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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 15:45
Libye: au moins 3 soldats tués dans des affrontements à Benghazi

15/06/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

De violents affrontements opposaient samedi les Forces spéciales et un groupe de manifestants armés qui s’attaquaient à des installations de l’armée et de la police, selon un journaliste de l’AFP et des témoins sur place, tandis que le chef de l’armée libyenne par intérim a mis en garde contre un «bain de sang».

 

Au moins trois membres des forces spéciales libyennes ont été tués dans les affrontements, selon ce qu’affirme les forces spéciales.

 

Des échanges de coups de feu nourris ainsi que des explosions étaient entendus depuis 04h00 locales (vendredi 22h00, Montréal) près du QG des Forces spéciales, non loin du centre-ville, selon un journaliste de l’AFP et des témoins.

 

Sur leur page Facebook, les forces spéciales ont indiqué que des affrontements à l’arme légère et avec tirs de roquettes les opposaient à un groupe «hors-la-loi», faisant état de deux blessés de leur côté.

 

Elles ont prévenu qu’elles allaient «prendre pour cible quiconque qui tire sur leurs forces», une semaine après des affrontements qui avaient fait plus d’une trentaine de morts et une centaine de blessés et les avaient contraintes à quitter leur QG, sous la pression de la rue et des autorités.

 

Le chef d’état-major par intérim, Salem al-Konidi, a mis en garde, dans une déclaration à la chaîne de télévision Al-Aseema, contre un «bain de sang» et une «catastrophe» à Benghazi.

 

«Si les forces spéciales sont attaquées, il y aura un bain de sang (…) Il pourrait y avoir une catastrophe à Benghazi», a prévenu M. Konidi, affirmant ne pas connaître les assaillants ni leurs motivations.

 

«S’ils ont des demandes, ils peuvent attendre jusqu’à demain (samedi). Nous pourrons discuter avec eux», a-t-il dit.

 

Le chef de l’armée a appelé «les dignitaires et les sages de Benghazi à se mobiliser pour éviter des bains de sang».

 

En début de soirée, des dizaines de manifestants ont délogé une brigade d’ex-rebelles, la «Première brigade d’infanterie», de son QG à Benghazi, et ont incendié deux véhicules appartenant à cette brigade. Le chef d’état-major a affirmé avoir ordonné à cette brigade de quitter son QG pour préserver des vies.

 

Selon un témoin sur place, les manifestants dont certains sont armés ont tiré en l’air et lancé une roquette RPG sur le mur extérieur de la caserne, sans faire de victimes.

 

La «Première brigade d’infanterie» est formée d’ex-rebelles ayant combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Elle affirme agir aux ordres du ministère de la Défense.

 

Les assaillant ont attaqué par la suite un commissariat de police, des bureaux de la Garde-frontières et des installations ainsi qu’un autre bâtiment administratif de la «Première brigade d’infanterie», selon des témoins.

 

Le week-end dernier, «Bouclier de Libye», une brigade proche des islamistes, qui affirme dépendre aussi du ministère de la Défense, a été attaquée par des manifestants anti-milices et obligée d’évacuer son QG.

 

Les protestataires affirmaient vouloir déloger les «milices» armées de leur ville, appelant les forces régulières à prendre le relais. Mais ces activistes affirment ne pas prendre part à aux affrontements de vendredi soir et de samedi matin.

 

Ils accusent «Bouclier de Libye» et des groupes d’islamistes d’avoir mobilisé leurs membres pour venger leur «défaite» du week-end dernier, en s’attaquant aux forces régulières.

 

Les autorités, qui peinent à former une armée et une police professionnelles, ont régulièrement recours à ces ex-rebelles pour sécuriser les frontières ou s’interposer dans des conflits tribaux.

 

Le nouveau pouvoir en Libye n’a pas réussi à désarmer et à dissoudre les groupes d’ex-rebelles qui font la loi dans le pays et tente de légitimer certains d’entre eux malgré l’opposition d’une grande partie de la population.

 

Benghazi, la deuxième ville de Libye d’où était partie en 2011 la contestation qui a conduit à la chute du régime de Kadhafi, a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attaques contre des intérêts occidentaux et d’assassinats de responsables de la sécurité.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:55
Pourquoi il est absurde d’attendre de l’armée qu’elle devienne une entreprise rentable

13.06.2013 Atlantico

 

Le budget de la Défense sera maintenu au niveau actuel de 31,4 milliards d'euros pour les trois prochaines années. Jean-Yves Le Drian a annoncé des ventes de biens immobiliers ainsi que des cessions de participations de l'Etat dans des entreprises pour compenser ce gel du budget.

 

Atlantico : L’armée française peut-elle devenir rentable comme le sont les entreprises ? Sa finalité est-elle d’avoir un budget à l’équilibre ?

 

Jean-Vincent Brisset : Cette question peut paraître surprenante. Elle l'est effectivement dans un grand pays démocratique. Mais il faut savoir qu'il existe de nombreux pays où les forces armées ont un lien direct avec le secteur marchand. Ce fut longtemps le cas en Chine, par exemple, où le secteur de l’industrie militaire et celui de l'armée étaient complètement imbriqués. Les choses allaient même beaucoup plus loin puisque dans tous les régiments, les militaires et leurs familles, outre les activités purement liées à l'entraînement, faisaient fonctionner des petites entreprises, des fermes (quelquefois de très grandes tailles), des commerces et des établissements de loisir et de restauration.

 

Ce mélange des genres, qui entraîne autant de corruption que de distorsion de concurrence, a théoriquement disparu. Dans beaucoup de pays, dont la France, les armées ne "gagnent" pas d'argent, mais elles peuvent effectuer des prestations payantes en utilisant leur matériel, qu'il s'agisse de locations d'emplacements ou de matériels, pour des tournages de films par exemple, de transports au profit d'autres ministères (qui se font parfois tirer l'oreille pour payer leur dû) ou autres. Sans qu'il y ait de transferts financiers, elles peuvent aussi faire économiser à l'état, à des collectivités locales des sommes relativement importantes en prêtant des hommes et des véhicules (Vigipirate, nettoyage de plages, opérations de voirie...) qui agissent à la place d'autres agents de l'Etat qui ne sont pas disponibles ou trop chers. Cela peut même intéresser des particuliers ou des associations, par le biais de prêts de terrain ou de matériels, par exemple pour une rave party. Il arrive aussi que la Défense mette à la disposition d'entreprises ou d'autres ministères ses moyens de recherche et d'expérimentation. Il ne faut surtout pas exagérer l'importance de ce phénomène. Les sommes mises en jeu lors des prêts et location facturés sont faibles et souvent, ces prestations sont fournies à titre gracieux, sans qu'aucune contrepartie ne soit accordée au budget de la Défense

 

Peut-on considérer le budget de la Défense comme n’importe quel autre budget ministériel ou bien fait-elle figure d’exception de par sa fonction primordiale de protection du territoire nationale?

 

Le budget de la défense est à la fois très semblable aux budgets des autres ministères et très différent. Il est semblable parce que son élaboration relève de la loi commune, et que les décisions sont entièrement prises par le pouvoir politique. Son exécution est un peu différente, pour des raisons de modalités de fonctionnement dont il n'est pas difficile de comprendre qu'elles obéissent à des impératifs bien particuliers. Parmi les spécificités, on note aussi l'importance de postes qui sont beaucoup moins importants dans les autres ministères : on pense tout de suite aux carburants, mais il y a aussi le prix des munitions et autres "consommables" et, surtout, celui des achats de matériels qui représentent, dans les grandes nations, un bon tiers du budget. Autre différence, le surcoût des opérations, extérieures dans le cas de la France, qui ne peuvent souvent pas être prévues et qui doivent faire l'objet de lois de finances rectificatives pour être prises en compte.

Autre particularité, la Défense, et le budget qui y est consacré, n'est pas une fin en soi. Elle est bien davantage une police d'assurance, et, comme le disait le slogan publicitaire "l'assurance n'est chère qu'avant l'accident". La chute de l'U.R.S.S. avait fait croire aux plus angélistes qu'il allait être possible de supprimer les armées et aux nations de bénéficier des "dividendes de la paix". Il a rapidement fallu se rendre à la réalité. Le monde demeure dangereux et conflictuel. Même en refusant toute intervention militaire qui ne serait pas totalement légitimée par la communauté internationale, les forces armées demeurent nécessaires.

 

Les pays qui ont choisi de ne pas se doter de moyens crédibles doivent aussi accepter de perdre une part de leur souveraineté et/ou de laisser commettre des exactions en se refusant d'être capables de "devoir d'ingérence". La notion de "défense du territoire national" avait aussi disparu de beaucoup d'esprits en même temps que se terminait la Guerre Froide. Les attentats du 11 septembre 2001 ont remis au goût du jour cette menace, mais sous une forme complètement différente. Les leçons de ces événements n'ont d'ailleurs pas encore été tirées complètement. Là où la défense se faisait le long de la frontière séparant les nations attaquées des nations attaquantes, elle doit désormais se faire très loin du sanctuaire national, là où se préparent les attaques et se réfugient les adversaires. A la capacité de défendre pied à pied un territoire se substitue - ou plutôt, devrait se substituer- celle de se projeter rapidement et frapper avec précision. De nouvelles notions sont apparues à cette occasion. Le refus des dommages collatéraux, longtemps admis comme un mal nécessaire, influe profondément sur les modes d'action.

On parle aussi de capacité à "entrer en premier". Cela voudrait théoriquement dire qu'un pays est capable de lancer seul une opération loin de son territoire national, que ce soit pour répondre à une attaque ou pour aider un ami menacé. Actuellement, dans le monde occidental, seuls les Etats-Unis ont gardé la capacité d'entrer en premier et de soutenir un effort sans aide extérieure.

 

La politique qui consiste à céder une partie du patrimoine immobilier et des participations étatiques dans des entreprises stratégiques pour équilibrer le budget de la Défense est-elle pérenne ?

 

Les armées ne produisant pas, par elle même, de richesses, la solution qui consiste à vendre une partie de son patrimoine pour maintenir son train de vie n'est qu'un palliatif. On peut tout au plus espérer que des jours meilleurs viendront et que cette solution aura permis de passer un cap. C'est ce qu'espèrent, sans y croire le plus souvent, ceux qui viennent apporter leurs bijoux de famille au Mont de Piété. Dans le cas présent, ces ventes doivent s'accompagner de réductions d'effectifs et d'ambitions. Quand il n'y aura plus rien à vendre, il faudra continuer de tailler dans les effectifs et les matériels, en adaptant nos ambitions stratégiques à ce qu'il restera de l'outil militaire.

Pourquoi il est absurde d’attendre de l’armée qu’elle devienne une entreprise rentable

Le Général de brigade aérienne Jean-Vincent Brisset est directeur de recherche à l’IRIS. Diplômé de l'Ecole supérieure de Guerre aérienne, il a écrit plusieurs ouvrages sur la Chine, et participe à la rubrique défense dans L’Année stratégique.

Il est l'auteur de Manuel de l'outil militaire, aux éditions Armand Colin (avril 2012)

Voir la bio en entier

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:55
Loaded with GBU-12 bombs and a Damocles targeting pod, a Rafale departs St. Dizier airbase in the early hours of Sunday, January 13, en route to targets in Mali. (Photo: French Air Force)

Loaded with GBU-12 bombs and a Damocles targeting pod, a Rafale departs St. Dizier airbase in the early hours of Sunday, January 13, en route to targets in Mali. (Photo: French Air Force)

June 12, 2013 by Chris Pocock - ainonline.com

 

For the Dassault Rafale combat jet, the French intervention in Mali provided another chance to demonstrate its multirole capability. Starting with a 3,400-mile interdiction mission (AI) launched from France on the night of January 13, up to six aircraft subsequently flew daily from their deployed base at N’Djamena, Chad, also performing reconnaissance and close-air-support (CAS) missions. Six of them are still there.

 

On that first mission, four Rafales took off from St. Dizier airbase with less than 48 hours notice and destroyed 21 pre-planned rebel targets in the middle of the country. They were each carrying three 2,500-liter fuel tanks, plus either six 500 GBU-12 laser-guided bombs plus a Thales Damocles designator pod, or six Sagem AASM Hammer GPS-guided smart weapons. They landed at N’Djamena after nine hours 45 minutes, having been air-refueled six times.

 

Subsequent missions also relied heavily on air-to-air refueling, as the aircraft remained on station to support French and Mali ground troops as they advanced into rebel-held territory. “Mali is a large country, with lots of sand and one big river. We were flying 800 miles from N’Djamena just to get there, on day and night roundtrips lasting up to nine hours,” said Lt. Col. Francois Tricot, commanding officer of EC02.030, one of two French Air Force Rafale squadrons that were involved. He paid tribute to the crews of U.S. Air Force KC-135s who supplemented the five French C-135FR tankers that refueled the Rafales: “To rendezvous at 02:00 over a dark continent when you are miles from anywhere, is very reassuring, and proves that our NATO interoperability training works!” Nevertheless, he admitted that there were some unplanned diversions into Niamey, Chad, when aircraft lingered over Mali to provide possible close-air-support, and then no tanker was available.

 

Reconnaissance missions were somewhat shorter at around five hours 30 minutes. They were flown from 25,000 to30,000 feet using the large Thales Reco NG pod. “Nobody can see or hear us from that altitude,” Lt. Col. Tricot noted. The Reco NG pod contains long-range infrared band 2 and visible spectrum sensors that can image from high altitude, as well as an infrared band 3 sensor that is designed for high-speed, low-altitude missions. To save time interpreting the imagery, some preselected frames were datalinked to a ground station in Niamey as the aircraft flew back to N’Djamena. The Rafales also offered “nontraditional” ISR coverage while equipped for AI or CAS missions. “We could see and report people hiding in trenches, and vehicles under cover, using our night-vision goggles and the cockpit display from the targeting pod,” Tricot explained. Most of the CAS missions were flown at night “because that’s when the ground troops preferred to advance,” he added.

 

“We provided top cover for the paratroop drop at night when Timbuktu was retaken on 26/27 January, with two aircraft on station at any one time,” Lt. Col. Tricot said. “Everyone was surprised at how quickly we launched that operation, and the subsequent one to retake Gao. It was planned and executed in 48 hours,” he continued.

 

The GPS-guided version of the AASM proved particularly useful when mission planners called for multiple targets to be hit in quick succession, to preserve surprise. “A Rafale can multi-fire the AASM quickly, and we launched 12 from two aircraft within a minute on one mission. They hit targets dispersed over a wide area–munitions storage areas, training camps, and a headquarters,” said Tricot. On that mission in early February, another two Rafales were standing by armed with GBU-12s, so that if any target was not destroyed, it could be re-attacked using the laser-guided weapon.

 

The new, laser-guided version of the AASM was not yet available to the Rafale squadrons. Although the IR-guided AASM was available, it was not used over Mali. The Rafale can also now carry the longer-range 500 GBU-22 and larger 2,000 GBU-24 laser-guided bombs, but pilots had not yet been qualified on these weapons when the Mali intervention was launched. The dual-mode (GPS plus laser guidance) 500 GBU-49 is also now available on the Rafale.

 

Lt. Col. Tricot noted that the availability rate of the Rafales was over 90 percent, despite the tough deployed conditions. Pilots flew every second day. Missions against known targets took about two hours to plan, using the Sagem SLPRM system. “But debriefing could take up to five hours,” he noted. Tricot said that “hot” intelligence from the Rafale missions was sent directly to deployed ground units, as well as to the combined air operations center (CAOC) through normal reporting channels. Having the CAOC co-located at N’Djamena was “a great advantage,” he added.

 

Summing up, the squadron commander said that the missions over Mali “were nothing new for us–we already performed over Libya and Afghanistan.” But, he noted, the efficiency that comes from having multirole aircraft, crews, and technicians cannot currently be matched by most other warplanes. “I like to see a dirty Rafale–it’s a war machine!” he added.

 

OPERATION SERVAL CONTINUES IN MALI

 

On January 11 this year, France–in its ongoing military campaign called Operation Serval–quickly responded to Mali’s call for help in preventing the advance of Islamic militants from their northern strongholds toward the populated south of the country and its capital, Bamako. Some 4,000 French soldiers and airmen successfully turned the tide, pushing the rebels back to their mountain strongholds in the north, and then attacking them there with the help of the reviving Mali army. French soldiers are still there, helping retrain the country’s armed forces as part of a European Union mission.

 

The first airstrikes were performed by French Air Force (FAF) Mirage 2000Ds that were on deployment in Chad. They hit rebel targets at Diabalie and Konna. Six of these aircraft subsequently flew AI and CAS missions from the Mali capital, Bamako, using laser-guided GBU-12 and dual-mode (laser/GPS-guided) GBU-49 bombs. The FAF’s soon-to-be-retired Mirage F1Cs were also in action, a pair of them providing armed photo-reconnaissance missions from N’Djamena.

 

Gazelle, Puma and Tiger HAP helicopters were airlifted to the theater to provide armed reconnaissance and combat search-and-rescue capability. AMX10 armored fighting vehicles followed. The FAF transport fleet comprised two C-130s, three C160s and six CN235s, supplemented by airlifters from other nations (see below). Five French C-135FR tankers and an E-3F AWACS were also deployed. French government A340 and A310 airliners ferried troops to the region, and Falcon jets evacuated the wounded.

 

Full-motion video (FMV) coverage of Mali was provided by two EADS Harfang (IAI Heron) MALE UAVs operating from an undisclosed location, and a French Navy ATL2 more usually employed on maritime patrol duties. Satellite imagery was used extensively, notable from the French-sponsored Helios and Pleiades systems.

 

The entire air operation was run from a command center in Lyon staffed by 30 French officers plus a few more from Belgium, Denmark, Germany and the UK, supplemented by a Combined Air Operations Center (CAOC) in N’Djamena.

 

NATO ALLIES ASSIST IN OPERATION SERVAL

Participation d'un C17 canadien lors de manoeuvres logistiques sur la BA125 d' Istres

Participation d'un C17 canadien lors de manoeuvres logistiques sur la BA125 d' Istres

Although Operation Serval–the ongoing military campaign aimed at ousting Islamic militant in the north of Mali–was a French initiative, NATO allies provided some much-needed additional airlift and ISR capability. And the action would not have been possible without the cooperation of five countries in Francophone Africa, that provided basing rights: Chad, Djibouti, Niger, Ivory Coast and Senegal.

 

In addition to KC-135 support from the U.S., tankers were also provided by Germany (A310), Italy (KC-767) and Spain (KC-130). The UK Royal Air Force (RAF) sent a Sentinel radar reconnaissance jet that flew from Abidjan, and U.S. Air Force Reaper UAVs also provided some full-motion video coverage.

 

The RAF and U.S. Air Force also provided C-17s for the airlift of heavy equipment from France to Africa. Two German Air Force C160 Transalls supplemented the French airlift fleet of similar aircraft, as did C-130 Hercules from Belgium, Denmark and Spain. But France also had to charter expensive Il-76, An-124 and An-225 airlifters from commercial companies to meet the airlift requirements. By early March, more than 8,000 tons had been dispatched, on 540 flights.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 12:55
17 mai 2013, 8h59, champ de tir de Tchigchika

Crédit : EMA armée de l’Air

 

17 mai 2013, 8h59, champ de tir de Tchigchika, à 850 kilomètres à l’Est de N’Djamena, un tireur d’élite, en position d’appui, reçoit les consignes de correction de tir. Du 15 au 17 mai 2013, les éléments français au Tchad ont conduit une campagne de tir interarmes et interarmées.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:45
Two French soldiers wounded as Mali violence continues, Le Drian

14 June 2013 By RFI

 

French troops continue to clash with armed Islamists in Mali with two French soldiers wounded this week, French Defence Minister Jean-Yves Le Drian told RFI Friday. The French troop presence will be reduced from 3,500 to 1,000 by the end of the year, he added.

 

"There are still some incidents (in Mali] since this week there were two wounded among the French special forces," Le Drian said, without giving details of the clashes in which the injuries took place.

Dossier: War in Mali
 

But, he insisted, that the country is largely pacified, while adding that "we have to be extremely vigilant about sporadic elements".

French troops have found caches of "tons" of arms, which show "considerable organisation aiming to endanger security in France and in Europe, according to Le Drian.

A horde of about 30 weapons, including machine-guns, 5,000 bullets and pick-up trucks was found in the Bourem region, the defence ministry announced on Thursday.

The 3,500-3,600 French troops in Mali at the moment will be reduced to about 2,000 as planned by the end of summer, Le Drian said, and 1,000, devoted to anti-terrorism and coordination with the UN's planned force by the end of the year, Le Drian said.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:30
US F-16s, missiles to stay in Jordan after drill: official

Jun 13, 2013 ASDNews (AFP)

 

The United States will keep F-16 fighter jets and Patriot anti-missile weapons in Jordan after a joint military exercise ends this month, a US defense official said Thursday.

 

The US administration, which is weighing a decision to arm rebels fighting in neighboring Syria's civil war, also planned to keep a unit of US Marines on amphibious ships off the coast after consultations with Jordanian leaders, the official told AFP on condition of anonymity.

 

The warplanes, anti-missile systems and warships had been sent to Jordan for a major exercise, dubbed Eager Lion, but officials decided to keep the troops and weapons in place on the request of Jordan, which is anxious about a spillover of violence and a growing influx of refugees from the conflict.

 

"It was decided the assets would remain in place," said the official.

 

The 26th Marine Expeditionary Unit taking part in the drill consists of about 2,400 troops, which arrived in a group of three amphibious ships, including the USS Kearsarge.

 

Officials declined to say how many F-16 jets had been deployed.

 

The move came as President Barack Obama's deputies reviewed possible options to supply weapons to Syria's rebel forces, with top officials attending a White House meeting on the issue Wednesday.

 

Secretary of State John Kerry called off plans for a trip to the Middle East to take part in the discussions.

 

The US official said one option under serious consideration would have the United States contribute funds that other governments -- including European allies -- could use to purchase weapons for the rebels, who have suffered serious setbacks in recent fighting.

 

"There would be pooled funds. That would enable other countries to draw from the pool to provide weapons," the official said, adding that no final decision had been made.

 

The option to provide funds was first reported by The Wall Street Journal, which cited a plea from a top rebel commander, General Salim Idris.

 

The general warned Aleppo could fall to Syrian regime troops without the delivery of arms and ammunition, including anti-tank and anti-aircraft weapons, the Journal said.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 10:45
Corymbe : interactions de la frégate Latouche-Tréville

15/06/2013 Opérations

 

Du 5 au 12 juin 2013, l’équipage de la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a conduit des périodes d’instructions opérationnelles au profit de marins camerounais et une interaction avec les Forces françaises au Gabon (FFG).

 

Pendant son escale à Douala au Cameroun, du 5 au 9 juin, l’équipage du Latouche-Tréville a réalisé des actions de formation et d’entrainement au profit d’une vingtaine de marins camerounais dans les domaines de la navigation, de la détection et de la mécanisation de visite. Le 9 juin, peu après l’appareillage du Latouche-Tréville, le patrouilleur camerounais Akwayafe a effectué un exercice de contrôle de bâtiment.

 

Le 12 juin, au large des côtes gabonaises, l’équipage a réalisé des manœuvres aviation avec un hélicoptère Puma des FFG.

Corymbe : interactions de la frégate Latouche-Tréville

Le Puma a effectué des exercices de treuillage et d’appontage, et 3 marins ont été ensuite héliportés vers Libreville pour apporter leur expertise dans la réparation d’une barge automotrice.

 

En fin d’après-midi, les membres d’équipage ont regagné, à bord du Puma, la FASM Latouche-Tréville qui a ensuite rejoint sa zone de patrouille dans le Golfe de Guinée.

Corymbe : interactions de la frégate Latouche-Tréville

Le Latouche-Treville est engagé au sein de l’opération Corymbe depuis le 12 avril 2013. Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par au moins un bâtiment de la marine Nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbepermet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 10:45
Mali : déploiement d’un DLA auprès d’un bataillon de la MISMA

15/06/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 6 juin 2013, un détachement de liaison et d’appui (DLA), composé de quatre militaires de la force Serval, a été intégré au sein du bataillon togolais de la MISMA déployé dans la région de Douentza, au Mali.

 

Le DLA a quitté Bamako le 3 juin avec deux VBL et a parcouru près de 600 km de piste pour rejoindre Douentza. A son arrivée, il a été accueilli par le lieutenant-colonel Koulamba, commandant le bataillon togolais. Les militaires français ont ensuite visité le camp militaire de la MISMA sur lequel sont déployés environ 400 militaires togolais.  Ils ont profité de ces premiers instants pour s’installer et rencontrer les soldats togolais qu’ils vont suivre dans leurs opérations.

 

Depuis leur arrivée, parfaitement insérés au sein des forces togolaises, ils participent à des patrouilles dans la ville de Douentza et dans les villages alentours. Au cours de ces patrouilles, les échanges avec la population et les forces armées maliennes sont nombreux et l’accueil est toujours très positif. Dans les mois à venir, le bataillon togolais aura également pour mission d’assurer à terme la sécurisation de l’axe logistique entre les villes de Sévaré et de Gao.

Mali : déploiement d’un DLA auprès d’un bataillon de la MISMA

Les DLA mis en place auprès des bataillons de la MISMA permettent une coordination tactique des forces engagées dans une même zone. Ils permettent également de mettre en place des appuis au profit des forces africaines dans différents domaines : commandement, renseignement, logistique, appui feu et appuis spécialisés.

 

Sept DLA sont actuellement déployés sur le théâtre malien, soit plus d’une centaine de militaires français. Cinq d’entre eux sont aux côtés des bataillons de la MISMA. Ils opèrent auprès des Burkinabés à Tombouctou, des Nigériens à Malaka, des Tchadiens à Tessalit, des Sénégalais à Gao et des Togolais à Douentza. Un détachement est quant à lui inséré à l’état-major de la MISMA à Bamako et un autre auprès du bataillon logistique (BATLOG) de la MISMA.

 

Depuis la fin du mois de mars, les militaires français mettent en œuvre le transfert progressif de responsabilité avec les forces africaines de la MISMA.

 

Ainsi, le 27 mars 2013 a été transférée la sécurité de Ménaka, véritable nœud routier situé à plus de 1500 kilomètres de Bamako, à un bataillon nigérien de la MISMA. Le 23 avril, le bataillon burkinabé de la MISMA a pris la responsabilité de la région de Tombouctou.

Mali : déploiement d’un DLA auprès d’un bataillon de la MISMA

A terme, afin de maintenir une bonne coordination entre les forces françaises et les forces africaines dans la poursuite des opérations sur ces zones, une dizaine de DLA seront mis en place auprès des éléments de la MISMA, répartis sur l’ensemble du territoire malien.

 

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 10:39
photo Nexter

photo Nexter

June 15, 2013: Strategy Page

 

Nexter Systems that builds the French Caesar truck mounted 155mm artillery system is developing, at its own expense, a more heavily armored cab for the vehicle. Although a Caesar vehicle has not get come under fire (in Afghanistan and Mali) troops have reported some close calls and that means there might be an urgent demand for such a heavily protected cab if some troops are wounded by enemy fire while riding in the current cab. The new cab increases the weight of Caesar 400 kg (880 pounds) and ups the price 4-5 percent. The additional armor also protects against many roadside bombs, anti-vehicle mines and 155mm shells landing as close as five meters (16 feet) away. The new armor can be added to current Caesars.  Caesar is getting quite a workout in Mali, supplying most of the artillery support for French forces and African peacekeepers. Four Caesar vehicles were flown to Mali last January.

 

Last year France placed a multi-year contract for Caesar ammunition. At that time Caesar was only serving in Afghanistan. The new ammo contract ensured that reserve stocks of 155mm ammo will be quickly replenished if there is a sudden surge in ammo consumption in the future, as it is currently in Mali. This recognizes that Caesar has become a key 155mm artillery system in the French army. Not bad for a weapon the army generals were not interested in at first.

 

Thirteen years ago the French Army agreed to buy a single battery of the novel new Caesar vehicles. Developed by GIAT (now Nexter) as a private venture in the 1990s, Caesar is a 155mm howitzer mounted on the back of a heavy truck. Before being fired the gun is backed off the rear of the truck onto the ground. This takes less than a minute. It was a marvelous system but Caesar was having a difficult time attracting export customers. It was believed that having even one battery in service with the French Army would help attract export sales. Once they got to use it the French army liked Caesar so much that they eventually bought 72 of them and plan to eventually have 141 of them. Caesar has become the primary artillery weapon for the French army. This led to export sales to Thailand, Saudi Arabia, and Indonesia. Caesar vehicles cost about $5.5 million each.

 

Caesar uses a 52 caliber 155mm howitzer mounted on the back of a 6x6 ten ton truck. While it is self-propelled it currently only has light armor in the driver/crew cab up front. Caesar (gun and truck) only weighs 18 tons and will fit into a C-130 transport, something that traditional tracked self-propelled artillery cannot do. Caesar's long barrel enables it to fire shells up to 42 kilometers. With on-board GPS it can be ready to fire in minutes. The truck carries the crew of six in an air-conditioned compartment. A 12.7mm machine-gun can be mounted, in a ring turret, on top of the cab.

 

Four years ago France sent eight of its Caesar howitzers to Afghanistan. The roads in Afghanistan are pretty bad and wheeled combat vehicles have a hard time of it. But Caesar was built to handle cross country operations. Afghanistan was the first time Caesar has served in combat. Two years ago Thailand used its Caesars against Cambodian rocket launchers and claimed to have destroyed two of them.

photo US Army

photo US Army

Caesar is no longer unique, it now has competition. Sweden and Norway have each bought 24 Archer truck mounted artillery systems. Both nations funded a $150 million, 14 year, development effort to create Archer. Archer is an FH77 155mm/L52 howitzer mounted on a modified Volvo 6x6 dump truck. The vehicle, with the howitzer on board, weighs 30 tons. L52 means the barrel is 52 times the caliber (8 meters/25 feet). The crew compartment is armored and has chemical warfare protection. The truck is articulated, making it easier for such a heavy vehicle to move cross country. The gun has an auto-loader, which is why it has such a small crew (four men). Archer also has a remote controlled gun turret (for a machine-gun) on the top of the cab.

 

When the vehicle halts the four man crew can extend the metal braces in the rear, raise the barrel, and begin firing within minutes. After firing the vehicle can be moving in less than a minute. Archer uses the Excalibur GPS guided round, which means Archer and an ammo vehicle can supply lots of effective firepower without the need for constant resupply.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 10:30
Liban : exercice RITE pour la Force Commander Reserve (FCR)

15/06/2013 Sources : EMA

 

Le 4 juin 2013, une vingtaine de militaires français de la Force Commander Reserve (FCR), ont participé aux côtés d’environ 130 militaires de la Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban (FINUL) à  l’exercice Rite II-13 (Reserve Integration Training Exercise), à Al Bayyadah, à une dizaine de kilomètres au nord de Naqoura,au Sud-Liban.

 

Cet exercice avait pour objectif de déployer les réserves de la FINUL et de valider la capacité d’intervention des militaires français au profit de la FINUL

 

Face à un rassemblement fictif de plusieurs centaines de manifestants, le bataillon italien en charge du contrôle de la zone a déployé sa réserve. Cet élément a rapidement été renforcé par la réserve du niveau supérieur fourni par l’état-major du Secteur Ouest.

 

Suite à la détérioration de la situation, l’état-major de la FINUL, basé à Naqourah, a également renforcé le dispositif en déployant sur place le bataillon français constituant la FCR. Il a reçu pour mission de sécuriser la zone afin de permettre l’engagement des militaires des Forces Armées Libanaises (FAL).

Liban : exercice RITE pour la Force Commander Reserve (FCR)

Pour les besoins de l’exercice, plusieurs postes de commandement (PC) armés par des casques bleus français ont été mis en œuvre au sein de la FCR  et auprès du commandement italien du secteur Ouest à Shama, au nord de Naqourah.

 

Au total, quatre PC tactiques et deux PC fixes auront été activés.

 

Cet exercice RITE II-13 a permis de vérifier l’interopérabilité, la complémentarité des moyens et la coordination entre chacun des niveaux d’intervention, en validant le concept d’emploi de l’ensemble des différents niveaux de réserve.

 

Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est l’élément d’intervention d’urgence de la force. Basée à Dayr Kifa, elle est en mesure d’intervenir sur court préavis (moins de trois heures) dans tout le Sud Liban, dans le cadre de la résolution 1701.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 23:38
La vaguemestre du renseignement US

Nicolas Gros-Verheyde - (BRUXELLES2)

 

La Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité fait apparemment plus confiance aux renseignements US qu’à ses Etats membres. Le communiqué qu’a publié Catherine Ashton vaut d’être cité intégralement. Car il se suffit elle-même…

 

Washington et les “autres”

 

“I saw with great concern the statement released on 13 June by the White House. This presents new indications by the US intelligence services that the Assad regime has used chemical weapons against opposition forces in Syria. This assessment, combined with others that have been circulated, makes even more urgent our repeated calls for an agreement to immediately deploy a UN verification mission to investigate these allegations on the ground.
At the same time, these developments can only reinforce the importance of a political solution and should accelerate the efforts of the international community to find a definitive political solution to the conflict. It is urgent to advance the political process, starting with the convening of the planned peace conference on Syria. The EU will contribute to its success in every possible way.
The next Foreign Affairs Council will examine the overall situation and recent developments in Syria, of which the alleged chemical attacks are an important factor.”

Suite de l'article

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 22:30
Syrie: Washington envisage une zone d’exclusion aérienne limitée

14/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Des responsables militaires américains auraient proposé de mettre en place pour la Syrie une petite zone d’exclusion aérienne qui couvrirait les camps d’entraînement des combattants de l’opposition, selon le Wall Street Journal.

 

La zone d’exclusion proposée s’avancerait d’environ 40 km à l’intérieur de la Syrie et serait imposée à l’aide d’avions volant en Jordanie et armés de missiles air-air et des navires de guerre de la Marine américaine croisant en Méditerranée.

 

Cette «petite zone», évitant tout survol de la Syrie, ne nécessiterait pas l’aval résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies puisqu’il n’y aurait pas de violation de l’espace aérien syrien.

 

Cette zone d’interdiction de vol limitée coûterait environ 50 millions de dollars par jour et pourrait être mise en place endéans d’un mois.

 

Toutefois, la «fenêtre d’opportunité» pour la mettre en place est en effet limité. Si la Russie décide de livrer les S-300 missiles antiaériens au régime Assad, faire respecter la zone d’exclusion deviendrait trop dangereux et il faudrait alors, soit abandonner, soit se résoudre à passer à la «vitesse supérieure» et détruire les défenses aériennes de la Syrie comme les forces de l’OTAN l’avaient fait en 2011 pour aider à renverser Mouammar Kadhafi en Libye.

 

Par contre, il n’est alors pas certain qu’il serait facile d’obtenir l’aval de l’ONU. La France a déclaré vendredi qu’il était peu probable pour l’instant que l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne puisse obtenir l’aval de l’ONU en raison de l’opposition de certains membres du Conseil de sécurité.

 

Entre temps, les États-Unis ont déjà déplacé des missiles sol-air Patriot, des avions de guerre et plus de 4 000 soldats en Jordanie la semaine dernière, officiellement dans le cadre de l’ exercice annuel «Eager Lion», mais Washington a clairement fait savoir que les forces américaines pouvaient fort bien rester sur place, même après la fin de l’exercice.

 

Livraison d’armes…mais légères

 

Washington aurait aussi décidé, rapporte cette fois le New York Times, de fournir aux rebelles pour la première fois des armes légères et des munitions, selon des responsables américains.

 

Parmi ces armes, selon le quotidien américain, figureraient des armes antichars, mais pas les armes anti-aériennes que réclame l’opposition.

 

Jusqu’à présent, Washington n’avait livré aux rebelles, du moins officiellement, que de l’équipement non létal.

 

Les rebelles syriens reçoivent déjà des armes légères en provenance d’Arabie saoudite et du Qatar, mais réclament des armes lourdes, y compris des armes antichars et des missiles antiaériens.

 

Les pays européens, la France en tête, ont fait valoir que la solution est de fournir plus d’armes aux rebelles «modérés», marginalisant ainsi les extrémistes.

 

«Nous voulons des armes antichars et antiaériennes», a déclaré George Sabra, leader de la Coalition de l’opposition, à l’antenne de la télévision d’Al-Arabiya: «Nous nous attendons à voir des résultats positifs et un véritable soutien militaire.»

 

Les commandants rebelles syriens, dont le chef d’état-major de l’Armée syrienne libre (ASL), Sélim Idriss, doivent rencontrer des responsables occidentaux et turcs à Istanbul ce vendredi pour discuter de l’aide militaire aux rebelles.

 

Jusqu’à présent, Washington a été profondément réticent à envoyer des armes lourdes, de peur qu’elles finissent dans les mains des islamistes radicaux au sein de la Coalition.

 

Le Kremlin pour sa part a critiqué la décision américaine d’armer les combattants de l’opposition syrienne et déclaré que la preuve de Washington que le régime syrien utilise des armes chimiques n’est pas convaincante, mais a déclaré ce vendredi que Moscou n’en est pas pour autant «encore» à discuter de son intention de fournir des missiles de défense aérienne au régime Assad.

 

Moscou a aussi estimé que ce soutien militaire américain aux rebelles compliquerait les efforts de paix, alors que Washington et Moscou peinent à réunir une conférence internationale.

 

Quant au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, il a déclaré vendredi qu’il s’opposait de son côté à la décision américaine d’envoyer des armes. «Il n’ya pas de solution militaire. Seule une solution politique peut résoudre ce problème de manière durable et, par conséquent, augmenter la «circulation» des armes de chaque côté ne serait pas utile».

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:55
Le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président français François Hollande à Paris, le 7 juin 2012 (Photo Présidence de la République)

Le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président français François Hollande à Paris, le 7 juin 2012 (Photo Présidence de la République)

 14/06/2013 par Nicolas Laffont  - 45eNord.ca

 

Le Premier ministre Stephen Harper a déclaré vendredi être convaincu que le régime du président syrien Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques, et ce, 24 heures après que les États-Unis aient fait valoir que plusieurs attaques ont tué jusqu’à 150 personnes.

 

«Nous partageons le point de vue de nos alliés, fondé sur les preuves que nous avons désormais devant nous, qu’il y a eu utilisation d’armes chimiques en Syrie par le régime [de Bachar al-Assad]», a déclaré M. Harper lors d’une conférence de presse à Paris vendredi.

 

Devant le président français, François Hollande, le Premier ministre canadien a jugé qu’il s’agissait d’un «développement très dangereux non seulement pour la Syrie mais pour toute la région».

 

«La position du Canada sur le régime est clair: nous voulons voir Assad partir et nous voulons voir un régime qui est représentatif de l’ensemble de la population de la Syrie, ce que le régime Assad dans sa forme actuelle ne pourra jamais être», a lancé M. Harper aux journalistes présents.

 

«Cette révélation confirme bien la pression que nous devons exercer sur le régime de Bachar el-Assad», a affirmé le président français, en réaffirmant la nécessité d’une «issue politique» impliquant le départ du président Bachar al-Assad. «Et nous devons aussi exercer une pression, y compris sur le plan militaire», a ajouté le chef de l’État.

 

Stephen Harper a précisé cependant qu’il a encore des réserves sur la livraison d’armes et de munitions aux rebelles syriens.

 

«Je pense que nos inquiétudes concernant les risques des deux côtés sont partagés également par nos alliés», a dit le Premier ministre, faisant référence sur l’intention de l’utilisation de ces armes par l’opposition.

La veille, la Maison-Blanche avait annonçait un soutien militaire aux rebelles syriens, accusant le régime de Bachar al-Assad d’avoir franchi des «lignes rouges » en utilisant des armes chimiques, dont le gaz sarin.

 

Selon l’assistant Conseiller à la sécurité de la Maison-Blanche, Ben Rhodes, entre 100 et 150 personnes, au minimum, ont été tuées dans des attaques chimiques.

 

Il y a dix jours, la France avait déjà reconnue l’utilisation d’armes chimiques. Après avoir fait analyser des échantillons sanguins et d’urine, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans une déclaration publiée sur le site internet de la diplomatie française, indiquait que «ces analyses démontrent la présence de sarin dans les échantillons en notre possession. Au regard de ces éléments, la France a désormais la certitude que le gaz sarin a été utilisé en Syrie à plusieurs reprises et de façon localisée».

 

 

À lire aussi:

Syrie: Washington annonce un soutien militaire sans en préciser la forme >>

Armes chimiques: les informations de Washington sont des «faux», selon un député russe >>

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:55
Eric Trappier: le Rafale pourrait être vendu à l'Inde "fin 2013"

14/06/2013 Y. D. - bfmtv.com

 

Le PDG de Dassault Aviation, était l'invité de BFM Business, vendredi 14 juin. Il s'est dit "confiant" sur l'issue des négociations avec l'Inde, en vue de vendre 126 Rafales.

 

Le Salon du Bourget, qui ouvre ses portes lundi 17 juin, est un évènement crucial pour l’industrie aéronautique. Et ce n’est pas Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, qui dira le contraire.

 

Invité de BFM Business, vendredi 14 juin, le dirigeant a souligné l’importance de ce salon, "une fête" donnant "l’occasion de rencontrer les professionnels et le grand public".

 

Pour ensuite passer au sujet qui fâche : le Rafale, qui peine toujours à trouver acquéreur. Mais Eric Trappier s’est dit "assez confiant" sur l’issue des négociations avec l’Inde.

 

"Les autorités indiennes sont déterminées à acheter le Rafale, nous sommes déterminés à le vendre, c’est un contrat long et difficile. La confiance se bâtit sur le détail de ces contrats", a-t-il affirmé.

 

Dassault discute de "clauses industrielles" avec ses partenaires indiens

 

En particulier certaines clauses concernant la fabrication de l’appareil: "nous allons fabriquer 18 avions en France, puis, petit à petit, nous allons le fabriquer en Inde. Ce sont donc l’ensemble de ces clauses industrielles que nous discutons avec les industriels indiens."

 

A entendre le dirigeant, le contrat pourrait être signé "fin 2013", pour "les 126 appareils au global", qu’il soient fabriqués en France ou en Inde.

 

Peut-être le dénouement d'un feuilleton dont Dassault se serait bien passé. D'autant que, de l'aveu même d'Eric Trappier, les négociations avec le Brésil sont un peu "endormies".

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:20
Secretary of the Army John McHugh spoke June 13, 2013, at an Army birthday celebration at the Pentagon.

Secretary of the Army John McHugh spoke June 13, 2013, at an Army birthday celebration at the Pentagon.

June 14, 2013 By Alex Dixon - army.mil

 

WASHINGTON (Army News Service, June 13, 2013) -- At the ceremony celebrating the 238th birthday of the Army, Secretary of the Army John McHugh said birthdays can be bittersweet.

 

"When I blow out candles, I start thinking it's another year closer to that inevitable conclusion," McHugh said. "But I want to make a suggestion for this occasion: that we consider instead of turning a year older, the Army is turning a year newer, a year better, a year stronger."

 

Throughout the ceremony, which took place in the Pentagon auditorium, McHugh, Chief of Staff of the Army Gen. Ray Odierno, and Secretary of Defense Chuck Hagel spoke on the idea of looking forward, while also reflecting on the past and the sacrifices made in the last 238 years.

 

"We stand on the shoulders of those who come before us," Odierno said. "Today, we're the best Army in the world. Two years from now, we'll be the best Army in the world. And ten years from now, we'll be the best Army in the world, because that's who we are."

 

Wounded warriors and their families were present at the ceremony, along with many Soldiers in uniform.

 

"If you want to know how we became this great nation, you look into the eyes of wounded warriors," McHugh said. "You see the strength that they bring and it's really a reflection of the celebration that we have here today."

 

McHugh said today's Soldiers for life are more ready and resilient than they have ever been, as they continue to serve the nation that they have served now for more than 200 years now.

 

Odierno and Hagel said that while the families of Soldiers don't wear a uniform, they sacrifice just as much.

 

"The strength of our nation is our Army," Odierno said. "The strength of our Army is our Soldiers. And the strength of our Soldiers is our families, and that's what makes us Army strong."

 

Hagel said the Army's birthday celebrates an institution that is unmatched in the confidence and trust placed in it by citizens.

 

"I don't know of another country in the world that can say that," Hagel said. "[This celebration] represents an institution that has essentially been around longer than the republic."

 

After senior defense leaders spoke, four Soldiers with the 3d U.S. Infantry Regiment (The Old Guard), recited the Soldiers' creed. After the audience sang the Army song, senior leaders cut the service's birthday cake.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:00
Armada de Rouen – Les équipages à la fête

14/06/2013 Marine Nationale

 

La Marine nationale est partenaire de l’Armada de Rouen, rassemblement mythique des grands voiliers et vieux gréements, qui se déroule à Rouen jusqu’au 16 juin 2013.

 

L’armada 2013, 6ème édition, connaît un succès populaire indéniable. Les équipages du Mutin, de la Belle-Poule et du Monge se trouvaient au cœur de l’événement à l’occasion du défilé des équipages du mercredi 12 juin, ouvert par les musiciens du Bagad de Lann-Bihoué.

 

Les marins civils et militaires de toutes nations ont tracé leur route au milieu de vagues de visiteurs enchantés, postés tout le long d’un parcours qui a mené les équipages des quais de Seine jusqu’à la cathédrale. Le traditionnel pompon rouge a lui aussi rencontré le succès habituel et les marins français ont profité de cette fête pour partager leur savoir-faire et leurs expériences avec le grand public.

 

Les festivités se poursuivent jusqu’au week-end du 15 et 16 juin, avec notamment la grande parade des voiliers sur la Seine.

 

Dossier complet et interviews

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 16:55
Regroupement à Balard: Claude Preynat-Seauve nommé à la tête de la DRESD

14.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

L'ingénieur général de classe exceptionnelle des travaux maritimes Claude Preynat-Seauve (62 ans) vient d'être nommé à la tête de la délégation pour le regroupement des états majors, directions et services centraux du ministère de la défense (DRESD). Sa prise de fonction est effective à compter du 16 juin. L'arrêté de sa nomination a été signé mercredi soir par le SGA, Jean-Paul Bodin.

 

Créé en 2008, la DRESD est l'organisme chargé de conduire le regroupement du ministère de la Défense sur le site de Balard (Paris, 15e), à l'horizon 2015. Environ 10 000 personnels militaires et civils seront à terme réunis sur le site. La DRESD est rattachée au secrétariat général pour l'administration (SGA) du ministère de la défense.

 

L'actualité du chantier de Balard est à découvrir ici.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 16:55
"Thales est en ordre de marche" (Jean-Bernard Lévy, PDG de Thales)

14/06/2013 Propos recueillis par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

A la tête de Thales depuis près de six mois, Jean-Bernard Lévy a rapidement refermé la parenthèse du malaise, qui affectait la vie du groupe. Tout en poursuivant l'optimisation de l'entreprise, le PDG fixe également un ambitieux objectif de croissance, qui passe notamment par la conquête de contrats dans les pays émergents et la multiplication des implantations et des partenariats locaux. Quand Thales redevient multidomestique...

 

Vous êtes à la tête de Thales depuis maintenant près de six mois. Avez-vous terminé votre première phase de reconstruction avec la constitution de votre équipe et la mise en place de votre organisation ?

A mon arrivée, je me suis attaché à la réalisation de deux objectifs immédiats : rétablir le dialogue social et mettre en place une nouvelle organisation une équipe. Ces objectifs ont été atteints. Sur le plan social, le contact avec les organisations syndicales a été très rapidement renoué dans la confiance et le respect mutuel. Nous avons d'ailleurs signé fin avril deux accords - un sur le télétravail, l'autre sur la gestion anticipée de l'emploi - avec les quatre organisations syndicales représentatives de Thales. Il y a eu unanimité.

 

Mission accomplie également en matière d'organisation ?

J'ai annoncé dès le début du mois de février la constitution d'un nouveau comité exécutif, qui est maintenant au complet. Il rassemble douze personnes, dont dix étaient déjà chez Thales à mon arrivée. Il y a deux nouveaux venus : le secrétaire général Philippe Logak, et le directeur général des ressources humaines, David Tournadre. En matière d'organisation, j'ai modifié assez profondément la précédente. Pourquoi ? La situation n'était pas satisfaisant avec une fracture génératrice de divisions entre les responsables des produits et les responsables des clients. La nouvelle organisation rétablit une solidarité dans la responsabilité du produit vers le client.. Deuxième changement : structurer notre organisation à l'international en fonction des enjeux commerciaux de Thales dans les différents pays. Cette spécialisation de l'organisation en fonction des potentiels de croissance a été annoncée en février et mise en place le 1er avril.

 

Peut-on aujourd'hui dire que Thales est un groupe apaisé ?

La parenthèse du malaise est désormais refermée. Thales est en ordre de marche et nous nous concentrons sur notre développement.

 

Vous avez annoncé en début d'année un plan stratégique pour cet été. Comment allez-vous procéder pour trouver l'équilibre entre une amélioration de la rentabilité du groupe et son développement, qui impose des investissements ?

Je crois qu'il ne faut pas opposer mais concilier croissance et rentabilité. La croissance est l'un des deux grands moteurs de la rentabilité, l'autre étant la productivité. Thales s'est jusqu'ici beaucoup concentré sur sa productivité et a donc réalisé des progrès, qui se sont traduits par une amélioration des résultats en 2011, puis en 2012. Ils devraient encore s'améliorer en 2013. Une amélioration réalisée par des économies mais avec un chiffre d'affaires qui stagne. Il y a des limites à la rentabilité lorsqu'il n'y a pas de croissance. Ce qui est notre cas. De plus, nous devons rendre une partie de ces gains de productivité à nos clients parce que Thales est dans un monde très concurrentiel. C'est pour cela qu'il faut un relais pour les profits à venir : la croissance. Tout comme pour les efforts de productivité, Thales doit avoir la même énergie pour retrouver le chemin de la croissance. C'est le nouveau souffle dont nous avons besoin.

 

Quand comptez-vous tirer les fruits de cette nouvelle organisation ?

Ces efforts peuvent prendre un peu de temps avant de porter leurs fruits. Thales est dans une industrie de projets à cycle long. Dès à présent, nous recherchons toutes les opportunités de croissance. Notre effort pour aller chercher la croissance - je ne parle que de croissance organique - devra s'orienter vers les pays émergents. Il n'y a pas d'avenir pour Thales si nous n'arrivons pas à faire croître d'abord nos prises de commandes, et notre chiffre d'affaires dans les pays dont les économies sont elles-mêmes en croissance.

 

Les pays émergents sont-ils la nouvelle martingale de Thales ?

Ces dernières années, le chiffre d'affaires réalisé dans les pays émergents tourne autour de20 % à 22 %. Nous pouvons faire mieux. Comment? En allant au-delà du modèle traditionnel de l'exportation. Thales devra investir dans des implantations et nouer des partenariats, pour travailler, s'implanter dans et tisser des liens de confiance avec les clients, dans la durée. C'est l'un des objectifs de l'organisation qu'anime Pascale Sourisse, la directrice générale en charge de l'international.

 

Le Moyen Orient était une région où Thales détenait de positions fortes. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui alors que le groupe a actuellement des campagnes cruciales. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Thales a eu, par le passé, des positions commerciales fortes au Moyen-Orient qui se sont érodées. Notamment par manque d'implantation durable. De toute évidence, le Moyen-Orient est aujourd'hui une région à reconquérir pour Thales. Il faut effectuer un travail de fond à tous les niveaux : politique, commercial, partenarial et technique. Et quand je vois les succès d'Airbus au Moyen-Orient, je suis optimiste.

 

Quels sont les objectifs chiffrés de votre stratégie dans les pays émergents ?

Nous allons travailler sur des perspectives ambitieuses. Notamment parce que nous souhaitons aussi miser sur les activités civiles, qui est le second moteur de la croissance du Groupe. Assez vite, nous devrions voir nos activités civiles équilibrer, voire dépasser les activités militaires.

 

C'est une révolution chez Thales... Ce renversement est-il dû à la baisse des budgets militaires dans les pays occidentaux ?

Nous allons subir dans le domaine de la défense la baisse des budgets militaires dans les pays occidentaux. Mais nous avons des atouts pour résister. Nous sommes un systémier, un intégrateur de technologies dans les domaines électroniques, des systèmes d'armes, des systèmes de commandement, où il y a un renouvellement plus rapide des produits que dans les plateformes. Quoi qu'il en soit, nous nous devons d'être plus présents sur les marchés de défense en croissance. Nous avons identifié une quinzaine de pays dans le monde, qui ont à la fois une croissance économique et la volonté d'avoir une armée bien équipée.

 

Avec la publication du Livre blanc, êtes-vous rassuré sur le maintien de toutes les filières industrielles existantes en France ?

Nous nous interrogeons sur la compatibilité entre les engagements qui seront inscrit dans la Loi de programmation militaire (LPM) et le maintien de toutes les filières au sein de l'industrie de défense et de sécurité française. Nous cherchons à obtenir toutes les garanties sur un maintien des capacités technologiques existantes. Nous avons été rassurés par la volonté exprimée par le président de la République et les chiffres qu'il a annoncés. Mais bien sûr, nous restons dans l'attente de la programmation détaillée.

 

On évoque beaucoup une nouvelle phase de consolidation en Europe. Préparez-vous Thales à ce mouvement ?

Les restructurations de périmètre ne sont pas au cœur de la démarche stratégique de Thales. Le groupe a les moyens de son développement sans croissance externe. Mais si un jour, une initiative remplissait les conditions suffisantes en matières de cohérence stratégique, de prix, de compétitivité des filières concernées, elle serait bien entendu mise à l'ordre du jour.

 

Mais une opération du type EADS/BAE Systems pourrait-il mettre Thales en danger ?

Il faut être prêt à tous les scénarios possibles. Dans le cas que vous citez, EADS comme BAE Systems sont pour nous de grands partenaires et de grands clients dans plusieurs domaines d'activités. Je crois qu'en toutes circonstances, c'est la qualité et la compétitivité de nos produits, qui nous permettra de maintenir ces partenariats.

 

Donc Thales n'est en rien concerné par un mouvement de consolidation.

Dans de très nombreux domaines, Thales agit déjà dans une filière qui a été largement concentrée, et souvent à notre initiative. Nous serons des spectateurs attentifs s'il y a des consolidations qui voient le jour, et peut-être des acteurs si cela fait sens.

 

Pourtant on vous prête des envies. Voulez-vous monter dans le capital de DCNS ?

Rappelons juste deux vérités indiscutables : Thales possède 35 % de DCNS et une opération de concentration n'a de sens que si elle améliore la compétitivité des filières industrielles concernées et les perspectives d'exportation.

 

Mais j'imagine que vous avez déjà réfléchi à cet élément du dossier...

En tout cas, il faudrait que le conseil d'administration de Thales soit persuadé de la création de valeur. Pour cela, il faudrait que plusieurs éléments soient rassemblés : un acheteur, un vendeur, un prix, un régulateur qui soit d'accord.

 

Mais Thales est-il intéressé ou pas ?

Si l'Etat le moment venu déclare ses intentions, il est évident que le conseil d'administration de Thales regardera quelles sont les intentions de l'Etat.

 

Et sur Nexter, Safran et Finmeccanica ?

Sur le dossier Nexter, Thales n'a pas 35 % du capital. Et je n'ai pas en tête qu'il y ait des synergies technologiques et industrielles entre les deux groupes. Avec Safran, Thales a eu de longues discussions, désormais closes. J'en conclus que les différentes opérations évoquées entre les deux groupes ne présentaient pas de sens industriel. Enfin, sur Finmecanicca, nous sommes partenaires dans le spatial, avec un grand degré de confiance réciproque.

 

Quels sont les moteurs de croissance de Thales dans le civil ?

Thales a plusieurs moteurs de croissance dans le civil : sécurité, spatial, transport ferroviaire, transport aérien. Dans quelques années les activités civiles, de façon assez naturelle, représenteront plus de 50 % du chiffre d'affaires de Thales.

 

Et le transport ferroviaire ?

Le transport ferroviaire marche bien en ce moment avec une réelle présence mondiale. Au cours des six derniers mois, Thales a gagné de nombreuses affaires de métros. C'est le cas en Chine, au Brésil et au Canada. Le groupe a également gagné des contrats pour fournir des systèmes ferroviaires modernes en Egypte et en Afrique du Sud.

 

Quelles sont vos relations avec Dassault Aviation ?

Thales a deux grands actionnaires qui s'inscrivent dans la durée, l'Etat et Dassault Aviation. Ils sont liés par un pacte. Thales travaille avec ces deux grands actionnaires selon les dispositions contenues dans le pacte. Et nous sommes bien sûr le partenaire industriel fidèle de Dassault dans plusieurs programmes très importants, en particulier le Rafale.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 15:50
e-Quip the On-Line Defence Market

e-Quip the On-Line Defence Market

Jun. 14, 2013 - By JULIAN HALE  - Defense News

 

BRUSSELS — The European Defence Agency (EDA) on June 14 launched e-Quip, an online government-to-government surplus equipment information exchange tool. Through e-Quip, national governments from 13 of the EDA’s participating member states are able to post information about equipment they are buying or selling.

 

The tool is open for the other 13 EDA member states to join, as well as countries with an administrative agreement with the EDA.

 

For now, the marketplace is dominated by bilateral point-to-point contacts between governments.

 

“This is an unclear marketplace in terms of who is selling and who wants to buy,” said EDA e-Quip project manager Daniel Klein. “It is cost free and brings together buyers and sellers,” said Klein, who stressed that “you can’t order anything on e-Quip.”

 

The equipment could be land, air, space or naval equipment and may cover areas such as logistics and maintenance, too. Examples are helicopters, combat aircraft, small arms, assault rifles and ammunition.

 

Users can run detailed searches and find information about the unit price of the item (or it may say “to be negotiated”), the number of items available, a description and pictures of the item. They can then send a message to the government that is selling the equipment either publicly or anonymously. National procedures then kick in as regards the buying process.

 

“We’re open to looking at the [searchable] categories. The tool can be adapted to member states’ needs,” said Klein. The portal is protected with encryption and security codes.

 

“I am sure that e-Quip will be a helpful tool for both pooling and sharing and for a better functioning market. We welcome and support EDA’s initiative and will certainly make use of e-Quip from a national perspective,” said Ulf Hammarström, director general of Sweden’s Defence and Security Export Agency.

 

“With national armed forces across Europe undergoing changes, a surplus of in-service or new military equipment is expected. This trend might increase as European nations gradually withdraw from operations around the globe over the coming years. In the current financial climate, European nations need to make best use of military surplus equipment,” said an EDA press release.

 

In a separate but related development, the EDA will open a new section on its website on June 28, which will be dedicated to procurement for the defense community. The new section will serve as a one-shop gateway for users looking for procurement-related information (at EU, EDA and national level) and business opportunities. Besides access to a wide variety of information, industry will be able to register in the new and unique European Defence Directory, a Yellow Page-like section of the gateway.

 

To appear in the directory, European companies need to send in a completed “Yellow page registration request form” to yellowpage.gateway(a)eda.europa.eu.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 13:55
L’avantage technologique assure en général un avantage qui permet de positionner et de répartir les pièces sur plusieurs niveaux de profondeur. ©Marine corps / Cpl. Ryan Carpenter

L’avantage technologique assure en général un avantage qui permet de positionner et de répartir les pièces sur plusieurs niveaux de profondeur. ©Marine corps / Cpl. Ryan Carpenter

14 juin 2013 par Julien Derouetteau - ActuDéfense

 

Les raisonnements stratégiques modernes amènent à penser que la destruction n’est pas toujours génératrice d’effets positifs sur le long terme. Dans cette logique, l’artillerie peut être utilisée pour contraindre plutôt que pour détruire.

 

    Suite de la première partie, publiée ici : L’artillerie pour dissuader plutôt que pour détruire (1/2)

 

Contraindre l’ennemi requiert notamment de faire peser sur lui une menace de cloisonnement tout en contrant sa capacité à créer la surprise. Dans ce cadre, le rôle de l’artillerie doit être de restreindre la liberté d’action de l’adversaire en créant une menace diffuse dans la profondeur de son dispositif.

 

A cet effet, l’artillerie doit en premier lieu réduire la réactivité des unités de l’adversaire en influant sur l’échelonnement de son dispositif avant même l’ouverture du feu. L’objectif à atteindre est de faire reculer la réserve d’intervention ennemie en profitant au maximum de la portée des vecteurs déployés. Du fait du haut degré de perfectionnement technique nécessaire à l’efficacité des tirs de contre batterie, la supériorité technologique des interventions actuelles garantit une faible vulnérabilité face à ces menaces. Ainsi au cours de l’engagement russe en Ossétie, l’artillerie géorgienne a subi de très faibles pertes par des tirs de contrebatterie en raison des délais trop importants entre l’acquisition du renseignement et le traitement par les feux d’artillerie. Dès lors, dans un contexte de supériorité aérienne, le déploiement des pièces amies au plus près de la ligne de contact, sans s’exposer au tir direct, présente un risque très limité. Ce principe de déploiement au plus près se traduit par des délais supplémentaires pour l’intervention des renforts ennemis ainsi que des opportunités nouvelles pour générer de l’attrition sur les unités en réaction.

 

En outre, les moyens de l’artillerie contribuent à limiter la liberté d’action de l’ennemi par la connaissance de son dispositif. En effet, la capacité à délivrer des feux sur le deuxième échelon et au delà précédemment évoquée implique que la force dispose d’une capacité à observer dans la profondeur. De ce fait, après un premier déploiement en arrière des positions amies, un redéploiement des effecteurs au plus près de la ligne de contact sera interprété par les services de renseignement adverses comme le signe de la mise en place d’équipes infiltrées en profondeur dans son dispositif. Ceci signifie pour l’ennemi une incapacité à créer la surprise tactique, à protéger son axe d’effort ou à dissimuler certains de ses moyens à moins de redéployer plus en arrière ces unités. Un autre effet induit est l’augmentation du volume des forces consacrées à la sécurisation de la zone de déploiement, donc une consommation et une usure accrue du potentiel ennemi. Dans ce contexte, la mise en service du lance roquette unitaire constituera une plus value importante à condition de disposer des moyens et des équipes pour observer dans la profondeur.

 

Enfin, dans le cadre de la manœuvre défensive, la contrainte pour l’adversaire peut être créée par une plus grande dispersion des pièces d’artillerie. Cette «dilution» des pièces est rendue possible par un emploi optimisé des nouvelles capacités de mobilité et des portées accrues des effecteurs. Ces nouvelles caractéristiques des vecteurs d’artillerie permettent de conserver la capacité à concentrer des feux, donc les efforts, pour faire basculer un rapport de force local tout en rendant plus difficile la neutralisation de l’unité en appliquant le principe d’une «dispersion justement calculée» prôné par le lieutenant général Bourcet.

 

La déconcentration des sections de tir rend beaucoup plus incertaine la conquête de la supériorité des feux par l’adversaire ce qui affaiblit son effort artillerie. De plus, l’acquisition de cet avantage ne réduit en rien la menace qui pèse sur l’adversaire puisque le système ATLAS (Automatisation des tirs et des liaisons de l’artillerie sol-sol) et les compétences acquises en trajectographie permettent de frapper un objectif à un instant donné à partir d’effecteurs de différents types et appartenant à différentes unités. Outre la sécurité accrue des moyens amis, la dispersion des effecteurs rend les rapports de force locaux beaucoup plus difficiles à estimer. L’ubiquité de la menace crée un brouillard supplémentaire pour le commandement adverse contraint de gérer davantage d’imprévisibilité et donc d’augmenter ses réserves.

 

Par une prise de risque modérée dans les dispositifs d’artillerie, il est donc possible de contraindre l’adversaire par des effets immatériels ciblés sur le commandement ennemi. Outre cette gestion de l’incertitude par le risque, l’appui artillerie contribue à la prise d’ascendant non seulement par l’usure mais aussi par la manœuvre.

 

Accroître la liberté d’action amie

 

Les moyens de l'artillerie, ici une équipe sur Martha, peuvent permettre d'augmenter la connaissance du terrain, notamment dans la troisième dimension. ©Commandement des forces terrestres.

Les moyens de l’artillerie, ici une équipe sur Martha, peuvent permettre d’augmenter la connaissance du terrain, notamment dans la troisième dimension. ©Commandement des forces terrestres.

 

Sans attendre de délivrer des feux, l’artillerie peut faciliter la conception et la conduite de la manœuvre interarmes, voire interarmées. En effet, ses systèmes de commandement numérisé et la mobilité accrue des «effecteurs» facilitent l’initiative et la saisie d’opportunités par l’ensemble de la force.

 

Tout d’abord, l’artillerie peut apporter une meilleure connaissance de la situation tactique dans le cadre de la protection de la force. Le déploiement d’un CMD3D5 en appui d’un poste de commandement interarmes permet à ce PC de disposer d’une situation aérienne en temps réel. Ainsi, le chef interarmes dispose d’une capacité unique à appréhender l’ensemble de ses zones de responsabilité et d’intérêt en visualisant les détections de l’ensemble des capteurs interarmées de défense aérienne. Dès lors, les forces terrestres disposent en premier lieu des délais suffisants pour diffuser les alertes aériennes, ce qui réduit d’autant les effets des raids ennemis. En second lieu, cette visualisation de l’activité aérienne facilite le travail de la cellule renseignement puisque la concentration des vecteurs aériens sur une zone ou une direction révèle l’effort adverse. La mise en œuvre d’un CMD3D permet donc une véritable lecture en trois dimensions de la manœuvre aéroterrestre adverse. Le PC interarmes dispose ainsi d’une capacité unique pour conserver ou reprendre au plus vite l‘ascendant.

 

L’artillerie est aussi en mesure de renforcer la liberté d’action amie en contribuant à l’autonomie de décision du chef interarmes. En effet, une structure comme le détachement de liaison d’observation et de coordination et des équipements de la chaîne MARTHA apporte de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences au sein du poste de commandement «terre» pour optimiser l’emploi de la 3e dimension.

 

Il en résulte tout d’abord pour le PC «terre» la possibilité de réorienter rapidement ses moyens évoluant dans la 3e dimension face à l’action ennemie, soit par délégation de gestion de l’espace aérien local, soit par les liaisons avec les organismes de contrôle aérien ainsi mises en œuvre. Par ailleurs, ces capacités améliorent la réactivité dans l’emploi des intervenants dans la troisième dimension en permettant le déclenchement de missions inopinées en réaction à la surprise ennemie, tout en préservant la sûreté des aéronefs et drones en vol dans la zone de responsabilité. Cette meilleure gestion de la 3e dimension associée à la numérisation de l’artillerie améliore la capacité à produire un effort et délivrer des feux indirects ou air-sol rapidement et sans compromettre la sécurité des unités amies.

 

Enfin, les futurs moyens de l’artillerie vont contribuer à faire basculer un rapport de force par la saisie d’opportunités, tant au contact qu’en profondeur du champ de bataille ou de la zone de responsabilité. En premier lieu, l’acquisition de moyens particulièrement mobiles tels que le MEPAC permet de créer une réserve d’intervention particulièrement rapide. Cette réserve de feux mobiles et protégée peut également avantageusement appuyer une manœuvre d’exploitation, tel qu’un raid, en lui apportant un outil pour compenser un rapport de force défavorable par des feux indirects. Cette capacité est également utile dans les engagements en contre rébellion par la grande réactivité et la protection des équipages face aux actions d’insurgés. D’autre part, la bascule du rapport de force pourra être atteinte par la paralysie du système de commandement. En effet, la mise en service du lance roquette unitaire offrira la possibilité de détruire un objectif jusqu’à 70 kilomètres et de percer jusqu’à 30 centimètres de béton. Dès lors, dans un contexte d’intervention, il sera possible de détruire des postes de commandement de niveau opératif pour annihiler toute capacité de coordination des actions ennemies.

 

Conclusion

 

Si l’artillerie est caractérisée par la puissance et la précision des feux, elle doit désormais adapter ses déploiements et sa manœuvre afin de créer davantage de brouillard et de friction contre le commandement adverse. La complémentarité des effets cinétiques et non cinétiques doit être une préoccupation permanente en exploitant au maximum le binôme concentration des feux et dispersion des feux pour produire une dissociation matérielle et morale. Cette transformation sera facilitée par la mise en service de nouveaux matériels et de nouvelles munitions.

 

Pour autant, les équipements actuels permettent d’ores et déjà d’obtenir un réel effet dissuasif et de contraindre la manœuvre ennemie par une prise de risque mesurée. La crédibilité de ces dispositifs repose cependant sur une ferme volonté politique et un effort de communication sur les capacités des équipements en dotation dès le temps de paix. Le rapprochement stratégique franco-britannique devrait d’ailleurs ouvrir de nouvelles pistes de réflexion du fait des études menées actuellement outre-manche sur des concepts tel que la munition planante.

 

Article initialement publié dans la revue Doctrine tactique du CDEF.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 13:19
Dassault - Le Rafale sur les starting blocks en Malaisie

14/06 LesEchos.fr (Reuters)

 

Dassault Aviation s'est dit prêt vendredi à installer une ligne d'assemblage de Rafale en Malaisie et à renforcer ses partenariats industriels dans le pays afin de remporter le contrat très disputé pour 18 avions de combat, estimé par des sources industrielles à plusieurs milliards de dollars.

 

Le constructeur tricolore espère déjà boucler d'ici la fin de l'année un contrat de 126 avions en Inde et 63 options potentielles, évalué à quelque 15 milliards de dollars.

 

La Malaisie, qui souhaite remplacer d'ici 2015 sa flotte de MIG-29 russes, a pré-sélectionné les trois concurrents européens - le Rafale, l'Eurofighter, fabriqué par EADS, BAE Systems et Finmeccanica ) et le Gripen du suédois Saab ) - ainsi que le F18 de Boeing et le Sukhoi russe.

 

"Nous sommes très actifs en Malaisie, nous y avons envoyé notre Rafale à plusieurs reprises pour des évaluations par des pilotes", a déclaré Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, dont EADS détient 46%, lors d'une conférence de presse à l'occasion du salon aéronautique du Bourget qui ouvrira ses portes lundi.

 

"S'ils veulent payer pour une ligne d'assemblage, ils l'auront", a ajouté celui qui à succédé en janvier à Charles Edelstenne à la tête de Dassault Aviation, dont EADS détient 46%.

 

Les ventes d'avion de combat en Asie et au Proche-Orient devraient plus que compenser les réductions budgétaires aux Etats-Unis et en Europe, a estimé de son côté mardi BAE Systems.

 

NÉGOCIATIONS EN FRANCE SUR LE RAFALE

 

En France, la loi de programmation militaire (LPM) qui doit être votée à l'automne doit réduire de 300 à 225 le besoin des forces françaises en avions de combat, en incluant les Mirage 2000-D de Dassault Aviation encore en activité.

 

"D'ici 10 ou 20 ans, nous nous attendons à ce que le Rafale ait remplacé tous les types d'avions" au sein des forces françaises, a estimé Eric Trappier.

 

L'avionneur négocie actuellement avec le gouvernement français une tranche conditionnelle de Rafale, en plus de la commande ferme de 180 unités dont l'avionneur a déjà livré 119 à ce jour.

 

"A cause des contraintes budgétaires, le calendrier de livraisons n'est pas aussi rapide que nous l'aurions souhaité", a noté Eric Trappier.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué mardi que la France devrait en principe continuer à prendre livraison de 11 unités par an jusqu'en 2016, en deçà duquel Dassault Aviation estime que la production du programme relèverait de la mission impossible.

 

Jean-Yves Le Drian, qui multiplie les déplacements dans les pays potentiellement clients, comme le Qatar ou les Emirats arabes unis, a dit espérer que l'exportation du Rafale prendrait à partir de 2017 le relais de la commande française.

 

Paris cherche ainsi depuis des années à vendre au moins 36 Rafale au Brésil, qui a réaffirmé lundi que l'avion français faisait toujours partie de ses choix potentiels.

 

Des responsables brésiliens avaient toutefois déclaré début juin à Reuters que Brasilia, qui reporte régulièrement le lancement de son appel d'offres, s'orientait désormais davantage vers le F-18 de Boeing que le Rafale ou le Gripen suédois.

 

"Il est nécessaire d'avoir un avion qui restera en production pendant encore des années, ce qui est notre cas", a dit Eric Trappier. "Je pense que nous avons intérêt à attendre, donc cela ne nous dérange pas d'attendre".

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:56
Le ministre de la Défense présente le nouveau Livre blanc aux aviateurs

14/06/2013 CNE Karim DJEMAI

 

M. Jean Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu, jeudi 13 juin 2013, sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier (Haute Marne), afin de présenter aux aviateurs le nouveau Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale.

 

«Le 29 avril 2013, je dévoilais officiellement le Livre blanc aux grands responsables du ministère de la Défense, a déclaré M. Le Drian lors d’un discours devant le personnel de la base. En venant aujourd’hui sur cette base dont je connais l’excellence de longue date, j’ai souhaité, à travers vous, m’adresser à l’ensemble de l’armée de l’air.»

 

Comment maintenir et adapter l’outil de Défense dans un contexte marqué par des contraintes économiques et financières sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale ? C’est la principale problématique à laquelle a dû répondre le nouveau Livre blanc.

 

«Nous nous sommes engagés à un niveau maintenu, a détaillé le ministre de la Défense. L’effort budgétaire est important, à hauteur de 1,76% du PIB. Ce nouveau projet de Défense est ambitieux. La France ne baissera pas la garde. Certes, il y aura des efforts, mais il s’agit d’un projet cohérent, stimulant et porteur.»

 

Après une présentation des principales évolutions concernant l’ensemble des armées, M. Le Drian est revenu sur les volets portant directement sur l’armée de l’air. Son nouveau format sera ainsi articulé autour de 225 avions de chasse, d’une cinquantaine d’avions de transport, de quatre avions de surveillance aérienne, de huit systèmes sol-air moyenne portée (SAMP), d’environ douze avions ravitailleurs multirôles et autant de drones de surveillance. La modernisation des capacités aériennes militaires sera également maintenue, avec la poursuite de la montée en puissance de la flotte Rafale et de la rénovation des Mirage 2000D. L’arrivée prochaine de l’A400M doit également faire évoluer en profondeur le transport aérien militaire.

 

«Le maintien de l’activité opérationnelle est une priorité à mes yeux, a détaillé le ministre. Les capacités de l’armée de l’air seront maintenues, comme par exemple la faculté remarquable de basculer instantanément du temps de paix au temps de guerre. Vous l’avez démontré lors des raids aériens lancés vers le Mali depuis votre base, dans la nuit du 12 au 13 janvier. L’ensemble du personnel a œuvré pour ce résultat, du pilote au personnel du groupement de soutien de la base de Défense (GSBDD).»

 

Au cours de son déplacement, M. Le Drian a pu s’entretenir avec une grande partie du personnel civil et militaire de la base. Le ministre a également visité les installations de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 15/007 «Haute-Marne».

 

«Nous sommes sur une base emblématique de la modernisation de l’armée de l’air, a estimé le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, présent aux côtés de M. Le Drian durant cette journée. Cette année, le terrain sur lequel est installé la base aérienne fête ses 100 ans. C’est une base historique qui a continué à évoluer. Elle est aujourd’hui équipée de bâtiments ultra-modernes, coïncidant avec l’évolution des systèmes Rafale, des systèmes de défense sol-air Mamba, ou encore la rénovation de la tour de contrôle. À cette image, le nouveau projet de Défense doit entraîner une modernisation des capacités aériennes.»

 

En savoir plus: cliquez-ici

 

Télécharger  le Livre blanc 2013.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:55
La DGA au 50e Salon du Bourget
14/06/2013 DGA
 

La 50e édition du salon international de l'aéronautique et de l'espace ouvre ses portes au Bourget du 17 au 23 juin 2013. La DGA sera présente sur le stand de la Défense. Avec notamment un espace dédié à l’innovation.

 

Accélérateur d’innovation. La DGA investit chaque année quelques 700 millions d’euros dans des contrats de recherche et d’études. Objectif : maintenir les l’industrie et les équipements français au meilleur niveau technologique et  garantir ainsi la supériorité de nos forces. Quelques-uns de ces travaux et leurs résultats seront exposés au 50esalon du Bourget. Parmi les plus significatifs :

 

Les programmes d'études amont (PEA) Incas et Tragedac pour Rafale

 

Le programme d'études amont (PEA) Incas vise à développer un leurre électromagnétique actif (LEA) largué pour traiter les futurs missiles à guidage radar. Véritable défi technologique, il aboutira à la conception d'un produit compact qui sera efficace face aux menaces de demain et préservera les capacités manouvrantes du Rafale auquel il est destiné en priorité.

Dédié lui aussi au Rafale, le PEA Tragedac permettra d'établir en temps réel une situation tactique amis/ennemis et d'obtenir des conduites de tir encore plus réactives, mieux coordonnées dans la patrouille. Tragedac sera en outre mis à profit pour les futurs drones de combat.

 

ChronoMEMs

 

Directement issus des travaux de la « libellule », les capteurs ChronoMEMs sont la première application concrète des innovations du nanodrone. Brevetés en copropriété par la DGA et la PME SilMach, ces compteurs d'évènements permettent de détecter et de comptabiliser tous les événements subits par une structure (ex : train d'atterrissage, bateau soumis à la houle, matériel de franchissement). Ils fonctionnent sans câblage et sans électronique. C’est donc un témoin passif, inviolable et autonome qui détecte et mémorise l'évènement pour lequel il a été conçu.. Il a été développé dans le cadre d'une recherche exploratoire et innovation (REI) qui s'est achevée en février 2009.

 

L'exosquelette Hercule

 

Son papa l’a baptisé « Hercule » en hommage au demi-dieu romain, célèbre pour sa force. Mais Hercule n’a rien d’un être de chair et d’os. C’est un exosquelette. Un robot collaboratif ou « cobot ». Une fois enfilé comme un simple bleu ou un treillis, il permet à son utilisateur de décupler ses forces. Développé par la PME française RB3D grâce à un financement Rapid (régime d’appui pour l’innovation duale) cette innovation permettra d’assister le soldat pour le port et la manipulation de charges lourdes, décuplant ainsi son endurance. Des applications civiles sont aussi prévues pour cette première européenne.

 

Asap

 

« ASAP » signifie « Alternative aux Systèmes d’Actionnement Pyrotechniques ».  Ce projet a été financé par la DGA. et développé par SOTEREM, une PME implantée près de Toulouse.

 

Concrètement, ASAP remplace les actionneurs pyrotechniques utilisés dans les équipements militaires (ex éjection de verrière ou dans le civil libération de toboggan d’évacuation) . Ses principaux atouts : il se déclenche à volonté ; il n’utilise pas de dispositif pyrotechnique ce qui permet d’effectuer des séparations de très fortes charges avec un très faible niveau de choc sans risque d’endommagement ou de perturbation générés par une charge explosive. Il est aussi réarmable immédiatement. Enfin, il est plus simple et facile à entretenir  

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:55
Débarquement des Commandos marine

Débarquement des Commandos marine

10/06/2013 Sources : Marine nationale

 

Les festivités en l’honneur du 69èmeanniversaire du Débarquement de 1944 ont débuté pour l’école des fusiliers marins et la force maritime des fusiliers marins et commandos, le mardi 4 juin. Une marche était organisée, de Colleville-Montgoméry à Amfreville, en l’honneur de cette « fameuse » route qu’ont empruntée les 177 commandos Marine, seuls militaires français à avoir débarqué sur les plages normandes en 1944.

 

Cet anniversaire fut comme à son habitude un fort moment de recueillement et de devoir de mémoire. Il a servi aussi à poser les bases d’un soixante-dixième anniversaire qui honorera plus que jamais l’action des commandos marine.

Mémorial drapeau - © Marine nationale

Mémorial drapeau - © Marine nationale

En présence de Jean Morel, Léon Gautier et René Rossey, survivants de cet assaut maritime du 6 juin 1944, monsieur Kader Arif, secrétaire d’État aux anciens combattants, est venu annoncer officiellement que la plage de Ouistreham serait le point de giration et de rassemblement des activités autour des 70 ans du débarquement, au mois de juin 2014. Une fierté et une reconnaissance pour ces hommes qui se sont donnés corps et âmes il y a près de 70 ans.

Discours de monsieur Kader Arif - © Marine nationale

Discours de monsieur Kader Arif - © Marine nationale

Entre les enfants des classes de CM1 et CM2, collégiens de Ouistreham et militaires, près de 1000 personnes s’étaient rassemblées pour ce moment de rencontre et d’échange. Le mercredi 5 juin, des cérémonies et célébrations ont eu lieu toute la journée, notamment au cimetière britannique et au mémorial Commando de Bénouville, en présence des autorités militaires et civiles locales.

69ème anniversaire du Débarquement à Ouistreham

A partir de 10h, le jeudi 6 juin une cérémonie de dépôt de gerbe à la mer était organisée à Colleville. Puis la cérémonie de tradition de l’école des fusiliers marins s’est tenue sur la plage de Ouistreham. Les traditionnels baptêmes de cours de fusiliers marins, ainsi que la remise de bérets verts d’une promotion de commandos marine (arrivés par la mer) ont été mis à l’honneur sur cette mythique plage, creuset de l’histoire des commandos marine. Une remise de décorations ainsi que la remise d’insigne de la préparation militaire Kiefferde Paris ont complété la matinée.

Revue des troupes

Revue des troupes

177 commandos se sont illustrés pendant le débarquement de Normandie, seuls représentants de la France à débarquer par voie maritime le jour J, puis dans les combats qui ont suivi. Ils faisaient partie du 1er bataillon de fusiliers marins commandos fort de deux Troops (unité militaire) de combat et d’une 1/2 Troop d’appui (K-Guns). Les commandos marine français coiffent le fameux béret vert, l'insigne porté à gauche dont le bord est relevé. Ils sont les seuls dans l'armée française à porter le béret « à l'anglaise ». Les commandos marine de la Marine nationale d’aujourd’hui sont les héritiers des commandos dirigés par le commandant Kieffer.

Remise de fourragères - © Marine nationale

Remise de fourragères - © Marine nationale

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:40
Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. De G à D bombardiers Tupolev 22M3 Backfire et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

Baltic 2013 Contrôles d’aéronefs russes. De G à D bombardiers Tupolev 22M3 Backfire et Mirage F1 CR. Crédits photo EMA armée de l’Air.

MOSCOU, 14 juin – RIA Novosti

 

L'armée de l’air russe a lancé la mise en œuvre d’un nouveau système de contrôle et de transmissions à long rayon d'action, qui transmettra les ordres aux bombardiers stratégiques Tu-160, Tu-95 et Tu-22M3. Ces derniers peuvent atteindre une cible au sol avec un missile nucléaire, écrit le quotidien Izvestia du 14 juin 2013.

 

Ce système fonctionne selon le principe du télégraphe ou des SMS: des messages texte codés transmettent l’ordre de porter une attaque nucléaire et les coordonnées de l'objectif.

 

Une source de l'état-major de l'armée de l'air a déclaré que les modules du système seraient installés lors de la maintenance régulière que subissent plusieurs appareils chaque année en fonction de leur usure.

 

Avec l'ancien système les pilotes devaient entrer manuellement les coordonnées de la cible dans le système de contrôle du missile. Le nouveau permettra de les intégrer automatiquement sans intervention de l'équipage, explique la source.

 

"Au poste de commandement un opérateur tape le texte du message sur le clavier de l'émetteur. Le système attribue à chaque symbole un code crypté et le transmet sur les ondes. En quelques secondes le message parvient jusqu'à l'avion, où il est décrypté", décrit la source de l'armée de l'air.

 

Le système utilise les canaux radio classiques et le surchiffrement pour transmettre les messages. Avantage: il permet d'éviter d'utiliser les satellites pour communiquer avec l'avion et en cas d'interruption de la liaison avec l'appareil, le système pourrait reconstituer l'ensemble du message à partir de ses fragments. Le signal est envoyé uniquement du QG à l'avion.

 

"Les anciens systèmes de transmission tels que le R-099 Tchaïka sont très sensibles aux interférences radio, sachant que la transmission, le décryptage et l'entrée des données demandent plusieurs minutes. Le nouveau système accélère considérablement le processus de redirection de la visée des forces stratégiques aériennes et exclut le facteur "erreur humaine", explique la source.

 

Le nouvel algorithme de transmission des données, qui fonctionne sur le principe du surchiffrement, rend le système pratiquement invulnérable aux interférences. Ainsi l'ennemi ne pourra empêcher l'activation et la redirection de la visée des bombardiers stratégiques avant une frappe nucléaire.

 

L'expert militaire Anton Lavrov explique ce passage au nouveau système par l'obsolescence physique de l'ancien.

 

"La modernisation du système de gestion des bombardiers à long rayon d'action n’a aucune autre explication. Simplement personne ne produit aujourd'hui les composants utilisés pour les modules de liaison existants et c'est pourquoi il a été décidé d'utiliser une nouvelle base élémentaire pour les remplacer. Par ailleurs, cela rend le système plus résistant aux interférences radio", remarque Anton Lavrov.

 

Il ajoute que le système de réception de l'ordre de lancement fait partie des points les plus faibles des bombardiers stratégiques.

 

"Les bombardiers stratégiques patrouillent pendant plusieurs dizaines d'heures loin de leurs bases. Pendant ce temps la situation peut changer radicalement et il est donc primordial pour le commandement des forces nucléaires de transmettre rapidement et clairement l'ordre d'attaquer, ainsi que les coordonnées de la cible. Il est crucial pour l'équipage de recevoir cet ordre et de ne pas se tromper dans le choix de la cible. Evidemment, l'ennemi fait tout pour empêcher cet ordre d'arriver jusqu'à l'avion ou qu'il parvienne de manière altérée. Grâce au nouveau système il est pratiquement impossible d'empêcher la réception de l'ordre", explique Anton Lavrov.

 

L'expert ajoute qu'à l'heure actuelle, seule l'armée de l'air américaine dispose de systèmes numériques d'envoi de l'information aux bombardiers stratégiques.

 

Le ministère de la Défense russe a publié sur le site dédié aux achats d’Etat l’information sur la commande des éléments du nouveau système de contrôle et de transmissions pour un montant de 11 millions de roubles, soit près de 275 000 euros. Elle concerne, entre autres, les transmetteurs de messages cryptés R-097M. L'Institut de recherche de Kalouga est l'unique producteur de ces systèmes.

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