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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 07:55
Comment militaires et politiques luttent pour le pouvoir

15.10.2013 Romain Mielcarek - slate.fr

 

Le ministre de la Défense est «responsable de la préparation et (...) de l'emploi des forces». Ça n'a l'air de rien, mais cette phrase bouleverse les militaires.


Changement d'organisation à la tête de la Défense française: à l'initiative de Jean-Yves Le Drian, un décret a redéfini les rôles des dirigeants de nos armées. Le ministre de la Défense devient, avec ce texte, le «responsable de la préparation et de l'emploi des forces» quand le chef d'état-major des armées, l'officier le plus haut placé dans la hiérarchie, est chargé de «l'organisation générale des armées».

Derrière ces mots, largement soumis à interprétation, les militaires craignent de voir le politique s'immiscer dans leur gestion des activités au quotidien. L'insertion de cet échelon supplémentaire entre eux et le chef de l'Etat leur fait penser que le ministre et son cabinet pourraient à l'avenir vouloir diriger jusqu'aux opérations à l'étranger. «Les choses changent, analyse un général qui fût longtemps au plus près de l'Elysée: le ministre rentre dans la chaîne de commandement. On l'avait bien vu au Mali: Le Drian était très présent.»

 

Surtout, l'approche de Jean-Yves Le Drian n'a rien à voir avec ce qu'avaient pu faire certains de ses prédécesseurs. Les familiers du ministère de la Défense se souviennent ainsi de la relation entretenue entre Hervé Morin, lorsqu'il occupait ces fonctions, et son chef d'état-major des armées. «Peut-être le général Georgelin a-t-il été trop loin», concèdent certains à propos de ce dernier, connu pour son autorité et sa capacité à s'imposer, voir à «écraser» son ministre.

Ce décret vient en effet concrétiser l'effort de Jean-Yves Le Drian d'imposer sa marque à la Défense. Celui-ci s'est appliqué, depuis son arrivée à ce poste, à prendre en main le moindre dossier. Plusieurs voyages au Mali et en Afghanistan, une tournée des régiments pour vendre les réformes des armées, des réunions qu'il dirige pour réorganiser le moindre service du ministère: le ministre assène à l'envi qu'il est «responsable» –mot récurrent dans sa bouche– de chaque décision. Impossible désormais pour les militaires de décider de grand-chose sans l'aval du ministre ou de son cabinet.

Dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, on assure que ce décret doit confirmer la démarche entreprise par celui-ci: il répercute les ordres du président et se charge de les faire appliquer par les militaires. Le chef d'état-major des armées, lui, revient à un rôle de conseil, d'organisation et de commandement sur les théâtres d'opération.

Les craintes, stimulées par les corporatismes

Ce qui inquiète les militaires, c'est de ne plus maîtriser certains volets qui sont devenus indispensables dans les opérations modernes. Les officiers déployés sur le terrain se voient en effet amenés à remplir des rôles politiques et diplomatiques pour lesquels ils ont besoin de marge de manoeuvre. Un chef d'état-major des armées dialogue plusieurs fois par semaine avec ses homologues d'autres pays. «Désormais, explique un général fin connaisseur des plus hautes fonctions du ministère, ce qu'il devra dire lui sera dicté par un directeur civil.»

«Les énarques se taillent un empire», s'emporte un autre général, à la retraite, tandis qu'un de ses collègues s'insurge de l'ambition des «petits marquis» du cabinet de Jean-Yves Le Drian. Les militaires n'apprécient guère certaines logiques imposées par les fonctionnaires civils du ministère: parler de compétitivité ou de rentabilité leur paraît inadapté à leur métier. Jean-Yves Le Drian et son cabinet entendent pourtant bien importer les savoir-faire des milieux dont ils sont issus: administrations régionales et cabinets de conseil de haut niveau. «C'est un choc des cultures», pense un général coutumier du fonctionnement de l'état-major des armées.

«Ces gens n'ont aucune sympathie pour les affaires militaires

Des reproches que l'on rejette en bloc dans l'entourage du ministre. «Jean-Yves Le Drian ou son cabinet ont-ils donné des ordres au Mali ou en Syrie?», questionne l'un des proches du ministre.

«Le chef d'état-major des armées a toute latitude pour préparer les forces et appliquer les ordres qui sont donnés par le gouvernement. Pour qu'un ordre militaire soit clair, il faut que l'ordre politique soit clair. La vraie question, ce sont les bouleversements majeurs et la crise qui secoue l'institution depuis 2008.»

Face à l'accumulation des mauvaises nouvelles pour les armées, qui doivent encore se séparer de 30.000 postes d'ici 2019, le ministre se veut aussi rassurant que possible.

«Je sais qu'il y a des interrogations au sujet de l'avenir, nous assure Jean-Yves Le Drian. Je suis conscient de l'inquiétude, mais je ne perçois pas d'effondrement du moral. Il y a un besoin de lever les doutes et je vais m'y employer.»

La répartition du pouvoir, un problème très parisien

«Ces émotions sont souvent très parisiennes, il faut les replacer dans un contexte de balancier qui dure depuis 1961», nous explique un officier affecté au cabinet du ministre.

«La répartition des rôles, entre militaires et politiques, est plus complexe que cela: plus on monte dans les niveaux de responsabilité, plus c'est une question d'hommes

Pour lui, il y a les textes et il y a la pratique. Avec près de 80.000 postes supprimés en une décennie, les militaires ne sont en effet pas tous préoccupés par les répartitions de pouvoir entre le ministre de la Défense et le chef d'état-major des armées. Bien au contraire, leur inquiétude relève pour la plupart du quotidien: comment former efficacement des hommes et des femmes qui ne savent même pas si leur régiment sera encore ouvert demain.

Un ancien capitaine, qui a quitté le service en 2001, se souvient ainsi d'avoir vécu les mêmes polémiques sur la répartition du pouvoir alors qu'il était jeune lieutenant à Saint-Cyr, dans les années 1990. Déjà, les généraux défendaient un corporatisme qui se heurtait au pouvoir civil.

«Il y a une rupture entre la base et le chef, déconnectés après trente ans de carrière

Pour lui, les généraux ne sont pourtant pas les seuls à faire l'objet de reproches:

«J'ai découvert un peu plus tard, en rencontrant une députée, que son seul intérêt pour l'institution était de préserver la base de Cazaux sur sa circonscription. Pour le reste de la société, tout cela relève du non-sujet.»

Un général, aujourd'hui à la retraite, fait le même constat. Il remarque que «les politiques n'ont aucune réflexion sur l'armée et sa place dans la nation» tandis que se répand «le trouble au sein des militaires». «Quand le chef d'état-major et le ministre se parlent, qu'en sait la base?», interroge-t-il amèrement, sur l'aveu d'un échec qu'il croit être irréversible: «Nous avons trahi nos subordonnés

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 07:45
RCA : le ministre des affaires étrangères à M’Poko

16/10/2013 Sources : EMA

 

Le 13 octobre 2013, à l’occasion d’un voyage officiel en République Centrafricaine, le ministre des Affaires étrangères, Monsieur Laurent Fabius, a rencontré les militaires français engagé au sein de l’opération Boali, sur le camp militaire de M’Poko.

 

Lors d’une brève allocution il a transmis un message de satisfaction aux soldats qui ont servi et qui servent au sein de l’opération Boali et plus largement aux militaires français qui font « honneur à la France » dans toutes les opérations où ils sont engagés.

 

Les militaires français déployé en République Centrafricaine assurent la sécurisation de l’aéroport M’Poko de Bangui, la surveillance des points d’intérêts français et la sécurité des ressortissants français.

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2003. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine (MICOPAX), mission qui s’est transformée en Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) depuis le 1er août. Parallèlement, si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français.

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 07:45
Gao : passation de commandement au GTIA Désert

16/10/2013 Sources : EMA

 

Le vendredi 4 octobre 2013 à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité de la brigade Serval. Le colonel Hervé Pierre, chef de corps du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa) a ainsi succédé au colonel Eric Ozanne, chef de corps du 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI).

 

En poste depuis fin mai 2013 sur la plate-forme opérationnelle désert de la force Serval à Gao, les légionnaires ont laissé la place aux soldats provenant majoritairement de la 9e Brigade d’Infanterie de Marine. Le GTIA est composé d’un état-major tactique, de deux compagnies d’infanterie sur véhicules de l’avant blindés (VAB), dont une compagnie du 126e régiment d’infanterie (126e RI) en provenance des Eléments Français au Tchad (EFT), d’une compagnie d’infanterie sur véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), d’un escadron d’aide à l’engagement (EAE), d’une compagnie de combat du génie, d’un détachement de fouille opérationnelle spécialisée (FOS), d’une équipe neutralisation d’engin explosifs (EOD, explosive ordnance disposal), et d’une unité de commandement et logistique.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Gao : passation de commandement au GTIA DésertGao : passation de commandement au GTIA Désert
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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 17:30
Block II Harpoon missile

Block II Harpoon missile

October 16, 2013 defense-aerospace.com

(Source: The Defense Security Cooperation Agency; issued October 15, 2013)

Saudi Arabia - Various Munitions and Support



WASHINGTON --- The Defense Security Cooperation Agency notified Congress on Oct. 11 of a possible Foreign Military Sale to Saudi Arabia of various munitions and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $6.8 billion.

The Government of Saudi Arabia has requested a possible sale of 650 AGM-84H Standoff Land Attack Missiles-Expanded Response (SLAM-ER), 973 AGM-154C Joint Stand Off Weapons (JSOW), 400 AGM-84L Harpoon Block II missiles, 1000 GBU-39/B Small Diameter Bombs (SDB), 40 CATM-84H Captive Air Training Missiles (CATM), 20 ATM-84H SLAM-ER Telemetry Missiles, 4 Dummy Air Training Missiles, 60 AWW-13 Data Link pods, 10 JSOW CATMs, 40 Harpoon CATMs, 20 ATM-84L Harpoon Exercise Missiles, 36 SDB Captive Flight and Load Build trainers, containers, mission planning, integration support and testing, munitions storage security and training, weapon operational flight program software development, transportation, tools and test equipment, support equipment, spare and repair parts, publications and technical documentation, personnel training and training equipment, U.S. Government and contractor engineering and logistics support services, and other related elements of logistics support. The estimated total cost is $ 6.8 billion.

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a friendly country that has been and continues to be an important force for political stability in the Middle East.

This proposed sale will improve Saudi Arabia's capability to meet current and future regional threats. These munitions will strengthen the effectiveness and interoperability of the air force of a potential coalition partner, enhancing the coalition operation.

In December 2011, Saudi Arabia signed a letter of offer and acceptance (LOA) to purchase 84 new and 70 refurbished F-15SA multi-role fighter aircraft and associated weapons. The armaments in this request are separate and distinct from those in the F-15SA LOA, but are intended for that platform. (Emphasis added—Ed.)

Saudi Arabia will have no difficulty absorbing these weapons into its armed forces.

The proposed sale of these weapon systems will not alter the basic military balance in the region.

The principal contractors will be The Boeing Company in St. Louis, Missouri; Raytheon in Indianapolis, Indiana; and Raytheon in Tucson, Arizona. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

Implementation of this sale will require the assignment of approximately 2-4 additional U.S. Government or contractor representatives to Saudi Arabia. The actual number and duration will be determined in joint negotiations as the program proceeds through the development, production, and equipment installation phases.

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

An F-16C releases an AGM-154 JSOW

An F-16C releases an AGM-154 JSOW

October 16, 2013 defense-aerospace.com

(Source: The Defense Security Cooperation Agency; issued October 15, 2013)

 

United Arab Emirates (UAE) - Various Munitions and Support

 

WASHINGTON --- The Defense Security Cooperation Agency notified Congress Oct. 11 of a possible Foreign Military Sale to the United Arab Emirates of various munitions and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $4.0 billion.

 

The Government of the United Arab Emirates has requested a possible sale of 5000 GBU-39/B Small Diameter Bombs (SDB) with BRU-61 carriage systems, 8 SDB Guided Test Vehicles for aircraft integration, 16 SDB Captive Flight and Load Build trainers, 1200 AGM-154C Joint Stand Off Weapon (JSOW), 10 JSOW CATMs, 300 AGM-84H Standoff Land Attack Missiles-Expanded Response (SLAM-ER), 40 CATM-84H Captive Air Training Missiles, 20 ATM-84H SLAM-ER Telemetry Missiles, 4 Dummy Air Training Missiles, 30 AWW-13 Data Link pods, containers, munitions storage security and training, mission planning, transportation, tools and test equipment, integration support and testing, weapon operational flight program software development, support equipment, spare and repair parts, publications and technical documentation, personnel training and training equipment, U.S. Government and contractor engineering and logistics support services, and other related elements of logistics support. The estimated cost is $4.0 billion.

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a friendly country that has been and continues to be an important force for political stability and economic progress in the Middle East. The UAE continues host-nation support of vital U.S. forces stationed at Al Dhafra Air Base and plays a vital role in supporting U.S. regional interests.

 

The sale of these munitions is in support of the UAE’s fleet of F-16s. (Emphasis added-Ed.)

 

This proposed sale will improve the UAE’s military readiness and capabilities to meet current and future regional threats, reduce the dependence on U.S. forces in the region, and enhance any coalition operations the U.S. may undertake. The UAE will have no difficulty absorbing these munitions into its armed forces.

 

The proposed sale of these weapon systems will not alter the basic military balance in the region.

 

The principal contractors will be The Boeing Company in St. Louis, Missouri; Raytheon in Indianapolis, Indiana; and Raytheon in Tucson, Arizona. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this proposed sale may require the assignment of approximately 2-4 U.S. Government or contractor representatives to the UAE. The actual number and duration to support the program will be determined in joint negotiations as the program proceeds through the development, production and equipment installation phases. Additionally, the proposed sale will require multiple trips to UAE during the life of the program for program and technical reviews.

 

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 16:45
Angola Inks $1Bln Arms Deals With Russia – Paper

 

 

MOSCOW, October 16 (RIA Novosti)

 

Russia’s state arms export monopoly has signed a $1 billion deal package with Angola to deliver military equipment, build an ammunition plant and provide maintenance services, Vedomosti business daily reported Wednesday.

 

Rosoboronexport will supply 18 Su-30K fighter jets to the southern African nation, the daily said, citing sources at the arms exports company and the Russian military.

 

The Su-30K fighters in question are a batch of aircraft that were initially supplied to India in the late 1990s, prior to Delhi receiving the more advanced multirole Su-30MKI variant. They were returned to Russia in 2007, Vedomosti said, and have since lain idle in a Belarusian repair plant.

 

They had previously been offered to Belarus, Sudan and Vietnam.

 

Also on the list are Mi-17 transport helicopters, tanks, artillery, firearms and ammunition, the newspaper said.

 

Rosoboronexport will conduct maintenance for Russian-made military equipment used by the Angolan military, the report said.

 

Rosoboronexport and the Russian Defense Ministry have made no official comment on the alleged deals, which Vedomosti said were signed last week during Russian Deputy Prime Minister Dmitry Rogozin’s trip to Angola, Russia’s geopolitical ally since the Soviet era.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 16:45
photo ECPAD

photo ECPAD

16/10/2013 Sources : EMA

 

Le 02 octobre 2013, le CEMA a reçu le chef d’état-major général des armées burkinabé, le général de brigade Honoré Traoré, en visite officielle à Paris.

 

Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la coopération bilatérale entretenue de longue date par nos deux pays et redynamisée en 2010. Elle visait à faire un point de situation des projets bilatéraux, en particulier dans le cadre de l’action des armées françaises dans la bande sahélo-saharienne et de la montée en puissance de la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), dont un bataillon est armé par le Burkina Faso.

 

La coopération franco-burkinabé s’inscrit dans le cadre de la coopération opérationnelle régionale. Celle-ci a pour objet de soutenir la  montée en puissance de la Force Africaine en Attente (FAA), à laquelle contribue le Burkina Faso. Dans ce cadre, les éléments français au Sénégal (EFS) organisent régulièrement des détachements d’instruction opérationnels (DIO) et technique (DIT) au profit des forces armées nationales burkinabé. En 2012, les EFS ont formé près de 780 soldats burkinabé et participé à la préparation des éléments déployés pour armer la MINUSMA.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 16:45
Le génie militaire au Mali : être sapeur, un socle commun 4/4

03/10/2013 Sources : EMA Com

 

Pour la première fois, l’armée française expérimente sur un théâtre d’opérations une nouvelle façon de coordonner les moyens du génie militaire. Ce nouveau concept est basé sur un format OTAN et conçu sans considération de composante ou d’armée. L’idée est de rassembler l’ensemble des activités « génie », depuis l’appui direct au combat terrestre jusqu’à l’aide au stationnement d’une force interarmées. Dernier volet.

 

L’appui direct au combat au cœur de la mission

Aux ordres du capitaine Franckie, la section génie du DGAD a participé aux opérations ANACONDA 1 et 2 menées pendant la période électorale pour sécuriser le grand Gao en appui des forces de sécurité maliennes et de la MINUSMA. En ouverture d’itinéraire ou lors des fouilles, les sapeurs ont contribué au bon déroulement de la manœuvre permettant la reconnaissance d’éléments de la force Serval dans la zone et contribuant au sentiment de sécurité parmi la population. À plusieurs reprises, leur sens du terrain aura été bénéfique lors du franchissement des oueds, rendu difficile en cette saison des pluies.

Bombe artisanale

Au cours de l’opération GRIFFON, dans la région Est de Gao, et suite au renseignement collecté auprès de la population, les militaires français ont dû intervenir sur un engin explosif improvisé (EEI). Sur place, les sapeurs du DGAD ont d’abord effectué la vérification de non pollution de la zone avant d’identifier le dispositif artisanal. Après analyse, le chef de groupe a demandé l’intervention des éléments opérationnels de déminage (EOD) en alerte. L’équipe Weapon Intelligence Team (WIT) en a profité pour évaluer les capacités et les effets de l’engin explosif.

Fouille opérationnelle

Pour l’opération Centaure, le GTIA Désert a été renforcé d’une équipe de fouille opérationnelle spécialisée, une demi-équipe WIT et 2 binômes cynophiles. Ces spécialistes ont remarquablement complété le travail des sapeurs.

La montée en puissance de la PfOD de Gao aura mis en lumière l’intérêt du génie militaire.En mutualisant et en coordonnant leurs moyens, les sapeurs des trois composantes ont permis la mise en œuvre et l’amélioration du camp souhaité par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval. Cela dans un seul but : permettre une bonne préparation des missions et une bonne remise en condition.

 

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 16:35
Osprey MV-22

Osprey MV-22

TOKYO, 16 octobre - RIA Novosti

 

Deux avions hybrides Osprey MV-22 ont été utilisés pour la première fois lors des manœuvres conjointes nippo-américaines qui ont eu lieu dans la préfecture de Shiga (île japonaise de Honshu), a annoncé mercredi le ministère japonais de la Défense.

 

Ces aéronefs sont rattachés à la base américaine de Futenma, à Okinawa. La population s'oppose à leur déploiement dans la préfecture, car la sécurité des avions hybrides suscite des craintes: l'an dernier, deux appareils de ce type se sont écrasés à l'extérieur des frontières japonaises.

 

Des avions hybrides Osprey MV-22 sont apparus pour la première fois au Japon en 2012. D'ici à 2014, le commandement américain envisage de porter leur nombre à 24 appareils.

 

L'avion de transport hybride a ceci de particulier qu'il possède des ailes tournantes munies d'hélices qui lui permettent de combiner les fonctions d'avion et d'hélicoptère, notamment de décoller verticalement. Il est pourtant à noter que la moindre erreur de pilotage risque de provoquer un crash.

 

Les Etats-Unis insistent sur l'utilisation d'Osprey MV-22 sur leurs bases au Japon, car par rapport aux hélicoptères de transport classiques, ces appareils possèdent une vitesse deux fois plus élevée et une capacité d'emporte trois fois plus grande.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 16:30
The First Flight on the Hercules: The Founding Team Takes to the Air

16.10.2013 Shani Pomes - iaf.org.il

 

After theoretical studies and 130 flight hours in the simulator, the founding aerial teams of the Hercules squadron flew the Hercules C-130J for the first time, the latest American version of the Hercules that is due to arrive in Israel next year

 

Last week, a C-130J Hercules plane took off from its home base in Arkansas. But this time, there were Israeli Air Force aerial team members in the cockpit. The C-130J plane is the American version of the Hercules plane that will serve the IAF starting next year, after unique Israeli systems have been installed.

 

The Israeli teams that arrived at the Little Rock airbase are part of the founding team of the new Hercules squadron, which will be established in the southern airbase in Nevitim. For them, this is an important step: Over the last few months, they have been staying at the American airbase for the conversion of the Hercules planes prior to their arrival in Israel, and until now they have undergone theoretical instruction and more than 130 flight hours in the simulator. Flying the plane last week was the first step in the last stage of the conversion, at the end of which the soldiers will be trained to aerial team members in the latest plane. "We got excited. Flying after so much time, when we've been looking forward to this, was a wonderful experience", explained Lieutenant Colonel Uri, future commander of the squadron of Hercules planes that will be in Nevitim. "The plane is everything they advertised about it, it's strong. You are concerned that you have so much more power than what you need. You get a lot of data to fly accurately: information of the area and direction of the flight, an amazing feeling. It feels like the regular C-130 Hercules in basic flight, they didn't take that away from the plane. They just improved it a lot".

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:55
Escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman

Escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman

 

15/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que le contrat pour la vente de deux drones MQ-9 Reaper vient d'être notifié à General Atomics par le Pentagone, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, a révélé que les Etats-Unis n'avaient pas encore donné leur accord à la "francisation" de ces drones.

 

C'est parti pour les drones américains MQ-9 Reaper dans l'armée de l'air française. Et la France doit maintenant régler l'addition. Car le Pentagone a notifié le 30 septembre une partie du contrat à General Atomics Aeronautical Systems pour un montant de près de 50 millions de dollars (49,8 millions de dollars). Ce qui correspond aux premiers équipements pour l'achat via le programme FMS (Foreign Military Sales) - une vente d'Etat à Etat - de deux drones et d'une station sol par le ministère de la Défense français. Au total, la France devra débourser pour un système de deux drones MQ-9 Reaper un montant maximum de 149 millions de dollars.

 

"Nous avons passé un contrat FMS unique avec les américains d'un montant maximum de 149 millions de dollars", explique-t-on à La Tribune. Dans sa notification, le Pentagone évoque une demande urgente de la France d'acquérir deux drones. Le programme sera exécuté chez General Atomics à Poway en Californie et devra être achevé "avant le 15 juillet 2015". Pourtant, le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, a expliqué début octobre aux députés de la commission de la Défense que la France avait "acheté deux drones sur étagère, qui seront déployés avant la fin de l'année au Sahel".

 

La francisation des Reaper pas encore acceptée par les Etats-Unis

 

La France a acheté deux drones MQ-9 Reaper mais elle n'est pas encore sure de pourvoir les faire voler en Europe. "Nous avons demandé aux Américains la certification aéronautique permettant aux appareils de fonctionner dans l'espace aérien européen - ce qui les surprend toujours, car l'espace aérien est si étendu aux États-Unis que ses parties civile et militaire peuvent être séparées", a expliqué Laurent Collet-Billon.

 

Mais surtout, la France n'est pas sure encore de pouvoir "franciser" les drones Reaper, comme elle le souhaite. C'est ce que dit le DGA dans son audition : "nous souhaitons qu'une étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée". Pourtant, on avait expliqué à "La Tribune" à très haut niveau au sein de l'armée que cet achat  était conditionné à l'opération de "francisation" des douze drones que la France souhaite acheter. Pour des questions d'autonomie stratégique et ne pas dépendre des Etats-Unis, la France souhaite avoir accès aux "codes sources", les codes informatiques des drones soumis à de strictes règles d'exportation, afin de les modifier.

 

Vers un club d'utilisateurs formés de pays européens pour le Reaper

 

La loi de programmation militaire (LPM ) prévoit l'acquisition de douze drones MALE (pour moyenne altitude, longue endurance, soit 24 heures de vol) d'ici à 2019. Le coût total de cet achat - soit le prix d'achat et le coût de leur "francisation" - , est évalué par les services du ministère de la Défense à 670 millions d'euros. Le ministre de la Défense français "devrait prochainement annoncer la création d'un club des utilisateurs de Reaper en Europe, réunissant les Britanniques, les Italiens et peut-être les Allemands", a révélé le DGA..

 

Au-delà de cette opération, trois industriels - Dassault Aviation, l'italien Finmeccanica et EADS Cassidian - ont déclaré être disposés à s'unir pour élaborer un drone MALE européen à plus longue échéance de façon à pouvoir créer une filière industrielle européenne sur ce marché. "Je dois rencontrer leurs représentants dans le courant du mois d'octobre, a précisé Laurent Collet-Billon. Nous nous sommes également entretenus la semaine dernière (la semaine du 23 septembre, ndlr) de ce sujet avec M. Beemelmans, secrétaire d'État au ministère allemand de la Défense, chargé de l'équipement. La question que nous devons résoudre réside dans l'articulation entre ce que l'on veut intégrer du drone américain et ce que l'on veut développer dans un drone européen : la dimension financière la tranchera".

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:55
Le porte-avions Charles de Gaulle appareille de Toulon

Apontage sur le Porte-Avions Charles de Gaulle

 

16/10/2013 Sources : Marine nationale

 

Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé le 16 octobre 2013 de Toulon avec à son bord les marins et aéronefs ( Rafale Marine, Super-Etendard Modernisé, Hawkeye, hélicoptère Dauphin ) du Groupe aérien embarqué (GAé). Cet entraînement se concentrera essentiellement sur la validation des aptitudes des pilotes du GAé lors de deux phases consécutives.

 

Une première phase, appelée communément « École de l’Aviation Embarquée » (EAE), permettra la qualification/transformation à l’appontage, de jour comme de nuit, des jeunes pilotes de l’aéronautique navale. Certains effectueront à cette occasion leur tout premier appontage sur le pont du Charles-de-Gaulle.

 

 

Le porte-avions Charles de Gaulle appareille de Toulon

La seconde phase consistera en l’entraînement des pilotes nouvellement qualifiés, et ceux plus expérimentés, à la conduite de missions opérationnelles depuis le porte-avions.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:50
EDA R&T Conference - Register Now!

Brussels | Oct 16, 2013 EU Defence Agency

 

Securing the supplies for defence capabilities has become a challenging task for all actors – from defence administrations to industry. Future defence capabilities rely on emerging key enabling and cutting edge technologies, which today often are of “dual-use”. The requirement of non-limited access and availability makes some of these technologies “defence-critical”, associating the need for joint and coordinated action at national, but also European level.

 

The 2013 EDA Research & Technology (R&T) Conference (05-06 December) aims to look at critical defence technologies from various perspectives. It will give the opportunity to survey Europe’s defence technology and industrial base and identify vulnerabilities that could negatively impact Europe´s production of defence systems. Some specific research areas will be highlighted.  The conference will also provide opportunity for dissemination and exploitation of results from two Joint Investment Programmes (JIP). Furthermore it will discuss innovative ways of funding dual-use research and of connecting academia, SMEs and industry for R&T collaboration.

 

The morning of Day 1 will provide views on the topic of Critical Defence Technologies and EDA´s role together with the Member States, European Commission, ESA, ENIAC and Defence Industry. In the afternoon, two parallel sessions will inform about the results from the JIPs “Force Protection (FP)” and “Innovative Concepts/ Emerging Technologies (ICET)”, and invite for ideas on the exploitation. A poster session will give opportunity to discuss results in depth. The day will conclude with a conference dinner.

 

Day 2 will start with  a panel session on research for dual-use technologies, European Structural Funds and the Smart Specialization Strategy. After lunch, selected academics, SMEs and industries will  present novel research  in three  important areas for defence. 

 

Organisation

The conference is organised by the European Defence Agency (EDA) and is hosted by the Ministry of National Defence of Greece.

 

Attendance-Registration

This conference is mainly oriented towards governmental, institutional, industrial and research decision makers and experts in R&T activities and for applied research and development oriented industries and research organisations as well as their associations. Attendance is limited to 170 persons. For registrations please fill in the registration form here. Please note that registration will be valid upon receipt of confirmation.

 

Main Dates

Dates of the Event: 05-06 December 2013
Registration Starts: 07 October 2013
Registration Ends: 21 November 2013

 

Location

The conference will be held in Hellenic Armed Forces Officers Club Rigillis 1, 10675 Athens, Greece

 

Conference secretariat:

EDA R&T Directorate
Rue des Drapiers, 17-23
1050 Brussels, BELGIUM
Phone: + 32 2 504 2881 or + 32 2 504 2882
taina.denis@eda.europa.eu

 

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 14:55
Défense : les militaires français sont moins bien payés que les Britanniques et les Allemands

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va faire partir 5.800 officiers sur la période 2014-2019

 

17/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Même si les militaires français sont moins bien payés que leurs homologues allemands ou britanniques, leur système de rémunération n'en demeure pas moins complexe pointe la Cour des Comptes.

 

Attention dossier très sensible. En matière de rémunération des militaires, le rapport de la Cour des Comptes apparaît finalement mitigé. Certes, un très gros travail de simplification et de cohérence semble plus que nécessaire mais, au final, les militaires français ne sont pas si grassement payés. Surtout par rapport à leurs homologues étrangers. Et loin de là. Les Sages de la rue Cambon reconnaissent que la rémunération des militaires français en activité est inférieure à celle des militaires britanniques et allemand. En revanche, le système de pension français est plus généreux, pondère la Cour.

Les dépenses de rémunération des militaires des trois armées, des différents services et de la direction générale de l'armement (DGA), hors gendarmerie, représentent 7,7 milliards d'euros hors dépenses afférentes aux retraites et 20 % des crédits de la mission défense. A ce montant, il faut rajouter 2,6 milliards pour l'ensemble des primes et indemnités diverses versées aux militaires en 2012. "Le niveau de rémunération des militaires n'est pas aujourd'hui en décalage avec celui des fonctionnaires civils", affirme la Cour. 

 

Les militaires britanniques et allemands mieux payés

En Grande-Bretagne, "la comparaison des dépenses de personnel de chacun des deux
ministères rapportées à leurs effectifs révèle que les militaires britanniques sont moins nombreux, mais que les dépenses de personnel sont plus élevées qu'en France, ce qui se traduit par un écart proche de 20.000 euros annuels en moyenne", observe la Cour des Comptes. Clairement, les militaires britanniques sont moins nombreux (191.650 hommes en 2010, contre 235.230) mais ils coûtent beaucoup plus chers. Et pas qu'un peu : 11,1 milliards d'euros, contre 9,3 milliards d'euros.

En Allemagne, la grille de solde des militaires allemands permet également de constater que le niveau de rémunération indiciaire des militaires allemands est supérieur à celui de leurs homologues français. À titre d'exemple, la solde de base du caporal français est comprise entre 1.426 et 1.450 euros par mois alors que celle de son homologue allemand est comprise entre 1.824 et 2.079 euros mensuels. Celle d'un capitaine français est comprise entre 2.250 et 2.600 euros mensuels alors que celle de son homologue allemand est comprise entre 2.600 et
3.900 euros.

Pour autant, en contrepartie d'une réduction de 54.000 militaires entres 2008 et 2014, la Cour rappelle que l'État avait mis en œuvre un plan d'amélioration de la condition miliaire. "Sa principale traduction a consisté en une revalorisation indiciaire et statutaire ambitieuse", rappelle-t-elle. Ce qui pourrait réduire cet écart avec les armées britannique et allemande.

 

174 primes pour les militaires français

Avec 174 primes et indemnités différentes, dont certaines très désuètes, le système indemnitaire des militaires français "apparaît complexe, peu lisible et difficilement contrôlable", estime la Cour. "Un toilettage des primes pour supprimer celles qui n'ont plus de raison d'exister s'impose, recommande-t-elle. En outre, il conviendra de mettre fin à un certain nombre de pratiques contestables". En moyenne, les primes et indemnités représentent 33 % de la masse salariale globale. Si on y inclut les primes afférentes aux opérations extérieures (OPEX), cette part atteint 38 %. "Aucune analyse complète n'a été réalisée depuis 2009, ce qui est préjudiciable à la maîtrise de la masse salariale", regrette la Cour.

En outre, estime-t-elle, "la multiplicité des primes entretient une dynamique inflationniste et induit un coût de gestion. Intrinsèquement, l'absence de visibilité du régime indemnitaire et la difficulté de vérifier la réalité de certaines primes rendent le système hors contrôle".

 

Des économies qui ne sont pas réalisées

La Cour des Comptes l'avait déjà dénoncé dans un précédent rapport publié en juillet 2012. En dépit d'une réduction majeure des effectifs, les dépenses de personnel ont dépassé toutes les prévisions budgétaires. Le ministère de la Défense attendait de la réduction de 23.000 emplois une économie nette cumulée de 1,1 milliard d'euros sur la période 2009-2011. Mais, alors même que cet objectif de suppression d'emplois a été tenu, la masse salariale a progressé de 1 milliard d'euros.

"La masse salariale ne fait pas l'objet d'un réel pilotage des effectifs, le ministère de la défense ayant semblé concentrer ses efforts sur la réduction quantitative des effectifs", regrette-t-elle. Car la réduction a été plus marquée dans les grades les moins élevés, donc les moins coûteux. Ce qui a eu un impact non proportionnel sur les économies attendues. Il y a eu également un impact sur le pyramidage au profit des grades les plus élevés.

 

Les officiers dans la ligne de mire

Pour la Cour des comptes, le ministère de la Défense doit mettre en place "un pilotage resserré et efficient des effectifs et de la masse salariale, une politique de gestion des ressources humaines globale, ainsi qu'une évaluation rigoureuse du coût de la réforme statutaire engagée en 2008".  Une condition indispensable pour que la nouvelle loi de programmation militaire offre un cadre réaliste et financièrement soutenable.

Dans ce cadre, la prochaine LPM prévoit une déflation des effectifs d'officiers qualifiée de "volontariste" par le ministère de la Défense. La diminution annoncée est de l'ordre de 5.800 postes d'officiers. L'étude d'impact du projet de loi précise que, par rapport à la précédente LPM, la réduction annuelle des effectifs d'officiers devrait dépasser 1.000 postes par an en régime de croisière. Soit plus de trois fois et demi la déflation moyenne réalisée sur la période 2008-2013. En outre, pour stabiliser le modèle et l'effort de dépyramidage, la déflation des effectifs serait de l'ordre de 11.200 sous-officiers tandis que le nombre d'hommes du rang diminuerait d'environ 9.300 militaires.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 12:25
Le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov

Le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov

 

 

LIMA (Pérou), 16 octobre - RIA Novosti

 

La Russie veut créer au Pérou un centre de maintenance des hélicoptères de production russe et soviétiques livrés en Amérique latine, a annoncé mercredi aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov. 

 

"Aujourd'hui, la question est d'évaluer la pertinence de la création d'un centre assurant l'entretien et la réparation d'hélicoptères en Amérique latine. (…) Les perspectives de cette coopération ont été évoquées lors de la rencontre entre le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et son homologue péruvien Pedro Cateriano", a indiqué le vice-ministre à l'issue de négociations entre les chefs des départements militaires des deux Etats. 

 

M.Antonov a précisé que le Chili était le seul pays latino-américain à ne pas s'être procuré d'hélicoptères russes, tous les autres Etats possédant des appareils de production russe ou soviétique. 

 

"Ceci étant dit, nous réfléchissons à la pertinence d'un projet sérieux d'envergure régionale. Notre politique ne se limite pas à l'exportation de notre technique, mais prévoit également la production commune et le développement de la coopération militaro-technique", a expliqué M.Antonov.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 12:20
USS Minnesota (SSN_783)

USS Minnesota (SSN_783)

16 octobre 2013, Portail des Sous-Marins

 

Les sous-marins nucléaires d’attaque USS Virginia et USS Minnesota ont été choisis pour être les 2 premiers sous-marins de la classe Virginia sur lesquels des femmes officiers seront embarquées, annonce l’US Navy.

 

Au total, 6 officiers féminins, 2 commissaires et 4 formées à la conduite du réacteur, embarqueront à bord de ces sous-marins au plus tard en janvier 2015. Les s2 sous-marins sont basés à Groton (Connecticut).

 

« L’embarquement de femmes officiers à bord de sous-marins de la classe Virginia est l’étape suivante naturelle dans l’intégration de femmes dans les forces sous-marines, » a déclaré le Secrétaire à la marine Ray Mabus. « Il y a de nombreuses femmes, extrêmement capables, qui désirent réussir dans ce domaine. La force sous-marine sera plus forte grâce à leurs efforts. Notre marine a prouvé au cours des années que l’un de nos plus grands avantages est notre diversité. C’est un avantage sur lequel nous devrions nous appuyer sur tous types de navires, y compris les sous-marins. »

 

Depuis que la Navy a officiellement autorisé les femmes à embarquer sur les sous-marins, le 29 avril 2010, 43 d’entre elles ont embarqué sur 6 SNLE de la classe Ohio.

 

« Je prévois de commencer par 4 sous-marins de la classe Virginia. Les 2 autres recevront des femmes en 2016, » explique le vice-amiral Michael Connor, commandant des forces sous-marines. « Comme le Virginia et le Minnesota appartiennent tous les 2 à la flotte Atlantique, j’ai l’intention de désigner au début de l’an prochain 2 sous-marins de la flotte du Pacifique, basés à Pearl Harbour. »

 

Référence : US Navy

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:55
De retour sur l’eau

15.10.2013 Aspirant Nicolas Hoffmann EN 2012 – Ecole Navale

 

Pour leur première corvette de l’année, du 30 septembre au 4 octobre 2013, les aspirants de la promotion 2012 de l’École navale ont eu la chance de bénéficier de la bienveillance de Neptune ! A bord des bâtiments-école Chacal, Lion et Panthère et du BIN (Bâtiment d’Instruction à la Navigation) Églantine, ils ont goûté, pendant dix jours de formation, à un temps ensoleillé (malgré quelques passages dans la brume), à une légère brise d’Est et à la houle, traditionnelle mais modérée, du Golfe de Gascogne.

 

Suivant une habitude maintenant bien établie, des élèves de l’École de maistrance, entrés dans la Marine quelques semaines auparavant, étaient également embarqués et ont ainsi pu découvrir la vie en mer.

 

Sous la direction des instructeurs, les aspirants se sont confrontés aux différentes situations que peut rencontrer un officier chef du quart : homme à la mer, avarie de barre, manœuvres variées, navigation en visibilité réduite… Après une semaine à ce rythme intensif, dans une ambiance studieuse mais enthousiaste, l’escale de deux jours à Bayonne fut appréciée par tous !

 

Au bilan, au cours de ces deux semaines de corvette, les "bordaches" de cette première bordée ont pu travailler leur sens marin, la rigueur et le professionnalisme qu’exigent le métier mais aussi leurs qualités de chef. L’un d’entre eux à même été lâché chef de quart en titre.

 

Lorsqu’ils auront approfondi leurs connaissances à l’ École navale, ils seront fin prêts en juin pour la très attendue corvette « Gants Blancs », souvent première occasion d’escale à l’étranger.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:55
FASM Primauguet

FASM Primauguet

 

15/10/2013 Sources : Marine nationale

 

Depuis le 30 septembre et jusqu’au 10 octobre 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Primauguet a participé à deux entraînements majeurs durant lesquels l'équipage a poursuivi sa préparation opérationnelle et son aguerrissement au combat.

 

La FASM Primauguet a pris part à l’exercice Morskoul avec une quinzaine de bâtiments de la Force d’action navale à Brest. Entraînement au combat naval contre la FASM Latouche-Tréville, tirs de missile crotale et de leurres, transfert de charges lourdes avec le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, assistance à la lutte contre les sinistres à la mer avec l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée, navigation en convoi sous menace mines avec le chasseur de mines tripartite (CMT) Aigle et assauts en mer … Par ces interactions multiples, le Primauguet et les bâtiments de la force d’action navale basés à Brest ont renforcé leur savoir faire opérationnel et leur capacité à conduire des actions communes dans le cadre d’un déploiement d’une force navale constituée.

 

Tir SIMBAD

Tir SIMBAD

Déployée au sein d’une force aéronavale composée de la FASM Latouche-Tréville, de l’aviso Commandant l’Herminier et de plusieurs avions de patrouille maritime Atlantique 2, le Primauguet et son hélicoptère Lynx embarqué ont mené pendant toute la semaine des entraînements supérieurs de lutte anti-sous-marine (entraînement Squale). Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Emeraude et le navire de soutien Partisan constituaient la force d’opposition. L’objectif de cet entraînement était notamment d’exercer la fonction d’ ASWC « anti submarine warfare commander », (direction d'une force aéronavale à la mer et coordination de l’action des différentes unités pour tenir en échec le sous-marin dans le cadre de plusieurs scénarii). Squale a ainsi permis de renforcer les savoir-faire opérationnels des frégates et des avisos dans la lutte anti-sous-marine à travers des exercices à difficulté croissante à la fois de temps de crise et de temps guerre. Détection, pistage, avertissement et attaque du sous-marin en ultime recours, navigation en convoi à des fins de protection d’un navire sous menace de torpillage par un sous-marin, autant de savoir faire mis en œuvre durant une semaine particulièrement dense et enrichissante par une météo particulièrement favorable à un entrainement de qualité.

RAM de nuit pour la FASM La Motte-Picquet

RAM de nuit pour la FASM La Motte-Picquet

Grâce à ces scénarii tactiques extrêmement réalistes, Squale a confirmé la qualification opérationnelle de la frégate comme ASWC. Elle participe notamment régulièrement à la mise en condition des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins basés à l’Ile Longue et contribue ainsi à la crédibilité de la dissuasion en leur assurant une préparation opérationnelle exigeante à la mer avant leur déploiement.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:55
A French E-2C Hawkeye lands on the Charles de Gaule during final training exercise held on board the carrier yesterday. Phoro: EMA / Marine nationale

A French E-2C Hawkeye lands on the Charles de Gaule during final training exercise held on board the carrier yesterday. Phoro: EMA / Marine nationale

 

October 15, 2013 defense-update.com

 

The French Navy will improve its interoperability with the US Navy following upgrading of Identification Friend or Foe (IFF) systems on its fleet of three E-2C Hawkeye Airborne Early Warning & Control aircraft. The new system will improve commonality and interoperability with Northrop Grumman E-2D Advanced Hawkeye aircraft currently being fielded with the US Navy. The U.S. Navy awarded a $34.5 million contract to Northrop Grumman, to implement those modifications. The process will include the installation of the BAE Systems AN/APX-122A IFF Mode 5/Mode S Interrogators and AN/APX-123 IFF Mode 5/Mode S Transponders. These IFF systems enable warfighters to distinguish between friendly forces and enemies.

 

The French Navy has been operating the E-2C Hawkeye since 2000 when it stood up the first French E-2 Hawkeye squadron, the Flotille 4F, in Lorient. France is the only country other than the United States to operate its E-2 Hawkeyes from an aircraft carrier. This unique bond has led to multiple interoperability exercises where the two navies have operated Hawkeyes from each other’s carrier flight decks. The first of these took place in May 2001 when a U.S. Navy E-2 Hawkeye flew from the deck of the USS Enterprise to the deck of the French carrier Charles de Gaulle.

 

This shared operational experience has proved invaluable to ensuring that the multimission E-2 Hawkeye platform remains relevant to the warfighter, no matter where missions take them. Through collaborative efforts, each new generation of the Hawkeye has become more sophisticated, taking advantage of new technology developments to optimize the capability and reliability of the E-2 platform.

 

A French E-2C Hawkeye lands on the flight deck of aircraft carrier USS Dwight D. Eisenhower (CVN 69) during a coalition training exercise July 18, 2009, in the Atlantic Ocean. Photo: US Navy

A French E-2C Hawkeye lands on the flight deck of aircraft carrier USS Dwight D. Eisenhower (CVN 69) during a coalition training exercise July 18, 2009, in the Atlantic Ocean. Photo: US Navy

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:54
Cérémonie de présentation aux Drapeaux à l'École navale

08/10/2013 Marine nationale

 

Le 5 octobre 2013, se sont déroulées les cérémonies de présentation aux drapeaux de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte, présidées par l’amiral Bernard Rogel,  Chef d’état major de la Marine, en présence du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, préfet maritime de l’Atlantique et du contre-amiral Philippe Hello, commandant l’Ecole navale et le groupe des écoles du Poulmic.

 

Cérémonie de présentation aux Drapeaux à l'École navale

Six enseignes de vaisseau de la promotion École navale 2011 ont confié la garde du drapeau de l’École navale aux aspirants de la promotion École navale 2012. La garde du drapeau est formée de six élèves officiers choisis parmi les plus méritants par le commandant de l’école. La nouvelle promotion École navale 2013 a été présentée à son drapeau lors d’une cérémonie qui consacre les élèves de première année. Après un mois d’intégration et de découverte de la Marine, les nouveaux élèves rejoignent ainsi la longue tradition des officiers de la Marine nationale. Parmi eux, se trouvent les futurs chefs militaires de la Marine nationale et de la Défense de demain.

Cérémonie de présentation aux Drapeaux à l'École navale

Les officiers sous contrat (OSC) sont présentés au drapeau de l’École Militaire de la Flotte (EMF). Ce drapeau représente aujourd’hui les Officiers Spécialisés de la Marine mais aussi des officiers d’autres corps et statuts recrutés en interne tels que les officiers sous contrat. Ces gardes et drapeaux les représenteront toute l’année, à Paris et en région, lors des événements militaires, cérémonies et commémorations officielles.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:50
TITUS (France)

TITUS (France)


07/10/2013 par SITTA

 

L’édition 2013 se distinguait des éditions précédentes par l’importance consacrée à la partie marine. Ce salon a réuni quelques 1400 exposants venant d’une quarantaine de pays. De très nombreuses PME anglaises et canadiennes,ordinairement peu présentes sur les salons internationaux mais développant des matériels de qualité, participaient à l’évènement. Probablement lié à l’actualité syrienne, on notera également la présentation de plusieurs engins de reconnaissance NRBC. Les sociétés françaises qui avaient fait le déplacement ont exposé de nouveaux matériels comme ACMAT (avec son ALTV reconnaissance), NEXTER (avec le véhicule blindé polyvalent TITUS) et METRAVIB (avec son PIVOT 5).

TITUS (Nexter-France)

NEXTER présentait le TITUS (Tactical Infantry Transport and Utility System). Véhicule polyvalent, cet engin blindé 6x6 peut être décliné en de nombreuses versions : transport de troupes (13 passagers, équipage compris), poste de commandement, ambulance, dépanneuse, génie, véhicule d’observation, UGV (unmanned Ground Vehicle), véhicule d’appui avec intégration d’un mortier semi-automatique de 120 mm etc…

En fonction de sa mission le TITUS dispose :

  -        d’équipements adaptés (grilles de protection anti-RPG, drone aérien et terrestre, échelle d’assaut, capteurs électroniques et optroniques, etc....),

-          d’un niveau protection adapté à la menace (niveau 2 à 4 Stanag 4569),

-          d’un armement adapté aux cibles qui doivent être traitées (tourelle téléopérée armée d’une mitrailleuse de 7,62 x 51 ou d’un canon de 20 mm) sur l’engin présenté une tourelle ARX 20 y est monté.

  L’intégration d’équipements nouveaux (sièges suspendus, ceintures cinq points, etc...) assure une meilleure protection des passagers. L’engin est équipé d’un moteur de 440 chevaux. Il se déplace à une vitesse de 110 km/h et son autonomie est de 700 kilomètres.

TITUS (France)

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LRT 3 (PGW DEFENCE-Canada)

La firme canadienne PGW DEFENCE présentait le fusil anti-matériel LRT 3 chambré pour la munition 12,7 x 99 mm.

LRT 3 (Canada)

Sa crosse squelette, réglable et repliable sur le côté droit, est ergonomique et réduit notablement l’encombrement du fusil. Un long rail picatinny, courant sur la presque totalité du fut, permet le montage d’une lunette de visée diurne qui peut éventuellement être couplée à une lunette de visée nocturne de type clip on. D’autres rails picatinny permettent la fixation d’un bipied, d’un pointeur laser, d’une conduite de tir, etc... Le puits de chargeur placé devant l’arcade de pontet à une capacité de 5 cartouches.

Ce fusil mesure 1333 mm et pèse 11,42 Kg. Sa taille est ramenée à 1110 mm lorsque la crosse est repliée. Son canon de 736 mm est  fluté sur la première moitié de sa longueur. Il est doté d’un imposant cache-flamme à trois chambres sur lequel vient s’adapter un modérateur de son développé par la firme suisse  Brugger & Thomet

LRT 3 (Canada)

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TRAP T 192 (Precision Remotes-Etats-Unis)

La société Precision Remotes est spécialisée depuis de nombreuses années dans les plateformes armées télécommandées. A l’occasion du salon DSEI 2013, cette firme présentait le TRAP T 192. Ce système est piloté à distance et permet d’effectuer des tirs précis sans exposer de tireur. Il peut être alimenté par batteries ou par panneaux solaires souples. Son orientation en site et en azimut lui donne la capacité de multiplier les cibles.

Le système léger (seulement 7 kg) est compatible avec de nombreuses armes : fusil anti-matériel M 82, fusil de précision SR 25,  mitrailleuse M 240, mitrailleuse M 249, etc. …Par ailleurs, il peut être couplé avec un détecteur de départ de coup.

La société Precision Remotes est spécialisée depuis de nombreuses années dans les plateformes armées télécommandées. A l’occasion du salon DSEI 2013, cette firme présentait le TRAP T 192. Ce système est piloté à distance et permet d’effectuer des tirs précis sans exposer de tireur. Il peut être alimenté par batteries ou par panneaux solaires souples. Son orientation en site et en azimut lui donne la capacité de multiplier les cibles.

Le système léger (seulement 7 kg) est compatible avec de nombreuses armes : fusil anti-matériel M 82, fusil de précision SR 25,  mitrailleuse M 240, mitrailleuse M 249, etc. …Par ailleurs, il peut être couplé avec un détecteur de départ de coup.

TRAP T 192 (Etats-Unis)

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Protector Super Lite (Kongsberg-Norvège)

La firme norvégienne Kongsberg présentait la tourelle téléopérée Protector Super Lite. En raison de sa légèreté (30 kg), cette RCWS (Remote Control Weapon System) peut être montée sur de nombreux supports (engins à roues, engins chenillés ou plateformes fixes).

Comme la Kongsberg Protector M 151, cette tourelle est modulaire et peut accueillir des optiques, des armes et des équipements. La version présentée était dotée d’un lance- fumigènes développés par Rheinmetall et d’une mitrailleuse de type MAG 58.

Protector Super Lite (Norvège)

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Caracal CP 663 (Caracal-EAU)

La firme émiratie présentait deux nouveaux pistolets : le Caracal CP 664 (compact size) et le Caracal CP 663 (full size).

Le pistolet Caracal CP 663 fonctionne en double action. Il mesure 206 mm de long, sa largeur est de 31 mm et sa hauteur de 134 mm. Il pèse 1306 grammes.

La face avant de la poignée pistolet est en bois avec un quadrillage qui lui assure une bonne préhension. A l’’arrière, un busc vient protéger la main du tireur. L’approvisionnement s’effectue par le puits de chargeur placé dans la poignée pistolet. Le boitier chargeur contient 18 cartouches.

Le système de visée est constitué d’une hausse et d’un guidon. L’arme ne dispose pas de rails de fixation pour accessoires (comme un pointeur laser ou une lampe tactique). L’arcade de pontet est de type arrondi.

Caracal CP 663 (EAU)

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ACCURACY AXMC (Accuracy International-Angleterre)

La firme anglaise Accuracy International présentait plusieurs armes dont l'Accuracy AXMC. Ce fusil multi-calibres (308 winchester-300 Winchester Magnum - 338 Lapua Magnum). Le châssis permet de plus de changer facilement et rapidement les canons, permettant au tireur de choisir la longueur du canon qui correspond a sa mission. La longueur des canons peut varier en fonction des calibres de 16 (406 mm) à 27 pouces (686 mm) L'arme dispose d'une crosse squelette repliable sur le coté de l'arme, celle ci permet le réglage en longueur et en hauteur, de plus un monopode est intégré. Celle ci est différente des crosses de la famille Accuracy AX. L'arme dispose d'un chargeur pouvant contenir 10 cartouches. Le canon est pourvu d'un cache flamme a deux chambres permettant le montage rapide de modérateur de son. Le fusil dispose d'un rail de fixation picatinny sur le dessus de l'arme qui permet le montage de système de visée diurne ou nocturne. Sur l'image l'arme est équipé d'une lunette de visée Schmidt & Bender avec une lunette clip-on Qioptiq Sniperkite. L’arme peut tirer toute la gamme de munitions (FMJ, Traçante, traçante IR, perforante, SLAP, etc..).

Accuracy AXMC (Angleterre)

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EELS (Extreme Performance-Angleterre)

La firme anglaise Extreme Performanceprésentait le module de déminage EELS (Explosive Extraction Line System). Ce système a été développé à la demande du ministère de la défense anglais en 2011.

EELS (Angleterre)

Ce nouveau système est intéressant pour plusieurs raisons :

-     son poids est de seulement 11 kilogrammes,

-     il est complet en un seul fardeau,    

-     il n’utilise pas de roquette de lancement,  ce qui réduit considérablement la signature sonore et ne produit ni flamme, ni fumée,

-     sa mise en œuvre est simple et rapide (environ 2 minutes).

Le système permet de nettoyer un axe de 20 centimètres de large sur une distance de 45 à 55 mètres.

EELS (Angleterre)

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METRAS MRV (Penman-Angleterre)

Le METRAS MRV est un engin 4x4 de transport de troupes pouvant embarquer huit personnes et deux membres d’équipage. Sa protection balistique le préserve des munitions de petit calibre et des éclats du champ de bataille.

METRAS MRV (Angleterre)

Ce véhicule est équipé d’un moteur de 5 litres 4 cylindres de 200 chevaux. Sa vitesse est de 120 km/h et son autonomie de 800 kilomètres. L’engin est en outre doté d’un système centralisé de gonflage des roues. Sa défense est assurée par un tourelleau téléopéré armé d’une mitrailleuse lourde M 2 HB (12,7 x 99 mm) et par des meurtrières placées de chaque coté du véhicule.

Le METRAS MRV est aérotransportable par avion de transport Hercules C 130.

METRAS MRV (Angleterre)

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Range Rover 130 Workshop (Range Rover-Angleterre)

La firme anglaise Range Rover présentait le Range Rover 130 Workshop conçu pour la maintenance opérationnelle.

Range Rover 130 Workshop (Range Rover-Angleterre)

Ce véhicule intègre de nombreux équipements parmi lesquels on trouve notamment:

-    un générateur électrique,

-    un  compresseur pneumatique,

-    un étau,

-    des caisses à outils avec tiroirs,

-    une grue mécanique permettant de soulever une charge de 200 kg,

-    des jerrycans de carburant,

-    d’un auvent qui permet aux mécaniciens de travailler à l’abri.

Le véhicule est équipé d’un moteur diesel de 90 CV. Sa charge utile est de 850 Kg. Il mesure 5,32 m de long, 1,79 m de large et 2,175 m de haut. Son rayon de braquage est de 14,36 m.

Range Rover 130 Workshop (Range Rover-Angleterre)

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ALTV Torpedo FS (ACMAT-France)

L’ALTV Torpedo FS est un véhicule de reconnaissance développé par la firme ACMAT. Doté d’un moteur turbo diesel de 190 CV, ce véhicule compense l’absence de blindage par sa rapidité (160 km/h) et son excellente autonomie (1600 kilomètres).

ALTV Torpedo FS (France)

Sa charge utile est de 1,3 tonne et son poids total de 5,8 tonnes. L’ALTV Torpedo FS est aérotransportable par Hercules C 130, Transall C 160, CH 47 Chinook, etc.

La version présentée était armée d’une mitrailleuse électrique de type M 134. Elle était  également dotée de lance grandes fumigènes (Rheinmetall) placé sur le capot et de chaque côté du véhicule pouvant simultanément tirer plusieurs munitions fumigènes avec un angle différent.

ALTV Torpedo FS (France)

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Terrier (BAE-Royaume-Uni)

Ce véhicule blindé du génie est en service dans l’armée britannique (army et Royal Marines) depuis juin 2013. Il pèse 32,5 tonnes en ordre de combat et est armé d’une mitrailleuse de type MAG 58 (7,62 x 51 mm). L’équipage est constitué de deux personnes mais le Terrier peut également être utilisé en mode télécommandé jusqu’à 1000 mètres.

Terrier (Royaume-Uni)

Sa pelle hydraulique d’une capacité de 2,8 m³ et son godet monté sur un bras articulé hydraulique de 0,4 m³ déplacent troncs d’arbres, fascines etc….

L’engin est équipé  d’un moteur Carterpillar de 700 chevaux. Sa vitesse maximum est de 70 km/h, mais cette vitesse est ramenée à 40 km/h en tout terrain. Un système de vision diurne et nocturne permet le travail de jour comme de nuit. Enfin, une remorque peut être couplée avec le Terrier pour augmenter l’emport d’accessoires.

A ce jour, soixante véhicules ont déjà été commandés.

Terrier (Royaume-Uni)

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Pivot 5 (Metravib-France)

Ce salon était marqué par la première apparition du détecteur de départ de coup Pivot 5. Cette nouvelle version, montée sur véhicule RG 35, est à la fois simple et précise. Les données techniques ne sont pas encore disponibles. En raison de ses performances, le système Pivot a déjà remporté de nombreux succès à l’export.

Pivot 5 (France)

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AN/TPQ 50 (SRC Tec-Etats-Unis)

Parmi les nombreux radars présentés par la firme SRC Tec, figurait le radar de contre-batterie l’AN/TPQ 50.

Ce radar, qui utilise la fréquence L-Band, détecte les tirs ennemis jusqu'à 10 kilomètres (roquettes, obus de mortier et munitions d’artillerie etc…) et assure une aide à la riposte en fournissant les coordonnées du départ de coups. Son principal atout réside dans sa précision. L’ANTPQ 50 est équipé d’antennes non rotatives qui localisent les cibles sur 360°.

Il peut être monté sur un engin tactique comme le Hummer ou sur un trépied pour assurer la surveillance d’une base fixe. Le système permet de désigner plusieurs cibles simultanément.

AN/TPQ 50 (Etats-Unis)

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SOPHIE LITE (Thales UK-Royaume-Uni)

La firme Thales UK présentait la SOPHIE LITE, module optronique destiné à assurer la surveillance et la désignation d’objectif.

Ce module est léger (1600 grammes) et peu encombrement (181 x 190 x 87 mm). Il dispose d’une voie jour, d’une voie thermique qui fonctionne dans la bande 8-12 µm, d’un GPS, d’un compas numérique, d’un télémètre laser permettant de mesurer une cible à 5 kilomètres avec une précision de 5 mètres. lI est doté d’une batterie autonome mais peut également se raccorder à une batterie extérieure. Son autonomie varie de 4 à 6 heures.

Le système peut être utilisé à la main ou sur tripode pour des opérations de surveillance. On peut penser que cette version « lightweight » connaisse un succès équivalent aux versions précédentes.

Sophie Lite (Royaume-Uni)

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AVON ST 53 SD (AVON-Angleterre)

Le ST53SD est un masque NBC destiné aux forces spéciales. Cette variante du ST 53est équipé d’un VPU (Voice Projection Unit) avec microphone et est couplée à une bouteille d’oxygène d’une capacité d’un ou de deux litres. Un harnais et une jauge de niveau complète l’ensemble. Ce type d’équipement est utilisé lors d’assauts en zone confinée. Le ST53SDpeut être doté de différents types de visières dont un modèle sert de protection laser.

Attestant de la qualité des produits de la firme Avon,le détachement de l’ONU chargé de contrôler la présence de produits chimiques en Syrie était doté d’équipements de la marque.

Avon ST 53 SD (Angleterre)

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Spring (Watergen-Israel)

La firme israélienne Watergen, spécialisée dans les systèmes de traitement de l’eau, présentait le système Spring. Ce système, monté sur claie de portage, purifie  l’eau impropre à la consommation : eau stagnante, infectée par des virus, contenant des pesticides, des métaux lourds, etc…

Spring (Israël)

THOR (CTruck-Royaume-Uni)

Développé par CTruck, le Twin Hulled Offshore Raider (THOR) faisait sa première apparition publique lors du salon DSEI 2013. Le THORa été développé par CTruck en partenariat avec un certain nombre de sociétés associées sous la bannière du consortium CTruck CAP (Collaborative Amphibious Project). Ce groupe industriel a été créé avec la ferme intention de se lancer dans la compétition du marché des patrouilleurs multi-rôles traditionnellement dominé par les grands groupes. Le THOR a été conçu pour être une embarcation multi-rôles, à prix abordable, utilisable sur une large gamme d’applications allant de la protection de force maritime à la patrouille côtière en passant par l’assistance humanitaire et l’évacuation de blessés. D’une longueur de 11.50 mètres et fabriqué en matériaux composites, le THORest capable de dépasser la vitesse de 40 nœuds. Le THOR a été conçu pour être rapidement déployable à partir de nombreux moyens existants et à venir, tels quels les avions C-17 ou A-400M, ou le navire CTruck 50T.

THOR (Royaume-Uni)

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OMS 200 (Cassidian Optronics GmbH-Allemagne)

Cassidian Optronics GmbH, préalablement connu sous le nom de Carl Zeiss Optronics présentait, sur le salon, son nouveau mât optronique OMS 200. La conception modulaire et compacte du mât OMS 200 lui octroie une faible signature. Il intègre une suite de senseurs passifs à haute résolution. Celle-ci comprend une caméra Short-Wavelength InfraRed (SWIR), une caméra TV jour-nuit et un télémètre laser à sécurité oculaire. Tous les senseurs sont intégrés derrière une unique fenêtre de protection. Ceci permet de conduire, avec un seul mât, les tâches d’attaque et de veille nécessitant habituellement plusieurs aériens. Une caméra Mid-Wavelength InfraRed (MWIR) peut être ajoutée, en option, permettant ainsi au mât optronique d’être utilisé pour des tâches de renseignement et de reconnaissance dans des conditions de visibilité difficiles. Une interface universelle autorise l’interaction avec d’autres aériens à vocation ESM ou GPS. Le mât OMS 200 a été conçu de manière à pouvoir être installé sur une grande variété de sous-marins. Enfin, sa conception modulaire autorise l’ajout de nouveaux senseurs sans changement de configuration du mât.

OMS 200 (Allemagne)

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UMAT (Bruker et ESG- Allemagne)

Bruker Detectionet Elektroniksystem und Logistik-GmbH(ESG) ont initié un programme de recherche et de développement pour installer un équipement de détection d’alerte chimique et radiologique sur le drone UMAT (Unmanned Mission Avionics Test Helicopter). Le projet faisait ses débuts mondiaux sur un stand partagé par Bruker et ESG au salon DSEI. La phase consacrée à la fabrication étant terminée, celle dédiée aux essais en vol devrait débuter prochainement. Le projet avait été lancé pour répondre à un besoin émergent sur le marché de la détection pour un drone à vocation NRBC (Nucléaire Radiologique Bactériologique et Chimique). La phase initiale de conception et d’assemblage combinant le vecteur UMAT (ESG) et le détecteur chimique µRAID (Bruker) a été menée avec succès. Celle-ci a également permis l’intégration de capacités de Command and Control (C2). Il est prévu qu’après l’achèvement de la phase d’essais en vol dédiée au composant chimique, le composant radiologique soit intégré à l’ensemble. L’UMAT d’ESG est basé sur le drone NEO S-300/S-350 de la société Swiss UAV.

UMAT (Allemagne)

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ARCIMS (Atlas Electronics UK - Royaume-Uni)

Atlas Elektronik UKprésentait sur le salon l’Atlas Remote Combined Influence Minesweeping System  (ARCIMS), une embarcation non-pilotée destinée à la guerre des mines. L’ARCIMS a été développé pour répondre aux exigences de la prochaine génération de systèmes dédiés à la guerre des mines, travaillant en réseau et commandés depuis la terre ou un bâtiment. Basé sur un drone de surface (USV) de 11 mètres de long, l’ARCIMS a été conçu pour permettre un transport aisé et rapide (par voie terrestre, maritime ou aérienne) afin de répondre aux demandes d’ouverture de théâtre ou de déploiement opérationnel sous faible préavis. Les performances du système ont été éprouvées lors d’une période d’essais intensifs réalisée sur le site d’essais d’AtlasElektronik à Bincleaves (Royaume-Uni). Les opérations réalisées sans pilote à bord ont démontré la maturité de la technologie. Le système peut être déployé et opéré depuis la terre, à partir d’un bâtiment de surface (bâtiment de guerre des mines par exemple). L’ARCIMS peut être utilisé de manière autonome ou être associé à un dispositif intégré de guerre des mines.

ARCIMS (Royaume-Uni)

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Sea Eagle FCRO (Chess Dynamics-Angleterre)

Chess Dynamics a levé le voile, lors de ce salon, sur le Sea Eagle FCRO (Fire Control Radar Optic), une conduite de tir associant senseurs radar et électro-optique, destinée au contrôle des canons navalisés. Le système Sea Eagle FCRO combine un radar doppler FMCW(Frequency Modulated Continuous Wave) et une suite de senseurs électro-optique, permettant la détection, l’acquisition, la poursuite et l’engagement de cibles aériennes ou navales quelles que soient les conditions météorologiques. Le Sea Eagle FCRO peut être utilisé comme un des éléments constituant d’un système de combat ou de manière indépendante via une console autonome. Le radar FMCW, fournit par la société Weibel Scientific, permet l’acquisition de cibles à longue distance et une poursuite précise. La suite électro-optique, fournit par Selex ES, comprend une caméra TV jour-nuit et une caméra thermique Mid-Wavelength InfraRed (MWIR) dédiée à l’identification des cibles et la veille passive.

Sea Eagle FCRO (Angleterre)

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Hawk-S (Selex ES- Royaume-Uni)

Selex ES, filiale de Finmeccanica, a dévoilé à DSEI la caméra thermique SLX Hawk-S annonçant dans le même temps que la Royal Navy en serait la première cliente. Basée sur la série SLX de Selex ES, la caméra Hawk-S est destinée à un large panel d’applications comprenant la surveillance des frontières, la sécurité maritime ou la défense aérienne. L’amélioration annoncée des performances, en termes de portée et de qualité d’images, constitue une réelle avancée dans le secteur des caméras thermiques navalisées.

Opérant dans le domaine Medium Wavelength Infrared  (MWIR), elle dispose d’une lentille à zoom continu. Un dispositif optionnel autorise une résolution d’image de l’ordre de 1,3 Mégapixels.

Hawk-S (Royaume-Uni)

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Hurricane ZH 955 OHB MACH II (Zodiac Milpro-France)

Le dernier né de la gamme des embarcations pneumatiques à coque rigide de la société Zodiac Milpro faisait ses débuts à DSEI. Le Hurricane ZH - 955 OHB MACH II dans sa version ”intercepteur” a pris part aux démonstrations dynamiques réalisées sur le plan d’eau du salon. Le ZH-955 OHB MACH II de 9,5 mètres de long a été conçu pour combiner la maniabilité, la durabilité et la performance qui font la renommée de Zodiac Milpro. Propulsé par trois moteurs hors-bords V6 Evinrudede 300 chevaux chacun, le Hurricane est capable d’emmener une équipe de visite ou de commandos à une vitesse maximale de 57 nœuds et de franchir une distance de 140 nautiques maximum. La coque MACH II (Military Air Channelled Hull)développée pour réduire la traînée et améliorer la stabilité directionnelle, afin d’atteindre des vitesses élevées en toute sécurité, concourent à performances. La conception du ZH-955 OHB MACH IIoffre une faculté de reconfiguration rapide en fonction de la mission à exécuter. Ainsi, les rails présents sur le pont  permettent de replacer aisément les assises, les systèmes de pilotage ou les supports d’armement selon la nature de la mission.

Hurricane ZH 955 OHB MACH II (France)

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OPV de 55 m (Rolls Royce-Royaume-Uni)

Rolls-Royce a dévoilé un nouveau concept de bâtiment de patrouille maritime lors du salon DSEI. Il s’agit du premier né d'une famille de navires de protection des approches maritimes. Ce nouveau bâtiment de 55 mètres bénéficie d’une gamme de matériels signée Rolls-Royce (stabilisateurs, propulseurs, appareil à gouverner, hélices à pas fixe) et MTU (moteurs diesel, générateurs diesel). Le principe de conception, offrant une capacité multi-missions, est basé sur une architecture principale qui sera répliquée sur l’ensemble de la famille des OPV Rolls-Royce. Cette plate-forme commune doit permettre d’adapter la livrée du bâtiment aux besoins des clients dans un délai restreint. D’un déplacement d’environ 500 tonnes, le nouveau navire est adapté aux missions de patrouille, d'interception, de recherche et de sauvetage. Une version de 90 mètres du navire sera proposée d'ici la fin de l'année, une autre de 75 mètres devrait suivre en 2014.

OPV (Royaume-Uni)

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Multirole Patrol Aircraft (ADASI TAWAZUN-EAU)

Abu Dhabi Autonomous System Investment (ADASI) développe, en partenariat avec Piaggio Aero, le Multirole Patrol Aicraft(MPA) basé sur l’avion d’affaire Piaggio P.180 Avanti II. Le premier vol devrait intervenir en milieu d’année 2014. Le MPA est le deuxième aéronef spécialisé décliné à partir de l’Avanti II. Piaggio avait présenté la version P.1HH Hammerhead, un drone à vocation ISR, à l’occasion du dernier salon du Bourget, en juin 2013. La motorisation est assurée par deux turbopropulseurs Pratt & WhitneyCanadaPT6A-66B délivrant 850 chevaux, couplés à des hélices à cinq pales Hartzel. Saab a participé au  programme en fournissant le système de mission, qui comprend une série de capteurs et de systèmes de communications. L’aménagement intérieur comporte deux consoles opérateurs amovibles de part et d’autre de la cabine et deux réservoirs supplémentaires pour augmenter l’autonomie. L’avion est capable de monter jusqu’à 41 000 pieds et de patrouiller à haute altitude pendant plus de dix heures. Sa vitesse de pointe de mach 0.65, est la plus élevée parmi les MPAdotés de turbopropulseurs.

MPA (EAU)

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Halcyon (Thales UK-Royaume-Uni)

Thales UK a développé un démonstrateur de drone de surface (USV) en collaboration avec la société ASV,spécialisée dans le domaine des vecteurs maritimes sans pilote. Basée sur le C-Sweep d’ASV, l’Halcyon est une embarcation, optionnellement pilotée, de 11,50 mètres de long fabriquée en stratifié verre-résine pour minimiser sa signature. Bien que destiné à un large gamme de missions, le développement du démonstrateur Halcyon est pour l’instant axé sur la guerre des mines. Sa conception a été optimisée pour répondre à un certain nombre d’exigences spécifiques liées à ce type de missions. Au nombre de celles-ci figurent la flexibilité de la charge utile (drone sous-marin, sonar remorqué, dispositif d’élimination), la stabilité de la plateforme, l’aptitude au remorquage ainsi que des capacités de déploiement et mise en œuvre depuis une plateforme navale, la rive ou un port. La taille et le poids de l’ensemble autorise le transport par voie aérienne (C17ou A-400M). Les premiers essais pilotés ont eu lieu en décembre 2012, et les essais sans pilotes ont débuté en janvier 2013 pour s’achever avec succès en avril. Une première série de tests de charge utile ont été conduit récemment avec l’embarquement du nouveau système de neutralisation de mines Seaeye MuMNS de Saab.

Halcyon (Royaume-Uni)

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ARTEMIS (Northern Diver International-Royaume-Uni)

La société Northern Diver International, s’est taillée une solide réputation de fabricant de tenues et d’équipements de plongée. Elle est, notamment, spécialisée dans les équipements militaires amagnétiques destinés à la guerre des mines. Northern Diver a ajouté à son catalogue déjà bien fourni, la console de plongée Artemis dotée d’un sonar et d’un système de navigation. Développée d’abord pour les plongeurs en charge de la neutralisation des engins explosifs, il s’agit également d’une console modulaire. Elle peut être configurée comme un sonar de détection de cible et comme une aide à la navigation sous-marine basée sur le GPS. Elle permet de relocaliser rapidement et en toute sécurité des engins explosifs reposant sur les fonds marins dans toutes les conditions de visibilité y compris lors d’opérations sous-marines nocturnes.

Artemis (Royaume-Uni)

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Venator 110 (BMT Defence Services- Royaume-Uni)

BMT Defence Service, filiale de BMT Group, présentait deux concepts de plateformes navales. Le Venator 110, bâtiment de combat multi-missions reconfigurable, et le Vidar-7,sous-marin classique de faible tonnage. Tous deux ont été développés, pour offrir un maximum de capacités, de flexibilité et de longévité en tenant compte des contraintes budgétaires actuelles. Le Venator 110 a été conçu comme un bâtiment multifonction, à prix abordable, capable de remplir un large de spectre de missions opérationnelles allant de la sécurité maritime aux opérations de combat en passant par les engagements humanitaires internationaux. La forme de la coque du Venator 110 a été développée pour des performances optimales en mer ouverte tout en autorisant des changements de configuration au niveau du pont. Des systèmes de mission modulaires sont utilisés pour permettre des reconfigurations en fonction des tâches assignées et de la nécessité de répondre à l’évolution des menaces. BMT Defence propose deux versions du Venator 110 : l’une désignée "navire de patrouille", l’autre "frégate" de patrouille.

Venator 110 (Royaume-Uni)

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Vidar 7 (BMT Defence Services-Royaume-Uni)

Avec un déplacement de 700 tonnes en surface, le Vidar-7, sous-marin compact à propulsion classique, a été développé pour offrir un outil de souveraineté, pour un coût d’utilisation abordable, tout au long de sa vie opérationnelle. Spécialement conçu pour couvrir une multitude de tâches incluant la lutte anti-sous-marine, la lutte anti-navire, la collecte de renseignements et les opérations spéciales, le Vidar-7 tire parti des technologies COTS (Commercial Off The Shelf) et MOTS (Military Off the Shelf) pour optimiser, la disponibilité, le rayon d’action, la furtivité et la flexibilité de la charge utile. L’aptitude aux multiples missions et l’alternance des taches sont rendues possibles grâce à des espaces internes et externes reconfigurables pour satisfaire les besoins du client.

Vidar 7 (Royaume-Uni)

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SeaFLIR 280 HD (FLIR Systems Inc-Etats-Unis)

La tourelle SeaFLIR 280-HD a été spécialement développée pour les forces navales dont les exigences de performance en termes de portée et de qualité d’image doivent cohabiter avec les contraintes d’encombrement. La tourelle SeaFLIR 280-HD est le premier capteur compact électro-optique/infrarouge Haute Définition (HD) à vocation maritime. L’ensemble SeaFLIR 280-HD comporte quatres voies, trois (infrarouge, jour et basse luminosité) utilisables simultanément et un télémètre laser. Une voie SWIR (Short-Wavelength InfraRed), un pointeur et un illuminateur laser, peuvent être ajoutés en option portant le nombre de voies disponibles à 7.

SeaFLIR 280 HD (Etats-Unis)

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:45
La frégate Surcouf en entraînement

La frégate Surcouf en entraînement

04/10/2013 Marine nationale

 

La 19ème édition de l'entraînement franco-marocain Chebec s’est tenue du 16 au 29 septembre 2013 entre les deux rives de la Méditerranée. Il a réuni pour l’occasion les frégates française Surcouf et marocaine Sultan Moulay Ismail.

 

La première semaine a été consacrée à un entraînement commun, dans les structures à terre de la base navale de Toulon. Les marins ont fait découvrir à leurs homologues le centre de formation pratique et d'entraînement à la sécurité (CFPES) pour la formation à la lutte contre les incendies et le simulateur ESPADON qui permet l’entraînement des équipes de central opération dans les domaines de luttes anti-aérienne et anti-navire.

 

Les deux bâtiments ont appareillé au cours de la seconde semaine. Ils ont mené une série d'exercices leur permettant de confirmer le niveau acquis des équipages : entraînement au tir anti-aérien pour les artilleurs, à la manœuvre lors de la réalisation de transfert de charges entre les deux bâtiments et à la mise en œuvre d’aéronefs avec la mise à profit du détachement à bord d’une Alouette III.

 

Après le franchissement du détroit de Gibraltar en convoi, les deux frégates ont mené des exercices de contrôle de navire avec la participation de commandos marocains. Ils ont également mené des exercices de lutte anti-aérienne avec la participation de deux chasseurs F5 des forces aériennes royales, et de lutte anti-surface avec le concours d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

La frégate marocaine Sultan Moulay Ismail

La frégate marocaine Sultan Moulay Ismail

 

 

Le second volet de l’exercice, en état-major, a vu le déploiement de huit marins français au Maroc, pour être intégrés à la cellule de commandement de l’exercice. Ce travail, moins visible que les échanges entre bâtiments, est pourtant capital : année après année, il consolide l’interopérabilité croissante entre deux nations riveraines de la Méditerranée qui partagent de nombreuses préoccupations communes, notamment la lutte contre les trafics et l’immigration clandestine. Dans ce but, c’est un véritable entraînement à la conduite d’une force navale qui s'est tenu sur place : Réflexion tactique, contrôle de la force à la mer à travers les délégations d’agir accordés aux commandants d’unité, collecte d’information auprès des acteurs de terrain pour permettre la juste décision du chef. L’importance de ce travail pour les forces a été couronné par le déplacement du vice-amiral d'escadre Joly, préfet maritime de la Méditerranée, conjointement avec un inspecteur général de la Marine Royale. Après une présentation globale de l’exercice aux autorités, une remise de diplôme à permis de distinguer le savoir faire transmis à cette occasion.

 

 

Remise du diplome aux autorités

Remise du diplome aux autorités

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:40
Mistral pour la Russie: le navire livré sans armements (DCNS)

SAINT-NAZAIRE (France), 15 octobre - RIA Novosti

 

Le Vladivostok, le premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral destiné à la Marine russe, sera livré sans armements, mais équipé toutefois de moyens français de débarquement, a déclaré mardi Yves Destefanis, directeur du programme BPC russes chez DCNS.

"Le navire sera remis sans armements, et équipé seulement de moyens français de débarquement", a indiqué le responsable lors d'une conférence de presse à l'issue de la cérémonie de mise à l'eau du BPC.

Selon une source au sein du complexe militaro-industriel russe, une fois arrivé à Saint-Pétersbourg, le navire sera équipé et armé aux chantiers navals du Nord. Après avoir subi des tests, le BPC équipera le 1er novembre 2014 la Flotte russe du Pacifique.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:40
Mistral pour la Russie: le premier navire mis à l'eau en France

SAINT-NAZAIRE, 15 octobre - RIA Novosti

 

Les chantiers navals français de Saint-Nazaire (STX) ont mis à l'eau mardi le Vladivostok, le premier bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral destiné à la Marine russe.

 

Pendant la cérémonie de mise à l'eau, le PDG du groupe français DCNS Patrick Boissier a remercié les chantiers navals russes et français, qui ont construit respectivement les parties arrière et avant du BPC, pour avoir respecté le calendrier des travaux.

 

Le recteur de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, l'archiprêtre Nicolas Ozoline, a béni le navire.

 

Le Vladivostok a été mis en cale le 1er février 2012 conformément au contrat de 1,2 milliard d'euros signé en juin 2011 par le groupe français DCNS et l'Agence russe d'exportation d'armements (Rosoboronexport). Le contrat prévoit la construction de deux BPC russes de classe Mistral en France. Le second bâtiment de la série, le futur BPC Sébastopol, a été mis sur cale le 18 juin dernier chez STX France, avec près de six mois d'avance sur le planning.

 

D'une longueur maximale de 210 mètres, d'un déplacement de 22.000 tonnes et d'une vitesse supérieure à 18 nœuds, le BPC Mistral est capable de porter 16 hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage. Son pont d'envol permet la mise en œuvre simultanée de 6 hélicoptères. Sa distance franchissable est de 20.000 milles nautiques. Le navire peut embarquer, outre ses 160 hommes d'équipage, un commando de 450 hommes.

 

Selon le commandant en chef de la Marine russe Victor Tchirkov, les futurs membres d'équipage du Vladivostok ont déjà suivi un cours de formation à bord d'un navire du même type. Selon lui, le Vladivostok sera officiellement remis à la Marine dans un an, après que tous ses mécanismes et équipements auront été testés.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:35
Le premier ministre indien en Russie le 20 octobre

NEW DELHI, 16 octobre - RIA Novosti

 

Le premier ministre indien Manmohan Singh effectuera le 20 octobre une visite officielle à Moscou pour représenter son pays lors du 14ème Sommet annuel Russie-Inde, a annoncé mercredi la diplomatie indienne dans un communiqué. 

"Le premier ministre indien Manmohan Singh sera en visite officielle à Moscou les 20-22 octobre, pour prendre part au 14ème Sommet annuel Russie-Inde", a indiqué la source avant d'ajouter que le programme du déplacement prévoyait des négociations avec les dirigeants russes "sur le développement du partenariat privilégié et stratégique" entre les deux Etats.  

En outre, le chef du gouvernement indien prendra part à une série d'autres événements.  

Les médias indiens avaient antérieurement rapporté que les négociations entre M.Singh et les autorités russes porteraient en majeure partie sur la coopération militaro-technique bilatérale et sur le projet de construction des 3ème et 4ème blocs énergétiques de la centrale nucléaire de Kudankulam. Les investissements russes dans des projets indiens et la sécurité sont également à l'ordre du jour des rencontres.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:35
Xuzhou, one of China's Type 054A frigates.

Xuzhou, one of China's Type 054A frigates.

 

15 octobre 2013 Portail des Sous-Marins

 

La Chine pourrait devoir sacrifier jusqu’à 40% de sa flotte pour essayer de couler un seul des porte-avions américains, comme l’USS Gerald R Ford, selon un article d’un journal russe.

 

La Chine dispose actuellement de plusieurs armes efficaces qui pourraient être utilisées contre un groupe d’escorte d’un porte-avions américain, comme les missiles balistiques anti-navires DF-21D et 12 destroyers lance-missiles. Les 2 destroyers Type 051C et les 6 Type 052C sont équipés de missiles anti-navires comme le YJ-83, C-805 et YJ-62. Ils constitueraient aussi une menace sérieuse pour un porte-avions américain dans la région Asie-Pacifique. De plus, la Chine a acheté 4 destroyers de la classe Sovremenny à la Russie, équipés de missiles anti-navires Moskit SSM P-270.

 

Outre le Liaoning, son premier porte-avions, la marine chinoise dispose aussi de 15 frégates Type 054A, équipées de missiles anti-aériens HQ-16 à lancement vertical. Tout en défendant la flotte chinoise contre les aéronefs basés sur les porte-avions américains, les frégates Type 054A peuvent aussi couler des navires ennemis grâce à leurs missiles anti-navires C-803.

 

Si un groupe de bataille américain devait pénétrer dans les eaux situées au large des côtes chinoises, la marine chinoise pourrait aussi envoyer ses 10 corvettes Type 056 et 40 embarcations lance-missiles pour mener un combat de type guérilla en mer contre l’US Navy, explique l’article. Tous ces navires peuvent lancer des missiles anti-navires comme le YJ-83 et le C-803 : l’US Navy pourrait perdre jusqu’à 10% de sa force dans la région si un de ses porte-avions devait être coulé.

 

Cependant, pour la marine chinoise, couler un porte-avions américain ne serait pas chose si facile. Selon le magazine américain Forbes, plusieurs méthodes ont été développées par l’US Navy pour défendre ses porte-avions contre des attaques chinoises. Alors que des drones aériens à long rayon d’action sont capables de détruire les sites de missiles chinois, des chasseurs F-35, d’une portée de 200 à 300 nautiques permettent aux bâtiments américains de combattre sans entrer dans les eaux chinoises.

 

Le journal russe estime que de 30 à 40% de toute la flotte navale chinoise pourrait être perdue pour seulement détruire un seul porte-avions américain. En même temps, le plus grand défi pour l’US Navy, dans un conflit éventuel avec la Chine, serait de déployer ses 11 porte-avions, ses 88 navires de surface, 55 Littoral Combat Ships et 31 navires d’assaut amphibie dans le Pacifique Ouest avec un faible préavis.

 

Référence : China Times (Taïwan)

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