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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:40
L'armée russe recevra 22 missiles intercontinentaux en 2014 (Poutine)

 

SOTCHI, 27 novembre - RIA Novosti

 

Vingt-deux missiles balistiques intercontinentaux seront mis à la disposition des Troupes de missiles stratégiques de Russie (RVSN) en 2014, a annoncé mercredi à Sotchi le président Vladimir Poutine.

 

"Cette année, deux régiments ont été dotés de nouveaux systèmes mobiles de missiles. Il est également prévu de fournir l'année prochaine à titre supplémentaire 22 missiles balistiques intercontinentaux basés au sol aux troupes RVSN", a déclaré M.Poutine lors d'une réunion consacrée au développement de ces troupes.

 

"Nous continuerons à développer prioritairement la principale composante de nos forces stratégiques nucléaires", a ajouté le président russe.

 

Selon lui, ces forces "doivent rester à la fois puissantes et modernes".

 

Cela signifie qu'elles "doivent être capables de percer tout système de défense antimissile et ce, non seulement aujourd'hui, mais aussi à l'avenir, vu le perfectionnement technique de ces système de défense", a précisé le chef de l'Etat russe.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:40
Russie-Otan: rencontre ministérielle le 4 décembre (Alliance)

 

BRUXELLES, 27 novembre - RIA Novosti

 

L'Alliance atlantique confirme la tenue d'une rencontre ministérielle du Conseil Russie-Otan le 4 décembre et s'attend à la participation des chefs de la diplomatie russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry, a annoncé mercredi à RIA Novosti un porte-parole de l'Otan.

 

"Je confirme qu'une réunion ministérielle du Conseil Russie-Otan aura lieu le 4 décembre à Bruxelles. Nous y attendons le ministre (russe des Affaires étrangères Sergueï) Lavrov et le secrétaire d'Etat (américain John) Kerry, mais cette dernière information doit être confirmée par les représentations diplomatiques", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

 

Lors de la prochaine réunion ministérielle des pays membres de l'Otan, il s'agira de la préparation du futur sommet de l'Alliance prévue en Grande-Bretagne en septembre 2014.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:40
L'armée russe reçoit six systèmes sol-air Pantsir-S

 

MOSCOU, 27 novembre - RIA Novosti

 

Les Troupes russes de défense aérospatiale ont reçu six nouveaux systèmes antiaériens Pantsir-S, a annoncé mercredi à Moscou le porte-parole des Troupes de défense Dmitri Zenine.

 

"De nouveaux systèmes de défense Pantsir-S ont tiré des missiles et des obus sur le polygone "Achoulouk", dans la région d'Astrakhan. Les représentants de l'usine ont remis six nouveaux véhicules de combat aux Troupes de défense aérospatiale", a indiqué le colonel Zenine.

 

Selon lui, deux régiments dotés de missiles S-400 Triumph et plusieurs régiments équipés de missiles S-300 Favorit protègent actuellement la région de Moscou. "Les deux régiments de missiles S-400 Triumph disposent déjà de batteries Pantsir-S. La nouvelle batterie Pantsir-S viendra équiper un troisième régiment de missiles sol-air S-400 qui sera mis en service opérationnel en décembre", a noté le colonel.

 

Le système antiaérien de courte portée Pantsir-S est destiné à protéger les sites militaires et civils (centrales nucléaires, grandes usines, sites sensibles) ou à appuyer les systèmes sol-air de longue portée S-300 et S-400. Chaque véhicule doté du système Pantsir-S est capable de protéger un terrain dans un rayon de 20 km et jusqu'à 15 km d'altitude.

 

Pantsir-S tire des missiles et des obus d'artillerie. Les missiles, d'une portée de 20 kilomètres, se déplacent à 1.300 mètres par seconde et sont capables de neutraliser les cibles aériennes les plus modernes (surtout les armes de haute précision). Les obus, d'une portée de 4 kilomètres, détruisent les cibles navales, terrestres ou aériennes à une altitude allant de 0 à 3 kilomètres. Le Pantsir-S est en mesure de frapper quatre cibles simultanément.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:35
Séoul demande à Pékin de revoir sa zone de défense aérienne controversée

 

28 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

SEOUL - La Corée du Sud a demandé jeudi à la Chine de revoir sa nouvelle zone de contrôle aérien au-dessus de la mer de Chine orientale, source d'un regain de tensions en Asie du nord-est depuis l'annonce de sa création le week-end dernier.

 

Le vice-ministre de la Défense Baek Seung-Joo a fait part de ses regrets profonds après l'annonce unilatérale par la Chine de la création de la zone aérienne d'identification (ZAI), qui inclut des îles revendiquées par Tokyo et Pékin, mais aussi un îlot, Ieodo, que se disputent Séoul et Pékin.

 

Nous avons manifesté notre inquiétude concernant le dernier geste de la Chine qui renforce les tensions militaires dans la région, a indiqué un porte-parole du ministère, Kim Min-Seo, après des discussions sino-coréennes consacrées à la défense, à Séoul.

 

Ces discussions annuelles étaient menées du côté chinois par Wang Guanzhong, vice-chef d'état-major général de l'armée de libération du peuple (l'armée chinoise)

 

Le vice-ministre sud-coréen a souligné que Séoul ne pouvait pas reconnaitre cette zone et demandé à la Chine de revoir ses paramètres, notamment à propos d'une zone qui mord sur la ZAI de la Corée du Sud.

 

La réaction de la Chine a été de dire qu'elle ne pouvait pas accepter la demande, a indiqué le porte-parole du ministère. Séoul a alors prévenu qu'elle allait réfléchir à étendre sa propre ZAI pour protéger ses intérêts nationaux, a-t-il ajouté.

 

L'armée sud-coréenne a par ailleurs indiqué jeudi qu'un de ses avions avait volé, mardi, à travers la ZAI sans en informer les autorités chinoises, contrairement à leurs exigences.

 

Les avions militaires sud-coréens continueront de survoler l'îlot de Ieodo, sans en notifier la Chine par avance, selon un porte-parole de l'armée.

 

La Chine exige désormais que tout appareil s'aventurant dans sa nouvelle zone aérienne dépose au préalable son plan de vol précis, affiche clairement sa nationalité et maintienne des communications radio permettant de répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification des autorités chinoises.

 

En cas de non-respect de ces règles, Pékin a indiqué avoir la faculté de prendre des mesures de défense d'urgence.

 

L'annonce chinoise a soulevé l'indignation dans la région, notamment de la part du Japon, mais aussi de l'Australie.

 

Les Etats-Unis, alliés du Japon, ont envoyé cette semaine deux bombardiers B-52 voler à travers la zone, suscitant un communiqué de Pékin aux termes très mesurés.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:35
Îles Senkaku/Diaoyu: le Pentagone rassure le Japon

 

WASHINGTON, 27 novembre - RIA Novosti

 

Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a assuré à son homologue nippon Itsunori Onodera que la "zone de défense aérienne" chinoise au-dessus des îles Senkaku litigieuses était incluse dans le Traité américano-japonais, et que Washington défendrait le Japon en cas d'attaque.

 

"M.Hagel a réaffirmé que l'article V du Traité américano-japonais sur la défense mutuelle portait également sur les îles Senkaku, et a promis des consultations étroites avec Tokyo dans le but d'éviter des incidents", lit-on mercredi dans un communiqué du Pentagone

 

Par ailleurs, M.Hagel a remercié le ministre japonais de la Défense pour sa réaction pondérée aux déclarations de Pékin et a répété que la "décision unilatérale" de la Chine ne ferait qu'accroître les tensions dans la région et créer un risque d'incidents".

 

Samedi 23 novembre, Pékin a annoncé avoir mis en place une "zone d'identification de la défense aérienne" en mer de Chine orientale près de l'archipel des Senkaku, des îles inhabitées sous contrôle japonais mais revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu.

 

Pékin a également prévenu que tous les avions pénétrant dans cette zone devraient désormais aviser les autorités chinoises de leur présence et feraient l'objet de mesures militaires d'urgence s'ils ne s'identifiaient pas ou n'obéissaient pas aux ordres. Cette démarche a créé des tensions entre Washington et Pékin.

 

On a toutefois appris que deux bombardiers américains B-52 avaient survolé mardi ces îles au cœur d'un litige territorial sino-japonais sans en informer au préalable les autorités chinoises. Selon Washington, la Chine n'a pas réagi à ce vol d'avions militaires américains.

Îles Senkaku/Diaoyu: le Pentagone rassure le Japon
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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:35
Projet F-X : les députés du Parti Saenuri demandent la renégociation du contrat

 

SEOUL, 27 nov. (Yonhap)

 

Les députés et officiels du Parti Saenuri ont appelé ce mercredi le gouvernement à renégocier l’achat de 40 F-35A du constructeur Lockheed Martin, affirmant que l’accord actuel est injuste.

 

Le Comité des chefs d’état-major interarmées (JCS) avait annoncé la semaine dernière l’achat de 40 F-35 Block 3 sur une période de quatre ans à compter de 2018, avec la possibilité d’acheter à une date ultérieure 20 avions additionnels, selon la situation budgétaire et sécuritaire.

 

«Le gouvernement a pris la bonne décision en choisissant le F-35A pour ses capacités de furtivité, mais comparé au Japon, les conditions (de l’achat) sont remarquablement injustes», a déclaré le député Rhee In-je du Parti Saenuri lors d’une réunion de parlementaires et de membres du Conseil suprême.

 

Le député a souligné que contrairement à la Corée du Sud, qui compte acheter les 40 avions préassemblés, le Japon ne va en acheter que quatre préassemblés et assembler lui-même les 38 avions restants. «Cela n’est pas un détail qui peut être ignoré. Nous devons tenter (d’acheter les chasseurs) sous condition de transfert de technologies, avec les mêmes conditions que le Japon, même si cela signifie faire de nouvelles négociations», a dit Rhee.

 

L’achat devrait se faire de gouvernement à gouvernement, sans appel d’offres. Des experts du secteur pensent que ce type d’achat offre moins de liberté pour négocier un transfert de technologies ou une coopération industrielle.

 

Yoo Ki-june, membre du Conseil suprême, a affirmé que le Japon a bénéficié de divers avantages car il a tenu un appel d’offres. «Je ne comprends pas pourquoi (le gouvernement) a décidé d’acheter le F-35A, qui est encore en cours de développement, par le biais d’un contrat négocié», a-t-il dit. «Nous devrions organiser un appel d’offres pour bénéficier d’un transfert de technologies.»

 

Le principal parti de l’opposition, le Parti démocrate, a lui aussi critiqué le gouvernement pour la façon dont il a conclu l’accord, affirmant que le manque de compétition avec d’autres fabricants le forcera à accepter le prix qu’on lui demandera, quel qu’il soit, malgré les incertitudes sur les performances du chasseur.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:35
ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

 

 

28 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - Des appareils japonais du corps des garde-côtes ont pénétré et volé jeudi sans rencontrer d'opposition dans la zone aérienne d'identification (ZAI) décrétée samedi par la Chine au-dessus de la mer de Chine orientale.

 

Nous n'avons pas changé nos opérations normales de patrouille dans cette zone et nous n'avons pas informé (la Chine, ndlr) de nos plans de vols. Nous n'avons rencontré aucun chasseur chinois, a indiqué à l'AFP le porte-parole des garde-côtes japonais, Yasutaka Nonaka.

 

Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a indiqué à des journalistes que Tokyo continuait ses activités normales de patrouille et d'avertissement dans cette zone. Nous n'avons pas l'intention de changer quoi que ce soit, a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, selon le quotidien Asahi Shimbun, des appareils militaires des Forces d'Autodéfense (SDF, le nom officiel de l'armée japonaise) ont également traversé à une date non précisée la ZAI décrétée par Pékin.

 

Contacté jeudi après-midi par l'AFP, un porte-parole du ministère de la Défense n'a pas été en mesure de confirmer cette information.

 

Samedi dernier, les autorités chinoises ont unilatéralement instauré une ZAI sur une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taïwan, englobant notamment un petit archipel contrôlé par Tokyo, les îles Senkaku, mais fermement revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu.

 

La Chine exige désormais que tout appareil s'aventurant dans cette zone fournisse au préalable son plan de vol précis, affiche clairement sa nationalité et maintienne des communications radio permettant de répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification des autorités chinoises, sous peine d'intervention des forces armées.

 

Les autorités japonaises ont immédiatement répliqué que cette zone n'avait aucune validité, tandis que Washington qualifiait l'initiative chinoise d'incendiaire.

 

Après avoir plié dans un premier temps par souci de sécurité de leurs passagers, les deux principales compagnies aériennes nippones, JAL et ANA, ont décidé mercredi de ne pas informer les autorités chinoises de leurs plans de vol.

 

Outre deux bombardiers B-52 américains en début de semaine, un appareil des forces aériennes sud-coréennes a également traversé mardi la ZAI imposée par Pékin sans en informer les autorités chinoises.

 

Le vol, révélé jeudi par un porte-parole militaire sud-coréen, a eu lieu dans le cadre d'exercices militaires autour d'un récif submergé que se disputent Pékin et Séoul.

 

Ces jeux dangereux en mer de Chine orientale inquiètent visiblement au plus haut point les Etats-Unis, principal allié et protecteur du Japon. Le secrétaire d'Etat John Kerry a dénoncé dimanche une décision unilatérale et averti qu'une escalade ne fera qu'accroître (...) le risque d'un incident.

 

M. Kerry a instamment demandé à Pékin de ne prendre aucune mesure de rétorsion contre des appareils qui pénètreraient dans cette zone.

 

Selon un responsable américain, le vice-président Jo Biden, en visite officielle en Chine dans une semaine, a l'intention de communiquer directement les inquiétudes américaines et de demander des éclaircissements à ses interlocuteurs.

 

Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas du fait du rachat par l'Etat nippon de trois des îles Senkaku à leur propriétaire privé japonais en septembre 2012.

 

Cette décision avait mis en furie Pékin et provoqué une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, à travers le pays.

 

Depuis lors, la Chine envoie régulièrement des navires de garde-côtes dans les eaux territoriales de l'archipel, pour marquer son territoire, ainsi que parfois des avions.

 

En décrétant une zone d'identification aérienne, Pékin ne se contente visiblement plus de tester, voire narguer Tokyo, mais tente d'imposer un contrôle de fait dans cette région maritime, au moins dans les airs.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:25
Armes saisies sur un cargo: 32 marins nord-coréens bientôt libérés

 

28.11.2013 Romandie.com (ats )

 

Les autorités panaméennes se préparaient mercredi à libérer 32 des 35 membres de l'équipage du bateau nord-coréen arraisonné en juillet avec des armes non déclarées en provenance de Cuba. Elles ont également décidé de laisser repartir le navire.

 

"Ils ont déjà été autorisés à quitter le pays, 32 des 35 détenus pourront s'en aller", a annoncé Tomas Cabral, du ministère panaméen des Affaires étrangères. "La délégation coréenne qui s'est récemment rendue dans notre pays nous a remis les documents nécessaires et nous avons décidé de relâcher le navire", a de son côté déclaré à la presse le procureur chargé du crime organisé Nahaniel Murgas.

 

Toutefois, a-t-il précisé, le navire "ne peut sortir de notre pays tant qu'il n'aura pas réglé la situation avec" les autorités du canal, qui ont infligé aux responsables du bateau une amende d'un million de dollars pour avoir mis en danger la sécurité de la voie maritime. M. Murgas n'a pas indiqué si les autorités laisseraient repartir le bateau avec son chargement controversé.

 

Armements pour avions

 

Le 10 juillet, le Chong Chon Gang, en provenance de Cuba, a été arraisonné à l'entrée du canal de Panama après la découverte de 25 conteneurs renfermant du matériel militaire dissimulé sous plusieurs tonnes de sacs de sucre roux.

 

Cuba a révélé qu'il s'agissait de "240 tonnes d'armes défensives obsolètes, toutes fabriquées au milieu du siècle passé et qui devaient être réparées" en Corée du Nord pour être réexpédiées dans l'île communiste. Mais selon les autorités panaméennes, qui ont inspecté la cargaison, il s'agissait d'armements pour des avions de type MIG-21, des lanceurs antimissiles et des véhicules militaires.

 

Pas au courant

 

Les 35 marins nord-coréens du bateau ont été incarcérés et risquaient selon les autorités jusqu'à 12 ans de prison pour trafic d'armes. Mais fin octobre, le ministre panaméen des Affaires étrangères Fernando Nuñez avait révélé que la plupart d'entre eux pourraient être libérés si le procureur retenait l'argument selon lequel ils n'étaient pas au courant de la présence d'armes à bord.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:20
L’AH-64E Apache obtient son IOC

La cérémonie de délivrance de l'IOC de l'AH-64E sur la base Lewis-McChord. Photo US Army

 

27.11.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

L’US Army annonce ce mercredi que la dernière version des hélicoptères d’attaque Apache de Boeing, l’AH-64E, avait obtenu son IOC (Initial Operating Capability), première certification au standard militaire, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 21 novembre dernier sur la base Lewis-McChord, dans l’Etat de Washington.

 

Le bataillon d’attaque et de reconnaissance 1-229, « Tigersharks » avait reçu le premier exemplaire de l’AH-64E en janvier 2013. Les premiers déploiements à l’étranger sont prévus pour 2014.

 

L’AH-64 Apache a été mis en service en 1984 dans l’US Army, la flotte a accumulé depuis plus de 3,7 millions d’heures de vol, dont 6 000 pour la dernière version en date, l’AH-64E.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 11:55
Le drone eole, lanceur de nanosatellites

Quatre vols à basse altitude de 20 minutes ont été réalisés sur l’aérodrome de Saint-Yan (Saône-et-Loire).

 

28 novembre 2013 Par Patrick Désavie - L'Usine Nouvelle n° 3355

 

Codéveloppé par l’Office national d’études et de recherches aéronautiques et la société Design Aviation, le drone Eole a effectué avec succès ses premiers vols d’essais. Cet aéronef expérimental est destiné à étudier la faisabilité d’utiliser un engin aéroporté automatisé et réutilisable pour mettre en orbite des nanosatellites. Leur lancement est couplé avec celui des satellites de grande taille. En grande partie financé par le Cnes, le projet vise à développer une solution alternative à moindre coût, offrant plus de réactivité.

 

Construit à échelle réduite, le démonstrateur est propulsé par deux turboréacteurs de 40 kg de poussée chacun et peut emporter 50 kg de charge utile jusqu’à une altitude de 6 000 mètres. Quatre vols à basse altitude de 20 minutes ont été réalisés sur l’aérodrome de Saint-Yan (Saône-et-Loire). Ces essais interviennent après quatre ans de recherche sur le principe du lancement aéroporté suivis de quatre autres années de développement du démonstrateur. D’autres campagnes d’essais sont prévues pour valider le comportement en vol et les systèmes de pilotage-guidage. Elles s’achèveront par le largage d’une fusée. 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 11:55
Programmation militaire : les ressources exceptionnelles majorées

 

28.11.2013 Le Monde.fr (AFP)

 

L'Assemblée nationale a adopté, jeudi 28 novembre, une majoration des ressources exceptionnelles pour garantir le financement des premiers programmes d'équipement inscrits dans la loi de programmation militaire, qui fixe le cadre budgétaire de la défense pour les six ans à venir.

 

Ces ressources exceptionnelles pourront être majorées de 500 millions d'euros pour que les engagements de dépenses, notamment sur les opérations d'armement, puissent être honorés. Cela permettra l'engagement des "principaux armements en 2013 et 2014", selon le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Au chapitre des nouvelles commandes doit figurer notamment, dès 2014, l'avion de combat Rafale dans sa nouvelle version.

 

Aux députés de l'UMP comme Philippe Meunier, qui critiquaient une rallonge « aléatoire » et « très inquiétante » car assise sur des ressources exceptionnelles, M. Le Drian a objecté que « les ressources exceptionnelles ne sont pas plus aléatoires que les ressources budgétaires » et « ce qui m'importe, c'est la garantie et la sanctuarisaton du paquet ».

 

ÉQUILIBRAGE AVEC L'UE

 

La droite s'est aussi émue de 650 millions d'euros pris au budget de la défense au travers du projet de budget rectificatif 2013 de fin d'année. La défense bénéficiera néanmoins de 578 millions d'euros dans le projet de loi de finances rectificative, assurés par la solidarité interministérielle, pour financer le surcoût des opérations extérieures (Opex) des armées, notamment au Mali, a rappelé le ministre.

 

Egalement adopté, un autre amendement du gouvernement assure que la France demandera lors du prochain conseil européen de défense l'extension du mécanisme européen (Athena) qui permet le financement en commun d'une partie des dépenses relatives à des opérations militaires menées dans le cadre de l'UE. Le ministre s'est en revanche montré défavorable à un amendement socialiste, finalement retiré, qui visait à exclure une partie des dépenses de défense nationale du calcul du 3 % de déficit.

 

Des députés de tous bords ont souligné que la France et le Royaume-Uni assument à eux seuls les coûts d'opérations de défense et de sécurité bénéficiant à tous les pays de l'UE. Parlant d'un « clivage terrible entre les nations qui paieront le prix du sang, comme la France, et les pays qui s'exonèreront par quelques deniers de leurs responsabilités », l'UMP Nicolas Dhuicq a jugé qu'il serait « plus raisonnable de revoir le budget de l'UE et notre contribution ».

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 11:12
Centrafrique- Service infographie du Figaro

Centrafrique- Service infographie du Figaro

 

 

28 novembre 2013 à 10:34 Liberation.fr (AFP)

 

L'armée commence à diriger vers Bangui une partie des effectifs présents dans les pays voisins. Des véhicules blindés sont également en route.

 

L’armée française, qui s’apprête à intervenir militairement pour rétablir l’ordre en Centrafrique, a commencé à acheminer hommes et matériel vers Bangui à partir des pays voisins, selon des sources concordantes jeudi. «Quelques rotations d’avions militaires français ont eu lieu ces dernières heures de manière rapprochée venant surtout du Gabon, pour acheminer des matériels», a affirmé à l’AFP une source aéroportuaire sous couvert d’anonymat.

 

Par ailleurs, «de nombreux véhicules de patrouilles et de transport de troupes», notamment «des véhicules de l’avant blindé (VAB) et des véhicules blindés légers (VBL), sont arrivés du Cameroun par la route et conduits directement au Camp militaire M’poko», la base de la force africaine en Centrafrique, a déclaré jeudi une source militaire centrafricaine.

 

D’après cette source, «des missions de reconnaissance du terrain et des patrouilles mixtes sont effectuées en ce moment par des équipes constituées de légionnaires et des éléments faisant partie des 410 hommes déjà positionnés à Bangui, de concert avec la force africaine et les forces de défense et de sécurité centrafricaines».

 

La France a annoncé lundi le déploiement prochain d’un millier de soldats pour rétablir l’ordre en Centrafrique, en appui aux forces africaines de la Misca, dans le cadre d’une résolution de l’ONU qui pourrait être adoptée la semaine prochaine. Dans les rues de la capitale, les véhicules des forces françaises se font désormais plus nombreux, et donc plus visibles. La présence des militaires français alimentent les discussions et les espoirs sont grands de voir enfin les exactions cesser.

 

La Centrafrique s’est enfoncée dans le chaos, avec des violences quotidiennes dans les provinces reculées comme à Bangui, depuis que l’ex-rébellion Séléka dirigée par Michel Djotodia a renversé le président François Bozizé fin mars.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
Le ministère de la Défense lance un appel à projets en vue du 70e anniversaire de la Libération

27.11.2013 SGA

 

Une homologation "70eanniversaire" pourra être décernée à certains projets liés, en 2014,    au 70e anniversaire de la Résistance, des débarquements, de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme.

Elle valorisera les projets s'inscrivant dans le cadre des thématiques retenues au plan national : hommage aux survivants, rappel des valeurs qui ont été défendues, conséquence sur la construction européenne et le renforcement des valeurs démocratiques,valorisation des territoires de mémoire. D'autres critères seront également pris en compte, comme l'exactitude historique, les objectifs pédagogiques poursuivis, l'impact de l'opération auprès des publics visés, sa dimension locale, nationale ou internationale ainsi que les aspects relatifs au tourisme de mémoire.

L'homologation sera gage de reconnaissance et de la qualité du sérieux des actions proposées. Les commémorations susciteront en effet en 2014 de multiples actions mémorielles partout en France.   

Les projets commémoratifs d'origine publique ou privée, liés au cycle du 70e anniversaire,devront être adressés aux services départementaux de l'ONAC-VG dès le 30 novembre 2013 s'ils sont appelés à se dérouler au premier semestre 2014, et pour le 15 février 2014 s'ils sont prévus au second semestre 2014.

Cette homologation constitue une validation de la qualité et de la pertinence du projet, mais aussi la garantie que celui-ci pourra figurer sur les documents ou sites officiels locaux récapitulant les actions du 70e anniversaire et être mis en valeur sur le site Internet dédié qui sera prochainement mis en place par le ministère de la défense.

Pour plus d'informations sur cet appel à projets : www.defense.gouv.fr/site-memoire-et-patrimoine et www.cheminsdememoire.gouv.fr

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

27/11/2013 Marine nationale

 

Après trois mois de d'opérations en Méditerranée orientale, puis dans le Golfe arabo-persique, c’est l’heure du retour à Toulon pour la frégate (FLF) Aconit.

 

D’août à septembre, l’Aconit a conduit des opérations de contrôle d'espaces aéro-maritimes en Méditerranée orientale : information sur les transits dans la zone, actions maritimes des pays côtiers, flux migratoires, mais aussi trafic de drogue et d’armes ...  Pour ce faire, le commandant mobilise nécessairement tous les senseurs de la frégate, central opérations, équipe passerelle évidemment, mais aussi son hélicoptère embarqué, le Panther. Sans relâche dès les premières semaines de mer, l’équipage redouble d’efforts, grâce à des "drills" permanents, pour être au meilleur niveau possible.

 

Cap sur l’océan Indien

 

À partir du 20 septembre, l’Aconit a été engagée dans l’opération multinationale de lutte anti-terroriste « Enduring Freedom » en l’océan Indien dans le golfe arabo persique (GAP) au sein des Task Forces 150 et 152, qui consiste à contrôler les mouvements maritimes suspects qui pourraient se fondre dans le flux marchand normal. Cette opération a été lancée immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001.

 

Intégrée au groupe du porte-avions américain Harry Truman , l’Aconit a assuré les taches de commandement de l'escorte de protection. Par ailleurs, comme par exemple au Yémen, la frégate a conduit des taches de formation comme et contribué à la protection des approches maritimes en contrôlant des boutres suspects. Elle a enfin organisé plusieurs interactions avec le groupe britannique Cougar 13.

 

Un équipage inlassablement mobilisé

 

La force première de la frégate, celle lui permet d’accomplir avec succès ses missions, c’est son équipage : 170 marins, de spécialités et de parcours différents, tous unis pour la mener vers le succès. Malgré un rythme opérationnel sans répit, une dynamique de succès a régné sur la frégate pendant ces trois mois.

 

Des salles des machines où les mécaniciens ont su faire face aux inévitables aléas techniques, en passant par le commissariat dont les marins ont redoublé d’efforts pour améliorer l’ordinaire, jusqu’évidemment à la passerelle où les équipes de n'ont pas une fois baissé la garde, en passant par le central opérations cœur battant de la mission l’ensemble de l’équipage a été au delà des objectifs.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
S’entraîner pour mieux « ouvrir la route »

 

27/11/2013 Armée de Terre

 

Fidèle à sa devise « Ouvrir la route » le 31e régiment du génie (31eRG) a participé, le 21 novembre, à l’exercice grandeur nature Amphitrite 2. Objectif ? S’entraîner, dans le cadre des missions intérieures, sur le thème du secours à la population après une catastrophe naturelle. Mobilisant gendarmes, pompiers, services communaux et bénévoles de la Croix Rouge aux côtés des militaires, cet exercice a mis l’accent sur la coordination. Les sapeurs de Castelsarrasin y ont bien mené leurs barques…

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
"Le nucléaire militaire est hypertrophié", selon Hervé Morin

 

27 novembre 2013 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com



Hervé Morin, le président du Nouveau centre et ancien ministre de la Défense de 2007 à 2010, explique pourquoi il ne votera pas la loi de programmation militaire (LPM) en cours d'examen à l'Assemblée nationale.

 

L'Usine Nouvelle - Pourquoi allez-vous voter contre cette loi de programmation militaire (LPM) ?

 

Hervé Morin - Cette loi est au moins criticable sur trois points. Tout d'abord, dans son orientation même. Elle n'a pas le courage de faire des choix et ne tient pas compte du fait que nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Elle procède à une réduction proportionnelle de la défense quand il aurait fallu repenser un nouveau système de force avec une vraie cohérence. On se contente de réduire de façon homothétique la défense, proportionnellement aux réductions de budget. Or, on est arrivé aux limites de cet exercice. Cela va nous amener à des trous capacitaires de plus en plus béants. Notamment dans les domaines du ravitaillement, de la guerre électronique, des moyens de surveillance et d'observation... On continue à expliquer que la France reste une puissance militaire globale. C'est faux. Il faut en tirer les conséquences et construire un corps expéditionnaire capable de mener une opération comme le Mali mais en autonomie stratégique complète totale, en se passant par exemple du soutien américain. Et admettre qu'on aurait des briques capacitaires que l'on fournirait dans le cadre d'opérations de coalition.

 

Vous estimez qu'il faut revoir à la baisse nos investissements dans la dissuasion nucléaire ?

C'est ma seconde critique. C’est le grand silence car comme toujours les nucléocrates, voire les nucleopathes, nous disent qu’il ne faut surtout ne rien changer et ne rien toucher. La réalité c'est que le nucléaire militaire est hypertrophié captant 30% des crédits d'équipements. Je préconise l’abandon de la composante aéroportée pour ne conserver que la force océanique stratégique. D'autant plus que la rénovation de la composante sous-marine nécessitera d'augmenter les crédits consacrés à la dissuasion d’environ 10% à partir de 2016. Et enfin je regrette que le plan de restructuration de la défense soit annoncé au compte-gouttes. Il aurait fallu un plan général, permettant au personnel d'anticiper les départs et de discuter avec les collectivités locales pour la reconversion des sites. Là, le ministre fait des annonces au coup par coup pour ne pas faire de bruit du fait des prochaines élections municipales.

 

Pourtant, Jean-Yves Le Drian a réussi à maintenir le budget global de la Défense...

Gare au jeu de bonneteau ! Le budget repose sur 6 milliards d'euros de ressources exceptionnelles que l'on peut qualifier d'imaginaires. C'est près du double de ce qui avait été prévu dans la précédente loi de programmation. Il intègre aussi des reports de charges c'est à dire des impayés qui sont décalés d'une année sur l'autre et qui atteindront prés de 3 milliards d'euros l'an prochain...Par ailleurs, les opérations extérieures ne sont plus financées par le seul ministère de la Défense. Enfin, la réorganisation du ministère me paraît extrêmement timide pour procéder aux économies dont on a besoin.

 

Le conseil européen de la Défense en décembre sera-il l'occasion de faire avancer l'Europe de la Défense ? 

J'aimerais mais je n'y crois pas. Les Européens ne veulent pas faire l'Europe de la Défense et la France ne peut pas la faire toute seule. C'est bien ça le drame. La mutualisation au niveau européen passera d'abord par la conception d'équipements communs et des rapprochements industriels. Non par le politique. L'A400M montre que l'on peut mener des grands programmes en commun. Les armées mutualisent la maintenance, la formation de pilotes... Pour faire l'Europe de la Défense, il faut avoir une vision très pragmatique.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:55
Après l’UMP, l’UDI : les politiques discutent défense

27.11.2013 FOB


C’est un fait nouveau, la défense fait en ce moment l’objet d’intenses débats et idées. Voté en première lecture au Sénat, le projet de Loi de Programmation Militaire (LPM) suscite de nombreuses oppositions à l’Assemblée Nationale. C’est une bonne nouvelle, les sujets défense font aujourd’hui et bien plus qu’hier, apparaître de nombreuses et fortes idées ou propositions. On ne peut que se réjouir de cet intérêt pour un des plus gros budgets de l’État, qui touche aussi à la place de la France dans le monde. Ce nouvel intérêt part aussi d’un constat plus amère : la défense est en crise. Suppressions importantes d’unités, conditions de vie et de travail difficiles des soldats (Louvois, BdD…), budget équipement en baisse…

 

L’UMP, qui s’est déclarée contre la LPM, s’est d’ors et déjà saisi de ce sujet , lors de sa convention défense le 22 novembre dernier. Le texte est accessible ici.

 

C’est aujourd’hui, l’UDI qui réagit, et fait coup double : Hervé Morin, ancien ministre de la défense et président du Conseil national de l’UDI a fait un discours, hier en séance publique, critiquant assez fermement le projet de LPM (consultable ici)

Tandis que Philippe Folliot, responsable des questions de défense au sein de l’UDI, a présenté le projet défense de l’UDI cet après-midi aux membres du shadow cabinet de l’UDI (« gouvernement alternatif »), sous forme de 18 contre-propositions réunies en trois « blocs »: Europe, forces armées et lien armée-nation (lire la dépêche AFP ici)

 

Philippe Folliot avait déjà il y a quelques semaines laissé entendre son opposition dans une interview accordé à FOB (lire ou relire ici).

 

Reste un risque : un report du vote de la LPM. De nombreux contrats et programmes attendent le vote de la LPM pour être lancés. Mais le PS disposant d’une large majorité à l’Assemblée (276 sièges), le vote, au final, ne devrait pas poser trop de difficultés.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:50
Grizzly end: First A400M flies into retirement

MSN1 - or Grizzly 1 photo Craig Hoyle FG

 

Nov. 28, 2013 by Craig Hoyle – FG

 

London - Airbus Military has reduced the size of its "Grizzly" development fleet of A400M tactical transports to three, after retiring its first-flight example and placing another aircraft into storage.

 

First flown on 11 December 2009 (above), MSN1 - or Grizzly 1 - was the first of five test aircraft to be flown in support of the eight-nation A400M programme. Registered as F-WWMT, the aircraft performed its final flight from Toulouse, France on 4 November,with the company saying the 1h sortie was intended "to validate procedures for landing with the ramp door failed in the open position". This brought the lead aircraft's total usage to 475 flights and almost 1,450h, Airbus Military says.

 

To mark the milestone event, the same crew which performed Grizzly 1's debut flight from Seville, Spain were brought together. This comprised test pilots Nacho Lombo and Ed Strongman, head of A400M flight test Eric Isorce and a test flight engineer team of Jean-Philippe Cottet, Gerard Leskerpit and Didier Ronceray.

 

MSN1 - or Grizzly 1 photo Airbus Military

MSN1 - or Grizzly 1 photo Airbus Military

“MSN1 has had a relatively short but very arduous life, and it has taken us to the extreme parts of the flight envelope where, I hope, most other A400Ms will not go," says Strongman. The aircraft will be preserved and put on public view, with Airbus's heritage department to decide on its final display location next year.

 

In addition to Grizzly 1's removal from use, aircraft MSN3 has also now been placed into long-term storage. "It is not intended to fly again, but could be returned to flight-test duties if required," the company says.

 

Airbus Military's remaining three development aircraft will be used to support the ongoing introduction of additional capabilities for the A400M. Two of the type have been delivered to the French air force, with Turkey due to receive its first example before year-end. Further customers for the type are Belgium, Germany, Luxembourg, Malaysia, Spain and the UK, with a total order book for 174 aircraft.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:45
Cérémonie de remise de la médaille de la politique européenne de défense et de sécurité commune

 

26 novembre 2013 EUTM Mali

 

Lundi 25 novembre, s’est déroulé la cérémonie de remise de la médaille pour  la politique européenne de défense et de sécurité commune, au personnel de l’état-major de la mission européenne d’entrainement des forces armes maliennes (EUTM). Le général Bruno Guibert, commandant la mission EUTM, lors de son allocution a souligné l’importance de la contribution de l’Union Européenne pour aider le Mali à reconstruction de son armée.

 

Le commandant de la mission a également  rappelé l’exigence et les enjeux de cette mission, avant de saluer les militaires des 23 nations présentes qui, par leur engagement, concourent au rétablissement de la souveraineté de l’état malien.

 

Delivery of the medal for the European politics of defense and common security

 

On Monday, November 25th, took place the ceremony of deliver of the medal for the European politics of defense and common security, to the general staff of the European mission of training of the Malian armed forces ( EUTM). General Bruno Guibert, EUTM mission commander, during his speech underlined the importance of the contribution of the European Union to help Mali with reconstruction of its army.

 

The mission commander also reminded the requirement and the stakes in this mission, before greeting the servicemen of the 23 nations which, by their commitment, contribute to the restoring of the sovereignty of the Malian state.

 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:40
SNLE Alexandre Nevski

SNLE Alexandre Nevski

 

 

SOTCHI, 27 novembre - RIA Novosti

 

Huit sous-marins nucléaires stratégiques seront livrés aux forces navales russes d'ici 2020, a déclaré mercredi le président Vladimir Poutine, soulignant que leurs armements devaient être produits parallèlement à la construction de ces bâtiments de guerre.

 

"En janvier dernier, le nouveau sous-marin nucléaire lanceur d'engins Iouri Dolgorouki a été mis à la disposition de la marine russe. Deux autres sous-marins - Alexandre Nevski et Vladimir Monomakh - doivent entrer en service l'année prochaine. D'ici 2020, jusqu'à huit nouveaux sous-marins stratégiques devraient équiper nos forces navales", a indiqué le président lors d'une réunion à Sotchi.

 

"Leur armement doit être fourni parallèlement à la construction de ces vecteurs, c'est-à-dire de ces sous-marins", a déclaré le chef de l'Etat.

SNLE Iouri Dolgorouki

SNLE Iouri Dolgorouki

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:35
Pakistan's Burraq and Shahpar UAVs Enter Service

 

26/11/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Pakistan is now equipped with two new unmanned aerial vehicle designs - a "very effective force multiplier", according to military officials.

 

Developed in Pakistan, the Burraq and Shahpar are both surveillance UAVs and, said General Ashfaq Parvez Kayani, they'll give the Pakistan Army and Air Force a new level of "target acquisition capabilities", delivered "in real-time."

 

Both new Pakistan UAVs were inducted during a ceremony, attended by officials, engineers and scientists. Each was conceived and produced after the US refused to export its own advanced UAVs, such as the Predator.

 

Burraq UAV

 

First flown in 2009, the Burraq UAV was co-developed by the Pakistan Air Force and the National Engineering and Scientific Commission (NESCOM). It takes its name from Al-Buraq, the winged horse from heaven on which Islamic prophets travelled.

 

Strictly speaking, the Burraq is a UCAV (Unmanned Combat Air Vehicle), since - according to reports - it can be armed with laser-guided air-to-surface missiles, according to specific mission requirements. Military analysts have likened the Burraq to the Rainbow CH-3 UCAV, made in China, although very little is known about it beyond that comparison.

 

Shahpar UAV

 

The Shahpar UAV is the brainchild of Pakistan's Global Industrial Defence Solutions. Powered by a single Rotax 912 engine, producing 100 horsepower, it cruises at 93 miles per hour at altitudes of around 17,000 feet. To date, ten examples have been built, each one capable of autonomous launches and recoveries, either end of unmanned operations lasting more than seven hours at a time, during which data can be transmitted across a 250 kilometre range.

 

"It is a landmark and historic event, wherein a very effective force multiplier has been added to the inventory of the armed forces", said the Pakistan military's press office, ISPR (Inter-Services Public Relations) in a statement on the UAVs' inauguration.

 

Beyond military operations, the Burraq and Shahpar "...could also be gainfully employed in various socio-economic development projects", ISPR added.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:30
La cyberguerre, nouveau défi majeur pour Tsahal

 

octobre 10, 2013 Tsahal

 

Depuis 1948, l’armée israélienne a combattu sur trois types de champ de bataille: la terre, la mer et les airs. Aujourd’hui, en 2013, la cyberguerre dématérialise l’ennemi, qui cherche à nuire à l’État d’Israël non plus physiquement mais virtuellement depuis les quatre coins du monde. Découvrez les soldats de Tsahal qui sont déjà sur le front de la guerre de demain.

 

Une révolution est en cours dans Tsahal, mais vous n’en avez sûrement pas entendu parler dans vos médias. L’armée israélienne se transforme en une armée qui est prête à se défendre contre des ennemis sur un nouveau type de champ de bataille: la cyberguerre. Le Corps de Télégestion est au cœur de cette révolution dont le but est de fortifier la cyberdéfense de l’armée contre les menaces de pirates, tout en développant des technologies de pointe qui rendront plus facile la défense du pays sur le terrain.

 

L’unité chargée de la cyberdéfense et le développement des technologies les plus avancées est la division technologique Lotem-C4i. Composée d’experts de l’armée et du monde universitaire, la division est devenue l’une des plus grandes organisations de sécurité en Israël. Ses soldats viennent de domaines comme l’ingénierie, les mathématiques ou encore les technologies de l’information.

Le lieutenant-colonel Eric, chef des technologies de la division Lotem, a la responsabilité d’adapter les technologies existantes pour une utilisation dans l’armée. “Comment puis-je sélectionner une cible, ou des dizaines, des centaines ou des milliers de cibles, identifier l’ennemi en temps réel, et faire que l’arme le vise, lui, au bon moment ?” demande t-il. “Comment puis-je m’assurer  qu’un commandant reçoit les informations complètes sur le terrain dans les plus brefs délais ?” ajoute t-il. Ces questions représentent les défis majeurs qui se présentent à la division Lotem et sont une source d’inspiration pour continuer à innover.

Le lieutenant Colonel Eric explique que les nouvelles technologies militaires sont développées selon deux approches. “Nous regardons les technologies qui sont disponibles et essayons d’imaginer des scénarios où elles seraient utiles”, dit-il. “D’autres fois, nous utilisons une approche opposée en examinant les problèmes auxquels nous sommes confrontés pour créer des technologies qui permettront de les résoudre.”

 

Réalité virtuelle

Les prévisions pour l’avenir sont infinies et vont se réaliser beaucoup plus rapidement que dans le passé. “Les jeunes de 18 ans qui intègre cette unité arrivent avec des connaissances beaucoup plus avancés que ce que Tsahal possédait il y a 10 ans”, explique le lieutenant-colonel Eric.

La division Lotem cherche les moyens d’apporter un entraînement efficace et bénéfique à ses soldats de terrain, tout en supprimant la probabilité d’accident. En utilisant des innovations telles que la réalité augmentée, technologie qui fournit des informations sur les caractéristiques physiques des objets sur le terrain, l’armée économise le coût de déploiement de main-d’œuvre et d’équipements, ce qui n’est pas négligeable dans un contexte de coupes budgétaires massives. Les Google Glass, dispositif de réalité augmentée qui devrait se démocratiser dans les années avenirs, est une technologie qui pourrait être utilisée sur le champ de bataille dans un futur proche.

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La Cyberdéfense

Les menaces qui pèsent sur l’armée israélienne, sous la forme de piratage et de terrorisme virtuel, sont prises très au sérieux par Tsahal. L’armée israélienne repose en grande partie sur des systèmes informatiques aussi bien pour ses opérations au jour le jour que dans les situations d’urgence. Le général de brigade Eyal Zelinger, commandant de la Division technologique C4i, explique que sa division qui fonctionne comme un centre de commandement et de contrôle, est devenu la force motrice pour guider les opérations sur le terrain. “Si notre système tombait en panne, l’armée serait face à un gros problème”, dit-il.

Tsahal a prit certaines mesures afin de se protéger et minimiser les risques d’attaques contre son système informatiques. En 2011, l’armée israélienne a crée une division officiel de cyberdéfense. Une salle  a été crée et fonctionne 24h sur 24 et 7 jours sur 7 afin de faire face aux nombreuses menaces contre le système. Des officiers de la Division de Cyberdéfense sont présents partout dans l’armée. De plus, les futurs soldats du C4i doivent suivre une formation de cyberdéfense de trois mois.

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Récemment, en mai 2013, Tsahal a réintégré deux grandes entreprises informatiques qui ont fait leurs débuts dans l’armée et qui ont, par la suite, quitté le domaine militaire.Ces entreprises se trouvent aujourd’hui sous l’unité Matzpan, acronyme en hébreu pour Commandement de l’Armée pour le Contrôle et la Gestion des Systèmes.

Les progrès constants de la division ont permis à l’armée israélienne de faire avancer ses capacités de cyberdefense très rapidement. “Aujourd’hui, nous avons la capacité de frapper dix fois plus de cibles que ce que nous avons pu faire durant la deuxième guerre du Liban. De plus il est possible d’achever ces opérations plus rapidement” affirme le général de brigade Zelinger.

“Ce que nous faisons peut ressembler à de la fiction, mais de plus en plus cela devient réalité”.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 19:30
La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

La relation de confiance entre le prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a relancé les projets entre Abu Dhabi et Paris

 

27/11/2013 Michel Cabirol, à Dubaï – LaTribune.fr

 

Quatrième volet de la France au Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis. C'est dans ce pays que Paris a commencé à toucher les premiers dividendes de sa nouvelle politique diplomatique. En dépit du forcing britannique pour le Typhoon, Dassault Aviation est toujours en compétition dans le ciel émirati.
 

La France est vraiment de retour aux Emirats Arabes Unis… Il aura fallu plus d'un an pour que Paris revienne dans les petits papiers du prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan. Un homme a été la clé dans cette réconciliation entre Paris et Abu Dhabi. Cet homme, c'est Jean-Yves Le Drian, qui a su tisser une relation personnelle avec le prince héritier, lui-même séduit par le caractère obstiné de ce pur breton de Lorient.

Jean-Yves Le Drian a notamment surpris les Emiratis par sa ténacité. Surtout quand début juillet il avait repoussé de 24 heures son retour à Paris pour tenter de signer coûte que coûte le contrat Falcon Eye, deux satellites espions construits par Astrium et Thales Alenia Space. Et même s'il n'avait pas cette fois-là emporté la décision, il avait marqué les esprits.

 

Une disgrâce d'un an et demi

Cette commande de plus de 700 millions d'euros sera finalement signée quelques jours plus tard fin juillet par le ministre lors d'une cérémonie très protocolaire. Ce contrat, qui était perdu en janvier par les Français et promis aux Américains, n'est pas encore notifié, selon nos informations. "En 2014", estime-t-on de source proche du dossier. Tout comme la vente par Thales de 17 radars Ground Master 200 pour un montant d'environ 250 millions d'euros. Avec ces deux commandes pour un total de 1 milliard, Paris retrouvait enfin les faveurs d'Abu Dhabi. Aujourd'hui le ministre "est dans l'approfondissement personnel de sa relation avec le prince héritier", explique-t-on dans son entourage.

Jean-Yves Le Drian est déjà allé six fois aux Emirats pour entretenir cette "vraie relation de confiance". Lors du salon aéronautique de Dubaï 2013, cela s'est encore vu. Les deux hommes ont passé du temps ensemble, visitant le stand de Dassault Aviation et de MBDA. Ils ont également participé à un déjeuner officiel. En revanche, les relations sont beaucoup moins étroites avec le ministre de la Défense des Emirats Arabes Unis et patron de l'émirat de Dubaï, l'émir Mohammed ben Rachid Al Maktoum.

Il était temps. Car les dernières commandes militaires significatives des Emirats Arabes Unis, un client fidèle de la France, remontaient déjà à 2007 avec le contrat Yahsat (deux satellites de communications civiles et militaires) et l'achat de trois avions ravitailleurs MRTT à Airbus. Soit une disgrâce d'un an et demi après la gifle retentissante de Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan en personne au salon aéronautique de Dubaï en novembre 2011. Ce dernier avait alors tancé Dassault Aviation pour ses conditions commerciales inacceptables dans le cadre de la négociation d'un contrat Rafale. Il avait lancé le Typhoon du consortium Eurofighter dans la compétition.

 

Lire ou relire : La saga du Rafale aux Emirats Arabes Unis (1/3) : Le temps de la réconciliation

La saga du Rafale aux Emirats Arabes Unis (2/3) : le temps des espoirs... et des concessions

La saga du Rafale aux Emirats Arabes Unis (3/3) : le temps des fâcheries

 

Un an encore de travail pour le Rafale
La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

 

En dépit des bonnes relations entretenues entre les Emirats Arabes Unis et la France, les grands patrons de l'industrie de l'armement française, qui atterrissent à Dubaï les jours précédents l'inauguration de la douzième édition du salon aéronautique prévue le dimanche 17 novembre, sont un peu fébriles. Et pour cause. La presse britannique croit dur comme fer qu'un contrat de 7 milliards d'euros pour la vente de 60 Typhoon, voire un protocole d'accord, va être signé lors du passage à Dubaï par David Cameron. Le Premier ministre britannique a prévu de faire un stop dans cet émirat le samedi la veille de l'ouverture du salon sur le chemin du retour à l'issue du sommet du Commonwealth au Sri Lanka. Mais pour les britanniques, cela fait pschitt.

"Ils sont dans la même situation que nous il y a deux ans, se réjouit-on dans le camp français. Ils ont même peur de jouer les lièvres face au Rafale". Pour autant, pour le Rafale aux Emirats, rien n'est encore gagné. "Cela prendra encore du temps, il y a un an de travail", explique-t-on à "La Tribune". La France garde donc le cap depuis la reprise des négociations en janvier 2013 à l'issue de la visite de François Hollande à Dubaï. Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan a confié à Dassault Aviation et son PDG, Eric Trappier, ont une nouvelle feuille de route en février dernier lors du salon de défense IDEX.

 

VBCI, Crotale et corvettes Gowind dans les starting-blocks

 

La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

D'autres projets sont actuellement en négociations. Le plus avancé est l'achat de 700 véhicules blindés par Abu Dhabi. Nexter, le groupe public spécialisé dans les armements terrestres, qui comptait entrer en février dernier en négociations exclusives avec les Emirats pour placer le VBCI dans les forces émiraties - sans succès -, rencontrerait, selon nos informations, des difficultés pour finaliser le montage industriel avec le groupe local, Tawazun. "C'est un peu compliqué", indique-t-on à La Tribune. Sur ce dossier aussi, il resterait environ un an de travail. Le VBCI, qui offre un haut niveau de protection face aux différentes menaces des théâtres d'opérations, a déjà été projeté en Afghanistan et au Liban en 2010 puis au Mali en début d'année 2013.

 

La France au Moyen-Orient (4/5) : Jean-Yves Le Drian, l'homme clé du retour de la France aux Emirats Arabes Unis

Quant à DCNS, le groupe naval lorgne, selon nos informations, sur la vente de six corvettes polyvalentes. Le groupe propose des Gowind de 3.000 tonnes, qui seront construites localement. Enfin, Thales s'est mis sur les rangs pour moderniser le système Crotale, un système de défense aérienne de courte portée, en service dans la marine émiratie.

 

Lire ou relire les trois premiers volets :

La France au Moyen Orient (1/5) : quand la diplomatie va, tout va... mieux

La France au Moyen-Orient (2/5) : Paris chasse en Arabie Saoudite le mégacontrat Sawari 3

La France au Moyen-Orient (3/5) : le Qatar premier client du Rafale ?

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 18:55
"MBDA renforce sa position de champion européen" (Antoine Bouvier, PDG)

Le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, présente au prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, et au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, les missiles de son groupe lors de l'inauguration du salon aéronautique de Dubaï

 

27/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense va ôter une belle épine du pied d'Antoine Bouvier en lançant enfin le programme MMP qui équipera l'armée de Terre. Le patron de MBDA reste par ailleurs serein face à la restructuration drastique que prépare EADS dans ses activités défense et espace.



 

Au salon aéronautique de Dubaï, Antoine Bouvier est particulièrement content. Et le PDG du missilier européen MBDA peut effectivement l'être. Le lancement du programme du missile MMP (Missile Moyenne Portée), successeur du Milan - l'un des best-sellers du groupe -, d'ici à la fin de l'année par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, récompense tous ses efforts pour maintenir contre vents et marées ce programme important pour le groupe. Jean-Yves Le Drian a dévoilé lors d'une interview à La Tribune qu'il lancera le MMP d'ici à la fin de l'année. Ce programme revient de loin, de très loin.

"Avec ce programme, MBDA va rester un acteur global" dans la trame missilière, commente à "La Tribune" avec satisfaction Antoine Bouvier, qui a vu en outre tous ses principaux clients de la région Moyen-Orient défiler sur le stand MBDA. "Nous renforçons notre position de champion européen", note-t-il. Le groupe européen va continuer à proposer l'ensemble de la gamme missile, à l'image des américains Raytheon et Lockheed Martin. Ces trois groupes se partagent environ 75 % du marché des missiles et de l'activité industrielle avec une dimension commerciale mondiale. Ce sont des acteurs globaux de taille équivalente.

 

Un programme autofinancé

"On a pris des risques" avec le MMP, que MBDA a largement autofinancé, confie Antoine Bouvier. En dépit de toutes les incertitudes autour de ce programme, le groupe a toujours continué de travailler avec les mêmes équipes sur le programme MMP "sans contrat depuis le début de l'année 2010", a rappelé Antoine Bouvier. Et le missilier a proposé, sur la base d'une commande française de 3.000 missiles, de prendre à sa charge 75 % des coûts de développement estimés entre 200 et 250 millions d'euros. Une  tranche ferme de 1.500 missiles était en cours de discussion à la fin de l'été entre MBDA et la direction générale de l'armement (DGA), les 1.500 missiles autres devant être confirmés dans les années suivantes.

Pour préparer l'avenir du missilier avec les programmes MMP, Antinavire léger (ANL) et Aster 30 Block 1 NT (Nouvelles technologies) et faire travailler ses bureaux d'études, le groupe a fait, de sa propre initiative, des sacrifices en "acceptant des réductions de commandes" sur les programmes en cours, explique Antoine Bouvier. "MBDA a pris l'initiative de faire financer ces programmes en développement en proposant à l'Etat de faire des économies sur d'autres programmes de MBDA en production, précise-t-il. Sur l'ANL, nous avons fait des efforts et des concessions pour faire émerger un programme en coopération franco-britannique. C'est une initiative rare".

Le patron de MBDA attend désormais le lancement de l'ANL par la France "début 2014". En clair, "la DGA payera sa participation au ministère de la Défense britannique" (MoD) qui gèrera le contrat pour le compte des deux nations. "C'est un contrat unique", précise-t-il. Cela va permettre au missilier de poursuivre le développement de ce missile.

 

Pas d'impact de la réorganisation d'EADS sur MBDA

Interrogé pour savoir si la restructuration des activités défense et espace d'EADS allait avoir un impact sur MBDA, Antoine Bouvier a assuré qu'il n'y en aurait "aucun". Quant à atteindre une marge à 10 %, le PDG de MBDA s'est montré très serein sur cet objectif financier. "C'est cohérent avec les performances de l'entreprise, affirme-t-il. Il n'y a pas de problème à prendre en compte cet objectif. MBDA fait mieux que 10 %. Nous l'avons déjà fait", souligne-t-il. C'est d'ailleurs ce qu'il a récemment expliqué aux syndicats inquiets lors d'un comité central d'entreprise (CCE).

 

En attente de contrats de plates-formes

Enfin, il s'est montré très discret sur les perspectives d'export dans la région Moyen Orient. "La politique française est bien perçue, confirme toutefois le PDG du missilier MBDA. On sent que les prises de positions de la France sur la Syrie, l'Iran ont généré dans la région un climat positif". En tout cas, MBDA attend avec impatience des contrats de plates-formes aériennes (Rafale et Typhoon), navales ainsi que terrestres pour proposer ses produits.

Le Qatar (Rafale, Typhoon et un ou des appareils américains) et les Emirats Arabes Unis (Rafale, Typhoon et F-15) sont actuellement en négociation pour acheter respectivement 72 et 60 avions de combat. A Oman, MBDA a proposé toute une série de missiles pour équiper les Typhoon récemment achetés par le Sultanat. Par ailleurs, dans la plupart des pays du Golfe, plusieurs compétitions sont ouvertes en vue de renouveler la plupart des flottes de leur marine.

 

Une place au soleil dans la défense aérienne

Pour autant, MBDA tente de se faire une place au soleil dans le domaine de la défense aérienne (Air defence) en proposant le VL Mica et/ou le système SAMP/T, proposé au Qatar notamment dans le cadre du GIE Eurosam. En Arabie Saoudite, MBDA va équiper de missiles sol-air VL Mica la Garde nationale, l'armée privée du roi commandée par le prince Mitaeb bin Abdullah, selon des sources concordantes. Ce contrat, qui s'élève à un peu plus de 150 millions d'euros, va permettre de remplacer le parc de missiles Mistral, dont le fournisseur était déjà MBDA.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 17:35
Contract signed to upgrade Collins Class Submarines

 

Nov 27, 2013 ASDNews Source : MoD Australia

 

Defence Minister Senator David Johnston today announced the Defence Materiel Organisation has signed a multi-million dollar contract with ASC Pty Ltd to update the control management and monitoring system for the Royal Australian Navy’s Collins Class submarines.

 

Senator Johnston said the Integrated Ship Control Management and Monitoring System is a highly automated computerised system, which enables the crew of a Collins submarine to control, monitor and manage the large number of diverse and complex systems on board the submarines.

 

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