Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 19:55
Le système de combat aérien du futur sera d'abord franco-britannique (vidéo)

24.10.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

La coopération franco-britannique, issue du traité de Lancaster House en 2010, trouve des prolongements intéressants en matière d'industrie. C'est le cas du missile anti-navire léger (MBDA) et du système de lutte anti-mines SLAMF (DCNS, Thales Underwater Systems et ECA).

 

 

ANL FASGW [anti-navire léger future air-to-surface guided weapon]

ANL FASGW [anti-navire léger future air-to-surface guided weapon]

Le dossier des drones de combat ou système de combat aérien futur (SCAF ou FCAS en anglais) est lui aussi en cours de décollage. Et ce tournant-là, il serait bon de ne pas le manquer...

 

" La négociation sur le sujet a bien progressé tant au niveau étatique qu'industriel ", a expliqué le 16 octobre le Délégué général à l'armement, Laurent Collet-Bignon, aux sénateurs de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Dassault et BAE Systems pour la maîtrise d'œuvre et le prototype (chacun a son démonstrateur technologique, nEUROn pour le premier, Taranis pour le second), Safran et Rolls-Royce pour la motorisation, Thales et Selex UK (transmission, radar, guerre électronique) " ont tous, dans leur domaine respectif, atteint un consensus basé sur la compétence industrielle ", a rapporté le DGA.

Il s'agit d'un drone de combat, appelé à remplir des missions de reconnaissance, de frappe et de bombardement. Pas encore de combat aérien, dirons-nous pour rassurer les aviateurs (mais bon...). Il sera furtif et quasiment autonome (décollage, vol, atterrissage). Le pilote ne devrait donc pas bénéficier d'un joystick (à la différence des Reaper) mais validera certaines phases, notamment le largage des bombes...

 

" Il faut accepter les dépendances mutuelles "

 

Un contrat de développement doit être notifié en 2014. Il concernera des travaux technologiques, de design et de simulation.

" Ce projet peut s'interpréter comme une suite du démonstrateur nEUROn avec la recherche d'une optimisation d'ensemble et d'un élargissement de la maîtrise d'œuvre à deux nations, puis une ouverture aux autres partenaires en fonction de savoir-faire ", a prolongé Laurent Collet-Bignon. " Il faut accepter les dépendances mutuelles. " Pour être tout à fait honnête, le DGA a aussitôt ajouté " mais on ne peut les avoir qu'avec des pays ayant les mêmes ambitions, comme le Royaume-Uni ".

 

 

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Rappelons que nEUROn, le démonstrateur de Dassault est le fruit d'une collaboration avec Thales, Saab (Suède), Alenia (Italie, filiale de Finmeccanica), Casa (Espagne, filiale d'EADS), HAI (Grèce) et RUAG (Suisse).

Le montage industriel est hautement politique et le reste quand il s'agit de travailler avec des partenaires britanniques : " Il ne me semble pas opportun d'afficher ce sujet comme une proposition commune franco-britannique pour le futur avion de combat européen, ce qui serait le meilleur moyen de faire fuir les Britanniques. " Il faudra également attendre les prochaines élections générales britanniques, en mai 2015...

Mais le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'a assuré en juin lors du salon du Bourget : " Les drones de combat, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse. Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas. "

Le système de combat aérien du futur sera d'abord franco-britannique (vidéo)

Sous peine de louper un nouveau virage capital, comme celui des drones MALE (moyenne altitude longue endurance) fin 90-début 2000. Les deux premiers MQ-9 Reaper de l'Américain General Atomics, sur les douze commandés par la France, s'apprêtent d'ailleurs à atterrir à Niamey au Niger.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 12:55
Défense : Giat Industries s'offre SNPE

25/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le conseil d'administration de Giat-Industries, société de tête du groupe Nexter a approuvé jeudi l'acquisition de la totalité des titres de la SNPE

 

Le conseil d'administration de Giat-Industries, holding de tête du groupe Nexter, réuni jeudi, a approuvé l'acquisition de la totalité des titres de la SNPE "dans le but de renforcer et consolider la filière industrielle et par la même de conforter les approvisionnements du groupe", a annoncé ce vendredi Nexter. L'Etat est actionnaire à 100 % des deux sociétés.

Sur les 18 membres du conseil d'administration, seuls douze ont participé au vote - les représentants de l'Etat n'ayant pas souhaité y participer pour des raisons de conflit d'intérêt, la plupart étant administrateur également de SNPE. Ce projet a recueilli neuf voix  pour tandis que les trois administrateurs CGT se sont abstenus.

Le groupe d'armement public s'offre ainsi Eurenco (filiale poudres et explosifs de SNPE), qui devrait réaliser en 2013 un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros en hausse de 9 % par rapport à 2012 (248 millions), pour le modeste montant de 3 millions d'euros environ, notamment en raison des potentiels passifs environnementaux pesant sur l'ancien groupe de chimie.

 

Consolidation européenne

"A terme ce rapprochement doit aussi favoriser la consolidation européenne du secteur poudres et explosifs", a-t-il précisé. Ce projet permettra le développement d'Eurenco et de ses compétences "au bénéfice de tous ses clients", a rappelé Nexter. Eurenco vend au groupe présidé par Philippe Burtin 30 % de sa production tandis qu'il exporte environ 60 % environ de sa production. Dans ce cadre, Giat-Industries "préservera l'autonomie du sous-groupe SNPE par rapport à Nexter Systems et ses filiales".

Dans une seconde étape, Philippe Burtin aimerait pouvoir rapprocher Eurenco de son rival Nitrochemie, une coentreprise détenue par l'allemand Rheinmetall et le suisse Ruag. Car selon lui, il ne peut pas y avoir deux fournisseurs européens de cette taille sur un marché aussi restreint.

 

L'opération devrait être achevée autour su 15 décembre

Pour rendre effectif ce rachat en 2013, il reste néanmoins à mener à son terme les démarches entreprises auprès des autorités de la concurrence ainsi que les procédures réglementaires d'informations des instances représentatives du personnel qui leur sont associées. Ainsi, un comité central d'entreprise (CCE) doitse  réunir début novembre.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 12:40
Echec d'un tir d'essai du missile Boulava: les raisons établies (Défense)

MOSCOU, 24 octobre - RIA Novosti

 

Les raisons de l'échec d'un tir d'essai du missile balistique intercontinental Boulava survenu lors des tests du sous-marin nucléaire Alexandre Nevski sont identifiées, et les travaux de réparation sont en cours, a déclaré à RIA Novosti Oleg Botchkarev, vice-président de la Commission de l'industrie militaire de Russie.

 

"Aujourd'hui, nous travaillons sur la réparation des défauts constatés. L'essentiel, c'est que nous sommes conscients de la nature de la déficience commise et de ses conséquences", a indiqué le responsable lors du salon Interpolitex-2013.

 

M.Botchkarev s'est toutefois abstenu d'expliciter les détails de l'échec, se contentant d'indiquer que des problèmes techniques de ce genre étaient fréquents lors du développement d'armes modernes.

 

Evoquant le sous-marin nucléaire Alexandre Nevski, le responsable a précisé qu'un travail laborieux était en cours et que ce bâtiment serait adopté par la Marine comme prévu.

 

Le missile R30 3M30 Boulava-30 (code OTAN SS-NX-30, dénomination internationale RSM-56) doit devenir l'arme principale des forces stratégiques navales russes. Le Boulava est un missile à trois étages à propergol solide destiné à équiper les sous-marins. D'une portée de 8.000 km, il peut être équipé de dix ogives nucléaires hypersoniques de 100 à 150 kt et à trajectoire indépendante.

 

Capables de tirer des missiles balistiques intercontinentaux Boulava, les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) Alexandre Nevski et Vladimir Monomakh (projet 955 Boreï) constitueront la base des Forces navales stratégiques russes après la mise au rebut des sous-marins de classes Akoula (Typhoon selon le code de l'OTAN), Kalmar et Mourena (Delta-3 et Delta-4 selon l'OTAN) en 2018. Le premier sous-marin de la série, Iouri Dolgorouki, a été remis à la Marine russe en janvier dernier.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:55
Inauguration du laboratoire biologique P4 de la DGA

Le laboratoire biologique P4 de DGA maîtrise NRBC a été inauguré le 24 octobre 2014

 

25/10/2013 DGA

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a inauguré aujourd’hui le laboratoire P4 de la Direction générale de l’armement (DGA). Situé dans l’Essonne, ce laboratoire - le premier de ce type au sein du ministère de la Défense - vient combler une lacune capacitaire face au risque biologique.

 

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a rappelé que face au risque Nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC), il convient d’anticiper les évolutions de la menace en maintenant une avance technologique dans le domaine de la protection.

 

La capacité P4 de la Défense comprendra deux laboratoires distincts. Le premier, celui de la DGA, est dédié aux activités de connaissance du risque, de caractérisation et d’essais des équipements de protection contre la menace biologique. Le second, celui du Service de santé des armées (SSA), sera, quant à lui, dédié à la mise au point de thérapeutiques et prophylaxies (vaccins et antiviraux).

 

Les principales missions du P4 DGA sont de lutter contre la prolifération biologique, de développer la connaissance des menaces dans ce domaine, ainsi que d’évaluer les équipements de détection et de décontamination.

 

« Pour mieux répondre aux menaces grandissantes dans le domaine biologique, la Défense a décidé d’investir dans deux laboratoires qui sont complémentaires, permettant de manipuler des virus vivants de classe 4. Des virus contre lesquels il n’existe encore aucun traitement connu », a déclaré le ministre de la Défense devant les personnels de la DGA Maîtrise NRBC réunis pour l’occasion.

 

Cet investissement vise à renforcer la sécurité des armées et de la Nation face à une menace biologique. Ce laboratoire va mettre au point et tester des équipements de détection, d’identification, de protection et de décontamination biologique. Ce P4, dont la maîtrise d’oeuvre a été confiée au groupe français d’ingénierie Artelia, a été conçu selon les normes de sécurité les plus strictes.

 

La DGA contribue au développement d’un savoir français dans la lutte contre le risque NRBC. Les offres d’équipement des sociétés françaises, dont de nombreuses PME, permettent de couvrir l’ensemble des besoins du domaine. Le chiffre d’affaires global réalisé par l’industrie française est de l’ordre de 500 millions d’euros, dont 40% réalisé à l’exportation. Le secteur emploie en France près de 1000 personnes.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:50
Claude-France Arnould prolongée à la tête de la Défense européenne

25/10/13 7sur7.be (Belga)

 

Le conseil d'administration de l'Agence européenne de Défense (AED) a décidé à l'unanimité de prolonger d'un an le mandat de sa directrice, la Française Claude-France Arnould, a-t-on appris vendredi auprès de l'agence.

 

Cette extension de mandat, jusqu'au 15 janvier 2015, avait été recommandée par la haute représentante pour la politique étrangère et de défense de l'Union européenne, Catherine Ashton.

 

L'AED a été créée en 2004 pour favoriser la coopération en matière de défense entre les pays de l'UE (les 27 moins le Danemark) et dispose d'un budget annuels d'environ trente millions d'euros. Si Mme Arnould en est la directrice exécutive, la véritable "patronne" est Mme Ashton.

 

Mme Arnould était en fonction depuis janvier 2011, pour un mandat initial de trois ans. Elle avait succédé au premier directeur de l'AED, le Britannique Nick Witney.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:45
FFDj : un Falcon 50 M déployé dans le cadre d’Atalante

25/10/2013 Sources : EMA

 

Du 4 au 21 octobre 2013, un avion de surveillance maritime Falcon 50 Marine (F50 M) de la flottille 24F a été déployé à Djibouti. Il a participé aux missions de surveillance planifiées par l’état-major de la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Cet avion de surveillance maritime a été déployé avec son équipage, une équipe technique et deux officiers opération en complément des moyens navals européens déjà engagés dans l’opération.

 

Le F50 M assure depuis Djibouti des missions de surveillance et de renseignement au dessus du golfe d'Aden et de l’océan Indien. Il a pour principale mission la surveillance maritime dans l’International Recommended Transit Corridor (IRTC), un axe de navigation long de 490 miles nautiques situé dans le Golfe d’Aden, par lequel plus de 20 000 navires, principalement marchands, transitent chaque année. Le détachement a effectué également des missions le long de la côte somalienne. La vitesse élevée de patrouille et la forte capacité tactique de l’aéronef a permis à l’équipage de guider durant plusieurs heures des unités navales pour intercepter des bateaux suspectés de se livrer à des actes de piraterie.

 

Le Falcon 50 et son équipage ont opéré depuis la base aérienne 188 des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Depuis le début de l’opération Atalante, en accord avec l’arrangement local signé entre l’union européenne et les FFDj, les unités et directions des FFDj apportent en effet un soutien logistique et opérationnel aux activités aériennes et navales de l’opération Atalante, c’est-à-dire dans les domaines techniques, administratifs, médical, du transport ou de la sécurité.

 

Déployés depuis la base aéronavale (BAN) de Lorient-Lann-Bihoué, les quatre F50 M de surveillance maritime de la Marine nationale effectuent de nombreuses missions d’action de l'Etat en mer (AEM) : Search and Rescue, lutte anti-drogue, lutte anti-pollution, contrôle des pêches, lutte anti-piraterie, contrôle de l'immigration et soutien des zones aérospatiales. Les F50 Mi sont équipés pour répondre aux exigences des missions de surveillance maritime : capacité de largage de canots de survie, détection de surface au moyen d’un radar adapté à tous les types de cible jusqu’à 200 nautiques, une caméra infrarouge, un système de transmission par satellite, et des capteurs photo et vidéo numériques. Dotés d'une grande capacité de projection, ils couvrent au quotidien les façades atlantique et méditerranéennes dans le cadre de la surveillance des approches maritimes. Ils sont également détachés en Océan Indien, dans la zone Antilles-Guyane, au Sénégal, ou dans le Golfe d’Aden pour participer à des missions interalliées.

 

La France participe à l’opération Atalante de façon quasi-permanente. Les moyens engagés sont adaptés à la menace qui varie tout au long de l’année. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

FFDj : un Falcon 50 M déployé dans le cadre d’Atalante
Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:20
Boeing et Lockheed veulent s'allier pour le prochain bombardier américain

 

25 octobre 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK - Les américains Boeing et Lockheed Martin ont annoncé vendredi qu'ils allaient s'allier pour faire une offre conjointe afin de remporter le contrat du prochain avion bombardier américain, évalué à quelque 55 milliards de dollars.

 

Boeing et Lockheed Martin font équipe pour participer à la compétition pour le programme de l'armée de l'Air américaine de chasseur bombardier de longue portée, et Boeing sera le principal sous-traitant avec Lockheed Martin comme principal équipier, ont indiqué le constructeur aéronautique et le groupe de défense dans un communiqué commun.

 

Les deux groupes mettent en commun près de deux siècles d'expérience combinée dans la conception, le développement et les essais d'avions pour nos clients de Défense partout dans le monde, ont-ils noté, sans donner de détails sur le montant du programme ou son calendrier.

 

Ensemble, les deux groupes seront en mesure d'offrir des systèmes uniques et abordables qu'ils ne seraient pas en mesure d'obtenir sans partenariat, ajoute le communiqué.

 

Une planification stable, associée à des méthodes de développement et de production efficaces et abordables, permettront à nos équipes de réduire les risques de développement en capitalisant sur les technologies matures et en intégrant des systèmes existants, a assuré le patron de la branche de défense chez Boeing, Dennis Muilenburg, cité dans le communiqué.

 

Le projet de développer un nouveau bombardier remonte à plusieurs années. L'objectif est de construire entre 80 et 100 bombardiers livrables après 2020, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'US Air Force, Ed Gulick.

 

Il n'a pas précisé le montant du contrat, mais l'appareil est généralement estimé à quelque 550 millions de dollars pièce.

 

En 2010, le secrétaire de l'US Air Force Michael Donley avait fait valoir que l'approche recherchée sur ce programme était la prudence, afin de ne pas reproduire de coûteuses expériences sur des programmes de bombardiers passés.

 

Il avait énuméré des capacités étroites, des technologies risquées, et des coûts élevés ayant entraîné des problèmes d'annulation et de faibles inventaires.

 

Il avait indiqué que l'armée de l'Air américaine se focaliserait donc pour le prochain bombardier sur des technologies existantes plutôt que sur des technologies de pointe.

 

L'armée de l'air avait par ailleurs indiqué en 2012 que l'horizon visé pour la mise en service des nouveaux bombardiers était la prochaine décennie.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
Gendarmerie :"Situation difficile"(directeur)

25/10/2013 Par Le Figaro.fr (AFP)

 

La gendarmerie peine à payer ses loyers, son essence ou à renouveler son parc automobile, a affirmé récemment son directeur général Denis Favier devant la commission de la Défense à l'Assemblée, demandant de l'aide face à cette "situation difficile".

 

"Depuis plusieurs années, la gendarmerie connaît une profonde mutation au cours de laquelle elle a su préserver ses valeurs de cohésion et d'esprit de corps", a déclaré le général Favier lors de son audition le 16 octobre dans le cadre du projet de loi de finances 2014, selon le compte-rendu officiel.

 

Mais "si elle a su conserver ce qui fait son essence", dit le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), elle "présente aussi des fragilités qu'il faut mesurer avec lucidité". Il a évoqué "une période de 10 ans de réformes" sur fond d'"impératif de réduction des dépenses".

 

"La gendarmerie a atteint un seuil", tranche-t-il ensuite. "En matière de personnel, elle a été malmenée par la RGPP (révision générale des politiques publiques du précédent gouvernement), avec une baisse de 6700 effectifs entre 2008 et 2012".  "Cette situation a cessé", selon lui, et "une hausse du plafond d'emploi commence désormais à compenser ces pertes", mais pour ce qui est des moyens, poursuit le DGGN, les indicateurs sont au rouge.

 

La "capacité à renouveler les équipements a été réduite de moitié depuis 2007", dit le général, et ces "difficultés sont amplifiées par les divers 'gels' et 'surgels' en cours d'année (2013), qui remettent en cause la capacité à soutenir l'action". "Nous sommes dans une situation difficile", admet-il, indiquant qu'"aucune commande de véhicules n'a pu être passée" ni d'ordinateurs.

 

Difficulté aussi "pour assurer les paiements (...) incontournables" comme "les dépenses d'énergie pour lesquelles il manque aujourd'hui 16 millions d'euros."

 

"Pour continuer d'assurer le bon fonctionnement des unités, je serai conduit à reporter le paiement des loyers (NDR, de leurs locaux) aux collectivités locales".

 

"La levée de la mise en réserve est donc absolument nécessaire", implore-til, mais "ne réglera pas toutes les difficultés", le "budget 'carburants' " des véhicules ne pouvant être "abondé" par exemple. "Ces difficultés sont bien perçues et toutes les énergies, dont celle du ministre (de l'Intérieur) notamment, sont mobilisées pour obtenir le dégel des crédits, car cela est urgent", poursuit le DGGN qui réclame "un signe positif". Il y a toutefois une lueur d'espoir, selon lui: le "budget 2014" est "responsable et cohérent". Il promet "modernisation" et recrutement de personnels.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:55
Plan d'urgence de 30 millions d'euros pour l'armée

25/10/13 challenges.fr (Reuters)

 

Trente millions d'euros vont être débloqués pour les bases de la défense, à l'heure où l'armée française est victime de coupes budgétaires, dans le cadre d'un plan d'urgence visant à améliorer le quotidien des militaires, a annoncé vendredi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

La loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, qui est examinée au Parlement, prévoit près de 24.000 suppressions de postes d'ici à 2019, en plus des 54.000 déjà prévus dans le cadre de la précédente LPM de 2009.

 

"A chaque fois que je me rends dans une unité, on me fait part des difficultés de tous les jours", a déclaré le ministre de la Défense lors d'une visite au 4e régiment étranger basé à Castelnaudary (Aude). "Je pense par exemple à la dégradation de l'entretien des bâtiments, ou aux difficultés persistantes rencontrées par les personnels pour accomplir leurs missions".

 

"Ces difficultés vous 'gâchent la vie', je m'en rends compte. C'est inacceptable", a-t-il poursuivi. "Il y a une urgence, parce que nous ne pouvons pas continuer ainsi."

 

Le plan de 30 millions d'euros doit permettre de financer des mesures visant à améliorer "les conditions de vie et de travail de tous les personnels et renforcer les moyens d'exécution des missions", dans les bases de défense.

 

Parmi ces mesures figurent les réparations urgentes, la rénovation des bâtiments et le nettoyage des locaux ainsi que l'achat de fournitures et produits d'entretien. Les contraintes d'utilisation des cartes d'autoroute seront assouplies et les achats de fournitures courantes simplifiées.

 

L'allocation de 30 millions d'euros "sera répartie dès le début du mois de novembre, en fonction de besoins précis, concrets et ciblés sur chaque base de défense", a précisé Jean-Yves Le Drian.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:50
Mais que fait l'armée belge?

26.10.2013 Christophe Lamfalussy et Christian Laporte - lalibre.be



Le chef de la Défense nationale souligne l'éclectisme de son armée, présente sur bien des terrains.

 

Un an après son entrée en fonction, le chef de la Défense, le général Gérard Van Caelenberge avait prévu de faire le point avec la presse spécialisée. Le rendez-vous était programmé en juillet mais la passation de pouvoir royale l’a reporté à cette fin octobre.

Qu’à cela ne tienne : le bilan mais aussi les perspectives de la Défense pour l’année à venir tiennent clairement compte de l’agenda politique. On est au début de la dernière session parlementaire de la législature, soit à un moment où le gouvernement sortant ne prendra plus vraiment de décisions qui engageront celui qui sortira des urnes en mai 2014. Il a donc surtout été question des opérations en cours ou en voie de finition.

Afghanistan. La fin de la présence militaire belge s’y profile. Et donc d’un désengagement progressif aussi de Mazar-i-Sharif (60 hommes sur place) et de Kandahar (une centaine). Parmi les principales missions de l’heure, il y a la sécurisation de la base de Kandahar. On sait que l’Otan a prévu un nouveau programme d’assistance (Training Advice Assistance) sur place dont la Belgique devrait être logiquement partie prenante. Rien n’est décidé mais cela se situerait dans le Nord, en appui des Allemands.

Liban. Actuellement, le Génie y participe au marquage des frontières avec Israël.

Syrie. Forte de son expertise qui remonte à la guerre de 1914-1918, l’armée pourrait contribuer à la destruction de l’arsenal chimique. Concrètement, il s’agirait d’inventorier ces armes afin de les neutraliser. L’aide consisterait à faire bénéficier des connaissances technologiques de nos labos mais aussi de l’action du DOVO qui aujourd’hui encore désamorce des obus sur le front de l’Yser.

 

Toujours en Afrique

 

Congo et Burundi. L’armée s’y concentre surtout sur la formation de cadres et de troupes congolaises, ce qui permet dans la foulée d’améliorer les conditions de vie locales. "Nous y soutenons des petits projets mais qui sont très utiles pour former, par exemple, des maçons, des forgerons, des menuisiers. En même temps, on contribue à la formation d’unités de réaction rapide."

La Défense y travaille aussi avec les Affaires étrangères et la Coopération au développement, ce qui permet de construire des lieux de vie plus agréables. "Cela permet de former de bons soldats et des hommes loyaux tout en gardant encore un œil sur le Kivu."

Toujours au Congo, une compagnie du 3e bataillon para de Tielen se rendra dans la région de Kindu pour s’entraîner et participer à l’exercice de certification d’un bataillon d’élite congolais formé par des instructeurs belges.

Piraterie. La Belgique reste très active dans le projet Atalante "mais la vraie solution est sans doute en Somalie où le gou vernement doit assurer la sécurité de sa population" . Le général Van Caelenberge insiste aussi sur le fait que la piraterie touche la côte Ouest où l’on forme des gardes-côtes locaux.

 

Avions de combat et effectifs

 

Etudes en cours. Les politiques qui ont réagi au quart de tour lorsque Pieter De Crem a évoqué l’après-F-16 ont été rapides en besogne… Comme l’a précisé le chef de la Défense, le gouvernement a demandé à la Défense de lancer des études préalables en vue d’un remplacement se situant au plus tôt après 2020, lorsque les F-16 actuels auront atteint le bout de leur potentiel.

Le chef de la Défense pense que la Belgique se dotera d’un nouvel avion de combat "multirôle" pour remplacer les F-16 après cinquante ans de carrière. "Nous voulons rester dans ce créneau, une force aérienne qui n’en dispose pas n’est pas une force aérienne" , a-t-il commenté.

Il va de soi que l’on devra aussi intégrer la donne européenne et la coopération militaire future. Et également tenir compte de toutes les retombées économiques et sociales. C’est ce qui explique que tout aviateur qu’il soit, le chef de la Défense n’exprimera certainement pas de préférence, s’efforçant plutôt d’aligner les avantages et les désavantages de tous les candidats potentiels.

Nouveau statut. La question de la limitation des effectifs à 32 000 (30 000 militaires, 2 000 civils) a aussi été abordée : l’introduction de la carrière militaire limitée doit permettre une nouvelle dynamique dans la gestion du personnel, mais aussi de reconstruire une pyramide des âges qui puisse compenser le départ du grand nombre d’engagés pendant la Guerre froide arrivant en bout de parcours.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:45
La DPSD au Tchad : Le renseignement de contre-ingérence pour la force Epervier

25/10/2013 DPSD

 

Au Tchad, la mission de la DPSD est plus que jamais de « renseigner pour protéger »

 

Suite au déclenchement de l’opération Serval au Mali, la priorité fixée au détachement PSD-CI du Tchad est la recherche du renseignement de contre-ingérence pour la force Epervier, notamment au sujet de la menace terroriste et du crime organisé, et principalement concernant le trafic d’armes.

 

La mission du détachement PSD-CI, intégré à la force Epervier, est plus que jamais de « renseigner pour protéger ». Le Service recueille le renseignement de contre-ingérence contribuant à l’évaluation des menaces TESSCo (terrorisme, espionnage, sabotage, subversion, crime organisé), qui représentent un risque permanent pour la force Epervier. A partir de cette évaluation, le détachement est force de proposition auprès du commandement et lui suggère des mesures de protection et d’entrave adaptées. En outre, il participe à la sensibilisation des personnels militaires et civils afin d’accroître leur vigilance, d’adapter leurs comportements aux menaces qui les entourent et de diminuer leurs vulnérabilités.

 

L’une des missions d’Epervier est la protection des ressortissants français et étrangers au Tchad. Dans ce contexte, en cas de déclenchement du dispositif Centrevac (centre d’évacuation), le DET PSD-CI apporte son concours afin de recueillir le renseignement de contre-ingérence.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:45
F16 Block 52 photo Olivier Fourt RFI

F16 Block 52 photo Olivier Fourt RFI

27.10.2013 Par Mohammed Jaabouk - yabiladi.com

 

Le projet de la loi de finances 2014 a alloué plus de 31,5 milliards de dh à l’Administration de la Défense nationale. Une toute petite hausse. En Algérie, le PLF 2014 a réservé 12,45 milliards de dollars à l’armée, soit une augmentation de plus d’un milliard de dollars par rapport à l’exercice en cours. Chez le voisin de l’Est, les ministères de la Défense et l’Intérieur s’accaparent 20 milliards de dollars du total du budget.

 

Il n’y a pas que le Palais qui a été épargné par la cure d’austérité prescrite par le gouvernement dans le projet de loi de finances 2014, l’armée également. Le cabinet Benkirane a légèrement augmenté la dotation accordée à l’Administration de la défense nationale : de 31 309 118 000 Dh au titre de l’exercice 2013, elle est passée à 31 537 000 000 Dh, soit une petite hausse de 0,7%.

 

Selon le PLF 2014, la répartition de cette manne financière est la suivante : 21 935 000 000 dh consacrés aux frais du personnel de tous les agents des différents services d’Abdellatif Loudiyi ; 5 350 000 000 dh sont alloués à l’achat de « matériel et dépenses diverses », c’est d’ailleurs le même montant qu’en 2013. Généralement, les contrats d’armement pour les corps de l’armée sont tirés de cette cagnotte.

 

Les PLF ne précisent pas les types d’équipement à acquérir, il est laissé à la hiérarchie militaire d’en décider. Par ailleurs, 4 252 000 000 dh  seront dédiés à l’ « Investissement et crédit de paiement ». Il est fort possible que la somme de cette dernière rubrique soit revue à la baisse dans le projet de loi de finances de 2015, pour se situer à 2 497 000 000 dh , comme Yabiladi a constaté sur la page 52 du PLF 2014.

 

Plus de 12 milliards de dollars, la somme du ministère de la Défense en Algérie

 

Les 31 537 000 000 dh (soit environ 4 milliards de dollars) consacrés à l’Administration de la Défense nationale ne sont rien devant les 12,45 milliards de dollars alloués au ministère de la Défense du voisin algérien, soit une hausse de plus d’un milliard de dollars par rapport à l’exercice en cours, occupant ainsi la première place par rapport aux autres départements dans le projet de loi de finances 2014.

 

Même l’Enseignement a dû céder sa place aux militaires. C’est normal, le vice-ministre de la Défense est revenu, dans le remaniement ministériel, du 11 septembre dernier, à Gaid Salah qui n’est autre que le chef des armées, un octogénaire considéré comme un fidèle du président Abdelaziz Bouteflika.

 

La presse algérienne a rapporté, également, que la Défense et l’Intérieur, se sont accaparés, à eux seuls, plus de 20 milliards de dollars.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:55
Première sortie à la mer pour la frégate FREMM Normandie

 

 

25 octobre 2013 par Mikaël Roparz - francebleu.fr

 

La frégate multi-missions (FREMM) Normandie vient d’effectuer sa première sortie à la mer. Désormais, le navire va pouvoir enchaîner différents essais en mer avant de regagner le site DCNS de Lorient. Au total, le programme FREMM comprend 11 unités.

 

La FREMM Normandie est la deuxième frégate construite pour la Marine nationale. Cette première sortie à la mer le 25 octobre a permis de tester les performances de la propulsion et du système de navigation du navire.

 

"Ce sont les navires les plus avancés technologiquement et les plus compétitifs du marché. Polyvalentes, les FREMM peuvent répondre à tous les types de menaces" explique Anne Bianchi, directrice des programmes FREMM.

 

Essais à la mer jusqu'en début 2014

 

A partir de maintenant, de jour comme de nuit, différents essais à la mer vont être réalisés au large des côtes bretonnes. Durant les trois prochains jours, les équipes à bord vont vérifier le bon fonctionnement de toutes les installations et dispositions de sécurité, l’évacuation du navire, la manœuvrabilité ou encore la tenue au mouillage. Un peu plus tard, les essais se concentreront sur la propulsion. Début 2014, les essais seront axés sur les systèmes de combat.

 

Onze FREMM au total ?

 

La Marine nationale a déjà reçu une première frégate de ce type, la FREMM Aquitaine en novembre 2012. Cinq frégates multimissions FREMM au total sont en cours de réalisation à Lorient. La FREMM Mohammed VI sera livrée à la Marine Royale du Maroc avant la fin de l’année 2013. La série FREMM comprend toujours officiellement 11 unités même si avec la loi de programmation militaire, le chiffre pourrait être revu à la baisse. Récemment, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a indiqué qu'il y aurait bien 11 frégates mais qu'elles ne seraient peut-être pas toutes des FREMM.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:50
Interview : Claude-France Arnould, directrice exécutive de l'Agence Européenne de Défense

25/10/2013 Par Guillaume Steuer - Air&Cosmos

 

Retrouvez ci-dessous un extrait de l'interview de Claude-France Arnould publiée dans le numéro 2379 d'Air&Cosmos.

 

Il y a quelques semaines, on fêtait l'arrivée dans l'armée de l'Air du premier A400M. Est-ce une vraie réussite du point de vue européen ?

 

C'est indéniablement un bel exemple de coopération, et nous essayons de travailler main dans la main avec l'Occar. Mais je crois qu'il faut désormais aller encore plus loin dans la coopération autour de cet appareil, et nous plaidons pour développer un "pool" de kits de ravitaillement en vol qui permettraient de pallier quelque peu les insuffisances européennes dans le domaine.

 

Le sujet des drones agite toutes les grandes forces aériennes européennes, dont la France. Comment abordez-vous cette problématique ?

 

Tous les éléments sont réunis pour confirmer l’Union Européenne dans un rôle structurant autour des drones. D'abord parce qu'il y a un besoin de réglementer leur usage dans le trafic aérien général européen, et que la Commission européenne est pleinement dans sa compétence.. Nous voulons également coopérer avec l'EASA et les agences de sûreté aéronautique militaires nationales pour faciliter les processus de certification.

 

Cela fait au moins 10 ans que l'Europe se casse pourtant les dents sur le sujet.

 

Oui, mais désormais nous n'avons plus le choix entre plusieurs programmes de drones. C'est un programme, ou rien. Les industriels ont été les premiers à prendre la mesure de la nécessité d'harmoniser les besoins dans le domaine au niveau européen. Et ils demandent aussi une harmonisation des procédures de certification, ce en quoi nous pouvons les aider.

 

L'AED fêtera l'an prochain ses dix années d'existence. Est-il nécessaire de la faire évoluer pour s'adapter à de nouveaux défis ?

 

Nous travaillons effectivement à une réorganisation autour de trois grands piliers. Le premier serait consacré au soutien des coopérations au niveau européen, afin de lancer une vraie dynamique qui permettrait le lancement de coopérations "à la carte" entre les Etats-membres. Un autre pilier sera justement consacré aux projets et programmes réunissant les aspects capacitaires, recherche et armement, tandis que le dernier doit nous permettre d’améliorer l’interaction avec les politiques européennes, comme le Ciel unique, Horizon 2020, etc. sur l'activité des pays membres.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:45
Sagem Défense investit au Maroc

26 octobre 2013 Hamid Dades - lereporter.ma

 

Sagem Défense Sécurité, filiale du groupe Safran, va implanter une nouvelle usine, sa 1ère au Maroc, à Nouaceur.

 

D'une surface de 4.000 m², l'usine doit employer environ 150 salariés à l'horizon 2015.

 

L'investissement prévu est de 5 millions d'euros (56 millions de dirhams) sur la période 2013-2014.

 

À noter que Sagem Maroc s'est implantée depuis début octobre 2013 sur un site provisoire qu'elle occupera pendant la durée des travaux, le site définitif devant être opérationnel en septembre 2014.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 14:17
Ne soyez pas sourds car nous ne sommes pas muets !

 

Paris, le 25 octobre 2013 par Général de corps d'armée (2s) Dominique DELORT, Président de la Saint-Cyrienne

 

 « La grande muette » n’est plus mais ils ne veulent pas le savoir ! Ou « Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre  » ! Selon une croyance très répandue l’Armée est devenue « la grande muette » après 1962 et l’est restée. Rien n’est plus faux, du moins depuis la fin de la guerre froide, mais cela arrange trop de monde de le croire.

 

Ceux qui parlent très régulièrement de « la grande muette » sont les médias et ce fut encore le cas en août sur la chaine LCP dans une émission spécifique. Est-ce par laxisme, paresse intellectuelle ou idéologie, il est difficile d’être péremptoire tant le groupe des journalistes est hétérogène. En effet les journalistes « spécialisés » de la presse écrite ou parlée ont des connaissances extrêmement variables des problèmes de défense et de ceux de l’armée. Certains suivent consciencieusement ces sujets complexes d’autres surfent, quand l’actualité s’y prête, lors du début d’une opération extérieure, du 14 juillet ou lors de cérémonies à la mémoire de morts au combat.

 

Le lieu commun, véritable poncif, de « la grande muette » est seriné aux auditeurs, aux lecteurs et aux hommes politiques et ces derniers trouvent, sans doute, la définition confortable et pourquoi pas normale. Confortable parce que cela évite de faire trop attention aux avertissements mesurés, pondérés et répétés de tel ou tel très haut responsable militaire venu leur décrire une situation des forces armées préoccupante au regard de la situation générale et des ambitions affichées par la France. Il n’y a qu’à se reporter, par exemple, aux interventions du CEMAT, le général Bertrand Ract-Madoux, devant les commissions des assemblées ces derniers mois. Normale pensent-ils car le militaire est aux ordres du Président élu par la nation. Ce principe est - évidemment - admis mais attention de ne pas tout confondre, car c’est oublier le devoir de tout chef militaire de haut niveau de réfléchir, de débattre, de s’exprimer et de donner son appréciation aux autorités gouvernementales comme à la représentation nationale. Les chefs d’état-major n’ont pas manqué de le faire et notamment à l’occasion de l’élaboration du dernier Livre Blanc comme de la réforme en cours au ministère de la défense. Il ne pourra pas être dit qu’ils se sont tus devant la situation des armées.

 

Depuis deux ou trois ans quelques généraux ou colonels, très peu nombreux, sont interviewés, certains de leurs articles sont repris dans une partie presse nationale et leurs livres édités. Le plus connu en cette période est un ancien directeur de l’Ecole de Guerre et maintenant professeur à Sciences-Po, Vincent Desportes. C’est beaucoup mieux que rien bien sûr, mais c’est trop peu au risque de conforter ce mythe de « la grande muette » car ces officiers, y compris un ancien CEMA, Henri Bentegeat, sont loin d’être des cas isolés comme on voudrait le faire croire à l’opinion.

 

Que dire en effet des multiples dossiers et articles du  groupe de réflexion du « G2S » de Jean-Marie Faugère, véritable « think tank » de 20 officiers généraux et qui a, en autres avantage, d’être composé de bénévoles et de réunir un groupe riche en expertises différentes. Les membres de ce groupe n’ont pour objectif que d’apporter leur contribution afin que les problèmes de défense soient mieux compris en particulier de ceux ayant des responsabilités publiques. Par leur formation, leur expérience, les responsabilités qu’ils ont exercées, ils sont plus fondés à s’exprimer que bien des civils appelés par les médias à répondre sur un sujet militaire. Pour parler médecine rien de tel qu’un médecin, pour discourir de philosophie rien de tel qu’un philosophe etc. ! Que dire des nombreux officiers, d’active ou non, qui écrivent des ouvrages qui sont autant d’études, de témoignages ou de réflexions d’une grande richesse. Encore faut-il faire l’effort de lire, de s’intéresser aux problèmes militaires ! Quel dommage que les journalistes-défense invités à la remise de prix littéraires les boudent... Que dire des nombreuses associations, en commençant par la Saint-Cyrienne, qui font connaître des points de vue, ouvrent des tribunes libres et soutiennent des débats ou des colloques. Ces associations ne sont pas des syndicats c’est peut être pour cela qu’on leur colle un bâillon virtuel. Pourtant il suffit de lire, notre revue en particulier le Casoar, pour être persuadé que « la grande muette » est bien morte. Mais ce serait rompre avec une des idées du « politiquement correct » dont souffre notre pays.

 

Il ne peut pas être dit qu’il existe « un trou noir » de l’expression chez les militaires. Il est facile de savoir que le moral n’est pas bon, il est facile de savoir que les inquiétudes sont grandes concernant l’outil de défense et la réforme en cours au ministère de la défense, comme il est facile de savoir que l’opération au Mali est vue comme un succès, de la décision à l’exécution. A ceux dont le métier est d’être le lien entre l’actualité et les Français je recommande plus d’attention et plus d’ouverture car décidément et définitivement « la grande muette » est bien morte ! Ce sera rendre aussi service aux hommes politiques contraints à mieux entendre ce qui leur est dit ou proposé de lire dans et hors de l’hémicycle. Le devoir de réserve, souvent mis en avant, ne touche avant tout que la sécurité de la France et celle des forces armées ainsi que le respect des institutions de notre pays.

 

A défaut d’être suffisamment entendus il appartient aux plus hauts responsables militaires d’élever raisonnablement la voix quitte, en leur âme et conscience, à choisir de partir car l’enjeu est grand. Nous sommes nombreux à ne pas baisser la garde, par devoir, car dans la cacophonie générale ou tous les sujets s’entrechoquent sans ordre d’importance ni mise en perspective c’est bien de la défense de la France dont il s’agit. Considérez les militaires pour ce qu’ils sont, des professionnels d’un art difficile, celui de la guerre.

 

Ne soyez pas sourds car nous ne sommes pas muets !

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 11:55
Bâtiments multimissions: DCNS et Piriou remportent le marché... sauf recours

24.10.2013 par P. Chapleau Lignes de Défense


Le jeune couple DCNS/Piriou a de quoi sourire. La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié à Kership, la co-entreprise créée en avril dernier par Piriou et DCNS, que la construction de trois Bâtiments multimissions (les B2M) allait lui être confiée.

Kership était en concurrence avec deux autres groupements: d’une part, STX et les CMN (Constructions mécaniques de Normandie), d’autre part la Socarenam de Boulogne alliée à la Compagnie maritime nantaise. Les deux concurrents arrivés en seconde et troisième position disposent de 20 jours pour contester la décision de la DGA et déposer un recours. 

La commande, d’une valeur d’une centaine de millions d’euros, porte sur quatre bâtiments, dont trois commandes fermes qui pourraient être destinées à la Polynésie, aux Antilles-Guyane et à la Nouvelle-Calédonie, et une option pour l’océan Indien. Le contrat devrait également porter sur le maintien en condition opérationnel (MCO) des navires. 

Ces navires hauturiers d’un peu plus de 60 de long et d’un déplacement supérieur à un millier de tonnes, sont destinés à remplacer les navires de type Batral (pour « Bâtiment de Transport Léger ») dont deux restent en service: les Dumont d’Urville et La Grandière. Ces Batral sont conçus pour le transport et le débarquement de troupes et de matériels. Leur structure à fond plat leur permet de se poser sur une plage, pour débarquer véhicules et passagers par une porte d'étrave.

Les B2M, dont la mise en service interviendra vers 2015, pourraient faire l’objet d'un financement interministériel. Effectivement, la Défense, l’Intérieur, les Transports sont susceptibles de contribuer au financement, puisque les B2M effectueront également des missions dévolues à d’autres ministères dans le cadre de la fonction garde-côtes.

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 16:55
Défense : le missile tactique de MBDA est enfin sur orbite

3000 MMP devraient à terme équiper l'armée de terre française

 

23/10/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Sans un programme de missile tactique dans sa gamme, MBDA aurait perdu son statut de missilier global. Avec le lancement du MMP, l'industriel peut aussi reconquérir un segment représentant 15 % à 20 % du marché mondial des missiles où il était absent depuis la fin de carrière du Milan, l'un de ses best-sellers à l'exportation.

 

Selon nos informations, un récent comité ministériel d'investissement (CMI) a donné son feu vert pour le lancement du missile moyenne portée (MMP), qui équipera l'armée de terre (3.000 unités). Une  tranche ferme de 1.500 missiles était en cours de discussion à la fin de l'été entre MBDA et la direction générale de l'armement (DGA), les 1.500 missiles autres devant être confirmés dans les années suivantes.

Et comme l'avait dit mi-septembre à l'Assemblée nationale le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, le MMP, successeur du best-seller du missile léger antichar Milan, "revient de très loin" (...)"un premier choix avait été fait en juillet 2009 d'acquérir un nombre heureusement limité de Javelin (missile américain, ndlr) dans une approche d'urgence opérationnelle".

Et il avait indiqué à cette occasion que "l'objectif est d'avoir une signature puis une notification avant la fin de l'année, ce qui est nécessaire pour une mise en service en 2017 dans le cadre du retrait du Milan". Pour autant, au sein de MBDA, on reste très prudent tant que le contrat n'est pas signé et n'a pas terminé son circuit administratif dans les méandres de Bercy. Et pour cause. Car déjà au cœur de l'été 2011, MBDA avait crû avoir décroché le jackpot...

 

Un accord de principe en 2011

Avant la trêve estivale, le dernier CMI avait approuvé en juillet 2011 toute une série d'investissements dans de nouveaux programmes de missiles (ANL et MMP) et la modernisation de certains grands programmes (Exocet et Aster) de MBDA. Soit un chiffre d'affaires estimé à l'époque entre 600 et 650 millions par an pendant une dizaine d'années. Mais la signature de ces contrats n'est jamais venue, la faute à l'alternance politique et à la rédaction d'un nouveau Livre blanc.

"Sur la base de ces décisions de principe, a expliqué Antoine Bouvier, les industriels que nous sommes avions alors travaillé en autofinancement, pris des risques sur ces trois programmes (MMP, ANL - Antinavire Léger, Aster Block 1 NT, ndlr) et défini le cadrage de l'activité et des effectifs de MBDA en jouant gagnant sur l'ensemble de ces nouveaux programmes, ce qui était une hypothèse audacieuse".

Mais, pour MBDA, l'exercice de l'année 2011 s'est toutefois traduit par une réduction des budgets de la filière missiles.

 

Autofinancement de MBDA

En dépit de toutes les incertitudes autour de ce programme, MBDA a toujours continué de travailler avec les mêmes équipes sur le programme MMP "sans contrat depuis le début de l'année 2010", a rappelé Antoine Bouvier. Pourquoi ? Parce que MBDA était "confiant" à la fois "dans la qualité du produit, le travail que nous avions fourni pour l'adapter aux besoins de l'armée de terre et l'attractivité de notre proposition commerciale", a-t-il précisé. À Bourges, cet été, le ministre a salué la prise de risque de MBDA.

Effectivement MBDA revient de loin. En 2009, la DGA avait retoqué le projet Milan ER, pas assez performant, et à choisir en 2010 le missile américain Javelin pour un achat limité (un lot de 300) destiné à équiper les troupes françaises en Afghanistan. Cette décision a été un électrochoc pour MBDA, qui a réagi dès septembre 2009 en décidant "de mettre des équipes de très haut niveau et les ressources financières nécessaires à la poursuite du développement d'un produit maison, sans recevoir alors le moindre encouragement de l'administration française".

 

MBDA a pris 75 % des coûts de développement

"Notre investissement et notre prise de risques ont été récompensés puisque ce produit correspond à celui dont l'armée de terre a besoin en termes de performances et de calendrier et que la DGA trouve attractive la proposition commerciale que MBDA lui a faite", a estimé Antoine Bouvier. MBDA a proposé, sur la base d'une commande française de 3.000 missiles, de prendre à sa charge 75 % des coûts de développement estimés entre 200 et 250 millions d'euros, "une proposition exceptionnelle compte tenu des contraintes auxquelles nous devons faire face", selon le PDG de MBDA.

Et de rappeler que les coûts de développement des missiles américain Javelin et israélien Spike ont été supportés à 100 % par le contribuable américain et le contribuable israélien. Ce qui n'est pas le cas du MMP.

Pourquoi un tel acharnement à sauver ce programme ? Le missilier ne pouvait pas se résoudre à ce que ce secteur du combat terrestre devienne un marché exclusivement américain (Javelin) ou israélien (Spike). D'autant plus que le Milan a longtemps été le leader mondial (plus de 20 % de parts de marché) de ce segment qui  représente entre 15 % et 20 % du marché des missiles. Enfin, si MBDA a pris la décision d'autofinancer significativement ce programme, c'est aussi pour rester l'un des rares missiliers globaux.

 

Une coopération franco-britannique ?

Selon Antoine Bouvier, l'actuateur (dispositif permettant de réguler le débit et la pression d'un fluide) du MMP devrait être britannique et le calculateur embarqué du Spear Capability 3 devrait être français.

"Nous attendons encore le feu vert de l'administration française pour transférer à Stevenage les actuateurs qui sont actuellement produits à Bourges", avait-il expliqué à l'Assemblée nationale. Et de préciser que "les activités ne seront évidemment transférées qu'au fur et à mesure du financement des programmes".

Pour Antoine, Bouvier, l'objectif est bien de revenir à une perspective européenne et le MMP est, à cet égard, un bon véhicule non seulement pour la France et l'exportation mais également pour nos partenaires européens.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 16:55
La LPM adoptée au Sénat en première lecture

 

 

22 octobre, 2013 FOB

 

Hier soir, les sénateurs ont adopté en première lecture le projet de Loi de Programmation Militaire (LPM) pour les années 2014 à 2019 avec une petite majorité de 163 votes contre 139 et 44 abstentions. Un vote obtenu grâce à l’abstention des communistes et d’une quinzaine de sénateurs UMP (dont Gérard Longuet, Jean-Pierre Raffarin ou Jacques Gautier).

 

« Aboutissement d’un travail de plusieurs années » selon Jean-Louis Carrère, Président de la Commission défense du Sénat rencontré ce matin, « nous avons tenté de faire un texte le moins modifiable possible et nous espérons qu’il ne sera pas dénaturé par le vote de l’Assemblée Nationale. »

 

Sans surprise, le projet reprend pour l’essentiel le projet du ministère, avec les sécurités auxquelles étaient attachées les parlementaires, à savoir le recours à un budget interministériel non imputable à la Défense en cas de surcoût sur le budget opérations extérieures (OPEX) ou de ressources exceptionnelles (REX) qui ne seraient pas au rendez-vous, ainsi qu’une clause de revoyure fin 2015. « Nous avons gagné beaucoup d’arbitrages qui n’étaient pas évidents (…) et un contrôle sur place et sur pièces pour les commissaires de la défense des assemblées pour juger de la bonne exécution de la LPM »

 

Interrogé par des journalistes de l’association de la presse défense (AJD), Jean-Louis Carrère se déclarait satisfait du projet adopté par les sénateurs. Même si « cette LPM est juste suffisante (…) on s’est donné les moyens de contrôler son exécution ». C’est maintenant au tour de l’Assemblée nationale de se saisir du projet, ce qui ne devrait pas poser de difficultés, le PS disposant là de la majorité absolue.

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:55
Audition de M.  Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, sur le projet de loi de finances pour 2014

17.10.2013 Assemblée Nationale

 

Audition de M.  Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, sur le projet de loi de finances pour 2014

 

Compte rendu n° 2 - mardi 1er octobre 2013 - séance de 19 heures

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:55
Audition du général D. Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

17.10.2013 Assemblée Nationale

 

Audition du général D. Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, sur le projet de loi de programmation militaire et le projet de loi de finances pour 2014

 

 

Compte rendu n° 7 - mardi 8 octobre 2013 - séance de 17 heures 15

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:50
 discours des chefs d’état major français et britannique clôturant le DV Day - photo Armée de l'air

discours des chefs d’état major français et britannique clôturant le DV Day - photo Armée de l'air

 

18/10/2013 Armée de l'Air

 

Du 7 au 17 octobre 2013, la France et le Royaume-Uni participent avec sept autres nations (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, États-Unis, Italie, Norvège) à un exercice centré sur des manœuvres aéromaritimes, dans lesquelles une quarantaine d’aéronefs et une quinzaine de bâtiments sont engagés.

 

Mardi 15 octobre, une journée « Distinguished Visitors (DV) day » était organisée. À cette occasion, le général Denis Mercier, chef d’état major de l’armée de l’air et son homologue britannique, Sir Andrew Pulford, se sont rendus à Leeming. À leur arrivée, ils ont assisté à une démonstration dynamique. Le scénario comprenait le bombardement de la base aérienne par des Hawk T1, représentant les forces adverses. Ensuite, était mis en scène l’incendie d’un véhicule. La sécurisation du lieu et l’extraction des passagers pour évacuation vers l’infirmerie ont été nécessaires pour mener à bien la mission de sauvetage. Enfin, une équipe cynophile britannique a intercepté un individu ayant pénétré sur le camp sans autorisation.

 

Pour clôturer cette journée, c’est en présence de nombreux journalistes et d’une délégation militaire franco-britannique que les deux chefs d’état-major ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité du travail accompli et le professionnalisme dont chacun a su faire preuve.

 

Après deux semaines d’entraînement opérationnel rassemblant neuf nations alliées et un dispositif des plus conséquents pour l’année 2013, Joint Warrior 13-2 s’achève pour les 112 militaires français déployés, du 7 au 17 octobre, sur la base de Leeming. Outre les aéronefs de l’armée de l’air (4 Mirage 2000N, 4 Mirage 2000-5, 1 C135 FR et 1 Super Puma), participaient également la frégate anti sous-marine « La Motte Piquet » et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la marine nationale.

 

Durant ces dix jours d’exercice, beaucoup d’enjeux, d’objectifs d’entraînement étaient à atteindre. Une structure C2 (Command & Control) conjointe a été mise en œuvre afin de conduire et exécuter les différentes missions. En tenant compte du respect des règles nationales respectives, le GTSICAéro de la base aérienne 105 d’Evreux a déployé de nombreux systèmes d’information et de communications. Le rythme de travail a été dense. Les équipages des Mirage 2000N ont effectué plus de 80 sorties et ont ainsi totalisé près de 200 heures de vol, réalisant leurs missions dans un environnement souvent complexe. Par ailleurs, l’exercice aura permis à l’ensemble du détachement français d’évoluer dans des conditions très proches de la réalité et ce, quel que soit le niveau de commandement (tactique, opératif, stratégique). En effet, l’intégralité du personnel déployé a été entraîné à la conduite des opérations en milieu hostile.

 

Bénéficiant de l’impulsion donnée par le Traité de Lancaster House, Joint Warrior 13-2 a largement mis à contribution l’armée de l’air et la marine nationale. Cette édition aura permis de développer l’interopérabilité des structures de commandement, des procédures, et des matériels des deux armées.

Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
Joint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV DayJoint Warrior 2013 DV Day
Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:50
The M777 howitzer is manufactured in Barrow, England. (BAE)

The M777 howitzer is manufactured in Barrow, England. (BAE)

 

Oct. 17, 2013 - By ANDREW CHUTER – Defense News

 

LONDON — BAE Systems will suspend production of the M777 howitzer unless it can quickly secure a long-talked about order from India for the lightweight 155mm weapon.

 

The company said in a statement on Thursday that it had begun consulting staff and unions ahead of the suspension of production at its Barrow, England, facility because of continuing delays in negotiations with the Indian government over the sale of 145 guns.

 

Up to 200 jobs are at risk at the Barrow site, where BAE also builds nuclear submarines and supports other artillery programs. Its Hattiesburg, Miss., site in the US, which undertakes final assembly and testing of the gun, is not immediately impacted, the BAE statement said.

 

“The [Barrow] move comes about because of ongoing delays in the US government foreign military sale of M777 howitzers to India,” the company said.

 

A letter of agreement (LoA) between the US and Indian governments for the sale of the towed 155mm weapons expired on Tuesday, triggering a rise in the ceiling price of the package of guns, training and support from US $647 million to $885 million. That price, though, is likely subject to some flexibility if the deal can be finalized quickly.

 

Nobody is holding their breath for a quick deal. The major price escalation from the US government and BAE is likely to lead to further delay. In addition, India is gearing up for a general election.

 

India hasn’t managed to buy any new howitzers since the 1980s’ purchase of weapons from Bofors — a deal that became embroiled in a huge corruption scandal involving financial kickbacks.

 

A letter of request for the M777s was received from India in late 2012, and all trials and evaluations completed in January this year. The LoA has been in place since February.

 

BAE ceased producing assemblies for new gun orders this year and has been investing its own cash, keeping the line alive with work on spares and various inventory items.

 

But the company said that after months of its own investment, it can no longer maintain staffing levels. The artillery side of the Barrow facility employs around 350 people, the majority on the M777.

 

The British-based defense contractor has been building the weapon since 2004, predominantly for the US Marines and Army. Over 1,000 guns have been ordered and the last of those weapons, destined for the Australian military, are being assembled at the company’s Hattiesburg.

 

Barrow is responsible for the welding, machining and fabrication of specialized titanium items, such as the howitzer’s saddle and cradle. Final assembly and test of the M777 is undertaken by around 50 employees at Hattiesburg.

 

BAE said the Hattiesburg facility is completing assembly of guns destined for the Australians and also resetting some weapons supplied to the US military.

 

That work is expected to take the US side of the M777 operation through to around April next year.

 

The announcement of the potential closure of the UK howitzer production site comes just 24 hours after BAE’s US arm said it was closing its Sealy, Texas, wheeled armored vehicle facility, with the loss of up to 325 jobs.

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:30
Israel Air Force Implement Major Structural Changes

October 17, 2013 defense-update.com

 

Following changes in the scale of the Air Force’s missions and responsibilities, the position of Chief of the Air Group will be divided by two brigadier generals and a new officer will be appointed to oversee coordination with the Ground Forces. These represent the most significant structural change in the Air Force has undergone since the Yom Kippur War.

 

The changes were required in response to the changing nature of the threats with which the IDF will contend in the coming years, as they enable the Israel Air Force to better respond to the shifting geopolitical climate in the Middle East and to the changing nature of combat. Under these changes, the Chief of IAF Air Group position will be split into two positions – Chief of Aerial Operations and Chief of the Air Group, which will deal with instruction and training.

 

The role of Chief of Aerial Operations will be filled by Brigadier General Tomer Bar, the current commander of the Tel Nof Airbase. The current commander of the Hatzerim Airbase, Brigadier General Tal Kalman, will be appointed as Chief of the Air Group.

 

The Operations Division will now come under the command of the Chief of Aerial Operations and will consist of three colonels who will oversee all operations divided into the following categories: strike operations; defensive operations (including most of the active air and missile-defense systems); and joint operations with the IDF Ground Forces.

 

The Air Intelligence Group will also be augmented by a new operations division which will oversee effective coordination between intelligence and operations in the Air Force.

 

The operations staff of the Israel Air Force has not undergone organizational restructuring on this scale for the past forty years. The historic change represents more than just an expansion of positions, it reflects the wider growing expectations and responsibilities borne by the Air Force in the current age of regional uncertainty.

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:55
Les parachutistes s'élancent du dernier Noratlas

Meeting gergovie (1)

 

18/10/2013 Armée de l'air

 

Les 12 et 13 octobre, le plateau de Gergovie a accueilli l'un des derniers meetings aérien de l'année. L'équipe de présentation et de compétition de l'armée de l'air était au rendez-vous.

 

Lors de la 19ème édition de Cervolix, festival autour de la magie du cerf-volant, les as des meetings aériens étaient présents sur le plateau de Gergovie. Parmi eux, les parachutistes de l’équipe parachutiste de présentation et de compétition de l’armée de l’air (EPPCAA), qui a ouvert le bal. Les capitaines Estelle Bernier et Frédéric Mirvault, l’adjudant-chef Patrick Sorin, les adjudants Rémy Balaud et Grégory Patissou ainsi que les sergents-chefs Edwige Bauer et Malween Canipelle ont sauté depuis le dernier Noratlas volant, le n°205. 8 000 visiteurs ont assisté au dernier saut de démonstration de l’équipe pour l’année 2013. L'EPPCAA aura participé à plus de 20 meetings régionaux et nationaux cette année. Rendez-vous au printemps prochain pour la nouvelle saison !

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories