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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:50
photo Diliff

photo Diliff

 

21 November 2013 by Hajnalka Vincze

 

(sur la base d’un court entretien accordé à BBC Radio, l’émission 5 Live Drive, le 20 novembre 2013)

 

En quoi la posture antinucléaire du SNP (Scottish National Party) devrait-elle constituer un problème pour une Ecosse indépendante mais soucieuse de garder sa carte de membre à l’OTAN ?* En pas grand-chose, pour faire bref. Le fait d’exiger le retrait des armes nucléaires UK de son territoire et de se proclamer Etat non nucléaire n’est pas a priori en contradiction avec le statut de membre de l’OTAN. Pour rappel : à présent 20 pays membres sur les 28 ne possèdent ni n’hébergent d’armes atomiques sur leur sol.

 

Par ailleurs, la distinction (entre possession et hébergement) a tout lieu d’être. Alors que seuls trois pays membres sont des puissances nucléaires reconnues comme telles (les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni), cinq autres (l’Italie, l’Allemagne, la Turquie, les Pays-Bas et la Belgique) laissent stationner sur leur territoire des armes nucléaires américaines (quoique de manière de plus en plus controversée, certes).

Source: www.cagle.com

Par contre, faire partie de l’OTAN implique mécaniquement de participer au soi-disant partage nucléaire au sein de l’Alliance. Lequel est censé faire croire que la politique nucléaire de l’OTAN est un travail d’équipe. Dans cet esprit, les Etats membres non nucléaires deviennent eux-mêmes mouillés à plus d’un titre : à travers les concepts et les exercices, ils sont priés de contribuer, par le biais de leurs capacités conventionnelles (comme le ravitaillement en vol par exemple), au bon déroulement des éventuelles opérations nucléaires de l’Alliance.

 

En réalité, ce n’est qu’une mascarade. Malgré toutes les structures et procédures qui y sont consacrées pour entretenir l’illusion, la pratique du « partage » nucléaire de l’OTAN reste soumise, in fine, au bon-vouloir de Washington. Autrement dit, à l’humeur du jour dans la capitale des Etats-Unis. Inutile de préciser que la crédibilité de tels arrangements est nulle. Les Etats membres mouillés deviennent effectivement complices de la politique nucléaire de l’Amérique, mais sans avoir le moindre droit (à la consultation, à l’influence) garanti.

 

Pour illustration, cet incident survenu en 1973 avec, comme figurant principal, le Premier ministre britannique Edward Heath. Imaginons la scène. Le chef du gouvernement du Royaume-Uni débat tranquillement à la Chambre des Communes lorsqu’il apprend, par la voie d’une dépêche d’agence de presse, que son grand allié US vient de déclarer l’alerte nucléaire globale. C’est la douche froide. Loin d’avoir été consulté auparavant, le fidèle britannique n’a même pas été informé correctement.

 

Tous les arrangements et discours sur le « partage » dans l’OTAN n’ont donc été que des usines à gaz et des paroles en l’air. L’Amérique n’en faisait, en n’en fera, qu’à sa tête. S’agissant de ses bombes à elle, c’est d’ailleurs le minimum qu’elle doit à ses propres citoyens.

 

*Les Ecossais seront appelés aux urnes pour décider de leur séparation (ou pas) du "rUK" (reste du Royaume-Uni) lors d'un « référendum sur l'indépendance » le 18 septembre 2014. Dans cette perspective, le SNP avait changé sa position traditionnelle anti-OTAN lors de son Congrès en octobre 2012 (avec une courte majorité de 394 contre 365 votes des délégués), et propose maintenant qu'une Ecosse indépendante reste dans l'Alliance.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

passerelle du BPC Dixmude, lors de la remontée du chenal de Douala, au Cameroun 28 novembre 2013 photo EMA AdT

 

PARIS, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, avec à son bord quelque 350 hommes et une centaine de véhicules, est arrivé jeudi dans le port de Douala (Cameroun), au moment où la France s'apprête à intervenir en Centrafrique, a indiqué vendredi l'état-major des armées.

 

Venant de Toulon, ce bâtiment de projection et de commandement "est entré hier (jeudi) dans le port de Douala", a indiqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major.

 

"Il y a dans le BPC environ 350 hommes et un peu moins d'une centaine de véhicules. Vous avez des moyens de combat (...) et des moyens de logistique", a-t-il précisé.

 

"Sans préjuger des décisions qui pourraient être prises, les armées françaises ont entamé le débarquement des hommes et du matériel qui étaient présents sur ce BPC et, en accord avec les autorités du Cameroun, ces hommes vont rester à proximité de Douala", a indiqué le colonel Jaron.

 

"Cela fait partie des mesures conservatoires que les armées françaises sont en train de prendre, compte tenu de la situation en République centrafricaine", a expliqué le colonel.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
Plus de 200 militaires français sont arrivés en renfort à Bangui

 

PARIS, 01 déc 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

Un peu plus de 200 militaires français sont arrivés durant le week-end en renfort à Bangui, ce qui porte à "plus de 600" les effectifs français dans la capitale centrafricaine avant le lancement attendu d'une opération pour rétablir l'ordre dans le pays, a indiqué dimanche le ministère de la Défense.

 

Le détachement déployé à l'aéroport est composé notamment de spécialistes des transmissions et du service des essences. Ce déploiement a été réalisé en préparation "à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme la souhaité le Président de la République", précise l'état-major des armées sur le site de la Défense.

 

Paris a annoncé la semaine dernière le déploiement d'environ un millier de soldats français, qui devront officiellement appuyer la force africaine, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), déjà présente dans le pays.

 

Dans les jours qui viennent, une dizaine de rotations d'avions gros porteurs Antonov 124 achemineront le matériel nécessaire à l'installation du contingent français, indique l'état-major. "Si la situation l'exige, la force est également en mesure d'assurer la protection des ressortissants français", précise-t-il.

 

Jeudi, les effectifs français en Centrafrique s'élevaient, selon l'état-major, à 433 militaires, après l'arrivée d'une unité du génie de l'air qui a entrepris d'aménager l'aéroport pour préparer le déploiement de la force française et des contingents africains de la Misca."

 

Par ailleurs, environ 350 hommes et une centaine de véhicules ont débarqué ces derniers jours d'un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, dans le port de Douala, au Cameroun. Selon l'état-major, ce détachement devait rester dans un premier temps "à proximité de Douala", à environ 600 km de la frontière centrafricaine.

 

Dimanche, quelque 500 militaires congolais ont de leur côté quitté Brazzaville pour renforcer la force africaine en Centrafrique.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: arrivée de 500 soldats du Congo

 

1 décembre, 2013 - 23:33 GMT BBC Afrique

 

C'est dans la soirée de dimanche que les 500 soldats congolais sont arrivés à l'aéroport de Bangui.

 

Ils ont immédiatement rejoint leur base, située juste à côté de l'aéroport.

 

Ils viennent renforcer la Force Multinationale des Etats d'Afrique Centrale (FOMAC) déjà déployée sur place, dans sa mission d'appui au rétablissement de l'ordre en Centrafrique.

 

Jusqu'au 19 décembre, le mandat de la FOMAC est d'aider la gendarmerie, l'armée et la police à rétablir l'ordre.

 

C'est ensuite la MISCA, la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique, qui prendra le relais.

 

La MISCA, qui bénéficiera du soutien logistique de l'ONU, comprendra 3.600 hommes.

 

L'arrivée des 500 soldats porte à un millier le nombre de troupes congolaises sur le sol centrafricain.

 

Le Congo Brazzaville est d'ailleurs le plus gros contributeur de la force africaine. Et c'est un Congolais, le général Jean-Marie Michel Mokoko, qui sera à la tête de la MISCA.

 

Selon le correspondant de la BBC sur place, les habitants de Bangui se disent soulagés par cette arrivée d'un nouveau contingent.

 

Le pays est sous le coup d'un couvre-feu depuis vendredi.

 

Conférence nationale

 

Par ailleurs, le président de transition , Michel Djotodia, a annoncé dimanche la tenue prochaine d’une conférence nationale devant permettre à son pays de remédier à une profonde crise humanitaire et sécuritaire.

 

"Sur recommandation des chefs d’Etat de la CEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, 10 pays), une conférence nationale sera organisée, afin de permettre aux Centrafricains de se parler et de trouver les remèdes aux maux qui gangrènent notre société et la nation tout entière", a déclaré M. Djotodia dans un discours, à l’occasion de la fête nationale.

 

"La réconciliation entre fils et filles de la Centrafrique est la voie incontournable à prendre", a-t-il encore dit, sans préciser la date à laquelle sera organisée la conférence nationale.

 

L’ancienne colonie française appelée l’Oubangui-Chari a été rebaptisée République Centrafricaine par son premier président Barthélémy Boganda, le 1er décembre 1958.

 

Depuis l’indépendance, le pays a connu plusieurs coups d’Etat, dont le dernier date de mars 2013, quand Michel Djotodia a renversé le général François Bozizé, avec le soutien de la Séléka, un mouvement rebelle officiellement dissous depuis plusieurs mois.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
More Chinese Air ID Zones Predicted

 

 

Dec. 1, 2013 - By WENDELL MINNICK, JUNG SUNG-KI and PAUL KALLENDER-UMEZU – Defense News


 

TAIPEI, SEOUL AND TOKYO — China’s establishment of an air defense identification zone (ADIZ) last week over the East China Sea has given the US an unexpected challenge as Vice President Joseph Biden prepares for a trip to China, Japan and South Korea beginning this week.

The trip was scheduled to address economic issues, but the Nov. 23 ADIZ announcement raised a troubling new issue for the US and allies in the region. China’s ADIZ overlaps the zones of Japan, South Korea and Taiwan.

Sources indicate China’s ADIZ could be part of its larger anti-access/area-denial strategy designed to force the US military to operate farther from China’s shorelines.

China might also be planning additional identification zones in the South China Sea and near contested areas along India’s border, US and local sources say.

China’s ADIZ might be an attempt by Beijing to improve its claim to disputed islands in the East China Sea also claimed by Japan, sources said. These islands — known as the Senkaku in Japan and the Diaoyu in China — are under the administrative control of Japan.

Mike Green, senior vice president for Asia and Japan chair at the Center for Strategic and International Studies (CSIS), said this is part of a larger Chinese strategy beyond disputes over islands.

“This should be viewed as a part of a Chinese effort to assert greater denial capacity and eventual pre-eminence over the First Island Chain” off the coast, he said.

Green, who served on the US National Security Council from 2001 to 2005, said China’s Central Military Commission in 2008 “promulgated the ‘Near Sea Doctrine,’ and is following it to the letter, testing the US, Japan, Philippines and others to see how far they can push.”

June Teufel Dreyer, a veteran China watcher at the University of Miami, Fla., said “salami slicing” is a large part of China’s strategic policy. “The salami tactic has been stunningly successful, so incremental that it’s hard to decide what Japan, or any other country, should respond forcefully to. No clear ‘red line’ seems to have been established,” Dreyer said.

The Chinese refer to it as “ling chi” or “death from a thousand cuts.”

For example, China’s new ADIZ overlaps not only Japan’s zone to encompass disputed islands, but South Korea’s zone by 20 kilometers in width and 115 kilometers in length to cover the Socotra Rock (Ieodo or Parangdo). Socotra is under South Korean control but claimed by China as the Suyan Rock.

Seoul decided to expand its ADIZ after China refused to redraw its declared zone covering the islands. Seoul’s Ministry of National Defense (MND) and related government agencies are consulting on how to expand the South Korean ADIZ, drawn in 1951 by the US military, officials said.

“We’re considering ways of expanding [South] Korea’s air defense identification zone to include Ieodo,” said Wi Yong-seop, vice spokesman for the MND.

During annual high-level defense talks between Seoul and Beijing on Nov. 28, South Korean Vice Defense Minister Baek Seung-joo demanded that Wang Guanzhong, deputy chief of the General Staff of the Chinese Army, modify China’s ADIZ.

“We expressed regret over China’s air defense identification zone that overlaps our zone and even includes Ieodo,” Wi said after the bilateral meeting. “We made it clear that we can’t recognize China’s move and jurisdiction over Ieodo waters.”

Amid these growing tensions, South Korea’s arms procurement agency announced Nov. 27 it would push forward on procurement of four aerial refueling planes. Currently, South Korea’s F-15 fighter jets are limited to flying missions over Ieodo for 20 minutes. New tankers will extend that time to 80 minutes.

“With midair refueling, the operational range and flight hours of our fighter jets will be extended to a greater extent, and we will be able to respond to potential territorial disputes with neighboring countries,” a spokesman for South Korea’s Defense Acquisition Program Administration said.

In the southern part of China’s ADIZ, which overlaps Taiwan’s ADIZ, Beijing was careful not to cover Taiwan’s Pengjia Island, which is manned by a Taiwan Coast Guard unit.

“The exclusion of the Pengjia Islet indicates that mainland China respects our stance,” said Chinese Nationalist Party legislator Ting Shou-chung. Relations across the Taiwan Strait have been improving over the past several years.

“We’re all waiting for the other shoe to drop,” said Peter Dutton, an ADIZ expert and director of the China Maritime Studies Institute at the US Naval War College.

“We’re looking to see how China will now behave,” he said. “Hopefully, they will not try to fly inside the airspace over the Senkaku Islands, since that is under Japanese sovereign administration and would therefore be a highly provocative act.”

Dutton downplayed fears of another civilian airliner being shot down, as was the case in 1983, when a Soviet Su-15 fighter shot down a South Korean airliner that strayed into Soviet airspace, killing 269.

In 1988, a US Navy Ticonderoga-class cruiser, the USS Vincennes, shot down Iran Air Flight 655 over the Arabian Gulf, killing 290. The Vincennes mistook the airliner for an Iranian F-14 Tomcat fighter jet.

“For civilian aircraft, this is really not a major issue,” he said. “Those aircraft almost always file flight plans in advance and follow the directions of ground controllers. This means that their route through the ADIZ would already by pre-approved, and this is not a problem for the Chinese.”

Dutton said the real concern is the freedom of military flights.

“But both the US and Japan have said they do not intend to alter their behavior or to abide by the ADIZ procedures, no matter what they are, for military flights,” he said.

In 2001, a Chinese J-8 fighter collided with a US Navy EP-3 Aries signals intelligence aircraft near Hainan Island. Bonnie Glaser, a China specialist at CSIS, said she does not expect China to “back down” from its ADIZ policy, and anticipates more intercepts by Chinese fighters of US reconnaissance aircraft.

“The risk of accident will undoubtedly increase, especially [with] fighters [flown at] Mach 1 by young, inexperienced pilots,” she said.

Alessio Patalano, a lecturer in the Department of War Studies, King’s College, London, said the Chinese move might have been prompted by the current tensions in the East China Sea, and recent discussions in Japan about how the military can deal with Chinese drones and manned patrol aircraft that intrude into Japan’s air defense space.

“Chinese authorities are seeking to force Japan to accept the existence of the dispute challenging Japanese control of the islands,” Patalano said. “The problem with this is that Chinese authorities are using military and paramilitary tools to force a change of status quo to what is a political issue.

“Of course, a more robust response could see the US and Japan deploy air assets in the overlapping areas of the ADIZ to challenge the Chinese position,” Patalano said. “US and Japanese aircraft flying together in the Chinese ADIZ would present a serious dilemma to Chinese authority.”

Green said the US should at least send a “joint US-Japan patrol into the area to prove the point that coercion does not work.”

The announcement of the ADIZ also affects the Chinese military, likely adding to the Air Force’s status over the traditional role the Army has played as national defender

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
15.000 heures de vol en Afghanistan

Photo : Christian Decloedt

 

27/11/13 Stijn Verboven – MIL.be

 

Les pilotes de F-16 belges en Afghanistan ont effectué leur 15.000e heure de vol. Ils ont atteint ce chiffre historique le dimanche 24 novembre 2013.

 

Le vol en question était une mission de reconnaissance et d'observation. L'avion a décollé depuis la base aérienne de Kandahar. L'une des plus grandes menaces pour les troupes en Afghanistan concerne les bombes improvisées ou les IED le long de la route. Les F-16 belges ont des instruments spéciaux à bord afin de les détecter. C'était donc également la tâche de l'avion qui a passé le cap des 15.000 heures de vol.

 

Depuis septembre 2008, les F-16 belges soutiennent, depuis Kandahar, l'International Security Assistance Force (ISAF) avec des vols de reconnaissance, d'observation et en fournissant un appui aérien aux troupes au sol. Cette opération, appelée Guardian Falcon, est intensive : les six pilotes du détachement effectuent entre 200 et 300 heures de vol par mois.

 

Avec un si grand nombre d'envols, il n'est pas étonnant que l'opération Guardian Falcon atteigne bientôt son 5.000e vol qui devrait avoir lieu vers la nouvelle année.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
China Air Defense Identification Zone - source LeMonde AFP

China Air Defense Identification Zone - source LeMonde AFP

 

 

TOKYO, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

La mer de Chine orientale est le théâtre d'une tension aiguë entre la Chine et le Japon, avec une implication croissante des Etats-Unis dans ce conflit diplomatique aux côtés de son allié nippon. Tour d'horizon des enjeux autour de cet espace maritime disputé.

 

Question: Où est située la mer de Chine orientale ?

 

Réponse: La mer de Chine orientale est bordée par Taïwan au sud, une partie de la côte Est de la Chine à l'ouest, la Corée du Sud au nord et les confins méridionaux de l'archipel japonais au nord-est et à l'est. Cette mer ne compte que quelques îles et rochers inhabités en son sein.

 

Q: Qu'est-ce-que la zone aérienne d'identification (ZAI) chinoise ?

 

R: Cette zone décrétée par la Chine samedi 22 novembre en mer de Chine orientale s'étend des côtes chinoises jusqu'à 130 km du littoral de ses voisins. Pékin souligne que la propre ZAI du Japon s'approche à la même distance de la côte chinoise.

 

Les zones des deux pays se chevauchent et, surtout, couvrent toutes deux des îles de mer de Chine orientale contrôlées par le Japon, les Senkaku, mais revendiquées par la Chine sous le nom de Diaoyu. La ZAI de la Chine empiète aussi sur une zone aérienne de défense sud-coréenne et comprend un rocher immergé, appelé Ieodo par les Coréens et Suyan par les Chinois, contrôlé par Séoul mais revendiqué par Pékin.

 

La Chine exige de tout avion pénétrant dans sa ZAI qu'il fournisse au préalable son plan de vol, affiche sa nationalité et obéisse aux requêtes d'identification des autorités chinoises, sous peine de déclencher de la part de Pékin "des mesures défensives d'urgence".

 

Le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont chacun fait voler des avions dans cette zone cette semaine, sans en informer les Chinois, pour montrer qu'ils ne reconnaissaient pas cette ZAI chinoise. Aucun incident n'a été déploré.

 

Q: Pourquoi les pays riverains se disputent-ils pour des rochers inhabités ?

 

R: La propriété des îles confère le droit d'exploiter les ressources halieutiques des eaux entourant ces territoires mais aussi les ressources minérales des fonds marins environnants. Les alentours des îles Senkaku/Diaoyu pourraient ainsi renfermer d'importantes richesses pétrolières et gazières.

 

Le sommet du rocher Ieodo/Suyan est situé cinq mètres sous le niveau de la mer mais se trouve dans un secteur où les zones économiques spéciales sud-coréenne et chinoise se chevauchent.

 

Ces territoires ou rochers peuvent en outre fournir le cas échéant un emplacement stratégique pour une base militaire.

 

Q: La ZAI chinoise vise-t-elle à prendre la main sur ces territoires ?

 

R: Affirmer certains droits dans les airs au-dessus des territoires disputés peut aider la Chine à démontrer une forme de "contrôle effectif" à leur égard, renforçant la position chinoise en cas de négociations futures sur leur appartenance.

 

Mais des observateurs jugent que la cible réelle de la création de ZAI chinoise sont les Etats-Unis, la puissance navale dominante dans l'Océan Pacifique occidental depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

 

Washington reste très présent dans cette zone via ses bases au Japon et en Corée du Sud où il stationne au total quelque 70.000 soldats et de nombreux équipements militaires aériens, navales et terrestres des plus modernes.

 

D'après ces experts, la ZAI s'inscrirait dans une démarche chinoise visant à affirmer peu à peu son rang de superpuissance politique, diplomatique et militaire, à la suite de son ascension économique.

 

Mais pour ce faire, la Chine doit parvenir à repousser autant que faire se peu l'influence américaine. La tentative de main-mise de facto sur la mer de Chine orientale constitue un pas important dans cette démarche.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
Canadian Army Learns Amphibious Warfare Exercises In New Zealand

 

 

December 1, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

This exercise has just wrapped up….here is what the Army put out shortly before it ended, plus photos:

 

South Canterbury Region, New Zealand — Completing an amphibious landing from a sealift vessel, securing a port and transferring 200 troops and 55 vehicles onto land is all in a day’s work for Major Patrick Chartrand, who is currently deployed in New Zealand on Exercise SOUTHERN KATIPO 2013 (Ex SK13).

 

Major Chartrand, Royal 22e Régiment is attached to the evaluation team as part of Exercise Control for SK13. His role is to assess how well the operations are carried out and identify any gaps ahead of Exercise SOUTHERN KATIPO 2015. This means he is participating in every aspect of the exercise, including the amphibious landing at Port Timaru that signalled the start of the exercise on November 9th.

 

“Being involved in executing a real-time amphibious landing is a great opportunity and the more practice we can get will definitely help us in the future.” Ex SK13 is the biggest international military exercise ever to be held in New Zealand, in terms of the number of countries participating.

 

The exercise aims to test the capability of the New Zealand’s Defence Force (NZDF) to mount a medium-scale amphibious operation that involves land, air and maritime assets. It also provides a unique opportunity for the NZDF to enhance its ability to work with its partners, particularly those in the Pacific region.

Exercise Director Colonel Paul Van Den Broek describes the exercise as modern and invaluable for the preparedness of the Pacific nations participating.

 

“I think the multinational nature of the exercise very much reflects the nature of contemporary military operations. Whether in Afghanistan or in conducting peacekeeping operations,” says Col Paul Van Den Broek.

 

“It’s proving very invaluable in actually finding the friction points within the combined and joint environment. And a lot of the lessons we are learning to date we could not have discovered if we had merely run a command post activity, as opposed to really running an exercise at this level.”

 

For Brigadier-General Jean-Marc Lanthier, Commander 2nd Canadian Division and Joint Task Force East, who visited the troops during the exercise, “it represents valuable collective training for our troops in an international setting. I was very impressed to witness first hand the level of professionalism and expertise displayed by our troops and our allies.”

Ex SK13 was held in the South Canterbury region in the South Island of New Zealand from November 4 to 29. It involved three war ships, and up to 18 aircraft and 2200 personnel from New Zealand and nine other countries: Australia, Tonga, Singapore, Papua New Guinea, Canada, the United States, France, Malaysia and the United Kingdom.

 

The Canadian Armed Forces contingent of 32 troops arrived in New Zealand in October. They were assigned to Headquarters Combined Joint Inter-Agency Task Force for the exercise.

Maj Chartrand explains this is the first time Canadian Armed Forces personnel have been embedded with the NZDF.

 

“Our troops have had a chance to train with their counterparts; we had the reconnaissance and snipers with their counterparts from New Zealand, they went in the mountains. Obviously in Quebec City we don’t have the same kind of terrain, the guys were able to do training that they were not able to do back home – that was very beneficial.”

He added, “I know when I go back home I’ll be taking a lot of lessons learned and insights with me. It is all about working with other nations, learning and sharing our knowledge. This builds not only the expertise of my team but also those of other nations taking part.”

 

Article by Samantha Bayard, Canadian Army Public Affairs, and Natala Low, New Zealand Defence Force Communications

Canadian Army Learns Amphibious Warfare Exercises In New Zealand
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:30
Largest International Exercise in IAF History

 

26.11.2013 Shani Poms - iaf.org.il

 

The "Blue-Flag" international aerial combat training exercise is being held for the first time in the IAF history. For two intensive weeks the Greek, Italian and US air forces are flying complex and intensive combat scenarios with the Israeli fighters Formation

 

For the last two weeks Greek, Italian and US fighter jets have been landing in Ovda Airbase as part of a broad exercise with the IAF fighters formation. This is the first time a wide and intricate exercise as the "Blue Flag" is conducted in Israel and it demands plenty of preparations from the Israeli Air Force, which has been working on the project for months.

 

This week is the most important week of the exercise, in which the four air forces practice joint flights and complex battle scenarios: the Israeli F-16C/D, F-16I and F-15C/D aircrafts alongside the foreign fighter jets.

"The Americans brought the F-15E, one of the best F-15 aircrafts in the world. The Italians came with the AMX and Tornado aircrafts and the Greeks brought a very modern F-16 aircraft", explained Lieutenant colonel Ziv, commander of the "Flying Dragon" squadron which leads the "Red" force in the Drill, and in charge of simulating the aerial and ground enemy throughout it. "During this exercise, a mixed group of air forces has a mission and they need to fly together in one big mass in order to execute it".

 

The participants from the various countries landed in Israel two weeks ago. During the last week they explored the Israeli airspace by introductory flights and also had a few tactical flights. In addition to the aerial introduction, the Participants got to know each other on ground at a special event organized in honor of them, attended by the airbase commander, Colonel A'.

 

Today at the Blue Flag: Delegates from 22 countries

22 delegates from all over the world congregated in Ovda Airbase today to watch the international exercise. Among the guests were representatives from Canada, Britain, Germany and also the commander of the Bulgarian Air Force. Based on their impression they will decide whether or not to participate in future exercises.

"One of our top goals is that foreign air forces will know that practicing in Israel is very effective", said Lieutenant colonel Ziv. "We want them to see the great power of the IAF reflected in the organization of the exercise and understand the Professionalism and strength of our force".

IAF commander, Major General Amir Eshel, arrived earlier this week at the southern Ovda Airbase to witness the progress of the exercise and joined to a flight with the "Blue" forces.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:20
Photo DND

Photo DND

 

December 1, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

From NORAD:

 

Members of the North American Aerospace Defense Command (NORAD) and their Russian Federation Air Force counterparts met in Moscow last week to review the lessons learned from Vigilant Eagle 13, held earlier this year, and to start planning for Vigilant Eagle 14.

 

Last year’s live-fly Vigilant Eagle 13 exercise took place August 27 to 28 in Anchorage, Alaska, and Anadyr, Russia. It involved Russian, Canadian and American military personnel and aircraft, operating from command centers in Russia and the United States.

The Vigilant Eagle 14 exercise will be a “command post exercise” (CPX) involving a more complex scenario, to be developed in the coming months.

 

“It is crucial to meet in person to discuss the successful execution of Vigilant Eagle 13 in order to improve and build on the lessons learned for the next exercise,” said Mr. Joe Bonnet, director of joint training and exercises for NORAD and U.S. Northern Command. “This conference in Moscow is also a great opportunity to share and discuss different ideas and scenarios for Vigilant Eagle 14.

 

“As we continue to work with the Russian Federation Air Force and its professional members, we are creating lasting bonds and partnerships extremely valuable for the security of our three nations.”

 

Working in partnership with the United States’ Federal Aviation Agency and its Russian counterpart, the Vigilant Eagle exercise series focuses on national procedures for monitoring a situation, and the cooperative hand-off of a hijacked aircraft from one nation to the other while exchanging air track information. All players focus on coordinating their response to the incident.

 

The United States-Russian Federation Armed Forces Military Cooperation Work Plan is the basis that allows the Russian Federation and NORAD personnel to conduct Vigilant Eagle conferences and execution.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:20
Snow Capped Mountains Of Afghanistan

 

 

12/1/2013 Strategy Page

 

A 10th Combat Aviation Brigade CH-47 Chinook helicopter crewed by members of the Texas and Oklahoma National Guard serving under 3rd Battalion (General Support), Task Force Phoenix, makes its way through the snow capped mountains of Paktya province, Afghanistan, while conducting an air assault, Nov. 27, 2013. (U.S. Army photo by Capt. Peter Smedberg)

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:55
L’armée française a défilé à Bucarest

Le 1er décembre 2013, pour la première fois dans l’histoire de l’amitié franco-roumaine, l’armée française a eu l’honneur d’être associée à la célébration de la Fête nationale de la Roumanie. 30 militaires français du 1er régiment d’artillerie ont défilé à Bucarest, aux côtés des forces armées roumaines, sous les ordres de leur chef, le lieutenant-colonel Raphaël Bernard.

 

Reportage photos

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:45
Mali: attentat-suicide près d'une position française, aucune victime sauf le kamikaze (1er Déc)

 

01 décembre 2013 19h42 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Un kamikaze s'est fait exploser dans la nuit de samedi à dimanche près d'une position de l'armée française à Ménaka, dans le nord du Mali, sans faire d'autre victime, ont indiqué des sources militaires malienne et française.

 

Le kamikaze visait une position de l'armée française, dans la ville de Ménaka. Les troupes françaises ont détecté sa présence et dans la précipitation, l'homme a actionné sa ceinture (d'explosifs), se tuant mais sans faire d'autre victime, a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'armée malienne, joint au téléphone dans le nord du Mali.

 

L'information a été confirmée par le service de communication de l'opération Serval, la force militaire française dans le nord du Mali, mais partiellement démentie dans la soirée par le ministère français de la Défense, selon qui l'attaque visait un bataillon nigérien de la force de l'ONU au Mali.

 

La ville de Ménaka est située à environ 300 km à l'est de Gao, la plus grande ville du nord du Mali.

 

Au moins deux autres kamikazes, complices de celui qui a été tué et qui apparemment devaient prendre part à l'attaque contre les troupes françaises, ont pris la fuite, a ajouté la source militaire malienne.

 

Le kamikaze s'est fait exploser à distance d'une position française à Ménaka. Nous ne comptons aucune (perte) dans nos rangs, a affirmé la source militaire française de Serval, qui a précisé que l'auteur de l'attentat-suicide avait été détecté à l'avance.

 

Peut-être que le kamikaze avait d'autres complices qui ont pu s'échapper, a ajouté la même source.

 

Dimanche dans la soirée, le ministère français de la Défense a fourni une version différente des faits.

 

Selon le porte-parole de l'état-major français Gilles Jaron, l'attaque visait un bataillon nigérien de la Minusma (Force de l'ONU au Mali) de quelque 500 à 700 hommes, dans lequel figure uniquement un détachement de liaison et d'appui de 24 soldats français.

 

Deux habitants de Ménaka, interrogés par l'AFP, ont affirmé avoir vu dimanche un hélicoptère de l'armée française qui volait dans le ciel de cette ville, par mesure de sécurité.

 

Les jihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui ont occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, en ont été en grande partie chassés par l'intervention militaire franco-africaine qui a débuté le 11 janvier et est toujours en cours.

 

Toutefois, des groupes résiduels parviennent à y mener de manière régulière des actions contre les armées malienne et étrangères présentes dans la région.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:45
A Gao, la Chine et les Pays-Bas vont déployer des blindés, des drones et des hélicoptères Apache

 

01.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le contingent chinois de la Minusma (395 hommes), dont l'arrivée à Bamako ne devrait pus tarder, gagnera Gao (est) où il assurera, entre autres missions, la protection des troupes (370 militaires), des drones (Raven ou/et ScanEagle) et des hélicoptères Apache que les Pays-Bas vont déployer en début d'année. C'est en tout cas ce qu'ont annoncé plusieurs élus hollandais (dont le ministre des Affaires étrangères. Cliquer ici pour écouter son interview) au cours des derniers jours.

Le déploiement hollandais doit commencer en tout début d'année prochaine.

Selon le ministère de la Défense des Pays-Bas, 90 soldats des forces spéciales seront déployés, ainsi que 30 policiers, 60 militaires chargés de la mise en œuvres des 4 Apache, 128 soldats pour le soutien et 70 spécialistes du renseignement et de la guerre électronique.

Ces derniers soldats seront équipés de drones de type ScanEagle ou Raven (une demande de l'Onu) et assureront une veille aéroportée, comme l'a confirmé la ministre de la Défense Jeanine Hennis-Plasschaert.

Ce déploiement confirme l'évolution de la posture onusienne, évolution déjà notée au Kivu où la capacité offensive de la force locale est désormais évidente (artillerie, hélicoptères de combat, drones). Au Mali, les petits contingents chinois ou néerlandais affichent des moyens égaux à ceux de leurs camarades sud-africains ou tanzaniens de RDC. Il ne faudrait pas, cependant, que ces moyens ne servent qu'à assurer la "force protection" des casques bleus, une protection robuste mais qui ne peut pas être sans effet positif sur la sécurisation de l'environnement civil.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:30
Washington va détruire 400 tonnes de produits toxiques syriens en haute mer

 

30.11.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'info de ce samedi m'a rattrapé et mon article paru ce matin dans Ouest-France est en partie dépassé (mes questions ont désormais des réponses) mais c'est la loi de l'actualité.

 

Je récapitule: les plans de destruction des armes chimiques syriennes étaient quasiment au point mort puisqu'aucun pays n'avait accepté de procéder à la destruction des stocks syriens sur son territoire (Albanie, Belgique, France avaient ainsi refusé). D'où l'idée de détruire une partie de ces stocks en haute mer (non pas en les jetant à l'eau!) sur un navire spécialement aménagée. Pour le reste du stock (1/3 des quelque 1200 tonnes), l'OIAC a passé un appel d'offres dont je me suis fait l'écho (cliquer ici).

Or, ce matin, l'OIAC a annoncé
- d'une part que 35 entreprise privées avaient montré un intérêt pour le projet de destruction des 800 tonnes de produits toxiques, mais qu'il restait à régler la question de la prise en charge financière de cette opération,
- d'autre part que les USA avaient décidé de prendre en charge, financièrement et techniquement, la destruction du stock de produits les plus dangereux (400 t) et qu'ils étaient en train de préparer un navire pour y effectuer les opérations par hydrolyse.

Voici un extrait du communiqué de presse:

"In a statement to the OPCW Executive Council on Friday 29 November 2013, Director-General Ahmet Üzümcü announced that the United States has offered to contribute a destruction technology, full operational support and financing to neutralise Syria’s priority chemicals, which are to be removed from the country by 31 December. The Director-General stated that the neutralisation operations will be conducted on a U.S. vessel at sea using hydrolysis. Currently a suitable naval vessel is undergoing modifications to support the operations and to accommodate verification activities by the OPCW."

Finalement, la deadline du 31 décembre (sortie de tous les stocks de Syrie) pourrait bien être respectée. Bonne nouvelle

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 22:20
Premiers équipages diplômés posant devant un drone Reaper

Premiers équipages diplômés posant devant un drone Reaper

 

29/11/2013 Armée de l'air

 

Le 26 novembre 2013, le général Antoine Creux, major général de l’armée de l’air (MGAA), s’est rendu sur la base aérienne d’Holloman aux États-Unis, afin de présider la cérémonie de remise de diplôme à la première promotion d’équipages français sur drone Reaper.

 

Au terme de 17 semaines d’une formation exigeante et de haut niveau, les trois premiers équipages de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » sont désormais opérationnels et seront déployés au profit des opérations à compter de la livraison des drones Reaper.

 

L’arrivée prochaine du drone Reaper au sein de l’armée de l’air est un signe concret de la poursuite de sa modernisation et du renforcement de son caractère opérationnel, axes forts du projet « Unis pour Faire Face ».

Visite d'un poste de pilotage.

Visite d'un poste de pilotage.

Remise de diplôme

Remise de diplôme

Premiers équipages lors de la remise de diplôme

Premiers équipages lors de la remise de diplôme

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 22:20
Le CEMA remet les insignes d’officier de la Légion d’honneur à l’amiral McRaven

 

29/11/2013 Sources : EMA

 

Le 25 novembre 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA) a remis les insignes d’officier de la Légion d’honneur à l’amiral William H. McRaven, commandant des opérations spéciales américaines (SOCOM).

 

Au cours de cette cérémonie organisée à Paris, le CEMA a salué le parcours et l’engagement opérationnel du général McRaven. Après avoir exercé le commandement des opérations spéciales en Europe, ce dernier a dirigé le commandement interarmées des opérations spéciales (JSOC) avant de se voir confier le commandement de SOCOM à sa création en 2011. Le général McRaven a également participé à des opérations majeures dans lesquelles les forces françaises ont été engagées aux côtés des forces américaines, comme l’opération Tempête du désert en 1991 ou encore l’opération Enduring Freedom. Enfin, l’amiral Guillaud a salué l’action de SOCOM en faveur du rapprochement des forces spéciales françaises et américaine : « Aujourd’hui, nos forces se connaissent mieux. Aujourd’hui, elles agissent ensemble. Aujourd’hui, elles se préparent ensemble à leurs missions futures ».

Le CEMA remet les insignes d’officier de la Légion d’honneur à l’amiral McRaven
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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 21:50
Des députés français pour un rôle militaire accru de l'UE

 

29/11/2013 par Emmanuel Jarry - zonebourse.com (Reuters)

 

Des députés français plaident dans un rapport rendu public vendredi pour l'utilisation de forces européennes, les "groupements tactiques européens", dans les phases de démarrage des opérations de maintien de la paix.

 

La présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, estime que la situation actuelle en Centrafrique est un cas typique dans lequel ces GTUE pourraient être mis à la disposition de l'ONU.

 

"Il serait souhaitable que l'Union participe aux actions de stabilisation de la République centrafricaine", écrit-elle dans ce rapport, fruit d'un travail majorité-opposition.

 

Mis sur pied en 2007, les GTUE représentent chacun une force d'environ 1.500 hommes, fournis à tour de rôle par les Etats membres. Ils sont mis en alerte deux par deux pour six mois.

 

Ils constituent le seul instrument commun de projection de forces et de réaction rapide de l'Union européenne. Mais ils n'ont jusqu'ici jamais utilisés, alors qu'un groupe en alerte lors de la crise malienne, par exemple, était constitué de soldats français, allemands et polonais.

 

De même, le groupe en alerte lors du lancement de l'opération de démantèlement des armes chimiques syriennes, composé de soldats britanniques, n'a pas été utilisé.

 

Selon le rapport de la commission des Affaires étrangères, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie proposent de réduire l'ambition des GTUE en les dédiant à des actions dites de basse intensité ou à des missions non combattantes.

 

Elisabeth Guigou et les autres auteurs du rapport s'élèvent contre cette suggestion et dénoncent un manque de volonté politique des Etats membres.

 

EUROPE DE LA DÉFENSE EN PANNE

 

Ils plaident aussi pour une mutualisation des dépenses induites par les opérations militaires extérieures "qui contribuent à la défense européenne".

 

Ce rapport se veut une contribution à une relance de l'Europe de la défense en panne, censée être au menu du Conseil européen des 19 et 20 décembre.

 

La politique de sécurité et de défense commune, auquel ce dernier sommet des dirigeants européens en 2013 devait initialement être consacré, n'est plus qu'un chapitre de l'ordre du jour parmi d'autres, notamment l'union bancaire.

 

Interrogée sur le risque de voir cette question de nouveau expédiée au sommet de Bruxelles, Elisabeth Guigou, répond : "Oui j'ai cette crainte. C'est pour ça que j'ai fait ce rapport."

 

Ce document invite les dirigeants de l'UE à se mettre au moins d'accord sur une "feuille de route" prévoyant notamment l'élaboration d'une nouvelle stratégie européenne de sécurité.

 

Aujourd'hui, le seul texte de référence sur le rôle de l'UE dans le monde et sur une conception commune des menaces pesant sur elle a été rédigé en 2003 et actualisé en 2008.

 

Il serait "souhaitable" que le Conseil donne mandat aux institutions de l'UE de définir une nouvelle stratégie d'ici 2015, dit le rapport de la commission des affaires étrangères.

 

RISQUE DE DÉCLASSEMENT STRATÉGIQUE

 

Il invite aussi le Conseil à inscrire dans cette feuille de route une relance des programmes de coopération en matière d'armement et l'élaboration d'un partenariat renouvelé avec les Etats-Unis, dont l'attention se tourne aujourd'hui vers l'Asie.

 

Les auteurs du rapport estiment enfin que c'est à la France de jouer les aiguillons au sommet de décembre et de s'assurer que les décisions éventuellement prises ne resteront pas sans lendemain. "Seule la France peut impulser une nouvelle dynamique dans le domaine de l'Europe de la défense", écrivent-ils.

 

Le rapport insiste sur le risque d'une "rupture capacitaire" et d'un "déclassement stratégique" de l'UE en raison de l'impact des restrictions budgétaires sur les dépenses de défense.

 

Les dépenses militaires cumulées de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de l'Italie ne représentent plus que 13% des dépenses mondiales contre près de 20% en 2000, souligne le rapport, qui juge l'industrie de défense européenne en danger.

 

Dans un domaine où l'Europe se caractérise par une très forte hétérogénéité des budgets de défense, des conceptions en matière de stratégie et de coopération et d'implication dans les questions de sécurité, ses auteurs plaident pour une convergence entre la France, le Royaume-Uni, la Pologne et l'Allemagne.

 

Cette convergence, favorisée par la prise de distance de la Pologne avec l'Otan, se heurte aux réticences de Berlin envers toute intervention extérieure et à l'opposition britannique de principe à une intégration européenne. (Edité par Yves Clarisse)

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 21:45
Tunisie : Des experts favorables à l’augmentation des budgets de la Défense et de l’Intérieur

 

30 nov 2013 Par : Di avec TAP

 

Des experts sécuritaires et militaires ont favorablement accueilli l’augmentation des budgets des ministères de la Défense et de l’Intérieur, programmée dans le projet de budget de l’Etat au titre de 2014.

 

Badra Gaaloul, experte en réforme de la sécurité a mis en évidence l’importance de cette mesure dans la lutte contre la recrudescence de la violence et du terrorisme qui secouent le pays depuis quelques temps.

 

Le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2014 prévoit une hausse de 136 millions de dinars pour le MI et de 305 millions de dinars pour la Défense. Les deux institutions souffrent d’un manque criant en matériels pendant que les groupes terroristes se munissent d’équipements et d’armes sophistiqués, a-t-elle dit.

 

Les pertes en vies humaines dans les rangs des militaires et des forces de l’ordre, enregistrées au cours de la dernière période, sont attribuables au manque d’équipements et à l’absence de planification préalable des interventions sur le terrain, a-t-elle regretté.

 

La lutte contre le terrorisme, a encore ajouté Mme Gaaloul, nécessite en plus de la logistique, la mise sur pied de stratégies dans le court et le moyen terme pour affronter les dangers qui guettent le pays.

 

Mokhtar Ben Nasr, colonel major, retraité et expert militaire estime que l’augmentation du budget du ministère de la Défense est « raisonnable », faisant observer que l’acquisition d’équipements lourds à l’instar des avions demande de plus grandes ressources matérielles. Une partie du budget du ministère de la Défense sera allouée à l’achat d’équipements ordinaires, a-t-il poursuivi.

 

Ben Nasr a formé l’espoir de voir le budget du département alimenté dans les années à venir et une fois la crise économique que vit le pays surmontée.

 

Pour sa part, l’expert en réforme de la sécurité Haykel Ben Mahfoudh considère que l’accroissement du budget des deux ministères est « attendue », dans la mesure où des majorations salariales ont été décidées au profit des employés des deux départements. Pour lui les institutions sécuritaire et militaire comptent parmi les ministères qui emploient le plus de personnel, appelant à, cet égard, à rationaliser les recrutements en garantissant l’équilibre entre les agents et les cadres dans le sens d’un encadrement efficace.

 

Ben Mahfoudh a estimé que les défis de l’étape commandent de maximiser l’efficacité opérationnelle des deux institutions moyennant le renforcement des équipements et des ressources humaines spécialisées et l’instauration de mécanismes favorisant le respect de la loi et des droits humains et la qualité de transparence. D’après lui, le ministère de l’Intérieur ne doit pas axer ses efforts uniquement sur le terrorisme, mais se doit aussi de garantir la sécurité publique et les commodités de base fournies par les collectivités locales.

 

Pour sa part, le président du Centre tunisien des études de la sécurité globale, Nasr Ben Soltana a estimé que l’augmentation des budgets de la Défense et de l’Intérieur est en rapport avec la situation sécuritaire dans le pays et la protection des frontières. Cette augmentation est justifiée par la situation actuelle que traverse le pays face aux menaces qui guettent la sécurité et la stabilité de la Tunisie, a-t-il soutenu.

 

Selon Nasr Ben Soltana, l’appareil sécuritaire et militaire doit être conforté par des moyens matériels et humains importants pour faire face au terrorisme et au crime organisé et pour assurer la protection de ses frontières par des dispositifs technologiques sophistiqués.

 

Ben Soltana écarte l’idée selon laquelle l’augmentation des budgets de la Défense et de l’Intérieur est une manière d’instaurer une nouvelle dictature. « Tout Etat démocratique augmente son budget de défense s’il est exposé à la menace terroriste », a-t-il dit.

 

Le budget du ministère de l’Intérieur dans le projet de budget de l’Etat 2014 qui a été soumis à L’Assemblée nationale constituante, s’élève à 2279 MD contre 2143 MD en 2013. Le budget du ministère de la Défense est estimé à 1538 MD contre 1233 en 2013.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:50
Rapprochement franco-polonais sur le travail et la défense

 

30 novembre 2013 Par RFI

 

François Hollande a profité de son voyage à Varsovie, ce vendredi 29 novembre, pour trouver un terrain d’entente avec son homologue polonais Donald Tusk sur la question des travailleurs détachés. Les deux pays devraient également coopérer de façon plus étroite à l’avenir sur les questions de défense.

 

C’est une véritable campagne de charme que François Hollande mène actuellement auprès des pays d’Europe centrale, orientale et baltique. Après son passage à Vilnius hier au sommet du partenariat oriental, instance où précédemment c’est au niveau du Premier ministre seulement qu’était représentée la France, le président de la République a quasi improvisé un mini sommet franco-polonais ici à Varsovie.

 

Partenaire de choix

 

Plus vaste et davantage peuplée que les autres Etats de l’est de l’Union européenne, la Pologne est un partenaire de choix pour Paris qui s’emploie à ressouder les liens distendus au fil d’une accumulation de maladresses et de malentendus de part et d’autre. Pourtant alliée historique de la Pologne, la France y exporte ainsi quatre fois moins que l’Allemagne.

 

Et la polémique, il y a huit ans sur l’invasion supposée, mais jamais vérifiée, de plombiers polonais dans les pays de l’ouest européen aura empoisonné tout le débat sur la révision de la directive européenne sur les travailleurs détachés hors de leur pays d’origine alors que, pour la première fois de son histoire depuis son adhésion à l’UE, la Pologne est devenue terre d’immigration, et non pas terre d’émigration.

 

Des débouchés pour l’armement

 

C’est un accord sur une interprétation commune de ce texte qu’ont trouvé hier les Français et les Polonais. De façon plus large, la France espère que l’Union européenne va renforcer son arsenal législatif lors de la réunion des ministres du Travail des Vingt-Huit qui doit se tenir le 9 décembre à Bruxelles

 

Autre sujet d’intérêt commun, la défense offre l’occasion d’une approche identique de Paris et de Varsovie. La Pologne se montre moins systématiquement atlantiste qu’auparavant et ses forces armées, vaillantes de tradition mais vieillissantes en matériel, pourraient constituer un marché d’exportation prometteur pour les entreprises françaises du secteur.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:50
Le Pentagone, mécène des universités... allemandes

 

27 November 2013 Hajnalka Vincze

 

Vingt-deux universités et instituts de recherche allemands ont été financés par le Pentagone, à hauteur de plus de 10 millions de dollars depuis l’an 2000. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes à la fois pratiques et déontologiques.

 

Certes, il s’agit d’une somme dérisoire par rapport aux milliards par an avec lesquels le Département de la défense US irrigue les universités américaines en permanence. Mais pas aussi dérisoire que ça, si l’on la compare aux 46 millions d’euros que Berlin avait accordés, de 2000 à 2010, à ses propres chercheurs dans les domaines relatifs à la défense. Ce qui veut dire que le Pentagone finance à peu près un sixième de ce type de recherches sur fonds publics dans les universités allemandes.

 

Laissons les chercheurs d’outre-Rhin se débrouiller avec le casse-tête posé par les « clauses civiles » en vigueur dans beaucoup de leurs universités. Tirons au clair juste deux choses à ce sujet. D’une part, l’argument de « recherche fondamentale », donc soi-disant innocente, ne tient pas debout dans ce cas, puisque le Pentagone est statutairement obligé de n’accorder des contrats que s’il y a des applications militaires en vue. Point final. 

 

D’autre part, on est admiratif devant le zèle atlantiste du chercheur allemand (sur des explosifs, à Munich, dans le cadre d’un programme financé par le Pentagone à hauteur d’un demi-million de dollars) qui se justifie en disant que « si vous croyez en l’alliance OTAN, il n’y a pas de mal » à se laisser financer par le Département de la défense américain. Certes. Par contre, si ça se trouve que vos commanditaires étrangers espionnent vos propres responsables politiques, du coup cela devient quand même un peu plus problématique…

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:50
Mutilation de la Brigade franco-allemande : manœuvre stratégique ou court-termisme budgétaire ?

 

25 November 2013 Hajnalka Vincze

 

La question écrite d’un Sénateur, adressée au ministre de la Défense, est l’occasion pour revenir sur la décision récente de la France d’amputer sérieusement la Brigade franco-allemande (BFA). Notamment par la dissolution du 110e Régiment d'Infanterie stationné à Donaueschingen, qui en faisait partie intégrante. Surtout que l’on doute fortement que, dans sa réponse, le Ministre puisse exposer tous les arguments de son (double) raisonnement.

 
A première vue, il s’agirait de l’exemple type du mauvais message au mauvais moment. A l’approche du sommet « Défense » de décembre, où la France entend plaider en faveur d’un renforcement de l’Europe de la défense, pourquoi cette décision choc contre une formation franco-allemande toujours considérée comme l’embryon potentiel de quelque chose de plus significatif ?

 

D’autant plus que la Brigade incarne déjà tout ce que la PSDC (Politique de sécurité et de défense commune de l’UE) cherche désespérément depuis des années. Elle est opérationnelle, dotée d’importantes capacités de combat, composée de forces entraînées ensemble et hautement interopérables. De surcroît, une véritable dimension européenne est inscrite dans son ADN, comme en témoigne la présence d’éléments additionnels belges et espagnols autour du noyau franco-allemand.

 

Sauf qu’elle n’a jamais été déployée sous le drapeau européen, justement. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, du côté de la France. Dernièrement, l’Allemagne aurait refusé par deux fois l’engagement de la Brigade au Mali, et pour l’opération Serval, et pour la mission d’entraînement de l'UE (EUTM Mali). Dans ce contexte, une remarque, d’apparence paradoxale, du ministre Le Drian prend tout son sens. Notamment lorsqu’il dit espérer que la dissolution de l’unité  puisse contribuer à « renforcer les perspectives d’emploi [de la Brigade] au profit de la défense européenne ».

 

Vu sous cet angle, il s’agirait de faire pression sur la partie allemande afin qu’elle consente à des déploiements réels sous enseigne européenne. Sinon, pour Paris, ce n’est pas la peine. Ultime avertissement. Du moins, c’est la lecture optimiste que l’on pourrait faire des intentions françaises. Son pendant pessimiste dirait qu’il s’agit tout simplement d’une mesure d’austérité comme les autres, faisant fi de l’Europe, tout comme des symboles. La Cour des comptes ne se serait-elle pas interrogée elle-même sur la « rentabilité » de la Brigade ?

 

La vérité est sans doute un mélange des deux. Paris voudrait mettre la pression sur Berlin et faire des économies en même temps. Si les pressions marchent, des déploiements suivraient et la Brigade pourrait devenir une locomotive (à la fois symbolique et opérationnelle) pour combler les lacunes de l’Europe de la défense. Sinon, ce serait autant d’euros sauvés pour « l’intendance ».

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:35
Défense : le Comité mixte Vietnam-France se réunit
Le vice-ministre vietnamien de la Défense, le général de corps d'armée Nguyên Chi Vinh (gauche), et le général Gratien Maire, sous-chef d'état-major relations internationales de l'état-major des armées françaises. Photo : VOV/CVN

 

30/11/2013 vietnamplus.vn

 

La 4e réunion du Comité mixte de coopération dans la défense entre le Vietnam et la France a eu lieu le 27 novembre à Paris.

 

Elle a été co-présidée par le vice-ministre vietnamien de la Défense, le général de corps d'armée Nguyen Chi Vinh, et le général Gratien Maire, sous-chef d'état-major relations internationales de l'état-major des armées françaises.

 

Lors de la réunion, le général Nguyen Chi Vinh a souligné que la France était un partenaire important du Vietnam et que le Vietnam lui accordait son soutien en matière d'élargissement des relations en Asie-Pacifique. Le vice-ministre a également insisté sur la nécesssité de renforcer les relations vietnamo-françaises dans la défense afin qu'elles deviennent un pilier du partenariat stratégique bilatéral, pour l'intérêt des deux peuples et la paix, la stabilité et le développement.

 

Le général Gratien Maire a affirmé le soutien et le respect de la France pour les engagements du Vietnam en termes de contribution à la paix dans la région et dans le monde. Il a assuré que les relations bilatérales dans la défense seront un point important du partenariat stratégique entre les deux pays. Selon lui, la France est prête à partager les efforts du Vietnam dans la défense de la souveraineté et dans la réalisation des objectifs de développement.

 

La réunion a décidé de poursuivre la coopération vietnamo-française dans la formation du personnel, l'industrie de la défense, la sécurité maritime... La France soutient l'adhésion du Vietnam à l'Organisation hydrographique internationale et partage avec lui des expériences liées à la participation aux opérations de paix de l'ONU, ainsi qu'au traitement des conséquences des munitions non explosées datant de la guerre. Les deux parties vont également renforcer leur collaboration dans les recherches stratégiques et se soutenir au sein des forums multilatéraux. -VNA

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:30
Au Liban, de nouveaux combats ont éclaté à Tripoli

 

01 décembre 2013 Paul Khalifeh à Beyrouth, RFI

 

Des morts liés au conflit syrien, il y en a aussi de l'autre côté de la frontière. Au Liban, plusieurs civils ont ainsi encore été tués à Tripoli, dont un adolescent abattu dans son école. La communauté alaouite libanaise est la première cible de ces violences.

 

Les combats qui ont éclaté le samedi 30 novembre à Tripoli au Liban ont été précédés par une série d’incidents qui ont fini par mettre le feu aux poudres. Des inconnus armés ont harcelé systématiquement des travailleurs alaouites arrêtés au hasard dans les rues. Après les avoir insultés et battus, ils leur ont tiré des balles dans les pieds.

 

On compte une dizaine de blessés en moins d’une semaine. Les agresseurs se présentent comme des groupes qui veulent venger les victimes du double attentat contre deux mosquées sunnites qui a fait une quarantaine de morts le 23 août dernier.

 

Déploiement massif de l’armée

 

Ces agresseurs reprochent à l’Etat son impuissance à arrêter les auteurs des explosions contre les mosquées, suspectés d’être des partisans du régime syrien. Les alaouites, eux, se plaignent de l’incapacité de l’Etat à les protéger contre la vindicte de leurs adversaires.

 

L’armée libanaise est déployée en force à Tripoli pour s’interposer entre les belligérants, mais elle se retrouve souvent prise entre deux feux et les soldats sont les premiers à tomber sous les balles des snipers.

 

Pris en otage entre les miliciens sunnites et alaouites, les habitants de Tripoli savent que leur ville ne retrouvera la paix que lorsque la Syrie sera apaisée. Et ce n’est pas demain que cela risque de se produire.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 19:45
photo EMA

photo EMA

 

 

30/11/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Après l’annonce mardi de l’envoi par la France d’un millier de soldats en Centrafrique les ex-rebelles détalent et quittent enfin la capitale centrafricaine où ils terrorisaient la population depuis des mois, rapporte l’AFP.

 

«De tous les quartiers, les mêmes informations remontent: des Séléka s’en vont, ils quittent Bangui», a confié à l’agence de presse sous couvert de l’anonymat un haut diplomate occidental en poste en Centrafrique.

Toujours selon la même source, il est impossible toutefois de chiffrer ces départs qui se font surtout de nuit quand la ville est sous couvre-feu.

Même constat d’un responsable d’une organisation humanitaire, rapporte l’agence française. Le mouvement a débuté dès que la France a annoncé officiellement qu’elle envoyait des renforts en Centrafrique pour épauler la force africaine déployée dans le pays et que ses troupes interviendraient dès le vote, attendu dans les prochains jours, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

«En quelques jours, toutes les agressions ont cessé», constate ce responsable humanitaire alors que depuis début novembre la ville était en proie aux exactions des ex rebelles de la Séléka qui a renversé en mars dernier le régime du président François Bozizé.

 

 

Infographie localisant les conflits et la crise humanitaire en République centrafricaine (AFP)

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération, dit la Défense française, vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), mission qui s’est transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) depuis le 1er août. Parallèlement, si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

Les militaires français déployé en République Centrafricaine assurent la sécurisation de l’aéroport M’Poko de Bangui, la surveillance des points d’intérêts français et la sécurité des ressortissants français.

Au contraire des pick-up bondés d’hommes en uniformes dépareillés qui terrorisaient la capitale et qui ont quasiment disparu des principales artères de la ville, les paras français chargés de tenir l’aéroport et de préparer une éventuelle évacuation des ressortissants européens se font pour leur part de plus en plus visibles avant l’arrivée des renforts et multiplient les patrouilles à bord de leur blindés.

Personne ne semble douter de la capacité des Français à rétablir rapidement l’ordre et de sécurité dans la capitale et sur les principaux axes routiers menant au Cameroun et au Tchad, il restera toutefois à voir ce qu’il en sera dans l’ensemble du pays. Mais, «Qui ira  déloger les rebelles de la Séléka dans la forêts?», s’interroge-t-on.

 

Mini-sommet le 7 décembre à Paris

Un mini-sommet sur la Centrafique se tiendra le 7 décembre à Paris, après un vote à l’ONU sur le sujet et dans la foulée d’un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, a annoncé samedi la présidence française, rapporte l’agence France-Presse.

Une quarantaine de dirigeants africains se réuniront les 6 et 7 décembre à Paris pour un sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, à l’initiative du président français François Hollande.

Le mini-sommet se tiendra dans la foulée et après le vote, prévu en milieu de semaine, d’une résolution de l’ONU autorisant le déploiement d’une force africaine soutenue par la France en Centrafrique.

Il réunira, outre M. Hollande, une dizaine de participants parmi lesquels le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, les dirigeants des pays voisins ainsi que le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye, a-t-on précisé de même source.

L’ancienne colonie française est plongée dans le chaos depuis le renversement, le 24 mars, du président François Bozizé par Michel Djotodia, le chef d’une coalition rebelle, la Séléka, aujourd’hui dissoute mais dont les éléments continuent à semer la terreur dans le pays.

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