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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:55
Le nucléaire fait peur aux politiques français

 

01/12/2013 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Les débats parlementaires sur la loi de programmation militaire confirment que l'exécutif confine la question du nucléaire militaire dans une totale opacité.

 

Le vote de l'Assemblée nationale sur la loi de programmation militaire interviendra mardi 3 décembre. Les débats parlementaires n'ont pas apporté de nouveauté majeure sur ce texte, dont l'application demeurera un défi. Mais au cours de la discussion, un élément nouveau est apparu. Le rôle classique du Parlement en matière de dissuasion nucléaire, celui d'une simple chambre d'enregistrement des options gouvernementales, a donné quelques signes de frémissement.

Nous nous étions fait l'écho ici même de la demande de débat introduite par la commission des Affaires étrangères, dont on ne peut pas dire qu'elle ait suscité un enthousiasme débordant dans la maison d'en face, la commission de la Défense nationale et des Forces armées. Lors de la discussion parlementaire, sa présidente, Patricia Adam, a pris la mouche, appuyant sur la dissuasion : "Je veux écarter un argument entendu en commission et repris peut-être un peu vite au sein d'une autre commission. Le président de la République n'a pas fermé le débat sur la dissuasion au sein des travaux du livre blanc. Il a pris une décision, en application de prérogatives que lui confère l'article 15 de la Constitution. Il n'y a pas de tabou pour autant. Le débat a lieu. Il a même lieu depuis le début des années 1960 ! Là non plus, on ne fait rien avancer à coup de simplifications abusives."

Mme Adam a pourtant admis, dans la phrase suivante, que la commission qu'elle préside se trouve hors jeu sur cette question, traitée hors du champ parlementaire. En parlant de son rôle dans l'avenir, elle précise : "Je prendrai des initiatives afin que la commission de la Défense nationale soit au coeur de ce débat."

 

Options nucléaires

Les autres grandes démocraties occidentales possédant la bombe atomique et ne cachant pas ce fait, les États-Unis et le Royaume-Uni, affichent sur la question nucléaire des attitudes très différentes de celles de la France. À Washington, le Pentagone a publié à trois reprises depuis 1994, la dernière fois en avril 2010, sa Nuclear Posture Review. Le débat existe bel et bien aujourd'hui, qui porte sur l'éventualité d'une suppression de la composante sol-sol (missiles Minuteman III), pour des raisons essentiellement budgétaires. À Londres aussi, la discussion sur le nucléaire est bien réelle, comme l'indique ce document parlementaire recensant les contributions d'experts consultés en 2006 par la Chambre des communes. Les questions qui fâchent, comme l'absence d'indépendance du système stratégique britannique, ne sont pas glissées sous la tapis.

Voici quelques mois, un débat a été organisé publiquement, documents fouillés à l'appui, sur l'avenir du programme Trident. Relevant ces éléments, le rapporteur de la loi de programmation militaire à la commission des Affaires étrangères, Gwenegan Bui, notait lors du débat : "Dans notre pays, trop souvent selon moi, la prééminence exclusive du chef de l'État, la confidentialité de nombreuses informations et la nécessaire incertitude qui entourent la dissuasion conduisent certains à considérer, à tort, que cette dernière ne doit et ne peut être débattue. On se retranche derrière l'évidence d'un dogme établi et l'on recourt parfois à l'invective pour décrédibiliser ses interlocuteurs. Il ne faut pas avoir peur de débattre de la dissuasion." Mais dans la classe politique française, seuls les centristes de l'UDI ont choisi de franchir le pas : ils réclament la suppression de la composante aéroportée de la dissuasion, estiment que les sous-marins seuls pourraient assurer la mission, comme c'est le cas au Royaume-Uni.

 

Impossible débat

La réalité est là : à Paris, le nucléaire fait peur aux politiques. Il fallait quand même oser lancer au sein de l'administration la "discussion" sur le livre blanc, puis celle sur la préparation de la loi de programmation militaire, sans aborder la question de la stratégie nucléaire française ! Sujet intouchable, non discutable, trop sérieux pour être débattu devant les Français. Lors de la discussion à l'Assemblée, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a évoqué certaines évolutions : "Nous avons supprimé la composante sol-sol - les missiles mégatonniques du plateau d'Albion et les missiles de courte portée - ; nous avons, de notre propre chef, considérablement réduit le nombre de nos vecteurs et de nos têtes ; nous avons fermé nos installations de production de matières fissiles ; nous avons démantelé notre site d'essais nucléaires." Le ministre a simplement oublié de préciser que l'ensemble de ces avancées a été fait sous les trois précédents présidents de la République, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Et maintenant ? Rien... François Hollande applique la devise du royaume batave, "Je maintiendrai", mais sans rien expliquer. Et de faire répéter l'antienne par son ministre de la Défense : "Tant qu'il existe des armes nucléaires dans le monde, tant que demeurent les risques d'un chantage exercé par d'autres puissances contre nos intérêts vitaux, la dissuasion est l'une des garanties fondamentales de notre liberté d'appréciation, de décision et d'action. C'est un fait que certains déplorent : il est difficile de le nier. Dans ces conditions, nous pensons qu'il n'est envisageable ni de renoncer à cette capacité, ni de diminuer les options que l'existence des deux composantes offre au chef de l'État, chef des armées." On l'a compris : c'est un dogme. Circulez, y a rien à voir !

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:45
AH-64D de la force aérienne hollandaise engagé dans l’exercice CJPRSC à Cazaux, le mois dernier photo F. Lert FOB

AH-64D de la force aérienne hollandaise engagé dans l’exercice CJPRSC à Cazaux, le mois dernier photo F. Lert FOB

 

1 decembre 2013 news.abamako.com (ouest-France)

 

A Gao, Chinois et Néerlandais vont déployer des blindés, des drones et des hélicoptères Apache. Le contingent chinois de la Minusma (395 hommes), dont l’arrivée à Bamako ne devrait pus tarder, gagnera Gao (est) où il assurera, entre autres missions, la protection des troupes (370 militaires), des drones (Raven ou/et ScanEagle) et des hélicoptères Apache que les Pays-Bas vont déployer en début d’année. C’est en tout cas ce qu’ont annoncé plusieurs élus hollandais (dont le ministre des Affaires étrangères. Cliquer ici pour écouter son interview) au cours des derniers jours. Le déploiement hollandais doit commencer en tout début d’année prochaine (cliquer sur l’image ci-dessous pour l’agrandir).

 

Selon le ministère de la Défense des Pays-Bas, 90 soldats des forces spéciales seront déployés, ainsi que 30 policiers, 60 militaires chargés de la mise en œuvres des 4 Apache, 128 soldats pour le soutien et 70 spécialistes du renseignement et de la guerre électronique.

Ces derniers soldats seront équipés de drones de type ScanEagle ou Raven (une demande de l’Onu) et assureront une veille aéroportée, comme l’a confirmé la ministre de la Défense Jeanine Hennis-Plasschaert.

 

Ce déploiement confirme l’évolution de la posture onusienne, évolution déjà notée au Kivu où la capacité offensive de la force locale est désormais évidente (artillerie, hélicoptères de combat, drones). Au Mali, les petits contingents chinois ou néerlandais affichent des moyens égaux à ceux de leurs camarades sud-africains ou tanzaniens de RDC. Il ne faudrait pas, cependant, que ces moyens ne servent qu’à assurer la "force protection" des casques bleus, une protection robuste mais qui ne peut pas être sans effet positif sur la sécurisation de l’environnement civil.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 13:50
Un groupe de l’OTAN s’entraîne avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var

 

29/11/2013 Marine nationale

 

Le 23 novembre 2013, le Standing NATO Maritime Group2 (SNMG2) a mené un exercice d’abordage du bâtiment de commandement et de ravitaillement Var, point culminant de 4 mois d’entraînement intense qui a montré l’interopérabilité des trois bâtiments du groupe.

 

Le navire-amiral du groupe, la frégate espagnole Alvaro  de  Bazan, et les 2 autres membres, les frégates allemande Sachsen et turque Salihreis, ont agi comme une unité unique au cours d’un exercice coordonné sur le pétrolier-ravitailleur, faisant la démonstration des compétences nécessaires pour faire face aux défis existant en Méditerranée pendant les opérations de sécurité maritime.

 

Les trois bâtiments ont réagi fortement et rapidement au scénario, atteignant en toute sécurité la position proche nécessaire pour mener la visite et la saisie d’un navire soupçonné de conduire des activités illégales. Le scénario a été conçu pour suivre l’application typique de la convention de la Loi de la mer.

 

Pendant que des embarcations approchaient du navire suspect, un hélicoptère et des tireurs d’élite gardaient un œil attentif sur les menaces visant l’équipe de visite. En moins de 45 minutes, le navire de commerce suspect était sécurisé.

 

« Je suis très satisfait que cette équipe de trois navires soit devenue capable d’agir comme une unité unique, » a déclaré le commandant du SNMG2, le contre-amiral Eugenio Diaz del Rio.

 

Le SNMG2 vient de terminer six mois de participation à l’opération Active Endeavour de lutte contre le terrorisme en Méditerranée, et va bientôt prendre le commandement de l’opération Ocean Shield de lutte contre la piraterie en océan Indien.

Un groupe de l’OTAN s’entraîne avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var
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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 13:50
Un groupe de l’OTAN s’entraîne avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var

 

29/11/2013 Marine nationale

 

Le 23 novembre 2013, le Standing NATO Maritime Group2 (SNMG2) a mené un exercice d’abordage du bâtiment de commandement et de ravitaillement Var, point culminant de 4 mois d’entraînement intense qui a montré l’interopérabilité des trois bâtiments du groupe.

 

Le navire-amiral du groupe, la frégate espagnole Alvaro  de  Bazan, et les 2 autres membres, les frégates allemande Sachsen et turque Salihreis, ont agi comme une unité unique au cours d’un exercice coordonné sur le pétrolier-ravitailleur, faisant la démonstration des compétences nécessaires pour faire face aux défis existant en Méditerranée pendant les opérations de sécurité maritime.

 

Les trois bâtiments ont réagi fortement et rapidement au scénario, atteignant en toute sécurité la position proche nécessaire pour mener la visite et la saisie d’un navire soupçonné de conduire des activités illégales. Le scénario a été conçu pour suivre l’application typique de la convention de la Loi de la mer.

 

Pendant que des embarcations approchaient du navire suspect, un hélicoptère et des tireurs d’élite gardaient un œil attentif sur les menaces visant l’équipe de visite. En moins de 45 minutes, le navire de commerce suspect était sécurisé.

 

« Je suis très satisfait que cette équipe de trois navires soit devenue capable d’agir comme une unité unique, » a déclaré le commandant du SNMG2, le contre-amiral Eugenio Diaz del Rio.

 

Le SNMG2 vient de terminer six mois de participation à l’opération Active Endeavour de lutte contre le terrorisme en Méditerranée, et va bientôt prendre le commandement de l’opération Ocean Shield de lutte contre la piraterie en océan Indien.

Un groupe de l’OTAN s’entraîne avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var
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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 12:45
Mali: le MNLA reprend la “guerre”

 

29 novembre, 2013 – BBC Afrique

 

La rébellion touareg a annoncé qu'elle reprenait la guerre contre l'armée malienne, en riposte aux incidents de la veille à l'aéroport de Kidal, dans le nord du Mali.

 

"Là où on trouvera l'armée malienne, on lancera l'assaut sur elle. Ce sera automatique. Les mises en garde sont terminées", a déclaré à l'AFP Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA.

 

"Ce qui s'est passée est une déclaration de guerre. Nous allons leur livrer cette guerre", a affirmé M. Maïga.

 

Jeudi, quelques centaines de manifestants avaient pénétré dans l'aéroport de Kidal, poussant le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly, qui devait s'y poser, à faire demi-tour.

 

D'après certains protestataires, les militaires maliens ont ouvert le feu sur eux.

 

Selon le MNLA, les tirs "à balles réelles", "sur des femmes et des enfants qui manifestaient pacifiquement", ont fait un mort et cinq blessés .

 

Pour le gouvernement malien, ses troupes, "prises à partie par des éléments incontrôlés", ont procédé à des "tirs de sommation" après avoir essuyé "des jets de pierre et des tirs d'armes".

 

La MINUSMA appelle à la retenue

 

La MINUSMA, la force de l’ONU au Mali, a invité vendredi à la retenue et à la reprise des discussions entre Bamako et la rébellion.

 

Mais le MNLA accuse les autorités maliennes de "violer les accords de Ouagadougou”.

 

Les mouvements rebelles touareg avaient signé en juin à Ouagadougou un accord de paix avec Bamako visant à permettre l'organisation de la présidentielle de juillet à Kidal, ville sous contrôle des groupes armés touareg.

 

Les relations entre les deux parties se sont envenimées ces dernières semaines, malgré la tenue le week-end dernier du premier tour des élections législatives, qui se sont convenablement déroulées dans le nord du Mali.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 11:45
Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui. - EMA / ECPAD

 

30/11/2013 21:27 Sources : EMA

 

Le 30 novembre 2013, des éléments d’environnement et de soutien ont été déployés à Bangui.

 

Un détachement composé d’un peu plus de 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées est arrivé à Bangui. Ce déploiement, effectué par l’escadron de transport Esterel, a été réalisé au titre des mesures conservatoires et préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République.

 

Dans les jours à venir, une dizaine de rotations d’Antonov 124 achemineront le matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation d’un tel renforcement.

 

Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à plus de 600 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

L’opération Boali vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), qui se transformera en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) le 19 décembre prochain. Si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français. Parallèlement, la présence des militaires français à Bangui permet de maintenir en activité l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.

Centrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à BanguiCentrafrique : un détachement de militaires spécialistes projeté à Bangui
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 21:50
EATC Aeromedical Evacuation Control Center

source AECC, Norbert Thomas - eatc-mil.com
 

Ambulance in the Sky

 

Beside the two branches “Tasking” and “Mission Control”, a third entity is part of the EATC`s Operational Division: the Aeromedical Evacuation Control Center - or short: AECC.

This center, staffed by doctors (flight surgeons) coming out of the different EATC Participating Nations, is responsible for the coordination and the supervision of the evacuation of injured personnel from anywhere in the world to his home country or to a place where better medical care is available. In 2012, the EATC AECC supervised the transport of 1155 casualties. The reasons to perform Aeromedical Evacuation (AE) can go from battle injury (4% of the performed evacuations in 2012) to a simple disease (28% of the performed evacuations in 2012).

 

overview graph

 

The scope of the AECC is to provide synergistic effects by repatriating patients in cross-national flights. So at the beginning of July a French paratrooper with a broken ankle could be repatriated from eastern Germany on board of a German airplane, with a German pilot and a German loadmaster. Only one French nurse took part in the flight.

The above table displays in red numbers the percentage of patients from the four EATC-nations repatriated on a cross-national flight proving the outstanding synergistic effects and new potential arising from the cooperation.


World-wide engagement

 

But the EATC AECC not only coordinates evacuations of patients coming out of the five EATC-nations. In April 2013 e.g., a German Airbus A310MRTT of the Special Air Mission Wing MoD with AE equipment on board started towards Amman (Jordan), where injured Syrian people have been gathered in several hospitals in order to prepare them for better medical treatment in Germany.

With the patients on board, the Airbus departed from Amman back to Germany. In order to release patients to German hospitals the aircraft landed at the airports of Stuttgart, Cologne, Hamburg and Berlin. Another C-160 was provided to fly additional patients from Cologne to Wittmund.

So the EATC AECC has to deal with evacuations all over the world, what can explain why the strategic AE is a worldwide challenge.

In order to provide the best service to the injured customer, the EATC AECC can task the assets coming out of the different EATC Partner nations. Depending of the type of injury, a PTU (patient transport unit for high care) or a simple stretcher can be used for the evacuation.

PTU’s are available in the Belgian Embraer ERJ-135 and ERJ-145, in the French Falcon DA 900 and the German Airbus A310, A319 and Transall.

Simple stretcher can be installed in the Belgian C130, the Belgian, French and German Airbus A330, A310 and A319, in the French Falcon DA 900 and the German Transall C-160.

 

world map with AECC engagement

 

Service for the patients

 

MedEvac aircraft in AECC use remain part of the EATC assigned national air transport wings within the EATC Participating Nations - although the specific asset is being conducted by EATC.

Additional national aircrafts (e.g. the German Airbus A319 CJ or the French KC 135), which are also accessible on AECC request, complete a MedEvac fleet that is capable of nearly every emergency situation. The availability for a national aircraft is normally granted, as long as there is no national urgent caveat.

Meanwhile some of the aircraft in AECC use for MedEvac purposes are placed in a - more or less - steady changing process, e.g. older tactical acting Transall are being replaced in future by the also tactical used A400M, featuring more range capacity and velocity. Other aircraft like e.g. the German Airbus A 310 MRTT remain “state of the art” in Aeromedical Evacuation and will stay in service for at least another decade.

 

Pictures: AECC, Luftwaffe

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 18:35
Des chasseurs refusent de se plier à la zone de défense aérienne chinoise

 

 

29-11-2013 Par Li Zhijian - Source: french.china.org.cn

 

Le Japon et la Corée du Sud ont tous deux envoyé un chasseur dans la zone de défense aérienne chinoise située au-dessus de la mer de Chine orientale sans en informer la Chine, a affirmé Beijing hier.

 

Washington, proche allié du Japon, avait déjà refusé de se plier aux exigences de Beijing en envoyant mardi deux bombardiers B-52 non-armés survoler les îles Diaoyu sans en référer aux autorités chinoises. Or la Chine avait exigé que tous les avions traversant la zone de défense aérienne fassent connaître leur nationalité.

 

Les Etats-Unis ne prennent pas position dans le conflit de souveraineté concernant l'archipel mais reconnaissent le « contrôle administratif » de Tokyo et le pays a assuré à son allié que le pacte de sécurité unissant les Etat-Unis au Japon couvrait ces îlots.

 

Les suites de cet incident diplomatique devraient être au cœur des discussions lors de la visite du vice-président américain Joe Biden au Japon, en Chine et en Corée du Sud la semaine prochaine.

 

Yoshihide Suga, le secrétaire général du gouvernement japonais, a indiqué que des bâtiments de la marine japonaise et des avions militaires étaient régulièrement envoyés en mer de Chine orientale et que cela continuerait ainsi.

 

« Ils mènent comme avant des activités de surveillance en mer de Chine orientale, y compris dans cette zone », a déclaré hier Suga lors d'une conférence de presse, ajoutant que les autorités chinoises n'avaient pas eu de réaction particulière.

 

« Nous n'allons pas changer nos opérations normales par égard pour la Chine », a-t-il affirmé.

 

Un dirigeant sud-coréen a également déclaré qu'un avion sud-coréen de reconnaissance maritime avait survolé un rocher submergé situé dans la zone et revendiqué par Beijing et Séoul. Il a précisé que la Corée du Sud n'avait pas l'intention de faire cesser ces vols.

 

Selon le porte-parole chinois du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang, la Chine a observé le vol sud-coréen.

 

« La zone de défense aérienne de la mer de Chine orientale n'est pas destinée à surveiller les vols internationaux ordinaires. Nous espérons que les compagnies aériennes des pays concernés coopéreront de façon proactive, afin que les vols puissent se dérouler dans l'harmonie et la sécurité », a-t-il expliqué aux journalistes.

 

Au journaliste lui demandant si la Chine prendrait en considération la demande du Japon de renoncer à la zone de défense aérienne, le porte-parole du ministère chinois de la Défense Yang Yujun a répondu que le Japon avait établi sa propre zone en 1969 et que sa diplomatie à « deux poids deux mesures » avait créé des tensions en mer de Chine.

 

« Le Japon accuse régulièrement les autres et dénigre les autres pays mais n'examine jamais sa propre conduite », a déploré Yang. « S'il veut que nous renoncions à cette zone, il devra d'abord renoncer à sa propre zone d'identification de défense aérienne, dans quel cas la Chine reconsidérera la sienne dans 44 ans. »

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
Environ 8500 militaires engagés sur les théâtres d'opérations extérieures en octobre 2013.

Environ 8500 militaires engagés sur les théâtres d'opérations extérieures en octobre 2013.

La Cour des comptes regrette que les dépenses d'équipements jouent, comme chaque année, le rôle de variable d'ajustement au profit de la masse salariale et des opérations extérieures

 

30/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Cour des comptes estime que la budgétisation des opérations extérieures et de la masse salariale s'est révélée "systématiquement insuffisante ces dix dernières années".

 

Dans son rapport sur les crédits du budget de l'Etat ouverts par décret d'avance pour un montant total de 1,24 milliard d'euros de crédits de paiement au total, la Cour des comptes adresse un carton jaune au gouvernement pour sa gestion du budget de la défense. Car en contrepartie de ce décret d'avance, Bercy a annulé des crédits, dont ceux de la mission Défense qui "fait l'objet d'annulations importantes". Au total, précise-t-elle dans son rapport publié ce vendredi, 1,75 milliards d'euros en autorisations d'engagement (AE) et 741,3 millions d'euros en crédits de paiement (CP) ont été annulés.

"Les dépenses d'équipements jouent, comme chaque année, le rôle de variable d'ajustement au profit de la masse salariale et des OPEX, alors qu'elles étaient nécessaires pour respecter le calendrier de la loi de programmation militaire", regrettent les sages de la rue Cambon. Ainsi, le décret d'avance annule 205,9 millions d'AE et 464,8 millions de CP (dont 15 millions de titre 2), principalement au sein du programme 146 (Equipement des forces). Des annulations complémentaires sont prévues dans le projet de loi de finances rectificative (1,54 millions en AE et 276 millions en CP), également sur ce programme pour l'essentiel. Un programme 146 qui nourrit les industriels et préserve l'emploi...

 

Des reports de charges en hausse

Pour autant, le ministère devrait récupérer des crédits via des ressources exceptionnelles. "Ce point est confirmé par un accord interministériel entre Défense et Budget prévoyant l'octroi de ressources exceptionnelles (REX) supplémentaires en 2014 afin de financer les dépenses de 2013 qui n'auront pas pu être financées sur cet exercice du fait des annulations", confirme la Cour des comptes, qui pourtant reste très prudente sur ces fameuses REX : "les crédits annulés seront donc a priori rouverts en 2014 mais ces recettes ne sont toutefois pas garanties".

Selon la Cour, cette opération ne fera qu'augmenter le report de charges de la mission Défense déjà conséquent. Les arrêtés de report du 28 mars 2013 concernaient 12,6 milliards d'AE et 69 millions de CP.

 

La budgétisation des opérations extérieures dans la ligne de mire

La Cour des comptes critique la budgétisation des surcoûts des opérations extérieures (OPEX). Une habitude. Alors que, en moyenne, le coût des opérations se situe depuis plusieurs années autour de 800 millions d'euros, la loi de finances initiale (LFI) 2013 prévoit des crédits à hauteur de 630 millions d'euros. "Une budgétisation en LFI plus réaliste aurait permis, tout en couvrant les autres OPEX (de l'ordre de 600 millions), de réduire les montants ouverts par décret d'avance pour l'opération au Mali", déplore la Cour. Au titre des OPEX, 578 millions ont été ouverts afin de couvrir la plus grande partie du coût de l'opération Serval au Mali, dont le coût total est estimé à 647 millions d'euros.

"Cette situation paraît devoir perdurer dans la mesure où le projet de loi de finances 2014 abaisse les crédits OPEX à 450 millions, expliquent les sages de la rue Cambon. Or, l'opération Serval devrait se poursuivre dans un format supérieur à celui prévu initialement, le retrait d'Afghanistan continue à se traduire par des coûts élevés (259 millions en 2013) et la situation en Centrafrique soulève des interrogations". La France, qui dispose déjà sur place d'un contingent de 410 hommes, s'apprête à intervenir à Bangui en augmentant d'au moins un millier d'hommes sa présence. De fait, les montants budgétés dans le PLF 2014 pourraient être dépassés. Et la Cour estime que "la budgétisation des OPEX s'est systématiquement révélée insuffisante ces dix dernières années".

 

Dérapage de la masse salariale

Outre les OPEX, le décret d'avance a ouvert 189,6 millions d'euros de crédits de masse salariale. Le ministère de la défense impute ce dépassement aux dysfonctionnements du calculateur Louvois - "comme l'an dernier", rappelle le rapport -, à de moindres attributions de produits au profit du service de santé des armées et au dynamisme de certaines dépenses de guichet telles que l'indemnisation du chômage des anciens militaires ou celles des victimes de l'amiante.

Pourtant, comme l'écrit la Cour des comptes, "de tels dépassements de crédits de titre 2 sont constants sur les quatre dernières années, même s'ils sont inférieurs cette année au niveau de l'an dernier (il se situait à 270 millions d'euros hors OPEX)". La Cour avait déjà souligné que la budgétisation initiale pour 2013 serait vraisemblablement insuffisante en dépit d'une remise à niveau de 200 millions d'euros de crédits budgétaires supplémentaires. "L'ouverture de crédits en décret d'avance résulte donc davantage d'une sous-budgétisation que de l'imprévisibilité", critique la Cour.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
Drones Reaper : les premiers équipages français sont formés

 

29/11/2013 Par Véronique Guillermard  - LeFigaro.fr

 

Les premiers équipages français qui mettront en œuvre les drones américains Reaper ont achevé leur formation aux États-Unis.

La mise en service d'avions sans pilote (drones) de surveillance américains Reaper au sein de l'armée de l'air française franchit une nouvelle étape. Mardi 26 novembre, les trois premiers équipages français ont reçu de leurs instructeurs américains un diplôme de fin formation à leur mise en œuvre. Chaque équipage est formé de deux militaires: un pilote, spécialiste de l'appareil et un «opérateur capteurs» qui met en œuvre les équipements notamment la caméra optique en temps réel afin d'assurer les missions de surveillance. La cérémonie a eu lieu sur la base de l'US Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique. Ce diplôme sanctionne quatre mois de formation, 100 heures de cours académiques, 10 vols en condition réelle et 15 séances en simulateurs.

«Nous organisons un flux continu de formation d'équipage mais aussi de mécaniciens et de personnels de renseignements afin d'être prêt à mettre en œuvre deux systèmes de drones c'est-à-dire six appareils et quatre cockpits d'ici à 2017 et deux autres systèmes d'ici à 2019», explique le Lieutenant-Colonel Christophe Fontaine, commandant de l'escadron de drones 1-33 «Belfort». Pour le moment la centaine d'aviateurs de l'escadron disposent de quatre drones Harfang, un appareil israélien adapté par EADS. Mais ces drones d'ancienne génération, sont à bout de souffle.

 

«Marauder au-dessus de la Centrafrique»

Afin de répondre à «l'urgence capacitaire», Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, a décidé d'acheter sur étagère 12 drones américains fabriqués par General Atomics. Les deux premiers seront livrés entre fin décembre 2013 et début 2014 afin d'être positionnés au-dessus de la zone sahélo-saharienne. Mais ils pourront mener des missions là où sont les forces françaises grâce à leurs liaisons satellites. Ils pourraient être employés pour «marauder» au-dessus de la Centrafrique où l'armée française s'apprête à intervenir. Ces deux premiers drones seront opérés depuis la base française de Niamey, capitale du Niger. Non armés, ils seront utilisés en complément des vieux Harfang jusqu'en 2017. Ces derniers seront ensuite retirés du service.

«Il nous manquait des capacités de surveillance car nos Harfang sont déclinants», souligne le Lieutenant-Colonel Fontaine. «Avec le Reaper, nous changeons de dimension: il vole plus vite et plus loin que le Harfang». Un Reaper vole en moyenne à 350 km/heure contre 170 km/heure pour un Harfang. Surtout, le temps de transport pour arriver au-dessus d'une cible va être réduit: «Entre 40 et 50 % du temps de vol étaient consacrés au trajet sur cible. Ce ne sera que 25 % avec le Reaper», ajoute le commandant de l'escadron de drones.

Quant aux 10 autres engins, ils font l'objet d'une négociation avec les Américains. Ces derniers doivent accepter de laisser à l'armée française l'accès à la «boîte noire» des drones en vue de les reprogrammer afin qu'ils puissent voler dans l'espace aérien européen. A défaut d'un feu vert, Jean-Yves Le Drian a déjà prévenu qu'il avait un plan: acheter des drones de nouvelle génération israéliens. Le ministre de la défense veut d'ailleurs profiter du conseil européen de défense, en décembre, pour former un «club européen des utilisateurs de Reaper» qui soit aussi une force de négociation avec les États-Unis.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
DEFENSE Les députés votent une baisse de 33 675 postes dans les armées d’ici 2019

 

29/11/2013 DNA.fr (AFP)

 

Les députés se sont prononcés ce vendredi pour une réduction de 33.675 postes dans les armées d’ici 2019, mais aussi pour un renforcement des forces spéciales, dans le cadre de l’examen de la loi de programmation militaire.

 

Il faut «optimiser les ressources de notre défense nationale» et «nos moyens d’intervention doivent être adaptés», a justifié la socialiste Nathalie Chabanne.

 

L’UMP a demandé la suppression de l’article du projet de loi prévoyant cette baisse des effectifs, car il n’y a «pas de raison que nos armées continuent à souffrir».

 

Dans le détail, les effectifs des armées seront réduits d’ici 2019 de 23.500 postes supplémentaires, auxquels s’ajoutent 10.175 encore à réaliser au titre de la précédente LPM 2009-2014.

 

Le député UMP du Rhône Philippe Meunier a suggéré de ne pas «rajouter» ces 23.500 suppressions de postes. «Vous n’assumez pas ce que vous avez enclenché lors du précédent mandat», lui a lancé François de Rugy, co-président du groupe écologiste.

 

Lui-même s’est dit favorable à une réduction des personnels de la Défense, en demandant au gouvernement de bien affirmer qu’elle relève d’une «remise à plat des choix stratégiques».

 

S’agit-il de suivre les préconisations du Livre blanc sur la Défense, selon lesquelles «il n’y a pas besoin d’une armée aussi importante», ou bien s’agit-il de «faire des économies», a aussi demandé Yves Fromion pour l’UMP.

 

Il faut une «déflation» des effectifs pour «maintenir le reste des programmes», a expliqué Geneviève Gosselin-Fleury, co-rapporteur socialiste.

 

Le groupe PS a aussi mis en avant le renforcement des forces spéciales, qui passeront progressivement de 3 à 4.000 hommes. Ces troupes d’élite de l’armée française ont montré leur efficacité lors des opérations au Mali.

 

«Il ne s’agit pas de créer une armée nouvelle mais nous étions en limite de capacité lors des dernières interventions», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

L’UMP Yves Fromion, qui a lui-même appartenu aux forces spéciales, a demandé d’»arrêter de dire qu’elles sont l’alpha et l’oméga des interventions aujourd’hui», et relevé qu’elles «ne peuvent remplacer les forces conventionnelles».

 

Le gouvernement vise les 242.000 personnes (militaires et civils) dépendant de la Défense à l’horizon 2019, contre environ 280.000 actuellement.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
 source bbec-lautre-net

source bbec-lautre-net

 

 

29.11.2013 Nathalie Guibert – LeMonde.fr

 

Moins on le voit, mieux il se porte. Cet homme invisible occupe pourtant une place éminente dans la sécurité nationale. Bernard Barbier est l'alter ego français du général Keith Alexander, le patron de la puissante NSA américaine. Lui est ingénieur et dirige depuis 2006 la direction technique de la DGSE, les « grandes oreilles » du pays. A 60 ans, atteint par la limite d'âge, le patron des interceptions françaises s'apprête à quitter son poste.

 

De rares photos circulent, visage rond, cheveux blancs comme neige. On le décrit comme « une pointure » dans son domaine, l'espionnage des communications. Mais aussi comme un bon vivant, amateur de cuisine et passionné de rugby. « Un type rond, jovial, ouvert », assure l'un de ses collègues. Le Monde n'a pu le rencontrer. Dans les premiers cercles qui l'entourent, les sources consultées s'expriment sous condition d'anonymat.

 

Le directeur technique a aujourd'hui la main sur les moyens de surveillance des réseaux de télécommunication et de data mining (recueil de données) les plus puissants d'Europe après ceux des Britanniques. C'est sous sa conduite que les services du renseignement extérieur français, dotés par l'Etat de moyens considérables au milieu des années 2000, ont recruté des centaines d'ingénieurs. Comme il a pu le dire dans l'une de ses deux seules interventions rendues publiques en 2010, les services français se sont mis à « jouer en première division ».

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:50
Scorpene photo DCNS

Scorpene photo DCNS

 

29/11/2013, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Accompagné d'une trentaine de chefs d'entreprise, François Hollande est ce vendredi en Pologne pour une visite très politique. Une occasion pour Paris de pousser les dossiers des industriels de la défense qui visent trois contrats majeurs.

 

Et si c'était enfin le déclic entre la Pologne et la France. La plupart des industriels de l'armement français auront leurs yeux rivés ce vendredi vers la Pologne, où se rend François Hollande pour une visite très politique. Trois à quatre contrats en cours de négociations les intéressent au plus haut point : un système de défense aérienne, des hélicoptères de transport et des sous-marins, voire plus tard des corvettes. Ce sera l'occasion de pousser ces dossiers lors des discussions entre le président français et son homologue polonais, Bronislaw Komorowski.

Selon des sources concordantes, Jean-Yves Le Drian - à condition qu'il parvienne à s'extraire du débat à l'Assemblée nationale - pourrait signer ce vendredi trois LOI (Letter of Intent) avec le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak : naval (sous-marins et corvettes), aéroterrestre (hélicoptères) et, enfin, aérospatiale (spatial, avions ravitailleurs, avions de transport et défense aérienne). Trois LOI qui vont permettre aux industriels français de travailler dans un cadre formalisé, l'objectif étant qu'ils parviennent à travailler étroitement avec les groupes de défense polonais.

 

Rapprochement franco-polonais dans la défense

La signature de ces LOI découle de la visite le 8 mai dernier à Paris de Bronislaw Komorowski, invité à commémorer le 68e anniversaire de la victoire des alliés sur le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale. François Hollande, en compagnie du président polonais, avait déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle. Puis, ils avaient remonté l'avenue des Champs Elysée entourés de la garde républicaine pour ranimer, ensemble, la flamme du Soldat inconnu au pied de l'Arc de triomphe. A cette occasion François Hollande et Bronislaw Komorowski avaient signé une LOI générale fixant le cadre d'une coopération dans la défense entre la Pologne et la France.

Ce rapprochement franco-polonais dans le domaine de la défense pourrait mettre fin à une période de disette pour les industriels français, qui font régulièrement un « bide » commercial à Varsovie. Sur la période 2007 et 2011, la Pologne, qui préfère acheter américain, allemand ou israélien, a ainsi royalement commandé à l'industrie tricolore 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le dernier rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012. D'une façon plus générale, Paris souhaiterait opérer un rééquilibrage des relations commerciales avec la Pologne dont l'Allemagne est devenu le premier partenaire avec près de 26 % du marché polonais contre 6 % seulement pour la France.

 

Modernisation des forces armées polonaises

La Pologne, engagée dans un vaste programme de modernisation de ses forces armées, entend dépenser à cette fin 140 milliards de zlotys (33,3 milliards d'euros) au cours des prochaines années.

Contrairement aux autres pays européens, la Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, n'a rien sacrifié de son budget Défense à la crise. En vertu d'une loi de 2001, ce budget reste fixé à 1,95 % du PIB. Cette année, il s'élève à 31,17 milliards de zlotys (7,4 milliards d'euros), dont plus du quart est consacré à la modernisation.

 

La Pologne proche de l'Allemagne

Les Allemands restent toutefois très présents en Pologne, qui a prévu de consacrer un budget de 2 milliards d'euros jusqu'à 2022 à l'achat de blindés. Ainsi, Varsovie va acheter 119 chars d'assaut Leopard d'occasion vendus par l'armée allemande, une transaction estimée à 180 millions d'euros, a annoncé vendredi dernier le ministère polonais de la Défense dans un communiqué. Les ministres polonais et allemand de la Défense, Tomasz Siemoniak et Thomas de Maizière, ont signé à Poznan (ouest) ce contrat portant sur 105 chars en version 2A5 et 14 chars en version 2A4, ainsi que sur 200 autres véhicules et pièces d'armements de soutien logistique, technique et d'entrainement.

L'armée polonaise dispose déjà de 128 chars Leopard 2A4, fabriqués dans les années 80 et modernisés en Pologne pour l'équivalent de plus de 200 millions d'euros. Après l'acquisition du nouveau matériel, "la Pologne sera parmi les plus importants utilisateurs de cette marque dans le monde", selon le communiqué. La Pologne, ancien pays du Pacte de Varsovie devenu membre de l'Otan en 1999, dispose actuellement d'environ 900 chars d'assaut, dont les 128 Leopard 2A4, et des véhicules de conception soviétique PT-91 et T-72.

 

Des contrats majeurs

Par ailleurs, Berlin lorgne avec insistance la vente de trois sous-marins à la Pologne (plus de 1,5 milliard d'euros). Le ministère de la Défense polonais est en train de préparer un appel d'offre favorable au groupe naval allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS). Car après une étude, le ministère s'est rendu compte que les U212A ne satisfont pas à toutes les exigences obligatoires de la marine polonaise, dont notamment le système de propulsion du sous-marin et le système de sauvetage.

Outre l'appel d'offre pour l'acquisition de trois sous-marins visé par DCNS avec le Scorpène, la Pologne a prévu de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). En concurrence, l'américain Raytheon associé au norvégien Kongsberg, l'israélien Rafael et le missilier européen MBDA, associé au polonais Polish Defense Holding (PHO), ex-Bumar.

 

Eurocopter vise un contrat de 3 milliards

Eurocopter met les gaz en Pologne. La filiale hélicoptériste d'EADS est en compétition pour remporter un appel d'offre estimé à 3 milliards d'euros environ pour la fourniture de 70 hélicoptères multirôles (versions tactique, navale et de sauvetage). Si Eurocopter gagne ce contrat face à l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky, le constructeur européen et le motoriste Turbomeca installeront respectivement deux chaînes d'assemblage pour l'EC725 chez l'industriel polonais WZL 1 basé à Lodz.

DCNS surveille également un appel d'offre pour l'acquisition de trois corvettes et de trois OPV (Offshore patrol vessel), qui pourrait être lancé en 2014. Un contrat estimé à 1 milliard d'euros, qui intéresse aussi TKMS associé à son compatriote Lürssen, le néerlandais Damen et l'italein Fincantieri. Enfin, Nexter attend de son côté l'arme au pied la modernisation de l'artillerie polonaise. Varsovie souhaiterait consacrer un budget de plus de 1,5 milliard d'euros mais n'a pas lancé de processus d'acquisition pour des canons de 155 mm, des lanceurs MLRS (lance-roquettes multiple)...

 

La Pologne prête à coopérer dans les drones

Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France et la Pologne, se sont engagés la semaine dernière à lancer des programmes communs sur les drones, avec l'ambition de produire la prochaine génération d'avions sans pilote à partir de 2020 à l'échelle européenne. Réunis à Bruxelles, les ministres de la Défense ont approuvé une série de projets de développement de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance), l'une des lacunes les plus criantes de l'industrie européenne de défense.

Le lancement de ces programmes devrait être validé par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE au cours de leur sommet de décembre, consacré en partie à la défense. "Si l'Europe veut garder une capacité stratégique, il faut que les pays mutualisent, de manière pragmatique, leurs capacités et leurs actions", a expliqué le ministre Jean-Yves Le Drian à l'issue de la réunion. Il s'est félicité de la création du "club des pays utilisateurs de drones", qui entendent coopérer dans l'entraînement, la certification, la logistique, la maintenance et le développement des avions pilotés à distance. Ce "club" est formé initialement de sept pays: Allemagne, France, Espagne, Grèce, Italie, Pays-Bas et Pologne.

 

Israël pris la main dans le sac en Pologne

Le général Waldemar Skrzypczak, vice-ministre polonais de la Défense, responsable des contrats d'armements, a annoncé jeudi avoir présenté sa démission, suite aux accusations d'irrégularités concernant les appels d'offres. "Je fais l'objet d'attaques injustes qui sont devenues un poids trop lourd pour le Premier ministre, son gouvernement et le ministre de la Défense", a affirmé le général Skrzypczak, 57 ans, pour justifier sa démission, dans une déclaration publiée sur le site de son ministère.

Le général fait l'objet depuis septembre d'une enquête du parquet suite à des soupçons de corruption qu'il a toujours rejetés. Le quotidien polonais "Gazeta Wyborcza" a toutefois publié récemment le facsimilé d'une lettre adressée en mars à un haut responsable du ministère israélien de la Défense, où il semblait favoriser une société israélienne dans un appel d'offres pour l'achat de drones par l'armée polonaise.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:50
Kosovo : exercice MASCAL à Novo Selo

 

 

29/11/2013 Sources : EMA

 

Le 27 novembre 2013, les équipes médicales française, américaine et marocaine déployées sur le camp Maréchal de Lattre de Tassigny à Novo Selo ont mené un exercice de sauvetage et d’évacuation MASCAL (Mass Casualities).

 

L’exercice a simulé des tirs ennemis effectués depuis l’extérieur du camp blessant trois soldats, un Américain, un Français et un Marocain. Appuyés par la garde danoise, les militaires français ont sécurisé la zone et armé les différents postes de combats. Les équipes médicales ont ensuite assuré l’assistance et demandé un renfort aérien.

 

Un incident est qualifié de MASCAL dès que le nombre de blessé dépasse les capacités de prise en charge du poste médical concerné. Le plan MASCAL est alors activé par la KFOR pour permettre le renforcement des moyens médicaux par les autres unités de la force. Il commence avec le déclenchement d’une alerte et l’évaluation des moyens nécessaires par la première équipe médicale intervenant sur place. Pendant cette phase, le poste médical est transformé pour accueillir un grand nombre de victimes, et l’ensemble de la chaîne médicale de la KFOR est pré-alertée. Les blessés sont pris en charge par les différentes équipes médicales arrivées sur zone, avec l’appui d’une équipe d’alerte comprenant du personnel de l’élément de soutien national, les prévôts et les pompiers. Ils sont ensuite évacués vers le rôle 1 (poste médical avancé) pour être pris en charge. Les plus gravement touchés seront évacués par hélicoptère vers l’hôpital médicochirurgical (rôle 3) de la KFOR, à Prizren.

 

Cette mise en scène a permis de coordonner les moyens d’action et de communication entre forces alliées. Le plan MASCAL a été l’occasion de contrôler les délais réels d’intervention et de coordonner le travail des équipes évoluant dans un environnement multinational.

 

La KFOR participe au maintien d’un environnement sûr et sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo, en coopération avec la Mission des Nations unies au Kosovo (MINUK) et la mission de l’Union européenne (EULEX). Environ 320 militaires français sont engagés dans l’opération TRIDENT, nom de la participation française à la KFOR, avec une unité de manœuvre (l’EEI) et un élément de soutien national.

Kosovo : exercice MASCAL à Novo Selo
Kosovo : exercice MASCAL à Novo Selo
Kosovo : exercice MASCAL à Novo Selo
Kosovo : exercice MASCAL à Novo Selo
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:50
Centrafrique: quel soutien européen pour l’intervention française ?

 

29 novembre 2013 par François d'Alançon – Vues du monde

 

La France s’apprête à jouer une nouvelle fois jouer le rôle du gendarme en Afrique.

 

François Hollande et son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ont annoncé le déploiement d’un millier d’hommes en République Centrafricaine (RCA) pour une période « de l’ordre de six mois« . Le calendrier de l’intervention est conditionné au vote dans les prochains jours d’une résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies qui lui donnera un cadre légal.  L’opération consisterait à assurer la sécurité des principaux axes routiers et des grandes agglomération. Dans un deuxième temps, l’armée française appuierait la Mission Internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), la force de maintien de la paix de l’Union africaine en RCA.

A la veille du conseil européen des 19 et 20 décembre 2013, en partie consacré aux questions de défense et de sécurité, la question se pose du partage du fardeau entre pays européens, quand la plupart d’entre eux n’ont aucune envie d’intervenir militairement aux côtés de la France, même s’il s’agit de la gestion des crises dans la façade sud du Vieux continent et donc, de la sécurité commune des européens.

L’Union européenne doit contribuer au financement de la MISCA, tout comme les États-Unis. De même, elle devrait apporter un appui à sa planification.

 

Sur le papier, plusieurs formes de soutien européen sont possibles:

- le déploiement des « battlegroups » ou « groupements tactiques » européens

Crées en septembre 2004, composés de 1 500 hommes, déployables en 15 jours pour une période d’au moins 340 jours, ils sont les seuls instrument de projection militaire de l’UE mais n’ont jamais été utilisés, faute de volonté politique. Lors de la crise du Mali, le groupe en alerte (France-Allemagne, Pologne) n’a pas été mobilisé. Certains pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie veulent les transformer en outils de gestion civile pour des actions de basse intensité ou non-combattantes.

Le groupement tactique actuellement en alerte se trouve être composé d’éléments britanniques, néerlandais et baltes, sous commandement britannique. Rien n’indique que Londres, La Haye et les autres capitales concernées donnent leur feu vert politique. Ne parlons pas du groupement tactique suivant, composé de Grecs, Roumains, Bulgares, Chypriotes et Ukrainiens…

- la mise en œuvre d’une mission ou opération militaire européenne de type EUFOR

Ce processus peut prendre plusieurs mois.

- des contributions bilatérales de pays européens en matériel, éléments logistiques, avions de transport, ravitailleurs, radio-communication.

- vers un « fonds OPEX européen » ?

Actuellement, les opérations conduites par un État membre sont entièrement à sa charge même lorsqu’elles bénéficient du soutien politique de l’Union, comme c’est le cas pour l’opération Serval au Mali (637 millions d’euros en 2013).

Dans un rapport d’information de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale sur l’Europe de la Défense, le groupe UMP a proposé la création d’un « fonds OPEX européen » pour le cofinancement par les États membres, en proportion de leur PIB,  des opérations militaires conduites par un membre de l’Union pour la sécurité commune de l’Europe. Mais cela reste pour l’instant une idée franco-française à faire partager par les autres pays européens.

En attendant ce très hypothétique engagement européen, la France endosse les habits du gendarme dans un pays « au confluent de la crise sahélienne, de celle de l’Afrique de l’Est et de celle de l’Afrique centrale et des grands lacs« .

Comme si l’outil militaire était le seul à pouvoir enrayer la spirale du chaos dans cette vaste zone de non droit, sans États et sans institutions, ouverte à tous les réseaux et à tous les trafics.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:45
Crédit  EMA  armée de Terre

Crédit EMA armée de Terre

27 nov. 2013  FORCESFRANCAISES

 

Tir FAMAS et séance d'instruction mitrailleuse 12.7 mm à bord du BPC Dixmude

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO

 

 

29/11/2013 Sources : EMA

 

Le jeudi 21 novembre 2013, le chef opération de la force Licorne accompagné par l’officier en charge des actions d’assistance militaire opérationnelle (AMO) a assisté à la réunion Bi-hebdomadaire de planification au quartier Gallieni, siège de l’Etat-major général des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette réunion permet aux différents acteurs des AMO en république de Côte d’Ivoire de planifier les actions de la force Licorne auprès des militaires ivoiriens. Partie prenante dans la reconstruction du pays après la crise post électorale, la force Licorne, au travers des actions AMO, participe à la réhabilitation de l’outil militaire ivoirien. Cela peut se traduire sur le terrain par des actions de formation tactiques au profit des futurs sergents en formation à l’ENSOA ou la mise en condition avant projection (MCP) d’une compagnie de protection ivoirienne qui rejoindra le théâtre malien au premier trimestre 2014.

 

En plus du volet opérationnel, la force diversifie son action en prodiguant des formations courtes et techniques via l’expertise du personnel du soutien de la force Licorne.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1 500 soldats ivoiriens.

Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
Côte d’Ivoire : la force Licorne et les FRCI planifient les actions d’AMO
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:30
Jordanie : le détachement Tamour quitte Za’atari

 

29/11/2013 Sources : EMA

 

Le 27 novembre 2013, une cérémonie officielle a été organisée au camp de Za’atari en Jordanie.

 

Cette cérémonie a marqué la fin du mandat de l’opération TAMOUR, décidée en août 2012 par le président de la République, en plein accord avec les autorités jordaniennes, afin de répondre à une situation humanitaire d’urgence.

 

Au cours de cette cérémonie, un détachement de l’ambassade de France en Jordanie, le représentant du chef de la police jordanienne, le représentant du directeur de la gendarmerie, le chef de l’hôpital militaire marocain et le directeur du haut-commissariat aux réfugiés (HCR) pour le camp de Za’atari ont assisté à la descente du drapeau français du mât des couleurs. A l’issue, le colonel Jean Devuns, le chef du détachement Tamour, a transmis les clés de l’emprise française aux autorités jordaniennes.

 

Aujourd’hui, les capacités médicales civiles et militaires présentes sur le camp suffisent à absorber l’ensemble des besoins des réfugiés. Cette évolution a rendu marginale la présence d’un GM composé de militaires. Son désengagement a donc été décidé. L’ensemble des 80 militaires issus des trois armées et du service de santé des armées composant la mission terminent le conditionnement d’un peu plus d’une douzaine de conteneurs, du matériel et quelques véhicules pour un retour en France imminent.

 

D’août 2012 à décembre 2013, le groupement médical a réalisé 350 interventions chirurgicales lourdes, 22 000 consultations au profit des réfugiés et des victimes des combats en Syrie. 38 000 enfants de moins de 5 ans ont été vaccinés contre la rougeole.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:30
 Prochain RDV : Milipol Qatar 2014

source milipol.com
 

En novembre 2014, Milipol Qatar, le salon mondial de la sécurité intérieure des Etats, ouvrira ses portes pour 3 jours de rencontres, de découvertes et de débats autour de la sécurité publique et industrielle.

 

Milipol Qatar 2014 : La vitrine des innovations en sécurité intérieure

Grâce à un plan de développement ambitieux, le Qatar et l’un des  principaux pays qui s’intéresse à l’offre des produits des exposants de Milipol. Durant l’édition 2012, Le Ministère de l’Intérieur du Qatar a annoncé la signature de plusieurs contrats d’une valeur de 53 millions d’euros. Les différents projets pour le développement du pays ont généré de nouveaux besoins en termes de sécurité dans les domaines du tourisme, de la gestion de foules, du transport ainsi que les équipements de la Police Nationale.

 

La coupe du monde 2022 :

En vue de la préparation de la coupe du monde 2022 qui sera organisée pour la première fois dans un pays arabe, Le Qatar prévoit la construction de 12 stades à la pointe de l’innovation pour accueillir cette compétition mondiale, chacun de ces stades aura une capacité de 43 000 à 86 000 sièges.

 

Le réseau ferroviaire :

Dans le domaine du transport, plusieurs projets verront le jour, parmi lesquels, une voie ferrée de 212 km et 89 stations desservant Doha et les villes limitrophes, ainsi qu’une seconde voie de 490 km qui concernera les voyages de plus grande distance et le transport de marchandises. Ajoutez à cela les 10 km de lignes de métro et ses 19 stations desservant « West bay ». « Lusail City » s’équipera aussi d’un réseau ferroviaire de 28 km et 36 stations.

Tous ces projets se concrétiseront entre 2016 et 2022 et seront opérationnels avec l’avènement de la coupe du monde, une attention toute particulière sera accordée à la sécurité des passagers, aux contrôles d’accès, la vidéo surveillance, la disponibilité des secours, les infrastructures de protection etc.

 

Le transport aérien et maritime :

Autre projet important, le nouvel aéroport de Doha qui sera le plus grand dans le monde avec une capacité de plus de 90 millions de passagers par an.
 Le Qatar compte aussi construire un nouveau port commercial d’ici 2030, avec une capacité annuel de plus de 6 millions de contenaires. Là aussi, se présenteront de nouveaux besoins en termes de sécurité des infrastructures et la surveillance et l’inspection des contenaires.
 Dans le domaine maritime, le Qatar prévoit aussi la construction d’une nouvelle base navale, qui sera située près du nouveau port de Doha. Cette base servira de siège aux Forces Spéciales de la QENF. Avec une surface de 4.5 km², la base navale aura une capacité de 40 navires appartenant à la QENF et à des navires de passage et sera dotée de sa propre piste d’atterrissage pour hélicoptère.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 15:45
Centrafrique- Service infographie du Figaro

Centrafrique- Service infographie du Figaro

 

29/11/2013 Jean Guisnel / Défense ouverte - Le Point.fr

 

Les armées françaises renforcent leur présence en République centrafricaine. L'annonce en sera faite officiellement par François Hollande, mais quand ?


 

La France, qui se prépare à intervenir avec ses forces en Centrafrique, n'attend plus que l'ordre explicite de François Hollande pour engager cette nouvelle mission qu'elle se prépare à mettre en place seule, sans appui européen et sous commandement national. L'état-major des armées a précisé jeudi soir sur son site internet que des éléments (personnels et matériels) de la base aérienne 125 d'Istres, et du 25e régiment du génie de l'air présent à Libreville (Gabon) ont commencé à être déployés sur l'aéroport M'Poko de Bangui, pour y effectuer quelques réparations et aménagements. Comme d'habitude dans les cas d'urgence, ces moyens sont acheminés par des Antonov 124 loués, puisque les deux premiers A400M Atlas livrés par Airbus à la France ne sont pas encore opérationnels. Les forces françaises présentes à Bangui sont actuellement au nombre de 450, dont 240 au titre de l'opération BOALI, le reste étant en renfort de ce détachement permanent depuis mars 2013.

En réalité, la décision de François Hollande est déjà prise, bien qu'elle ne soit pas encore formellement annoncée. Quand le sera-t-elle ? C'est "le président qui le décidera", indique-t-on simplement au ministère de la Défense. Depuis le 16 novembre, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, a quitté Toulon pour prendre en charge le 21 novembre la mission Coymbe dans le golfe de Guinée. À son bord, il emporte plusieurs centaines d'hommes de la brigade parachutiste, dont le débarquement à Douala (Cameroun) serait imminent. Les troupes débarquées et leurs matériels partiront ensuite par la route en direction de Bangui. La sécurisation de l'axe Douala-Bangui sera d'ailleurs l'une des missions des troupes françaises qui ne sortent guère actuellement de Bangui. Elles demeureront sous une chaîne de commandement exclusivement françaises, les dépenses occasionnées par cette mission étant supportées par la France seule. Le nom que prendra cette nouvelle opération extérieure (OPEX) française n'a pas encore été annoncé. Elle ne sera militairement appuyée à ce stade par aucune autre armée occidentale.

 

Mission de 6 mois

Le mandat des troupes françaises n'est pas fixé dans la durée, mais le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian - en visite à Libreville le 22 novembre - a évoqué une période de 6 mois. Son entourage annonce "quatre à six mois", mais en réalité personne ne la connaît à l'avance. Sur la nécessité d'intervenir, Paris évoque "un pays en anarchie complète, dans un vide sécuritaire absolu entraînant un risque majeur de déstabilisation pour toute la région". Élément aggravant : la situation sécuritaire a encore empiré ces dernières semaines, des éléments débandés de la rébellion Seleka - renforcés par des groupes armés venus du Soudan et du Tchad - s'en prenant aux populations civiles, notamment chrétiennes, livrées aux exactions. En riposte, ces dernières ont mis en place des milices armées, les anti-balaka. En ce sens, la situation n'est pas du tout comparable à celle prévalant au Mali.

Le rôle des troupes françaises consistera officiellement à soutenir les troupes africaines présentes en Centrafrique dans le cadre de la mission Micopax (la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine) mise en place depuis le juillet 2008 par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEEAC) et comptant actuellement 2 000 militaires venant de plusieurs États africains, ainsi que 350 policiers congolais. Le 19 décembre, cette mission sera officiellement transférée à la Misca (Mission internationale de soutien en Centrafrique), émanation cette fois de l'Union africaine. Elle devrait passer à terme à 3 600 ou 4 000 hommes, mais souffre de plusieurs difficultés. Elle manque de moyens, situation qui pourrait évoluer grâce à l'apport de 30 millions d'euros par les États-Unis et de 50 millions par l'Union européenne. Mais on souligne à Paris que la Misca "souffre d'un problème de commandement", que l'arrivée de troupes françaises, et de conseillers français affectés auprès des forces africaines, pourrait contribuer à traiter. Par la suite, la Misca devrait se transformer en mission de maintien de la paix de l'ONU, qui pourrait compter jusqu'à 6 000 hommes. La France a soumis lundi au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution en ce sens, qui pourrait être adopté la semaine prochaine.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:55
Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau

 

29/11/2013 Sources : Marine nationale

 

Le groupe aéronaval vient de mettre le cap à l’est pour rejoindre le nord de l’océan Indien et le golfe arabo-persique. Cette opération de trois mois, précédée d’une dizaine de jours de certification du groupe en Méditerranée occidentale, permettra à la France de disposer dans la zone d’une capacité militaire stratégique à la fois souple, autonome et réactive. Connaissance, anticipation, coopération régionale, prévention des crises, et capacité d'action autonome sont au programme. Ordonnée par le chef d’état-major des armées, la mission Bois Belleau durera jusqu’en février 2014 et concernera 2600 marins et renforts interarmées.

 

Pour ce déploiement, le porte-avions Charles de Gaulle est escorté par la frégate de défense anti-aérienne Forbin, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne, le pétrolier-ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d’attaque. S’ajoutent aux bâtiments de combat le groupe aérien embarqué (GAé) composé de 10 Rafale, 10 Super EtendardsModernisés, 2 Hawkeye, 2 hélicoptères Dauphin, un hélicoptère Alouette III, 2 hélicoptères Caracal en provenance de l’organisme à vocation interarmées - Air (OVIA) « Resco » et l’état-major embarqué. L'ensemble constitue le groupe aéronaval (GAN).

 

De fréquentes patrouilles dans cette zone d’opérations

 

Comme le rappelle le dernier livre blanc, la région du nord de l’océan Indien et du golfe arabo-persique constitue une zone où les intérêts français sont majeurs. La France y déploie en quasi-permanence des bâtiments de combat qui participent notamment aux opérations de lutte contre la piraterie telle que la mission de l’Union européenne Atalanta, de lutte contre le terrorisme, conduite par les Task Forces150 et 152, ou encore pour des opérations purement nationales. Le groupe aéronaval est un habitué de cette zone maritime. C’est en effet, la sixième fois depuis 2001 que le Charles de Gaulle opèrera depuis le nord de l’océan Indien.

 

De nombreuses interactions régionales

 

L'opération baptisée Bois Belleau permettra au groupe aéronaval de conduire des coopérations aéromaritimes de haut niveau avec les pays partenaires, notamment l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis. Des interactions entre leurs forces aériennes et maritimes et la Task Force 473 auront ainsi lieu en mer Rouge au mois de décembre mais aussi dans le golfe Arabo-persique et le nord de l’océan Indien en janvier 2014.

 

L'intensification de l'interopérabilité avec les Marines alliées déployées dans la zone, notamment l'U.S. Navy, est planifiée. L'opération Bois Belleau permettra à la coopération franco-américaine d’atteindre un niveau encore jamais égalé. Le groupe aéronaval américain, constitué autour de l’USS Harry S. Truman, sera présent en mer d’Arabie et dans le golfe Arabo-persique au même moment. Il est prévu une étroite coopération durant cinq semaines. La France et les Etats-Unis, partenaires stratégiques de premier plan et seules nations dotées de porte-avions à catapultes capables d’opérations de projection de puissance massives, ont des modes d'action similaires.

Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois BelleauLe groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau
Le groupe aéronaval français vers l’opération Bois Belleau
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:55
Séminaire des commandants de la Force d’action navale

 

29/11/2013 Marine nationale

 

Pour sa 13ème édition, le séminaire des commandants de la Force d’action navale (FAN) était organisé à Marseille du 25 au 27 novembre 2013. Sous la direction du vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau, commandant la Force d’action navale, ce séminaire a rassemblé 39 commandants d’unités de surface de métropole et 12  représentants des états-majors de la FAN de Brest et de Toulon. Lieu privilégié d’échange et de réflexion entre commandants et autorités organiques, le thème retenu cette année était : « connaître son équipage pour affronter le danger ». 

 

Témoignage du capitaine de frégate Jean-Yves Martin, officier référent

 

« Ce séminaire annuel est organisé alternativement sur chaque façade maritime. L’objectif fondamental du séminaire est de renforcer la cohésion en sortant les commandants et l’état-major de leur cadre habituel de travail ». « La thématique de cette année trouvait son origine dans le pic d’activité opérationnelle de la fin de l’été en Méditerranée orientale. Après l’opération Harmattan en Libye, les thèmes abordés traitaient de la préparation de nos équipages au combat de moyenne à haute intensité et des enjeux géopolitiques dans la région ». « Ce séminaire concerne tous les commandants des unités de surface disponibles en métropole, du BPC au petit patrouilleur de service public, en passant par les frégates fortement armées, les frégates de type La Fayette, les pétroliers ravitailleurs, les avisos, etc… mais aussi les trois groupes de plongeurs démineurs ! C’est surtout un moment d’écoute et d’échange privilégié pour l’amiral commandant la force d’action navale » témoigne le capitaine de frégate Jean-Yves Martin, officier référent.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 13:35
photo  UK MoD

photo UK MoD

 

GRAFENWOEHR, Germany, Nov. 29, 2013 – By Denver Beaulieu-Hains / 7th U.S. Army Joint Multinational Training Command

 

In 2014, Operation Enduring Freedom becomes a new operation called Resolute Support and during Europe's recent combat training conference, the top brass of more than 35 nations outlined a way ahead that involves combined and joint training provided by the Joint Multinational Training Command here.

 

' There was a lot of discussion about the coming ISAF [International Security Assistance Force] and NATO operational transition in Afghanistan,' said Army Col. Thomas S. Matsel, the G3 or chief of operations at the JMTC.

 

"NATO is going to transition" from its ISAF operations centered in Afghanistan to a contingency force, Matsel said.

 

Since JMTC's training events regularly include multinational participation, the discussion is different at other Army combat training centers, Matsel said.

 

'They are mainly concerned with Title 10 training [training for U.S. troops]. Their focus is on U.S.-based Army units and their ability to conduct combat or contingency operations,' he said. 'We have that responsibility with our Title 10 forces also, but JMTC, the training command for the U.S. Army Europe also has the task to make sure U.S. Army units are well integrated with our NATO and multinational partners and the place where that happens, and is tested, is here in Europe during our multinational training and exercises.'

 

Simultaneously, at the Hohenfels Training Area in Germany, the exercise Combined Resolve looks at the post-ISAF relationship and the potential for future coalition operations. The training brought U.S. forces and those of Bulgaria, Croatia, the Czech Republic, France, Norway, Poland, Serbia, Slovenia, and Sweden together to challenge systems and develop cultural understanding and trust.

 

'The training … is exactly in harmony with what we want to attain in the whole of NATO. After years of training concentrated on Afghanistan, we again want to pay attention to the training of fundamental military activities,' the Czech Republic's chief of staff Petr Pavel said about the training. 'For us this means training in an environment that we are by no means capable of replicating in domestic conditions."

 

Pavel said his Army benefits by training with the modern equipment and training facilities available at Hohenfels, as well as the professional cadre of observers, coaches, and trainers.

 

"We do not have the technical means to assess the training available here [in the Czech Republic] and we aren't capable of ensuring the multinational participation,' he said.

 

A multinational exercise is planned every month for the next year. The next exercise is slated for Dec. 7-17. The New Jersey National Guard will train at the Hohenfels Training Area with more than seven multinational partners.

 

'It's important to remember some of the best and most capable security forces in the world are right here in Europe and we must build on the past 10 years of combat operations with our NATO and multinational partners so we are ready for the next emergency or contingency,' Matsel said.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 12:55
Le premier navire patrouilleur Castor prend forme

 

29/11/13 Karen Bral –MIL.be  

 

À Boulogne-sur-Mer, tout le monde s'affaire sur le premier des deux nouveaux navires patrouilleurs belges. Une délégation de la Marine en a constaté les avancées ce 27 novembre 2013. Parmi elle, le commandant de la Marine, le futur commandant du premier bateau, le P901 Castor et le gouverneur de la Flandre occidentale.

 

Photos : Christian Decloedt >>

 

La première impression des visiteurs sur le chantier naval de la SOCARENAM est très positive. « J'ai énormément d'admiration pour les constructeurs navals », explique l'amiral Michel Hofman, commandant de la Marine. « Je suis également fier qu'une telle entreprise puisse se développer. C'est un projet fantastique. » Le gouverneur Carl Decaluwé est également impressionné. « Quand on entre ici, on semble investir un lieu industriellement daté. Mais quand on y regarde de plus près, on remarque que tout est ingénieux. J'attends la mise à l'eau avec impatience. »

 

Le gouverneur de la Flandre occidentale est en réalité responsable de la sécurité en mer du Nord. Il fera donc certainement usage de ces nouveaux navires à l'avenir. « Si nous activons le plan d'urgence en mer du Nord, nous utilisons nos unités navigantes. La Marine en fait naturellement partie. Ces navires exécutent de bonnes prestations en vitesse et manœuvrabilité sur une mer houleuse. En comparaison de nos actuels ready duty ships, l'avancée est considérable. »

 

Les noms des deux nouveaux navires sont déjà connus. Le premier s'appelle le P901 Castor, le deuxième le P902 Pollux. Il existe plusieurs raisons à ces choix. En astronomie, ces deux étoiles appartiennent à la constellation du Gémeau. Les marins les utilisent régulièrement pour naviguer. La seconde acception est d'ordre mythologique. Castor et Pollux étaient deux frères jumeaux connus pour leurs actes héroïques et considérés comme des protecteurs par les marins.

 

Le lieutenant de vaisseau de première classe, et futur commandant du Castor, Dirk Demedts était également présent. « Personnellement, c'est comme si j'avais commandé une voiture très chère et que je devais attendre sept mois avant de la réceptionner », raconte-t-il. « Excitant, donc. Il y a aussi 14 membres d'équipage qui attendent ce navire avec impatience. En janvier, nous amorcerons déjà les préparatifs à bord ainsi que les cours pour les mécaniques spécifiques. Dès la livraison, nous pourrons nous préparer afin d'être fin prêts pour la première mission prévue en novembre 2014. »

 

À partir du mois de janvier, la SOCARENAM installera les systèmes comme les moteurs, l'hydraulique et les circuits électriques. La mise à l'eau aura lieu dès la mi-avril. Suivront des tests à quai et en mer. Si tout se déroule comme prévu, la Marine devrait approuver les aspects techniques de son premier navire de patrouille, le 30 juin 2014.

 

Vidéo : Herman Denayer

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 21:45
Mise en place de moyens du 25e RGA à Bangui


29 nov. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Bangui, aéroport de M'Poko, le 27 novembre 2013.
Mise en place de moyens du 25e régiment du génie de l'Air (25e RGA) pour l'aménagement de la plate-forme aéroportuaire de M'Poko.

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