Actuellement, plus de 650 militaires français sont déployés à Bangui. Plus de 400 le sont depuis fin mars 2013, et 250 spécialistes des transmissions, du génie et de la logistique sont arrivés depuis la fin novembre.

 

Depuis jeudi soir, les premiers renforts en provenance du Gabon ont été projetés sur l’aéroport de Bangui. Il s’agit de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville. D’autres éléments se préparent dès à présent à renforcer le dispositif français dans la capitale centrafricaine.

 

Durant toute la nuit du 5 au 6 décembre les éléments de la force Sangaris présents à Bangui ont effectué des patrouilles blindées en vue d’interdire la reprise des combats et garantir la sécurité de nos ressortissants.

 

Dans la journée du jeudi 5 décembre, les militaires français contrôlant l’aéroport de Bangui avaient déjà assuré la sécurité d’une foule de près de 2000 centrafricains qui se sont réfugiés auprès d’eux pour fuir les combats.

photo EMA ECPAD

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
RCA : les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui

05.12.2013 Crédit : EMA /ECPAD

 

4 décembre 2013, dans la matinée, Bangui en République Centrafricaine, les militaires de la mission Boali patrouillent dans la ville afin de garantir la sécurité des ressortissants français ainsi que des points d’intérêt français (points de regroupement des ressortissants français, emprises diplomatiques, les lieux à haute valeur ajoutée pour la communauté française installée à Bangui).

 

Plus de photos

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

05/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Les noms des récentes opérations militaires françaises empruntent au monde animal ou à la géographie. Un choix qui correspond à la recherche de la plus grande neutralité envers le pays visé.

Onze mois après l'opération Serval au Mali, François Hollande a lancé jeudi l'opération "Sangaris" au Centrafique. Deux opérations militaires dont les noms évoquent un petit animal du désert pour la première, et une variété de papillons pour la seconde. Comment sont choisis les noms de ces opérations? C'est au CPO, le Centre de planification et de conduite des opérations, que revient la tâche de baptiser les actions militaires.

 

Pourquoi Sangaris? La Centrafrique est connue pour abriter des millions de papillons. On est loin de l'univers militaire. Interrogé par Le Figaro, Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'Iris, Institut des Relations Internationales et Stratégiques, indique que l'onomastique des opérations militaires répond à une recherche de totale neutralité. "Le nom ne doit pas choquer ni provoquer de réactions. Mais d'habitude, il a tout de même un rapport avec le pays: la France prend généralement le nom d'animaux (Serval, un petit félin du désert, pour le Mali), de vents (Harmattan, un vent chaud d'Afrique de l'ouest, pour la Libye), ou de lieu (Pamir, une chaîne de hautes montagnes, pour l'Afghanistan) en rapport avec le pays où est conduite l'opération" explique-t-il au Figaro

Cependant, comme le souligne Slate, "toutes les opérations ne sont pas nommées de manière neutre. Avec le développement des médias de masse, le nom a pris une importance particulière: il peut à lui seul servir d'outil de communication, voire de propagande". Et de citer l'opération américaine en Afghanistan en 2001, "Operation Infinite Justice" (justice sans limite) rebatisée "Enduring Freedom" (Liberté immuable), moins agressive pour le monde musulman. Avec les papillons, la France ne devrait vexer personne.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
La Politique africaine commune de défense et de sécurité : limites et enjeux

 

 

05.12.2013 Par Amandine Gnanguênon (Chargée d’études Afrique à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire IRSEM ) - Le Monde.fr

 

Alors que l’on célèbre en 2013 les cinquante ans de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), la mise en œuvre d’une politique africaine commune de défense et de sécurité est plus que jamais d’actualité. Malgré les efforts déployés depuis la période des indépendances, la gestion informelle des conflits par les chefs d’Etats a relégué l’OUA au second plan.

 

Au-delà des déclarations politiques, la construction d’une Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), proposée par l’Union africaine (UA), qui succède à l’OUA en 2002, reste elle aussi confrontée à des obstacles à la fois politiques et opérationnels récurrents.

 

LES ÉVOLUTIONS D’UN OUTIL DE DÉFENSE AFRICAIN 

 

La première proposition de créer un outil de défense africain remonte à 1958 lorsque le Ghanéen Kwane Nkrumah suggère la création d’un haut commandement africain et d’une légion africaine. Ce projet suscite de nombreuses réticences car, même s’ils sont favorables à l’unité africaine, certains dirigeants ne souhaitent pas renoncer à une souveraineté récemment acquise.

 

D’autres projets sont proposés dans les années 1960 et 1970 : une structure militaire unifiée par le Ghana en 1963 ; une Organisation africaine de défense par la Sierra Leone en 1965 ; un système africain de défense par le Nigeria en 1970. Un projet de force de défense est discuté à l’OUA entre 1978 et 1981. Leurs réalisations sont reportées en raison de contraintes politiques, institutionnelles, financières et opérationnelles.

 

L’intervention de l’OUA au Tchad (1981-1982) est une nouvelle tentative qui se solde par un échec dû au manque de préparation de l’Organisation, à des capacités logistiques et financières insuffisantes et à la partialité de ses Etats membres dans la gestion de la crise. Il faut attendre 1996 pour que les chefs d’Etat-major africains entérinent le principe d’un système de forces en attente. Le contexte est alors plus propice suite à la création d’un Mécanisme pour la prévention et la gestion des conflits par l’OUA en 1993.

 

Dans le même temps, les Communautés économiques régionales (CER) se dotent de leurs propres instruments de gestion des conflits, à l’image de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dont les Etats membres adoptent le Protocole relatif au mécanisme de prévention des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité en 1999.

 

Les CER, dont l’objectif initial est de promouvoir l’intégration économique régionale, sont contraintes, avec la multiplication des crises, d’élargir leurs compétences aux questions de sécurité. Citons par exemple l’intervention de la Cedeao au Liberia (1990-1999), en Sierra Leone (1998-2000) et en Guinée Bissau (1998-1999) ou de la Southern African Development Community (SADC) au Lesotho (1998-1999).

 

PRISE DE POSITION COMMUNE

 

Face à la multiplication des pactes de non-agression régionaux et afin de marquer une prise de position continentale commune, les Etats adoptent la Déclaration solennelle sur la politique africaine commune de défense et de sécurité (PACDS), en février 2004. L’Union africaine (UA) se dote ainsi progressivement des instruments nécessaires pour la concrétisation d’un système de sécurité collective à deux niveaux (continental et régional), à l’image de la force africaine en attente (FAA) qui se décline en cinq composantes régionales.

 

Les dernières opérations de soutien à la paix de l’UA, à l’image de celle menées en Somalie, montrent que finalement les rapports de force entre les Etats continuent de constituer la toile de fond de l’outil de défense africain. Les Etats sont à la recherche de cadres d’action souple, pour ne pas dire ad hoc, pour intervenir (Somalie, Mali). La complexité des conflits africains conditionne donc de plus en plus la nature des réponses à apporter en termes de sécurité collective.

 

Le Mali est un exemple de « bricolage institutionnel » permettant non seulement de satisfaire les intérêts des acteurs (maliens, africains et étrangers) mais aussi de combler leurs carences opérationnelles sans trop entacher leur crédibilité.

 

Ainsi, l’observateur extérieur avait-il de bonnes raisons de se perdre entre la Force en attente de la Cedeao (FAC), la Mission de la Cedeao au Mali (Micema), puis la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma) et enfin la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

 

Au-delà du cas malien, trois facteurs permettent notamment d’expliquer la difficulté à mettre en œuvre un outil de défense africain efficace.

 

Premièrement, au-delà des déclarations d’intention, il est encore possible de s’interroger sur la volonté politique des dirigeants africains pour mutualiser leurs moyens militaires. La protection de l’intérêt national a en effet conduit les Etats à s’impliquer prioritairement dans la gestion d’un conflit à l’intérieur de leur sphère d'influence (Ethiopie en Somalie, Afrique du Sud au Zimbabwe, Nigeria au Liberia).

 

DES GUERRES PAR PROCURATION

 

Deuxièmement, depuis les indépendances, les projets de forces africaines sont supposés permettre aux Etats de se doter de moyens militaires pour se défendre contre une agression extérieure. Or, mis à part quelques exceptions, la plupart des différends a surtout pris la forme de guerres par procuration où les Etats s’affrontent indirectement en soutenant des groupes rebelles (Tchad/Soudan, RDC/Rwanda, Ethiopie/Erythrée). Est-il pertinent pour un Etat d’invoquer la légitime défense face à une agression extérieure alors qu’il est impliqué dans sa propre instabilité ?

 

Troisièmement, la plupart des régimes n’ont pas réussi à adapter leur outil de défense au niveau national pour faire face à des facteurs d’insécurité complexes et interdépendants (criminalité transfrontalière, terrorisme, etc.) qui requièrent des moyens humains, matériels et financiers considérables. Face à des menaces transnationales, le champ d’action des CER est lui aussi limité par un déficit en termes de moyens logistiques, humains et financiers. En dépit de leurs expériences en dans la gestion des conflits, les CER souffrent d’un défaut de stratégie collective claire, sachant que leurs actions sont, de manière récurrente, dictées davantage par l’urgence que par l’anticipation.

 

Le rapport de la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, du 29-30 avril, part d’un constat à la fois juste et amer, en raison d’une forte dépendance notamment matérielle et financière. En approuvant, le 27 mai, la proposition la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (Caric), les chefs d’Etats africains actent à leur manière le fait que l’opérationnalisation de la force africaine en attente (FAA) n’aura pas lieu en 2015.

 

La Caric, nouveau projet de sécurité collective supposé transitoire, souligne néanmoins qu’il reste à trouver par les chefs d’Etat africains une réponse politique claire à la question d’un outil de défense africain avec quels moyens et pour quelle finalité ? La définition des besoins en matière de sécurité africains reste une question éminemment politique dans la mesure où elle est davantage dictée par des positionnements stratégiques nationaux vis-à-vis de partenaires extérieurs.

 

Il reste encore aux Etats africains à doter la politique africaine commune de défense et de sécurité des moyens nécessaires conformément à leurs ambitions politiques. Cette prise de position, claire et nécessaire, ne pourra qu’accroître l’efficacité sur le long terme des programmes de renforcement des capacités africaines proposés par les pays étrangers.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 10:45
Centrafrique : lancement de l’opération Sangaris

 

06/12/2013 10:36 Sources : EMA

 

Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

 

La France soutiendra cette opération. C’est son devoir, devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde. Pays qui nous appelle au secours.

 

Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens. Déjà, 600 militaires français sont sur place. Cet effectif sera doublé d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures.

 

La France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement, dès la semaine prochaine.

 

Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.

 

J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »

 

Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :

 

    le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l’effectif devrait atteindre les 4000 hommes.

    Le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d’usage de la force au besoin.

 

Actuellement, plus de 650 militaires français sont déployés à Bangui. Plus de 400 le sont depuis fin mars 2013, et 250 spécialistes des transmissions, du génie et de la logistique sont arrivés depuis la fin novembre.

 

Depuis jeudi soir, les premiers renforts en provenance du Gabon ont été projetés sur l’aéroport de Bangui. Il s’agit de la compagnie parachutiste (COMPARA) du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville. D’autres éléments se préparent dès à présent à renforcer le dispositif français dans la capitale centrafricaine.

 

Durant toute la nuit du 5 au 6 décembre les éléments de la force Sangaris présents à Bangui ont effectué des patrouilles blindées en vue d’interdire la reprise des combats et garantir la sécurité de nos ressortissants.

 

Dans la journée du jeudi 5 décembre, les militaires français contrôlant l’aéroport de Bangui avaient déjà assuré la sécurité d’une foule de près de 2000 centrafricains qui se sont réfugiés auprès d’eux pour fuir les combats.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:55
Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Passerelle

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Passerelle

 

 

05/12/2013 Sources : Marine nationale

 

Le 5 décembre 2013, dans le cadre de ses visites en immersion dans les  forces pour aller à la rencontre des militaires dans leurs unités, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, a embarqué sur la frégate Guépratte (type La Fayette). Déployée en  Méditerranée, la frégate participait à l'entraînement trimestriel de préparation opérationnelle Gabian réunissant une dizaine des bâtiments de la Force d'Action Navale au large des côtes toulonnaises.

 

A l'occasion de son « immersion » à bord, M. Le Drian a pris le pouls de l’équipage à travers le témoignage de son commandant, le capitaine de frégate Guillaume Pinget, qui est revenu sur leur activité opérationnelle durant l'année 2013 : opération de lutte contre le narcotrafic en Méditerranée, mission de lutte contre la piraterie maritime au large des côtes somaliennes dans le cadre de l'opération Atalanta et, plus récemment, patrouille en Méditerranée occidentale.

 

Par la suite, le ministre de la défense a effectué une visite détaillée de la frégate pour rencontrer les marins à leur poste de quart, à la passerelle, au central-opérations au cours d'un exercice de défense aérienne et au poste de conduite des installations de propulsion. En complément des fonctions opérationnelles du Guépratte, d'autres facettes du quotidien de l'équipage (alimentation, bureau de gestion des  ressources humaines, poste équipage, compartiment et atelier des machines) lui ont été présentées. M. Le Drian a ainsi pu mieux appréhender les spécificités d'un bâtiment de combat et échanger librement avec les marins.

 

Après un déjeuner avec de nombreux représentants de l'équipage, le ministre a poursuivi les discussions au cours d‘une table ronde, qui a permis aux marins d'aborder très librement leurs préoccupations, notamment sur le soutien technique, les conditions et vie et le logement à terre. M. Le Drian a insisté sur le soin particulier qu'il attache à  l'amélioration de la condition militaire, avec notamment la prise en compte du traitement de la solde et sa décision d’abandon du système Louvois.

 

Au cours d'une allocution à l'ensemble de l'équipage, le ministre a témoigné de sa fierté d’être à bord. Il a insisté sur son attachement à la Marine et souligné l’importance de ses missions telles qu’elles ont été réaffirmées dans le livre blanc et la loi de programmation militaire.

 

Le capitaine de frégate Guillaume Pinget, commandant du Guépratte, a déclaré, aux termes de cette visite : « ce fut un honneur, pour la frégate Guéprattede recevoir le ministre de la défense dans un contexte  international marqué par l’imminence du déclenchement d’une opération militaire en  République Centrafricaine. L’équipage et moi-même avons été sensibles à l’attention qu’il a témoigné à chacun d’entre nous. Nos échanges ont été l’occasion de lui faire part de notre quotidien et nous avons été touchés par la confiance qu’il a exprimée concernant la capacité de la Marine à conduire ses missions ».

 

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Garde

Le ministre de la Défense à bord du Guépratte - Garde

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:54
La prolifération nucléaire aujourd’hui

Dec. 5, 2013 par Jean-François Fiorina - notes-geopolitiques.com

 

Un enjeu éminemment géopolitique

 

Avec la conclusion du premier round de négociations sur le nucléaire iranien à Genève, ce sont les enjeux liés à la prolifération qui gagnent en visibilité. Délaissées depuis la fin de la guerre froide, les problématiques nucléaires militaires ne sont plus vraiment au centre des préoccupations stratégiques. « Pourtant un monde nucléaire inédit est en train d’émerger et, si nous n’y prenons garde, nous risquons de nous retrouver confrontés à un ordre nucléaire radicalement nouveau sans nous y être au moins intellectuellement préparés », prévient Camille Grand, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique, dans la préface à l’ouvrage de Thérèse Delpech sur La dissuasion nucléaire au XXIe siècle (Prix Brienne du livre géopolitique 2013).

 

À l’heure où les premières puissances nucléaires s’interrogent sur le maintien de leurs arsenaux, du moins en Europe et aux États-Unis, il importe de resituer le débat sur la dissuasion dans le contexte mouvant de la géopolitique contemporaine.

L’arme nucléaire n’est pas un simple moyen de destruction. « Pour les uns, instrument de guerre, comme toutes les armes. Moyen de la non-guerre pour les autres, qui marquent ainsi la différence entre la paix naturelle imputable à la modération des politiques et la paix forcée due à la rétention de la violence par la peur de ses excès », analysait le général Lucien Poirier (Des stratégies nucléaires, 1977). Instrument politique autant que guerrier, la Bombe conserve des attraits incomparables. C’est ce qui explique la relance de la prolifération, qui peut être le fait de « primo accédants » souhaitant développer des programmes clandestins mais aussi des puissances nucléaires établies qui renforcent et améliorent leurs arsenaux.

 

La lutte contre la prolifération malmenée ?

Pour Bruno Tertrais, maître de recherche à la FRS, la prolifération est le fait des « pays qui sont restés à l’écart du TNP (Inde, Israël, Pakistan), qui s’en sont retirés (Corée du Nord), ou qui sont soupçonnés de le violer [Iran, Birmanie?]« . Depuis la fin de la guerre froide, l’effort de la communauté internationale privilégie la contre-prolifération horizontale, qui vise à « éviter qu’un État puisse maîtriser la technologie nucléaire militaire et être ainsi en mesure de bouleverser les équilibres régionaux garantis par les puissances nucléaires officielles (États-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Chine) » – cf. note CLES n°50, 12/01/2012. La lutte contre la prolifération verticale, c’est-à- dire le désarmement ou la limitation des arsenaux nucléaires déjà en service, est en revanche nettement moins volontariste. Et ce, en dépit de la prolifération active entreprise notamment par la Chine ou la Russie. Dans la stratégie militaire chinoise en effet, « les armes nucléaires jouent un rôle croissant. De nouveaux systèmes air, mer et terre commencent à être déployés [dans la région], dans la plus grande opacité, dénoncée par ses voisins. [...] Avec beaucoup moins de ressources financières, la Russie donne aussi la priorité à ses capacités nucléaires parce qu’elle estime que d’importants déséquilibres conventionnels existent avec l’OTAN et avec la Chine », constatait Thérèse Delpech, ex-directrice des affaires stratégiques du CEA, aujourd’hui décédée.

C’est par la diplomatie que s’organise principalement la contre-prolifération. Elle repose sur deux principaux outils: l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le traité de non-prolifération (TNP) de 1968. L’enjeu est de taille: « Le risque est grand [en cas d’échec] d’une prolifération en cascade », alerte Bruno Tertrais. Si, jusqu’à présent, ce système a bien fonctionné (les États s’étant engagés dans la voie des applications militaires sont rares et la majorité a renoncé à franchir le seuil nucléaire), il est permis de douter de son efficacité pour le siècle qui s’annonce. « L’ère nouvelle ne sera pas nécessairement soumise aux règles de l’ancienne », prévenait Thérèse Delpech, pour qui le XXIe siècle sera caractérisé par une forme de « piraterie stratégique », c’est-à-dire un « manque de respect croissant pour le droit international et les règles de comportement acceptées par tous ». Cette « piraterie » est le fait d’un nombre de plus en plus croissant d’acteurs étatiques, mais aussi non gouvernementaux, qui contestent l’ordre international mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par les puissances dominantes d’alors. Les Émergents, ainsi que les pays se percevant comme des leaders régionaux historiques, se contenteront- ils de cet ordre « qu’ils considèrent comme leur étant défavorable »? Probablement pas. Par le truchement de l’arme nucléaire, ils peuvent espérer le bousculer.

Pour anticiper les bouleversements en cours, la contre-prolifération devra davantage se concentrer sur les motivations des challengers d’un Occident perçu comme déclinant, et non sur les seules modalités techniques et scientifiques qui président à la réalisation ou à l’approfondissement d’un programme nucléaire. La question du « pourquoi? » ne devrait-elle pas être en effet au centre de la lutte contre les programmes nucléaires militaires clandestins et la prolifération verticale ?

 

Pourquoi un État choisit-il le nucléaire ?

La réponse la plus évidente est que les États qui cherchent à développer des armes nucléaires, ou à les améliorer, sont ceux qui sont confrontés à une menace militaire significative qu’ils estiment ne pas pouvoir contrer par d’autres moyens, plus conventionnels. En l’absence d’une telle menace, ils resteraient volontiers des États non nucléaires, ou à la capacité sommaire. C’est le « modèle de la sécurité » établi par Scott Sagan, professeur de sciences politiques à Stanford. L’évaluation des menaces restant un exercice à la fois subjectif et politique, c’est la perception qu’a un État de son environnement sécuritaire régional et international, davantage que la réalité objective de celui-ci, qui le pousse, ou non, à développer une capacité nucléaire militaire. La prolifération engendre donc la prolifération. Historiquement, l’Union soviétique a acquis des armes nucléaires pour parvenir à l’équilibre avec les États- Unis; la Grande-Bretagne et la France les ont acquises pour dissuader l’URSS; la Chine pour dissuader à la fois les États-Unis et les Soviétiques, etc. À l’inverse, l’Afrique du Sud, le Brésil ou encore l’Argentine ont abandonné leurs programmes dès lors que leur environnement sécuritaire ne les justifiait plus.

Pour Scott Sagan cependant, l’explication par l’analyse stratégique et sécuritaire ne suffit pas : « Les programmes d’armes nucléaires servent également d’autres objectifs, plus chauvins et moins évidents ». Il propose deux autres modèles complémentaires, dont chacun prétend dévoiler les autres motifs qui, au-delà de la recherche de sécurité, poussent des États à se doter d’armes nucléaires. Le « modèle de la politique intérieure » insiste sur l’importance des mécanismes d’acquisition propres à la culture administrative et politique d’un « État proliférant ». Le développement des armes nucléaires serait ici motivé par des rivalités entre administrations et responsables politiques. Les programmes nucléaires américains et français à leurs débuts illustrent ce jeu des luttes de pouvoir entre institutions. Plus près de nous, l’étude du cas iranien révèle un même jeu entre les divers acteurs du programme, au sein duquel chacun justifie son existence, indépendamment des considérations officielles sur l’intérêt national. Quant au « modèle de la norme », il fait référence à la volonté de prestige et d’affirmation de puissance. Ici, la représentation qu’a un État de lui- même sur la scène internationale est primordiale. Ce modèle peut être complémentaire du précédent. Ainsi, la vocation iranienne d’être la grande puissance régionale du Golfe explique en très grande partie la course à l’arme nucléaire. Outre la démonstration d’une excellence scientifique et technologique, la possession d’un arsenal nucléaire offre aux États un outil au service de leur politique étrangère. Elle est garante d’une autonomie stratégique.

En réalité, l’histoire de la prolifération conjugue les trois modèles (« sécurité », « politique intérieure », « norme »). L’explication des rapports de force internationaux n’est jamais monocausale. À la faveur de la recomposition géopolitique actuelle, caractérisée à la fois par l’évolution de la démographie globale et la mondialisation de l’économie, la prolifération semble donc avoir un bel avenir. En remettant en cause, dans ce domaine aussi, la domination occidentale.

 

La « bonne vieille dissuasion » a-t-elle encore un sens ?

« Il devient évident que l’Occident accorde aux armes nucléaires un rôle de plus en plus marginal et restreint » dans sa panoplie stratégique, constatait Thérèse Delpech, « au moment même où plane en Asie – de l’ Asie occidentale à l’ Asie orientale – une menace sur la préservation de la paix nucléaire ». Ce désintérêt se traduit aussi par un relâchement de la réflexion doctrinale. Autrement dit, les États-Unis, la France et la Grande- Bretagne disposent d’un arsenal dont le mode d’emploi n’a pas été sensiblement révisé depuis la fin de l’affrontement bipolaire. « La dissuasion a été (elle est toujours) le concept de base des doctrines nucléaires occidentales. » Répond-elle aux défis lancés par les nouvelles puissances asiatiques? La possession de la Bombe garantit-elle la sanctuarisation d’un territoire ? L’extension du parapluie nucléaire à des alliés hors de l’Europe est-elle souhaitable, voire crédible? Les mécanismes « classiques » de l’escalade nucléaire ont-ils encore cours vis-à-vis d’autres puissances que la défunte URSS ?

Pour répondre à ces questions, il faudrait connaître les intentions des adversaires potentiels. L’arme nucléaire sera-t-elle avant tout une arme d’emploi ? Aura-t-elle pour objectif premier de frapper des troupes militaires ou directement des agglomérations civiles ? Son emploi sera-t-il intégré à d’autres modes d’action ? Son usage fera-t-il l’objet d’avertissements selon des modalités connues de l’adversaire ? C’est à ce « nouvel effort intellectuel » qu’invite l’ouvrage posthume de Thérèse Delpech. S’intéresser à la prolifération nucléaire est une façon de se préparer aux profondes mutations géostratégiques de ce siècle naissant.

 

 

Pour aller plus loin

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:50
Galileo satellite

Galileo satellite

 

 

Brussels, 5 December 2013 Council of the European Union Ref 17376/13 (OR. en) PRESSE 536

 

Today's Transport, Telecommunications and Energy Council adopted a new financial and governance framework for the European satellite navigation systems (EGNOS and Galileo) for 2014-2020 (26/13; statements: 16097/13 ADD1 + ADD2).

The seven-year financial envelope for the EU's satellite navigation programmes is set at EUR 7 billion in current prices, in accordance with the next multi-annual financial framework (MFF).

The new regulation provides inter alia for the following:

– The activities to be financed under the regulation concern the completion of the deployment phase of Galileo (that is, the establishment of space and ground-based infrastructures) and the exploitation of Galileo and EGNOS.

– The services to be provided are defined.

– A new governance framework establishes a strict division of tasks between the Commission, the European GNSS Agency and the European Space Agency.

– Public procurement rules aim to promote the widest participation possible throughout the Union and ensure fair competition conditions.

– One of the objectives is the development of applications based on the satellite navigation systems, such as chipsets and receivers, with a view to maximising the socio-economic benefits of the programmes. A maximum amount of EUR 100 million in constant 2011 prices will be made available under the budget of the programmes to this end. It is, however, underscored that such financing must not jeopardise the deployment and operation of the satellite navigation infrastructure.

– The Commission will be responsible for the security of the programmes and will have the power to lay down high-level objectives in this respect. It will also be the Commission's task to establish the technical specifications and other measures to implement the security objectives, but these more specific requirements must be endorsed by the member states' experts to be adopted. In establishing those objectives and requirements, the Commission must make sure that the general level of security is not lowered compared to the existing standards.

– It will be possible to extend EGNOS coverage to other regions of the world, in particular candidate countries, non-EU countries belonging to the Single European Sky and countries of the European Neighbourhood Policy.

 

EGNOS, the European Geostationary Navigation Overlay Service, enhances the accuracy of existing civilian GPS services, with a geographical area centred on Europe and the possibility of extension to other regions of the world in the future. It is already operational and available for use with both an open service and a safety-of-life service for aviation.

 

Galileo will be an independent European global satellite-based navigation system, providing five services:

– an open service (OS), free for the user and providing signals for timing and positioning

– a commercial service (CS) for applications for professional or commercial use requiring higher performance than offered by the open service

– a public regulated service (PRS) using strong, encrypted signals and restricted to government-authorised users

– a service that contributes to the international search and rescue service (S&R) system by detecting emergency signals

– a contribution to integrity-monitoring services, aimed at users of safety-of-life (SoL) applications. The SoL function, which will be provided in cooperation with other satellite navigation systems such as the American GPS, allows users for whom safety is essential, for instance airlines or maritime companies, to be alerted when certain margins of accuracy are not met.

The first three services (OS, PRS and S&R) are due to be available by 2014-2015. The system will be fully operational when all satellites are in place . This should be achieved by 2019 or 2020.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:50
CEMA : 22ème comité commun du Corps européen

 

05/12/2013 Sources : EMA

 

Le 28 novembre 2013, l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, a présidé le 22ème comité commun du Corps européen qui réunit chaque année les chefs d’état-major d’armées des nations-cadres du Corps européen ou leurs représentants, accompagnés par les directions des affaires politiques de leurs ministères des affaires étrangères respectifs.

 

A l’occasion de ce 22èmecomité, les partenaires français, allemands, belges, espagnols et luxembourgeois, composant le collège des nations-cadres, ont évoqué les perspectives opérationnelles du Corps européen, réaffirmant sa double vocation européenne et atlantique. Ils ont également fait un point budgétaire en précisant que les besoins du Corps européen seraient adaptés au contexte financier, mais préservés pour lui permettre de continuer à exercer ses missions. Dans la perspective de son accession au statut de nation-cadre le 1erjanvier 2016, la Pologne était pour la première fois présente en qualité d’observateur.

 

Le Corps européen est une structure multinationale unique. Créé sous impulsion franco-allemande en 1992, il peut être activé pour des opérations militaires, de gestion de crise, ou d’assistance humanitaire réalisées sous mandat de l’ONU, de l’UE, de l’OTAN ou encore de l’OSCE. Implanté à Strasbourg, il fait partie des sept états-majors de réaction rapide certifiés par l’OTAN. Il a successivement été déployé en Bosnie en 1998, au Kosovo en 2000 et en Afghanistan en 2004 où il a à nouveau été engagé en 2012.

CEMA : 22ème comité commun du Corps européen
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
rca-04-12-2013-service-infographie-du-figaro

rca-04-12-2013-service-infographie-du-figaro

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - L'Union européenne examine le soutien, essentiellement financier, qu'elle prévoit d'apporter à l'intervention des troupes africaines et françaises en Centrafrique après le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

 

L'UE devrait saluer, dans une déclaration attendue en fin de journée, le mandat accordé par le Conseil de sécurité aux forces françaises pour intervenir en soutien à la Misca (force africaine en RCA), a-t-on indiqué de même source.

 

Décidée à apporter un soutien à cette mission, l'UE examine plusieurs options, qui sont essentiellement d'ordre financier, a indiqué Michael Mann, le porte-parole du service diplomatique.

 

L'aide consacrée au fonctionnement de la Misca devrait être substantielle, probablement de plusieurs dizaines de millions d'euros, selon des sources diplomatiques.

 

D'ores et déjà, Londres a proposé une aide logistique limitée à la France. Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier. Mais l'envoi de troupes britanniques n'est pas une option sur la table, a averti un porte-parole du ministère britannique de la Défense.

 

La France et la Grande-Bretagne ont renforcé ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Au cours des discussions à Bruxelles, des experts de l'UE avaient évoqué la possibilité de déployer le groupement tactique européen (battlegroup), dont l'objectif est de pouvoir participer rapidement à des opérations à l'étranger.

 

Créé en 2007, ce groupement n'a encore jamais été utilisé sur un théâtre d'opération. Pour le second semestre 2013, il comprend environ 1.500 militaires de cinq pays, dont le Royaume-Uni, qui le dirige.

 

Selon des sources diplomatiques, des responsables britanniques ont demandé que l'analyse des experts évoquant le déploiement du battlegroup ne soit pas communiquée aux Etats membres, appelés à décider.

 

Les Britanniques sont traditionnellement réticents à un renforcement des outils de défense commune au sein de l'UE, privilégiant l'Otan ou les accords ad-hoc entre pays.

 

Des responsables de certains pays ont par ailleurs mis en avant l'absence d'une demande par la France d'un déploiement de forces européennes.

 

Dans leur analyse, les experts de l'UE soulignaient que l'envoi d'une force militaire européenne serait susceptible de contribuer notablement au rétablissement de la sécurité pour la population, facilitant ainsi la distribution de l'aide humanitaire en Centrafrique.

 

L'UE a débloqué une aide humanitaire d'urgence de 20 millions d'euros depuis le début de l'année pour les victimes des violences en Centrafrique.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: Londres propose une aide logistique limitée à la France

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - Londres propose une aide logistique limitée à la France qui a reçu mandat jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU pour intervenir en République centrafricaine (RCA), a annoncé le ministère britannique de la Défense.

 

Suite à la résolution à l'ONU autorisant une intervention militaire française en Centrafrique, le Royaume-Uni est en discussion avec la France pour apporter une aide logistique limitée, a déclaré un porte-parole du ministère à l'AFP.

 

Envoyer des troupes britanniques n'est pas (une option) sur la table, a ajouté le porte-parole, refusant de donner davantage de détails sur la nature de cette aide.

 

Selon des sources gouvernementales, elle devrait se traduire par la mise à disposition d'un avion militaire gros-porteur C-17, comme cela avait été le cas lors de l'intervention française au Mali en janvier.

 

La France et la Grande-Bretagne ont intensifié ces dernières années leur coopération militaire, en insistant notamment sur l'interopérabilité qui les a conduites à agir conjointement en Libye, en 2011.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné jeudi mandat aux forces françaises pour intervenir en République centrafricaine (RCA) afin de rétablir la sécurité, en appui à une force panafricaine.

 

Ce vote intervient alors que des violences meurtrières ont éclaté à Bangui, sous couvre-feu, et que 250 soldats français se sont déployés dans la capitale.

 

La résolution 2127, adoptée à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil sur proposition de la France -- ancienne puissance coloniale -- autorise les soldats français en RCA à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca (force africaine en RCA) dans l'accomplissement de son mandat.

 

La Misca pourra se déployer pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois. Sa mission sera de protéger les civils, rétablir l'ordre et la sécurité, stabiliser le pays et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

 

La France a prévu de tripler son contingent en RCA, qui passera à 1.200 hommes.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:24
La Centrafrique ferme ses frontières avec la RDC

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP )

 

LIBREVILLE - La Centrafrique a fermé jeudi jusqu'à nouvel ordre sa frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) après une nouvelle flambée de violences à Bangui, a-t-on appris de source officielle.

 

En raison de la situation sécuritaire due à l'attaque de la ville de Bangui, le ministre de la Sécurité publique décide de la fermeture de la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine jusqu'à nouvel ordre, indique un communiqué du ministère.

 

Cette annonce est intervenue peu après le feu vert de l'ONU pour une intervention armée de la France en Centrafrique afin d'y rétablir la sécurité, en appui à une force africaine.

 

Dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge), la France dispose déjà d'environ 650 hommes sur place. Ce contingent passera à 1.200 hommes dans les prochains jours, chargés notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui et les principaux axes.

 

Dans la journée, 250 soldats français se sont déployés dans les rues de la capitale, selon l'état-major français.

 

Jeudi matin, des violences ont éclaté dans plusieurs quartiers de la ville, faisant près d'une centaine de morts. Près de 80 cadavres gisaient dans une mosquée de Bangui et dans les rues d'une quartier du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

De son côté, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a fait état d'une cinquantaine de morts.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

 

En RDC, le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a fait part de l'arrivée de réfugiés centrafricains en dépit de la fermeture de la frontière.

 

Nous avons enregistré 670 nouveaux réfugiés de (République centrafricaine) dans la zone de Zongo en RDC aujourd'hui, a indiqué à l'AFP Céline Schmitt, porte-parole du HCR.

 

Ville de la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC), Zongo fait face à Bangui sur la rive gauche de l'Oubangui, affluent du Congo.

 

Les nouveaux venus ont été installés temporairement dans un ancien centre de transit du HCR que nous avions offert aux autorités pour héberger une école (lorsque l'afflux massif plus tôt dans l'année s'était ralenti), a ajouté la porte-parole..

 

Selon le HCR, il y a actuellement plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC, dont plus de 18.000 dans quatre camps de réfugiés, les autres étant logés par des familles d'accueil.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:45
photo EMA

photo EMA

 

05/12/2013 à 19:33 Par lefigaro.fr (AFP)

 

Le président François Hollande a annoncé ce soir une action militaire "immédiate" de la France en Centrafrique.

 

S'exprimant lors d'une courte déclaration télévisée, François Hollande a annoncé que les effectifs militaires français sur place en Centrafrique (650 actuellement) seront "doublés d'ici quelques jours pour ne pas dire quelques heures".

 

"La France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire, elle sera là", a-t-il ajouté. "Cette intervention sera rapide, elle n'a pas vocation à durer et je suis sûr de son succès."

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 22:45
Violences en République centrafricaine et adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2127 (2013)

 

Bruxelles, le 5 décembre 2013 Ref 131205/03

 

Déclaration du porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE, sur les violences en République centrafricaine et l’adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2127 (2013)

 

Le porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:

 

" La Haute Représentante suit avec une vive inquiétude la situation en République centrafricaine et condamne fermement les violences en cours. Elle exhorte les autorités centrafricaines à prendre leurs responsabilités pour une cessation immédiate des hostilités et pour protéger les populations civiles. Elle appelle l’ensemble des communautés centrafricaines à faire preuve de la plus grande retenue et à ne pas se livrer à des actes de représailles.

 

La Haute Représentante est par ailleurs fortement préoccupée par les rapports faisant état de graves atteintes aux droits de l’Homme en République centrafricaine et qui s’y produisent en toute impunité. Elle réitère que les auteurs de ces actes doivent être traduits devant la justice.

 

La Haute Représentante salue l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 (2013) relative à la République centrafricaine. Cette résolution rappelle avec force l’engagement de la communauté internationale en faveur de ce pays, qui vit une crise d’une ampleur inédite. La résolution répond à l’urgence et à la gravité de la situation en donnant un mandat sous Chapitre VII à la force africaine MISCA mais aussi aux forces françaises, autorisées à appuyer, temporairement, la MISCA dans l’accomplissement de son mandat. Le rétablissement de la sécurité et la protection des populations civiles sont indispensables. Ils conditionnent la poursuite des projets de développement et permettraient un accès plus large des organisations humanitaires aux plus vulnérables.

 

Par sa résolution, le Conseil de sécurité souligne également la nécessité de faire avancer le processus de transition en République centrafricaine. La Haute Représentante appelle les autorités centrafricaines à mettre en œuvre sans délai l’accord de transition, de manière à maintenir l’objectif de l’organisation d’élections et du retour à l’ordre constitutionnel d’ici à février 2015.

 

L’Union européenne reconnaît pleinement l’engagement et les efforts inlassables de ses partenaires africains en faveur d’une stabilisation du pays, des efforts auxquels elle entend contribuer, notamment à travers un soutien de la Facilité de paix pour l’Afrique à la MISCA. Elle reste fortement engagée pour contribuer activement, en coordination étroite avec les Nations unies et les autres partenaires, à une résolution de cette crise.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:55
Séminaire des commandants de base à Paris

Les commandants de base aérienne de métropole et d'outre-mer, ainsi que les commandements de détachements "air" étaient présents

 

05/12/2013 Armée de l'air

 

Les 2 et 3 décembre 2013, le séminaire des commandants de base s’est tenu à Paris, sur le site de l’École Militaire. À cette occasion, les commandants de bases métropolitaines et d'outre-mer, ainsi que les commandants de détachement air, étaient présents.

 

En ouverture de ce séminaire organisé deux fois par an, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, s’est adressé aux commandants de base. Lors de son intervention, le général Mercier a fait un point sur la situation de l'armée de l'air, notamment, dans ses engagements extérieurs. Il a ensuite abordé les réformes en cours et donné sa vision de l'avenir pour l'institution. Le CEMAA a souligné le travail réalisé par une équipe de direction soudée, formée par les autorités de l’armée de l’air et les commandants de base, prête à relever les défis du projet «Unis pour Faire Face».

 

Innovation, égalité des chances, responsabilité pénale, gestion des ressources humaines, soutien interarmées : de nombreuses interventions aux thèmes variés ont animé cette rencontre au sommet. À noter également que l’ensemble des participants se sont rendus, dans l’après-midi du 2 décembre, sur le site de l’élément «air» rattaché de Taverny, afin de visiter les installations du centre opérationnel des forces aériennes stratégiques (COFAS).

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:54
Capgemini: nomination dans l'aérospatiale-défense.

 

05/12/2013 lexpress.fr (CercleFinance.com)

 

Capgemini annonce la nomination de Blaise Jaeger au poste de directeur de la division aérospatiale et défense d'Application Services France, en remplacement de Walter Cappilati qui a pris la tête des services applicatifs et d'infrastructures de la région Amérique Latine au sein du groupe de services informatiques.

 

Blaise Jaeger dispose d'une expérience de près de 30 ans dans les domaines de l'aéronautique, du spatial, de la défense et de la sécurité. Après avoir commencé sa carrière au Ministères de la Défense puis des Affaires Etrangères, il a effectué une grande partie de son parcours professionnel au sein des directions générales d'Alcatel Space et de Thales.

 

Il a notamment été directeur général de Thales Communications et, tout récemment, président de Thales International et membre du comité exécutif du groupe Thales.

 

Dans ses nouvelles fonctions, il sera basé à Toulouse d'où il pilotera les 1.800 collaborateurs de la division répartis dans huit villes différentes (sept en France et une en Allemagne).

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:50
Coopération franco-belge de haut niveau

 

05/12/13 MIL.be

 

Le général-major aviateur Claude Van de Voorde, commandant de la Composante Air,  a rendu visite les 29 et 30 novembre 2013 à son homologue français, le général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier. L'objectif : entretenir la présente coopération entre nos deux armées et entrevoir de nouvelles pistes pour l'avenir.

 

Photo : C. de Flesselles (Armée de l'air) >>

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Cela fait des années déjà que la France et la Belgique coopèrent pour la formation des pilotes militaires. Après les cours de base à Beauvechain sur SF-260M « Marchetti », les élèves-pilotes belges poursuivent leur formation en France. Les pilotes de chasse sont formés à Cazaux, les pilotes de transport à Avord et les pilotes d'hélicoptères à Dax.

 

 

Coopération franco-belge de haut niveau

Les deux généraux ont envisagé de nouvelles pistes de collaboration relatives à l'hélicoptère NH90 et l'avion de transport Airbus A400M, achetés par les deux pays. Des synergies sont en effet possible dans les domaines de la formation, de l'entraînement et de la logistique.

 

Après avoir visité les installations de la base aérienne de Saint-Dizier, le général-major aviateur Claude Van de Voorde a effectué un vol à bord d'un Dassault Rafale, avion de combat français le plus récent, en compagnie du général d'armée aérienne aviateur Denis Mercier.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:50
EU Security and Defence e-newsletter issue nr 76

 

Dec. 3, 2013 PRESS EEAS


EU Security and Defence e-newsletter issue nr 76

(original version - EN)

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:45
135 Casques bleus chinois sont arrivés à Bamako


05.12.2013 par P. CHAPLEAU lignes de défense
 

L'ambassadeur de Chine au Mali, Cao Zhongming, a accueilli mercredi soir 135 militaires chinois qui ont été dirigés vers l'hôtel Olympe. Leur arrivée n'est pas anecdotique et elle méritait bien d'être signalée alors que l'attention se tourne en ce moment davantage vers Bangui et la RCA. Ce groupe rassemble 35 sapeurs, 65 membres du service de santé et 35 autres militaires. 

chinse.jpg

Une grande partie de ce contingent va être déployé à Gao (lire mon dernier post à ce sujet en cliquant ici). 

Plus de photos (crédit:Xinhua/Diop) en cliquant ici et encore ici.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 17:40
Modernised Il-76-MD90A Completes Initial Flight Tests

 

Dec. 5, 2013 by Howard Gethin – FG

 

Moscow - Russia’s newest military transport aircraft, the Ilyushin Il-76MD-90A, has completed an initial flight-test programme and has now returned to its maker Aviastar SP for subsequent modifications.

 

Conducted by the Ilyushin design bureau and the nation's defence ministry at the Zhukovsky flight research centre near Moscow, the early-stage evaluations consisted of 38 flights.

 

These focused in particular on the aircraft’s flightdeck display and navigation, fuel system, autopilot and radio communications, Aviastar says.

 

The aircraft’s absolute airspeed and g-limits were also tested, and the aircraft was flown at its maximum all-up weight of 210t and maximum landing weight of 170t. A procedure was also devised for a go-arounds with multiple engines out, Aviastar says.

 

The Ulyanovsk-based company says it will introduce additional equipment into the aircraft including communications systems, defensive aids and internal and external video cameras. The new systems will be validated in a second set of tests at Zhukovsky, which will include trials of the defensive flight systems and communications, as well as load delivery systems.

 

The Il-76-MD-90A is a heavily modernised version of the 1970s vintage Il-76, featuring a new wing, Aviadvigatel PS-90A high-bypass turbofan engines, strengthened undercarriage, an uprated two-man glass cockpit and avionics and a new navigation system.

 

Aviastar says the first production Il-76-MD-90A is in an advanced state of assembly, while the airframe of the second has also been built and is being fitted out with subsystems. A third airframe is under construction.

 

The first completed Il-76-MD-90A is due for delivery in 2014. Moscow ordered 39 of the transports last October in a $4.5 billion deal. Aviastar has previously said it hopes to sell the type to foreign military and civil customers.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 14:00
La DGA notifie le programme du « Missile moyenne portée » (MMP)

 

 

05/12/2013 Direction générale de l’armement (DGA)

 

Conformément à la décision prise par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, la Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 3 décembre à la société MBDA France, le contrat de développement et production du missile MMP (Missile moyenne portée).

 

Ce programme constitue l’un des nouveaux programmes destinés à la modernisation de l’armée de terre prévus au titre de la future Loi de programmation militaire. Il vise à fournir un nouveau système de missiles de combat terrestre en remplacement du système d’arme MILAN à compter de 2017. Il équipera les unités de combat au contact de l’armée de terre et les forces spéciales pour le combat débarqué.

 

Le parc cible comprend 400 postes de tir et 2850 missiles. 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés sur la période 2014-2019.

 

Le MMP est un missile polyvalent, basé sur le concept « tire et oublie » avec la capacité de l’« homme dans la boucle ».  Il permet aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l’ensemble des théâtres d’opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir.

 

Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie avec un fort potentiel à l’exportation comme le MILAN l’a été dans le passé. Il participe au maintien des compétences de la filière missilière française (9000 emplois) dont certains sous-traitants sensibles en particulier dans le secteur des autodirecteurs à infrarouge.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 13:55
Le "missile moyenne portée", futur remplaçant du Milan, c'est (bien) parti!

 

05.12.2013 par P. Chapleau - lignes de Défense

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 3 décembre à la société MBDA France, le contrat de développement et production du missile MMP (Missile moyenne portée) appelé à remplacer les Milan. Le parc cible comprendra 400 postes de tir et 2850 missiles. 175 postes de tir et 450 missiles seront livrés sur la période 2014-2019.

Un peu de doc en cliquant ici.

Dans un communiqué, la Dicod précise que

"ce programme constitue l'un des nouveaux programmes destinés à la modernisation de l'armée de terre prévus au titre de la future Loi de programmation militaire. Il vise à fournir un nouveau système de missiles de combat terrestre en remplacement du système d'arme Milan à compter de 2017. Il équipera les unités de combat au contact de l'armée de terre et les forces spéciales pour le combat débarqué.
Le MMP est un missile polyvalent, basé sur le concept "tire et oublie" (fire and forget), qui permet aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l'ensemble des théâtres d'opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir. Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie avec un fort potentiel à l'exportation comme le MILAN l'a été dans le passé. Il participe au maintien des compétences de la filière missilière française (9000 emplois) dont certains sous-traitants sensibles en particulier dans le secteur des autodirecteurs à infrarouge. "

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