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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:55
L'absence de ventes de Rafale fait peser une menace sur les effectifs de la filière aéronautique militaire française

L'absence de ventes de Rafale fait peser une menace sur les effectifs de la filière aéronautique militaire française

 

06/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe électronique anticipe une vente du Rafale en Inde seulement après 2014. Sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA) prépare un plan de départs volontaires via le dispositif de Gestion active de l'emploi (GAE).

 

L'absence d'une vente du Rafale à l'export pèse de plus en plus sur les industriels de la filière aéronautique militaire. Notamment sur Thales et particulièrement sur sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA), qui s'achemine à nouveau vers un dispositif social de Gestion active de l'emploi (GAE). Un dispositif qui n'est pas à proprement parler un plan social mais qui facilite les départs volontaires, la mobilité interne, la formation et les mises à disposition permanente (en clair, des préretraites). Le quatrième plan en quatre ans !

 

Ce plan concernerait plus de 200 personnes qui pourraient ainsi quitter TSA sur une période de 12 à 18 mois, selon nos informations. Certains estiment qu'il pourrait même aller au-delà de 400 personnes au sein de la filiale de Thales, régulièrement en sous-charge d'activité en raison de la mévente du Rafale à l'export. En tout cas, l'intersyndicale rencontre ce mercredi matin la direction de TSA pour faire un point complet sur le GAE sur les plans qualitatif et quantitatif.

 

Elancourt, le site le plus touché

 

Le dispositif, qui reste donc encore à affiner entre la direction de TSA et les organisations syndicales, concernera essentiellement le site d'Elancourt dans les Yvelines ainsi que dans une moindre mesure les deux autres sites de TSA, Brest et Pessac (Gironde). Pour autant, ce plan pourrait être arrêté ou suspendu si un contrat export du Rafale se débloquait rapidement.

 

Il n'empêche. La tendance est à la réduction des effectifs. Depuis six ans, TSA a régulièrement perdu des salariés, qui étaient entre 3.700 et 3.800 fin août 2007. La direction prévoit que les effectifs s'élèveront en août 2014 à 2.800. Soit une réduction de 27 %.

 

Thales ne croit pas à une signature rapide d'un contrat Rafale en Inde

 

Comment interpréter ce nouveau GAE chez TSA ? Très clairement, Thales ne croit plus à la signature rapide d'un contrat en Inde. "Nous n'y croyons pas même, si nous pensons que le Rafale finira par se vendre en Inde", expliquent plusieurs sources contactées en interne. D'où le GAE de TSA. Même si le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier - et il est parfaitement dans son rôle - fait tout pour parvenir à signer un contrat avant les élections législatives en Inde.

"Avec nos partenaires indiens, qu'ils soient le ministère de la Défense ou industriels, nous faisons tout pour que le contrat soit prêt avant les élections, a indiqué lundi Eric Trappier sur BFM. Ensuite, il reviendra au gouvernement indien de décider s'il souhaite signer avant les élections ou ne pas en faire un problème électoral et le signer après".

 

Pour sa part, le ministre indien de la Défense, A.K. Antony, a récemment reconnu que la signature du contrat prendrait encore du temps.

 

Et le Qatar ?

 

L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 et poursuit les négociations pour l'achat de 126 appareils, dont 108 à assembler par ses propres industriels. Dassault espérait récemment encore signer avant la fin de l'année. Le patron de l'avionneur a dit rester "tout à fait optimiste sur une finalisation rapide", estimant possible de boucler ce document complexe, qui comprend des licences de fabrication pour tous les équipements de l'avion, pendant l'année budgétaire 2013 qui court en Inde jusqu'à fin mars prochain.

 

En revanche, une signature rapide pourrait intervenir à Doha. C'est dans le domaine du possible. Et le GAE de TSA pourrait tomber à l'eau. Ce qui ferait le bonheur des salariés de TSA et bien au-delà, de toute la filière aéronautique militaire en souffrance depuis des années en raison de l'absence d'une vente à l'export du Rafale.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:54
Le général (2S) Allard met en perspective le poids des militaires dans la dépense publique

05.10.2013  Défense Globale

 

Le général de division (2e section) Jean-Claude Allard nous a fait parvenir une analyse personnelle très poussée sur la réalité du poids des militaires dans le budget de l'Etat. Ce directeur de recherches à l'IRIS et ancien commandant de l'ALAT (aviation légère de l'armée de terre, jusqu'en 2008) aligne des chiffres intéressants qui relativisent les sentiments, souvent négatifs, sur l'encadrement et le coût des militaires...

 

Voici le texte intégral du général Jean-Claude Allard...

 

Mise en perspective des réductions d’effectifs dans les armées : l’exception militaire

 

La loi de programmation militaire 2014-2019 (LPM) est présentée comme un moyen de sanctuariser le budget de la défense, tout en réduisant le volume des militaires, maîtrisant la masse salariale et rééquilibrant les effectifs globaux entre les civils et les militaires. Le ministre précise d’ailleurs que : « L’enjeu, c’est aussi le bon emploi de l’argent de l’État, donc du contribuable ».

 

Ces objectifs trouvent un fort écho dans les médias qui dissertent sur la pyramide obèse et l’encadrement vieillissant, sont bien accueillis dans une partie de la population largement sous informée et sèment le trouble dans les rangs des militaires. Il est de notre devoir de déminer ce discours qui stigmatise une institution de la République, introduit un clivage dans notre société et bouche les horizons individuel et collectif des militaires.

 

Alors, quelle est la réalité du poids des militaires dans les dépenses publiques ?

 

Une très faible part des dépenses publiques

 

La part de la Défense dans la dépense publique totale est très faible (3,2 %), légèrement au-dessus des postes « Ordre et sécurité publique » à 3,1 % et « Loisirs, culture et religion » à 2,5 %, mais largement en dessous des postes « Enseignement » (10,8 %) et « Protection sociale » (42,6 %). De plus, la LPM ne « sanctuarise » pas, mais prévoit un gel budgétaire qui se traduira dès 2014 par une diminution égale au montant de l’inflation (- 1,3 %).

 

Un personnel de la défense sur quatre est civil

 

Alors que les effectifs militaires seront réduits à 186 832 en 2019, les civils de la défense seront 55 447, soit 23 % « non projetable » au sein d’un ministère dont la fonction est le combat.

 

Une faible part des effectifs de fonctionnaires

 

Les militaires ne représentent que 4,3 % de la fonction publique « tous versants » et 11,7 % de la fonction publique d’État.

 

Une masse salariale largement contenue

 

La masse salariale de l’État hors pensions s’établit à 80,6 milliards d'euros, dont seulement 7,7 milliards soit 9,5 % sont consacrés aux militaires qui représentent pourtant 11,7 % des effectifs. De plus, 36 % des revenus distribués sur cette masse salariale sont constitués de primes, seul moyen pour mettre les rémunérations moyennes des militaires aux niveaux de la fonction publique civile.  Cette part des primes est en fait un rude instrument de maîtrise de la masse salariale : elles ne rentrent pas dans le calcul de la retraite, elles permettent de recruter dans les spécialités déficitaires sans modifier la répartition dans les catégories indiciaires, elles disparaissent lorsque leur objet est caduc.

 

Un encadrement très, très faible

 

Le tableau suivant montre la répartition des agents civils et des militaires par catégories. Disponible sur le site de Bercy, il se passe de commentaire.

 

Catégorie A

Cadres

Catégorie B

Professions intermédiaires

Catégorie C

Employés et ouvriers

Total

Civils

Pourcentage par catégorie

56,3 %

20,9 % 

21,3 %

1,6 indéterm. = 100 %

Militaires

Pourcentage par catégorie

13,2 %

(officiers)

53,5 %

(sous-officiers)

33,3 %

(militaires du rang)

100 %

 

 

 

 

 

 

Un ascenseur social mis en panne

 

La réduction importante des tableaux d’avancement des militaires (jusqu’à 30 %) appliquée depuis 2013 aggrave la situation, malgré l’augmentation des compétences exigées pour le soutien et l’engagement opérationnel d’une armée à haute technicité. Cette faiblesse de l’encadrement et sa réduction rejaillissent sur les militaires dans leur ensemble, car les armées pratiquent, à un taux inégalé, l’autorecrutement de leurs cadres. Ainsi, pour l’armée de Terre, 70 % des effectifs de chacune des deux catégories supérieures A et B est recrutée dans la catégorie inférieure.

 

Un encadrement de haut niveau quasi inexistant

 

Les cadres de haut niveau sont classés dans la catégorie A+. Pour les militaires, il s’agit des officiers généraux des trois armées et des organismes interarmées (377 généraux), de la délégation générale pour l’armement (DGA) (111 ingénieurs généraux) et du contrôle général des armées (CGA) (50 contrôleurs généraux) et de quelques colonels en échelle lettre, soit un total de 921 titulaires (0,41 % des effectifs militaires).Dans la fonction publique civile, le taux atteint 5,1 % des effectifs (84 600 titulaires sur 1 665 450 agents). C’est donc sans surprise que les « généraux militaires » ne représentent que 0,3 % du total des «  généraux civils » comme le montre le tableau ci-dessous.

général allard

En dépit de ce bilan très négatif, masses salariales et pyramides des fonctions publiques civile et militaire devraient diverger encore plus.

 

Pour la fonction publique civile, la ministre déclare : « Le contexte est difficile. Et les marges de manœuvre sont étroites. La situation financière de la France est une contrainte. Mais elle ne doit pas être un obstacle. Ni à l’évolution de notre fonction publique, ni à l’amélioration de la situation des agents ».  Ce qui la conduit à affirmer : « Notre volonté est une volonté de renforcement de la fonction publique en même temps qu’une volonté d’amélioration de la situation des agents ». A la défense le discours est d’une autre tonalité « Économies sur le fonctionnement, économies aussi sur la masse salariale ».

 

L’ensemble de ces chiffres se trouvent dans les documents budgétaires 2013. Faisons les connaître !

 

Jean-Claude ALLARD

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Drone : un nouveau projet européen sur la table

Le projet de drone de renseignements de future génération s'inspirerait du programme Talarion, abandonné il y a deux ans. - Photo EADS/Cassidian

 

05/11 par Alain RUELLO – LesEchos.fr

 

EADS, Finmeccanica et Dassault ont dévoilé leur projet de drones à la DGA.

 

Quatre mois après leur communiqué du Bourget, EADS, Dassault et Alenia (Finmeccanica) ont dévoilé leur projet de drone de renseignements de future génération à la DGA, a-t-on appris de sources concordantes. La réunion a eu lieu le 18 octobre dernier. Elle s'est tenue en présence de Bernhard Gerwert, Eric Trappier et Giuseppe Giordo - les PDG respectifs des trois industriels - venus en personne tenter de convaincre Laurent Collet-Billon, le délégué général pour l'armement du bien-fondé de leur démarche. Et quelle démarche, puisqu'il s'agit de ressusciter le projet franco-allemand Talarion, celui-là même que Dassault n'a eu de cesse de torpiller avant que Paris puis Berlin ne l'enterrent il y a deux ans.

 

Humiliés par la décision de Jean-Yves Le Drian d'acheter 12 Reaper à l'américain General Atomics, EADS, Dassault et Finmeccanica ont formé une sainte alliance au Bourget dans les drones Male (moyenne altitude longue endurance). Pourtant, si le ministre de la Défense français a été contraint de se fournir outre-Atlantique, c'est bien parce que les industriels concernés et leurs Etats respectifs ont été incapables - après vingt ans d'atermoiements et beaucoup d'argent dépensé - de bâtir une filière industrielle européenne autonome.

 

Qu'est-il ressorti de la réunion du 18 ? Dans les grandes lignes, les trois industriels repartent du projet Talarion, toiletté de ses défauts les plus criants, doté de capteurs plus performants, et avec la possibilité de l'armer. Sa mise au point coûterait 1 milliard d'euros. La répartition serait la suivante : la plate-forme pour EADS, le système pour Dassault et les équipements pour Alenia. L'identité du leader n'a pas été dévoilée lors de la réunion. Mais il se murmure que c'est à EADS qu'échoirait le rôle, avec l'assentiment de Dassault.

 

Contractant unique

 

Point important : MM. Gerwert, Trappier et Giordo ont lié leur engagement à la condition non négociable qu'un des trois pays potentiellement intéressés - Allemagne, France et Italie - assume le rôle de contractant unique, pour éviter les déboires de la plupart des projets européens d'armement.

 

Pour la petite histoire, les trois impétrants avaient baptisé leur bébé « FeMale » pour Future European Male, mais se sont vite ravisés, craignant que l'acronyme ne leur vaille quelques railleries… Ils se sont rabattus sur un plus classique Male 2020, histoire de fixer un cap. Précisément, si une étude de faisabilité démarre en 2014, EADS, Dassault et Alenia s'engagent à livrer l'appareil en 2022.

 

C'est là tout le problème. Faute d'argent et - pour l'instant du moins - de volonté politique affirmée de Paris, Berlin et Rome, rien n'est prévu pour démarrer cette étude, incontournable pour vérifier que Male 2020 tient la route. Si la France achète comme prévu ses 12 Reaper, ceux-ci voleront jusqu'en 2025 au moins. Si Male 2020 voit le jour, ce ne sera donc pas demain.

 

D'autant que, avant de donner le top départ du projet, il faudra aussi que les armées de l'air française et allemande se mettent d'accord sur un besoin commun (la France ne se lancera jamais seule dans l'aventure). Il faudra aussi démontrer que l'heure de vol de ce drone européen ne sera pas beaucoup plus chère que celle des Reaper. L'autonomie industrielle européenne oui, mais pas à n'importe quel prix ! La DGA n'a d'ailleurs pas manqué de le rappeler à ses visiteurs le 18 octobre…

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Thales livre des radars à la défense aérienne allemande

 

05/11/2013 lexpress.fr  (Cercle Finance)

 

ThalesRaytheonSystems annonce l'entrée en service, sur le site d'Auenhausen en Westphalie, de son radar de défense aérienne longue portée Ground Master 400 (GM 400) auprès de l'armée de l'air allemande.

 

Ce radar est le premier des six systèmes commandés par la Bundeswehr pour améliorer la surveillance aérienne dans tout le centre de l'Allemagne, de la mer du Nord jusqu'aux Alpes. L'ensemble des six radars devraient être opérationnels d'ici 2015.

 

Le GM 400 remplacera les anciens radars de moyenne puissance qui avaient été fournis par Thomson-CSF à la fin des années 70. Montés sur une tour fixe, ces radars peuvent être commandés depuis le site radar lui-même ou depuis un centre à distance.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:50
Le satellite de télécoms militaires Skynet 5

Le satellite de télécoms militaires Skynet 5

Les quinze pays possédant une industrie spatiale se partageront plus de 90 % du marché des satellites gouvernementaux (en valeur)

 

04/11/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon une étude du cabinet Euroconsult, 1.150 satellites seront mis sur orbite de 2013 à 2022, contre 810 au cours de la décennie écoulée. Les deux tiers le seront pour le compte des gouvernements.

 

Quelque 1.150 satellites seront lancés de 2013 à 2022, contre 810 au cours de la décennie écoulée (2003-2012), les deux tiers pour le compte des gouvernements, selon une étude du cabinet Euroconsult publiée lundi. Les lancements seront les plus nombreux en début de période - 140 par an de 2015 à 2017 - avec le lancement de constellations en orbite basse (type Galileo le système européen concurrent du GPS), indique l'étude de marché de ces consultants spécialisés dans l'espace. Le rythme des lancements devrait revenir ensuite autour de 100 par an.

 

Les revenus des fabricants et des opérateurs de lanceurs sont estimés à 236 milliards de dollars sur la décennie, progressant légèrement moins vite que le nombre des satellites (26 % contre 30 %). En effet, beaucoup de petits satellites, moins chers à développer et à lancer, sont en commande, explique Euroconsult. Ceci devrait faire les affaires de la société de lancement  Arianespace, comme l'avait expliqué en septembre à "La Tribune" la ministre en charge de l'espace, Geneviève Fioraso : "aujourd'hui, Arianespace, bien que numéro 1 mondial, rate des opportunités de business. Pourquoi ? Par manque de petits satellites pour réaliser les lancements doubles d'Ariane 5".

 

Deux tiers des satellites commandés par des Etats

 

Les gouvernements commanderont les deux tiers des satellites. Les quinze pays possédant une industrie spatiale se partageront plus de 90 % du marché des satellites gouvernementaux (en valeur). Mais la trentaine de pays émergents qui se dotent progressivement de satellites de communication et d'observation de la terre, à l'image récemment des Emirats Arabes Unis, qui a acheté deux satellites espion, représenteront un marché d'un milliard de dollars par an, prévoit l'étude.

 

Selon la directrice du cabinet spécialisé Euroconsult, Rachel Villain,

 

    "de plus en plus de gouvernements sont en train d'acquérir des systèmes de satellites de télécoms et d'observation de la Terre (EO) pour soutenir le développement socio-économique dans leur pays et pour vendre des services satellites à l'étranger".

 

Dans le secteur spatial commercial, les trois quarts des commandes de satellites vident le remplacement des satellites vieillissant en orbite géostationnaire. Cependant, le nombre de satellites en orbite basse ou moyenne va tripler pour passer à 150 sur dix ans, essentiellement pour les télécommunications, selon Euroconsult.

 

Et les satellites à propulsion électrique

 

    Le cabinet relève que seuls quatre des 65 satellites commerciaux de télécoms destinés à l'orbite géostationnaire actuellement en construction sont à propulsion tout électrique. "Cependant, la propulsion électrique pourrait changer la donne pour les satellites géostationnaires au cours de la décennie en devenant plus rentable grâce à de nouveaux lanceurs, de nouvelles technologies et faisant ses preuves plus longtemps", estime Euroconsult.

 

S'agissant de la propulsion électrique pour les satellites, les deux constructeurs français - Astrium et Thales Alenia Space - ont pris du retard, sur Boeing notamment. Le nouveau satellite 702SP de Boeing, le premier satellite commercial de télécommunications à propulsion uniquement électrique, doit être lancé en 2014, par le futur lanceur de la société américaine SpaceX, créée par le milliardaire Elon Musk. En septembre, la France a décidé de donner un coup du pouce aux deux constructeurs tricolores pour rattraper leur retard face à la concurrence américaine en leur débloquant 25 millions d'euros dans le cadre du programme d'investissements pour l'avenir 2 (PIA 2).

 

"Ariane 6 des satellites"

 

Aussitôt arrivé à la tête du CNES, Jean-Yves Le Gall avait également appelé à un effort dans ce domaine. "Il faut à présent faire la même chose (Ariane 6, ndlr) pour les satellites", avait-il expliqué en mai dernier dans une  interview accordée au magazine interne du CNES, CNESMag. Soit une "Ariane 6 des satellites".

 

Pourquoi ? Le nouveau président du CNES était "frappé de constater que, alors que toutes les prévisions indiquaient que la concurrence viendrait des pays émergents, on se rend compte aujourd'hui qu'elle vient des Etats-Unis", qui a investi "massivement pour aider ses industriels à développer des plates-formes à propulsion électrique, qui sont en train de s'imposer sur le marché". Et de conclure sur ce sujet : "nous ne pouvons rester sans réagir".

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:45
Vers une augmentation des budgets de l'Intérieur et de la Défense (Tunisie)

 

04 Novembre 2013 webmanagercenter.com

 

    Le projet du budget de l'Etat pour l'exercice 2014 prévoit une augmentation des budgets des ministères de l'Intérieur (136 millions de dinars, de la Défense (305 MDT) et de la présidence du gouvernement (11 MDT), selon une copie parvenue à l'agence TAP.

 

    Le projet du budget 2014, adopté mercredi 30 octobre 2013, par le conseil des ministres, révèle, en outre, une progression d'un million de dinars des budgets de la présidence de la République et de la présidence du gouvernement. Le budget alloué au ministère de l'intérieur atteindra 2.279 MDT contre 2143 en 2013.

 

    Au titre de l'exercice 2014, le ministère de la défense nationale gérera un budget de 1538 MDT, contre 1233 MDT en 2013, précise le document.

 

    Ces hausses inscrites dans le cadre du budget de l'Etat 2014 interviennent à la lumière d'une conjoncture caractérisée par une recrudescence de la violence et du terrorisme et l'appel lancé par plusieurs partis politiques et composantes de la société civile concernant la nécessité d'augmenter les budgets des deux ministères (intérieur et défense).

 

    Une partie de ces augmentations sera consacrée à l'acquisition des moyens et équipements nécessaires. Le budget de la présidence de la République pour l'exercice 2014 atteindra 80,142 millions de dinars, contre 79,488 millions de dinars en 2013.

 

    A rappeler que le budget de la présidence de la République pour l'année 2013, débattu au cours du mois de décembre 2012, n'a pas été adopté par l'ANC et a été réduit après avoir été revu par les commissions relevant de l'ANC. Le budget de la présidence du gouvernement est passé de 138,401 millions de dinars en 2013 à 149,142 millions de dinars pour l'exercice 2014.

 

    Selon le même document, la présidence de l'ANC gérera, en 2014, un budget de 26 millions 14 mille dinars contre 25 millions 488 mille dinars en 2013. Le budget du ministère de l'Industrie occupe la 2ème place pour le même exercice avec 2.920 MDT. En contrepartie, le budget alloué au ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle baissera de 746.000 dinars, soit 5.917 MDT prévus pour 2014 contre 6.663 MDT en 2013.

 

    Dans le même cadre, le budget du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle a baissé d'environ 180 MDT, passant de 850 MDT en 2013 à 670 MDT pour l'exercice 2014.

 

    Le budget de l'Etat pour l'exercice 2014 (recettes et dépenses) est estimé à 28,125 milliards de dinars, soit une hausse de 3,2% par rapport aux prévisions pour 2013.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:40
Deux bombardiers stratégiques de retour en Russie après une mission en Amérique

 

MOSCOU, 6 novembre - RIA Novosti

 

Les deux bombardiers stratégiques supersoniques Tupolev Tu-160 sont rentrés mardi en Russie après une mission de patrouille en Amérique du Sud, a annoncé le ministère russe de la Défense.

 

"Les bombardiers porte-missiles russes ont décollé de l'aérodrome de Maiquetía, au Venezuela, pour effectuer un vol transatlantique d'environ 13.000 km. Ils ont été ravitaillés par des Iliouchine Il-78 au-dessus des eaux neutres de la mer de Norvège", a indiqué le ministère.

 

Les deux avions se sont posés à leur base aérienne à Engels, dans la région russe de Saratov (Volga), dans la nuit du 4 au 5 novembre après un vol de 15 heures.

 

Les deux bombardiers porte-missiles russes Tu-160 ("Blackjack" selon le code de l'OTAN) sont arrivés en Amérique du Sud le 28 octobre dernier après avoir parcouru plus de 10.000 kilomètres en 13 heures. Escortés par deux chasseurs F-16 norvégiens, ils ont volé le long des côtes norvégiennes, ont survolé les détroits d'Islande et de Grande-Bretagne, l'océan Atlantique et la partie orientale du Pacifique, ont longé la côte sud-ouest de l'Amérique du Nord avant de se poser sur l'aérodrome de Maiquetía, au Venezuela. Le 30 octobre, les Tu-160 ont survolé la mer des Caraïbes et ont atterri à Managua (Nicaragua).

 

L'aviation stratégique russe survole régulièrement l'Arctique, l'Atlantique, la mer Noire et le Pacifique dans le cadre de programmes de formation aérienne. Selon le ministère russe de la Défense, ces missions se déroulent en stricte conformité avec les règles internationales d'utilisation de l'espace aérien.

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 01:23
Face à la déflation, la cavalerie se réorganise

Une équipe du fameux Escadron de Gironde en Afghanistan (2003) patrouille en VBL. On peut espérer que les ERIAC reprennent l’esprit des escadrons d’éclairage

 

5 novembre, 2013 FOB

 

Une cavalerie à 40 escadrons

 

C’est une petite révolution que va subir la cavalerie française. Déflations massives obligent, la cavalerie qui assiste déjà à la suppression de son 4ème Régiment de Dragons sur chars Leclerc doit perdre au total une dizaine d’escadrons pour arriver dès 2014, à 40 de ces unités. Seront donc supprimés dès l’année prochaine, les escadrons d’éclairage et d’investigation (EEI) ainsi que les escadrons d’aide à l’engagement (EAE).

 

Les EEI et EAE disparaissent

 

Les six escadrons d’EEI sont des unités de cavalerie très particulières, équipant presque la totalité des brigades françaises (seules la Brigade d’Infanterie de Montagne et la 11ème Brigade Parachutiste n’en possèdent pas). Ces unités de reconnaissance originales créées durant la seconde guerre mondiale sont rattachées directement au commandant de brigade. Bénéficiant ainsi d’une grande indépendance, ces unités ont finalement un statut assez particulier dans l’armée de terre et se sont fait une belle réputation durant leurs engagements. De toutes les opérations (Liban, Côte d’Ivoire ou Mali), l’EEI constituait l’ossature de la QRF en Afghanistan et est à maintes reprises venue appuyer des unités françaises en difficultés. Sans doute due à son fort esprit d’indépendance, l’EEI est également connu pour avoir forgé de forts caractères et donné à l’armée de terre de grands chefs, à l’instar du général Ract Madoux (EED de la 7ème division blindée), actuellement chef d’Etat Major de l’armée de Terre. De création beaucoup plus récente, les escadrons d’aide à l’engagement (EAE) ont néanmoins  connu une vie opérationnelle chargée : de l’Afghanistan au Liban. Plus récemment, au Mali, durant l’opération Serval, les EAE engagés ont assuré très efficacement pendant plus de deux mois la sécurisation de la ville de Tombouctou.

 

« Moins avec plus »

 

La cavalerie française ne sera donc demain plus formée que de 40 escadrons qui du coup vont être « densifiés ». Les régiments Leclerc vont ainsi passer de 13 à 17 chars XL et ainsi, dès l’année prochaine, un peloton sera constitué de 4 chars au lieu de 3 actuellement. « On fait moins avec plus »  commente une source proche du dossier. Conséquence, les unités envoyées demain en opex seront aussi plus lourdes.

 

Les EEI sont morts, vive les ERIAC

 

Unités de reconnaissance, les montures des EEI sont les VBL (un escadron = 3  pelotons à 6 VBL), tandis que les EAE sont des unités d’engagement anti-char. Fortement armées (VAB Hot ; VBL et VAB T20-13), une des critiques des EAE était leur faible protection sous blindage. Toutes ces unités vont donc disparaître et être reversées dans des unités recrées, les ERIAC (Escadron de Reconnaissance et d’Investigation Anti-Char), qui récupèrent les missions à la fois des EEI et des EAE. Ainsi demain, un régiment de cavalerie sera composé de 3 escadrons de chars lourds (Leclerc) ou légers (AMX10RC ou Sagaie) et d’un ERIAC.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 17:55
forces spéciales françaises dans Kidal, début 2013

forces spéciales françaises dans Kidal, début 2013

 

 4 novembre, 2013 FOB

 

kidalLe 20 septembre dernier, à Bamako, François Hollande déclarait « nous avons gagné cette guerre, nous avons chassé les terroristes ». Patatras… La mort tragique à Kidal de deux journalistes de RFI qui coïncide (est ce un hasard ?) avec la libération des otages du Niger, a malheureusement mis à mal cette déclaration optimiste. Mais ce double assassinat, qui a pris un relief particulier dans les médias français dominés par les réactions émotives, n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car sur le fond, le problème du « terrorisme » et du Mali tout entier ne semble pas avoir été réglé. Deux semaines avant la mort des deux journalistes, le lancement de l’opération Hydre montrait déjà que rien n’était réglé dans le nord : 1500 hommes de Serval, de la Minusma et des forces armées maliennes opéraient au sud et au nord de la boucle du Niger avec comme objectif, « le maintien de la pression sur les groupes terroristes » nous expliquait-on officiellement. Belle phrase en vérité, qui vient non seulement contredire la déclaration du président de la République (doit on maintenir la pression sur quelque chose qui n’existe plus ?) et qui pose surtout un redoutable problème de physique. Sigourney Weaver se battant au lance-flamme contre Alien nous avait rappelé que « dans le vide, personne ne vous entend crier ». Plus près de nous, c’est Sandra Bullock qui se livre dans Gravity à des expériences de physique amusante sur la pressurisation en orbite terrestre. Maintenir une pression dans le vide politique et géographique du Sahel n’est pas plus facile ni moins dangeureux.

 

Certes le massif des Iforas a été « nettoyé » au cours de l’opération Serval et le bilan militaire de l’opération est flatteur. Mais cette réussite n’a aucunement réglé la question de l’irrédentisme du nord du pays sur lequel prospère l’islamisme. Comment aurait-il pu en aller autrement ? On a donc bien compris que les « terroristes », si toutefois ils avaient été véritablement chassés, sont maintenant de retour. « L’action française relève maintenant du contre-terrorisme » déclarait mercredi à l’assemblé nationale Jean Yves le Drian. Pour cette nouvelle phase qui débute, la France réarticule son dispositif : les maigres effectifs présents sur l’aéroport de Kidal (on parle de seulement 200 hommes) seront renforcés et l’objectif de réduire rapidement l’empreinte française dans le pays sera difficile à tenir. Pas plus qu’une opération militaire, la tenue des élections législatives le 24 novembre prochain ne garantira la stabilité à venir. Plus à l’est, l’opération Epervier débutée au Tchad en 1986 pour une banale histoire là aussi de dépressurisation du nord  du pays dure toujours… Et juste au sud du Tchad, c’est à présent une opération qui se prépare en République Centre Africaine, ventre mou de l’Afrique Noire francophone. Le tout sur fond de dissolution des régiments et de paupérisation des armées. On souhaite bon courage aux planificateurs de l’EMA…

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:50
Après BAe, GDELS-Steyr licencie

 

30.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Les constructeurs traditionnels de véhicules blindés vont mal. Le groupe européen de l’armement terrestre GD European Land Systems (GDELS), filiale européenne du géant américain General Dynamics s’apprête à supprimer jusqu’à 200 emplois dans sa filiale autrichienne Steyr. L’essentiel des licenciements vont dramatiquement affecter l’usine Steyr de Simmering, près de Vienne. Les négociations pour un plan social ont été lancées  cet été et les premiers départs sont attendus début 2014. En cause, bien sûr, l’effondrement des commandes de véhicules blindés. Un marché des blindés qui devient très difficile dû aux baisses significatives des budgets défense et également à l’arrivée des pays « low cost » sur ce segment (Chine, Turquie, Corée…). Steyr terminera en avril 2014 la livraison des derniers transports de troupe de type Pandur II (photo) commandés par le Koweït. Steyr a notamment réalisé lʼAscod (véhicule de combat dʼinfanterie austro-espagnol), connu sous le nom d’Ulan dans l’armée autrichienne.  Et même si l’Ascod serait retenu dans la compétition britannique FRES Scout, l’offre prévoit que les caisses seront réalisées par la filiale espagnole de GDELS (Santa Barbara Sistemas). Au final, il ne devrait rester chez Steyr à Simmering qu’entre 70 à 150 employés, autant dire rien. Steyr qui emploi encore 400 personnes aujourd’hui, va donc de facto quasiment disparaitre, ne conservant qu’une activité locale minime de MCO (Maintien en condition opérationnelle).

 

L’activité terrestre de BAe  mal en point

 

Le mouvement des fermetures d’usines de plateformes terrestres a débuté déjà il y a quelques années. Le géant anglo-américain BAE licencie lui aussi à tour de bras, y compris aux USA, suite aux baisses importantes des budgets et contrats défense. Les 300 employés de l’usine texane de Sealy, près de Houston, vont se retrouver sur la carreau dès juin de l’année prochaine. Même sur ses terres, le britannique s’efface, l’usine de Leicester a déjà fermé ses portes et celle historique de Newcastle (plus de 300 salariés), qui produit le véhicule du génie Terrier va fermer dans les mois qui viennent. Il s’agit de la dernière usine de production de plateformes terrestres sur le territoire britannique. Les capacité de production de BAe en Europe vont bientôt se limiter à celle suédoise d’Hagglunds, qui a également vu sa surface diminuer…

 

A contrario, en France, Nexter semble bien se porter et la tendance est plutôt à l’embonpoint des effectifs. Pourvu que cela dur !

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:50
Polish Defense Holding Sacks CEO, Deputy

 

Oct. 31, 2013 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — The supervisory board of Polish Defence Holding (PHO), the country’s biggest defense manufacturer, has decided to oust its chief executive, Krzysztof Krystowski and one of his deputies, Agnieszka Rajczuk-Szczepanska, responsible for human resources.

 

“Marcin Idzik, deputy chief executive for sales and marketing, was appointed acting chief executive of Polish Defence Holding,” the group said in a statement Oct. 31.

 

The two remaining deputies, Mariusz Andrzejczak, deputy CEO for technology and development, and Patrycja Zielinska, deputy CEO for finance and auditing, are to remain on the group’s board, the statement said. The reasons for Krystowski’s dismissal were not disclosed.

 

The state-owned group was rebranded as PHO in May in a bid to facilitate the consolidation of Poland’s major defense industry players into one entity under its brand. However, in September, Polish Prime Minister Donald Tusk announced plans to create a new entity, the Polish Armaments Group, to integrate PHO along with other local defense players. The move has been widely seen as going against PHO’s plans of leading the industry consolidation efforts.

 

Krystowski was appointed the company’s chief executive in April 2012. PHO consists of about 40 entities and has a workforce of close to 10,000, according to data from the group.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:30
FD-2000 export variant of the HQ-9

FD-2000 export variant of the HQ-9

 

 

Nov. 3, 2013 - By BURAK EGE BEKDIL -Defense News

 

NATO's Consent Needed for Interoperability

 

ANKARA — NATO member Turkey’s stunning decision to select a Chinese contender to build the country’s first long-range air and missile-defense system does not mean that the game is over for US and European companies that bid for the prize, government officials said.

 

Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan told reporters Oct. 25 that Ankara would be open to new offers if talks with China Precision Machinery Import Export Corp. (CPMIEC) fail. “Currently, I don’t know if there are different proposals from the other parties. If there are, they could be considered,” Erdogan said.

 

A senior procurement official said the decision to select CPMIEC may not be the end but rather the beginning of a fresh round of competition. “The game is certainly not over yet. We would enthusiastically assess rival bids if they make sense in terms of costs and the level of technology transfer we require,” he said.

 

Turkey announced Sept. 26 that it selected CPMIEC to build the country’s first long-range air defense architecture, sparking a major dispute over whether the Chinese-built system could be integrated with the NATO air defense assets stationed in Turkey.

 

The Chinese contender defeated a US partnership of Raytheon and Lockheed Martin, offering the Patriot air defense system; Russia’s Rosoboronexport, marketing the S-300; and the Italian-French consortium Eurosam, maker of the Aster 30. Turkey has said Eurosam came second in the competition, Raytheon third and the Russian solution was eliminated.

 

Murad Bayar, Turkey’s top procurement official, said the Chinese offer was priced at US $3.44 billion. CPMIEC is under US sanctions for violations of the Iran, North Korea and Syria Nonproliferation Act.

 

Despite warnings from US and NATO officials over interoperability problems, Bayar said the Chinese system would be operable with the NATO assets stationed in Turkey.

 

According to Bayar, Turkey selected the Chinese solution because it was better than rival bids in terms of “price, technology, local work share, technology transfer and credit-financing terms. The Chinese bid is perfectly in compliance with our terms and conditions.”

 

But US Ambassador to Ankara Francis Ricciardone told reporters Oct. 24 that the United States was very concerned about the China missile defense deal. He said he understands the deal was a commercial decision and was within Turkey’s sovereign right, but that the United States shared NATO’s concerns, including what it means for allied air defense.

 

A US administration official in Washington said in a telephone interview that “the United States was much more concerned over the deal than it expressed.”

 

But Turkey’s Army chief remained defiant. “We have not been notified of any concern from the United States,” Chief of General Staff Army Gen. Necdet Ozel told reporters Oct. 29.

 

Reuters quoted sources as saying that Turkey had asked the US to extend the pricing on Raytheon’s proposal, a sign that Ankara is keeping its options open in case talks with CPMIEC fall through. Raytheon said Oct. 24 that it was still ready to sell its Patriot system to Turkey if Ankara changed its mind.

 

An official from Eurosam said Oct. 28 that the company was working hard to improve its offer, “especially in view of Turkish sensitivities about technology transfer.”

 

The Turkish program consists of radar, launcher and intercept missiles. It has been designed to counter both enemy aircraft and missiles. Turkey has no long-range air defense systems.

 

About half of Turkey’s network-based air defense radar picture has been paid for by NATO. They are part of the NATO Air Defense Ground Environment. Without NATO’s consent it will be impossible for Turkey to make the planned Chinese system interoperable with these assets, some analysts say.

 

To defend against missile threats, Turkey needs satellite and dedicated ballistic-missile detection and tracking radar, such as the NATO radar deployed last year in Kurecik, in southeastern Turkey.

 

For the anti-aircraft component, Turkey needs an overall picture for data fusion. The Patriot system, for instance, can detect threats with its own radar. So does the Chinese system. But without integrating into a full air picture, the Chinese system could not work efficiently, analysts said.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:20
Sikorsky Says It Will Deliver Eight More Cyclone Helicopters To Canada By The End of December

 

November 2, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

Sikorsky’s chief financial officer says the company plans to deliver eight more Cyclone helicopters to Canada by the end of December.

 

Greg Hayes discussed the move during a third-quarter earnings phone call a couple of days ago with analysts. His statement is similar to what Sikorsky has been stating over the last little while.

 

The 8 Cyclones are in addition to the four already at Shearwater and being used for training….but not formally accepted by the Canadian government.

 

“Good news is the aircraft are up in Shearwater,” Hayes said. “They are flying. We’re getting traction with the customer. I think everybody recognizes they want to find a solution here, both at the Sikorsky and at the Canadian government level.”

Public Works has stated, however, that “training does not constitute acceptance of an interim helicopter.”

 

Dominic Perry of Flight Global has also noted that Hayes has hinted that contract negotiations with Canada could be imminent. “I’m going to be very cautious here. That’s atypical with me. I would say that we’re making progress, although it’s slow. And I think again, we haven’t really started formal contract negotiations,” said Hayes.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:20
Cubic Wins Contract with the USMC for New Weapons Simulation Capabilities

 

Oct 31, 2013 ASDNews Source : Cubic Corporation

 

Cubic Corporation’s (NYSE: CUB), San Diego-based Cubic Defense Systems announced today it was awarded a contract in excess of $10 million from the U.S. Marine Corps to supply weapon instrumentation that will integrate into the Instrumented-Tactical Engagement Simulation System (I-TESS II). 

 

Cubic will support the design, development, integration, ruggedized prototype, testing and effectiveness evaluation of enhancements to the squad immersive training environment (SITE) and the integration with I-TESS II.

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:20
USS Ford Decommissioned After 28 Years of Service

 

Nov 1, 2013 ASDNews Source : US Navy

 

The Navy bade farewell to the Oliver Hazard Perry-class guided missile frigate USS Ford (FFG 54) after more than 28 years of service during a decommissioning ceremony at Naval Station Everett, Oct. 31.

 

The ceremony featured former USS Ford commanding officers, plankowners and family of the ship's namesake.

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:45
Source korpscommandotroepen.nl

Source korpscommandotroepen.nl

 

November 1, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

THE HAGUE, Netherlands (AP) – The Dutch government is sending 368 troops to join a U.N. peacekeeping force in the conflict-torn West African nation of Mali, Prime Minister Mark Rutte announced Friday.

 

In a letter sent to Parliament, Foreign Minister Frans Timmermans said the Dutch contingent will include 220 troops, including 90 special forces commandos, who will take part in intelligence gathering and operate four Apache helicopters. Ten police officers and a small group of civilian support staff also will join the mission.

 

Sending soldiers to U.N. peacekeeping missions is an emotionally charged decision for the Dutch, who suffered a national trauma when the country’s soldiers were unable to prevent Bosnian Serb forces from storming the Srebrenica enclave in Bosnia in July 1995, and killing some 8,000 Muslim men and boys in the worst massacre on European soil since World War II.

 

Rutte said the decision to deploy Dutch troops was a tough one, but that “all lessons from previous missions have been learned.”

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:40
Russia Fires Two Missiles From Its Subs In An Unannounced Test

 

November 2, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

Radio Free Europe has an item about the Russian military reportedly holding unannounced missile drills on Wednesday, which included the test-firing of missiles from the Delta IV-class ballistic missile submarine Bryansk in the northern Barents Sea, and the Delta III-class boat Svyatoy Georgiy Pobedonosets from the Sea of Okhotsk, in the country’s Far East.

 

Both missiles are said to have hit their targets in Northern Russia and on the Kamchatka Peninsula, respectively, according to the report.

 

The missiles were fired while the submarines were submerged, though reports did not indicate which type of missiles were fired.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:25
RCAF To Participate In Multinational Exercise In Brazil

 

November 1, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

News release from the RCAF:

 

8 WING/CFB TRENTON, Ont. – Two CC-130J Hercules aircraft and over 40 members of the Royal Canadian Air Force (RCAF) from 8 Wing Trenton, 3 Wing Bagotville, and 1 Canadian Air Division, as well as the Canadian Army Advanced Warfare Centre, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI) and the 3rd Battalion of The Royal Canadian Regiment (3 RCR) will be participating in CRUZEX FLIGHT 13, a key Latin American multinational exercise, from 2-15 November 2013 in Natal, Brazil.

 

“We are honoured to have been invited to participate in this premiere multinational training event,” said Colonel David Lowthian, Commander of 8 Wing Trenton. “Our participation in CRUZEX FLIGHT 13 is part of our Global Engagement Strategy, which fosters a spirit of cooperation, understanding, and mutual respect between partner nations.”

 

Nine allied countries are participating in this year’s exercise: Argentina, Brazil, Canada, Chile, Colombia, Ecuador, Uruguay, U.S.A., and Venezuela.

 

During CRUZEX FLIGHT 13, the RCAF will have the opportunity to exercise transport missions in conventional war scenarios in a combined environment, exchange doctrinal procedures, and upgrade training levels of aerial units participating. The CC-130J will be used as a transport platform to parachute United States Air Force and Brazilian Air Force members into a robust tactical environment, demonstrating the spirit of mutual trust and cooperation.

 

“In this exercise, our team will be able to validate our knowledge and skills in a combined, robust training environment,” said Lieutenant-Colonel Mark Goulden, Commanding Officer of 436 (Transport) Squadron and RCAF Detachment Commander. “Exercises such as CRUZEX FLIGHT 13 are valuable as we get to work with our allies under realistic training scenarios, exchange best practices, and learn how we can better operate with other nations’ militaries.”

 

In addition to flying tactical missions, the CC130 J model Hercules crew will also engage in academic discussions regarding the use of Night Vision Goggles, building relationships with partner nations.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:20
Lockheed Martin’s SR-72 – A Mach 6 Armed ISR Aircraft Revealed

 

 

November 2, 2013. David Pugliese Defence Watch

 

Lockheed Martin’s Skunk Works has revealed to AW&ST details of long-running plans for what it describes as an affordable hypersonic intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) and strike platform that could enter development in demonstrator form as soon as 2018.

 

More from AW&ST

 

“Dubbed the SR-72, the twin-engine aircraft is designed for a Mach 6 cruise, around twice the speed of its forebear, and will have the optional capability to strike targets.

 

A vehicle penetrating at high altitude and Mach 6, a speed viewed by Lockheed Martin as the “sweet spot” for practical air-breathing hypersonics, is expected to survive where even stealthy, advanced subsonic or supersonic aircraft and unmanned vehicles might not. Moreover, an armed ISR platform would also have the ability to strike targets before they could hide.

 

“The Skunk Works has been working with Aerojet Rocketdyne for the past seven years to develop a method to integrate an off-the-shelf turbine with a scramjet to power the aircraft from standstill to Mach 6 plus,” says Brad Leland, portfolio manager for air-breathing hypersonic technologies. “Our approach builds on HTV-3X, but this extends a lot beyond that and addresses the one key technical issue that remained on that program: the high-speed turbine engine,” he adds, referring to the U.S. Air Force/Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa) reusable hypersonic demonstrator canceled in 2008.:

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 07:30
Israel Will Buy 6 Osprey Aircraft, Hagel Announces

 

Oct 31, 2013 ASDNews Source : AFPS

 

Calling Israel’s self-defense capabilities and its qualitative military edge “central to both Israel and U.S. security interests,” Defense Secretary Chuck Hagel announced tonight that Israel will buy six V-22 Osprey tilt-rotor aircraft for its air force.

 

Hagel made the announcement during his keynote address at the 100th annual Anti-Defamation League meeting in New York.

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 07:20
Sikorsky Completes Initial Tests of 1st Rotor Blades for CH-53K Helicopter

 

Nov 1, 2013 ASDNews Source : Sikorsky Aircraft, A United Technologies Company

 

Sikorsky Aircraft has successfully completed the initial phase of testing for the first-ever main and tail rotor blades manufactured for the U.S. Marine Corps' CH-53K heavy lift helicopter program. Designed specially to help meet the Marine Corps requirement to lift the aircraft's maximum gross weight of 88,000 pounds, the all-composite blades are the largest and most technologically advanced ever produced by Sikorsky, a subsidiary of United Technologies Corp. (NYSE: UTX).

 

"These new blades are an important feature of the CH-53K helicopter's ability to lift almost three times the payload compared to the CH-53E Super Stallion™ aircraft it will replace later this decade," said Mike Torok Sikorsky's CH-53K Program Vice President. "Advanced geometric shaping, high strength composite materials and a flaw tolerant design all come into play to provide unmatched performance, reliability, and survivability."

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 07:20
NGC, US Navy Complete 1st Flight of Next Generation Fire Scout

 

Nov 1, 2013 ASDNews Source : Northrop Grumman Corporation

 

    Unmanned Helicopter to Provide Greater Endurance, Payload and Range

 

Northrop Grumman Corporation and the U.S. Navy successfully completed the first flight of the next-generation MQ-8C Fire Scout unmanned helicopter at Naval Base Ventura County, Point Mugu, Calif.

 

At 12:05 p.m. the MQ-8C Fire Scout took off and flew for seven minutes in restricted airspace to validate the autonomous control systems. A second flight that took off at 2:39 p.m. for nine minutes was also flown in a pattern around the airfield, reaching 500 feet altitude.

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 06:55
Cumul d’activités : une instruction rappelle les principales règles applicables aux militaires

31 octobre 2013 comptes-publics.fr

 

Elle rappelle les règles principales applicables aux militaires en matière de cumul d’activités, précise les conditions d’exercice des activités autorisées ainsi que les responsabilités et obligations.

 

Devant consacrer l’intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées, le cumul d’activités à titre accessoire est en principe interdit aux militaires (article L. 4122-2 du code de la défense). Une instruction publiée le 30 octobre 2013 vient toutefois rappeler les exceptions qui peuvent s’appliquer.

 

Elle rappelle les règles principales applicables aux militaires en matière de cumul d’activités, précise les conditions d’exercice des activités autorisées ainsi que les responsabilités et obligations du demandeur et de son autorité hiérarchique.

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 06:50
Dissolution du 110e régiment d’infanterie de Donaueschingen

 

31/10/2013 Ministère de la Défense

 

Depuis 1989, la Brigade franco-allemande (BFA) est un symbole fort du haut niveau de coopération franco-allemand en matière de défense. Elle constitue également un outil politique et militaire  au service des intérêts de sécurité de nos deux pays et de l'Europe. Elle s'est déployée dans les Balkans et en Afghanistan. Elle évolue constamment et se modernise pour s'adapter à l'évolution de notre environnement et de nos outils de défense.

 

Les contraintes budgétaires auxquelles la France est soumise, comme l'ensemble des pays européens, impliquent aujourd'hui des choix difficiles quant aux formats de nos forces, conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Le gouvernement français a donc décidé et annoncé le 30 septembre dernier la dissolution de différentes unités. Un seul cas avait été réservé jusqu’à ce jour pour s’assurer d’échanges préalables approfondis avec nos partenaires allemands : le 110e régiment d’infanterie, actuellement stationné à Donaueschingen, qui sera dissout dans le courant de l’année 2014. Cette décision a fait l’objet d’une information préalable de nos partenaires allemands.

 

Elle n'entame en rien le plein engagement de la France dans la BFA et notre volonté de promouvoir l’utilisation de cette grande unité, comme le rappelle la loi de programmation militaire en cours de discussion au Parlement.

 

A ce titre, un nouveau régiment, aux capacités d’action supérieures, sera rattaché à la BFA afin de renforcer son efficacité opérationnelle. Nous maintenons également notre attachement au principe d’un stationnement croisé des troupes françaises et allemandes : la France conservera un niveau d'effectif stationné en Allemagne équivalent à celui des forces allemandes stationnées en France (environ 500 personnels).

 

Enfin, l’optimisation de la brigade fait actuellement l'objet d'une concertation entre Berlin et Paris dans le but de renforcer son efficacité et ses perspectives d’emploi au profit de la défense européenne. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus global de la relance de l'Europe de la défense et de ses outils militaires voulue par le gouvernement.

 

ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

 

Le général commandant les forces françaises et éléments civils stationnés en Allemagne et le délégué ministériel à la mise en œuvre territoriale de la réforme sont chargés du dispositif d’accompagnement de cette mesure.

 

Notamment, un dispositif d’accompagnement social personnalisé intégrant pleinement les spécificités locales sera mis en place sans attendre. Le délégué ministériel à la mise en œuvre territoriale de la réforme veillera tout particulièrement, en liaison avec la Mission d’accompagnement des réorganisations (MAR) et la Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT), à la mise en œuvre des mesures de reclassement du personnel, afin que chaque situation individuelle soit prise en compte et que le personnel ait la priorité dans le choix de sa future affectation et bénéficie des mesures d’accompagnement ou de celles d’aide au départ prévues.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 06:50
Des soldats français et alliés de la Force de réaction rapide de l’OTAN, dont le QG est à Lille, en France, lors d’un entraînement au camp de Harskamp, aux Pays-Bas, le 29 octobre 2013 (Sylvain Petrmand/Armée de terre française)

Des soldats français et alliés de la Force de réaction rapide de l’OTAN, dont le QG est à Lille, en France, lors d’un entraînement au camp de Harskamp, aux Pays-Bas, le 29 octobre 2013 (Sylvain Petrmand/Armée de terre française)

 

03/11/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Un grand exercice militaire air-terre-mer de l’Otan, le plus important depuis 2006, a été lancé samedi en Pologne et dans les pays baltes, a annoncé dans un communiqué le ministère polonais de la Défense.

 

 

Dénommé «Steadfast Jazz», l’exercice réunit jusqu’au 9 novembre quelque 6.000 soldats de plus 20 pays membres ou partenaires de l’Otan, dont l’Ukraine et la Finlande.

L’exercice de cette année vise principalement à entraîner la Force de réaction rapide de l’Otan (NRF), forte de 13.000 hommes, une force qui doit lui permettre de réagir à une crise émergente, n’importe où dans le monde.

«Le but de cet exercice est de s’assurer que notre Force de réaction rapide, la Force de réaction de l’Otan, est prête à défendre tous les alliés, à se déployer partout et à affronter tous les danger», a déclaré samedi le secrétaire général de l’Alliance, Anders Fogh Rasmussen, selon un communiqué de l’Otan.

«Cet exercice sera un défi pour le personnel de l’Otan avec des situations complexes, tels que des cyber-menaces, des crimes de guerre, des perturbations logistiques, les menaces pour les populations civiles, et d’autres difficultés que nous pourrions rencontrer lors d’opérations futures», a déclaré le général Hans-Lothar Domröse, commandant de l’état-major interallié de Brunssum, cité par le communiqué.

3.000 soldats polonais participent à cet exercice qui vise à renforcer la coopération des armées des pays membres conformément à l’article 5 du Traité de Washington sur la solidarité de l’Alliance en cas d’agression extérieure.

La Pologne, ancien pays communiste et membre du Pacte de Varsovie, a rejoint l’Otan en 1999.

La Pologne tient énormément à cet exercice non seulement parce qu’il se déroule sur son territoire, mais parce que la Pologne espère que ces exercices de l’Otan se tiendront le plus souvent possible, avait déclaré jeudi le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak.

Steadfast se déroule pour la 18e fois. Selon le ministre polonais de la Défense, l’édition de cette année ouvre une série d’importants exercices qui se dérouleront dans différents pays de l’Otan tous les deux ans.

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