Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:55
Un séminaire qui a frappé les esprits - « frappes de précision dans un environnement complexe »

 

29/11/2013 CNE Laetitia Périer

 

Le séminaire « frappes de précision dans un environnement complexe » s’est clôturé vendredi 29 novembre au Centre Etoile Saint-Honoré à Paris (8e). En présence d’industriels et de journalistes de la presse spécialisée, le ministère de la Défense est intervenu à plusieurs reprises au cours des trois jours qu’a duré le séminaire. Des représentants de l'armée de Terre, de l'armée de l'Air, de la Marine nationale et de la Direction générale de l'armement ont notamment fait part de leur retour d'expériences opérationnelles et ont développé des éléments doctrinaux.

 

Après trois jours d’échanges autour de la thématique des frappes de précision dans un environnement complexe, le séminaire organisé par l’association aéronautique et astronautique de France et destiné aux industriels européens et aux journalistes de la presse spécialisée s’est clôturé vendredi 29 novembre au Centre Etoile Saint-Honoré, à Paris (8e).

 

Pierre Bayle, directeur de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICOD), a ouvert le séminaire en rappelant que la précision des armements était devenue « un impératif des conflits actuels compte tenu de la prégnance croissante du droit international humanitaire qui vise à préserver au mieux les populations, mais également, de l’aversion croissante des opinions publiques pour la guerre ». Pour lui, ce séminaire avait pour vocation de « faciliter les échanges entre les praticiens qui expriment un besoin opérationnel et les concepteurs qui doivent trouver les voies et les moyens pour y répondre, au meilleur coût ».

 

Dans cet esprit, les différentes armées ont notamment fait part des derniers retours d'expériences opérationnelles des théâtres où la France s’est engagée à savoir l’Afghanistan, la Libye et le Mali. La précision et la flexibilité ont été citées comme étant les principales caractéristiques recherchées dans l’emploi des armements afin de limiter les dommages collatéraux. Deux contraintes parmi d’autres : l’aspect asymétrique de l’ennemi qui est à la fois fugace, aux multiples imbrications et dont la signature reste très difficilement détectable et le nombre croissant d’acteurs sur un théâtre d’opérations.

 

La réponse ? Une combinaison de savoir-faire technologique et opérationnel, c’est-à-dire un besoin d’armes permettant de faire évoluer les réponses opérationnelles et qui s’intègrent dans la manœuvre de combinaison dynamique des efforts, tout en restant vigilant sur les aspects du droit humanitaire international.

Un séminaire qui a frappé les esprits - « frappes de précision dans un environnement complexe »
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:55
candidats GCP du 17eRGP photo CCH Dumoutier - Sirpa terre

candidats GCP du 17eRGP photo CCH Dumoutier - Sirpa terre


28.11.2013 ladepeche.fr

 

On avait suivi les commandos parachutistes sur le causse de Caylus en octobre dernier, venus de toutes les unités de la 11e brigade parachutiste (BP) parfaire leur formation dans la multitude de domaines relevant de leurs compétences. À Caylus, la spécificité «génie» du régiment montalbanais avait notamment justifié une formation à l’utilisation des explosifs naturellement placée sous l’autorité des paras du «17» dépositaires d’un savoir-faire unique en la matière. Il s’agissait là d’un cursus destiné aux commandos déjà intégrés aux unités. Mais avant d’en arriver là, ces paras candidats au titre de commandos doivent prouver leurs qualités physiques. C’est dans ce cadre que des tests de présélections ont été organisés récemment dans le cadre de la montée en puissance du GCP au sein du 17e RGP. Dix-neuf candidats se sont présentés, dont six du régiment montalbanais et 13 lieutenants en phase d’apprentissage à l’école d’application du génie d’Angers. L’objectif était de recruter le futur lieutenant chef d’équipe et des équipiers.

 

Soldats d'élite

Soldats d’élite, les GCP ont pour missions d’appuyer la mise à terre et de soutenir l’engagement de la 11e brigade parachutiste, de faire du renseignement ainsi que des actions ponctuelles dans la profondeur. Chaque unité de la brigade a aujourd’hui son GCP à l’exception du 1er RTP. Le GCP du «17» est en revanche le seul à détenir le savoir-faire du génie. Les multiples menaces sur les théâtres d’opérations actuels tendent à donc systématiser l’emploi des commandos du 17e RGP lors des missions dévolues aux commandos de la brigade.

 

19 candidats, 7 admis

Cette réalité s’est notamment concrétisée par la création d’une seconde équipe GCP au 17e RGP. Pour armer ces équipes, le «17» recrute les meilleurs sapeurs parachutistes. Triés sur le volet, ils passent une semaine éprouvante de tests de présélections au cours desquels ils sont jugés physiquement, intellectuellement et techniquement sur les connaissances de base du combattant.

Au bilan, cette session aura été particulièrement fructueuse puisque parmi les candidats, sept seront intégrés à la nouvelle équipe du «17». Ils devront néanmoins suivre une formation d’un an avant de devenir de véritables commandos parachutistes.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:36
Serval : point de situation du 27 novembre 2013

 

29/11/2013 16:25 Sources EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 21 novembre 18h00 jusqu’au jeudi 28 novembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont environ 45 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une quinzaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Depuis le 22 novembre, la force Serval poursuit les opérations contre les groupes armés terroristes (GAT) principalement dans le grand Gao.

 

Le premier tour des élections législatives s’est déroulé le 24 novembre dans tout le pays. Ce scrutin s’est déroulé avec succès sans incidents majeurs. Il a mobilisé l’ensemble des forces de sécurité maliennes ainsi que les bataillons de la MINUSMA.

 

En poursuivant ses missions de lutte contre les GAT, la force Serval a indirectement contribué au bon déroulement de ces élections dans lesquelles elle s’est plus spécifiquement impliquée grâce à son dispositif de DLA et DAO qui s’est tenu en appui des unités de la MINUSMA et des FAMA. Deux sections de la force Serval se sont tenues en soutien plus direct des forces de sécurité maliennes, dans les villes de Abeibara et Tinessako.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

 

Serval : point de situation du 27 novembre 2013
Serval : point de situation du 27 novembre 2013
Serval : point de situation du 27 novembre 2013
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 17:20
Air Force orders new software from Rockwell Collins

 

 

CEDAR RAPIDS, Iowa, Nov. 27 (UPI)

 

Next-generation software for the U.S. Air Force's Tactical Air Control Party close air support system is to be developed by Rockwell Collins.

 

The contract for development, testing, fielding and support of the software is worth $15 million, the company said.

 

"The Rockwell Collins TACP 1.4.5 software offering capitalizes on our company's vast experience in close air support system solutions," said Tommy Dodson, vice president and general manager of Rockwell Collins Surface Solutions. "We are building on 12 years of continuous support to the TACP-Modernization Program to deliver next generation solutions for the dismounted, static, mounted, and C2 echelons of the TACP community."

 

Rockwell said it expects development of the software to be completed by the summer of 2016 and that it will provide "a modern graphic user interface and updated aircraft capabilities, and integration of TACP modernization systems."

 

Additional details were not provided.

 

The Tactical Air Control Party system is used to help coordinate Air Force support for ground forces.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:55
Les Mirage F1 en campagne de tir air-sol

 

29/11/2013  Actus Air

 

Du 15 au 28 novembre 2013, l'escadron de reconnaissance (ER) 2.33 « Savoie » a effectué une campagne de tir air-sol à partir de la base aérienne 120 de Cazaux.

 

Dirigée par le lieutenant-colonel Benjamin Souberbielle, commandant l’ER 2.33, cette campagne de tir a permis aux pilotes de délivrer de l’armement (F4, LGTR, canon, MK82, GBU 12, GBU 16, GBU 22), sur le champ de tir de Captieux. Pendant ces 15 jours, la priorité a été donnée à l’instruction et à la qualification des jeunes pilotes, sous couvert de l’expérience des plus anciens.

 

Au total, dix aéronefs ont été déployés : huit Mirage F1CR et deux Mirage F1B. Pour soutenir cette campagne, 77 aviateurs de l’escadron de soutien technique et aéronautique (ESTA) 2E.118 de Mont-de-Marsan étaient aussi de la partie.

 

Mirage F1 de l'escadron de reconnaissance 2/33 Savoie

Mirage F1 de l'escadron de reconnaissance 2/33 Savoie

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:54
DéfIS, la nouvelle revue du département Sécurité économique de l'INHESJ



 

DéfIS est la nouvelle revue trimestrielle du Département sécurité économique de l'INHESJ (Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice). Elle donne la parole à des experts, des acteurs privés et publics, des invités qui s’expriment sur les enjeux de sûreté des entreprises et d’intelligence économique considérés comme stratégiques.

 

Le premier numéro de DéfIS (48 pages) explore, sans surprise, la problématique prioritaire de la cybersécurité.

Au sommaire:
- un entretien avec Claude Revel, la déléguée interministérielle à l'intelligence économique,
- une contribution d'Axelle Lemaire, la député PS pour l'Europe du Nord sur les enjeux du cybermonde,
- une contribution de l'avocat Etienne Drouard sur "la nationalité d'un prestataire peut-elle faire la différence,",
- et des textes de Nicolas Arpagian, d'Anne Souvira etc

 

Téléchargeable en ligne sur le site de l’INHESJ, cette revue trimestrielle est également diffusée auprès de ses abonnés.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:45
Le BPC Dixmude à quai à Douala depuis jeudi après-midi

29.11.2013 par P. Chapleau - Lignes de Défense

 

Le BPC Dixmude est arrivé jeudi vers 15h dans le port de Douala (Cameroun). D'autres photos de son arrivée pourraient être diffusées cet après-midi par l'EMA.

A son bord: 350 hommes de la 11e brigade parachutiste et deux hélicoptères Gazelle (outre l'Alouette 3 de la Marine). Un escadron de combat, des éléments de la logistique et une centaine de véhicules sont donc en attente du feu vert présidentiel (et onusien) pour faire mouvement vers la RCA

Le BPC restera à quai le temps que l'ordre de mouvement soit donné puis il regagnera le golfe de Guinée pour y conduire des opérations dans le cadre de la mission Corymbe.

Mercredi, le gouvernement camerounais avait officiellement donné son feu vert au transit des éléments français comme en témoigne le communiqué du ministre des Relations extérieures camerounais:

"Le gouvernement de la République du Cameroun se félicite de l'annonce faite par le gouvernement français de son intention d'envoyer un important contingent supplémentaire de soldats en RCA en appui à la MISCA. Cette contribution appréciable aux efforts de l'Afrique centrale pour la stabilisation de la situation en République centrafricaine mérite l'appui sans réserve de la communauté internationale. Le gouvernement camerounais a, à cet égard, répondu favorablement à la demande de la France de faire transiter sur son territoire, la logistique nécessaire à cette opération.
Fait à Yaoundé, le 27 novembre 2013 Le ministre des Relations extérieures,
Pierre MOUKOKO MBONDJO"

 

Coïncidence? Le même jour, la France consentait un coup de pouce d'1,2 milliard de FCFA pour l'amélioration du système d'état-civil au Cameroun.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:45
Libye: l'explosion d'un dépôt d'armes fait 40 morts

 

 

29.11.2013 Romandie.com (ats)

 

L'explosion d'un dépôt de munitions dans le Sud libyen a fait plus de 40 morts jeudi, a annoncé un responsable des forces de sécurité. A Benghazi, dans l'est du pays, quatre soldats ont été tués dans de nouveaux affrontements entre l'armée et des miliciens islamistes.

 

A Brak al Chati, près de la ville de Sebha, dans le Sud désertique, une quarantaine de personnes, des Libyens et des étrangers, ont pénétré dans un dépôt de l'armée pour voler des munitions lorsqu'une explosion s'est produite. Le bilan d'une quarantaine de morts pourrait s'alourdir car le site était toujours durant la nuit la proie des flammes, a dit le responsable.

 

A Benghazi, capitale de la Cyrénaïque, trois militaires ont péri dans les combats qui ont éclaté lorsqu'une voiture remplie d'armes et d'explosifs a été stoppée à un barrage, a déclaré Wanis Boukhmada, commandant des forces spéciales de l'armée dans la ville. Les miliciens islamistes qui se trouvaient dans le véhicule étaient également en possession d'une forte somme en argent liquide.

 

Jeudi matin, un militaire a également été abattu par des inconnus dans un autre secteur de la ville.

 

"Nous sommes aussi musulmans"

 

Des responsables de l'armée sont intervenus à la télévision nationale pour demander aux islamistes et à tous les miliciens de rendre les armes et d'engager le dialogue.

 

"Frères d'Ansar al Charia, vous êtes musulmans et nous le sommes aussi. Nous n'avons pas de divergences sur la religion (...) mais ne cherchez pas à imposer quelque chose qui n'a rien à voir avec cette religion", a dit Salah Obeïdi, commandant des forces armées dans l'est.

 

Nombreuses milices

 

Le pouvoir de transition mis en place à Tripoli depuis la chute de Mouammar Kadhafi fin 2011 peine à imposer son autorité aux nombreuses milices combattantes issues de la révolution et aux groupes islamistes présents dans le pays.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:37
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels

 

29.11.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’armée de l’air l’a annoncé ce 29 novembre : les trois premiers équipages français de drone Reaper - soit six personnes - de l'escadron de drones 1/33 "Belfort" ont reçu leur brevet de pilote le 26 novembre dernier et sont donc déclarés opérationnels sur le drone de General Atomics.

 

Leur formation avait débuté en août dernier sur la base aérienne d’Holloman, aux États-Unis. Elle s’est notamment composée de 100 heures de cours théoriques, 16 séances sur simulateur et 4 vols aux commandes du MQ-9.

 

Cette nouvelle vient confirmer une information recueillie la semaine dernière par le Journal de l’Aviation, selon laquelle les pilotes seraient déployés « fin décembre, début janvier », soit dès la réception des drones par la France, s’ils sont livrés en temps et en heure.

 

Les drones seront déployés au-dessus du Sahel pour des missions ISR. Les pilotes seront eux basés à Niamey, au Niger.

Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnelsLes premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:35
On Friday 22 November 2013 a delegation from EU Naval Force’s flagship HNLMS Johan de Witt visited the Chinese Force Commander and his staff on board the Chinese flagship CNS Jing Gang Shan in the Gulf of Aden. The visit was an opportunity to discuss counter piracy operations.

On Friday 22 November 2013 a delegation from EU Naval Force’s flagship HNLMS Johan de Witt visited the Chinese Force Commander and his staff on board the Chinese flagship CNS Jing Gang Shan in the Gulf of Aden. The visit was an opportunity to discuss counter piracy operations.

 

 

28th November 2013 by Daniel Fiott* - europeangeostrategy.org

 

One of the consequences of China’s increasing international power and presence is its necessary interest in actors such as the European Union (EU) and the United States (US). It is no great secret that the Chinese have cultured relations with the EU in order to sure up export markets and trade relations, plus to learn from European best-practices in policy areas related to welfare, health, the environment and technology. The EU is largely positive about its Strategic Partnership with China. Accordingly, more than fifty EU-China initiatives and dialogues have emerged to jointly focus on policy areas from urbanisation to human rights. Yet beyond policy areas that relate to working for ‘mutual’ economic benefit, there are a number of highly political areas such as defence that tend to fall under the policy radar.

 

Indeed, when one thinks of security relations between the EU and China the arms embargo, China’s opaque military build-up, Taiwan and broader Asian security come to mind. Yet one must not overlook China’s long-standing interest in the development of the EU’s Common Security and Defence Policy (CSDP). This is important because Chinese scholars have been writing on CSDP since at least 2001; since 2003 China has been calling for more military-to-military exchanges and closer defence industrial and technological cooperation with the EU; and since 2005 the EU and China have held regular strategic dialogues. While Gill is correct to state that EU-China military-to-military relations are for the time-being restricted to soft military tasks rather than strategic-level operations, one should nevertheless be interested in how the Chinese perceive and understand the CSDP.

 

The Military Balance

 

One of the key aspects to Chinese thinking about the CSDP is the Policy’s potential to help the EU, help China, balance against the US. It should be noted that both China and the EU are comfortable with the notion of a more multipolar, balanced, world; although the EU is – for now at least – only comfortable if this world is managed through multilateralism rather than the balance of power. China sees the Europeans’ recognition of multipolarity as a foundation stone for its relations with the EU; if the Europeans desire a more multipolar world, the argument goes, then their policies should be geared to fostering and managing such a world. The role of Europe as a pole in the maintenance of such a global balance is not a new idea, of course. One should not forget that during the 1970s some quarters in China saw European Defence Cooperation (EDC) as a way to help China balance against the Soviet Union – some Europeans, such as Bennett, had held similar hopes about China too.

 

Following Beijing’s weariness of the North Atlantic Treaty Organisation’s (NATO) expansion to include the Czech Republic, Hungary and Poland in 1999, and the repugnance with which China viewed the bombing of their embassy in Belgrade in the same year by the Alliance, many viewed the CSDP as a means to balance against NATO and American hegemony in Europe. With the American-led effort in Iraq in 2003, and the divisions it caused in Europe, some Chinese felt confirmed in their view that the CSDP had only emerged as a way for Europeans to gain control over their continent and ensure greater autonomy, with less dependence on the US.

 

In this regard, one of the major Chinese criticisms of Europe is that they do not view the CSDP as part of the broader geopolitical context. Indeed, Zhang Li, Researcher at the School of International Relations and Public Affairs, Fudan University, states that the greatest theoretical and political defect facing the CSDP at present is the ‘focus on the discussion of European internal factors, and not giving due attention to external factors’. This puzzles Zhang Li. He sees the Policy as a European response to the nation-state’s weakening monopoly over military allegiance and the de-nationalisation of defence policy in Europe. In other words, Zhang Li views the CSDP as a way to re-align the individual defence policy efforts of member states at the European-level so as to respond to the post-Cold War era.

 

Many Chinese commentators take a structuralist perspective of why the CSDP came to fruition and why it continues to survive. As Zhang Yinghong, Director of the Center for European Studies, Shanghai Institute for International Studies, argues, for example, the emergence of the CSDP is a direct result of the changing nature of Europe’s strategic position and culture from, during the Cold War, territorial defence against the Soviet Union, to, afterwards, a focus on international interventions and tackling non-traditional security threats. It appears to be a mainstay of the majority of Chinese writing on the CSDP that the Policy is a mere function of international politics and systemic pressures. These writers are puzzled as to why the CSDP is dogged by internal European discord. If the CSDP is a function of the international system, the argument goes, then why do the Europeans not understand the relevance and consequence of this fact.

 

However, it would be wrong to assume that all Chinese thinkers are completely sold on the idea that the CSDP is a European tool to assist China balance against the US. Indeed, while some were initially enthused about the prospects of the CSDP after Iraq, they recognised that the pace of European defence integration has slowed in more recent times. It has been claimed by some commentators that while the CSDP’s focus on achieving the ‘Petersberg Tasks’ and undertaking crisis management tasks is innovative, this does nothing to lessen the Europeans’ dependence on NATO and the US. Others remark how the common interests of the EU Member States and the US will maintain the relevance of the Alliance for the foreseeable future.

 

Alternatively, certain authors problematise the EU-NATO relationship by stating that there are numerous frictions impacting the Alliance, and that it cannot be taken for granted that the EU and NATO are even close to having a strategic partnership. Indeed, a number of Chinese writers recognise that internal divisions over CSDP in the EU impacts on the unity and effectiveness of NATO. As one commentator remarks in a study of the NATO operation to oust Qaddafi, the British and French played a significant political and military role on behalf of Europe but Germany effectively hampered an EU response. While remarking that these Member States largely undertook the intervention to help support the democratic transition in North Africa, Wu Xian understands that British and French reliance on the US did nothing to advance CSDP or indeed NATO. In other words, the lack of political will by a number of EU and NATO member states stymied cooperation in these two fora.

 

Some Chinese writers therefore understand that the greater Europeanisation of national defence policies in Europe does not necessarily imply greater convergence between the member states. Interestingly, some see this defence disunity as a source of lessons to be learned for their own defence and security arrangements. For example, they believe that the lack of real progress in integration under the CSDP has theoretical value that can help explain the difficulties associated with institutionalised security cooperation. In this regard, China may learn lessons from the EU for the security integration arrangements it is involved with – for example, the Shanghai Cooperation Organisation (SCO). Furthermore, cooperation with the EU on defence matters can help the Chinese with one major problem facing their armed forces: namely, that ‘most of today’s [Peoples’ Liberation Army (PLA)] forces have no combat experience’.

 

Making military in-roads

 

These diverse views may tell us something noteworthy about the future of European-Chinese security cooperation. Indeed, there have already been moves to increase defence cooperation between the Chinese and Europeans. For instance, on 10 July 2012 the EU’s High Representative, Catherine Ashton, met with China’s Minister of Defence, General Liang Guanglie, in Beijing. The discussion mainly centred on crisis management and anti-piracy, but the EU and China agreed to develop bilateral cooperation on defence. Not only was a High-Level Orientation Seminar on Security and Defence organised in March 2013 with European and Chinese diplomats, defence staff and academia but on an operational side joint training is being investigated and meetings between Chinese and European officers is being encouraged.

 

For example, on 17 July 2012 the then Force Commander of the EU’s Naval Force (EUNAVFOR) Atalanta, Rear Admiral Jean-Baptiste Dupuis, and the Commander of the Chinese task force in the Gulf of Aden, Rear Admiral Yang Jun-Fei, met onboard the Atalanta flagship as part of the Shared Awareness and Deconfliction (SHADE) meetings. SHADE meetings were established in December 2008 as a means of sharing ‘best practices’, conducting informal discussions and deconflicting the activities of those nations and organisations involved in military counter-piracy operations in the Horn of Africa region. SHADE meetings include the participation of the EUNAVFOR Atalanta mission, NATO and other navies from China, India, Japan and Russia.

 

Such defence meetings and cooperation are seen by some as important because they could eventually help determine where and how EU-led military missions are deployed. If partners see a role for the CSDP in their neighbourhood then the Europeans would have to consider the option. However, in the case of China it is perhaps fair to assume that the Chinese would not welcome a European military presence in the Asia-Pacific region anytime soon. Indeed, there is little chance that a mission under the CSDP will deploy to Asia in the short-term, but there is nothing guaranteeing that European states will not be politically – if not militarily – engaged in Asia through NATO as the US further pivots to the Pacific. As China can do nothing to alter Europe’s symbiotic connection to the Alliance, this again hinges on the balance question raised by many Chinese scholars.

 

China’s specific relations with the EU’s CSDP are likely to be marked by a large degree of paucity. As European Geostrategy Associate Editor, May-Britt Stumbaum, argues, security cooperation between the EU and China is likely to be focused on environmental disasters and pandemics, rather than on more political issues. As with many other areas of China-Europe relations, China is interested in learning-lessons from the EU. China can certainly learn much from the EU’s civil-military operations in places such as Africa; important if one considers China’s greater political and economic presence on that continent.

 

Another Terracotta Army?

 

China is interested in the CSDP as one way of developing it own military. As was once claimed by China’s Defence Ministry: China is ‘seeking to benefit from the experiences of other countries and institutions by sending PLA officers abroad for exchanges and training’. CSDP is not, of course, the only means through which China is attempting to learn important lessons for its own military development. Here one should also think of China’s engagement with NATO through the recently agreed annual staff exchanges, and the attempts to deepen cooperation in anti-piracy operations. China also engages with the United Nations (UN) and the country has up until 2011 ‘dispatched about 21,000 personnel on 30 UN peacekeeping missions, which is the highest number among the permanent members of the UN Security Council’. China’s recent UN peacekeeping role in Mali is indicative of the country’s military engagement.

 

However, given ‘the country’s traditional position on matters of national sovereignty and championing of non-interference in states’ internal affairs’, China is restricted in what it can ‘learn-by-doing’ in the field. NATO countries have learned by actively intervening and deploying in third-countries such as Afghanistan; China is unlikely to intervene militarily in this way for the foreseeable future and will thus have to learn through different means. As Kane argues, ‘China’s leaders have been eager to cooperate with outside powers as long as they favour the terms under which such cooperation takes place’.

 

It is partially for this reason that any EU-China cooperation on defence is likely to be modest for now. Indeed, bar the occasional officer-to-officer meetings China will learn what it can from CSDP and also use cooperation with the EU to boost its public image as a nascent military actor. This has already begun. For example, in March 2013 the 13th Chinese naval escort task force comprising three vessels and 787 crew-members visited the EU Member State Malta for a five-day trip. The task force stopped in Malta after concluding its four-month mission in the Gulf of Aden as part of the anti-piracy missions. While moored the vessels were open to public viewing and played host to workshops between the Chinese PLA and the Maltese Armed Forces. Malta was the first stop in a longer visit in the Mediterranean to countries including Algeria, Morocco, Portugal and France.

 

Whether CSDP is a mere stepping-stone for greater Chinese political dialogue with NATO remains to be seen, but what is clear is that engaging with the CSDP gives China the opportunity to learn European military best practices. It also allows the Chinese military to be able to claim that they are engaged in more transparent military dialogue with partners such as the EU. Indeed, for China the CSDP is the acceptable face of European military power; this may say more about the CSDP than it does the Chinese. CSDP is a relatively youthful defence integration process, and can to some degree be seen as a mirror for China’s own nascent military aspirations. All of the debates being held in Europe related to CSDP right now – deployability, capability development, defence industrial fragmentation, the comprehensive approach, etc. – are also being debated in Beijing as part of China’s own emergence as a global power.

 

* Mr. Daniel Fiott is a Senior Editor of European Geostrategy. He is also a Researcher at the Institute for European Studies at the Free University of Brussels. He writes here only in a personal capacity.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:35
A C-130H Hercules taxis to park on the east side of the flightline at Yokota Air Base, Japan, March 25, 2011. (U.S. Air Force photo/Staff Sgt. Samuel Morse)

A C-130H Hercules taxis to park on the east side of the flightline at Yokota Air Base, Japan, March 25, 2011. (U.S. Air Force photo/Staff Sgt. Samuel Morse)

 

29 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - Deux projectiles artisanaux ont été tirés dans la nuit de jeudi à vendredi près d'une base militaire américaine proche de Tokyo, sans faire de victime ni de dégât, a annoncé la police japonaise.

 

L'incident s'est produit vers 23H30 jeudi soir, près de la base aérienne américaine de Yokota. Des habitants du voisinage ont entendu des explosions. La police a découvert sur place deux tubes d'acier, des câbles, des batteries. Aucun dégât n'a été signalé, a indiqué un porte-parole de la police de Tokyo.

 

Selon des médias japonais, les deux tuyaux avaient été enterrés sauf la partie supérieure qui était pointée en direction de la base militaire américaine.

 

Les projectiles n'avaient pas été retrouvés vendredi matin par la police.

 

En l'absence de toute revendication, la police soupçonne que cette action pourrait être l'oeuvre d'activistes d'extrême gauche, selon l'agence de presse Jiji et d'autres médias. Selon la télévision NTV, un dirigeant d'un groupe de cette mouvance a été arrêté jeudi et l'action contre la base pourrait être une vengeance de ses proches.

 

Toujours d'après cette télévision, un incident similaire s'était produit il y a quatre ans lorsque la police avait investi une cache de ce groupe, la Fraction des travailleurs révolutionnaires.

 

Le Japon, qui abrite près de 50.000 soldats américains, est lié aux Etats-Unis par un traité de défense mutuelle.

 

La présence militaire américaine est parfois mal vécue par une partie de la population japonaise, surtout sur l'île méridionale d'Okinawa, mais aucun incident violent à connotation politique n'avait été enregistré ces dernières années.

 

Le renouvellement en 1960 du traité de sécurité nippo-américain avait en revanche donné lieu à de très importantes manifestations anti-américaines dans la capitale japonaise.

 

L'incident de vendredi intervient par ailleurs dans un contexte de tensions croissantes entre la Chine et le Japon, et à quelques jours de la venue à Tokyo du vice-président américain Jo Biden.

 

Suite à la décision d'imposer une zone d'identification aérienne sur une large partie de la mer de Chine orientale, englobant des îles administrées par le Japon mais revendiquées par Pékin, M. Biden vient à Tokyo pour réaffirmer le soutien américain à son allié.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:35
Senkaku-Diaoyu : Pékin envoie des patrouilles aériennes dans la « zone d'identification »

 

29.11.2013 Le Monde.fr (Reuters)

 

Le pouvoir chinois a dépêché plusieurs chasseurs et un avion de détection jeudi 28 novembre dans la « zone aérienne d'identification » (ZAI) qu'il a instaurée unilatéralement en mer de Chine orientale.

La Chine a annoncé la semaine dernière que les appareils étrangers entrant dans cette ZAI, y compris les avions de ligne, devraient adresser un signalement préalable aux autorités chinoises. La zone en question couvre les îlots au cœur du contentieux territorial entre la Chine et le Japon, appelés Senkaku par Tokyo et Diaoyu par Pékin.

 

Pour comprendre la situation, lire : Face à la Chine, le Japon fourbit ses armes

 

La mission de patrouille aérienne chinoise envoyée jeudi était « une mesure défensive, conforme aux pratiques internationales courantes », a déclaré Shen Jinke, porte-parole de l'armée de l'air chinoise, cité vendredi par l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

 

VISITE DE JOE BIDEN LA SEMAINE PROCHAINE

Les chasseurs, parmi lesquels des Sukhoï-30 de fabrication russe, ont effectué des patrouilles de routine et ont surveillé des « cibles » dans la ZAI, a ajouté le porte-parole. « L'armée de l'air chinoise est en alerte avancée et prendra des mesures pour faire face aux menaces aériennes diverses, afin de garantir fermement la sécurité de l'espace aérien du pays », a-t-il dit.

Toutefois, a tempéré le porte-parole du ministère de la défense, Yang Yujun, il est « incorrect » de supposer que la Chine abattrait les appareils qui entreraient dans la ZAI sans s'identifier. Le secrétaire général du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a déclaré vendredi ne pas savoir si des avions chinois se trouvaient dans la ZAI, mais il a ajouté que le Japon maintenait son état de vigilance.

Le vice-président américain, Joe Biden, doit se rendre la semaine prochaine en Chine, au Japon et en Corée du Sud, où il tentera de désamorcer cette nouvelle crise, ont déclaré de hauts responsables de l'administration Obama.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:20
A-10 Close Support

 

 

11/28/2013 Strategy Page

 

An A-10C Thunderbolt II conducts close-air support training near Davis-Monthan Air Force Base, Ariz. The A-10C is with the 188th Fighter Wing, Arkansas Air National Guard. (U.S. Air Force photo/Jim Haseltine)

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 11:50
Resolution on the Arms Trade Treaty (ATT) - Subcommittee on Security and Defence

29-11-2013 SEDE

 

The SEDE subcommittee will debate the draft motion for a resolution on the ratification of the Arms Trade Treaty, by Rapporteur Arnaud Danjean (EPP).

 
When: 2 December 2013     

Further information meeting documents
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Paye des militaires : la DGA chargée de l’après Louvois

 

28/11 Par Alain Ruello  - LesEchos.fr

 

Après avoir décidé l’abandon du calamiteux logiciel Louvois, Jean-Yves Le Drian a décidé mercredi de confier le projet à la DGA.

 

Jean-Yves Le Drian ne traîne pas. Après avoir décidé d’abandonner le calamiteux logiciel Louvois de paye des militaires, le ministre de la Défense a confié à la DGA le soin de bâtir son remplaçant. « La DGA s’est vue confiée le projet », confirme-t-on de source proche du dossier.

 

A première vue, la décision peut surprendre étant donné que la DGA n’est pas naturellement reconnue pour son expertise en matière de système d’information de ressources humaines. Il est pourtant logique : ce qui a sans doute le plus pêché avec Louvois, c’est le fait que la conception du logiciel n’ait pas été menée en mode projet avec des responsabilités et des objectifs clairement identifiés. Concepteur des grands programmes d’armement français d’une très grande complexité comme la dissuasion nucléaire, le Rafale ou encore les Frégates, la DGA peut à juste titre mettre en avant son expertise en la matière.

 

La lourde responsabilité de concevoir l’après Louvois incombe à Caroline Gervais, ingénieur de l’armement qui travaillait jusque là à la direction des programmes hélicoptères, toujours selon nos informations. A noter que la DGA a échappé aux affres de Louvois.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Mission ATALANTA : le TCD Siroco se prépare

 

28 novembre 2013 Par TCD Siroco

 

Après des permissions d’été bien méritées, l’équipage du TCD Siroco, reposé et en partie renouvelé suite aux mutations, a entrepris de redonner du potentiel à son bâtiment. Aux côtés de la société DCNS et du Service Logistique de la marine, les marins ont œuvré pendant près de trois mois. En partie repeint et réparé, le Siroco était prêt et pleinement opérationnel fin octobre pour entamer la nouvelle mission qui l’attend : un déploiement de cinq mois en océan Indien dans le cadre de l’opération européenne ATALANTA de lutte contre la piraterie. Cette mission revêt de plus un caractère spécial puisque l’Etat-Major tactique, sous commandement français, sera embarqué sur le Siroco.

 

Pour finir de préparer l’équipage à cette mission, un entraînement autonome à la mer s’est déroulé du 4 au 7 novembre. Plusieurs hélicoptères sont notamment venus faire des manœuvres sur le pont d’envol, des exercices de lutte contre les incendies, les voies d’eaux ou encore de sauvetage de naufragés ont rythmé la vie du bord.

 

Mise en oeuvre des hélicoptères sur le pont d'envol

Mise en oeuvre des hélicoptères sur le pont d'envol

Fort de ses acquis, et après une semaine logistique intense, le Siroco a appareillé définitivement le 18 novembre du port de Toulon, pour entamer son transit vers l’océan Indien. Il continue son entraînement pour être pleinement prêt à mener sa mission.

Entrainement hélico

Entrainement hélico

Lors de son transit en Méditerranée, le TCD a fait une halte à La Sude, en Crête (Grèce) où est basé un centre d’excellence OTAN d’entraînement à la lutte contre la piraterie. L’équipe de visite du Siroco a ainsi pu parfaire sa préparation dans des conditions similaires à celles qui l’attendent en océan Indien. En parallèle, le Siroco a eu l’honneur d’accueillir l’ambassadeur de France en Grèce.

 

Honneurs rendus à l'ambassadeur de France en Grèce

Honneurs rendus à l'ambassadeur de France en Grèce

Le dernier jour de l’escale, l’état-major prenant de la force ATALANTA a embarqué sur le Siroco pour conduire un entraînement progressif qui lui permettra d’être pleinement opérationnel lors de la relève à la prochaine escale, Djibouti.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Porte-avions Charles de Gaulle rade de Toulon - photo Marine Nationale

Porte-avions Charles de Gaulle rade de Toulon - photo Marine Nationale


28.11.2013 lefauteuildecolbert.fr
 

La décision historique est tombée dans la plus grande indifférence ! Monsieur le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, annonçait que le Charles de Gaulle allait être refondu pour 1,3 milliards d'euros (2016-2018)

 

Cette indifférence est révélatrice à plus d'un titre !

 

Premièrement, c'est une décision majeure sur le plan historique. Lors de l'élaboration de la loi de programmation militaire actuelle, et les fameuses trajectoires X, Y et Z, il avait été question, selon les bruits de coursives, de retirer du service le porte-avions. Il y a un monde entre remettre en doute l'outil majeur de la puissance aéronavale et confirmer cette dernière.
 

Pourquoi est-ce donc une décision majeure sur le plan historique ? Le temps naval est un temps long, même si cela n'est pas toujours compris. La question du second porte-avions a été ouverte en 1990 quand le R92 Richelieu n'était pas commandé. En 2013 (23 ans plus tard) le gouvernement prend la décision majeure de confirmer le R91 Charles de Gaulle avec cette refonte à mi-vie. Le prochain rendez-vous est la période 2025-2030  où il faudra débattre de l'intérêt de remplacer le Charles de Gaulle et de l'accompagner d'un sistership puisque c'est le minimum pour disposer de l'outil.

 

Notons que c'est la énième décision gouvernementale depuis 2004 qui confirme la volonté de l'Etat de maintenir la capacité à concevoir, construire et mettre en oeuvre des porte-avions, depuis la décision du président Chirac de travailler avec les anglais (et les coûts afférents !) jusqu'à cette décision de refondre l'unique porte-avions.

 

Les refontes de navires, et en particulier les refontes à mi-vie, ne sont pas monnaie courante dans l'Histoire. Ce sont des opérations très lourdes et qui nécessitent des investissements équivalent à plus ou moins la moitié de la valeur du bateau. Par exemple, Coutau-Bégarie nous décrivait l'exemple américain à travers les refontes SLEP (Sea Life Extension Program) "destiné à prolonger la durée de vie de ces porte-avions d’une quinzaine d’années [alors qu'ils avaient été conçu pour 30 ans de service] au prix de 28 mois de travaux pour un coût qui atteint maintenant environ près d’un milliard de dollars par unité. Le SLEP comporte la révision complète de la coque, des machines..., la modernisation de l’équipement électronique et la refonte des installations aéro".

 

Le coût de production du Charles de Gaulle, incluant les études, les premières pièces de rechanges et celles de grande prévoyance était de 3 milliards d'euros (contre 2 pour le R92 Richelieu).


Il s'agit bel et bien de pérenniser le porte-avions pour qu'il demeure un outil opérationnel de premier plan dans le monde pour la seconde partie de son existence opérationnelle.

 

Le volume financier impressionne et confirme donc le caractère historique de la décision. 1,3 milliards d'euros ! C'est une somme gigantesque et pour la remettre en perspective il suffit de citer le coût de la première IPER du Charles de Gaulle, intervenue après sept années d'activités opérationnelles : 0,3 milliards d'euros...

 

Nous ne devrions qu'être stupéfait par l'incroyable situation que nous vivons :

  • les anti-porte-avions français sont vent debout contre la commande d'un second porte-avons qui coûtait 2 milliards d'euros dans les années 90 et 2,5 milliards d'euros HT aujourd'hui,
  • et personne ne s'offusque que l'outil soit confirmé et lourdement modernisé pour 1,3 milliards d'euros.

C'est une situation ubuesque.

 

Qu'est-ce qu'un 1,3 milliards d'euros ? A 200 millions près, c'est le coût du porte-aéronefs Cavour (qui jauge presque autant que les porte-avions Foch et Clemenceau pour 1,5 milliards).

 

Le second porte-avions c'est l'équivalent de trois Rafale par année fiscale sur sept années.

 

La refonte du porte-avions Charles de Gaulle ce sera 1,3 milliards d'euros étalés sur deux années de 2016 à 2018.

 

L'effort financier n'est rigoureusement pas le même... et l'hystérie anti-porte-avions ne s'est même pas manifestée !

 

Nous sommes donc dans l'obligation, sans nier la nécessiter de réaliser l'IPER du Charles de Gaulle, de poser la question suivante : ne serait-il pas plus judicieux sur le plan stratégique de lancer la construction du second porte-avions grâce à la ligne de crédit prévue pour 1 milliard d'euros (moins les 0,3 milliards de l'IPER) ?

 

La situation est proprement incroyable si nous la rapportons aux "discussions" qui ont eu lieu sur l'avenir de la puissance aéronavale française de 2008 à 2013.

 

Pour en revenir à la refonte, nous ne pouvons que nous ne demander ce qu'il y aura dans ce milliards supplémentaire par rapport à une IPER classique du porte-avions.

 

Premièrement, Mer et Marine avait supposé que le Charles de Gaulle verrait le remplacement de ses radars car la suite actuelle tend vers l'obsolescence. Il y a deux solutions possibles :

  • une remise à niveau via un Herakles amélioré (le même que sur les FREMM ASM),
  • une solution ambitieuse avec un radar à surfaces planes qui pourrait être le même que celui de la FREMM-ER.

Cette dernière pourrait préfigurer ce que seront les deux FREDA qui seront livrés en 2018 et 2019 puisque le ministre de la Défense a choisi que ces deux frégates, initialement prévues pour la LPM suivante, soient contenues dans l'actuelle LPM.

Solution qui serait soutenue par l'export puisque la demande irait pour des frégates de défense aérienne avec radar à surfaces planes pouvant s'intégrer dans une défense anti-missile balistique. 

 

Deuxièmement, il n'y a pas beaucoup d'informations qui sont tombées quand aux modernisations qui seront effectuées. C'est pourquoi nous nous devons de les imaginer :

  • le déplacement de l'ilot à l'arrière du pont d'envol,
  • l'installation de catapultes électromagnétiques (et pourquoi pas atteindre la capacité catapo et le doublement des catapultes à cette occasion),
  • une défense aérienne à très courte portée par laser (à l'instar du CVN 78),
  • la modernisation des installations aéronautiques pour l'accueil de drones,
  • la robotisation du bord pour faciliter les flux logistiques,
  • l'utilisation de peintures au silicone pour la carène,
  • l'installation de dispositif de supercavitation pour améliorer la propulsion,
  • une automatisation accrue du navire (permettant de diminuer l'équipage du bateau de 1300 à 900 personnes et permettre de le doubler à terme),
  • la remotorisation du navire par des moteurs supraconducteurs,
  • l'installation de pods en lieu et place des lignes d'arbres,
  • l'utilisation de l'espace libéré pour améliorer la puissance propulsive,
  • l'autre utilisation de l'espace libéré pour améliorer les capacités d'emport de carburant et de munitions (et donc réduire le besoin logistique).

L'enveloppe de la refonte aurait pu être dépassée par tant de projets. Néanmoins, bien des suggestions ci-dessous relèvent directement d'une partie des 34 plans industriels présentés par le gouvernement.

 

 

Cette refonte à mi-vie n'a pas fini de faire parler d'elle.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Le démonstrateur de drone utilisé dans le cadre du projet lamparo. crédits SUBSEA TECH

Le démonstrateur de drone utilisé dans le cadre du projet lamparo. crédits SUBSEA TECH

 

29/11/2013 Mer et Marine

 

Un système de Wifi optique. Voilà une avancée technologique qui pourrait engendrer une petite révolution dans l’exploitation de drones sous-marins, tant dans le secteur civil que militaire. Elle permet, en effet, de diffuser sans liaison filaire des données lourdes, comme des vidéos, ce qui n’est pas possible aujourd’hui sous la surface de l'eau.

 

C'est le 21 novembre, à l’occasion du forum  DGA Innovation, qui s’est déroulé sur le site de l’Ecole polytechnique de Palaiseau, que la société marseillaise Subsea Tech et ses partenaires ont dévoilé le projet Lamparo. Celui-ci a pour objectif de développer un système de communication optique sous-marine à fort débit, permettant à un drone en immersion de communiquer avec son bateau-mère ou avec un autre AUV (Autonomous Underwater Vehicle). Cela en eaux claires ou turbides. « Le but est de démontrer en environnement sous-marin la faisabilité d’un équivalent sous-marin du Wifi, avec des performances comparables au Wifi terrestre en termes de débit, de portée, de latence et d’adaptation automatique aux conditions environnementales », expliquent les porteurs du projet.

Soutenu financièrement par la Direction Générale de l’Armement,  dans le cadre des investissements réalisés par le ministère français de la Défense dans les projets de R&T duals (applications militaires et civiles), le programme Lamparo a été lancé en novembre 2011. Imaginé au sein de Subsea Tech, société spécialisée dans le développement et la réalisation de mini-drones sous-marins, ce concept a été soumis à la DGA, qui a accepté de contribuer à son financement dans le cadre d’un projet rapide d’une durée finale de 30 mois, c'est-à-dire qu’il s’achèvera en avril 2014. Porté par Subsea Tech avec deux partenaires français, OXXIUS  et III-V Lab, Lamparo fait également intervenir, en qualité de sous-traitants, Thales Underwater Systems (TUS), LCFIO et EISCOM.

 

 

 

 

Principe de fonctionnement de Lamparo (© : SUBSEA TECH)

 

La technologie laser

Cette innovation se base sur la technologie laser, avec deux faisceaux, l’un vertical pour la communication avec un navire en surface, et l’autre horizontal pour échanger avec d’autres drones. Chacun constitue un cône d’émission dans lequel une autre plateforme va capter des informations en haut débit (54 Mbits/s). Quant à la portée du système, elle atteint plusieurs centaines de mètres. La grande difficulté de ce projet réside dans le développement de lasers visibles avec modulation externe optimisés pour le milieu sous-marin, la mise en œuvre d’un dispositif de détection et de filtrage adapté, ainsi que de protocoles de communication dédiés. Sans oublier, bien entendu, la miniaturisation des équipements, notamment les sources laser et les cartes électroniques, tout en gérant au passage les problématiques liées aux échanges thermiques. Il s’agissait là d’enjeux fondamentaux car, sur un drone, la question du poids et de l’énergie est cruciale puisqu’impactant directement l’encombrement et l’autonomie de l’engin.

 

Deux ans après le lancement du programme, les ingénieurs sont parvenus à solutionner l’ensemble de ces contraintes. Le système, testé en laboratoire et dans un bassin d’essais des carènes afin de vérifier le fonctionnement et les performances du laser, va réaliser dans les prochaines semaines ses essais finaux en mer. Ceux-ci permettront de valider, en situation réelle, la communication sous-marine entre deux engins.

Pour réaliser le démonstrateur, l’équipe est partie d’un porteur existant, en l’occurrence un engin télé-opéré de la gamme Observer de Subsea tech. Ce mini-ROV ((Remote Operated Vehicle)  a été adapté aux besoins du projet, avec sur l’avant une « bulle » transparente et finement polie pour permettre une parfaite diffusion du laser. Les efforts concernant la miniaturisation du système sont évidents sur cet engin au gabarit très réduit : 70 centimètres de long pour 26 cm de large et 22.4 cm de hauteur, avec une masse limitée à 9 kilos seulement. En tout, le développement du projet Lamparo s’appuie sur trois ROV, deux réalisés sur mesure à cet effet, et un troisième, plus puissant et maniable, commandé par TUS pour ses propres besoins et que l’électronicien met à disposition. 

 

Essais laser en laboratoire (© : SUBSEA TECH)

 

Applications civiles et militaires

 

En termes d’applications, la technologie développée grâce au projet Lamparo sera proposée au secteur civil et militaire. Alors que l’utilisation des robots sous-marins se développe considérablement en mer, il n’est aujourd’hui pas possible, sans la présence d’un câble reliant l’engin à son porteur, de transmettre directement des images sous-marines. Les systèmes de communications optiques développés jusqu’ici sont peu performants. Quant aux études menées sur les signaux acoustiques, elles démontrent que le potentiel de ceux-ci est très limité en termes de débit. Le développement d’une solution innovante basée sur le laser ouvre donc de nouvelles perspectives. Elle pourra, ainsi, permettre dans un certain nombre de cas de remplacer les ROV par des AUV, totalement autonomes, même si pour cela, en plus des problématiques de communication, il faut également solutionner celle des batteries. Dans les opérations offshore, les ROV devrait rester incontournable  encore longtemps puisque ces engins peuvent travailler à des milliers de mètres de profondeur (donc hors de portée du Lamparo) et consomment beaucoup d’énergie. Mais il existe bien d’autres marchés potentiels pour le Wifi optique. Dans le domaine civil, on peut imaginer l’utilité d’un tel système pour des inspections portuaires ou offshore, si la profondeur d’intervention d’excède pas quelques centaines de mètres. Lamparo pourrait, par ailleurs, se révéler intéressant pour des travaux hydrographiques. Quant aux militaires, on imagine aisément leur intérêt dans le cadre du développement de nouveaux systèmes de guerre des mines basés sur l’emploi de drones. Il y aurait même des débouchés en dehors du milieu maritime puisqu'OXXIUS compte utiliser les travaux menés dans la production de sources laser visibles dans l'instrumentation biomédicale. 

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Ile longue - source letelegramme

Ile longue - source letelegramme


27.11.2013 lefauteuildecolbert.fr
 

Il y a un gros dossier qui attend la Marine nationale, et malheureusement, la décision qui en découlera sera, peut-être, déjà obsolète.

C'est bien entendu celui du port base... des IPER des sous-marins français dont il est question. En 2008 et suite au choix de confirmer Toulon comme port base des SNA, il était dit à Brest que c'était une "décision politique". Forcément, mais par là il fallait entendre que c'était une solution dictée par l'aménagement du territoire varois (salutations) et non pas par l'intérêt stratégique.

Entre parenthèses, ce serait le moment idéal de lancer une critique constructive de la "rationalité" des acteurs dans le processus de décision.

A Brest, on met en avant l'Ile Longue. Paradoxalement, il me semble que ce territoire n'est pas Brestois. Mais la majeure partie de ses travailleurs sont de Brest, ce qui reviendrait au même, ou presque. La question fiscale sous-jacente n'est pas à négliger mais le propos n'est pas là.

Donc le site finistérien présenterait l'avantage, s'il devenait plateforme unique des IPER des sous-marins nucléaires, d'offrir un coût de revient moindre. C'est bien là le coeur du dossier : il existe deux chaînes distinctes d'IPER en France pour les sous-marins : Brest (SNLE) et Toulon (SNA). La réflexion qui s'achèvera bientôt doit déterminer si nous devrions rationaliser l'ensemble à une seule chaîne à IPER de sous-marins nucléaires. Sur le plan industriel, cela n'est pas irrationnel : plus de volume, moins d'infrastructures.

Nous parlons donc bien de conserver Toulon comme port base des SNA, que l'entretien courant y soit effectué (les IE) et que l'Ile Longue ne conserve que les IPER (soit une IPER tous les 10 ans pour chaque SNA-NG).

Mais il semblerait que certains veuillent aller plus loin et faire de Brest un pôle ASM en y basant tous nos SNA et SNLE. Forcément, deuxième acte, Toulon est contre.

On accuse un "lobby" (groupe de pression en Français) brestois qui serait à l'oeuvre. Gageons que le fait de baser actuellement tous nos SNA à Toulon, même pour les IPER, est un choix stratégique savamment étudié et que les Toulonnais sont insensibles aux retombées engendrées... (à l'instar des brestois, salutations).

Le ministre de la Défense, lorientais (et qui a donc perdu les sous-marins classiques il y a peu (en temps marin) attend donc ce rapport sur le choix à effectuer. Officiellement, et à moins que j'ai raté bien des marches, il s'agit de savoir si Brest et l'Ile Longue seraient plus rentable pour les IPER des sous-marins nucléaires français que Toulon.

Parle-t-on d'un port base unique ? Je n'ai pas vu.

 

http://www.sdumas.lycee-berthelot.fr/IMG/jpg/grands_flux_maritimes-2.jpg

 

Malheureusement, cette décision sera forcément, troisième étape, obsolète. La géographie navale française n'est plus la même :

  • nous n'avons plus deux façades maritimes (Atlantique et Méditerranée) ;
  • mais nous en avons au moins cinq : Atlantique, Antilles, Méditerranée, océans Indien et Pacifique.

Plus synthétiquement, la géographie navale française peut se résumer à une opposition entre le Vieux Monde et le Nouveau Monde. C'est-à-dire que les détroits du Cap (Afrique du Sud), de Magellan (Argentine), le Canal de Suez (Egypte) et de Béring (Russie - Etats-Unis) séparent deux océans français. C'est par là que la concentration de la Flotte se joue (et c'est toute l'Histoire navale de la France).

 

C'est pourquoi nous devrions peut être parler de l'opportunité de déplacer des frégates et des sous-marins du premier océan français au second.

 

Au final, il est peut être bon de rappeler que si nous avions construit la "seconde Ile Longue" (à côté du cap de la Chèvre (presqu'ile de Crozon) sur l'un des deux sites étudiés pour les SNLE) comme cela été prévenu alors nous n'aurions jamais eu l'occasion d'aborder ce sujet. N'est-ce pas la preuve que le temps naval est un temps long ?

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Le dernier SNA du type Barracuda devrait être livré en 2029

 

 

29/11/2013 Mer et Marine

 

On en sait désormais un peu plus sur l’étalement du programme des nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque français. Si la cible de six bâtiments est maintenue dans la nouvelle loi de programmation militaire, la cadence de production est en revanche ralentie, pour cause de restrictions budgétaires. Actuellement en cours de construction sur le site DCNS de Cherbourg, la tête de série du programme, le Suffren, est le seul à ne pas être touché par cette mesure. Il doit, comme prévu, être livré en 2017 à la Marine nationale. Les étalements débuteront avec son premier sistership, le Duguay-Trouin, qui devait être livré en 2019 et pour lequel un décalage de six mois est prévu, renvoyant sa réception par les marins français à 2020. Le bâtiment suivant, le futur Tourville, dont la réalisation est également en cours, aura 12 mois de retard par rapport au calendrier initial. Quant au quatrième Barracuda, qui doit être commandé en 2014, il sera livré 18 mois après la date prévue à l’origine. L’étalement atteindra 24 mois pour les deux derniers exemplaires de la série. Le programme s’achèvera donc en 2029, au lieu de 2027.

 

Destinés à remplacer nombre pour nombre les six SNA du type Rubis, mis en service entre 1983 et 1993 et qui devront donc naviguer 34 ans (au lieu de 25), les Barracuda sont plus grands, plus puissants et plus silencieux que leurs aînés. Ils mesureront 99.5 mètres de long et afficheront un déplacement de 5000 tonnes en plongée. Disposant de nouvelles capacités en matière de renseignement et d'opérations spéciales, ils sont conçus pour pouvoir accueillir un groupe de commandos et leur matériel (qui pourra être stocké dans un shelter amovible situé derrière le massif). L'armement sera constitué de torpilles lourdes F-21, de missiles antinavire SM-39 Block2 Mod2, ainsi que de missiles de croisière MdCN (Scalp Naval). En tout, 20 armes pourront être mises en oeuvre au moyen de quatre tubes de 533mm, également capables de déployer des mines.  

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:50
photo Guillaume Belan (FOB)

photo Guillaume Belan (FOB)

 

28 November 2013 army-technology.com

 

Since the Cold War main battle tanks (MBTs) have evolved from being simple and light to heavy, modernised and highly mobile, with advancements in weaponry and countermeasures. Army-technology.com lists the top 10 main battle tanks in the world based on weaponry, mobility and protection.

 

Leopard 2A7+, Germany

 

The world's top 10 main battle tanks

The Leopard 2A7+ is a next generation main battle tank (MBT) revealed by Krauss-Maffei Wegmann (KMW) in 2010. The new version leverages the technology of the Leopard 2 MBT and has been adopted by the Bundeswehr (German Army) to conduct warfare in urban areas, as well as traditional military missions. The 2A7+ is also presently deployed in Afghanistan by Canada under Nato command.

The Leopard 2A7+ is armed with 120mm L55 smooth bore gun capable of firing standard Nato ammunition and new programmable 120mm HE-rounds. The tank integrates an FLW 200 remotely controlled light weapon station mounting a 7.62mm/ 12.7mm machine gun or a 40mm grenade launcher.

The passive armour modules attached to the tank offer all-round protection from anti-tank missiles, mines, improvised explosive devices (IEDs) and RPG fire. The smoke grenade launchers on either side of turret conceal the tank from enemy observation. The MBT can be fitted with additional attachments, such as a mine plough, mine roller or a dozer blade for clearing mines and obstacles. This highly mobile tank has a maximum speed of 72km/h and cruising range of 450km.

 

Abrams M1A2, United States of America

 

The world's top 10 main battle tanks

The Abrams M1A2 is a combat proven main battle tank developed by General Dynamics Land Systems, primarily for the US Army. The tank was designed based on the experience gained from the performance of M1A1 and incorporates new technologies to deliver superior firepower and mobility, making it one of the best battle tanks in the world.

The main gun of the tank is a manually loaded 120mm XM256 smooth bore cannon which can fire a range of Nato ammunition against armoured vehicles, infantry and low-flying aircraft. The tank is also armed with two 7.62mm M240 machine guns and a .50 cal M2 machine gun and can store 42 rounds of 120mm, 11,400 rounds of 7.62mm, 900 rounds of 50 calibre ammunition, 32 screening grenades and 210 rounds of 5.56mm ammo.

The Abrams M1A2 integrates heavy exterior composite armour and steel-encased depleted uranium armour at forward hull and turret to offer high level of protection to its crew. The tank has a cruising range of 426km and can travel at maximum speed of 67.5km/h.

 

Challenger 2, United Kingdom

 

The world's top 10 main battle tanks

Challenger 2 (CR2) is the main battle tank of the British Army and the Royal Army of Oman. The MBT was designed and manufactured by British Vickers Defence Systems (now BAE Systems) based on the Challenger 1 tank. Promoted as the world's most reliable main battle tank by its producers, the capabilities of Challenger 2 were proven during combat missions in Bosnia, Kosovo and Iraq.

The 120mm L30 CHARM (CHallenger main ARMament) gun of the Challenger 2 provides primary fire power, while a C-axial 7.62mm chain gun and a turret mounted 7.62mm machine gun serve as secondary weapons. The tank can carry 50 Armour Piercing, Fin Stabilised, Discarding Sabot (APFSDS), high-explosive squash heads (HESH) and Soke rounds, as well as 4,000 rounds of 7.62mm ammunition.

The second generation Chobham armour of the Challenger 2 offers a high-level of protection against direct fire weapons. The Perkins-Condor CV12 engine of the tank ensures a maximum on-road speed of 59km/h and off-road speed of 40km/h.

 

K2 Black Panther, South Korea

 

The world's top 10 main battle tanks

The K2 Black Panther (Korean New Main Battle Tank) is a modern MBT developed by Hyundai Rotem for the Republic of Korea Army (RoKA). The MBT is intended to offer high mobility, fire power and self-protection. The Black Panther is currently under production, with service entry scheduled for 2014.

The K2 Black Panther's primary weapon is a 120mm smoothbore gun, which can fire advanced kinetic energy ammunition and is equipped with autoloader for on the go ammunition loading, even in rough terrain. The secondary armament includes 7.62mm and 12.7mm machine guns.

The maximum speed of 70km/h and range of 450km make the K2 highly mobile in the battlefield. The tank incorporates composite armour and explosive reactive armour (ERA) for all-round protection against direct fire. The ammunition rack also employs blow-off panels to protect against explosions.

 

Merkava Mk.4, Israel

 

The world's top 10 main battle tanks

The Merkava Mark IV is the latest version of the Merkava range of main battle tanks built by MANTAK (Merkava Tank Office). The tank entered into service with the Israel Defence Forces in 2004 and is regarded as one of the best protected tanks in the world.

The Mk.4 is armed with a 120mm MG253 smoothbore gun capable of firing high-explosive anti-tank (HEAT) and sabot rounds, as well as LAHAT anti-tank guided missiles. The 7.62mm coaxial and 12.7mm swivel-mounted machine guns and 60mm grenade launcher complement the fire power of the tank.

The Merkava Mk.4 is fitted with special spaced armour, sprung armour side skirts, an Elbit laser warning system and IMI in-built smoke-screen grenades. The Trophy active protection system aboard the tank protects the crew against advanced anti-tank missiles. The tank moves at a maximum speed of 64km/h.

 

Type 10 (TK-X), Japan

 

The world's top 10 main battle tanks

Type 10 (TK-X) is an advanced fourth-generation main battle tank built by Mitsubishi Heavy Industries for the Japan Ground Self Defence Force (JGSDF). The tank entered into service with the JGSDF in 2012 and claims outstanding mobility.

The Type 10 MBT's fire power is complemented by a 120mm smooth-bore gun, a 12.7mm heavy machine gun and Type 74 7.62mm cannon. The sophisticated C4I system ensures interoperability with the infantry troops during integrated combat missions.

The tank's hull is attached with modular ceramic composite armour offering protection against rocket propelled grenade (RPG) rounds, HEAT projectiles and anti-tank missiles. The add-on modules can be easily removed and installed to alter the protection levels. The 1,200hp water-cooled diesel engine provides a maximum speed of 70km/h.

 

Leclerc, France

 

The world's top 10 main battle tanks

The Leclerc is a French main battle tank developed by GIAT Industries (now Nexter Systems) for the French Army and is also currently in service with the UAE Army. The first Leclerc tank was handed over to the DGA (French Procurement Agency) in January 1992.

Leclerc is a third-generation tank armed with a Nato standard CN120-26 120mm smooth bore gun, a coaxial 12.7mm machine gun and a roof-mounted 7.62mm machine gun. The tank can carry 40 rounds of 120mm ammunition and more than 950 rounds of 12.7mm ammunition.

The advanced modular armour made of steel, ceramics and Kevlar offers all-round crew protection, which can be raised to protect against IEDs, mines and RPGs. The Galix self-protection system fitted to the tank further increases its survivability. The tank has a maximum speed of 72km/h and can strike targets at a speed of 50km/h on any terrain.

 

T-90MS, Russia

 

The world's top 10 main battle tanks

The T-90MS, a modernised version of the T-90 main battle tank built by Uralvagonzavod, was unveiled for the first time at Russian Expo Arms in September 2011. The T-90MS has been extensively modernised to deliver enhance combat performance in present warfare scenarios.

The 125mm 2A46M-5 gun of the tank fires different types of ammunition with high accuracy. The tank is also armed with a 6P7K 7.62mm antiaircraft machine gun on a remotely controlled weapon station.

The modular ERA panels mounted on rear and side of the tank offer protection against small weapons and shell splinters. The forward hull and turret can be fitted with RELIKT reactive armour for protection against anti-tank missiles. The T-90MS also features an optoelectronic screening system and electromagnetic protection system. A V-92S2F engine with rated power of 1,130hp provides maximum speed of 60km/h to the tank.

 

Oplot-M (Modernized) / BM Oplot, Ukraine

 

The world's top 10 main battle tanks

Oplot-M (Modernised) or BM Oplot is an advanced version of the T-84 Oplot main battle tank manufactured by Kharkiv Morozov Machine Building. The advanced MBT is operated by the Ukrainian Armed Forces and the Royal Thai Army.

The Oplot-M's main gun is a KBA-3 125mm cannon with an auto-loading system, which can fire HE-FRAG (high-explosive fragmentation), APFSDS and HEAT rounds, as well as guided missiles. The secondary armament constitutes a KT-7.62 (PKT) 7.62mm coaxial machine gun and a KT-12.7 remote-controlled anti-aircraft machine gun.

The multilayer armour on the Oplot-M can withstand hits of HEAT and APFSDS projectiles and the built-in anti-tandem-warhead explosive reactive armour (BATW-ERA) defends kinetic energy rounds and anti-tank grenades and missiles. The protection is further enhanced by a smoke generator and Varta optronic countermeasures system. The 6?D-2 1,200hp engine ensures a maximum speed of 70km/h.

 

Type 99 (ZTZ-99), China

 

The world's top 10 main battle tanks

Type 99 (ZTZ-99) is a third generation main battle tank built by China Northern Industries Group Corporation (NORINCO) for the Chinese People's Liberation Army (PLA). The tank entered into service with the PLA in 2001.

The fully-stabilised 125mm ZPT98 smoothbore gun equipped with auto-loader provides superior firepower to the ZTZ99, and is capable of firing APFSDS, HEAT and HE-FRAG projectiles, as well as laser-guided anti-tank missiles. The tank is also armed with a 12.7mm anti-aircraft gun and a 7.62mm coaxial machine gun.

The tank features a steel armoured hull with the front portion and turret covered with explosive reactor armour (ERA). Survivability is further enhanced by a countermeasures system and smoke grenade launchers. The turbo-charged 1,500hp diesel engine fitted to the tank provides a maximum speed of 80km/h on road.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:50
The EAP at its new home at the RAF Museum in Cosford, Shropshire

The EAP at its new home at the RAF Museum in Cosford, Shropshire

 

28 November 2013 baesystems.com

 

The aircraft which pioneered the technology behind Typhoon has gone on show to the public for the first time

 

The Experimental Aircraft Programme (EAP) technology demonstrator airframe, built by us in the 1980s, has been donated by the company to the RAF Museum in Cosford, Shropshire.

 

It remains the most advanced fighter design ever built solely by a UK manufacturer.

 

Military Air and Information managing director Chris Boardman said: "The EAP was fundamental in developing many of the ground breaking design characteristics and capabilities that we now see in today's Eurofighter Typhoon.

 

“It is only fitting that it should now reside alongside other historic aircraft including Tornado P.02, the Jaguar ACT Demonstrator and TSR2 that have all helped keep Britain at the forefront of military aviation."

 

Curator Nick Sturgess said the museum was “thrilled” to add the EAP among its collection of research and development aircraft.

 

He added: “Only one EAP was ever built and its importance in aviation cannot be understated.

 

“During its flying career as a proof of concept demonstrator it contributed much to computer controls, advanced aerodynamics and new methods of construction.”

 

The EAP was rolled out at British Aerospace at Warton in April 1986 and did its first flight in August  when test pilot Dave Eagles, the company’s then executive director of flight operations, took it to Mach 1.1, faster than the speed of sound.

 

Following its final flight at Warton in May 1991, the airframe was stored at the site having made 259 test sorties, totalling 195.21 flying hours, during which it had reached speeds in excess of Mach 2.0 and angles of attack of over 35 degrees in controlled flight.

 

In June 1996, it was taken to Loughborough University, Leicestershire, where it was used by undergraduate students to carry out design appreciation exercises, before making the move to Cosford in March 2012.

 

It went on display at there this month, for further details visit www.rafmuseum.org.uk/cosford

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:45
Libye: l'ONU envoie une unité spéciale pour protéger ses installations

 

29 novembre 2013 Par RFI

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné son feu vert, mercredi 28 novembre, pour l’envoie de 235 hommes en Libye, après une demande du secrétaire général, Ban Ki-moon. Il s’agit d’une unité spéciale pour protéger les infrastructures et le personnel de sa mission dans le pays (Manul). Dans son courrier, Ban Ki-moon explique que le personnel onusien est sous la menace accrue d'attaques en raison des tensions à Tripoli et du manque de forces de sécurité nationales fiables.

 

Selon le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, cette force aura un rôle dissuasif contre les extrémistes hostiles au personnel étranger.

 

Le feu vert du Conseil survient dans un contexte dégradé en Libye, notamment pour les diplomates.

 

Début octobre, l'ambassade de Russie avait évacué son personnel après l'attaque de son bâtiment par des manifestants. Par ailleurs, l'attentat contre la représentation française, en avril, avait entraîné soit un renfort de la sécurité des chancelleries occidentales, soit un retrait partiel.

 

Selon une source onusienne à Tripoli, cette unité était réclamée depuis plusieurs mois comme conséquence du climat général, de la faiblesse des forces libyennes mais aussi de la protection de la Mission d’appuie des Nations unies en Libye, jugée insuffisante. Or, les contraintes budgétaires et administratives avaient retardé le projet.

 

Sur les 235 hommes, la moitié environ seront des gardes armés et les autres gèreront la logistique et l'administration interne.

 

Tous seront cantonnés dans les locaux de la mission à Tripoli pour protéger les infrastructures, les deux cents employés et pour gérer une évacuation éventuelle.

 

A part une bombe lancée contre un convoi l'an dernier, la Manul dit ne pas avoir reçu de menaces récentes.

 

Même si la mission subit régulièrement des dégradations contre ses véhicules ou encore des insultes dans la rue, « C'est la routine pour nous », confie une source.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:45
Malian fugitive 'Cheibani' recaptured by French troops

 

28 November 2013 BBC Africa

 

A Malian man who escaped from prison in Niger where he was serving a sentence for killing four Saudi tourists, and allegedly assassinated a US diplomat has been recaptured, officials say.

 

French soldiers arrested Alhassane Ould Mohamed, also known as "Cheibani", in northern Mali on Tuesday.

 

He was among 22 prisoners who escaped from jail in June during an attack by suspected Islamist militants.

 

Following the mass breakout, the US unsealed an indictment for his arrest.

 

It said he was wanted for the murder of US diplomat William Bultemeier who was shot in Niger's capital, Niamey, as he left a restaurant with colleagues in December 2000.

 

A reward of $20,000 (£12,235) was also announced in September for information leading to his capture.

 

He was serving a 20-year sentence in Niger for the murder of four Saudi citizens who were travelling with a Saudi prince on a hunting trip in 2009.

 

Mali's chief prosecutor Daniel Tessougue said that Cheibani, sometimes also called Cheibane Ould Hama, was arrested with three other people, the Associated Press news agency reports.

 

According to the Reuters news agency, Niger's Justice Minister Marou Mohamed said Cheibani was captured in a hideout between the towns of Gao and Kidal following a tip-off from Niger security officials.

 

French forces, along with troops from West Africa, helped oust al-Qaeda in the Islamic Maghreb militants and their allies from northern Mali earlier this year.

 

They had occupied the vast desert area in the wake of the chaos that followed a coup in March 2012.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:45
photo Royal Navy

photo Royal Navy

 

28 November 2013 Ministry of Defence

 

HMS Bulwark has visited the Libyan port of Tripoli in support of a ministerial visit from the UK.

 

The ship, which is part of the Royal Navy’s Response Force Task Group (RFTG) and has been taking part in the Cougar 13 deployment, called in to Tripoli to support a visit by UK Minister for the Armed Forces Mark Francois and provided the platform for a UK Trade and Industry event.

Twelve British firms presented a range of services – including border security systems, explosive ordnance disposal, legal advice and services and specialist advice on education – to visitors from the Libyan Prime Minister’s office as well as representatives from the Libyan Ministry of Justice, Ministry of Interior and Ministry of Defence.

Talking about his visit to the defence security and industry event hosted on HMS Bulwark, Mr Francois said:

I would like to reiterate the British government’s support for the Libyan authorities in rebuilding its security structures. Well-equipped and well-trained personnel are vital to deal with today’s security challenges.

Co-operation between Libya and the UK in this field is a growing element of our increasingly close bilateral relationship.

While in Libya, Commodore Paddy McAlpine, Commander United Kingdom Task Group, and Captain Andrew Burns, commanding officer of HMS Bulwark, took the opportunity to visit the Chief of Staff of the Libyan Navy and the commanding officer of Tripoli Naval Base.

Michael Aron and Mark Francois are shown around HMS Bulwark
His Excellency Mr Michael Aron and Mark Francois are shown around HMS Bulwark by Captain Andrew Burns [Picture: Leading Airman (Photographer) Arron Hoare, Crown copyright]

Commodore McAlpine said:

We have been very warmly welcomed during this important visit to Tripoli in support of the Minister for the Armed Forces. Our presence here reaffirmed the Royal Navy’s commitment to Libya’s transition to a stable and lasting democracy.

Our connection with the Libyan Navy stretches back to the 1960s and I am confident we will continue to be trusted and close maritime partners.

Her Majesty’s Ambassador to Libya, His Excellency Mr Michael Aron, hosted a reception on board HMS Bulwark for a number of senior government and military leaders including the Minister for Defence, Chief of Joint Operations of the Libyan Armed Forces, Chief of Staff of the Libyan Navy and Chief of Staff of the Libyan Army.

HMS Bulwark has been deployed since August and has conducted maritime and amphibious exercises with the Kingdom of Saudi Arabia, the United Arab Emirates and Oman, and recently visited Karachi in Pakistan.

The Cougar 13 deployment has been operating in the Mediterranean, the Red Sea and the Gulf, and around the Horn of Africa.

It involves exercising with partner nations and shows the UK Armed Forces’ capacity to project an effective maritime component anywhere in the world as part of the RFTG.

The RFTG is the UK’s high readiness maritime force, comprising ships, submarines, aircraft and a landing force of Royal Marines held at short notice to act in response to any contingency tasking if required.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories