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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:55
Les Grognards du 92e RI expérimentent Symphonie

Un grognard du 92e RI sur l'exercice Symphonie - ADC JR. Drahi/SIRPA Terre

 

02/12/2013 Armée de Terre

 

Du 18 au 29 novembre 2013, la 1re compagnie du 92e régiment d’infanterie (92e RI) a participé à la deuxième campagne d’expérimentation du parcours de tir rénové Symphonie, à Suippes.

 

Le parcours Symphonie de Suippes dépend du centre d’entraînement au tir interarmes (CETIA), dernier né du commandement des centres de préparation des forces (CCPF). Le CETIA Symphonie, créé le 1er juillet 2013, est doté d’installations valorisées avec ses 41 zones de tir et ses 500 cibles.

 

Il entraîne, évalue et contrôle les sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) dans le domaine du tir opérationnel. La 1re compagnie du 92e RI a armé un SGTIA à dominante infanterie sur VBCI, renforcé d’un peloton du 1er régiment d’infanterie de marine, d’un détachement du 31e régiment du génie et d’une équipe d’observation du 68e régiment d’artilleurs d’Afrique. Durant douze jours, les soldats ont effectué, de jour comme de nuit, une manœuvre de tir réel embarqué et débarqué, individuel et collectif et d’appui.

 

Le CETIA s’intègre pleinement dans le mandat de la préparation opérationnelle. Il doit faire l’objet de cinq expérimentations avant la première rotation officielle, prévue en avril 2014. À terme, il deviendra l’outil de référence du tir interarmes.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:55
Le «Charles-de-Gaulle» immobilisé entre 2016 et 2018

 

2 décembre 2013 Liberation.fr (AFP)

 

Le porte-avions doit subir une révision complète et une remise à niveau durant un an et demi.

 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle va subir un «arrêt technique majeur» (ATM) de près d’un an et demi de septembre 2016 à février 2018, pour une révision complète du bâtiment, a-t-on appris auprès du ministère de la Défense.

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a indiqué le 23 octobre, devant une commission élargie de l’Assemblée nationale, que l’ATM du Charles-de-Gaulle se déroulerait «comme prévu», «pour un coût de 1,3 milliard d’euros».

 

Cet ATM «sera particulièrement important puisqu’il s’agira de l’entretien à mi-vie du porte-avions», écrivent de leur côté les députées Patricia Adam (PS), la présidente de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale, et Geneviève Gosselin-Fleury (PS) dans le rapport de la commission sur la Loi de programmation militaire.

 

«Il permettra notamment, outre les opérations "traditionnelles" d’entretien, de mise à niveau des équipements, et de renouvellement des capacités opérationnelles, d’adapter le bâtiment à un GAN (groupe aéronaval) centré autour de l’avion Rafale du fait du retrait des Super-Etendard modernisés (SEM)», soulignent-elles.

 

A l’issue de cette période d’arrêt, «le porte-avions sera en capacité de poursuivre son activité jusqu’à son retrait de service actif, programmé en 2041», notent les deux élus. Plus gros navire militaire européen, le Charles-de-Gaulle a déjà subi un entretien intermédiaire de six mois de janvier à juillet 2013. En service depuis le 18 mai 2001, il compte un équipage de près de 2 000 hommes et femmes et a déjà parcouru plus d’un million de kilomètres.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:55
Loi de programmation militaire : débat en cours

 

02/12/2013 Economie et technologie

 

Présenté en conseil des ministres le 2 août par Jean-Yves Le Drian, le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2014-2019 devrait être voté le 3 décembre à l’Assemblée nationale.

 

L’Assemblée nationale a entamé mardi 26 novembre l’examen du projet de loi de programmation militaire, adopté au Sénat le 22 octobre en première lecture. Ce projet de loi sera soumis au vote de l’Assemblée le mardi 3 décembre.

 

Dans un contexte marqué par une situation financière difficile, un environnement stratégique incertain et la nécessité de la modernisation des équipements, la France fait avec ce projet de loi le choix de maintenir un niveau d’ambition et de responsabilités élevées sur la scène internationale, tout en garantissant la protection de sa population.

 

Face aux nouvelles menaces, la LPM met notamment l’accent sur le renseignement et la cyberdéfense. Plusieurs dispositions en ce sens ont été introduites dans le projet de loi.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:55
Exercice «Serment de Koufra»

 

29/11/2013 defense.gouv.fr

 

Du 5 au 10 novembre, le régiment de marche du Tchad (RMT) a effectué un exercice de grande ampleur en terrain libre pour marquer les 70 ans de sa création : le « Serment de Koufra ». 700 soldats et 100 véhicules ont été déployés pendant quatre jours et quatre nuits.

 

Reportage photos

Exercice «Serment de Koufra»
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:50
F-35B Lightning II Impresses RAF Pilot as Training continues in USA

 

December 2nd, 2013 By UK Ministry of Defence - defencetalk.com

 

As training with the new F-35B Lightning II stealth aircraft continues in Florida, USA, a Royal Air Force (RAF) pilot has described how impressed he is with the ‘game-changing’ jet.

 

Flight Lieutenant Hugh Nichols completed his first sortie in the next-generation stealth fighter at Eglin Air Force Base in Florida, United States earlier this month.

 

The Lightning II aircraft, together with the Typhoon FGR4, will provide the RAF combat air component essential to UK defence.

 

Flt Lt Nichols,the first RAF Number 1 Group pilot to fly the aircraft, said: “This is a notable step in the Lightning II story and one that marks a real shift in emphasis from development to employment.

 

“We’re also just starting to train the first No. 1 Group engineers here at Eglin, which is another important milestone in the development of the UK aspect of the programme.

 

“Lightning II’s advanced mission system sensors have done nothing but impress me so far and I have no doubt that this aircraft will deliver strategic, game-changing capabilities in future defence scenarios.

 

“To be the first No. 1 Group operational pilot is both an honour and a privilege and I look forward to helping stand up No. 617 (The Dambusters) Sqn in 2016 and bringing the jet back to the UK in 2018.”

 

Three UK pilots and 13 engineers from the RAF and Royal Navy are learning to operate the aircraft at Eglin under a partnering agreement with the United States Marine Corps, as part of Marine Fighter Attack Training Squadron (VMFAT) 501.Another 12 engineers recently arrived at Eglin for five months of trade training at the Lightning Academic Training Centre prior to being posted to Marine Corps Air Station (MCAS) Beaufort, South Carolina, and Edwards Air Force Base, California, in mid-2014.

 

Lightning II will be the UK’s 5th generation short take-off and vertical landing Joint Strike Asset. The multi-role supersonic stealth aircraft is planned to achieve initial operating capability in a land-based role from RAF Marham in 2018 and, alongside the Royal Navy, aboard the future HMS Queen Elizabeth aircraft carrier in 2020.

 

Flt Lt Nichols, who is 35 and was born in Epsom, Surrey, joined the RAF in April 2000 and has flown the Hawk and Harrier GR9 aircraft, as well as flying the F-16CJ on exchange with the U.S. Air Force.

 

He will go on to qualify as an F35B Instructor Pilot and will remain on VMFAT-501 Sqn until the UK stands up its first squadron at MCAS Beaufort in 2016.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:50
Préparation de l’état-major de l’EUBG

 

 

02/12/13 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L'état-major belge se prépare à prendre le commandement de l'European Union Battle Group (EUBG) en juillet 2014. D'où sa participation à l'exercice Adjacent Lowlands en novembre 2013 à Amersfoort, aux Pays-Bas.

 

Photos Daniel Orban >>

 

Une grande tente de campagne est montée à l'abri des barbelés. Les drapeaux réunis de la Belgique, des Pays-Bas, de l'Espagne, du Luxembourg, de l'Allemagne et de l'ancienne République yougoslave de Macédoine flottent au vent. « Bienvenue dans le quartier général de l'EUBG installé dans le pays fictif Blueland », annonce le colonel Philippe Bouqué, chef des troupes de l'EUBG. Il dirige près de 200 militaires dans le QG. Ensemble, ils commandent quelque 3.000 soldats sur le terrain.

 

Adjacent Lowlands est un exercice statique où l'état-major est sans cesse confronté à des problèmes. Aussi doit-il, au cours d'une opération, pouvoir faire face à un crash d'hélicoptère, un accident routier ou la mort d'un militaire. Il est donc essentiel de se préparer efficacement à la direction de l'EUBG. « Ici nous testons les procédures qui nous permettent de hiérarchiser les problèmes en opération », poursuit le colonel Philippe Bouqué. « Nous en conservons certaines, alors que d'autres sont supprimées ou améliorées. »

 

La Belgique n'en est pas à son coup d'essai. Elle a déjà pris le commandement de l'EUBG en 2009. Notre pays avait alors élaboré un scénario d'exercice comprenant des incidents. C'est ce script qui a inspiré le lieutenant-colonel néerlandais Lars De Jonge pour concevoir Adjacent Lowlands. « À chaque fois que nous le réécrivons, il se bonifie », lance-t-il.

 

Adjacent Lowlands est le premier exercice préparatoire d'envergure pour l'EUBG sous la direction belge. Ces préparatifs prendront finalement vie en juin 2014 lors de l'exercice grandeur nature Quick Lion. Tous y seront impliqués, du soldat au général.

 

Vidéo : Erwin Ceuppens

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
Central African Republic crisis: France sends more troops

 

2 December 2013 09:55 GMT BBC Africa

 

The first reinforcements to the French force in the Central African Republic (CAR) are deploying in a bid to restore order after a rebel takeover.

 

Some 200 troops have arrived, with another 500 expected imminently.

 

Some former rebel forces have reportedly been leaving the capital, Bangui, as the French troops arrived in the city.

 

More than 10% of the 4.6 million population have fled their homes since Michel Djotodia seized power in March.

 

He is the country's first leader from the minority Muslim community. Muslim-Christian sectarian attacks have led to warnings of a genocide.

 

CAR is rich in minerals but has suffered numerous coups, mutinies and conflicts since independence from France in 1960, leaving most of its people in poverty.

 

The UN is due to discuss taking control of the peacekeeping force this week.

 

There are currently some 2,500 African Union troops in CAR, due to be increased to 3,600 by January 2014.

 

The AFP news agency reports that fighters from the Seleka former rebel group have been leaving Bangui under cover of darkness in recent days.

 

"The Seleka are leaving Bangui, but what will they do in the bush? Who will go and disarm them in the forest?" the agency quotes an unnamed diplomat as asking.

 

While 460,000 people need shelter, more than a million require food aid, the UN says.

 

It is not known how many people have been killed in the conflict this year because it is too dangerous to access the rural areas where most killings occur, a UN spokeswoman told the BBC.

 

However, she said that in the Bossangoa area alone, one of the worst-hit areas about 300km (185 miles) north of the capital, Bangui, several hundred people had been killed in the first two weeks of September.

 

The unrest in CAR has led to fears that the violence could spread to its neighbours, several of which are trying to emerge from years of conflict and remain extremely unstable, such as South Sudan, the Sudanese region of Darfur, Chad and the Democratic Republic of Congo.

 

France currently has about 400 soldiers stationed in Bangui. Their mission is to protect French nationals.

 

Last week, France said it would send another 1,000 troops to help stabilise the country.

 

Armed gangs, mainly former Seleka fighters, who are mostly Muslim, now control most of the landlocked country.

 

Some are mercenaries from neighbouring countries, such as Chad and the Darfur region of Sudan.

 

Mr Djotodia has formally disbanded the rebels and integrated many fighters into the national army.

 

But some former rebels have continued to loot schools and hospitals, as well as attacking villages, prompting the emergence of local civilian protection groups.

 

The government in Bangui denies targeting any group, but recognises the rise in inter-community violence.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
FFG : DIO au profit des forces gabonaises

 

 

02/12/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 31 octobre 2013, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces gabonaises. Elles seront engagées au sein d’une force multinationale en République Centrafricaine.

 

Les militaires français du peloton blindé du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa) ont ainsi donné des enseignements techniques et tactiques à des éléments de la garde républicaine gabonaise (GR) et au 2e escadron du bataillon de reconnaissance et de combat (2e ERC). L’apprentissage du combat blindé aux différents niveaux (engin, escouade, peloton) a été complété par la révision des savoir-faire fondamentaux d’instruction sur le tir de combat (ISTC), le sauvetage au combat ou encore les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR). L’exercice de synthèse s’est déroulé les 29 et 30 octobre au Cap Santa-Clara, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Libreville.

 

Depuis le début de l’année 2013, le 6èmeBIMa a conduit une dizaine de DIO au profit de l’armée gabonaise et d’armées étrangères. Près de 2600 stagiaires ont été formé par les FFG, dont un millier sont actuellement déployés en opération.

 

Les détachements d’instruction réalisés par les FFG au profit des forces armées des pays de la CEEAC s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire régionale française en Afrique. Mise en œuvre par les forces prépositionnées, cette coopération opérationnelle a pour objectif de soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leur capacité militaires et de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Avec 940 militaires déployés au Gabon, les FFG constituent la 4ème base militaire permanente prépositionnée en Afrique, après Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre, ayant des capacités aéroportée et amphibie. Les FFG sont projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Ainsi, les FFG arment un détachement permanent basé à Bangui, dans le cadre de l’opération Boali. Par ailleurs et conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises.

FFG : DIO au profit des forces gabonaises
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
Nord du Mali: un kamikaze se fait exploser près d'une position de l'ONU

 

02 décembre 2013 13h32 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Un kamikaze s'est fait exploser dans la nuit de samedi à dimanche près d'une position de la mission de l'ONU au Mali, la Minusma, à Ménaka (nord-est), sans faire d'autre victime, a-t-on appris de sources militaires.

 

Selon le porte-parole de l'état-major de l'armée française, Gilles Jaron, l'attaque visait un bataillon nigérien de la Minusma de quelque 500 à 700 hommes, dans lequel figure uniquement un détachement de liaison et d'appui de 24 soldats français.

 

Un haut responsable de l'armée malienne avait auparavant affirmé à l'AFP que le kamikaze visait une position de l'armée française, dans la ville de Ménaka. Les troupes françaises ont détecté sa présence et dans la précipitation, l'homme a actionné sa ceinture (d'explosifs), se tuant mais sans faire d'autre victime, avait-il ajouté.

 

La ville de Ménaka est située à environ 300 km à l'est de Gao, la plus grande ville du nord du Mali.

 

Au moins deux autres kamikazes, complices de celui qui a été tué et qui apparemment devaient prendre part à l'attaque, ont pris la fuite, a ajouté la source militaire malienne.

 

Deux habitants de Ménaka, interrogés par l'AFP, ont affirmé avoir vu dimanche un hélicoptère de l'armée française qui volait dans le ciel de cette ville, par mesure de sécurité.

 

Les jihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui ont occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, en ont été en grande partie chassés par l'intervention militaire franco-africaine qui a débuté le 11 janvier et est toujours en cours.

 

Toutefois, des groupes résiduels parviennent à y mener de manière régulière des actions contre les armées malienne et étrangères présentes dans la région.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:40
Pas de militarisation de l'Arctique (ambassadeur russe)

 

MOSCOU, 2 décembre - RIA Novosti

 

Il est difficile de parler de militarisation de l'Arctique, la situation s'y étant notablement améliorée depuis les deux dernières décennies, a déclaré lundi l'ambassadeur russe au Conseil de l'Arctique Anton Vassiliev.

 

"Si l'on met à part les armements nucléaires stratégiques, il est difficile de parler de militarisation de l'Arctique. Il n'y a plus rien à se partager, toute la région l'est déjà", a indiqué le diplomate russe lors de la conférence internationale "L'Arctique: région de développement et de coopération" qui se déroule actuellement à Moscou.

 

"L'histoire de l'Arctique a connu des temps différents, mais grâce aux efforts de tous les Etats arctiques, la situation générale dans le Grand Nord a considérablement changé" a estimé le diplomate russe.

 

Selon lui, la situation dans la région se caractérise par "une coopération de plus en plus étroite entre les Etats arctiques, permettant de résoudre les problèmes hérités du passé et qui deviennent de moins en moins nombreux".

 

"L'Arctique est devenu un exemple pour d'autres régions du monde qui sont moins stables", a souligné l'ambassadeur russe.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:35
Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

Le laboratoire de recherches nucléaires de Yongbyon - GeoEye Satellite Image

 

 

MOSCOU, 2 décembre - RIA Novosti

 

Le président russe Vladimir Poutine a signé lundi un décret introduisant des sanctions à l'encontre de la Corée du Nord approuvées par le Conseil de sécurité de l'Onu en mars dernier,  le document ad-hoc étant publié lundi sur le site officiel de l'information judiciaire.

 

Le décret présidentiel interdit aux compagnies étatiques, commerciales et industrielles russes de fournir à Pyongyang toute aide consultative ou technique en matière de création de missiles balistiques. Les navires nord-coréens refusant d'être inspectés seront interdits d'entrée dans les ports russes. Quant aux autorités, elles feront preuve de vigilance en travaillant avec les diplomates nord-coréens. 

 

Le document en question dresse en outre une liste de citoyens nord-coréens impliqués dans le programme nucléaire du pays. 

 

La Corée du Nord, qui s'est proclamée puissance nucléaire en 2005, a réalisé trois essais nucléaires souterrains, provoquant les protestations de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté plusieurs résolutions appelant Pyongyang à cesser ses activités nucléaires.

 

Le 7 mars dernier, le Conseil de sécurité a approuvé un nouveau train de sanctions visant, entre autres, à réprimer les activités illégales de diplomates nord-coréens, en permettant notamment d'inspecter les valises diplomatiques pour empêcher le transport de sommes importantes en espèces destinées à financer le programme nucléaire et balistique de Pyongyang.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:30
Syrie: des rebelles s'emparent de Maaloula grâce à des pneus explosifs

 

 

02 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - Des rebelles syriens se sont emparés durant la nuit de dimanche à lundi du coeur historique de la ville chrétienne de Maaloula en utilisant une tactique inédite: lancer des pneus remplis d'explosifs sur leurs adversaires.

 

Selon une source au sein des services de sécurité, les rebelles, dont des jihadistes du Front al-Nosra, positionnés en haut de la falaise de grès surplombant la ville, ont fait rouler dans la nuit un grand nombre de pneus bourrés d'explosifs sur les soldats déployés en bas de cette cité, aujourd'hui déserte.

 

Selon l'agence officielle Sana, les rebelles seraient entrés dans le couvent orthodoxe de Mar Takla, situé au milieu de la ville et jusque là contrôlé par l'armée, où se trouvent 40 religieuses et orphelins.

 

Les rebelles, dont des jihadistes liés à Al-Qaïda, ont pris le contrôle de la cité le 9 septembre. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser. Depuis, les échanges de tirs sont quotidiens.

 

Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, compte un grand nombre d'églises et de couvents. Elle doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme.

 

La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ. Le nom de la ville vient du mot Maala, qui veut dire entrée dans cette langue.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé la prise de la partie historique de Maaloula après cinq jours de violents combats. Selon la source de sécurité, les rebelles avaient lancé un premier assaut la semaine dernière mais avaient échoué.

 

La ville est située dans la région de Qalamoun, au nord de Damas, où l'armée syrienne mène une offensive au terme de laquelle elle s'est emparée de Qara, de Deir Attiya et d'une partie de Nabak.

 

L'armée veut reprendre la région montagneuse de Qalamoun pour assurer une continuité territoriale sous son contrôle entre les provinces de Damas et Homs, plus au nord.

 

Proche de la frontière libanaise, Qalamoun, où se trouvent des dépôts d'armes, constitue la base-arrière des insurgés pour encercler la capitale et commander l'accès à l'autoroute stratégique Damas-Homs.

 

Au sud de la Syrie, dans la province de Deraa, à Basr al-Harir, les rebelles ont par ailleurs pris un arsenal militaire après quelques jours de combats, selon l'OSDH. Sur les photos mises en ligne par cette organisation, un rebelle piétine la tête tranchée d'un soldat. Un autre porte le drapeau noir de la brigade rebelle Beit al-Maqdess.

 

Sur les hauteurs du Golan, de violents combats ont eu lieu lundi matin à Khan Arnabeh et Sama Danieh.

 

Un obus de mortier tiré de Syrie a atterri lundi à Majdal Chams, chef lieu des localités druzes du Golan occupé par Israël, sans faire de victimes, ont indiqué des témoins à l'AFP.

 

Une responsable militaire israélienne a confirmé le tir mais refusé de préciser où l'obus était tombé.

 

Toujours dans le Golan, des tirs à l'arme automatique ont eu lieu lundi matin à partir de la Syrie en direction de soldats israéliens, qui ont répliqué et atteint une cible visée, a indiqué une porte-parole de l'armée sans autre indication.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:55
Défense : ce que vont coûter les interventions extérieures de la France en 2013

Les surcoûts de l'opération Serval au Mali sont estimés à 647 millions d'euros pour 2013.

 

02/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

1,25 milliard d'euros, ce sont les surcoûts des opérations extérieures (Mali, Afghanistan...) qui vont peser sur le budget en 2013.
 

C'est un record depuis dix ans. Même au plus fort des opérations en Afghanistan en 2011 (1,24 milliard d'euros), la France n'avait jamais autant dépensé pour les opérations extérieures (OPEX) décidées par les autorités politiques : 1,25 milliard d'euros (contre 817 millions en 2012), selon le rapport sur les crédits du budget de l'Etat ouverts par décret d'avance de la Cour des Comptes, qui a critiqué la budgétisation des OPEX. Des chiffres communiqués à la Cour par la direction des affaires financières du ministère de la Défense. Un montant qui se situe bien au dessus de la moyenne des dix dernières années, dont les surcoûts s'élèvent autour de 800 millions d'euros.

Et encore, les sages de la rue Cambon s'inquiétaient lors de la rédaction du rapport d'une possible intervention en Centrafrique. "La situation en Centrafrique soulève des interrogations", écrivent-ils. Ils avaient bien raison. Car la France, qui dispose déjà d'un contingent de 410 hommes sur place, va renforcer son dispositif à Bangui en augmentant d'au moins un millier de militaires. Ce qui va alourdir d'autant la facture pour 2013.

 

650 millions pour le Mali

Les surcoûts de l'opération Serval au Mali sont estimés à 647 millions d'euros pour 2013. Cette opération "devrait se poursuivre dans un format supérieur à celui prévu initialement", explique la Cour des Comptes. Elle constate que le retrait d'Afghanistan continue à se traduire par des coûts élevés (259 millions d'euros en 2013).

De ce fait, les montants budgétés dans le projet de loi de finances 2014 "pourraient être dépassés", estime la Cour des Comptes. Le ministère de la Défense a provisionné 450 millions d'euros l'année prochaine (contre 630 millions ces trois dernières années). Il est à prévoir que fin 2014 un décret d'avance ouvrira à nouveau des crédits pour financer les OPEX de 2014. Ce qui donnera encore une belle empoignade entre Bercy et l'hôtel de Brienne.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:50
Séminaire du groupe aérien européen à Solenzara

 

02/12/2013 Armée de l'air

 

Du 18 au 21 novembre 2013, la base aérienne (BA) 126 de Ventiseri-Solenzara a accueilli le séminaire «Force Protection» organisé par le groupe aérien européen (GAE).

 

Une délégation de dix-neuf officiers étrangers et français s’est réunie, pendant trois jours, sous la direction du lieutenant-colonel Antoine Humbert, actuellement chef de la division « Force Protection » au sein du GAE à High Wycombe, au Royaume-Uni.

 

L’objectif principal de ce séminaire : établir un aperçu des capacités des forces de protection au sein de sept des armées de l’air européennes. Après un mot d’accueil du colonel Stéphane Groën, commandant la BA 126, chaque nation a présenté ses retours d’expériences des derniers engagements opérationnels (Mali et Afghanistan).

 

Dans l’optique du déploiement d’une force aérienne européenne, il a été également évoqué la possibilité d’effectuer des pré-déploiements communs, si le besoin s’en faisait sentir. C’est la raison pour laquelle, une présentation du centre de préparation à la projection a été effectuée par le capitaine Mahéo, de l’escadron de protection 1G.126.

 

Avec la création de cette cellule, la BA 126 est devenue la plateforme privilégiée d’entraînement opérationnel pour le personnel fusilier commando de l’armée de l’air. Disposant d’un environnement idéal (mer, montagne) et d’infrastructures adaptées (cellule G20, champ de tir sol-sol), elle pourrait le devenir demain pour nos partenaires européens.

Séminaire du groupe aérien européen à Solenzara
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:45
Le ministre libyen de la Défense s'engage à renforcer la sécurité aux frontières avec le Tchad et le Niger en 2014

 

1-12-2013 Panapress

 

Le ministre libyen de la Défense, Abdallah al-Theni, a assuré que les frontières sud de la Libye avec le Tchad et le Niger seront sécurisées en 2014 par l'utilisation de techniques de surveillance par satellites pour suivre les mouvements des engins et des individus qui violent les limites frontalières.

 

S'exprimant dimanche dans un entretien avec la télévision, M. al-Theni a précisé que les violations des frontières détectées par satellite seront vite réglées, soit par des hélicoptères, soit par des patrouilles qui vont rapidement se déployer sur les lieux de passage des trafiquants.

 

''Le gouvernement libyen est en train de sécuriser toutes les villes et en faire évacuer les groupes armés'', a-t-il notamment dit, soulignant la nécessité pour les ex-rebelles de choisir, avant le début de l'année 2014, entre rester dans la vie civile ou intégrer l'armée ou la police.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:40
Russie: plus de 3.500 exercices militaires en 2014 (Défense)

 

MOSCOU, 2 décembre - RIA Novosti

 

Les forces armées russes tiendront au cours de l'année 2014 plus de 3.500 exercices militaires, et la pratique des manœuvres surprises sera maintenue, rapporte le ministère russe de la Défense dans un communiqué. 

 

"Plus de 3.500 exercices militaires de différents niveau et envergure, dont 29 internationaux, sont prévus en 2014", précise le département militaire russe à l'occasion du début de la nouvelle année académique des forces armées du pays.

 

Largement appliquée en 2013, "la pratique des manœuvres surprises sera maintenue en 2014", indique le ministère de la Défense. 

 

Le vice-ministre russe de la Défense Arkadi Bakhine a annoncé samedi qu'au cours de l'année écoulée, les troupes avaient pris part à plus de 3.000 exercices militaires. 

 

Plus de 400 exercices d'envergure ont eu lieu en 2013, dont les plus importants sont les manœuvres stratégiques conjointes russo-biélorusses "Occident-2013", précise le communiqué ministériel.  

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:35
ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

 

SEOUL, 02 déc. (Yonhap)

 

Le gouvernement de Séoul a presque achevé son plan de retraçage de la zone d’identification de défense aérienne de la Corée du Sud (KADIZ) qui inclura la station de recherche située sur l’îlot d’Ieodo, ont dit ce lundi des officiels sud-coréens.

 

Ce plan survient après que la Chine a déclaré la semaine dernière sa zone d’identification de défense aérienne (ADIZ), s’étendant dans une grande partie de la mer de Chine orientale, et a demandé à tous les avions étrangers traversant cette zone d’en avertir les autorités chinoises. La zone chevauche des parties des zones sud-coréenne et japonaise, créant ainsi des tensions dans la région.

 

Hier, les hauts responsables de la sécurité nationale de la Maison-Bleue se sont réunis pour discuter des moyens d’agrandir la KADIZ pour y inclure également les îles de Marado et Hongdo ainsi que la station de recherche océanique d’Ieodo, construite sur un rocher submergé dans la zone économique exclusive à mi-chemin entre la Corée du Sud et la Chine.

 

La station de recherche située sur l`îlot d`Ieodo (Photo d`archives Yonhap)

 

«(La nouvelle KADIZ) a été finalisée d’un point de vue conceptuel», a assuré un haut responsable du gouvernement qui a demandé l’anonymat. «Le gouvernement annoncera le plan après une révision approfondie de la sécurité des opérations militaires et des vols en avion et des règles internationales.»

 

Nombre de voix se sont élevées lorsqu’il a été révélé que la KADIZ ne couvrait pas Ieodo, à environ 160 km au sud de l’île de Jeju. Tracée en 1951 par l’armée de l’air américaine, la KADIZ n’englobe pas certaines parties de l’espace aérien du pays.

 

Le plan devrait être totalement élaboré demain, après une réunion entre officiels de Cheong Wa Dae, du gouvernement et du Parti Saenuri. «Le gouvernement est en train de préparer (la nouvelle zone de défense aérienne) pour mieux répondre aux intérêts nationaux», a confirmé en conférence de presse le porte-parole du ministère de la Défense, Kim Min-seok. Ce dernier a toutefois refusé de donner des détails supplémentaires.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 11:45
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier

 

 

02/12/2013 Sources : EMA  

 

Le 30 octobre 2013, un équipage C130 et une équipe de l’escale aérienne militaire de la force Épervier ont effectué un entraînement d’aérolargage de ravitaillement près de Faya-Largeau dans le nord du pays, à 750 km de N’Djaména.

 

Des pilotes et mécaniciens de soute de C130 Hercules et des spécialistes largueurs de l’escale aérienne militaire ont profité d’une zone de circonstance à Faya-Largeau, où se trouve un détachement de la force Épervier, pour conduire des exercices de maintien en condition opérationnelle : renouvellement de qualifications, rappel des procédures et travail de la coordination lors d’opérations le largage de palettes de fret.

 

Les deux groupes ont d’abord revu au sol les procédures d’arrimage et désarrimage des palettes ainsi que les procédures d’échanges verbaux spécifiques entre les pilotes en cockpit, les mécaniciens soutiers et les largueurs. Puis ils se sont consacrés à l’étude des cas particuliers ou incidents possibles. Comment réagir face à une palette qui se coince, un problème mécanique de l’avion qui interrompt la procédure alors que la soute a été ouverte, etc. Chacun a révisé son positionnement, ses gestes, ses messages.

 

Un vol de cinquante minutes en basse altitude (125 mètres) a suffit pour tester les savoir-faire des deux groupes. Ils ont réalisé 3 passages au-dessus de la zone de mise à terre et largué 3 charges de 1100 kg chacune.

 

Ainsi, le personnel (pilote, soutier, largueur) mis en situation de responsabilité à travers ces passages différenciés a pu reconduire ses qualifications. La cohabitation sur le théâtre d’Épervier permet aisément cet entraînement pour ces équipes qui se côtoient plus rarement lorsqu’elles sont en France dans leurs unités respectives. En effet, pour la circonstance, l’équipage du C130 était armé par l’escadron de transport Franche-Comté d’Orléans (ET 02.061) et le personnel de l’escale aérienne par le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Cugnaux, près de Toulouse.

 

Comme l’ensemble des forces prépositionnées et en opération extérieure en Afrique centrale et occidentale, la force Épervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la zone. Les élongations désertiques des théâtres africains, relativement importantes, font apparaître l’aérolargage de matériel comme un mode de ravitaillement particulièrement adapté. Il est donc primordial pour les équipages de maintenir leurs savoir- faires dans ce domaine, comme leur emploi au cours de l’opération Serval a pu le démontrer.

Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:56
photo Sirpa Marine

photo Sirpa Marine

 

30.11.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense

 

Durant quatre semaines en novembre, la campagne annuelle de tir pour les meilleurs "tireurs d’élite à longue distance" (TELD) des forces spéciales françaises s’est tenue sur le camp des commandos Marine d’Arta (Djibouti). Organisée conjointement par les commandos de Montfort et de Penfentenyo, cette campagne a rassemblé neuf équipes de six unités de forces spéciales représentant de Montfort, de Penfentenyo, Hubert, CPA 10, 1er RPIMA, et GIGN.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:55
Premier tir MM40 de la FDA Forbin


28.11.2013 Marine Nationale

La frégate de défense aérienne Forbin a réalisé son premier tir MM40 au sein du Zonex Méditerranée, avec le concours d’un Atlantique 2 de la 23F, du CROSS La Garde et de la chaîne sémaphorique pour le blanchiment de la zone. Le missile a été suivi par les senseurs du bord et ceux de l’ATL2 durant toute sa phase de vol. Il a ensuite atteint à la seconde près la cible désignée.
© Marine nationale

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:55
Présélection de commandos parachutistes

 

29/11/2013 Armée de Terre

 

Des tests de présélection ont été organisés dans la semaine du 18 au 22 novembre 2013, en vue de la montée en puissance du groupement de commandos parachutistes (GCP) du 17e RGP. 19 candidats se sont présentés, dont 6 du régiment et 13 lieutenants en phase d’apprentissage à l’école du génie d’Angers. L’objectif était de recruter le futur lieutenant-chef d’équipe.

 

Pour armer ses équipes, le 17e RGP recrute parmi les meilleurs sapeurs parachutistes. Triés sur le volet, ils passent une semaine éprouvante de tests de présélection :

- Physiques : 30 km de course en treillis, rangers et sac ; maximum de pompes, abdos, tractions, cordes avec sac et armes, test d’agressivité…

- Intellectuels : manière d’appréhender et d’analyser les choses, motivations, sang-froid en état de fatigue…

- Techniques : connaissances de base du combattant et du sapeur (tests écrits et mise en situation lors d’une mission).

 

Bilan : cette session de novembre aura été particulièrement fructueuse puisque, parmi les candidats, 7 seront intégrés à la nouvelle équipe. Ils devront ensuite suivre une formation d’un an, avant de devenir de véritables commandos parachutistes.

 

Soldats d’élite, les GCP ont pour missions l’appui à la mise à terre et l’aide à l’engagement de la 11e brigade parachutiste (11e BP), le renseignement ainsi que des actions ponctuelles dans la profondeur. Et alors que chaque unité de la brigade a son GCP (sauf le 1er RTP), celui du 17 est le seul à détenir les savoir-faire du génie.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
Pleine capacité opérationnelle pour le commandement européen du transport aérien

 

29/11/2013 Lieutenant Simon Piccot - Armée de l'air

 

Jeudi 28 novembre 2013, sur la base aérienne d’Eindhoven au Pays-Bas, le général-major air Claude Van de Voorde, commandant en chef de la composante air et président du multinational air transport committee (MATraC – comité du transport aérien multinational), a officiellement annoncé la pleine capacité opérationnelle (FOC – Full operational capability) du commandement européen du transport aérien (EATC).

 

Cette annonce, prononcée devant de nombreux invités, en présence des chefs d’état major des armées de l’air contribuant à l’EATC, fut le point d’orgue de la 7e réunion du MATraC, qui rassemblait tous les acteurs du transport aérien militaire.

 

Elle fait suite à toute une série de résultats remarquables, tant au niveau opérationnel que dans le domaine fonctionnel, prouvant sa capacité à gérer le transport aérien des Etats associés.

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, était présent lors de cette annonce, qui marque un succès majeur pour la France. L’armée de l’air a, en effet, délégué l’emploi d’une grande partie de sa flotte de transport à l’EATC, et joue ainsi un rôle prépondérant dans le transport aérien militaire international.

 

La France marque de son empreinte ce commandement, à la tête duquel officie le général Pascal Valentin. L’EATC est sur le point de devenir un centre d’expertise dans le domaine du transport aérien militaire avec la mise en service de l’A400M à un niveau international, mais également l’expérience et les capacités d'adaptation des équipages français travaillant en son sein.

 

L’EATC, un exemple par excellence de capacités fédérées et de co-utilisation

 

La plupart des avions de transport militaire de la France sont employés au sein de l’EATC. Ce commandement constitue l’état-major principal des États participants (Allemagne, Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas) dans le domaine du transport aérien, des évacuations sanitaires aériennes et de ravitaillement en vol. Commandement multinational, il fait partie intégrante des structures militaires des pays membres.

 

L’armée de l’air française, par la diversité de ses aéronefs de transport alloués à l’EATC (A340, A310, Casa CN235, C160 Transall et C130 Hercules), participe pleinement à la capacité opérationnelle de la flotte opérant sous l’égide de l’EATC.

 

La planification, le commandement et le suivi des missions assignées aux quelque 150 aéronefs sont assurés par l’EATC, implanté sur la base aérienne d’Eindhoven. Les nations membres bénéficient ainsi d’un vaste pool d’aéronefs offrant un large éventail de capacités. Ce parc permet aux États participants d’accéder à des capacités supplémentaires. Les moyens de transport aérien sont ainsi utilisés plus efficacement.

 

L’EATC s’est également vu attribuer la responsabilité de la formation, des exercices et du soutien logistique, visant à harmoniser et standardiser les règlements, afin d’améliorer l’interopérabilité.

Pleine capacité opérationnelle pour le commandement européen du transport aérien
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
photo Diliff

photo Diliff

 

21 November 2013 by Hajnalka Vincze

 

(sur la base d’un court entretien accordé à BBC Radio, l’émission 5 Live Drive, le 20 novembre 2013)

 

En quoi la posture antinucléaire du SNP (Scottish National Party) devrait-elle constituer un problème pour une Ecosse indépendante mais soucieuse de garder sa carte de membre à l’OTAN ?* En pas grand-chose, pour faire bref. Le fait d’exiger le retrait des armes nucléaires UK de son territoire et de se proclamer Etat non nucléaire n’est pas a priori en contradiction avec le statut de membre de l’OTAN. Pour rappel : à présent 20 pays membres sur les 28 ne possèdent ni n’hébergent d’armes atomiques sur leur sol.

 

Par ailleurs, la distinction (entre possession et hébergement) a tout lieu d’être. Alors que seuls trois pays membres sont des puissances nucléaires reconnues comme telles (les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni), cinq autres (l’Italie, l’Allemagne, la Turquie, les Pays-Bas et la Belgique) laissent stationner sur leur territoire des armes nucléaires américaines (quoique de manière de plus en plus controversée, certes).

Source: www.cagle.com

Par contre, faire partie de l’OTAN implique mécaniquement de participer au soi-disant partage nucléaire au sein de l’Alliance. Lequel est censé faire croire que la politique nucléaire de l’OTAN est un travail d’équipe. Dans cet esprit, les Etats membres non nucléaires deviennent eux-mêmes mouillés à plus d’un titre : à travers les concepts et les exercices, ils sont priés de contribuer, par le biais de leurs capacités conventionnelles (comme le ravitaillement en vol par exemple), au bon déroulement des éventuelles opérations nucléaires de l’Alliance.

 

En réalité, ce n’est qu’une mascarade. Malgré toutes les structures et procédures qui y sont consacrées pour entretenir l’illusion, la pratique du « partage » nucléaire de l’OTAN reste soumise, in fine, au bon-vouloir de Washington. Autrement dit, à l’humeur du jour dans la capitale des Etats-Unis. Inutile de préciser que la crédibilité de tels arrangements est nulle. Les Etats membres mouillés deviennent effectivement complices de la politique nucléaire de l’Amérique, mais sans avoir le moindre droit (à la consultation, à l’influence) garanti.

 

Pour illustration, cet incident survenu en 1973 avec, comme figurant principal, le Premier ministre britannique Edward Heath. Imaginons la scène. Le chef du gouvernement du Royaume-Uni débat tranquillement à la Chambre des Communes lorsqu’il apprend, par la voie d’une dépêche d’agence de presse, que son grand allié US vient de déclarer l’alerte nucléaire globale. C’est la douche froide. Loin d’avoir été consulté auparavant, le fidèle britannique n’a même pas été informé correctement.

 

Tous les arrangements et discours sur le « partage » dans l’OTAN n’ont donc été que des usines à gaz et des paroles en l’air. L’Amérique n’en faisait, en n’en fera, qu’à sa tête. S’agissant de ses bombes à elle, c’est d’ailleurs le minimum qu’elle doit à ses propres citoyens.

 

*Les Ecossais seront appelés aux urnes pour décider de leur séparation (ou pas) du "rUK" (reste du Royaume-Uni) lors d'un « référendum sur l'indépendance » le 18 septembre 2014. Dans cette perspective, le SNP avait changé sa position traditionnelle anti-OTAN lors de son Congrès en octobre 2012 (avec une courte majorité de 394 contre 365 votes des délégués), et propose maintenant qu'une Ecosse indépendante reste dans l'Alliance.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

 

PARIS, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, avec à son bord quelque 350 hommes et une centaine de véhicules, est arrivé jeudi dans le port de Douala (Cameroun), au moment où la France s'apprête à intervenir en Centrafrique, a indiqué vendredi l'état-major des armées.

 

Venant de Toulon, ce bâtiment de projection et de commandement "est entré hier (jeudi) dans le port de Douala", a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major.

 

"Il y a dans le BPC environ 350 hommes et un peu moins d'une centaine de véhicules. Vous avez des moyens de combat (...) et des moyens de logistique", a-t-il précisé.

 

"Sans préjuger des décisions qui pourraient être prises, les armées françaises ont entamé le débarquement des hommes et du matériel qui étaient présents sur ce BPC et, en accord avec les autorités du Cameroun, ces hommes vont rester à proximité de Douala", a indiqué le colonel Jaron.

 

"Cela fait partie des mesures conservatoires que les armées françaises sont en train de prendre, compte tenu de la situation en République centrafricaine", a expliqué le colonel.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
Plus de 200 militaires français sont arrivés en renfort à Bangui

 

PARIS, 01 déc 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Un peu plus de 200 militaires français sont arrivés durant le week-end en renfort à Bangui, ce qui porte à "plus de 600" les effectifs français dans la capitale centrafricaine avant le lancement attendu d'une opération pour rétablir l'ordre dans le pays, a indiqué dimanche le ministère de la Défense.

 

Le détachement déployé à l'aéroport est composé notamment de spécialistes des transmissions et du service des essences. Ce déploiement a été réalisé en préparation "à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme la souhaité le Président de la République", précise l'état-major des armées sur le site de la Défense.

 

Paris a annoncé la semaine dernière le déploiement d'environ un millier de soldats français, qui devront officiellement appuyer la force africaine, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), déjà présente dans le pays.

 

Dans les jours qui viennent, une dizaine de rotations d'avions gros porteurs Antonov 124 achemineront le matériel nécessaire à l'installation du contingent français, indique l'état-major. "Si la situation l'exige, la force est également en mesure d'assurer la protection des ressortissants français", précise-t-il.

 

Jeudi, les effectifs français en Centrafrique s'élevaient, selon l'état-major, à 433 militaires, après l'arrivée d'une unité du génie de l'air qui a entrepris d'aménager l'aéroport pour préparer le déploiement de la force française et des contingents africains de la Misca."

 

Par ailleurs, environ 350 hommes et une centaine de véhicules ont débarqué ces derniers jours d'un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, dans le port de Douala, au Cameroun. Selon l'état-major, ce détachement devait rester dans un premier temps "à proximité de Douala", à environ 600 km de la frontière centrafricaine.

 

Dimanche, quelque 500 militaires congolais ont de leur côté quitté Brazzaville pour renforcer la force africaine en Centrafrique.

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