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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
La Syrie a présenté son plan général de destruction des armes chimiques, confirme l’OIAC

28/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a confirmé dimanche 27 octobre que la Syrie lui a bien a soumis sa déclaration formelle initiale couvrant son programme d’armes chimiques.

 

La soumission de la Syrie respecte donc, souligne le communiqué de l’OIAC, la date limite fixée par le Conseil exécutif de l’OIAC , dans sa décision du 27 septembre 2013 exigeant une déclaration initiale complète d’ici le 27 octobre 2014.

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC, l’organisme chargé de faire appliquer toutes les dispositions de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), a pour mandat de poursuivre les objectifs et le but de la Convention, de veiller à l’application de ses dispositions, y compris celles qui concernent la vérification internationale du respect de ses dispositions.

 

Quand la résolution 2118 des Nations unies avait ordonné la destruction de l’arsenal chimique syrien d’ici la mi-2014, écartant la menace d’une frappe américaine en représailles à une attaque chimique meurtrière imputée au régime syrien le 21 août en banlieue de Damas, la Syrie, réputée posséder plus de 1000 tonnes d’armes chimiques, avait aussitôt demandé son adhésion à l’OIAC et, depuis, coopère totalement avec la mission conjointe ONU-OAIC chargée du démantèlement de son arsenal chimique.

 

«Ces déclarations», [de la Syrie], note également l’OIAC, «constituent la base sur laquelle les plans sont conçus pour une destruction systématique, totale et vérifiée d’armes chimiques déclarées et des installations de production.»

 

Le document de la Syrie, dit l’organisation, comprend un plan général de destruction pour examen par le Conseil exécutif de l’OIAC .

 

Damas avait précédemment transmis un inventaire de ses 23 sites de production et de stockage de ses armes chimiques, dont 21 sur 23 ont déjà été inspectés par des experts dans le cadre de la mission conjointe entre l’ONU et l’OIAC.

 

Aux termes de la Convention sur les armes chimiques , les nouveaux États membres de l’organisation sont également tenus de présenter une déclaration portant sur les activités et les installations qui ne sont pas interdites par la Convention , «mais peuvent être soumis à des mesures de vérification de routine comme mesure de renforcement de la confiance et pour [mieux] établir l’intention pacifique des activités commerciales.», note encore l’OIAC, qui précise que la Syrie a également soumis une telle déclaration.

 

Par ailleurs, le premier rapport mensuel sur les travaux de la mission conjointe de l’OIAC des Nations Unies en Syrie a été publié à l’intention des États membres par le Directeur général et transmis au Conseil de sécurité pour examen par le Secrétaire général .

 

Il couvre les progrès accomplis depuis que les inspections ont commencé en Syrie après le déploiement de l’équipe d’avant-garde le 1er octobre .

 

La tâche prioritaire de l’équipe, rappelle le communiqué de l’OIAC, est de rendre inopérantes les installations de production, de mélange et de remplissage d’armes.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
Liban : dans la peau d’un officier de la division des affaires politiques et civiles

22/10/2013 Sources : EMA

 

Le lieutenant-colonel Patrick est arrivé à Naqoura en juillet 2013. Il est inséré au sein de l’état-major de la force intérimaire des nation-Unies au Liban (FINUL) et plus précisément à la division des affaires politiques et civiles (DPCA). Sa mission consiste à préparer les réunions tripartites qui réunissent à échéances régulières les représentants des forces armées libanaises (FAL), des forces de défense israéliennes (IDF) et de la FINUL. Il participe également à toutes les enquêtes déclenchées par le commandement de la FINUL lorsqu’il y a une présomption de violation de la résolution 1701 du conseil de sécurité des nations-Unies.

 

Les réunions tripartites sont les seules occasions pour les représentants des forces armées libanaises et des forces de défense israéliennes de se rencontrer physiquement pour tenter de résoudre les tensions qui peuvent apparaitre entre les parties et en particulier le long de la « Blue Line » (Ligne Bleue : ligne d’observation du retrait israélien).

 

Elles se tiennent tous les mois sous l’égide de la FINUL. La préparation des dossiers abordés au cours de ces réunions est de la responsabilité des « Staff Officers » de DPCA dont fait partie le lieutenant-colonel Patrick. Il s’agit d’un travail précis et délicat qui consiste en une synthèse de tous les évènements qui ont pu survenir entre deux réunions. Cette synthèse sert de support aux échanges entre les participants.

 

Le travail du lieutenant-colonel Patrick ne s’arrête pas à la seule préparation des dossiers. Il est également chargé de la préparation matérielle de la salle dans laquelle se déroule la rencontre. « Cette phase est très importante. Elle consiste à faire en sorte que les participants disposent de tout ce dont ils ont besoin, mais également à s’assurer que leur sécurité et la confidentialité de leurs échanges soient optimum ». En effet, si tout fonctionne correctement, les participants sont placés dans de bonnes conditions et les chances que leurs échanges soient fructueux sont multipliées.

 

En plus de la préparation des réunions tripartites, le lieutenant-colonel Patrick est systématiquement associé à toutes les enquêtes sur les incidents qui peuvent advenir dans la zone d’opération de la FINUL et qui constituent des violations de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU. Sur le terrain, le lieutenant-colonel Patrick joue un rôle de « facilitateur » et fait profiter l’équipe d’enquêteurs de son expérience militaire dans le domaine du renseignement et de sa très bonne connaissance du terrain qu’il sillonne au quotidien. « Dès que je le peux, je pars en reconnaissance sur les points sensibles de la « Blue Line ». Cela me permet de bien connaitre le terrain. C’est absolument nécessaire pour être efficace et pour bien remplir ma mission ». Quand l’enquête est achevée, l’équipe d’enquêteurs rédige un rapport pour le « Force Commander ». Ce rapport contient une appréciation de la situation élaborée par l’équipe d’investigation. Quand une violation de la résolution 1701 est avérée, elle est alors inscrite à l’ordre du jour de la réunion tripartite à venir pour y être discutée.

 

Toujours sur la brèche, le lieutenant-colonel Patrick participe également au groupe chargé de définir l’emplacement précis des marques de la Ligne Bleue, ou « blue barrels » (barils de couleur bleue matérialisant cette ligne). Il est également membre du groupe d’évaluation de la menace. Fort de sa très bonne connaissance du texte de la résolution 1701 et du mandat de la FINUL, son action quotidienne, qu’il inscrit dans celle de ces prédécesseurs, participe indubitablement de la réussite de la mission des casques bleus au Liban. Depuis 2006 en effet, la zone de responsabilité de la FINUL est l’une des plus calmes du Liban et de toute la région du Proche et du Moyen-Orient.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:25
Tu-160 (code OTAN Blackjack)

Tu-160 (code OTAN Blackjack)

MOSCOU, 28 octobre - RIA Novosti

 

Deux bombardiers stratégiques russes Tupolev Tu-160 se sont posés lundi au Venezuela après avoir parcouru plus de 10.000 kilomètres en 13 heures, a annoncé le ministère russe de la Défense.

 

"Les bombardiers porte-missiles ont survolé la mer des Caraïbes et la partie orientale du Pacifique, ont longé la côte sud-ouest de l'Amérique du Nord avant de se poser sur l'aérodrome de Maiquetía, au Venezuela", a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Deux bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95MS ont assuré la liaison entre les Tu-160, qui avaient décollé de la base aérienne d'Engels (Volga), et les postes de commandement russes engagés dans la mission, selon le communiqué.

 

Deux chasseurs F-16 norvégiens ont escorté les Tu-160 au-dessus de la Norvège.

 

L'aviation stratégique russe survole régulièrement l'Arctique, l'Atlantique, la mer Noire et le Pacifique dans le cadre de programmes de formation aérienne. Selon le ministère russe de la Défense, ces missions se déroulent en stricte conformité avec les règles internationales d'utilisation de l'espace aérien.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:20
Michel Coulombe, le nouveau directeur du Renseignement canadien (SCRS)

Michel Coulombe, le nouveau directeur du Renseignement canadien (SCRS)

26/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Les espions canadiens ont un nouveau patron. Parmi les changements aux échelons supérieurs de la fonction publique que le Premier ministre Stephen Harper a annoncé le 25 octobre, le Montréalais Michel Coulombe, actuellement directeur intérimaire du Service canadien du renseignement de sécurité, en devient maintenant le directeur.

 

Il succède à ce poste à Richard B. Fadden, qui avait d’ailleurs été au centre d’une controverse en juin 2010, quand il avait affirmé dans une interview que les pays étrangers faisaient de l’espionnage industriel au Canada et tentaient aussi d’influencer les hommes politiques canadiens.

 

Fadden, nommé directeur du SCRS en juin 2009, avait été muté à la Défense en mai dernier.

 

Michel Coulombe a fait ses études à Montréal, au Québec, et il est titulaire d’un Baccalauréat ès sciences en génie de l’École Polytechnique de Université de Montréal

 

Il est est entré au SCRS où il a occupé divers postes dès 1986, soit deux ans à peine après la création du Service.

 

Directeur intérimaire du Service canadien du renseignement de sécurité depuis mai 2013, il a été auparavant sous-directeur des Opérations, (2010 -2013), directeur adjoint, Renseignement et directeur adjoint, collecte à l’étranger (2009), directeur général, Région du Québec (2006-2008), sous-directeur général, région du Québec (2004 -2006), sous-directeur général, région d’Ottawa (2002 -2004), gestionnaire, antiterrorisme (2000 -2002), adjoint exécutif du directeur (1999 -2000).

 

Avant d’entrer au SCRS, il avait occupé divers postes sein de la Gendarmerie royale du Canada (1982 -1986) et des Forces canadiennes (1980-1981)

 

Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) est le principal service de renseignements du Canada. En 1984, il a remplacé l’ancien département de sécurité de la Gendarmerie royale du Canada.

 

Le SCRS vise d’abord et avant tout, selon ses propres mots, «à se distinguer dans son rôle de conseiller principal du gouvernement du Canada en matière de sécurité nationale».

 

Sa mission inclut l’antiterrorisme et le contre-espionnage.

 

Le SCRS, qui compterait actuellement quelque 2 500 employés, travaille en étroite collaboration avec ses agences sœurs des États-Unis (CIA, FBI et NSA), de Grande-Bretagne (MI5), d’Australie et de plusieurs autres pays.

 

Sur le front domestique, le SCRS doit également collaborer étroitement avec, notamment, les Forces armées canadiennes, le Centre de la sécurité des télécommunications, le Ministère de la Défense nationale et la Gendarmerie royale du Canada

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:20
Le caillou, prochaine arme d'espionnage des États-Unis ?

SPAN (Self-Powered Ad-hoc Network) - photo Lockheed Martin

 

29/10/2013 Par Sébastian SEIBT -- france24.com

 

L’un des principaux groupes américains de défense, Lockheed Martins, a démontré les capacités de surveillance d’un… caillou. Ou plutôt de capteurs qui peuvent être placés dans des pierres afin de rendre les dispositifs de surveillance plus discrets.

 

Il n'y a pas que la NSA qui espionne, il y a aussi les cailloux. Lockheed Martin, le géant américain de la défense, a réaffirmé, la semaine dernière lors de l’AUSA (le rassemblement annuel de tous ceux qui travaillent avec l’armée américaine) vouloir pousser sur le terrain son nouveau super-espion qui tient... dans un caillou.

 

Baptisée SPAN (pour "Self-Powered Ad-hoc Network" - réseau ad-hoc auto-alimenté), cette technologie est en développement depuis près d’une décennie. Il s’agit d’un capteur suffisamment petit pour être placé dans des réceptacles aussi anodins que des petites pierres. À la différence des premiers prototypes, les SPAN de dernière génération peuvent être laissés "à l’abandon" sur place pendant des années car ils se rechargent grâce à l’énergie solaire. D’après Matt Plyburn, un responsable de Lockheed Martin interrogé par le site spécialisé dans les nouvelles technologies "Wired", ces petits dispositifs auraient une durée de vie de plus de 20 ans.

 

Une fois qu’un de ces mini-maîtres espions perçoit un mouvement suspect, il avertit un drone ou un agent en chair et en os qui peut ensuite aller observer de plus près de quoi il en retourne. Tout le défi de ces dernières années a été, pour les ingénieurs de Lockheed Martins, de réduire le nombre de "faux positifs". Le groupe américain assure qu’aujourd’hui, ses sentinelles rocailleuses savent parfaitement faire la part des choses. Mais pour l’heure, l'efficacité des SPAN n'a pas encore été officiellement testée.

 

Pour Lockheed, les SPAN seraient de parfaits compagnons technologiques pour améliorer la surveillance aux frontières ou encore aux abords des QG des grands groupes qui hébergent d’importants secrets industriels. Le but, d’après Lockheed Martin, est d’offrir un système "de surveillance non-intrusive et en continu" à un coût opérationnel défiant toute concurrence, rapporte la chaîne russe d’informations en continu Russia Today. Chaque capteur est vendu 1 000 dollars. L’idée est de quadriller au maximum une zone grâce à ces cailloux afin de la sécuriser.

 

Ils voient des cailloux partout

 

Des espions tout terrain que l'armée américaine laisserait en souvenir au moment de quitter des zones où, comme en Afghanistan, les conflits sont toujours latents. "Nous allons laisser un grand nombre d’agents en Afghanistan et ils vont avoir besoin de ce genre de technologie facile à mettre en place pour surveiller, par exemple, un village sans pour autant installer des dispositifs trop voyants", affirme Matt Plyburn.

 

Lockheed Martin n’est pas le seul à travailler sur ce genre de technologie. L’armée américaine finance, à hauteur de plusieurs millions de dollars, la société américaine Camgian Microsystem pour travailler sur des technologies de réduction de consommation d’énergie de ce genre de capteurs. Depuis 2008, Textron, un groupe américain spécialisé dans les technologies militaires, commercialise un système qui ressemble beaucoup au SPAN sans être aussi discret.

 

Même les services secrets britanniques se sont déjà intéressés aux cailloux espions. Mais ils en ont gardé un amer souvenir : ils avaient essayé en 2006 d’espionner les Russes en installant un micro dans un caillou en plastique déposé dans une rue de Moscou. La Russie avait, rapidement, découvert le subterfuge, ce qui avait déclenché une mini-crise diplomatique entre les deux pays. "L’épisode du caillou espion a été plutôt embarrassant", a reconnu en 2012 Jonathan Powell, l’un des principaux conseiller de Tony Blair qui était Premier ministre britannique à l’époque.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:20
La fin de la production du C-17 est aussi la fin d’une époque au cœur de la Californie. – photo Boeing

La fin de la production du C-17 est aussi la fin d’une époque au cœur de la Californie. – photo Boeing

21 octobre 2013 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

Ces jours-ci, Boeing livre à l’Air Mobility Command de l’USAF le 223e et dernier quadriréacteur de transport stratégique C-17 Globemaster III. D’ultimes exemplaires en seront livrés dans les prochains mois à des acheteurs étrangers et la chaîne d’assemblage final sera ensuite définitivement arrêtée, mettant un terme à un volet emblématique des activités des usines de Long Beach, nées Douglas et passées chez Boeing en 1997.

 

Faute de programme susceptible de prendre la relève, 3 000 personnes occupées à l’assemblage du C-17 vont perdre leur travail, quelques-unes étant néanmoins mutées vers d’autres unités du groupe. L’intense campagne de lobbying affirmant que l’USAF pouvait justifier un nombre accru de C-17 n’a pas ému les décideurs politiques, malgré un slogan qui avait le mérite de la simplicité : « Why we need more C-17s ». L’Air Mobility Command devra donc se contenter des C-17 livrés et de Lockheed C-5M remotorisés pour assurer des capacités de projection de grande ampleur. Et, en cas d’urgence extrême, le Pentagone fera appel aux compagnies aériennes civiles dont la flotte peut être réquisitionnée à tout moment.

 

La fin de la production du C-17 constitue tout un symbole dans la mesure où il s’agit de la fin d’une époque au cœur de la Californie. C’est là, en effet, que s’était développé Douglas, à Santa Monica puis à Long Beach, qu’avait grandi North American Aviation (à El Segundo), que Lockheed avait installé la chaîne d’assemblage du L-1011 TriStar (à Palmdale). Et, avant cela, qu’étaient nés des avions historiques, par exemple le Ryan Spirit of St. Louis de Charles Lindbergh.

 

Le C-17 conserve l’image d’un avion mythique – photo Boeing

Le C-17 conserve l’image d’un avion mythique – photo Boeing

Bien sûr, la vocation aérospatiale californienne ne s’éteint pas pour autant, un groupement professionnel réunissant encore non moins de 220 membres, pour la plupart des PME mais aussi des sociétés emblématiques comme Scaled Composites qui met au point l’avion spatial de Virgin Galactic. En revanche, plus aucun avion de transport civil ou militaire n’y sera produit.

 

C’est vainement que Douglas, puis Boeing, avaient tenté de susciter un intérêt pour un dérivé civil du C-17, appelé BC-17X. Le marché potentiel avait été estimé tout au plus à une trentaine d’exemplaires et aurait pu intéresser, notamment, FedEx et UPS. Mais le projet n’eut pas de suite.

 

La succession du C-17 n’est pas assurée. – photo Boeing

La succession du C-17 n’est pas assurée. – photo Boeing

 

Le C-17 conserve l’image d’un avion mythique, synthèse de technologies de pointe liées, par exemple, au démonstrateur YC-15 à décollage court. D’où la capacité du gros quadriréacteur d’une masse maximale au décollage de 263 tonnes de décoller en moins de 1 000 mètres. La proposition de Douglas, dans le cadre du programme C-X, avait été choisie par l’USAF en 1981, le premier vol était intervenu 10 ans plus tard et la première livraison à la mi-1993. La production a connu un pic à 15 exemplaires par an, est ensuite retombée à 11, reste actuellement de 10 pour répondre aux ultimes commandes étrangères (34 exemplaires au total) passées par le Royaume-Uni, le Canada, l’Inde, le Qatar, les Emirats arabes unis et l’OTAN, dans ce dernier cas pour concrétiser le principe de ce qu’il est convenu d’appeler la Strategic Airlift Capability.

 

Dans un contexte budgétaire qui n’a évidemment plus rien de comparable avec celui qui a prévalu tout au long de la Guerre Froide, on peut d’ores et déjà s’interroger sur la succession du C-17, à décider dans moins de 20 ans. On imagine difficilement le développement d’un avion entièrement nouveau et, à cette époque, en toute logique, le Boeing 747-8 ne sera plus produit. Des perspectives faites d’incertitudes qui ne tarderont sans doute pas à préoccuper les responsables de l’Air Mobility Command.

 

La production actuelle du C-17 est réduite à 10 unités par mois pour répondre aux ultimes commandes étrangères. – photo  Boeing

La production actuelle du C-17 est réduite à 10 unités par mois pour répondre aux ultimes commandes étrangères. – photo Boeing

 

On entend dire que Boeing, devançant les demandes du Pentagone, commencerait à réfléchir à la conception d’un cargo militaire plus petit que le C-17 mais plus gros que le Lockheed Martin C-130J, ce qui reviendrait en quelque sorte à réinventer l’A400M. Il est vrai que les Européens, à force d’évoquer les perspectives d’exportations de leur avion, pourraient bien donner des idées à leur concurrent. Mais, faut-il le souligner, il s’agit là d’idées à long terme…

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 17:55
source Légion Etrangère

source Légion Etrangère

26 octobre 2013 Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Le 2ème régiment étranger d'infanterie (REI) participera, à partir de lundi, avec le 22th marine expeditionnary unit (US Marines) au camp des Garrigues à Nîmes, à un entrainement au combat en zone urbaine. Les unités (100 légionnaires, 60 marines) seront déposées par des MV22 OSPREY (appareil hybride mi-avion, mi-hélicoptère) et appuyées par des TIGRE et des GAZELLE.

 

Début novembre, le 1er régiment étranger de cavalerie (REC) et le 1er régiment étranger de génie (REG) prendront part à un exercice amphibie à Djibouti, Lion 13, avec le 21ème Régiment d'infanterie de marine (RIMa) et des éléments britanniques. Celui-ci est destiné à l'expérimentation du véhicule haute mobilité (VHM, 14 tonnes) dans "un cadre interarmées et multinational" précise-t-on au ministère de la défense. Ce cadre, défini par les accords de Lancaster House (2010), est celui de la CJEF (combined joint expeditionary force), force projetable franco-britannique non-permanente.

 

Quant au 2ème régiment étranger de génie ( REG), il participera, à partir du 2 décembre avec des militaires issus des autres régiments de la 27ème brigade d'infanterie de montagne, à CERCES 2013 (Valloire, Savoie).

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:55
FREMM Normandie – photo DCNS

FREMM Normandie – photo DCNS

 

 

28.10.2013 Helen Chachaty -  journal-aviation.com

 

 

La second frégate multimissions (FREMM) destinée à la Marine nationale a débuté ses essais en mer le 25 octobre dernier par une sortie dont l’objectif était de « tester les performances de la propulsion et du système de navigation ». Les premiers essais en navigation de la FREMM Normandie devraient durer quelques semaines et se tiendront au large de la Bretagne.

 

Le constructeur DCNS a détaillé les différentes phases de cette première campagne : la phase « d’appropriation », qui va permettre à l’équipage de vérifier le bon fonctionnement des installations et dispositifs de sécurité ; une phase centrée sur la propulsion et le système hybride CODLOG (COmbined Diesel eLectric Or Gas), permettant une avance silencieuse à basse vitesse avec les moteurs électriques, ou une vitesse élevée (27 nœuds) grâce à la turbine à gaz ; et enfin les vérifications des systèmes de navigation.

 

La mise à flot officielle de la FREMM Normandie avait eu lieu en octobre 2012.

 

Le programme FREMM a été lancé en 2005, sous l’impulsion d’une coopération franco-italienne. Les bâtiments ont été conçus pour être déployés dans le cadre de missions de défense aérienne et de lutte anti-sous-marine. Ils peuvent également mettre en œuvre un hélicoptère NH90 grâce à la plateforme dédiée.

 

La France en avait commandé 11 unités, mais la réduction de frégates dites « de premier rang » prévue par le Livre Blanc et la LPM pourrait faire baisser le nombre de FREMM à huit exemplaires. Cinq FREMM devraient être livrées au cours de la période 2014-2019. La première FREMM, l’Aquitaine, a été livrée à la Marine nationale en novembre 2012, elle devrait entrer au service actif en 2014.

 

Cinq FREMM sont actuellement « en cours de réalisation » à Lorient selon DCNS : la FREMM Normandie, la FREMM Provence (mise à flot en septembre 2013), la FREMM Languedoc (assemblée en forme de construction), la cinquième de série (blocs en pré-armement), la FREMM Mohammed VI destinée au Maroc, qui doit être livrée d’ici la fin de l’année.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:54
Remise de la revue annuelle 2013 à la Présidence de la République

28.10.2013 Ministère de la Défense
 

Seconde partie du 7ème rapport du HCECM

Rapport remis à la Présidence de la République le 30 septembre 2013

 

La Revue annuelle 2013 de la condition militaire, seconde partie du 7ème rapport annuel du Haut Comité d’évaluation de la condition militaire (HCECM), a été remise fin septembre à la Présidence de la République ainsi qu’à l’Assemblée nationale.

 

Elle intervient dans une conjoncture très particulière, marquée par deux lois successives de programmation militaire et leurs conséquences en matière de réorganisation et d’effectifs, deux réformes des retraites accroissant la durée des carrières, et un contexte économique peu favorable à la reconversion du personnel militaire et à l’emploi des conjoints.

Dans la Revue annuelle, le HCECM suit l’évolution d’un certain nombre de thématiques ainsi que leur impact sur l’équilibre entre les sujétions et les compensations attachées à la condition militaire. L’ordre de présentation adopté correspond au déroulement d'une carrière, depuis l'entrée dans les armées jusqu'à la période qui suit le départ de l'institution.

 Le lecteur, tout au long de ce rapport, retrouvera les observations effectuées par le Haut Comité. Elles portent notamment sur les aspects suivants :

  • le recrutement, pour lequel le HCECM a constaté que la décroissance du nombre de postes offerts a eu pour effet mécanique d’en améliorer la sélectivité ;

  • le taux de mobilité géographique, qui continue d’augmenter dans son ensemble ;

  • les conséquences de cette mobilité tant sur le revenu des ménages que sur l’accession à la propriété ;

  • les rémunérations, pour lesquelles les dysfonctionnements du calculateur de solde LOUVOIS ne permettant pas de présenter des données comparables à celles des années antérieures ;

  • le retour à la vie civile, domaine pour lequel une diminution des départs est observée, ainsi qu’une augmentation du nombre d’anciens militaires des trois armées indemnisés au titre du chômage.

Dans une telle période, le Haut Comité estime que l’attention portée à la condition militaire est un facteur de réussite clé des réformes en cours.

L’ensemble des points évoqués ci-dessus sont illustrés et développés dans la Revue annuelle de la condition militaire du 7ème rapport du HCECM

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:50
Steadfast Jazz 2013, un exercice pour tester la force de réaction rapide de l'Otan

29/10/2013 Loïc Picard  - DICoD


 

Du 2 au 9 novembre 2013, 6 000 militaires dont 1 200 français vont participer à l’exercice de grande envergure Steadfast Jazz 2013, en Pologne et en Lettonie. L’objectif est la certification pour la prise d'alerte NRF (Nato Response Force), la force de réaction rapide de l'Otan, en 2014.

 

L’exercice Steadfast Jazz 2013 va réunir une vingtaine de pays alliés ou partenaires de l’Otan du 2 au 9 novembre en Pologne et en Lettonie. Cet exercice de terrain est l’aboutissement de plus d’un an d'entrainements et de réflexions communes des unités participantes. L’objectif est la certification pour la prise d'alerte NRF (Nato Response Force), la force de réaction rapide de l'Otan, en 2014. Les observateurs et évaluateurs de l'Otan seront particulièrement attentifs aux compétences et aptitudes des forces désignées dans trois domaines principaux que sont : la défense collective des pays de l'Alliance, le rétablissement ou le soutien de la paix, et l'intervention en cas de catastrophes nucléaires, biologiques ou chimiques par exemple. Durant Steadfast Jazz 2013, 6 000 militaires, 350 véhicules, 57 aéronefs et 13 navires seront mobilisés sur les deux principaux sites est-européen : le centre d'entrainement de Drawsko-Pomorskie, au nord-ouest de la Pologne, et la base Adazi près de Riga, en Lettonie.

 

Parmi eux, 1 200 personnels formeront le contingent français, plus gros contributeur de l’exercice. Différentes unités françaises seront ainsi observées à la loupe. Le quartier général du corps de réaction rapide France (CRR-Fr) de Lille sera chargé du poste de commandement de la composante terrestre (Land Componant Command, LCC)  avant sa prise d’alerte NRF en 2014. Il sera accompagné d'un détachement systèmes d'informations et de communications (SIC) de la brigade de transmissions et d'appui au commandement, de bataillons du 2e régiment de dragons, de la 11e brigade parachutiste, de la 7e brigade blindée, de la 1e brigade logistique, ainsi que de la 971e compagnie de production d’énergie d'Angers.

 

Au travers d’exercices scénarisés concrets,  le programme de Steadfast Jazz 2013  va être très chargé, passant du commandement des opérations terrestres à la gestion de crise et au déploiement d'unités sur le terrain.

 

En parallèle, de nombreux autres exercices dynamiques ont eu lieu sous l'égide de l'Otan, afin de préparer les différentes composantes (aériennes, maritimes et terrestres) à assumer leur participation à la NRF 2014.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:45
Somalie: au moins deux commandants shebab tués par une frappe de drone américain

29/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Une frappe de drone américain menée lundi près de Jilib, au sud de la capitale somalienne, Mogadiscio, a détruit une voiture à bord de laquelle voyageaient d’importants membres des insurgés islamistes somaliens shebab, tuant au moins deux responsables du groupe djihadiste, rapporte l’AFP.

 

Au moins trois personnes étaient à bord de la voiture, qui [...] a été complètement détruite, ont déclaré des témoins à l’agence de presse.

 

Le commandement shebab n’était pas immédiatement joignable pour confirmer ou démentir cette information et on ne sait pas non plus d’où le drone qui a mené la frappe avait décollé.

 

Les États-Unis opèrent plusieurs drones Reaper depuis une base située à Djibouti et depuis un terrain situé à Arba Minch, dans le sud de l’Éthiopie.

 

Fin mai, un drone américain s’était écrasé au sud de Mogadiscio.

 

Début octobre, un commando des forces spéciales américaines avait attaqué une base shebab dans le port somalien de Barawe pour tenter de capturer un Kényan d’origine somalienne, Abdulkadir Mohamed Abdulkadir, aussi connu comme Ikrima, mais avait échoué.

 

Toutefois, les États-Unis avaient assuré qu’ils continueraient à «maintenir les terroristes sous pression».

 

Cette tentative était la plus importante opération américaine menée sur le sol somalien depuis que des forces spéciales avaient tué il y a quatre ans un chef des islamistes shebab, Saleh Ali Saleh Nabhan.

 

Elle était intervenue tout juste deux semaines après l’attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi, revendiqué par les shebab.

 

L’attaque de Nairobi avait fait quant à elle au moins 68 morts, selon les autorités kenyanes, plus d’une centaine selon les shebab, qui avaient mené cette opération en représailles contre le gouvernement kenyan dont les troupes combattent les islamistes en Somalie au sein de l’a Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM)

 

Les shebab ont subi d’importants revers militaires dans le centre et le sud somaliens ces deux dernières années, infligés par l’armée éthiopienne et les forces de l’AMISOM qui interviennent pour soutenir les fragiles autorités de Mogadiscio.

 

Mais les islamistes affiliés à Al-Qaïda contrôlent encore de vastes parties des zones rurales.

 

La Somalie est en état de guerre civile, livrée au chaos depuis la chute du président Siad Barre en 1991.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:55
Le Rafale a maintenant largement donné les preuves de ses qualités opérationnelles mais tarde à s’imposer à l’exportation – photo Dassault Aviation

Le Rafale a maintenant largement donné les preuves de ses qualités opérationnelles mais tarde à s’imposer à l’exportation – photo Dassault Aviation

 

28 octobre 2013 par Pierre Sparaco – Aerobuzz.fr

 

L’industrie aéronautique et spatiale française affiche une santé éclatante : prises de commandes nettement supérieures aux livraisons, 170.000 emplois directs, 15.000 embauches en 2012, des exportations soutenues, un grand dynamisme en matière d’activités civiles. Un constat que confirme le rapport annuel du Gifas, empreint d’optimisme néanmoins tenté de prudence. Tout n’est en effet pas rose.

 

Jean-Paul Herteman, PDG de Safran, président sortant du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), qui a maintenant cédé la place à Marwan Lahoud (EADS), avait bien choisi ses mots. Lors de l’assemblée générale annuelle, il avait judicieusement évoqué « l’enjeu de souveraineté que nous représentons », fait allusion à un « devoir d’excellence » ou encore à une obligation de pertinence et d’ambition. Le tableau n’est pourtant pas parfait, tant s’en faut. Ainsi, le marché aérospatial national est à la traîne (ce n’est pas nouveau) avec 24 % des commandes enregistrées tandis que la domination des activités civiles, avec non moins de 85 %, éloigne le secteur d’un bon équilibre qui le protégerait d’éventuels retournements de conjoncture.

 

D’un côté, la Défense française n‘a plus les moyens budgétaires de ses ambitions, ses exportations sont insuffisantes (le Rafale attend toujours un premier succès étranger). De l’autre, la part française d’Airbus écrase statistiquement tous les autres programmes, toutes catégories confondues. Qui plus est, victime bien involontaire de cette situation, la prospérité de Dassault Aviation dépend aux trois quarts de la lignée des Falcon, marquant ainsi la fin d’une époque que chacun espère provisoire.

 

Le chiffre d’affaires de l’ensemble des membres du Gifas a battu tous ses records antérieurs, l’année dernière, avec 42,6 milliards d’euros, à comparer à 36,1 milliards en 2011 et à 24,9 milliards il y a 10 ans. C’est une réussite éclatante, malheureusement la seule du genre au sein de l’industrie française, qui prouve éloquemment que la persévérance, une stratégie à long terme et des investissements soutenus en recherche et développement peuvent donner de bons résultats, malgré, notamment, le handicap de l’euro fort face au dollar faible.

 

L’actualité est aussi pleine de promesses. En témoigne, ces jours-ci, l’annonce du Falcon 5X, ambitieux, prometteur, ou encore la bonne tenue des essais en vol de l’A350 XWB, les perspectives qui s’ouvrent d’ores et déjà à Ariane 6 ou encore, dans l’immédiat, l’envolée spectaculaire des commandes de la gamme A320 NEO remotorisée. D’où, soit dit en passant, le cas de conscience rare qui se pose à Airbus : lui faudra-t-il accroître la cadence de production de la gamme A320 au-delà de 42 exemplaires mensuels ? Partenaires et fournisseurs seraient-ils en mesure d’entériner ce tempo endiablé ?

Un marché potentiel à l’export très important va s’’ouvrir à l’A400M, de plusieurs centaines d’exemplaires – photo Airbus Military

Un marché potentiel à l’export très important va s’’ouvrir à l’A400M, de plusieurs centaines d’exemplaires – photo Airbus Military

 

Dans un tout autre ordre d’idées, dès à présent, on attend avec intérêt, sinon impatience, la manière dont l’A400M va se positionner à l’exportation. Les difficultés de tous ordres qui ont perturbé ce grand programme européen appartiennent maintenant au passé et le gros quadriturbopropulseur va pouvoir se lancer à l’assaut de marchés nouveaux. Lui seul peut prétendre à la succession de matériels vieillissants, à commencer par le C-130 Hercules, et affiche pour ce faire des qualités opérationnelles solides.

 

Démonstrateur technologique Neuron mis à part, l’Europe des drones est aux abonnés absents – photo Dassault Aviation

Démonstrateur technologique Neuron mis à part, l’Europe des drones est aux abonnés absents – photo Dassault Aviation

 

Dans le même temps, l’Europe des drones est aux abonnés absents, démonstrateur technologique Neuron mis à part, une incompréhensible bévue. Et, l’Académie de l’air et de l’espace vient précisément de tirer la sonnette d’alarme, le risque grandit d’une irrémédiable perte de compétences européennes en matière de développement d’avions de combat de nouvelle génération. Aussi le Gifas aura-t-il fort à faire pour susciter une prise de conscience que tendent à cacher les bons chiffres de l’immédiat.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:55
Ravitaillement en vol lors d'une mission transatlantique

Ravitaillement en vol lors d'une mission transatlantique

23/10/2013 Armée de l'air

 

C’est une première qui s’est déroulée, vendredi 11 octobre 2013, au-dessus de l’océan Atlantique.

 

Un C135 FR du groupe de ravitaillement en vol 2/91 «Bretagne» et un E-3F Awacs de l’escadron de détection et de contrôle aéroportés (EDCA) 36 «Berry» s’étaient donnés rendez-vous entre Avord et Fort-de-France, en Martinique, pour un ravitaillement en vol "lourd". D’une durée de huit heures environ, le vol s’est déroulé avec succès et en totale sécurité.

 

«La traversée de l’océan Atlantique et le ravitaillement en vol sont des missions que nous avons l’habitude de pratiquer, explique le commandant Étienne Ruellan, commandant en second de l’EDCA. Seulement, c’est la première fois que nous combinons les deux. Pour cela, une préparation minutieuse et une coordination parfaite entre les deux escadrons ont été nécessaires.»

 

Au-delà de l'instruction des équipages, cette mission a permis d'illustrer l'allonge de l’E-3F, ainsi que sa capacité à accompagner des raids «longue distance». Cette possibilité de ravitailler au dessus de l'Atlantique avait été explorée lors du repérage des débris du vol Air France AF 447 en 2009 au large du Brésil.

 

 

 

 

Ravitaillement en vol d'un avion-radar E-3F

Ravitaillement en vol d'un avion-radar E-3F

Ravitaillement en vol vu depuis le cockpit d'un avion-radar E-3F

Ravitaillement en vol vu depuis le cockpit d'un avion-radar E-3F

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:50
Espionnage américain: Di Rupo interdit les GSM lors des réunions secrètes

29 octobre 2013 dhnet.be (Belga )

 

Belgique  - A la Défense, on va plus loin que le simple entreposage des téléphones quand on va discuter d'informations sensibles.

 

Alors qu'en France et aux Pays-Bas les ministres reçoivent l'ordre d'acheter des téléphones mobiles onéreux mais codés pour éviter d'être écoutés, la mesure belge se limite à remettre son téléphone. Lors d'une réunion secrète, Elio Di Rupo demande à ses ministres de déposer leurs smartphones dans une petite pièce attenante, indiquent mardi Het Nieuwsblad et De Standaard.

 

"Quand on discute d'informations sensibles, il arrive effectivement que le Premier ministre demande à tout le monde de remettre son téléphone portable", confirme un porte-parole du Premier ministre Elio Di Rupo. Même si "remettre" est peut-être un terme trop fort. "Ils laissent leurs téléphones dans la pièce d'à côté." Le cabinet Di Rupo ne souhaite pas préciser, pour des raisons de sécurité, quelles autres mesures de sécurité le gouvernement prend pour éviter d'être mis sur écoute.

 

A la Défense, on va plus loin que le simple entreposage des téléphones quand on va discuter d'informations sensibles. Le ministre de la Défense Pieter De Crem a ainsi reçu lors de son entrée en fonction tout un briefing de l'armée sur la façon dont il peut et doit communiquer en toute sécurité.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:46
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00

25/10/2013 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 75 sorties, dont environ 35 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA et des FAMa.

 

Du 16 au 18 octobre, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est successivement rendu au Mali, au Niger et au Tchad pour y rencontrer les plus hautes autorités civiles et militaires de ces pays, ainsi que les soldats français qui y sont actuellement déployés en opération. Cette visite a permis d’aborder les problématiques régionales et les différentes thématiques relevant de la coopération militaire bilatérale.

 

Accueilli le 16 octobre à Bamako par le général de division Foucaud, commandant de la force Serval, le CEMA s’est fait présenter les nouvelles installations du poste de commandement interarmées de théâtre (le PCIAT), avant un point de situation détaillé sur les opérations en cours. Il a  poursuivi ce déplacement par une série de rencontres de niveau politico-militaire au cours desquelles il a rencontré  son homologue, le général Dembele, chef d’état-major général des armées (CEMGA), ainsi que le ministre malien de la défense, Monsieur Boubeye Maïga et le président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Le CEMA s’est ensuite rendu à Gao pour y rencontrer les troupes françaises déployées au nord de la boucle du Niger. Il a profité de cette rencontre pour leur rappeler l’esprit de cette mission : désorganiser et neutraliser les réseaux terroristes, tout en soutenant la montée en puissance de la MINUSMA et en accompagnant celle des FAMa. Face à un adversaire qui peut se montrer jusqu’au-boutiste, il leur a demandé de poursuivre leurs efforts en faisant preuve d’imagination et de vigilance. A l’issue de cette rencontre, le CEMA a quitté le territoire malien.

 

Les 19 et 20 octobre, le bataillon nigérien (BATNIGER) de la MINUSMA a mené une opération de contrôle de zone dans la région de Menaka-Anderanboukane.

 

Il s’agissait d’une opération combinée de niveau bataillon. La présence d’un DLA Serval (détachement de liaison et d’appui) au côté du BATNIGER a permis de coordonner les moyens français, en particulier aériens, fournis à leur profit. Un détachement des forces armées maliennes a également pris part à cette action. Le niveau de coordination atteint souligne l’efficacité du travail accompli en liaison avec la MINUSMA et illustre le rôle clef du DLA. Cette opération a permis de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes, tout en contribuant à l’appropriation de la zone par la MINUSMA.

 

Le 20 octobre, la compagnie du 126e régiment d’infanterie (126e RI) en provenance de la Force Epervier et déployée temporairement à Kidal, a conduit une opération de reconnaissance sur l’axe logistique majeur Kidal-Anefis, ainsi que sur les axes secondaires. Elle a par ailleurs contribué au contrôle de la zone en conduisant des patrouilles dans différentes zones. Cette opération a permis d’entretenir le contact avec la population et, là encore, d’approfondir la connaissance de la zone d’action.

 

Depuis le 20 octobre, une opération conjointe et coordonnée, baptisée Hydre, est conduite par plusieurs centaines de militaires des FAMA, de la MINUSMA et de Serval de part et d’autre de la boucle du Niger. Faisant appel à des modes d’action classiques, son objectif est de maintenir la pression sur les éventuels mouvements terroristes, afin d’éviter leur résurgence. A quelques semaines des élections législatives, cette opération, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, participe à la stabilisation du pays.

 

Le 23 octobre, les militaires du bataillon tchadien (BATCHAD) déployés à Tessalit ont été la cible d’une attaque menée par des terroristes. La réactivité du BATCHAD lui a permis de stopper cette attaque. Stationnée en dehors du village de Tessalit, la force Serval est intervenue au profit du BATCHAD en lui apportant un soutien sanitaire et un appui d’éléments spécialisés du génie. Un avion CASA « nurse » a été engagé pour évacuer vers Gao des blessés civils et militaires. Une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) est également intervenue pour sécuriser la zone (neutralisation d’explosifs).

 

Moins de 3000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:45
Algérie : Le budget alloué à la défense du territoire revu à la hausse

28-10-2013 Mounir Abi – letempsdz.com

 

Menaces aux frontières, délits sécuritaires, lutte antiterroriste,…

 

La situation aux frontières et les défis sécuritaires imposés à l'Algérie ont été pris en considération dans l'élaboration du projet de fonctionnement 2014 (projet de loi de finances 2014), présenté hier devant l'Assemblée populaire nationale (APN).

 

C'est ainsi que le ministère de la Défense nationale a bénéficié de la part du lion dans ces crédits ouverts avec un budget de 955 926 000 000 DA sur un total de 4 714 452 366 000 DA (représentant la totalité des budgets à octroyer à l'ensemble des ministères).

 

Un budget en constante augmentation, face à l'aggravation de la situation sécuritaire et l'instabilité dans certains pays de la région. Pas seulement puisque, sur ordre du président de la République, l'Armée nationale populaire (ANP) est associée à la lutte contre le trafic, dont celui des stupéfiants au niveau des frontières, nécessitant d'importants moyens de logistique et un matériel de plus en plus performant.

 

La surveillance des frontières contre les incursions terroristes renforcées au lendemain de l'attaque terroriste perpétrée contre le site gazier de Tiguentourine, représente  l'un des plus importants défis auxquels l'ANP fait face.

 

Une mobilisation qui nécessite une intensification du déploiement de troupes et de matériel des plus sophistiqués le long des frontières. Une mission qui engage l'ANP dans des projets d'envergure, dont celui lancé avec le constructeur Mercedes dont le protocole d'accord signé à Alger en mars 2011, au siège du ministère de la Défense nationale, entre la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), le groupe émirati Aabar et le groupe allemand Mercedes-Benz et Daimler et dont l'objet est la modernisation et l'extension de la plateforme de production de véhicules industriels de Rouïba.

 

Ce projet permettra, dès les premières années, de produire 8500 véhicules industriels/an de tous types, de marque et de label Mercedes-Benz, pour atteindre 16 500 véhicules/an au bout de cinq ans, destinés à la satisfaction des besoins du marché national, rappelle-t-on.

 

Le 17 mars dernier, le ministère de la Défense nationale annonçait la concrétisation d'un important projet dans la branche mécanique en partenariat avec des firmes allemandes et un fonds d'investissement public d'Abou Dhabi (Aabar Investments), est-il rappelé. Ce partenariat devrait permettre la production de 10 000 véhicules par an, a-t-il été noté.

 

Une partie de ces véhicules  adaptée au grand sud et qui pourrait être mobilisée dans le désert sera utilisée lors de patrouilles de sécurisation des frontières.

 

Le renforcement de la sécurisation des sites pétroliers et autres sites d'une même importance stratégique, après l'attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine, n'est pas en reste puisqu'elle est  incluse dans les défis auxquels fait face l'ANP.

 

Un défi qui, avec d'autres aspects liés à l'aspect sécuritaire et défense du territoire national, justifie la revue à la hausse du budget alloué au ministère de la Défense nationale.

 

Un budget donc plus élevé que celui fixé dans la loi de finances 2013 (825 860 800 000 DA). Comme dans la loi de finances 2013, le ministère de la Défense nationale est suivi par le ministère de l'Education nationale, en termes d'importance du budget, dans le projet de loi de finances 2014, avec  696 810 413 000 DA.

 

Si aux frontières la mission de lutte contre le terrorisme revient exclusivement à l'armée nationale populaire, et donc au ministère de la Défense nationale, la lutte contre ce fléau à l'intérieur du pays concerne également le ministère de l'intérieur et des Collectivités locales qui bénéficie, dans le cadre du projet de loi de finances 2014, d’un budget de 540 708 651 000 DA, occupant la troisième place.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:45
Serval: Point de situation hebdomadaire du jeudi 17 octobre

19/10/2013 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec 80 sorties, dont une quarantaine effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties a été dédiée aux missions de transport, une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA.

 

Le 13 octobre, une mission du GTIA Elou, bataillon malien formé par la mission EUTM, accompagné de son détachement d’assistance opérationnelle (DAO) de la force SERVAL, s’est rendue à Bentia, au Sud d’Assongo, afin de neutraliser la charge non explosée suite à la tentative de destruction du pont revendiquée par le MUJAO, le 8 octobre 2013. Partis le matin de Gao, les soldats maliens et français ont travaillé de concert, après avoir pris contact avec le bataillon nigérien de la MINUSMA, qui s’est chargé de sécuriser la zone du 8 au 13 octobre. A 14h15, les soldats maliens détruisaient la charge résiduelle, montrant ainsi leur capacité à régler un incident IED de leur niveau.

 

La relève du GTIA Désert s’est achevée le 14 octobre. Elle s’est accompagnée d’une réorganisation de la force Serval, visant à se réarticuler en vue des opérations d’allègement à venir de la force. Les postes de commandement opératifs et tactiques de la force ont notamment été fusionnés un un poste de commandement unique, Les mouvements de relèves se poursuivent pour les autres éléments de la force.

 

Du 10 au 17 octobre, les éléments du GTIA Korrigan ont conduit des opérations successives de contrôle de zones dans un rayon de 70 km de Gao. Au cours de ces opérations, un camp terroriste avec une cache d’armes et de munitions a été découvert le 12 octobre  à 70 km au Nord Est de Gao. La section génie a été chargée de détruire les munitions retrouvées, d’une part pour s’assurer qu’elles ne représenteront aucun danger pour la population, et d’autre part pour affaiblir le potentiel logistique des groupes terroristes. Au cours de cette action de destruction de munitions, un militaire français a été grièvement blessé. Après avoir reçu les premiers soins d’urgence sur le lieu de l’explosion, il a été transporté par hélicoptère vers l’antenne chirurgicale de Gao où son état a été stabilisé. Il a alors été transporté par avion vers Bamako d’où il a été évacué vers la France. L’opération de contrôle de zone s’est poursuivie, permettant au nouveau GTIA, en plus de neutraliser cette cache d’armes, de s’approprier le terrain et d’approfondir sa connaissance de la zone.

 

Les 16 et 17 octobre, le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, s’est rendu au Mali afin de rencontrer les autorités politiques et militaire maliennes, ainsi que françaises et internationales. Cette rencontre avait pour objectif de faire un point de situation sur les opérations à venir dans le nord du pays visant à affaiblir durablement les groupes terroristes. C’était également l’occasion de rencontrer les soldats de la force SERVAL stationnés à Bamako et à Gao. Lors de cette visite le CEMA a été  nommé grand officier de l’ordre national du Mali par le président de la République, monsieur Ibrahim Boubacar Keita.

 

3000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval: Point de situation hebdomadaire du jeudi 17 octobre
Serval: Point de situation hebdomadaire du jeudi 17 octobre
Serval: Point de situation hebdomadaire du jeudi 17 octobre
Serval: Point de situation hebdomadaire du jeudi 17 octobre
Serval: Point de situation hebdomadaire du jeudi 17 octobre
Serval: Point de situation hebdomadaire du jeudi 17 octobre
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:35
Ouverture de l'Exposition internationale de l'aéronautique et de la défense

2013/10/29 Yonhap

 

GOYANG, 29 oct.) -- L'Exposition internationale de l'aéronautique et de la défense de Séoul (ADEX) a ouvert ses portes ce mardi pour un événement de six jours au Centre international des expositions de Corée (KINTEX), à Ilsan, dans la province du Gyeonggi, au nord-ouest de Séoul, afin de montrer les technologies de pointe dans les domaines de la défense et des satellites, ont déclaré les organisateurs.

 

Un total de 361 entreprises de 28 pays sont présentes pour des opportunités commerciales. Durant la période, 68 officiels militaires et les PDG de grandes sociétés liées à la défense de 45 nations viendront en Corée du Sud afin de discuter des moyens d'étendre le partenariat et de booster leur industrie de la défense.

 

Alors que la Corée du Sud projette d'acheter 60 jets avancés, les géants aéronautiques mondiaux, dont Lockheed Martin, Boeing et European Aeronautic Defence and Space Company (EADS), montreront leurs chasseurs et avions durant l'exposition. EADS présentera l'Eurofighter Typhoon, avion de combat bi-réacteur dans une salle d'exposition à l'extérieur.

 

L'occasion permettra à des visiteurs de monter à bord de l'avion de combat bi-réacteur et de porter un «casque intelligent» dans son simulateur. Une équipe de quatre pilotes allemands expliquera la structure et la fonction de l'avion de chasse bi-réacteur qui a été proposé à Séoul pour le programme d'acquisition d'avions de chasse.

 

 

FA-50 photo Korea Aerospace Industries

FA-50 photo Korea Aerospace Industries

Korea Aerospace Industries (KAI) présentera ses dernières nouveautés dans les domaines de l'aviation et de la défense comme l'avion de chasse FA-50, l'hélicoptère utilitaire Surion, l'avion à rotors basculants sans pilote, le char de combat K-2, l'obusier autopropulsé K-9 et le véhicule blindé K-21. LIG Nex1 montrera le missile sol-air Chiron, le missile antinavire Haesung, ainsi que d'autres systèmes électroniques et avioniques.

 

Au cours des «journées publiques» (2-3 novembre), sont prévus divers événements dont un concours de simulation de vol organisé par Korean Air et l'armée de l'air, des défilés de l’orchestre militaire et de la garde d'honneur et des démonstrations d’arts martiaux par des hommes du commando. En marge de l'exposition, les chefs des forces aériennes de neuf pays se sont rassemblés à Séoul pour un symposium international afin de discuter des industries aérospatial et de la défense selon le changement de l'environnement sécuritaire.

 

Le Premier ministre Chung Hong-won, le ministre de la Défense Kim Kwan-jin, les chefs d'état-major des armées de terre, de mer et de l'air ainsi que des officiels militaires et gouvernementaux ont participé à la cérémonie d'ouverture de cette exposition. «L'industrie aérospatiale est une industrie très importante pour la sécurité et elle deviendra une pierre angulaire pour la paix», a déclaré le Premier ministre dans son discours.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:55
Evaluation aéromaritime du drone Ressac

Le démonstrateur drone Ressac au dessus de la mer en mission de surveillance

 

30.08.2011 - Surveillance maritime – Onera.fr

 

Campagne d'évaluation du comportement du démonstrateur de drone hélicoptère Ressac au dessus de la mer, pour un suivi de bâtiments de surface.

 

Dans le cadre de la préparation des démonstrations des scénarios aéromaritimes du projet Action, une équipe Onera s'est déplacée à Argelès-sur-Mer, pour une campagne d’évaluation du comportement de son drone ReSSAC au-dessus de la mer.

 

Le suivi d’un bâtiment manœuvrant à la surface a été réalisé à partir de données laser et caméra. L'algorithme de suivi de cible, déjà validé lors d'expérimentations avec un véhicule terrestre, a fonctionné avec succès lors du suivi du bâtiment de surface à une vitesse allant jusqu'à 7 nœuds.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:55
Succès de la première convention équipementiers de l'Onera

25.10.2013 ONERA - Industrie
 

Mardi 22 octobre, l’ONERA organisait sa première convention dédiée aux équipementiers de l’aéronautique. La présentation des disciplines et compétences de l'Onera puis les rendez-vous BtoB ont ouvert des possibilités.
 

 L’objectif de cette journée était de leur faire connaître la variété des compétences scientifiques et moyens de l’ONERA, et également d’expliquer en quoi ses experts pouvaient les accompagner dans l'innovation technologique, pour relever  les défis environnementaux, règlementaires et de compétitivité imposés par le secteur aujourd’hui.

Une quarantaine d'équipementiers ont ainsi pu découvrir un panorama des disciplines de l'Onera et un aperçu des compétences susceptibles d'apporter un avantage concurrentiel. L'intérêt s'est confirmé par la tenue de rendez-vous B to B individuels qui ont permis d’identifier les attentes de chacun et d’ébaucher les contours de partenariats possibles.

A la fin de la journée, les industriels étaient unanimes pour dire que l'Onera pouvaient certainement leur apporter davantage de ce qu'ils imaginaient auparavant. Les rendez-vous sont pris.

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:50
EADS : la branche défense connaîtra l'ampleur de sa restructuration en décembre

28.10.2013 Boursier.com

 

La branche "Défense" d'EADS connaîtra son sort en décembre prochain, et nul doute qu'une restructuration se dessine. Le président du groupe, Tom Enders, a expliqué au 'Süddeutsche Zeitung' que le pôle subira nécessairement des réductions d'effectifs. Le géant européen avait déjà fait savoir fin juillet dernier qu'il allait repenser ses contours, en regroupant Airbus Military, Astrium (satellites) et Cassidian (défense et sécurité) au sein d'une même division "défense et espace", qui sera rebaptisée "Airbus Defence & Space". La mise en oeuvre de la nouvelle structure était prévue au 1er janvier prochain, avec un déploiement progressif tout au long de 2014.

 

Tom Enders explique dans les colonnes du journal allemand qu'il sera autorisé à en dire plus sur la restructuration en décembre. En rapprochant trois entités opérationnelles, le groupe estime qu'il sera en mesure de réaliser des synergies, et risque fort d'être confronté à des doublons en matière d'emplois. Mais outre ce volet organisationnel, la branche défense, contrairement à son pendant aéronautique civile, est confrontée à un contexte économique beaucoup plus tendu, à cause de la baisse des budgets de la défense sur les marchés traditionnels des économies développées. Les sites allemands seraient notamment "à risque", car Berlin a nettement réduit la voilure sur ses dépenses en faveur de l'armée.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:45
Tchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 12 octobre 2013, deux équipages Rafale de la force Épervier ont effectué un exercice de desserrement à Faya-Largeau à plus de 1000 km au nord de N’Djamena. C’était une première pour les Rafale qui ont relevé les Mirage F1 sur le théâtre au mois de mars dernier.

 

Cette mission, qui entre dans le cadre de la mission de maintien en condition opérationnelle, consiste à déployer les moyens de l’escadron de chasse sur un autre site.

Deux équipages Rafale y ont participé, accompagnés d’un avion C130 transportant deux binômes de protection et une dizaine de mécaniciens spécialisés dans différents domaines. Le détachement de la force Épervier détaché en poste isolé à Faya-Largeau a quant à lui préparé la piste pour l’atterrissage du C 130 et des Rafale, et assuré le ravitaillement au sol en carburant.

 

A l’issue de leur remise en condition, les deux Rafale ont effectué une mission de reconnaissance pendant que le C 130  décollait à son tour vers N’Djamena.

Ce déploiement régulier permet aux pilotes de se familiariser avec les différentes plateformes aéroportuaires (PFA) de desserrement de la région, comme celle d’Abéché qui constitue une piste de déroutement en cas d’impossibilité d’atterrissage sur l’aéroport de N’Djamena.

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : desserrement des Rafale à Faya-LargeauTchad : desserrement des Rafale à Faya-LargeauTchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau
Tchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:45
Djibouti : formation au Burundi au profit de l’AMISOM

 

28/10/2013 Opérations - EMA

 

Du 1er septembre au 11 octobre 2013, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) se sont rendues au Burundi pour conduire un détachement d’instruction opérationnel (DIO) au profit du 25e bataillon burundais d’infanterie de la force de défense nationale (FDN).

 

Une trentaine de militaires du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5ème RIAOM) et de la direction interarmées du service de santé des armées (DISSA) se sont rendus au Burundi, pour instruire les 850 soldats et cadres burundais de ce bataillon qui va rejoindre la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM).

 

La formation était organisée en plusieurs modules d’instruction. La première semaine a été consacrée à l’instruction sur le tir de combat (ISTC). Au cours des suivantes, les instructeurs ont dispensé des cours de transmission, de topographie, de Techniques d’Intervention Opérationnelle Rapprochée (TIOR) et de combat (du niveau individuel au niveau section).

 

L’équipe santé du DIO, composée d’un médecin, d’un infirmier et d’un auxiliaire sanitaire a assuré une double mission : le soutien sanitaire des militaires du détachement et l’enseignement du sauvetage au combat de niveau 1 aux infirmiers et brancardiers du 25e bataillon de l’AMISOM. A la demande du détachement santé burundais, l’équipe sanitaire a également abordé le sauvetage au combat de niveau 2.

 

Ces formations opérationnelles sont effectuées à la demande des pays africains et peuvent être adaptées en fonction des besoins exprimés, notamment dans le cadre d’un déploiement opérationnel spécifique. La France a participé à la formation de la majorité des contingents burundais et ougandais de l’Union Africaine (UA) déployés en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.

 

Les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre des accords de Défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:30
OEF : l’Aconit poursuit ses missions d’« approach and assist »

28/10/2013 Sources : EMA

 

Le 5 octobre, la frégate Aconit, engagée au sein de la Task Force 150, force navale de l’opération de contre-terrorisme Enduring freedom, a réalisé des opérations d’« approach and assist» auprès de trois boutres dans le golfe arabo-persique.

 

L’équipe de visite de l’Aconit a mené une première opération de contrôle auprès d’un boutre battant pavillon des Emirats Arabes Unis. Une discussion a été engagée avec l’équipage, ces derniers étant parfaitement au courant des missions et des activités de la coalition dans la zone.

 

Peu de temps après, un nouveau boutre de commerce a été approché. L’équipage du bateau, de nationalité iranienne, a invité l’équipe de visite à son bord et s’est montré coopératif.

 

Enfin, un troisième boutre, iranien également, a fait l’objet, cette fois encore, d’une visite à bord par l’équipe de visite. Les marins de la frégate sont les premiers militaires rencontrés par ce boutre, positivement surpris de l’aide et du soutien apporté (proposition d’aide médicale, de renseignements météo…).

 

A l’issue de cette visite, l’Aconit a continué sa route poursuivant sa mission de surveillance et de protection dans la zone.

 

Une des missions de l’Aconit est de veiller à la sécurité de la zone maritime, lieu de commerce et de transit, en assurant la protection des bâtiments marchands, mais également en collectant des informations sur de possibles trafics.

 

L’Aconit est engagée dans l’opération Enduring Freedom de lutte antiterroriste depuis le 20 septembre 2013. Depuis 2001, la France participe à cette opération qui vise à suivre les mouvements maritimes dans une zone allant de la corne de l’Afrique au golfe arabo-persique, afin de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien.

 

Les bâtiments français engagés dans cette opération conduisent également des entraînements et des manœuvres avec nos partenaires et alliés présents dans la zone pour renforcer l’interopérabilité de nos forces.

OEF : l’Aconit poursuit ses missions d’« approach and assist »OEF : l’Aconit poursuit ses missions d’« approach and assist »
OEF : l’Aconit poursuit ses missions d’« approach and assist »
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 20:55
Espionnage: la Cnil s'interroge sur l'existence éventuelle d'un Prism français

24/10/2013 L’Express.fr (AFP)

 

Paris - La Commission nationale de l'informatique et des libertés a saisi le Premier ministre et les ministres de l'Intérieur et de la Défense d'une demande de précisions sur l'éventuelle existence d'un dispositif d'espionnage français équivalent au programme américain Prism.

 

"La Cnil a saisi le Premier ministre, ainsi que les ministres de l'Intérieur et de la Défense, d'une demande de précisions sur l'éventuelle existence d'un programme français similaire au programme Prism, qui serait ainsi réalisé en dehors du cadre juridique prévu par le législateur", dit l'institution dans un communiqué.

 

La Cnil, qui "ne peut contrôler, de manière générale, les fichiers de renseignement", a par ailleurs "proposé au gouvernement de renforcer son pouvoir de contrôle en la matière".

 

Fin juillet, les responsables du renseignement français avaient nié intercepter toutes les communications, comme l'avançait le quotidien Le Monde. Le journal avait écrit le 4 juillet que la France disposait d'un système d'écoutes illégal et clandestin comparable à celui des États-Unis.

 

L'institution réitère dans ce communiqué ses inquiétudes concernant Prism. Ce programme, supervisé par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), "constitue une violation de la vie privée des citoyens européens d'une ampleur inédite et illustre concrètement la menace que représente la mise en place d'une société de surveillance".

 

Elle propose des solutions pour prévenir ces risques et demande notamment "que tout transfert de données relatives à des citoyens européens à la demande d'États tiers soit subordonné à l'autorisation des autorités des pays des citoyens concernés", rappelle-t-elle. 

 

"Les amendements adoptés par la commission +LIBE+ du Parlement européen, le 21 octobre, sur ce projet de règlement, montrent que ces préoccupations ont été entendues", se réjouit l'institution.

 

La Cnil souhaite aussi la mise en place "d'accords internationaux entre les Etats membres de l'Union européenne et les Etats-Unis pour encadrer les échanges de données de renseignement entre ces pays".

 

En août, les instances européennes de protection des libertés informatiques avaient réclamé des explications sur l'impact des activités d'espionnage électronique des Etats-Unis dans le monde

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