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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:45
Tchad : inspection de la force Épervier

 

29/10/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 24 octobre 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA), conduite par le général de division Pinel, adjoint au général inspecteur des armées, s’est rendue au Tchad pour inspecter la force Épervier.

 

L’IDA remplit des missions d’étude, d’information et d’inspection en matière de doctrine générale d’emploi et d’organisation. Pour cette inspection, les trois inspecteurs de l’IDA étaient accompagnés de différents membres des armées et services.

 

En se rendant sur le terrain et en s’entretenant avec les militaires, les inspections ont pour objectif d’apprécier le respect et la mise en œuvre des directives des états majors, d’évaluer l’adéquation générale de la force et sa performance au regard des missions qui lui sont assignées. Elles doivent en outre identifier et faire remonter au niveau central les problématiques rencontrées et émettre des recommandations susceptibles d’apporter des améliorations.

 

Au cours de cette inspection, les inspecteurs se sont rendus dans les différentes entités de la base aérienne 172 de N’Djaména où est stationné la majeure partie du contingent français. Ils ont également inspecté le détachement stationné à Faya-Largeau à plus de 700 km au nord-est de la capitale tchadienne, ainsi que celui d’Abéché, à 650 km environ à l’est. Le général de division Pinel s’est entretenu avec l’ambassadrice de France et l’attaché de défense présents à N’Djaména. Enfin, les différentes tables rondes ont également permis à l’IDA de rencontrer toutes les catégories de personnel et de répondre à leurs questions.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : inspection de la force Épervier
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:20
photo Cassidian

photo Cassidian

 

29 oct. 2013 Par Sébastien Tribot - techniques-ingenieur.fr

 

C'était il y a quelques mois, Cassidian, la division d'EADS dont l'activité est de produire des systèmes de sécurité et de défense, remportait un contrat pour l'équipement des bases aériennes de l'aviation royale canadienne.

 

Le programme de surveillance des aéroports gagné par Cassidian s'élevait à 50 millions d'euros. En tout sept radars de surveillance nouvelle génération (ASR NG) ont été livré au parc d'aéroports du Canada.

 

Ces radars élaborés pour des clients militaires s'avèrent plus efficaces dans le contrôle du trafic aérien, en offrant de meilleures performances dans la gestion de la navigation aérienne militaire intégrée avec celle du civil, et le guidage pendant le décollage et l'atterrissage des avions. La sécurité aérienne s'en voit donc renforcée.

 

Qui plus est, l'ASR NG présente l'avantage de détecter et de classifier les migrations d'oiseaux et les « petits objets volants » tels que les ULM. Les pilotes sont ainsi mis au courant des zones fréquentées et peuvent éviter ces fameuses zones.

 

Enfin si l'on en croit Cassidian, le radar d'avant-garde ASR NG serait pourvu d'un second radar (le MSSR 2000 I) qui pourrait identifier simultanément et de manière sûre plus de mille avions. Ce dernier serait employé à des fins d'identification des risques militaires par les forces armées de 30 pays.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:20
Antilles : escale du HMS Lancaster

 

 

29/10/2013 Sources : EMA

 

Du 19au 22 octobre 2013, la frégate HMS Lancaster de la marine royale britannique a fait escale à Fort-de-France, dans le cadre de son déploiement de plusieurs mois en Atlantique Nord et en mer des Caraïbes.

 

Avec le soutien du remorqueur Maïto, la frégate HMS Lancaster a accosté au quai des Tourelles, accueilli par une quarantaine de militaires des Forces armées aux Antilles (FAA) appartenant à la base navale de Fort-de-France et à la  1ère compagnie du détachement Terre-Antilles-33ème RIMa (DTA-33e RIMa).

 

Une fois la coupée en place, le capitaine de frégate Steve Moorhouse, commandant du HMS Lancaster, a reçu à son bord Madame Alison Ernoult, consul honoraire du Royaume-Uni en Martinique, le capitaine de frégate Thierry Ruffier, commandant de la base navale de Fort-de-France et le lieutenant-colonel Isabelle Vinciguerra, attaché de défense non résident.

 

Au cours de la dernière journée d’escale, le capitaine de frégate Steve Moorhouseet Madame Alison Ernoult ont été reçus par le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles (COMSUP FAA).

 

Au cours de cette escale, deux rencontres sportives amicales se sont déroulées entre les marins britanniques et les militaires des FAA, et la frégate HMS Lancaster a ouvert ses portes au public.

 

L’équipage de la frégate a repris la mer le 22 octobre en début de matinée afin de poursuivre sa mission de surveillance maritime en mer des Caraïbes. Elle participe activement à la lutte contre le narcotrafic et se tient prête à secourir les populations en cas de catastrophe naturelle.

 

Les FAA constituent, avec les forces armées en Guyane (FAG), les forces de souveraineté françaises sur le « théâtre » Antilles-Guyane. Dans une logique de complémentarité et de mutualisation, les FAA mettent ainsi en œuvre un dispositif interarmées à dominante maritime, tandis que les FAG mettent en œuvre un dispositif interarmées à dominante aéroterrestre.

Antilles : escale du HMS Lancaster
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:55
photo musée de l'Ordre de la Libération

photo musée de l'Ordre de la Libération

 

20 octobre 2013 Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Celui-ci qui est fermé depuis janvier 2012, ouvrira à nouveau ses portes au public, symboliquement, le 18 juin 2015. Situé à Paris, dans l'aile droite des Invalides, le musée accueillait 100.000 visiteurs par an depuis 1971. La rénovation de ce bâtiment du XVIIIème siècle (Robert de Cotte) coûtera 13 millions d'euros. L'exposition permanente (2800 objets sur 1400 m2 soit une extension de 500 m2) conservera son découpage en trois grands thèmes : France libre, Résistance intérieure, déportation. Une salle sera consacrée au général de Gaulle. Une salle d'exposition temporaire et une salle audiovisuelle seront créées au rez-de-chaussée. 20 Compagnons de la Libération sont encore en vie. 1038 ont été honorés.

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:55
Un séminaire international pour le centenaire de la première guerre mondiale

22/10/2013 Ministère de la Défense

 

Un séminaire rassemblant les ministres, secrétaires d’État et hauts fonctionnaires de trente pays venus des cinq continents s'est tenu à Paris les 17 et 18 octobre 2013 afin de préparer et coordonner les commémorations à venir pour le centenaire de la Première Guerre mondiale.

 

À l’invitation de M. Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et président de la mission interministérielle des anniversaires des deux guerres mondiales, le séminaire rassemblant les ministres, secrétaires d’État et hauts fonctionnaires de trente pays venus des cinq continents a permis de préparer et de coordonner les commémorations à venir pour le centenaire de la Première Guerre mondiale.

 

Avec la disparition des derniers témoins de cette guerre, qui constitue un événement inédit dans l’histoire de l’humanité, tant par le nombre effroyable de victimes ( 65 millions d’hommes mobilisés, environ 10 millions de morts et 21 millions de blessés) que par les bouleversements politiques, économiques, sociaux, culturels qu’elle a entraînés pour le monde entier, les participants se sont entendus sur des messages communs à destination des opinions publiques, en particulier des jeunes générations, des pays partenaires.

 

Ce séminaire ministériel international a été également l'occasion pour chaque pays d'exposer le programme des cérémonies et manifestations qu'il organisera sur son sol et à l'étranger, en particulier en France et en Belgique où se sont déroulés les combats du front occidental.

 

L'objectif de ces échanges de vues est de donner à tous les participants une image claire et cohérente des cérémonies qui se tiendront dans le monde entre 2014 et 2018 et de connaître dès à présent les grands rendez-vous qui nécessiteront la présence des plus hautes autorités de tous les pays impliqués dans le Centenaire.

 

La séance ministérielle s'est prolongée par une réunion des hauts fonctionnaires en charge du Centenaire qui ont examiné plus concrètement les actions possibles de coopération, notamment culturelles et pédagogiques, à mettre en oeuvre pour le Centenaire.

 

La veille de la réunion ministérielle, lors d'une cérémonie à l'Arc de Triomphe, l'ensemble des participants a assisté au ravivage de la Flamme du Soldat inconnu.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:55
LH Aviation prevoit de présenter une version drone de son biplace LH-10 Elipse - photo LH-Aviation

LH Aviation prevoit de présenter une version drone de son biplace LH-10 Elipse - photo LH-Aviation

21.10.2013 Aerobuzz.fr
 

LH Aviation vient d’annoncer avoir réalisé, fin septembre 2013, une augmentation de capital de 2 millions d’euros, intégralement souscrite par A Plus rendement 11 et A Plus Transmission 12, fonds d’investissement de proximité représentés par la société de gestion A plus Finance, partenaire du développement des PME. Cette augmentation de capital fait suite aux 6 millions d’euros investis depuis 2011 par les fonds Aéronautiques conseillés par Magellan Industries.

Après avoir livré ses premiers avions en début d’année et organisé sa chaîne de production, l’entreprise livrera avant fin décembre 3 nouveaux exemplaires du LH-10 Ellipse. LH Aviation, dont les effectifs ont doublé ces deux dernières années, prévoit de livrer sur 2014 au moins 14 appareils. Début septembre 2013, la société a signé un protocole d’accord pour le rachat de 100% d’infotron, spécialiste français du drone.

Cette acquisition permet de proposer une offre complète de drones professionnels 100% français, allant du mini-drone à voilure tournante au drone tactique à aile fixe, pour répondre aux attentes de la clientèle aussi bien sur les marchés militaires existants que sur les marchés civils naissants. L’entreprise présentera au marché d’ici 12 mois une version drone OPV du LH-10 Ellipse, le LHD, portant 250 Kg à une vitesse max de 185 Kts pour une autonomie de 24 heures.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:55
Vidéo - Le 503e RT se prépare pour le Mali

23/10/2013 Armée de Terre - Opérations

 

Dans le cadre de la préparation opérationnelle du mandat 4 de la force Serval, le 503e régiment du train était au camp de la Courtine pendant 4 semaines, en septembre et octobre 2013. Sous le commandement du PC opérationnel du régiment, toutes les unités, depuis le niveau peloton, ont revu les fondamentaux du combattant : instruction sur le tir, tir FAMAS et lance-roquettes, combat, sport, secourisme au combat... Des cours théoriques sur la logistique en milieu hostile ont été également dispensés. Dans les prochaines semaines, le régiment se trouvera à Mourmelon pour commencer sa préparation opérationnelle BAT-LOG (bataillon logistique).

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:55
Jean-Yves Le Drian inaugure le laboratoire P4 de la DGA

28/10/2013 CNE Laetitia Périer - Economie et technologie

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré jeudi 24 octobre le laboratoire P4 de la Direction générale de l'armement (DGA). Cette installation, la première de ce type au sein du ministère de la Défense, a pour mission de permettre aux scientifiques d'étudier les virus les plus dangereux dans les meilleures conditions de sécurité et de permettre aux forces armées d'anticiper les menaces biologiques et d'évaluer les équipements de détection et de décontamination.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré jeudi 24 octobre dans l'Essonne le laboratoire P4 de la DGA. Cette installation, la première au sein de la Défense, vient combler une lacune capacitaire face au risque biologique. En effet, le laboratoire permettra de manipuler et d'étudier en toute sécurité les virus les plus dangereux et de permettre ainsi aux forces armées de mettre au point et de tester des équipements de détection, d'identification, de protection et de décontamination biologique.

 

Cette capacité P4 de la Défense comprendra par ailleurs un second laboratoire distinct, celui du Service de santé des armées (SSA), qui sera dédié à la mise au point de vaccins et antiviraux. Ces installations visent à renforcer la sécurité des armées et de la Nation face à une menace biologique réelle et dont le dernier Livre blanc sur la défense et le sécurité nationale avait souligné la nécessité d'anticiper les évolutions.

 

"Pour mieux répondre aux menaces grandissantes dans le domaine biologique, la Défense a décidé d'investir dans deux laboratoires qui sont complémentaires, permettant de manipuler des virus vivants de classe 4 [NDLR : Ebola, fièvre de Lassa...]. Des virus contre lesquels il n'existe encore aucun traitement connu" a rappelé le ministre à cette occasion.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
AgustaWestland travaille sur un SW-4 sans pilote pour la Royal Navy - photo Agusta Westland

AgustaWestland travaille sur un SW-4 sans pilote pour la Royal Navy - photo Agusta Westland

21 octobre 2013 par Thierry Dubois – Aerobuzz.fr


 

Dernier développement en date dans les hélicoptères sans pilote, le programme Matrix de Sikorsky, qui vise à rendre l’appareil plus autonome jusqu’à l’automatisation complète. AgustaWestland travaille sur un petit SW-4 militaire « dronisé » pour le Royaume-Uni.

L’hélicoptériste Sikorsky s’apprête à procéder aux premiers décollage et atterrissage entièrement autonomes de son démonstrateur Sara, un S-76 modifié en vue d’une automatisation graduelle. Le programme de recherche et développement Matrix vise à assister ou remplacer le pilote, suivant la mission.

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Le programme Matrix de Sikorsky vise une autonomie graduelle.

photo Sikorsky

Sikorsky a jusqu’ici fait voler le Sara sur des trajectoires qui débutent et se terminent par un stationnaire. Les commandes de vol électriques étaient le principal changement sur le S-76. Avec les atterrissage et décollage, les ingénieurs et pilote d’essai passent la vitesse supérieure. Ils vont ensuite intégrer un logiciel capable de prendre des décisions. Ils ajouteront simultanément des capteurs – lidar, caméras, radar et autres.

En exploitation civile, le concept offre plusieurs degrés d’autonomie. Il pourrait fournir au pilote une aide à la décision – afin de choisir de poursuivre la mission ou non. Il pourrait être utile lors d’une autorotation, qui deviendrait automatique, avance-t-on chez Sikorsky. Il pourrait aussi assurer un retour automatique à la base en cas de difficulté météo. Un hélicoptère sans pilote pourrait livrer du fret sur une plate-forme pétrolière. Le programme Matrix de Sikorsky a commencé il y a deux ans et se poursuivra pendant encore trois ans.

De son côté, AgustaWestland a présenté au salon DSEI un concept de drone « pour être prêt en 2020 », explique un porte-parole. Plus précisément, il s’agit de développer les technologies qui permettent à un même hélicoptère d’être piloté ou non. Le constructeur compte tirer parti des compétences d’autres sociétés du groupe Finmeccanica, comme l’électronicien Selex.

AgustaWestland travaille à plus court terme, dans le cadre d’un contrat avec le ministère britannique de la défense, sur la « dronisation » d’un SW-4 pour la Royal Navy. Eurocopter avait fait voler un EC145 sans pilote en avril dernier.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
photo Cassidian

photo Cassidian

 

28/10/2013 lexpress.fr  (Cercle Finance)

 

Cassidian, la division de défense d'EADS, a conclu avec succès les essais en vol du programme de revalorisation phase 1 (P1E) de l'Eurofighter Typhoon. 

 

'La campagne d'essais intensive de ce premier lot de revalorisation, effectuée avec les exemplaires de série instrumentés 4 et 7, confirme que cette revalorisation apportera aux armées nationales une capacité multi-rôle robuste.' Elle sera disponible pour les clients d'ici la fin de l'année.

 

Les essais ont été menés sur les centres aéronautiques militaires de Cassidian à Manching (Allemagne) et Getafe (Espagne), avec la coopération de BAE Systems et d'Alenia Aermacchi.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
La PAF et l'EVAA soutenus par l'EATC

22/10/2013 ADC Mireille Léger - armée de l'air

 

Du 10 au 14 octobre 2013 s’est déroulé le dernier meeting de la saison de la Patrouille de France (PAF). À cette occasion, un C160 Transall allemand de l’European air transport command (EATC - commandement européen du transport aérien) l’a accompagnée.

 

Possédant la plus grande flotte de transport aérien militaire d’Europe centrale composée d’environ 130 avions de différents types, l’EATC fournit un soutien aérien à cinq nations européennes (France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg).  Le C160, arrivé à Salon de Provence le jeudi 10 octobre, de l’escadre LTG 61 basée à Landsberg-Penzing avec à son bord douze mécaniciens et dix tonnes de matériel, s’est ensuite posé à Hyères puis à Clermont-Ferrand. Il a suivi la PAF et l’équipe de voltige de l’armée de l’air (EVAA) respectivement à Gergovie pour « Cervolix » et à Sainte-Maxime pour «Free Flight World Masters ». Ce soutien de la PAF par nos partenaires allemands, le premier géré par l’EATC, est à souligner puisqu’il survient l’année de célébration du 50e anniversaire du traité de l’Élysée, signé le 22 janvier 1963 entre la France et la République Fédérale d’Allemagne.

La PAF et l'EVAA soutenus par l'EATC
La PAF et l'EVAA soutenus par l'EATC
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
Quel avenir pour l’industrie navale militaire européenne ?

octobre 27, 2013 par Marquis Seignelay

 

Par ce billet, il est proposé de prolonger la réflexion initiée par ma première collaboration avec un « agsien » (Mon Blog Défense) en novembre 2009 :  «  Consolidation du secteur terrestre en Europe : scénarios possibles« . Récemment, un autre allié m’a gracieusement donné quelques retours du colloque « Quelle consolidation pour notre industrie d’armement et de Défense ? » organisé par le Club Participation et Progrès et la Revue de Défense Nationale. Revenons, si vous le voulez bien, sur le cas de l’industrie navale.

 

Trois grandes options ?

L’industrie navale européenne, en général, et française en particulier, pourrait être restructurée selon deux ou trois grandes hypothèses :

  • l’EADS naval,
  • le projet du groupe Dassault de devenir un « French BAE » à travers Thales,
  • un projet alternatif qui pourrait être un groupe mi-civil, mi-militaire.

En ce qui concerne la seconde hypothèse, Thales a d’ores et déjà un pied dans DCNS (35%) et souhaite en faire de même dans Nexter. Thales voudrait continuer à monter au capital de DCNS, ce qui n’enlève en rien le besoin de former une ou des alliances.

 

L’EADS naval

Le partage industriel est d’une particulière complexité dans l’industrie navale par rapport à ce qui peut se faire dans d’autres industries d’armement. Il n’est pas de ma compétence d’expliquer le pourquoi du comment, néanmoins, quelques exemples et remarques peuvent, au moins, illustrer cette difficulté.

Premièrement, un chantier naval est une somme de compétences humaines comme n’importe quelle entreprise. A la remarque près qu’il y a des compétences que l’on ne trouve que dans des chantiers navals. Certains travaux de soudure ne se réalisent que sur des chantiers bien précis (comme par exemple la soudure de tôles d’acier à haute limite élastique pour les sous-marins). Le temps est nécessaire pour acquérir ces compétences et il faut un volume de travail continu pour les préserver et les renouveler (ceux qui ne respectent pas cet ordre des choses ont bien des difficultés). C’est pourquoi seuls les chantiers qui répètent les mêmes travaux parviennent à rentabiliser ces investissements humains.

Deuxièmement, il est tout aussi difficile de partager la construction du « flotteur », c’est-à-dire le navire en lui-même. Nous parlons d’un EADS naval et peut être avons-nous en tête l’image des éléments des Airbus qui transitent en Europe par la mer, la route ou les air. Cette mobilité est difficile à reproduire dans le naval. Par exemple, la construction des frégates La Fayette a été modulaire, en ce sens où le navire était un assemblage de blocs pré-armés. Et le plus gros de ces blocs atteignait 300 tonnes ! Mais il n’est pas impossible d’échanger des blocs de bateaux entre chantiers navals comme en témoignent les programmes Scorpène, FREMM et BPC pour ne citer qu’eux.

Troisièmement, si la mobilité n’est pas un frein au partage des tâches industrielles, il se heurte à la question de la rentabilité. L’ouvrage « Les frégates furtives La Fayette » (éditions Addim) nous apprend que c’est parce qu’il était question de construire et le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle et douze frégates La Fayette que la DCN a pu investir dans de nouvelles grues. La construction modulaire générait donc plus de gains si les blocs étaient moins nombreux, mais donc plus lourds. C’est donc pourquoi l’administration avait investi dans des engins de levage ayant une capacité de 1000 tonnes. Finalement, il faut donc avoir un minimum de volume à construire pour rentabiliser la modernisation de l’outil. A titre d’illustration, la première La Fayette a été construite en dix-huit mois, contre une trentaine de mois onze années avant ce chantier pour un bâtiment de combat. Le Courbet, troisième unité de la série, fut assemblé en six mois…

Quatrièmement, et quand bien même nous voudrions atteindre une telle organisation industrielle, il faudrait que les classes de frégates soient communes. La construction modulaire n’interdit pas de changer les senseurs et les vecteurs. A priori, si nous devions exagérer un peu, il faudrait dire alors que le seul bâtiment en construction entre plusieurs chantiers qui soit d’un modèle vraiment commun est le SNA Virginia dont deux chantiers américains se partagent la construction ou les Scorpène du temps où ils étaient construit entre la France et l’Espagne…

Cinquièmement, même le partage des études de développement des bateaux et l’achat de gros équipements en commun a été une source de déceptions. Le programme FREMM en est la parfaite illustration malheureusement. Patrick Boissier, lors de son audition devant la commission de la Défense et des forces armées à l’Assemblée nationale en mars 2013, précisait notamment que :

  • « Le programme FREMM prévoit une conception commune en amont, et l’achat en commun de la turbine, du système de stabilisation, du système de guerre électronique et du sonar. Ces matériels représentant environ 10 % du coût du navire, l’opération permet d’économiser à peu près 1 million d’euros par bâtiment« .
  • « Moins de 10 % du coût des études a été mutualisé, ce qui représente une économie apparente de 50 millions d’euros pour chacun des partenaires. En fait, si l’on tient compte du coût supplémentaire des études spécifiques relatives aux plateformes différentes pour chaque pays, et du surcoût lié à la coordination, le montant économisé est ramené à une quinzaine de millions d’euros. En définitive, grâce à cette coopération, la France aura donc économisé environ 30 millions d’euros, soit 1 % à 1,5 % du coût total du programme« .

De ce que nous pouvons constater c’est que nous sommes passés d’un cycle à l’autre, d’une tendance à une autre. Dans les années 90 il était question de grands programmes multilatéraux communs, comme la frégate NFR90 otanienne.

Néanmoins, de la fin des années 90 aux premières années 2000, le multilatéralisme a disparu. Il est apparu que les européens ne lançaient plus que des programmes à deux ou trois dans le domaine naval. Par exemple, la frégate NFR 90 a donné naissance à trois projets antagonistes :

  • le programme Horizon centré sur le PAAMS,
  • les frégates AEGIS européennes,
  • la frégate Charles Quint entre l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas.

Surtout, ce qui a changé c’est que la coopération se fait beaucoup plus sur les équipements et les systèmes (typiquement le PAAMS) que sur les bateaux eux-mêmes. C’est une évolution tout à fait étonnante car le programme de Chasseurs de Mines Tripartite (France, Belgique et Pays-Bas) avait été une vraie réussite, même la modernisation avait été commune (sauf la construction). Enfin, et c’est peut être le plus contraignant, les chantiers navals européens ont développé des solutions nationales à proposer à l’exportation.

C’est pourquoi l’EADS naval semble bien difficile à imaginer car tant le partage industriel que la concurrence actuelle entre les chantiers supposent… moins de chantiers. Est-ce pour cela que les chantiers ne se lancent plus que dans des produits nationaux et que les gouvernements ne coopèrent plus dans le domaine naval ?

 

Le chantier naval est-il encore facteur de la puissance navale ?

C’est la question douloureuse : qui accepterait de ne plus assembler un navire dans son pays ? De tous les temps, quand une puissance navale émerge c’est à partir d’un outil industriel capable de construire les vaisseaux qui porteront ses ambitions. La mise en construction d’unités à l’étranger n’avait alors pour but, non pas de réaliser des économies, mais bien d’accélérer un mouvement. C’est ce que fit en France Colbert pour hâter l’émergence de la Marine royale comme première force navale mondiale.

Le cas du Nord de l’Europe est particulièrement central dans le débat. Dans « De la Mer et de sa Stratégie » (aux éditions Tallandier), l’historien Philippe Masson nous retrace le passage du centre de gravité du monde de la Méditerranée à l’Atlantique. A cette fin, il fallait des bateaux hauturiers capables d’affronter l’Atlantique. Et justement, ce sont les puissances maritimes émergentes du Nord de l’Europe qui inventèrent les vaisseaux de haut bord : cogue, carraque, etc…

Est-ce que ces puissances maritimes sont arrivées au bout du cycle à l’occasion du basculement du centre de gravité du monde de l’Atlantique au Pacifique ? Si nous devions adopter cette lecture alors cela expliquerait deux mouvements. Le premier est que un programme comme le Littoral Combat Ship américain trouve ses racines dans les programmes de corvettes du Nord de l’Europe. Ainsi, l’Europe du Nord serait parvenu au terme d’un cycle technologique sur le plan historique.
Second mouvement, de la Hollande à la Norvège, les délocalisations navales se multiplient. Londres n’a pas hésité à aller faire construire ses nouveaux navires logistiques en Corée du Sud : quatre unités de 37 000 tonnes pour 452 millions de livres (530 millions d’euros). En France le programme FLOTLOG serait estimé à 2 milliards d’euros pour 4 unités… Et la Royal Navy n’est pas la seule : la Norvège commande elle-aussi un bâtiment logistique en Corée du Sud.

C’est donc un revirement historique complet. Il est à modérer car ces puissances maritimes du Nord-Est gardent un fort investissement technologique. Mais le volume de leur flotte se réduit inexorablement.

 

La survie par le sous-marin ?

Dans ce contexte, il y a ceux qui veulent survivre et il y a les autres. L’industrie navale civile a montré que l’innovation n’avait pas révolutionné le secteur : quand le tonnage à construire diminue trop cela implique que des chantiers ferment. Et des chantiers ferment à l’image de Rauma en Finlande ou de Brest qui a tourné la page de la construction navale militaire. Autre signe que la bataille est intense c’est la course aux commandes qui implique de plus en plus les gouvernements.

Si bien que il convient de remettre sur le devant de la scène que pour les industriels de la navale militaire, le graal n’est nullement la frégate mais bien le sous-marin. La majeure partie des bénéfices est tirée de l’activité sous-marine. Pour la construction d’un sous-marin, la part de la coque dans le coût unitaire de production est significativement supérieur à ce qu’elle peut représenter pour un navire de surface. A titre d’exemple, pour le PA2, la coque c’était 982 millions d’euros pour 2500 millions d’investissement. Et la part du flotteur dans le coût d’une frégate est bien moindre.

Le cas des programmes de sous-marins à propulsion classique peut donc être éclairant sur la situation de la navale militaire européenne :

  • l’entreprise Allemande TKMS n’aurait racheté le Suédois Kockums que pour mieux le torpiller (un comble). En obtenant le contrôle de l’entreprise, les allemands se donneraient les moyens d’empêcher le développement d’un nouveau sous-marin (l’A-26) et empêcherait l’entreprise suédoise de concourir à l’export (que les suédois doivent regretter le grand temps du projet Viking…).
  • Navantia, entreprise espagnole avait un avenir radieux du temps de la coopération avec la France centrée sur un sous-marin, le Scorpène, qui entamait une carrière commerciale plus que prometteuse. Depuis que Madrid a choisi de nationaliser le Scorpène et de le produire sous le nom de S-80, tout va mal. L’attente du nouveau sous-marin occasionne des surcoûts (30 millions pour le carénage du Tramontana) et les problèmes rencontrés dans son développement engendrent des surcoûts non-négligeables : 200 millions d’euros. Ajoutez à cela que Bruxelles a récemment demandé aux chantiers navals espagnols de rembourser les subventions perçues de Madrid (3 milliards d’euros) et vous comprendrez mieux pourquoi l’entreprise ne serait pas loin de la faillite à l’heure actuelle.
  • Fincantieri, société italienne, a construit sous licence quatre U-212 de conception allemande pour le compte de la Marina militare. Alors que l’Italie concevait ses sous-marins. Rome tente de renouer sur le marché de l’exportation grâce à une coopération avec les Russes sur un sous-marin côtier de la classe des 1000 tonnes (à moins que Moscou ne fasse que piéger les Italiens comme les américains l’ont fait avec le C-27J pour que les Italiens se retirent de l’A400M).
  • BAE Systems conçoit les SNA et SNLE au service de Sa Majesté. Néanmoins, le trou entre les classes Vanguard et Astute a créé une telle perte de compétences que ce sont les américains qui ont rattrapé les Astute. BMT essaie bien de relancer un sous-marin classique de conception anglaise pour l’exportation mais il ne semble pas réussir à quitter les Power point. Et il y a cette affreuse affaire des sous-marins vendus au Canada.
  • TKMS vit grâce à des succés considérables (U-209 et U-212/214). Les Allemands sont peut être arrivés au bout d’un cycle. Espagnols et français les ont quasiment évincé d’Amérique du Sud grâce au Scorpène, même pour la modernisation d-U-209. L’Asie est un grand marché, mais l’est-il encore pour les sous-marins ? La Corée du Sud tente l’aventure du sous-marin de conception nationale après avoir longtemps acheté allemand. Et Séoul a tenté de vendre des U-209 pour l’Indonésie. Ce qui gêne Berlin, c’est que les coréens n’avaient la licence que pour construire pour la marine sud-coréenne… Et la concurrence s’annonce féroce pour les autres marchés.
  • Les Russes sont un cas à part car ils gardent un grand plan de charge industriel, d’une part, et ils doivent restructurer un outil industriel qui n’est pas parvenu à maturation malgré tous les efforts entreprises depuis 10 ou 15 ans. Entre les difficultés rencontrées sur le Lada, qui devait prendre la succession des Kilo, et ce fâcheux incendie sur un Kilo indien qui revenait d’un grand carénage en Russie, d’autre part.

Les deux « contrats du siècle » viendraient de l’Australie (12 unités) et de la Norvège (4 à 6 unités). Ce ne serait pas les seuls grands contrats. Mais ce sont les deux prochains dans un contexte de rationalisation européenne.

 

France : un outil industriel exceptionnel

Au milieu de cet océan de marasme, la France rayonne. Son industrie navale militaire, et en particulier dans le cas des sous-marins, bénéficie de deux avantages stratégiques décisifs :

  • la chaîne de production de sous-marins tourne en continue depuis… les débuts du sous-marin en France il y a 120 ou 130 ans (moins les années de guerre). L’alternance dans les constructions et conceptions de SNLE et SNA permettent à l’entreprise de tirer les bateaux vers le haut (n+1), de réutiliser ses investissements sur les SNA et donc, de vendre à l’export ce qui est « n-1″.
  • La France n’a jamais cessé de vendre des sous-marins sur le marché de l’exportation : le moindre problème de tuilage entre SNLE et SNA pouvait être compensé totalement ou partiellement par l’exportation.Sur

Sur un plan plus général, il convient d’être réaliste : nous disposons d’un outil industriel exceptionnel. Il est le fruit d’un long travail. Au début du XXe, notre outil industriel naval était inefficace :

  • quand la construction du cuirassé Dreadnought coûtait 35 milliards de livres à Londres,
  • la France construisait des cuirassés pré-Dreadnought pour 45 milliards de livres.

Depuis les années 60, la productivité de l’outil s’est redressé jusqu’aux succès éclatant des programmes La Fayette, BPC et FREMM (même si pour ce dernier programme, l’efficacité n’a pas pu être atteinte du fait de la casse du programme).

 

France : la question des capitaux

Le problème français touche, justement, les sous-marins. Nous avions formé une alliance avec les Espagnols car Madrid pouvait financer le coût de développement d’un nouveau sous-marin à propulsion classique quand l’administration DCN et l’Etat ne le pouvaient pas en France. Nous n’avions pas les moyen de financer l’après Agosta. Il en est résulté le Scorpène.

Cette difficulté existe-t-elle encore aujourd’hui depuis que DCN est devenue DCNS et que l’entreprise peut se constituer des fonds propres ? L’exemple de l’Adroit montre qu’il y a peut être espoir que l’entreprise puisse se développer « seule ». Et le cas du Scorpène était assez emblématique puisque le Chili était le client de lancement alors que ni la France, ni l’Espagne n’avait commandé ou mis en service ce sous-marin… Ce qui défi les « règles » en la matière.

 

Quelles alliances ?

Le nein allemand

Le rapprochement naval franco-allemand est suffisamment ancien pour être devenu un serpent de mer et constituer le coeur du projet d’un EADS naval. Typiquement, aujourd’hui, DCNS cherche à acquérir son concurrent allemand,  TKMS. Berlin est si opposé à la chose que le pouvoir allemand a ouvert le capital de l’entreprise à des investisseurs du Golfe plutôt que de laisser le Français prendre le contrôle. Quelque part, cela est peut être lié au destin de l’électronicien naval Atlas Elektronik qui était passé sous le nez de Thales, pourtant favori, pour être racheté par EADS et TKMS.

Le divorce franco-espagnol

La France a vendu des sous-marins de classe Daphné à l’Espagne. Elle a ensuite transférer le savoir-faire nécessaire aux espagnols pour qu’ils puissent assembler sur place les sous-marins de classe Agosta acheté par Madrid. Et enfin, Français et Espagnols ont coopéré pour concevoir ensemble le Scorpène. L’Espagne pris dans la folie des grandeurs de ses ambitions industrielles a préféré tourné le dos aux français pour tenter l’aventure d’un sous-marin de « coneption » nationale avec le choix d’équipements et de systèmes américains. A priori, l’affaire est entendue pour DCNS qui ne semblerait pas enclin à pardonner.

Les autres ?

Les Hollandais semblent abandonner construction et conception de sous-marins. Les Italiens n’ont plus rien conçu depuis bien longtemps . Si les Suédois ne réagissent pas et que l’A-26 ne voit pas le jour ils risquent également le naufrage.

 

Des surprises ?

Pour en revenir à l’industrie navale civile, il faut rappeler combien le raid du Sud-Coréen STX avait été une surprise. L’entreprise est accusée d’avoir racheté des chantiers navals européens, autrefois détenu par (autre signe du périclitement du Nord de l’Europe) pour piller les savoir-faires. Aujourd’hui, ses actionnaires lui demande de quitter le continent européen : que vont devenir tout ces chantiers civils ?

Cela nous amène à deux options :

  • la première est que les Coréens, et d’autres, ne se contentent plus de construire es navires logistiques pour les marines européens mais bien les coques de navires de combat. C’est déjà le cas de tel ;
  • la seconde option consiste à un nouveau raid d’une entreprise étrangère en Europe pour prendre le contrôle d’un ou plusieurs chantiers : n’est-ce pas ce qui s’était passé avec STX et les entreprises d’armement terrestre européennes rachetées par des sociétés américaines ?

Enfin, nous pourrions aussi assisté à des achats pur et simple de navires de combat à l’étranger, sans même l’ombre d’une conception de quoi que ce soit en Europe. Par exemple, les marines nord-européennes ont développé des frégates de défense aérienne apte à servir d’élément d’un bouclier anti-missiles. La Corée du Sud et le Japon conçoivent bien des destroyers (Kongo et KDX-3) aptent à la lutte anti-missile balistique.

 

Conclusion

Notre industrie navale est, comme le reste des industries de défense nationale, fondée sur un amortissement des dépenses d’armement par l’export. L’Asie nous concurrence déjà. L’Amérique va tenter de le faire mais elle souffre de deux maux : des produits inadaptés au marché et un manque de productivité savamment caché.

En plus de voir le marché de l’exportation se réduire par accroissement de la concurrence (alors que les volumes devraient encore augmenter), nous devons anticiper une réduction de la demande européenne. Cette restructuration passera inévitablement par la fermeture de chantiers et de bureaux d’études dans la douleur.

Nous pourrions croire que les chantiers européens qui resteront bénéficieront donc d’une sorte de report de charge, même amoindri. Néanmoins, comment ne pas imaginer que dans une perspective de soutien à des politiques commerciales, l’achat de navires de combat constitue un nouveau moyen de négociation commercial ? Dans un autre ordre d’idée, la course à la technologie européenne dans les navires de combat pourrait également rencontrer quelques programmes navals « modérés » américains. Le Joint Strike Fighter illustre assez bien ce qui pourrait se produire.

Il reste la question des alliances, mais avec qui ? Les allemands sont fuyant et un bon accord commercial pour eux, c’est un produit à 80% allemand : du char Napoléon aux coupes allemandes d’aujourd’hui dans les programmes internationaux, cela est assez clair. De plus, nous ne savons pas si les autres chantiers européens vont tomber et s’ils tomber, combien de temps cela prendra.

La surprise pourrait peut être venir de l’Angleterre si Londres se révèle incapable de restructurer son outil naval. Un syndicat anglais avait brandi la menace que les futurs porte-aéronefs Queen Elizabeth soient construit et entretenus en France. Etait-ce de la pure provocation ? Néanmoins, entre les accords de Nassau et le fait que Londres reprennne le large en cherchant à s’affranchir de l’Europe, il y a actuellement un grand pas à franchir.

 

Une dernière option ?

Elargissons avec une dernière hypothèse. Tout au long du XXe siècle, notre industrie navale s’est restructurée « intelligemment ». L’outil s’est progressivement rationalisé autour de trois chantiers :

  • Cherbourg qui fabrique des sous-marins,
  • Lorient des frégates,
  • St Nazaire tout ce qui est plus gros qu’une frégate.

L’échec du programme FREMM illustre la difficulté française à maintenir de grands programmes de navires de surface (ce qui était une des leçons de l’époque colbertienne et qui est bien mise en oeuvre aux Etats-Unis avec les destroyers Arleigh Burke). Les frégates sont construites en série car il faut maintenir toute une chaîne industrielle à Lorient. Il y aurait alors deux autres manières de faire pour contourner la difficulté :

  • externaliser les activités de chaudronnerie à d’autres entreprises de chaudroneries ; le chantier naval se conteraient d’armer les blocs et de les assembler (ce qui était un peu le cas de la construction des U-Boat pendant la seconde guerre mondiale) ; ce qui n’est pas sans poser quelques difficultés pratiques ; ou bien faire assembler les coques conçues par des bureaux d’études européens par des chantiers à bas coût et les faire armer en Europe : c’est peu ou prou le cas des bâtiments logistiques anglais ;
  • ne plus construire les frégates en série mais en lot au sein d’un chantier vivant de programmes civiles lui permettant de conserver tout ou partie des compétences sans avoir besoin de construire continuellement des navires militaires un autre chantier préserve toute ou partie de ces compétences sur une multitude de classes de navires. Lorient fermerait alors au profit de St Nazaire.

La possible vente des chantiers de STX en Europe pose la question du devenir de St Nazaire, seul chantier français capable de construire porte-avions, navires amphibies et unités logistiques...

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX

25/10/2013 Sources : EMA

 

Mardi 17 octobre, l’exercice de coopération franco-britannique Joint Warrior 13-2 s’est achevé à Leeming, au Nord de l’Ecosse. Mené dans le cadre de la montée en puissance du Combined Joint Expeditionary Force – CJEF, cet exercice avait pour objectif  de valider le concept d’engagement de la composante aérienne conjointe. Il s’inscrit dans le cadre de la coopération franco-britannique établie en 2010 par la signature du traité de Lancaster House.

 

Initié le 07 octobre, cet exercice, associant sept autres nations (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Etats-Unis, Italie, Norvège), était centré sur des manœuvres aéromaritimes. Avec une quarantaine d’aéronefs français et britanniques engagés sous le commandement du JFACC (Joint Force Air Component Command / centre de planification et de conduite des opérations aériennes), Joint Warrior 13-2 a permis de concrétiser la montée en puissance de la force expéditionnaire interalliée et interarmées dans sa composante Air.

 

Entraînement opérationnel tactique conjoint le plus important de l’année pour les armées de l’Air française et britannique, Joint Warrior 13-2 a atteint ses objectifs en couvrant l’ensemble du spectre des opérations aériennes de haute intensité.  Au cours de ces 10 jours, l’accent a été mis sur la capacité à planifier et à conduire des missions aériennes combinées, le « C2 » (Command and Control) a été validé avec la mise en œuvre d’un JFACC conjoint. Les aéronefs opérant depuis une « DOB » (Dispersed Operating Base - Base aérienne projetée) située en zone soumise à la menace air-sol ennemie, ont validé leur capacité à opérer de façon coordonnée dans un environnement hostile.

 

Au bilan, l’exercice Joint Warrior 13-2 a engagé des moyens de combat importants, avec notamment 8 Typhoon britanniques et 8 Mirage 2000 français, dont 4 Mirage 2000N déployés sur la « DOB » de Leeming et 4 Mirage 2000-5 opérant depuis la base aérienne de Luxeuil. Cet exercice a confirmé la capacité des forces aériennes française et britannique à se déployer rapidement et de façon coordonnée, en vue de constituer la composante aérienne de la force expéditionnaire interarmées et interalliées conjointe (CJEF).  Cela a également permis de renforcer  l’interopérabilité de nos structures de commandement, de nos procédures, et de nos matériels, dans la continuité des objectifs fixés par le traité de Lancaster House.

 

Dans la continuité de la séquence maritime de Joint Warrior joué au printemps dernier (Joint Warrior 13-1, 15-25 avril 2013), Joint Warrior 13-2 a donné lieu à une trentaine d’interactions maritimes bilatérales et multilatérales, auxquelles a participé la frégate anti sous-marine (FASM) La Motte-Picquet. Principalement centrées sur la lutte anti-sous-marine, elles ont permis de mettre en œuvre l’ensemble des moyens d’autodéfense de la frégate auxquelles sont venues s’ajouter les capacités de reconnaissance et de détection du Lynx et de l’Atlantique 2, également déployés sur l’exercice.

 

Le 15 octobre,  profitant de cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), et son homologue britannique, Sir Andrew Pulford, se sont retrouvés sur la base aérienne de Leeming dans le cadre du Distinguished Visitors (DV) day. Ils ont assisté à une démonstration dynamique engageant des moyens aériens, terrestre et des service de santé des armées françaises et britanniques. A l’issue de cette séquence, les deux CEMAA ont salué la qualité du travail accompli, avant de se rendre au poste de commandement du JFACC situé à High Whycombe, à l’Ouest de Londres.

 

Le prochain exercice organisé dans le cadre de la montée en puissance du CJEF aura lieu au printemps 2014. Il s’agira de l’exercice Rochambeau 2014 qui sera centré sur la composante terrestre.

Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
Coopération franco-britannique : exercice Joint Warrior 13-2, FINEX
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:50
EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire

28/10/2013 Sources : EMA

 

Le 22 octobre 2013,  le major général des armées, le général  d’armées Pierre de Villiers, a co-présidé à l’EMA avec son homologue, le général SCHELZIG, nouveau co-président allemand, la 61ème session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire (GFACM).  Cette réunion biannuelle franco-allemande permet de faire un tour d’horizon des vingt projets majeurs de coopération militaire irriguant la relation franco-allemande. Sa co-présidence par les MGA permet l’orientation et l’entretien de la dynamique des travaux et la stimulation de certains domaines.

 

Plus d’une quinzaine d’officiers généraux et trente officiers français et allemands représentaient les sept sous-groupes de travail correspondant aux trois fonctions majeures (opérations, capacités, soutien), aux trois armées et aux services de santé. La DGA et la DAS ont également participé aux travaux.

 

Au lendemain d’un dîner de travail qui a permis d’accueillir les nouveaux membres des sous-groupes, la session plénière a été l’occasion d'apprécier combien notre coopération est concrète. Si les espoirs placés, à l’occasion de l’anniversaire du Traité de l’Elysée, dans les projets phares  « drones » et « observation satellitaire » n’ont pas encore reçu de traduction concrète, d’autres actions ont permis de mettre en valeur la réalité et la densité de notre coopération.

 

Sur le plan opérationnel, l’Allemagne  a en effet rapidement apporté son soutien à l’opération SERVAL. Les capacités mises à disposition en termes de transport tactique et de ravitaillement en vol  ont contribué à l’atteinte des objectifs fixés. Dans le domaine de la mutualisation, la signature de l’arrangement technique portant sur le partage de la formation du personnel appelé à servir sur A400M ouvre le champ à des coopérations prometteuses.

 

La prochaine session devrait avoir lieu au premier semestre 2014 à Paris et ouvrira une année dense pour la relation franco-allemande. L’anniversaire de la Première guerre mondiale permettra de mesurer l’ampleur du chemin parcouru dans la relation entre les deux pays ; les enjeux sécuritaires, conjugués à une situation économique difficile, devront continuer à nous inspirer pour développer des projets porteurs (notamment dans le domaine capacitaire) et sources d’économies tangibles. A cet égard, le Conseil européen de défense de décembre 2013 devrait donner des impulsions qu’il appartiendra au GFACM de concrétiser dans son domaine.

EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire
EMA : 61e session plénière du Groupe franco-allemand de coopération militaire
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Gabon : formation technique au profit de militaires gabonais

 

18/10/2013 Sources : EMA

 

Du 23 septembre au 4 octobre 2013, un détachement d’instruction technique (DIT) a été mené par des spécialistes de l’escale aérienne des forces françaises au Gabon (FFG).

 

L’escale aérienne militaire du détachement « air » 470 de Libreville a accueilli huit stagiaires gabonais pour une formation technique à l’aérotransport. Les instructeurs ont dispensé aux stagiaires les bases des procédures à appliquer dans le domaine du transit aérien. D’une durée de deux semaines, le DIT était composé de cours théoriques et de phases de mise en pratique sur des domaines spécifiques aux agents de transit aérien : l’élaboration des manifestes passagers et du fret, la confection des palettes, le chargement et l’arrimage dans la soute, les procédures de sécurité en cas de fret dangereux, le guidage des aéronefs sur la plateforme, la sécurité sur le parking avion et les notions de base concernant l’aérolargage.

 

Dans le cadre de notre coopération avec les forces gabonaises, le module pratique de chargement de véhicules a été réalisé sur la  base aérienne gabonaise 01 de Libreville. Les instructeurs du DETAIR et les stagiaires y ont effectué le chargement de véhicules sur un avion C130 gabonais. Un exercice final a évalué le niveau de connaissance des stagiaires et une cérémonie militaire de remise de diplôme a clôturé la formation.

 

Ces formations (DIT) réalisées par les forces françaises au Gabon (FFG) s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire régionale française au profit des forces armées des pays de la communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC). Mise en œuvre par les forces prépositionnées françaises, cette coopération opérationnelle vise à permettre aux cadres militaires de pays frontaliers d’acquérir une approche commune du commandement et de certaines techniques. Il s’agit de favoriser la compréhension mutuelle, l’interopérabilité et le partage de savoir-faire communs, principalement à travers la formation, les entraînements et les exercices conjoints.

Gabon : formation technique au profit de militaires gabonais
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Serval : le défi du bataillon logistique « Croix du Sud »

22/10/2013 Sources : EMA

 

Du 05 au 10 octobre 2013, le bataillon logistique « Croix du Sud » de la force Serval a procédé aux ravitaillements des plateformes déserts relais (PfDR) de Kidal et Tessalit, dans le cadre de flux d’entretien. Profitant de son déplacement, le convoi a également ravitaillé le détachement de liaison avancé (DLA) d’Aghelhok, qui accompagne et soutient le bataillon tchadien de la MINUSMA.

 

Projeté au Mali depuis le mois de juin 2013, le bataillon logistique « Croix du Sud », commandé par le colonel BARBE, chef de corps du 515e régiment du Train, a pour mission majeure de soutenir les opérations de la force SERVAL dans l’ensemble du pays. De façon permanente, il contribue à la sécurisation et au renseignement de situation sur l’ensemble des axes logistiques majeurs (main supply road, « MSR »).

 

Agissant dans des conditions particulièrement  rustiques et difficiles et dans un contexte sécuritaire dégradé, les pistes maliennes se révèlent être un défi permanent. Sable à perte de vue et oueds constituent le décor principal de l’action du bataillon, complexifiant les déplacements tactiques. Chaque convoi peut rapidement devenir un convoi de l’extrême, au déroulement imprévisible et à l’issue aléatoire. Ayant un rythme dense et soutenu, le bataillon s’adapte en toutes circonstances dictées par les contraintes opérationnelles.

 

Le défi logistique que représente ce théâtre d’opérations avec d’une part les élongations et d’autre part la dispersion, et ce dans des conditions éprouvantes tant pour les hommes que pour les matériels, est un défi unique et nouveau.

 

3000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le défi du bataillon logistique « Croix du Sud »Serval : le défi du bataillon logistique « Croix du Sud »
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit d’officiers ivoiriens

 

19/10/2013 Sources : EMA

 

Du 17 juillet au 17 octobre, les officiers du centre des opérations (CO) de la Force Licorne ont assuré la formation d’officiers ivoiriens au fonctionnement opérationnel d’un Bureau opération-instruction (BOI).

 

Dans le cadre de sa mission d’assistance militaire opérationnelle (AMO), la Force Licorne met régulièrement en oeuvre des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Pendant plus de deux mois, le CO de la Force a ainsi mis en œuvre un DIO sur le fonctionnement opérationnel d’un BOI, visant à entraîner les officiers ivoiriens à la planification des missions qui leur sont confiées.

 

Ce DIO s’est déroulé au camp de Port-Bouët sur un rythme d’une à deux rencontres d’une journée par semaine au profit des officiers du 1er Bataillon de commandos parachutistes (1er BCP). Parallèlement, un centre opérationnel a été érigé au sein du 1er BCP situé à Akouédo, près d’Abidjan, équipé de tous les outils nécessaires à son fonctionnement : salle de réunion de crise CO, réseau informatique interne, ou encore salle de « backbrief » avec caisse à sable.

 

Les officiers ivoiriens se sont appropriés les outils de la méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle (MEDO), et ont conduit des exercices de planification qui leur serviront lors de futures missions. 

 

Deux exercices d’une journée ont été conduits après ces deux mois d’instruction. Ils consistaient à entraîner les officiers ivoiriens au déroulement d’une chronologie de planification en temps contraint sur des thèmes centrés sur la République de Côte d’Ivoire, jusqu’à la conception d’un ordre en cours d’action (FRAGO) complet. A la fin de cette formation, le colonel Bouzereau, commandant la force Licorne, a présidé la cérémonie de remise de diplôme.

 

Depuis début 2013, la Force Licorne a assuré la formation de 1500 soldats ivoiriens dans le cadre de l’accompagnement de la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Forte de 450 militaires, la Force Licorne apporte par ailleurs et ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin est.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL

23/10/2013 Sources : EMA

 

Du 16 au 18 octobre 2013, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est successivement rendu au Mali, au Niger et au Tchad pour y rencontrer les plus hautes autorités civiles et militaires de ces pays, ainsi que les soldats français qui y sont actuellement déployés en opération.

 

Accueilli le 16 octobre à Bamako par le général de division Foucaud, commandant de la force Serval, le CEMA s’est fait présenter les nouvelles installations du poste de commandement interarmées de théâtre (le PCIAT), avant un point de situation détaillé sur les opérations en cours. Il a  poursuivi ce déplacement par une série de rencontres de niveau politico-militaire au cours desquelles il a rencontré  son homologue, le général Dembele, chef d’état-major général des armées (CEMGA), ainsi que le ministre malien de la défense, Monsieur Boubeye Maïga et le président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta.

 

A l’occasion de cette rencontre, le Président Keïta a élevé l’amiral Guillaud au grade de grand officier de l’ordre national malien. Au travers de la récompense accordée au « premier des militaires » français, c’est à l’ensemble de la force Serval que le président de la République du Mali a tenu à témoigner de sa confiance. Dans le même esprit, le CEMA a décoré son homologue malien, le général Dembélé, au grade d'officier de l'Ordre National du Mérite

 

Les rencontres officielles à peine achevées, le CEMA a embarqué à bord d’un C160 Transall pour se rendre à Niamey. Il a tenu à se poser de nuit à Gao pour y rencontrer les troupes françaises déployées au nord de la boucle du Niger. Il a profité de cette rencontre pour leur rappeler les termes et l’esprit de cette mission : désorganiser et neutraliser les réseaux terroristes, tout en soutenant la montée en puissance de la MINUSMA et en accompagnant celle des FAMa. Face à un adversaire qui se montre jusqu’au-boutiste, il leur a demandé de poursuivre leurs efforts en redoublant d’adaptation, d’imagination et de vigilance.

 

Le jeudi 17 octobre, accompagné du général de division Foucaud, il s’est rendu au Niger auprès du chef d’état-major général des armées (CEMGA) et du ministre de la défense, avant de rencontrer les militaires français du détachement air déployés sur la « BA 101 . Après avoir inspecté les installations aéronautiques, il a achevé sa visite par une cérémonie d’inauguration du « hangar Gazelle » de l’armée nigérienne. Entièrement financée par la France, cette structure accueille les trois hélicoptères Gazelle cédés à l’armée nigérienne dans le cadre de la coopération militaire bilatérale.

 

A l’occasion de cette cérémonie, et en présence du ministre nigérien de la Défense et de l’ambassadeur de France au Niger, l’amiral Guillaud a remis les insignes de commandeur de la Légion d’Honneur au général Seyni Garba, son homologue nigérien, officier formé à Saint-Cyr et très attaché à la France.

 

Cette visite a été l’occasion de  réaffirmer les liens qui unissent le Niger et la France. « Nous savons pouvoir compter sur vous comme vous savez notre détermination à vous accompagner dans votre action » a souligné le CEMA.

 

De fait, nos forces prépositionnées au Sénégal (les EFS ou Eléments français au Sénégal) conduisent chaque année des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) et techniques (DIT) au profit des forces armées nigériennes. Ces formations s’inscrivent dans le cadre de la coopération visant à soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires, leur permettant d’exercer leur propre souveraineté et de participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Le CEMA s’est ensuite envolé pour le Tchad où il a été accueilli sur la base aérienne 172 (BA « Adji Kossei ») par le général de division Bachar, le CEMGA tchadien, le chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne, le général de division Mandjita, l’attaché de défense près l’ambassade française au Tchad, le colonel de Mesmay et le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier. Le soir même, il a assisté à un premier point de situation sur les activités de la force Epervier.

 

Le 18 matin, l’amiral Guillaud a rencontré les militaires engagés au sein de la force Épervier. Il a profité de cette occasion pour leur rappeler toute l’importance du travail effectué sur ce théâtre et le rôle essentiel qu’on tenu et que tiennent les EFT pour la sécurité dans l’ensemble de la région. Le commandant de la force a ensuite présenté un bilan des opérations réalisées au cours des derniers mois. En fin de matinée, accompagné de l’ambassadrice de France au Tchad, le CEMA a été reçu par le Président tchadien, monsieur Idris Debby. Il s’est alors envolé pour Faya-Largeau afin d’y rencontrer, au cœur du désert, à plus de 1 300 kilomètres de N’Djamena, la vingtaine de militaires du détachement Épervier qui tiennent le poste isolé le plus au nord de la bande sahélo-saharienne.

 

Cette inspection de théâtre au Mali, au Niger et au Tchad a donné au CEMA l’opportunité de rencontrer les autorités civiles et militaires avec lesquelles il a pu s’entretenir des problématiques régionales et de la coopération militaire bilatérale. Elle lui a également permis  d’échanger avec les militaires français qui y sont actuellement déployés en opération.

CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Côte d’Ivoire : fin du mandat 31 de la Force Licorne

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 18 octobre 2013, le mandat 31 de la force interarmées Licorne, placé sous le commandement du colonel Rémi Bouzereau, chef de corps du 1er Régiment étranger de cavalerie (1er REC), s’est achevé après quatre mois de présence en République de Côte d’Ivoire. Au cours d’une cérémonie sur la place d’armes du camp de Port-Bouët, le COMANFOR Licorne a passé le témoin au lieutenant-colonel Stéphane Caille, chef de corps du 1er Régiment d’infanterie de marine (1er RIMa).

 

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 31 de la Force Licorne a participé à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Près de 25 détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 600 militaires dans des domaines aussi variés que complémentaires : combat, instruction sur le tir de combat (ISTC), techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), systèmes d’information et de communication, maintenance ou encore secourisme au combat.

 

A partir du 12 août, et pendant six semaines, la Force a également assuré sur le camp de Port-Bouët la formation d’une compagnie de protection ivoirienne destinée à être projetée au Mali au sein de la MINUSMA. Les savoir-faire acquis par les près de 170 stagiaires ont été restitués au cours de différents exercices de synthèse, notamment lors d’une démonstration dynamique qui a été conduite le 25 septembre devant les autorités civiles et militaires du pays.

 

D’autres missions ont marqué le mandat comme les opérations de présence de moyenne durée, notamment dans la région de Man, Douekoue, Daloa et Gagnoa. Tout en contribuant au rayonnement de la Force, ces actions lui permettent de s’assurer de la situation sécuritaire, et participent au processus de stabilisation en Côte d’Ivoire. Plusieurs actions civilo-militaires ont également été conduites au profit de la population, en particulier la réfection du comité local de la Croix-Rouge de Port-Bouët, la réfection d’une piste, des distributions de matériel médical, de médicaments et de kits scolaires.

 

Le mandat 31 de la Force Licorne a également contribué au soutien logistique de l’opération Serval. Véritable plate-forme logistique, les installations militaires françaises ont permis l’accueil et le traitement d’une dizaine de convois routiers conduits entre Bamako et Abidjan. Les militaires de la Force Licorne ont ainsi procédé, avec le soutien de renforts venus de métropole, à la préparation des matériels et à leur embarquement sur trois navires affrétés. Ce soutien s’est également traduit par la prise en charge et l’hébergement du personnel désengagé du théâtre malien.

 

Le lieutenant-colonel Stéphane Caille est accompagné d'un état-major tactique, d’un escadron de combat et d’un escadron de commandement et de logistique issus du 1er RIMa, d’une compagnie de combat d’infanterie armée par le 126e Régiment d’infanterie (126e RI) ainsi que de militaires issus de différentes entités, principalement dans le domaine du soutien.

 

La Force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la reconstruction de l’armée ivoirienne. Forte de 468 militaires, la force Licorne apporte ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français en cas de crise.

 

Côte d’Ivoire : fin du mandat 31 de la Force LicorneCôte d’Ivoire : fin du mandat 31 de la Force Licorne
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
EUTM Mali : Medal parade

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 14 octobre 2013 s’est déroulée, à Bamako, la cérémonie de remise de la médaille de la politique européenne de sécurité et de défense commune au personnel de l’état-major de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM). Parmi eux se trouvait une partie du contingent français engagé dans la mission de l’UE.

 

Aux côtés de leurs homologues européens, les militaires français organisent et conduisent, chacun dans son domaine de spécialité (logistique, infrastructure, systèmes d’information et de communication, finances etc.), le soutien au profit de la formation des bataillons des forces armées maliennes et de la mission d’expertise et de refondation de l’armée malienne. Ils préparent également, en liaison avec les autorités militaires maliennes, les étapes et les évolutions à venir du processus de formation des unités.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1re Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
FFDj : exercice Ambouli 2013

29/10/2013 Sources : EMA

 

Du 7 au 9 octobre 2013, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont mené l’exercice annuel Ambouli

 

Cet exercice avait pour objectif d’entraîner l’état-major interarmées (EMIA) des FFDJ et les postes de commandement des unités à planifier et conduire une opération sur un scénario de crise régionale. L’exercice s’est déroulé en partie au sein des enceintes militaires françaises.

 

Un exercice d’évacuation scolaire a également été organisé, impliquant de nombreux protagonistes : les sapeurs-pompiers de l’air de la base aérienne 188, les marins pompiers de la base navale des FFDj, la sécurité civile djiboutienne et le lycée Français de Djibouti (Kessel). Il s’agissait, pour le lycée, dans le cadre de sa propre réglementation, de simuler une menace incendie afin de dérouler leur plan d’évacuation, en coordination avec les différents centres de commandement et cellules de crises djiboutiens et mis en œuvre par les FFDj. La cellule d’accueil des familles des FFDj a été déployée et a pris en compte ses missions consistant à accueillir, renseigner et rassurer les ressortissants français 24h sur 24.

 

Par ailleurs, le dispositif aérien complet a été déployé sur le terrain d’aviation de Chabelley, afin d’effectuer des missions de police du ciel, de reconnaissance et d’aérotransport. Au total, près de 80 personnes ont été déployées pour ce desserrement. Afin d’assurer la défense de la piste, une section sol-air de la 2e batterie du 5e Régiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM), soit une trentaine de personnes, a également été déployée sur le terrain d’aviation.

 

FFDj : exercice Ambouli 2013

Toutes les entités des FFDJ ont été mobilisées pour l’exercice, au cours duquel des autorités ont été invité à assister aux phases les plus marquantes. Le commandant de la base américaine et du CJTF-HOA (Combined Joint Task Force – Horn of  Africa), l’ambassadeur de France, le chef de la police djiboutienne, le chef de la sécurité civile djiboutienne ainsi que les représentants des principales nations présentent sur le territoire ont pu observer l’exercice mis en place par les FFDj et s’entretenir avec le commandant des FFDj.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre des accords de Défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

FFDj : exercice Ambouli 2013FFDj : exercice Ambouli 2013
FFDj : exercice Ambouli 2013FFDj : exercice Ambouli 2013
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:35
Afghanistan : le général Taprest accueille la relève PAMIR du contingent français

19/10/2013 Sources : EMA

 

Le 12 octobre 2013, le général de brigade aérienne Olivier TAPREST commandant l’aéroport de Kaboul (KAIA) et les forces françaises en Afghanistan, a réuni l’ensemble du dispositif français stationné en Afghanistan pour saluer l’arrivée du nouveau contingent français PAMIR.

 

Le général de brigade aérienne Olivier Taprest a rappelé que le succès de l’opération PAMIR depuis son lancement reposait sur la rigueur, la responsabilité et l’enthousiasme de tous.

 

Le colonel Daniel Jaunin, adjoint au général commandant la 6e Brigade légère blindée (6e BLB), a pris la fonction d’adjoint pour le contingent français, au général de brigade aérienne Olivier Taprest. A l’instar de son prédécesseur le colonel Olivier Meriau, il devra veiller au bon déroulement de la poursuite de l’engagement français au sein de l’ISAF.

 

500 militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, des missions de formation au profit de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:35
Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 11 octobre 2013, la nouvelle équipe médicale du Rôle 3 de l’hôpital militaire de l’aéroport international de Kaboul (KAIA) se sont exercées à la mise en œuvre du plan Mascal (Mass Casualty).

 

Le plan MASCAL est une procédure déclenchée pour faire face à un afflux massif ou saturant de blessés. Sa mise en œuvre relève de la responsabilité du médecin-chef du Rôle (2 ou 3). Il prend en compte non seulement le nombre de victimes annoncé, mais également la gravité ou la catégorisation des blessés.

 

17h30 - l’exercice a été déclenché par le médecin-chef du Rôle 3. Quatre blessés dont deux graves sont attendus de façons imminentes. L’ensemble des quatre-vingt dix membres de l’hôpital militaire est mobilisé.

17h40 - briefing. Le médecin chef informe le médecin urgentiste et les brancardiers des cas attendus.

17h48 - arrivée des blessés. Ceux dont le pronostic vital n’est pas en jeu sont immédiatement orientés dans un box, afin de libérer la place.

Dès l’arrivée des blessés graves, le médecin urgentiste prend connaissance des informations inscrites sur la fiche médicale rédigé par le groupe médical de l’avant. Après une analyse rapide, les deux blessés sont orientés vers un box d’urgence.

 

17h53 - les radiographies sont faites. Un premier blessé, pris en charge par une équipe constituée de personnels Tchèques, Hongrois et des Bulgares part au bloc à 18h05.

18h08 - le pronostic vital du deuxième blessé est en jeu. Avant le départ au bloc, le patient est transféré vers le scanner.

18h09 - Le transfert sur la paillasse est une action délicate. Tout en prenant en compte les multiples lésions du patient, l’équipe doit apporter une attention particulière aux tubulures de perfusions et aux câbles du monitoring cardiaque.

18h15 - « Fin d’exercice ». Il faut reconditionner au plus vite le matériel pour être prêt, cette fois-ci, à faire face à une situation réelle.

 

Durant tout le déroulement de l’exercice, bloc-notes à la main et  un œil sur sa montre, un chirurgien-dentiste du Rôle 3 a tenu la « main courante » afin d’établir un compte rendu. Cette tâche est généralement remplie par un personnel de l’équipe, mais à l’occasion de cet exercice le dentiste, qui n’est pas sollicité dans sa spécialité, a permis à l’équipe de se concentrer sur les gestes et non sur la procédure.

 

Debriefing d’exercice - l’appréciation de situation est revenue au médecin-chef et aux différents chefs d’équipe qui évaluent la réactivité de l’équipe et les éventuels points perfectibles. Au final, l’ensemble des victimes a été pris en charge de manière adaptée et le bilan est positif. L’avis du médecin chef est bon : « L’ensemble du personnel a été très réactif, et même si quelques détails ont été revus à la fin de l’exercice, chacun a su trouver sa place et connaissait son rôle. Le déclenchement d’un tel plan n’est évidemment pas à souhaiter, mais nous sommes prêts si cela devait arriver ».

 

Le ROLE 3 de Kaboul est une structure multinationale sous direction française. Elle se compose de 111 personnes : 93 militaires français, 11 Tchèques, 5 Bulgares et 2 Hongrois. Cet hôpital médico-chirurgical est capable de déployer simultanément trois équipes chirurgicales. Ses missions sont en priorité le soutien aux forces de la FIAS (Force Internationale d’Assistance et de Sécurité). Il peut également  prendre en charge des  personnels des forces armées et de la police afghane. Il assure également le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que par tradition du service de santé des armées (SSA), l’aide à la population locale.

Afghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIAAfghanistan : exercice MASCAL pour le Rôle 3 de KAIA
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
Liban : instruction transmissions à l’état-major de la FINUL

28/10/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 25 octobre 2013, sur le camp de Naqoura où est implanté l’état-major de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), un stage de formation à la mise en œuvre des moyens de transmissions et à l’apprentissage des procédures en vigueur au sein de la FINUL a été mené au profit d’une quinzaine de militaires de la force. Deux sous-officiers français de la Force Commander Reserve (FCR) et trois sous-officiers libanais ont participé à cette instruction.

 

Présents au Liban depuis la fin du mois de septembre 2013, les deux sous-officiers français ont participé à l’instruction « systèmes d’information et de communication » (SIC) dispensée à tous les transmetteurs nouvellement arrivés sur le théâtre par le bureau SIC (J6) de l’état-major de la FINUL.

 

Sous-officiers transmissions du centre opérations (CO) de la FCR, ils ont pu découvrir et apprendre à se servir de tous les moyens mis à la disposition des bataillons et des états-majors de la FINUL pour leurs communications opérationnelles.

 

Ce stage, qui est organisé à échéances régulières pour tenir compte des relèves, a réuni pour cette édition des stagiaires de huit nationalités différentes. Tous les cours ont été dispensés en anglais par des formateurs eux aussi de nationalités variées. La formation est sanctionnée par un test final et la remise d’un diplôme. Elle garantit que tous les transmetteurs de la FINUL, quelle que soit leur origine, sont en mesure d’utiliser la procédure en vigueur au sein de la FINUL et le matériel mis à leur disposition.

 

Basée à Dayr Kifa, 45 kilomètres au nord-est de Naqoura, la FCR est la force de réserve du général commandant la FINUL et est en mesure d’appuyer les autres bataillons de la force onusienne. Elle est le principal moyen de réaction, de dissuasion et de coercition de la FINUL. Elle est en mesure d’intervenir rapidement dans toute la zone d’opérations de la force, pour faire appliquer la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations Unies.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
L’attentat du poste « Drakkar » au Liban, 23 octobre 1983

29.10.2013 ECPAD

 

À partir du mois de septembre 1982, la France participe à la résolution onusienne consistant en l’envoi de troupes d’interposition à Beyrouth au sein de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB).

 

Entre septembre 1982 et avril 1984, cinq détachements français, appelés « Diodon » (I à V), se relèvent ainsi dans la capitale libanaise afin de restaurer l’autorité du gouvernement. Accompagnées de trois détachements, américain, italien et britannique, les forces françaises, dont le quartier général est établi à la Résidence des Pins, ancienne résidence de l’ambassadeur de France au Liban, ont pour mission la protection de la population civile et l’instruction de l’armée régulière libanaise.

 

Depuis le début de la guerre civile au Liban, la population demeure la première victime comptant des milliers de morts et de blessés, mais à partir de l’été 1983, les troupes de la FMSB deviennent une cible de choix pour les milices armées du centre de la ville. En effet, alors que, de septembre 1982 à juin 1983, un seul parachutiste français décède en opération à Beyrouth, entre le 22 juin et le 23 octobre 1983, seize militaires français sont tués lors d’opérations de déminage ou par des tirs isolés de factions armées.

 

Le bilan s’alourdit le matin du 23 octobre 1983, jour marquant l’un des plus graves traumatismes chez les parachutistes français depuis la guerre d’Algérie. Tandis qu’à l’aéroport de Beyrouth, QG de l’US Marine Corps, un attentat tue deux cent quarante-et-un soldats américains, sept minutes plus tard, à Jnah, quartier du sud-ouest de Beyrouth, une camionnette chargée d’explosifs fonce sur une des façades du poste « Drakkar » où sont installés plus de soixante-dix parachutistes des 1er et 9e RCP (régiment de chasseurs parachutistes). Ensevelis sous les décombres de l’immeuble de neuf étages, cinquante-huit parachutistes trouvent la mort tandis que quinze sont sauvés par leurs camarades, extirpés des gravats.

 

Durant trois jours et trois nuits, autour du poste « Drakkar », le détachement français commandé par le général Cann met tout en œuvre pour déblayer la zone et retrouver des survivants. Les dépouilles et les plaques d’identité de chacune des victimes sont retrouvées et prises en charge par la prévôté qui s’assure de l’identification et de la mise en bière des corps.

 

Après une cérémonie de levée des corps à la Résidence des Pins, en présence de l’ambassadeur de France à Beyrouth, monsieur Wibaux, et de tous les chefs de corps, les cercueils sont envoyés en France pour une cérémonie d’hommage national aux Invalides, présidée par le président de la République, François Mitterrand, en présence de l’ensemble du gouvernement, le 2 novembre 1983, avant d’être confiés aux familles.

 

Le 23 octobre 1983 marque un tournant dans le rôle des détachements internationaux de la FMSB de plus en plus pris pour cible directe à Beyrouth. Incapables d’agir davantage, les forces de l’ONU quittent la capitale libanaise en avril 1984 et sont remplacées par un détachement d’observateurs (DETOBS), appelés « casques blancs ».

 

Le portfolio proposé ci-joint et composé de vingt-huit photographies en noir et blanc ou en couleur principalement réalisées par le photographe de l’ECPA (Établissement cinématographique et photographique des armées) Joël Brun, relate cet événement. Ces images proviennent des fonds d’archives photographiques conservés à l’ECPAD, qui comptent près de cent soixante reportages photographiques relatifs à l’intervention des forces armées françaises au Liban au sein de l’ONU entre 1978 et 2012, dont neuf évoquant plus précisément l’attentat du poste « Drakkar ».

 

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