Defence and security company Saab has signed a contract with ASC Pty Ltd (Australian Submarine Corporation) to update and modernise the Integrated Ship Control Management and Monitoring System (ISCMMS) on the Royal Australian Navy’s Collins Class Submarines. The contract has a total value SEK 180 million.
The ISCMMS system provides the submarine manoeuvring control and integrated platform systems management. Originally developed by Saab it has proven to be a very reliable system of the Australian Collins Class Submarine.
Depuis plusieurs années, les tensions diplomatiques entre la Chine et le Japon autour du contrôle d'une poignée d'îles situées entre les deux pays sont très vives. Pris dans ce conflit larvé, Tokyo a fait fortement évoluer sa stratégie de défense et le déploiement de ses forces. Tour d'horizon des mesures mises en place par l'archipel.
Sur quoi porte le différend entre la Chine et le Japon ?
La Chine est engagée dans de nombreux litiges territoriaux avec ses voisins, et le cas des Diaoyu-Senkaku est symptomatique : les forces chinoises et les gardes-côtes japonais se disputent la souveraineté de cinq îles inhabitées, et inhabitables, situées à 330 kilomètres des côtes chinoises et à 410 kilomètres de l'île japonaise d'Okinawa, mais disposant potentiellement de larges ressources halieutiques et en hydrocarbures.
La position géostratégique de ces îles en fait la clé du nord de la mer de Chine, ce qui permettrait de déployer en toute discrétion les sous-marins nucléaires chinois, de tenir à distance les marines américaine et japonaise et de déboucher plus discrètement dans l'océan Pacifique.
La crise découle de la volonté affichée du maire nationaliste de Tokyo, Shintaro Ishihara, d'acquérir trois de ces îles, alors propriétés privées, via une collecte publique afin d'y bâtir des infrastructures, voire un casino. Dans une volonté d'apaisement manquée et afin de maintenir le statu quo, l'Etat japonais préempte la zone, le 11 septembre 2012, ce qui provoque l'ire de Pékin.
Depuis, la Chine envoie régulièrement des pêcheurs escortés par des unités de gardes-côtes dans les eaux disputées, entraînant l'intervention de leurs homologues japonais. Elle envoie aussi, plus rarement, des avions, et même un drone le 9 septembre. Dernier épisode de ce conflit, Pékin a décrété, samedi 23 novembre, une « zone aérienne d'identification » (ZAI) dans l'espace aérien des îles Diaoyu-Senkaku au-dessus de la mer de Chine orientale. Pékin exige désormais que tout appareil s'aventurant dans cette zone fournisse au préalable son plan de vol précis, affiche clairement sa nationalité et maintienne des communications radio permettant de « répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification » des autorités chinoises, sous peine d'intervention des forces armées.
Les forces de l'Armée populaire de libération (APL) sont importantes : missiles longue portée antinavires, avions de combat, dont certains, furtifs, sont en cours de développement, mais surtout une marine de guerre en pleine expansion.
Au 1er octobre 2012, selon la publication de référence Flottes de combat 2013, la marine de guerre comptait 225 000 hommes, et des navires au tonnage cumulé de 507 000 tonnes (contre 447 000 tonnes en 2008). Ces données sont d'ores et déjà certainement dépassées vu le rythme de production. Au cours des douze mois de l'année 2012, l'APL a mis en service un porte-avions, le Liaoning, 3 sous-marins, 5 frégates lance-missiles, 5 frégates d'escorte, 7 corvettes, une vingtaine de patrouilleurs lance-missiles, 4 dragueurs océaniques, 2 transporteurs de chalands de débarquement, 2 pétroliers ravitailleurs et 2 bâtiments d'expérimentation. La Chine prend la tête de la construction militaire mondiale devant les Etats-Unis.
Comment réagit l'armée japonaise ?
Elle a tout d'abord fait évoluer sa doctrine de défense : depuis trois ans, les « National Defense Program Guidelines » (NDPG ou « Lignes directrices du programme de défense nationale ») placent au premier plan la menace chinoise et la composante navale de celle-ci, suivie de la menace balistique nord-coréenne. La posture de la défense japonaise change. Des troupes et matériels japonais sont redéployés du nord vers le sud-ouest de l'archipel pour protéger les zones revendiquées par Pékin. Ainsi, le nombre de chars de combat est réduit au profit de matériels plus mobiles. Celui des sous-marins progresse. L'arrivée au pouvoir au Japon, fin 2012, des conservateurs dirigés par Shinzo Abe, accélère encore ces évolutions.
Comment évoluent les budgets militaires du Japon et de la Chine ?
Ils sont en forte hausse : le ministère de la défense japonais a réclamé le 30 août dernier une hausse de ses dépenses à quelque 4 890 milliards de yens (soit 49,9 milliards de dollars ou 37 milliards d'euros) pour l'exercice d'avril 2014 à mars 2015, soit une progression de 2,9 % par rapport au budget initial de l'année en cours. « La hausse est la plus forte depuis l'année budgétaire 1992-1993, quand les dépenses du ministère avaient progressé de 3,8 %. Le budget de la défense a baissé pendant dix ans consécutifs jusqu'à l'année budgétaire 2012 », remarque le think tank Jane's.
Alors que le budget des forces d'autodéfense japonaises (FAD, nom officiel de l'armée japonaise qui, depuis 1945, est une armée strictement défensive, comme le prévoit sa Constitution) a baissé entre 2003 et 2012, celui de la Chine a progressé de... 175 % ! Et ce budget (166 milliards de dollars en 2012) est plus de trois fois supérieur à celui du Japon. La hausse du budget japonais reste modeste au regard de celle du budget militaire chinois : 10,7 % en 2012-2013.
Quelles sont les forces dont dispose la marine japonaise ?
Les submersibles japonais affichent des performances techniques bien supérieures à celles des sous-marins chinois. Afin de contrecarrer le développement de la composante sous-marine de l'APL, le nombre de 18 sous-marins dont dispose la marine de Tokyo sera porté à 22, puis à 25, au cours des prochaines années. Mais la marine japonaise, l'une des plus grandes et performantes du monde, possède aussi des navires de surface impressionnants.
Les deux « destroyers porte-hélicoptères » de la classe Hyuga (du nom d'un croiseur converti en porte-aéronefs par la marine impériale japonaise pendant la seconde guerre mondiale) sont des acteurs-clés de la lutte antisousmarine japonaise. Ces deux navires demeurent (jusqu'à l'arrivée des porte-hélicoptères 22DDH) les deux plus grands navires japonais mis en service depuis la fin du conflit mondial. Deux 22DDH doivent, selon Flottes de combat 2013, entrer en service en mars 2015 et en mars 2017. Ces vaisseaux, sensiblement plus gros (19 500 tonnes et 248 mètres de long – le porte-avions français mesurant à titre de comparaison 261 mètres), ressembleront à de petits porte-avions. Ils pourront emporter jusqu'à 14 hélicoptères SH-60 (contre 4 sur les Hyuga).
Ces porte-hélicoptères permettront au Japon de renouer avec les opérations aéronavales, améliorant sensiblement les capacités de lutte contre les sous-marins chinois et permettant une projection de forces plus importante en cas d'invasion d'îles disputées. Le premier 22DDH, l'Izumo, a été lancé le 6 août 2013. L'emploi possible d'avions F35-B furtifs américains et à décollage vertical en ferait un petit porte-avions. Mais pour l'instant, le Japon n'a acheté que 42 F35-A à décollage classique.
Le Japon dispose aussi de trois porte-hélicoptères d'assaut de la classe Osumi (équivalent des BPC français, les fameux Mistral), longs de 178 mètres pour un déplacement de 8 900 tonnes, offrent chacun une capacité de projection de force de 10 chars, d'un escadron de 6 hélicoptères et de 2 LCAC, ou véhicules de débarquement à coussin d'air, qui filent à 40 nœuds). La construction d'un quatrième navire de la classe Osumi est prévue, mais il sera nettement plus grand (20 200 tonnes et 230 mètres de long). Cette montée en puissance a pour objectif de contrecarrer directement les ambitions maritimes chinoises.
La marine de guerre japonaise entend développer rapidement ses capacités amphibies et a effectué plusieurs exercices communs cette année avec les Américains qui ont une grande expertise en la matière avec leur corps de Marines (US Marines Corps).
Enfin, les garde-côtes japonais constituent une force paramilitaire puissante et très bien équipée. Cette flotte compte notamment de nombreux patrouilleurs hauturiers (de haute mer) modernes pouvant atteindre les 4 000 tonnes et des avisos porte-hélicoptères. Le budget alloué augmentera de 23 % cette année (32,5 milliards de yens, soit 260 millions d'euros).
Afin de protéger davantage les îles Diaoyu-Senkaku, Tokyo a enfin créé une unité spécifique qui comprendra 700 hommes et 12 navires et sera basée sur l'île d'Ishigaki, à 175 km au sud-est d'Uotsurijima, l'île principale des Senkaku.
Que représentent les forces terrestres et aériennes nippones ?
Pour défendre les territoires du sud-ouest, le Japon prévoit l'acquisition de différents types de missiles. Le ministère de la défense entend notamment acquérir des missiles terre-mer type 12 plus précis que les type 88 actuellement déployés permettant de menacer à plus grande distance l'approche de navires de guerre chinois. Il est aussi prévu de déployer une nouvelle unité d'observation maritime sur l'île de Yonaguni, à l'extrême-sud du Japon. En revanche, il n'est pas envisagé – pour le moment – de déployer des troupes dans les îles Diaoyu-Senkaku, ce qui accroîtrait encore les tensions, déjà vives, avec la Chine.
Sur le plan des forces aériennes, outre des drones d'observation d'ici à quelques années, Tokyo va déployer dans la base de Naha, sur l'île d'Okinawa (archipel des Ryukyu), des avions d'alerte aérienne Awacs qui étaient jusqu'à présents basés sur les autres îles de l'archipel. Ils permettront de mieux identifier les déplacements chinois à basse altitude.
Sur cette même base de Naha sont déjà déployés des chasseurs américains, produits sous licence au Japon, F-15J/DJ. Tokyo a aussi prévu d'acheter 42 avions de combat furtifs américains F-35 – 4 devraient être acquis sur l'exercice fiscal 2014. On ne sait pas encore s'ils seront déployés dans le Sud-Ouest nippon.
Quel rôle jouent les Etats-Unis dans le plan de défense japonais ?
Le Japon est lié aux Etats-Unis par un traité bilatéral de sécurité signé en 1960, qui prévoit l'intervention des forces américaines en cas d'attaque contre l'archipel. Les Etats-Unis disposent par ailleurs de bases au Japon, et notamment sur l'île d'Okinawa. Près de 38 000 militaires américains, ainsi que 5 000 civils dépendant du Pentagone, sont déployés au Japon, dont la moitié à Okinawa. Lors d'une rencontre, le 3 octobre 2013 à Tokyo, entre le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, le secrétaire à la défense, Chuck Hagel, avec leurs homologues respectifs, Fumio Kishida et Itsunori Onodera, la révision de l'actuelle politique de coopération nippo-américaine en matière de défense a été actée. Washington et Tokyo renforceront notamment leur coopération en matière de lutte contre les cyberattaques. Les Etats-Unis déploieront ainsi des drones d'observation Global Hawk au Japon, une première, à partir du printemps 2014.
Le P-8, un avion très sophistiqué de reconnaissance aérienne sera aussi engagé pour la première fois dans l'archipel nippon pour aider les Etats-Unis et leurs alliés à mieux surveiller les activités maritimes dans le Pacifique.
Il est aussi prévu de redéployer 9 000 Marines de l'île d'Okinawa, sur celle, américaine, de Guam et dans les îles Mariannes, pour un coût de 8,6 milliards de dollars, dont 3,1 milliards seront pris en charge par le Japon. «Notre relation n'a jamais été plus forte et meilleure que maintenant », a déclaré le secrétaire d'Etat, John Kerry. « Nous continuons à nous adapter, cependant, pour faire face aux défis du XXIe siècle ». S'agissant des Diaoyu-Senkaku, M. Kerry a de nouveau appuyé la position japonaise : « Nous reconnaissons l'administration du Japon sur ces îles », a-t-il déclaré, un nouvel avertissement à l'intention de Pékin.
There are some concerns that CV-16 was sent there for political purposes to intimidate neigbhouring countries. I personally think that's wildly inaccurate. As I talked about in the previous entry on 091, No. 404 (the first production version of Type 091) was sent to South China Sea for testing at PLAN's deep water testing facility in Hainan. It should not be a surprise that China's first carrier would spend time here given how little space it has to operate around the Qingdao naval base. One of well known posters on Chinese military forum recently posted the following list of uncompleted tests that will need to be carried through this time.
Temperature related tests - Due to the colder temperature of north, certain tests that require hot climate (like air conditioning systems and refrigeration equipments) can only be completed in South China Sea at this time of the year. All of this will happen in the relatively high water temperature of South China Sea, which cannot be replicated around Qingdao.
Deep water tests - The Bohai sea shelf around Qingdao is generally pretty shallow. South China Sea has long stretches of water depths of greater than 100 m (several hundreds of meters in many cases). ASW tests, especially against deep diving submarines, can really only be carried out here. Other tests including under water communications, acoustic countermeasures testing and deep water anchor testings,
Testing command & control - As part of having 2 051C and 054A in this sea trial, CV-16 will be able to test the command & control systems leading a flotilla formation. More C&C tests can be completed in South China Sea given the concentration of new combat aircraft and naval ships in the area (including the nuclear submarines stationed at Sanya naval base). He also listed that 054As are part of the flotilla due to their strong ASW suites, which is important given the number of foreign submarines that will be looking to gather CV-16 acoustic signatures. I tend to that's a lost cause.
Testing the new Carrier base - There is a new carrier base being constructed in South China Sea. Having this flotilla there will test out the ability of the new naval base to support a carrier group.
So there are a number of tests that will need to be carried out this time. In the long term, there will be probably multiple carriers home based in the carrier base in South China Sea. After all, there is far more room to operate there than around Qingdao. I think this will be the first of many trips that CV-16 makes to South China Sea until SSF gets its own carrier.
TOKYO, 28 novembre - Des avions militaires japonais ont survolé les îles Senkaku/Diaoyu sans en informer la Chine depuis que Pékin a établi ce week-end une zone de défense aérienne contestée en mer de Chine orientale, a déclaré jeudi le secrétaire général du gouvernement japonais.
"Ils mènent comme avant des activités de surveillance en mer de Chine orientale, y compris dans cette zone", a dit Yoshihide Suga lors d'un point de presse régulier, ajoutant que la Chine ne s'était pas manifestée.
"Nous n'allons pas changer cette activité par égard pour la Chine", a-t-il ajouté.
La zone est régulièrement surveillée par des bâtiments de la marine japonaise et des appareils de patrouille maritime P-3C, a précisé le secrétaire général du gouvernement.
Les autorités chinoises ont menacé samedi de prendre des "mesures défensives d'urgence" contre les avions qui ne respecteraient pas ses nouvelles règles d'identification dans l'espace aérien des îles, nommées Senkaku par les Japonais et Diaoyu par les Chinois.
Les États-Unis, soucieux d'afficher de façon spectaculaire leur soutien à l'allié traditionnel japonais, ont fait survoler lundi soir la zone contestée par deux bombardiers B-52 dans le cadre d'une mission présentée par le Pentagone comme un exercice d'entraînement programmé de longue date.
La Maison blanche a parallèlement invité la Chine à résoudre son contentieux avec Tokyo sans recourir "à des menaces ni à des propos incendiaires".
La Corée du Sud a de son côté déploré que la décision chinoise provoque des tensions dans la région. Le vice-ministre sud-coréen de la Défense, Baek Seung-joo, a demandé au chef d'état-major adjoint de la Armée populaire de libération de rectifier la zone de défense aérienne.
Par la voix de son porte-parole, le ministère chinois de la Défense a déclaré que Tokyo appliquait depuis 1969 ses propres mesures de défense aériennes. "Le Japon accuse régulièrement les autres et dénigre les autres pays mais n'examine jamais sa propre conduite", a dit Yang Yujun. (Tetsushi Kajimoto, avec Ju-min Park à Séoul, Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser)
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a exprimé jeudi à Vienne sa profonde préoccupation concernant le programme nucléaire nord-coréen, certains signes témoignant du redémarrage d'un réacteur sur le site de Yongbyon.
"On perçoit sur le site de Yongbyon des activités correspondant à une tentative de redémarrage du réacteur de 5 MW. Néanmoins, en l'absence d'inspecteurs sur place, l'agence ne dispose pas d'une évaluation claire de la situation et n'est pas à même d'affirmer si le réacteur a été effectivement réactivé", a déclaré M.Amano en ouverture d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.
Selon le directeur général de l'AIEA, l'agence observe l'activité en Corée du Nord, notamment sur le site nucléaire de Yongbyon, essentiellement au moyen d'images transmises par satellite
Les médias internationaux rapportent depuis un certain temps, que la Corée du Nord semble avoir redémarré le réacteur nucléaire de Yongbyon qui produit du plutonium, ce qui devrait permettre au régime d'accélérer son programme d'armement.
La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué les vives protestations de la communauté internationale.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a lancé un appel aux entreprises privées susceptibles de détruire le stock d'armes chimiques de la Syrie. Un stock estimé à 1 200 tonnes et qui rassemble quelque 18 types de produits. La société retenue devra détruire 800 tonnes de produits chimiques et 7,6 millions de litres d'eau utilisée pour le traitement. Le budget est estimé actuellement à 35/40 millions d'euros.
L'annonce date du 20 novembre et les entreprises doivent répondre pour le 29. On lira la "request for expression of interest" en cliquant ici.
Comme le stipule le document: "All chemicals including the effluent will be packed in appropriate containers, meeting international transportation standards, and transported to the port closest to the facility. The receiving treatment/disposal facility will perform all off loading, transportation from the port to the facility, and handle any waste generated during disposal operations in accordance with its health and safety plan", ce qui veut dire que ces opérations n'auront pas lieu sur le territoire syrien. Où? La question reste posée.
A noter aussi l'ouverture d'un nouveau site web (cliquer ici)
PHILIPPINE SEA (Nov. 24, 2013) An F/A-18F Super Hornet from the Diamondbacks of Strike Fighter Squadron (VFA) 102, right, and an E/A-18G Growler from Electronic Attack Squadron (VAQ) 141 prepare to launch from the aircraft carrier USS George Washington (CVN 73) during night flight operations. George Washington and its embarked air wing, Carrier Air Wing (CVW) 5, provide a combat-ready force that protects the collective maritime interest of the U.S. and its allies and partners in the Indo-Asia-Pacific region. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd Class Peter Burghart)
On connaissait ATAC (Airborne Tactical Advantage Company), ATSI, Phoenix Air, L3C Flight International ou encore les Canadiens de DADS (Discovery Air Defence Services); voilà que le petit monde des Tactical Aircraft Services s'agrandit aux Etats-Unis (petite parenthèse pour rappeler qu'en France Apache Aviation et AvDef jouent dans cette catégorie). Les deux nouveaux venus ont encore peu de contrats dans leurs carnets de commande mais ils ont de l'ambition et des moyens.
Air USA (photo ci-dessus).
Cette société de l'Illinois (cliquer ici pour accéder à son site web) dispose de trois types d'appareils: des Alpha Jet, des L-59 Super Albatros et quelques Mig-29. Elle offre les prestations habituelles: simulation, plastronnage, opfor, tractage de cibles etc. Mais c'est la première et la seule société (à ma connaissance) à offrir du "JTAC training". L'USMC et l'USAF ont déjà eu recours à leurs services pour entraîner leurs JTAC. En allant sur leur page d'accueil, il est possible de voir une vidéo d'un entraînement au guidage d'Alpha Jet en mission de bombardement.
Draken International (photo ci-dessus).
Draken a été fondé en Floride en 2012 et dispose d'un impressionnant parc: 11 Skyhawk (ex-néo-zélandais), 9 MB-339CB, 25 Mig-21 (ex-polonais), 5 L-39, et un couple de bimoteurs... Soit une cinquantaine d'appareils disponibles alors que l'entreprise n'a pas encore engrangé de contrats significatifs et en est réduit à courir les meetings aériens.
La Marine américaine a annoncé jeudi qu'elle n'aurait dorénavant plus recours aux services d'un sous-traitant spécialisé dans l'avitaillement qu'elle soupçonne de gonfler ses factures, quelques semaines après qu'une affaire similaire a éclaboussé la Navy.
Pointant "une intégrité commerciale douteuse", le contre-amiral John Kirby, directeur de la communication de la Marine, a précisé que les contrats en cours avec la société Inchcape Shipping Services iront à leur terme, mais que l'US Navy ne compte à l'avenir ni renouveler, ni signer de contrats avec la firme.
Le porte-parole n'a donné aucun détail sur les soupçons de surfacturation dont Inchcape se serait rendue coupable.
La société est basée en Grande-Bretagne et fournit des navires américains en Méditerranée et au Proche-Orient.
Cette nouvelle affaire intervient après que la Marine s'est vue forcée il y a deux semaines de mettre fin à ses liens commerciaux avec une autre société spécialisée dans l'avitaillement des navires dans les ports asiatiques, à la suite de soupçons de corruption impliquant plusieurs officiers.
Au centre de cette affaire se trouve le patron de la société GDMA, Leonard Francis, accusé par la justice américaine d'avoir soudoyé des officiers américains chargés de la logistique afin de privilégier sa société.
Les deux affaires ne sont pas liées, selon des responsables du Pentagone.
Inchcape appartient à Istithmar World, la branche d'investissement de Dubai World, un conglomérat basé aux Emirats arabes unis.
Âgé de 62 ans, Jean-Michel Palagos, actuellement directeur adjoint du cabinet civil et militaire du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, prend les commandes de DCI, Défense Conseil International, selon nos sources.
Il serait remplacé à ses fonctions actuelles par Paul Serre, l'actuel conseiller pour les questions économiques, financières et budgétaires du ministre de la Défense. La nomination de Jean-Michel Palagos à la tête de DCI sera validée en conseil d’administration.
DCI, à ce jour dirigée par l'amiral François Dupont, est une entreprise à taille intermédiaire (ETI) créée en 1972 et dont l’État est actionnaire de référence. La société est notamment spécialisée dans la formation académique, la formation opérationnelle et technique, ou encore la maintenance. L’entreprise est depuis 10 ans partenaire des forces armées françaises dans le cadre de contrats de prestations de service.
Sa carrière
Diplômé de l’Université du Panthéon-Assas et de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, Jean-Michel Palagos est un ancien officier de l’armée de terre. Il a notamment occupé au sein du ministère de la Défense les postes de conseiller et directeur des ressources humaines (entre 1997 et 2000), ou encore directeur adjoint du cabinet civil et militaire du ministre de la défense actuel Jean-Yves Le Drian.
BENGHAZI (Libye) - De nouveaux heurts meurtriers ont éclaté jeudi à Benghazi, dans l'Est libyen, entre l'armée et le groupe jihadiste Ansar Asharia, tandis qu'au moins dix personnes ont été tuées dans l'explosion d'un dépôt d'armes dans le sud du pays.
Trois soldats ont été tués et trois autres blessés dans les affrontements entre l'armée et Ansar Asharia à Benghazi, région théâtre de plusieurs attaques et heurts sanglants ces derniers jours, selon une source hospitalière et l'armée.
Dans le Sud, relativement épargné jusqu'ici par les violences, au moins dix personnes ont été tuées et quinze autres blessées, selon un bilan provisoire, après l'explosion d'un dépôt d'armes et de munitions à Brak al-Chati, à 650 km au sud de Tripoli, a indiqué à l'AFP le gouverneur militaire de la région sud, le général Mohamed al-Dhahbi.
Un groupe d'inconnus a tenté d'attaquer le dépôt, provoquant cet incident regrettable, a-t-il ajouté.
Il n'était pas possible dans l'immédiat de vérifier le bilan de source médicale.
La télévision nationale a fait état de morts et de blessés sans préciser le nombre. Elle a indiqué qu'un groupe de civils avait pris d'assaut le dépôt dans le but de dérober le cuivre qui se trouve dans les munitions, provoquant une série d'explosions.
Selon la télévision qui cite un des blessés, des immigrants africains figuraient parmi les assaillants.
Une source locale a indiqué à l'AFP que des dépôts d'armes et casernes de l'armée sont régulièrement attaqués et pillés dans cette région désertique.
A Benghazi, les habitants poursuivaient pour le troisième jour consécutif un mouvement de grève pour demander le départ des groupes armés, après des heurts lundi entre l'armée et Ansar Asharia, ayant fait sept morts et une cinquantaine de blessés, selon le ministère de la Santé.
Jeudi, de nouveaux affrontements ont fait trois morts et trois blessés, selon un bilan arrêté en fin d'après-midi.
Trois soldats tués et trois autres blessés ont été admis à l'hôpital, a déclaré la porte-parole de l'hôpital al-Jala de Benghazi, Fadia al-Barghathi.
Tournant dangereux
Le commandant des forces spéciales de l'armée à Benghazi, Wanis Aboukhamada, a indiqué que quatre personnes en possession d'explosifs avaient été arrêtées à l'entrée est de la ville.
Durant leur transfert vers le centre-ville, les forces de sécurité ont été attaquées par le groupe d'Ansar Asharia, le principal groupe salafiste jihadiste en Libye, a-t-il dit dans une déclaration diffusée par des chaînes de télévision libyennes.
M. Aboukhamada a confirmé le bilan de trois morts et de trois blessés, affirmant que les affrontements entre l'armée et les islamistes d'Ansar Asharia se sont étendus par la suite à d'autres quartiers de la ville.
Il a prévenu que les violences à Benghazi constituaient un tournant dangereux, appelant le gouvernement et le Congrès général national (CGN, Parlement) à assumer leurs responsabilités.
Un soldat libyen avait déjà été tué par balles jeudi matin à Benghazi, en proie à une vague de violences ciblant les militaires et les forces de sécurité, selon une source hospitalière et des témoins.
Selon ces témoins, des hommes armés ont tiré sur un véhicule particulier où se trouvaient deux soldats, tuant l'un d'eux tandis que le second est sorti indemne.
Trois soldats de l'armée libyenne avaient aussi été tués mercredi à Benghazi lors d'attaques séparées, tandis que les corps de deux autres militaires avaient été découverts mardi à Derna, plus à l'est.
Experts libyens et étrangers attribuent régulièrement les attaques menées dans l'Est libyen à des groupes islamistes, dont Ansar Asharia, mais les autorités n'osent pas accuser directement ces groupes lourdement armés, par crainte de représailles, selon ces experts.
Récemment, Ansar Asharia a indiqué dans un communiqué qu'il ne reconnaissait pas les institutions de l'Etat, ni ses services de sécurité, les qualifiant d'apostat et de Taghout (forces maléfiques au service de la tyrannie).
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les autorités de transition peinent à mettre en place une armée et une police professionnelles leur permettant d'asseoir leur pouvoir et de maintenir l'ordre.
J'avais signalé, il y a deux mois, un appel d'offres US pour la fourniture d'hélicoptères de transport au profit des forces spéciales US déployées en RCA dans le cadre de la lutte contre la LRA et la capture de Jospek Koni. Cliquer ici pour lire mon post.
En attendant le résultat de cet appel d'offres (dans la version initiale de ce post, j'ai confondu deux appels d'offres. Sorry), en voici un autre publié jeudi soir par le Pentagone qui a attribué le contrat (sans montant) à AAR Airlift Group dont on verra bientôt les avions ("fixed wings") dans le sud-est de la RCA au départ d'Entebbe (Ouganda). L'appel d'offres date du 11 juillet 2013. Cliquer ici pour accéder aux documents qui détaille cet appel d'offres.
AAR Airlift Group, Inc., Palm Bay, Fla., is being awarded an indefinite delivery/indefinite quantity, fixed-price with economic price adjustment contract for dedicated fixed wing services in the Central Africa Region (Uganda, Central Africa Republic, the Democratic Republic of Congo, and South Sudan). Performance is from Dec. 28, 2013 to Oct. 27, 2015. Funds will be obligated on individual task orders and are Army operations & maintenance funds. This contract was a competitive acquisition, and four proposals were received. The contracting activity is the U.S. Transportation Command Directorate of Acquisition, Scott Air Force Base, Ill., (HTC711-14-D-R026).
A noter que le contrat de AAR avec la Navy (valeur: 15 millions de dollars) a été prolongé d'un an (cliquer ici pour lire le communiqué de presse).
Depuis le24 novembre 2013, des spécialistes et des moyens spécifiques du génie,appartenant au 25e régiment de génie de l’air (25e RGA) ontété déployés en République Centrafricaine.
Ce module a pour mission d’aménager les plateformes de l’aéroport M’Poko de Bangui, afin qu’elles soient en capacité d’accueillir, le renforcement probable du dispositif souhaité par le Président de la République et la communauté internationale.
Dans un premier temps, les moyens du 25e RGA présents à Libreville ont été mis en place. Ils ont été complétés par d’autres éléments en provenance de la BA 125 d’Istres. Au total une trentaine de militaires et une vingtaine d’engins de travaux lourds ont donc été acheminés par Antonov 124 affrétés par le ministère de la Défense : tracto-chargeurs, niveleuse, camions-benne, remorques lourdes ainsi que du matériel du service des essences des armées.
La mission du 25e RGA revêt plusieurs aspects dont principalement la remise à niveau de la zone aéronautique de M’Poko, la création de plateformes logistiques, et l’extension de la zone « vie ».
Actuellement, le dispositif et les missions des militaires français déployés à Bangui s’établit à plus de 400 militaires dont 240 au titre de l’opération BOALI, le reste étant en renfort de ce détachement permanent depuis mars 2013. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), qui s’est transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) depuis le 1er août. Si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français. Parallèlement, la présence des militaires français à Bangui permet de maintenir ouvert l’aéroport de M’Poko, seule voie d’accès internationale à la RCA.
DAMAS - L'armée syrienne s'est emparée jeudi de Deir Attiya, une ville clé dans la conquête de la région de Qalamoun, au nord de Damas, a annoncé la télévision d'État.
Notre armée héroïque a pris le contrôle de Deir Attiya, dans la province de Damas, après avoir écrasé les dernières poches terroristes dans cette ville, a déclaré une source militaire citée par le télévision.
Ce matin, l'armée a réussi, après avoir traqué les terroristes dans les endroits où il se cachaient, à nettoyer la ville et à tuer un grand nombre d'entre eux à l'issue de quatre jours de combats, a affirmé un haut responsable de la sécurité à Damas.
Les opérations continuent autour de la ville, a-t-il ajouté.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que l'armée avait pris la quasi-totalité de la ville en chassant les jihadistes de l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) et d'autres rebelles qui se trouvaient dans cette ville de 10.000 habitants située à 88 km au nord de Damas et où vit une importante communauté chrétienne.
Dans un monde en mutation, l'Europe se doit de jouer un rôle plus important pour assurer la paix et la sécurité internationales. L'UE contribue à la gestion internationale des crises à travers sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Elle devrait disposer de capacités qui puissent répondre aux besoins à venir. Dans le même temps, en raison des contraintes financières actuelles, il devient plus urgent pour les États européens de coopérer étroitement dans le développement des capacités militaires.
Dans ce contexte, le Conseil européen de décembre 2012 a demandé que des travaux soient menés sur trois objectifs qui sont étroitement liés:
Efficacité sur le plan opérationnel: il s'agit d'être en mesure de mieux répondre aux crises et de déployer les capacités requises de manière rapide et efficace. Il s'agit également de continuer à affiner l'approche globale de l'UE, qui consiste à mettre tous ses instruments au service de la prévention des conflits et de la gestion des crises.
Capacités de défense: il s'agit d'aligner les capacités civiles et militaires sur les besoins à venir. Une coopération européenne plus systématique et à long terme dans le domaine de la défense pourrait permettre de combler les lacunes en matière de capacités, par exemple en envisageant d'emblée dans la planification effectuée par les États membres la mutualisation et le partage des moyens.
Une industrie européenne de la défense plus forte: il s'agit de développer une base industrielle plus intégrée et plus compétitive pour l'industrie européenne de la défense, grâce par exemple au bon fonctionnement du marché de la défense ainsi qu'aux activités de recherche et de développement. Une industrie européenne de la défense plus forte est également synonyme d'emploi, d'innovation et de croissance: elle emploie près de 400 000 personnes, génère jusqu'à 960 000 emplois indirects et est source de nombreuses innovations.
Le Conseil européen de décembre 2013 fera le point des progrès accomplis et fournira de nouvelles orientations.
Après le Mali, la France s'apprête à intervenir en Centrafrique avec un millier de soldats et un projet de résolution à l'ONU proposant à terme l'envoi de casques bleus dans ce pays en proie au chaos. Prés de 800 soldats sont en route pour renforcer les 400 militaires français déjà présents dans ce pays.
Cela fait des mois que l'armée française travaille sur un déploiement en Centrafrique, zone qu'elle connaît bien. Bangui est une ville enclavée difficile d'accès. Premier objectif de l'intervention française : ramener le calme dans la capitale, aux côtés des éléments de la Misca, transférer certaines responsabilités aux troupes africaines et porter l'effort dans d'autres régions déstabilisées de la RCA. Les opérations pourraient débuter dans une quinzaine de jours, date à laquelle les renforts auront été acheminés.
L'aéroport de la capitale est ouvert et la piste parfaitement utilisable, ce qui facilite l'acheminement du matériel par la voie aérienne. Une douzaine de vols de gros porteurs affrétés depuis la France sont déjà programmés. Ils partent de Pau, base située à proximité des éléments constituant la 11e brigade parachutiste (8e RPIMA de Castres et 3e RPIMA notamment) et d'Istres pour acheminer les hommes et le matériel lourd (25e RGA entre autres).
Renforts venus des autres théâtres d’opération en Afrique
Dans l'immédiat, il s'agit de remonter une base projetable à Bangui pour accueillir le flux logistique : installer des soutes à carburant pour les avions, mettre en place un dispositif médical avancé.
D'autres rotations par avions à hélices (Dash 400 et Antonov 12 loués) ont déjà débuté depuis le Mali, mais aussi, probablement, depuis le Gabon où le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian était en visite le vendredi 22 novembre. A ce stade, les avions de transport tactique Transall présents en Afrique seront, autant que possible, préservés pour les futures opérations de combat en RCA ou au Mali.
Les hélicoptères viendront des théatres d'opération en afriques. Quatre hélicoptères de transport PUMA en provenance du Gabon, et deux Gazelle ont été embarquées sur le BPC Dixmude qui a quitté Toulon samedi 16 novembre avec environ 300 hommes à bord. Il faudra un peu moins de deux semaines de mer pour rejoindre le port de Douala, au Cameroun. Au moins un autre bateau cargo est programmé. Ensuite, le transfert s'effectue par le train vers la République centrafricaine pour terminer le trajet vers Bangui par la route.
MAIDUGURI (Nigeria) - L'armée nigériane a annoncé jeudi avoir mené des frappes aériennes contre des camps du groupe islamiste armé Boko Haram dans le nord-est du pays, tuant de nombreux insurgés.
Les bombardements, qui ont eu lieu dimanche, ont visé la zone de Sambisa, dans l'Etat de Borno (nord-est). Cette zone est considérée comme un fief des islamistes et est une des principales cibles stratégiques de l'opération d'envergure lancée au printemps par l'armée nigéranne pour tenter d'éradiquer le groupe Boko Haram.
Nos hommes ont identifié et détruit des camps de terroristes dans la zone de Sambisa et l'opération a été un grand succès, a déclaré le porte-parole de l'armée dans cette zone, Mohammed Dole, devant des journalistes à Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno.
Je ne peux pas vous dire exactement combien de terroristes ont été tués (...) Beaucoup d'entre eux ont été tués pendant les frappes aériennes qui, selon nous, ont été précises, a ajouté le porte-parole.
Des dizaines d'hommes de Boko Haram auraient été tués au cours de ces frappes, a indiqué une source militaire s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Un habitant de Sambisa, Bintu James, a déclaré devant des journalistes à Maiduguri que les raids aériens ont démarré la nuit et ont duré jusqu'à lundi matin.
Le gouvernement nigérian a lancé en mai une vaste offensive pour tenter de mettre fin à l'insurrection du groupe islamiste, qui dure depuis quatre ans et a fait des milliers de morts. L'état d'urgence dans trois Etats du nord-est du Nigeria a été prolongé pour six mois.
Boko Haram a revendiqué vendredi dernier l'enlèvement au Cameroun voisin d'un prêtre catholique français, le père Georges Vandenbeusch.
Ces derniers mois, les attaques attribuées à Boko Haram ont fait plusieurs centaines de morts civiles.
L'offensive lancée par le gouvernement nigérian contre les islamistes les a chassés des grands centres urbains mais les attaques ont continué dans les villages isolés.
Boko Haram, classée comme organisation terroriste par les Etats-Unis la semaine dernière, revendique la création d'un Etat islamique dans le nord du Nigeria, majoritairement musulman.
Cinquième volet de notre série sur la diplomatie de la France au Moyen-Orient, Bahreïn, Koweït et Oman. Trois pays complexes pour les industriels de l'armement français. Toutefois Paris mène une réflexion pour savoir si le Rafale va défier l'Eurofighter Typhoon à Bahreïn.
Et si le Rafale allait défier le Typhoon du consortium Eurofighter (BAE Systems, EADS et Finmeccanica) à Bahreïn. C'est une réflexion menée actuellement par Paris. "Pourquoi ne pas mettre sur la table le Rafale à Bahreïn", s'interroge une source proche du dossier. D'autant que les Britanniques, qui portent les campagnes commerciales de Typhoon au Moyen-Orient, ne se sont pas gênés pour rivaliser avec Dassault Aviation aux Emirats Arabes Unis et au Qatar, des marchés où les avions tricolores sont en service.
"Le Typhoon vaut plus par le dynamisme des Britanniques, qui le présentent, que par la valeur intrinsèque de l'appareil, estime-t-on. Ce serait très bien que l'on enraye le dispositif médiatique britannique autour du Typhoon". Selon nos informations, Bahreïn voudrait 12 nouveaux avions de combat.
Au Koweït, il y a toujours un appel d'offre en cours pour l'achat de 28 avions de combat. Mais ce pays pourra-t-il résister à la pression américaine et s'offrir la technologie française ? Pas sûr. "Les Américains sont très présents au Koweït, explique-t-on à "La Tribune". Possible qu'il nous barre la route". C'est en juin 2009 que l'on commence à parler du Rafale au Koweït à l'occasion d'un passage rapide dans ce pays de Nicolas Sarkozy. L'achat éventuel de ces appareils fait l'objet de "discussions très approfondies" et "assez avancées", avait souligné l'ancien président. "On s'est mis comme échéance la fin de l'année". A ce jour, le Koweït ne s'est toujours pas décidé entre le Rafale, le Typhoon et le F/A-18E/F de Boeing.
Pragmatique, la France vise au Koweït des contrats plus modestes. Avec un objectif prioritaire de terminer au plus vite un contrat qualifié de "pénible" à Paris, la rénovation de huit patrouilleurs P37 par le groupe étatique DCI. Enfin, Nexter qui s'est positionné sur un programme d'achat d'une centaine de véhicules blindés, propose le VBCI et DCNS des corvettes Gowind dans deux ou trois ans.
La France tente de maintenir quelques positions à Oman
A Oman, forteresse britannique, les Français ont connu quelques succès, notamment le missilier MBDA, qui a placé ses missiles surface-air VL Mica. Malheureusement, le sultanat va acquérir le système de défense aérienne américain de Raytheon SLAMRAAM pour un montant de 2,1 milliard de dollars (1,6 milliard d'euros). Oman était pourtant sur le point de choisir le missilier européen mais a dû changer son fusil d'épaule sous la pression de l'administration américaine. "Le contrat avec Oman, que nous avons perdu, s'élevait à un milliard d'euros, soit deux années de notre chiffre d'affaire en France", avait regretté mi-septembre à l'Assemblée nationale, le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.
DCNS est également sur les rangs pour prendre des positions commerciales à Oman mais ce marché est extrêmement compétitif. "Beaucoup de concurrence", rappelle-t-on à Paris. Pour autant, le groupe naval a répondu en mars un appel d'offre portant sur l'acquisition d'un navire océanographique et attend fin 2014 pour proposer dans le cadre d'un RFI (Request for information) ses corvettes Gowind. Enfin, Thales est en train de créer à Oman une société de droit omanais.
Lire ou relire l'ensemble de la série La France au Moyen-Orient :
Ils ont fait le déplacement tout spécialement pour l'occasion : 195 aviateurs de la force aérienne canadienne ont franchi l'Atlantique pour un séjour en Corse, sur la base aérienne de Solenzara, du 25 novembre au 6 décembre. La plateforme héberge en effet l'exercice interalliés Serpentex, essentiellement consacré aux missions d'appui-feu rapproché et à l'intégration air-sol.
Les Canadiens ont ainsi déployés six CF-188 Hornet du 4 Wing, rattaché à la base de Cold Lake. Ils ont été soutenus dans leur déploiement par un CC-150 Polaris (A310-300 de transport stratégique) du 8 Wing ainsi qu'un CC-130J Hercules, selon la force aérienne canadienne. Celle-ci déploie par ailleurs un CP-140 Aurora du 14 Wing qui devrait participer aux exercices mais qui restera stationné sur la base italienne de Sigonella.
L'armée de l'Air rappelle de son côté qu'une trentaine d'avions de combat au total devraient être engagés dans l'exercice : Mirage 2000D et Rafale côté français, mais aussi des EF-18 espagnols qui se joindront aux CF-188 canadiens. Des hélicoptères Gazelle de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat) sont également attendues.
Le participation d'un drone Reaper italien depuis sa base nationale d'Amendola doit constituer une grande première dans l'histoire de ces exercices Serpentex, initiés à l'origine pour préparer les équipages et contrôleurs aériens avancés (JTAC) français à leurs déploiements sur le théâtre afghan. Pour l'heure, le désengagement français de ce théâtre ne semble pas remettre en question la tenue de cet exercice majeur, qui devrait réunir cette année environ 800 militaires de huit nations.
Le cadre de leadership et le soutien logistique de l’Aviation royale canadienne pour l’exercice multinational SERPENTEX 2013 en Corse sont fournis par la 2e Escadre établie à la BFC Bagotville, au Québec et c’est le lieutenant-colonel Luc Girouard, qui commandera la Force opérationnelle aérienne SERPENTEX.
L’exercice multinational SERPENTEX 2013 qui se déroule à la base aérienne Solenzara, en Corse (France) du 25 novembre au 6 décembre met à l’épreuve les capacités expéditionnaires de l’Aviation royale canadienne.
SERPENTEX permet aussi de renforcer ses liens professionnels avec les Forces aériennes alliées de l’OTAN et d’en créer de nouveaux.
L’exercice réunira cette année, au plus fort de son activité, près de 800 militaires de 9 pays (Canada, France, Royaume-Uni, Etats-unis, Espagne, Italie, Belgique, République Tchèque, Slovénie) qui s’entraîneront ensemble dans le relief montagneux corse.
«Dédié originellement à la mise en condition opérationnelle du personnel projeté sur le théâtre Afghan, cet exercice a pour objectif principal d’entraîner, dans un environnement tactique complexe, les unités aériennes et les équipes de contrôleurs aériens avancés (FAC, Forward Air Controller) aux missions d’appui feu.»
Son contenu évolue cette année pour prendre notamment en compte les enseignements des dernières opérations (Lybie, Mali) et mettre en œuvre de nouveaux modes d’action.
Ainsi, l’édition 2013 verra l’introduction de missions type SCAR (Strike Coordination and Reconnaissance) et le développement de l’emploi des outils de liaisons de données de type DACAS (Digital Aided Close Air Support), initié lors du précédent SERPENTEX.
Le Canada y déploiera un dispositif de quelques 200 personnes et 7 aéronefs qui proviendront des quatre coins du pays.
Le cadre de leadership et le soutien logistique sont en effet fournis par la 2e Escadre mise sur pied en juin 2012, et établie à la BFC Bagotville, au Québec.
Constituant une capacité de disponibilité opérationnelle élevée et délibérée, l’Escadre possède une structure opérationnelle, une structure de commandement et contrôle, une structure logistique et une structure de soutien qui assurent l’autosuffisance de l’ARC et lui permettent de déployer des troupes dans le monde entier.
Le soutien aux communications essentielles sera, lui, assuré par le 2e Escadron de soutien expéditionnaire aérien de la 2e Escadre Bagotville (Québec) et le 8e Escadron de communications et de contrôle aérien de la 8e Escadre Trenton (Ontario).
«La participation de l’ARC à l’exercice SERPENTEX atteste notre engagement envers la collaboration et la coopération avec nos alliés internationaux, souligne le major-général Pierre St.-Amand, commandant de la 1re Division aérienne du Canada. Il nous serait impossible de reproduire nous-mêmes le contexte d’instruction réaliste, global et multinational qu’offre l’exercice SERPENTEX.»
L’ARC affecte les ressources suivantes à l’appui de l’exercice :
Six CF-188 Hornet de la 4e Escadre Cold Lake (Alberta);
Un CP-140 Aurora de la 14e Escadre Greenwood (Nouvelle-Écosse), qui sera basé à Sigonella, en Italie.
Eu les aéronefs suivants appuient la participation de l’ARC :
CC-130J Hercules de la 8e Escadre Trenton (Ontario) – soutien en transport;
CC-150 Polaris de la 8e Escadre Trenton (Ontario) – ravitaillement air-air et soutien en transport;
«C’est un honneur pour l’ARC d’être conviée à prendre part à l’exercice SERPENTEX 2013, un entraînement multinational de premier plan visant à accroître la participation à l’échelle internationale et à favoriser la collaboration et la compréhension entre pays partenaires», déclare le lieutenant-colonel Luc Girouard, commandant de la Force opérationnelle aérienne SERPENTEX.
«Nous nous réjouissons à l’idée de mettre à l’épreuve nos capacités organisationnelles outre-mer, et ainsi vérifier si nous sommes en mesure d’offrir un soutien logistique et opérationnel aux forces déployées.», ajoute le lieutenant-colonel Girouard.
Au cours de l’exercice SERPENTEX, 195 membres de l’équipe de l’ARC auront l’occasion d’explorer les différentes facettes du soutien logistique et opérationnel du déploiement d’une force opérationnelle aérienne outre-mer, notamment:
capacité d’appui aérien rapproché;
entraînement relatif aux opérations aériennes multinationales;
ravitaillement stratégique en vol;
renseignement, surveillance et reconnaissance;
transport aérien stratégique (longue portée);
planification et exécution d’opérations de déploiement;
établissement d’un centre des opérations de combat en déploiement.
Le groupe des Industries militaires israéliennes (IMI), qui produit notamment le célèbre pistolet mitrailleur Uzi, va être privatisé, a annoncé mercredi le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon dans un communiqué.
"Je me félicite du feu vert donné à la privatisation des IMI. C'est une mesure qui aurait du être prise depuis des années", a affirmé M. Yaalon, soulignant que "l'IMI est une entreprise enregistrant d'importantes pertes, qui ne permettent pas sa survie, tout en produisant d'excellents équipements".
La décision a été prise par le comité ministériel de privatisation, qui a adopté un plan prévoyant que le groupe soit scindé, a précisé le quotidien économique Globes. Pour protéger les "intérêts nationaux vitaux", une partie de l'activité sera reprise par une nouvelle entreprise publique que le gouvernement va créer, tandis que le reste du groupe sera cédé.
Les terrains où se trouvent actuellement les unités de production de Tel-Aviv et de ses environs vont être évacués et vendus pour d'importants projets immobiliers privés, a ajouté Globes.
Il n'a pas été précisé quelle entreprise étrangère pourrait être intéressée par la reprise d'une partie des activités d'IMI, qui a accumulé des centaines de millions de dollars de pertes ces dernières années.
IMI produit l'Uzi, considéré comme le pistolet mitrailleur le plus populaire dans le monde, produit à plus de 10 millions d'exemplaires. Parmi les autres produits du groupe figurent le fusil d'assaut Galil, des mitrailleuses, des munitions, des roquettes, des explosifs, des véhicules blindés, des systèmes de déminage, ou encore des armes à fragmentation.
Le groupe forme également des agents de sécurité et gardes du corps israéliens et étrangers.
Vice-amiral d’escadre Xavier PAITARD Vice-Président "Affaires publiques" EADS France
Ancien représentant militaire de la France auprès de l’UE et de l’OTAN
Pour la première fois depuis le traité de Lisbonne, les chefs de l’État et de gouvernement des 28 États membres se réuniront lors du Conseil européen des 19 et 20 décembre 2013 pour débattre des questions de sécurité et de défense.
A travers sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC), l’Union européenne contribue à la gestion internationale des crises et à la promotion de la paix. Pour faire face à l’émergence de nouvelles menaces et s’affirmer comme puissance diplomatique et politique, l’Europe aurait besoin de moyens capacitaires adéquats et d’une volonté stratégique qui semble encore lui faire défaut.
Pour nous aider à comprendre les enjeux majeurs de ce Conseil européen tant sur les plans militaires, diplomatiques qu’industriels, le comité Europe de la Défense a l’honneur de recevoir le vice amiral d’escadre Xavier Païtard, représentant militaire de la France auprès de l’UE et de l’OTAN entre 2010 et 2012 et actuel vice-président chargé des affaires publiques chez EADS.
La France s'apprête à déployer plus de 1 000 soldats en République centrafricaine. La plupart sont déjà en route. Ils interviendront après l'adoption d'une résolution des Nations unies, en principe la semaine prochaine, pour mettre fin aux violations des droits de l'homme et rétablir l'ordre dans ce pays. Paris est-il de nouveau le gendarme de l'Afrique ? Eléments de réponse avec le député français François Loncle. Ce membre de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale et spécialiste des questions de défense et de l'Afrique répond aux questions de Nicolas Champeaux.
RFI : Neuf mois après le Mali, la France s’apprête à intervenir en République centrafricaine. La France de François Hollande apparaît plus que jamais comme le gendarme de l’Afrique en 2013 ?
François Loncle : Non, on ne peut pas dire ça. D’abord, l’intervention éventuelle programmée ne ressemble en aucune façon à celle du Mali. Et moi je suis très attaché au droit international, et pour la Centrafrique, il s’agit de répondre à une résolution qui est en cours d’élaboration et de vote aux Nations unies et il faudra que l’intervention française soit conforme à cette résolution. A partir de là, il n’y a pas d’expression de type gendarme de l’Afrique. Il y a des situations d’urgence, celle de la Centrafrique en est une, et donc je ne vois pas pourquoi à partir du moment où nous aurions le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU, nous n’agirions pas parce que nous en avons, c’est vrai, les capacités militaires.
Au niveau du fond cette opération vous semble nécessaire ?
Je pense que la France et beaucoup d’autres ont considéré que l’état actuel de la Centrafrique était extrêmement préoccupant. Il y a toute une série d’exactions qui se sont déroulées depuis des semaines, depuis le départ du président Bozizé et l’installation d’un pouvoir de transition, qui manifestement ne parvient pas à juguler le désordre qui s’est installé dans ce pays, qui est d’ailleurs fort ancien, mais qui s’est aggravé au point que certains ont pu qualifier la situation de menace pré-génocidaire. Je n’aurais pas employé ce terme personnellement, mais je comprends qu’il s’agisse d’alerter la communauté internationale, qui me paraît bien passive sur ces domaines.
Plusieurs chancelleries ont fait part de leur préoccupation, dressant le même constat, mais personne à part la France ne souhaite y aller.
C’est une forme de lâcheté avouée de la part de ces chancelleries. Quand on entend les Britanniques dire : « nous on est en Somalie et on ne peut rien faire d’autre », ce n’est pas encourageant sur le plan du droit international et du devoir des grandes puissances. La France n’a pas à en supporter les conséquences financières. Si la France agit militairement et fait son devoir, elle doit être accompagnée d’une aide internationale venant de l’Union européenne ou d’autres pays. C’est là-dessus qu’on doit mobiliser les uns et les autres sans égoïsme.
Quels sont les objectifs stratégiques de cette intervention ?
C’est assez simple. Il s’agit de sécuriser un pays qui est en proie à des désordres inouïs. Un pays où l’Etat s’est effondré, qui certes a une structure provisoire de gouvernance, avec un président, un Premier ministre et un gouvernement, mais qui visiblement n’ont pas les moyens de faire face à ce désordre et à cette menace qui plane.
Mais sécuriser l’ensemble d’un pays en proie à de nombreux groupes rebelles depuis plusieurs années c’est tout de même très ambitieux ?
Il faut faire les choses les unes après les autres. Commencer par remettre de l’ordre dans la capitale, à Bangui, faire en sorte ensuite que d’autres pays se sentent concernés : on sait que le Gabon, le Cameroun, le Tchad et le Congo-Brazzaville sont mobilisés, y compris sous forme militaire pour accompagner les objectifs de sécurisation. Là encore, il ne s’agira pas de la France seule. Il s’agit d’une initiative française qui est basée sur la nécessité de répondre à une situation catastrophique, il s’agit de mobiliser les partenaires et de faire en sorte que les Africains eux-mêmes prennent conscience de la situation. Ce qui a été fait au niveau des quatre pays que j’ai cités.
On l’a vu au Mali, le déploiement, la constitution de forces africaines mettent du temps à se mettre en place. La Misca, la force africaine, est en cours de construction. Donc finalement, les forces françaises seront au premier plan ?
Probablement au début. Mais c’est une façon aussi, de prendre conscience à la nécessité d’un relais rapide. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé au Mali, bien que la comparaison ne soit pas évidemment très pertinente. Mais on a vu que sans l’intervention française, la mobilisation de la Minusma ne serait pas intervenue.
Donc pour vous l’intervention française est un accélérateur de la constitution de forces africaines coordonnées ?
Je le crois. En tout cas il faut absolument que ça se passe comme ça. Encore une fois, la France n’a pas vocation à intervenir seule dans ce type de situation. Elle joue un rôle d’alerte et de mobilisation qui me semble très utile, qui me semble correspondre aux valeurs de notre pays. Mais encore une fois, à condition qu’il y ait le label des Nations unies sous forme d’une résolution.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, prévoit une intervention assez courte. Elle portera selon lui, sur six mois. Est-ce que cela vous semble réaliste ?
Je souhaite vivement que ce ne soit pas plus long. Cela voudra dire qu’il faut que nous soyons accompagnés, que les pays africains concernés prennent leur responsabilité le plus vite possible.
Cinq batteries de missiles sol-air S-500 équiperont l'armée russe conformément au programme d'armement pour l'horizon 2020, a annoncé jeudi le commandant des Troupes de défense aérospatiale Alexandre Golovko.
"Au total, l'achat de cinq batteries de missiles sol-air S-500 est prévu par le programme d'armement russe", a indiqué le général dans une interview à RIA Novosti.
Il a été antérieurement annoncé que les premiers systèmes de missiles S-500 équiperaient les Troupes de défense aérospatiale en 2017.
Les missiles sol-air de nouvelle génération à longue portée S-500 seront en mesure de détruire 10 cibles aérodynamiques à la fois (avions, hélicoptères, autres cibles aériennes) volant à une vitesse de 7 km/sec à 200 km d'altitude, ainsi que les ogives de missiles de croisière hypersoniques.
Deux bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95MS de l'Aviation russe à long rayon d'action ont survolé mercredi la mer de Norvège sous escorte d'avions militaires norvégiens, a annoncé à Moscou le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Klimov.
"Deux bombardiers stratégiques Tu-95MS ont décollé de la base d'Engels pour effectuer une mission de patrouille. Ils ont survolé les eaux neutres de la mer de Norvège. Les équipages des Tu-95MS se sont entraînés à piloter leurs appareils dans une zone sans repères. Le vol a duré environ 13 heures", a indiqué le colonel Klimov.
Deux avions F-16A norvégiens ont escorté les bombardiers russes dans certaines régions.
L'Aviation russe à long rayon d'action survole régulièrement l'Arctique, l'Atlantique, la mer Noire et le Pacifique dans le cadre de programmes d'entraînement de pilotes, notamment afin de les familiariser avec les techniques de ravitaillement en vol. Tous les vols sont effectués en stricte conformité aux normes internationales d'utilisation de l'espace aérien.
24 juin 2024 Safran Safran annonce être entré en discussions exclusives en vue d’acquérir 100 % du capital de Preligens, l’un des leaders de l’intelligence artificielle (IA) dédiée aux industries de l’aérospatial et de la défense, pour une valeur d’entreprise...
Paris, le 18 juin 2024 À l’occasion du salon Eurosatory 2024, Safran Electronics & Defense a annoncé le lancement de sa solution de lutte anti-drones Skyjacker. Ce système répond à la menace croissante des drones, aussi bien sur le champ de bataille qu’à...
Paris, le 19 juin 2024 À l’occasion du salon Eurosatory 2024, Safran Electronics & Defense lance l’intelligence artificielle ACE, pour « Advanced Cognitive Engine ». Son objectif est d’intégrer des capacités IA dans l’ensemble des produits de Safran Electronics...
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07/06/2024 Thales Group Sous l’égide du ministère des Armées français, le ministère de la Défense ukrainien a signé un contrat pour la fourniture d’un second système complet de défense aérienne Thales pour protéger l’Ukraine. Ce système de...
Depuis 27 éditions, le salon Eurosatory accompagne les mutations mondiales du secteur de la Défense et de la Sécurité. Notre décennie est marquée par une accélération de l’histoire et l’instauration progressive d’un nouvel ordre mondial. Ainsi, dans un...
22.06.2020 source DCSSA À l'occasion de la fête nationale, qui aura lieu le mardi 14 juillet 2020, une collecte de sang exceptionnelle en soutien aux armées sera organisée, à Paris, Hôtel national des Invalides Paris 7e, de 10h à 17h30. Rendez-vous annuel,...
source: FED Manifestation biennale créée en 1989 à l’initiative conjointe de la CCI Val-d’Oise/ Yvelines et de la DCMAT (Direction Centrale du Matériel de l’Armée de Terre) devenue en 2010 la SIMMT (Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle...
18.06.2019 Ministère des Armées A l’occasion de la 53ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, nous vous proposons de découvrir la maquette grandeur réelle du futur hélicoptère interarmées léger, exposée sur le stand du ministère...
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17 juin 2019 CP Thales Thales lance IVEN, la première plateforme digitale assurant la mise en relation entre industriels de l’aéronautique et de la défense et fournisseurs de pièces détachées. Avec IVEN, l’acheteur bénéficie d’un tiers de...
Spy’Ranger 550 photoThales
18 juin 2019 CP Thales Thales présente le Spy’Ranger 550, son nouveau système de mini drones tactiques de surveillance et de renseignement. Il complète la gamme de systèmes de mini drones proposée par Thales. Déployable en vingt...