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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:35

pentagon source defenseWeb

 

May. 10, 2012 - By MARCUS WEISGERBER Defense News

 

The U.S. Defense Department immediately rejected two military spending plans put forth in the Republican-controlled House that recommend boosting the Pentagon’s 2013 budget as much as $4 billion above its spending request.

 

Many measures — both those approved by the House Armed Services Committee and those proposed by the House Appropriations defense subcommittee — will likely be dead on arrival when the Democrat-controlled Senate makes its military spending recommendations. Democratic leadership has pledged to cap defense spending at the lower levels mandated by the Budget Control Act of 2011.

 

“The Department of Defense, and I believe the [Obama] administration, are not going to support additional funds that come at the expense of other critical national security priorities,” Defense Secretary Leon Panetta said at a May 10 news briefing at the Pentagon. “If members try to restore their favorite programs without regard to an overall strategy, the cuts will have to come from areas that could impact overall readiness.”

 

Members of the House Armed Services Committee earlier in the day rejected Pentagon proposals to retire aircraft and ships and added funding for projects such as building a missile interceptor site on the East Coast of the United States.

 

Specifically, the committee’s version of the 2013 defense authorization bill overturned an Air Force proposal to retire all of its Alenia C-27J cargo planes and Northrop Grumman Block 30 Global Hawk unmanned reconnaissance aircraft. The panel added $138 million to restart C-27J contracts that the Air Force has not renewed.

 

The committee restored three of the four cruisers that the Navy wants to retire early in 2013, prevented the Army from retiring its C-23 Sherpa cargo planes, and funded A-10 attack jets and F-16 fighters that the Air Force wants to retire.

 

The bill also continues “minimum sustained production” of Abrams tanks, Bradley Fighting Vehicles and Hercules recovery vehicles. It fully funds the Army Ground Combat Vehicle development program.

 

Panetta argued that the increases recommended by House lawmakers “reverse many of the tough decisions that we reached” through a sweeping military strategy review. Adding to the top line of the Pentagon’s proposed defense budget would “force the kind of tradeoffs that could jeopardize our national defense,” he said.

 

“There’s no free lunch here,” Panetta said. “Every dollar that is added will have to be offset by cuts in national security and if for some reason they do not want to comply with the Budget Control Act, then they would certainly be adding to the deficit, which only puts our national security further at risk.”

 

The House Armed Services Committee, by a 56-5 vote, approved a $554 billion base defense budget and an additional $88.5 billion for operations in Afghanistan. When the Pentagon’s 2013 budget request is scored by the Congressional Budget Office, the House Armed Services Committee recommendation is $4 billion higher.

 

In procurement, the bill funds 50 Boeing AH-64 Apache, 59 Sikorsky UH-60 Black Hawk and 44 Boeing CH-47 Chinook helicopters; 29 Lockheed Martin F-35 Joint Strike Fighters, 26 Boeing F/A-18E/F Super Hornets and 36 General Atomics MQ-9 Reapers.

 

The Pentagon requested 21 Bell Boeing V-22 aircraft.

 

The panel added 12 Reapers to the Pentagon’s request. The bill authorizes multiyear procurements for up to 10 Virginia-class submarines and 10 DDG-51 Arleigh Burke class destroyers.

 

Opponents of the East Coast missile defense site say planned European interceptors are more than sufficient and that an additional site would cost about $5 billion over five years to build.

 

Asked about the proposed missile defense site during the briefing, U.S. Army Gen. Martin Dempsey, chairman of the Joint Chiefs of Staff, said, “I don’t see a need beyond what we submitted in the last budget” and the current “suite of ground-based and sea-based interceptors” is sufficient.

 

At the same time, the House Appropriations defense subcommittee chairman C.W. Bill Young, R-Fla., has developed a 2013 defense spending bill that comes in $3.1 billion above the Pentagon’s request.

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:15
Training for Spanish S-80 Programme is Started

 

May 10, 2012 defpro.com

 

The Spanish Navy has started the first phase of training for S-80 submarines program. It will last 122 days and it is scheduled to last until the end of October.

 

This phase focusses on the platform simulator, including the description of the facilities, operational procedures, training, maintenance and operation.

 

It is to highlight the straight collaboration between Navantia and the Submarine Naval Base, optimizing sinergies and developing the adequate communication channels.

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 22:25
Londres choisit le F-35B aux dépens de l'entente franco-britannique

 

 

10.05.2012 Le Monde.fr avec AFP

 

Au plan diplomatique, l'une des conséquences du revirement britannique est que les avions français Rafale ne pourront pas se poser sur le pont du "Queen Elizabeth", dépourvu de catapultes.

 

Le choix du F-35B américain pour équiper les porte-avions britanniques, annoncé jeudi 10 mai à Londres, constitue un coup dur pour le concept d'interopérabilité au coeur de l'entente franco-britannique en matière de défense.

 

Le gouvernement britannique hésitait entre deux versions de l'avion de combat fabriqué par la même société américaine Lockheed Martin pour équiper la Royal Navy et la Royal Air Force (RAF): le F-35B à atterrissage et décollage vertical et le F-35C lancé par catapultes. Il a finalement renoncé à se doter du F-35C du fait de "l'augmentation inacceptable [du coût] et des délais" qu'impliquait un tel choix. L'installation d'un système de catapulte et de récupération "cats and traps" sur le pont du Queen Elizabeth, futur porte-avions britannique qui reste à construire d'ici 2020, aurait entraîné un retard de trois ans et un surcoût de 2 milliards de livres (2,5 milliards d'euros) par rapport au devis initial, a plaidé Philip Hammond, l'actuel ministre de la défense du Royaume-Uni au sein du gouvernement de coalition de David Cameron.

 

La coalition des conservateurs et libéraux démocrates avait pourtant, en 2010, préconisé d'adopter le F-35C, plutôt que le F-35B initialement retenu par le précédent gouvernement travailliste. Le premier ministre David Cameron avait à l'époque vanté aux députés l'interopérabilité du F-35C avec les porte-avions français et américains. Jeudi, le porte-parole de l'opposition travailliste pour les affaires de défense, Jim Murphy, a immédiatement dénoncé "l'incompétence" gouvernementale.

 

PAS DE RAFALE SUR LE PONT DU "QUEEN ELIZABETH"

 

Au plan diplomatique, l'une des conséquences du revirement est que les avions français Rafale ne pourront pas se poser sur le pont du Queen Elizabeth, dépourvu de catapultes. Or l'utilisation croisée des porte-avions était au cœur du projet de coopération bilatérale franco-britannique esquissé à Saint-Malo en 1998 et relancé à grand renfort de publicité par David Cameron et le président Nicolas Sarkozy lors de la signature du traité de défense de Lancaster, en novembre 2010.

 

La nécessité du maintien de capacités aéronavales fortes, trente ans après la guerre anglo-argentine aux Malouines, en Atlantique Sud, constitue un argument fort dans le débat en Grande-Bretagne sur les risques réels ou supposés des coupes budgétaires dans le domaine de la défense. Jeudi, Philip Hammond a expliqué : "La décision concernant les porte-avions, prise en 2010, était légitime à l'époque, mais les faits ont changé et nous devons changer notre approche en conséquence. Ce gouvernement ne va pas aveuglément poursuivre des projets sans considération pour l'augmentation des coûts et des délais."

 

"C'est un autre rendez-vous manqué pour des raisons secondaires", a déploré Etienne de Durand, expert auprès de l'Institut français des relations internationales, dans une interview au Financial Times. Le partenariat inédit scellé en 2010 par les deux principales forces militaires européennes prévoit notamment la création d'un corps expéditionnaire commun s'inspirant de la brigade franco-allemande, le partage de laboratoires pour tester leurs arsenaux atomiques et des partenariats industriels sur les drones et les missiles. Le rapprochement exprime un souci commun de mutualisation et de réduction des coûts en période d'austérité.

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 07:50

campagne-de-guerre-electronique-01.jpg

 

09/05/2012 Armée de l'air

 

Du 9 au 16 mai 2012, le commandement des forces aériennes organise une campagne de guerre électronique dans le nord-est de la France et en Allemagne. Il s’agit  d’un exercice interallié et interarmées qui a pour but d’entraîner, non seulement, le personnel naviguant à faire face à une situation tactique sol-air, mais également les opérateurs de défense sol-air à mettre en œuvre leur système.

L’objectif de cette campagne de guerre électronique consiste à proposer aux unités navigantes un dispositif de menace sol-air le plus représentatif possible des théâtres sur lesquels la France pourrait être engagée. Du côté des moyens au sol, le polygone de guerre électronique déploie des systèmes de défense sol-air, parmi lesquels des SA-6 et SA-8 d’origine russe ou des missiles inertes de type «Smokey-sams». Un système de moyenne portée Mamba de l’escadron de défense sol-air «Servance» d’Avord est également déployé sur le terrain afin de compléter le dispositif simulant de manière ultra-réaliste un maillage de menaces modernes.

photo Armée de l'air

photo Armée de l'air

Dans les airs, Mirage 2000, Rafale, ravitailleurs C-135, avions radar E-3F, avions de transport tactique Transall et Casa réalisent des missions variées telles que frappes en profondeur, tirs simulés de missile SCALP, missions de défense aérienne, de renseignement, de reconnaissance, d’évaluation et de suppression de la menace sol-air, d’appui aérien rapproché (CAS-Close air support), de ravitaillement en vol etc. Des hélicoptères de l’armée de terre et de nombreux moyens aériens allemands, américains, belges et otaniens sont, eux aussi, quotidiennement engagés pour participer à cette campagne biannuelle de grande ampleur.

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 07:25
US House committee presses air force on Global Hawk

26 Apr 2012 By Zach Rosenberg - FG

 

Washington DC - The House Armed Services Committee has made the first move to reverse the US Air Force's controversial decision to retire the Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk Block 30 fleet.

 

The committee's panel on tactical air and land forces passed an amendment that would prevent the USAF from spending taxpayer funds on efforts to retire the RQ-4 Block 30s, an imagery and signals intelligence gathering version of the Global Hawk family.

 

The panel's recommendation signals the beginning of a legislative battle with the Obama administration over the fate of the Block 30 fleet. Three more committees in the House and Senate must still pass separate versions of spending bills for the next fiscal year.

 

The Obama administration submitted a budget request in February that proposes to retire the Block 30 fleet.

 

The Block 30 was built to replace the venerable Lockheed Martin U-2 as a high-altitude reconnaissance aircraft, but the programme was cancelled after the USAF concluded that it was significantly more expensive to operate than the U-2, and that the Block 30's sensors are inferior to the U-2's current equipment.

 

Since the retirement announcement in January 2012, Northrop has kept a full-court press in an attempt to keep the aircraft in service. Intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) capabilities such as those the Global Hawk provides are among the most demanded services by combat commanders.

 

"Northrop Grumman is pleased that the House Armed Services Committee has proposed a solution that will allow Global Hawk Block 30 assets to continue to provide Combatant Commanders with information essential to national security," says Northrop.

 

Construction of other Global Hawk models, including the Block 40 (carrying a different sensor) and MQ-4C broad area maritime surveillance (BAMS) for the US navy, is unaffected.

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 12:43

Europe Flag

 

Mai 4, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2, exclusif)

 

Après une longue abstinence, cet été devrait connaître le lancement d’une voire de plusieurs missions de la politique européenne de sécurité et défense commune (PeSDC) : trois missions civiles, mais deux avec une forte composante militaire. La première consiste à renforcer les capacités maritimes des pays de la Corne de l’Afrique (RMCB/Eucap), la seconde à assister et former les forces de sécurité au Niger (une mission à forte composante anti-terroriste), la troisième est d’ambition plus limitée puisqu’elle se cantonne à l’aéroport de Juba. Une quatrième mission est en préparation en Libye, mais son format est encore sujet à plusieurs interrogations.

 

Mission EUCAP sur les capacités maritimes

 

Après des années de préparation, les préparatifs de la mission de renforcement des capacités maritimes de la Corne de l’Afrique (RMCB) entrent dans une dernière phase. La mission pourrait même recevoir un surnom issu de la mythologie grecque (comme plusieurs missions européennes) : « Nestor », selon nos informations, le plus sage des héros de la guerre de Troie auprès de qui chacun va chercher des conseils. UE. Seul Djibouti aurait déjà fait cette démarche. Le Concept de gestion de crises (CMC) avait été adopté le 12 décembre dernier. Une mission d’évaluation était à Djibouti en janvier, le petit Etat de la Corne de l’Afrique Un premier appel à fournir des noms a été lancé en avril auprès des Etats membres, notamment pour fournir des candidats pour la direction de la mission mais aussi pour constituer le premier noyau de la mission. Le déploiement d’une équipe préliminaire dès les recrutements effectués (les entretiens commencent la semaine prochaine). Les différents documents politiques (Conops, Décision) sont prêts à être approuvé, le premier par le COPS, le second par le Coreper. Il ne reste plus que le nom du chef de mission à glisser. En fait, on attend aussi la confirmation des cinq pays concernés (Djibouti, Kenya, Seychelles, Somalie, Tanzanie) qui doivent adresser – comme de coutume – une lettre d’invitation officielle à la Haute représentante de l’UE. L’objectif est de pouvoir ensuite déployer la mission « d’ici fin juillet » m’a-t-on précisé. Il faudra cependant attendre la fin du Ramadan (fin août) pour démarrer de façon effective l’ensemble des formations dans tous les pays.

 

Lire également :

Déploiement accéléré pour la mission EUSEC au Niger

 

Face à la situation qui s’aggrave au Niger, les ambassadeurs du COPS ont décidé d’accélérer la mise en place de la mission d’assistance à la sécurité au Niger. Au lieu d’un déploiement en septembre, les Européens espèrent ainsi déployer la mission sur le terrain au mois de juillet. Selon un dernier agenda, dont B2 a eu connaissance, une mission technique d’évaluation sera dans la région dans la deuxième partie de mai. Le concept d’opération (CONOPS) devrait être finalisé et approuvé par le COPS le 17 juin. Tandis que dans le même temps, les experts du groupe Relex finaliseront le texte de la décision du Conseil et le budget. L’appel à contribution pour cette mission sera envoyé début juin, avec un court délai pour répondre aux intéressés. L’objectif étant que les entretiens de recrutement puissent être finalisés fin juin. Quant au chef de mission il sera recruté avant fin juin avec l’objectif de faire approuver sa nomination au plus tard à la mi-juillet. Le déploiement de la mission est espéré, au plus tard, fin juillet.

 

Lire également :

La planification de la mission au Sud Soudan (EUAVSEC) continue

 

La planification de la mission au Sud-Soudan continue malgré la situation difficile qui préexiste dans le pays et le conflit qui l’oppose à son pays frère, le Soudan. C’est une « petite mission visant à sécuriser l’aéroport international ». Et il n’y a « pas de raison pour l’instant d’interrompre cette planification », précise-t-on au SEAE (le service diplomatique européen). Le CONOPS de cette mission dénommée EUAVSEC a ainsi été adopté au dernier COPS (le comité politique et de sécurité) le 2 mai. Le concept de gestion de crises (CMC) avait été adopté le 23 janvier dernier. En revanche, pour le déclenchement même de la mission, et le déploiement des Européens sur le terrain, une dernière évaluation aura lieu, à la fois politique et sécuritaire. Il ne s’agit pas de faire prendre de risques à des Européens ou d’envoyer un signe trop positif à un pays – le Sud-Soudan – contre lequel des sanctions pourraient être prononcées à un moment donné.

 

Lire également :

La mission en Libye attendra un peu

 

La mission européenne d’assistance à la gestion des frontières en Libye fait pour l’instant d’une mission d’évaluation, longue, de trois mois. Mais c’est surtout le résultat des élections ainsi qu’une demande formelle des Libyens qui déterminera le futur d’une mission européenne dans le pays. Le projet préparé au service diplomatique européen ne mentionne d’ailleurs pas spécifiquement une mission de la PeSDC. Ce pourrait être une mission plus légère, d’expertise technique, avec par exemple renforcement de la délégation de l’Union européenne en Libye par des experts nationaux détachés, venant des Etats membres, et qui pourraient venir utilement épauler leurs homologues libyens dans les ministères ou directions concernées par la sécurité des frontières (terrestre, maritime, aérienne). A priori, c’est tout autant l’immigration qui intéresse les Européens que les trafics en tout genre.

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 18:37

cougarczy48ti.jpg

Cougar HORIZON par Philippe 21.

 

03.05.2012 Le fauteuil de Colbert

 

Il y a quelques semaines, à peine (le 4 avril 2012), les deux frégates de défense aérienne de la Flotte menaient un très intéressant exerice au large du Centre d'essais missiles de la Direction Générale de l'Armement sur l'île du Levant (Var).

Il était question d'intercepter un missile supersonique rase mer lancé contre le groupe constitué des deux navires. Le PAAMS (Principal Anti-Air Missile System) a été utilisé dans sa pleine mesure car l'un des vaisseaux, le Chevalier Paul, utilisait les senseurs et les effecteurs (les Aster 30, donc) du Forbin pour mener sa mission à bien. C'est-à-dire qu'il y avait, manifestement, un seul central opérations qui commandait aux radars et aux armes des deux navires pour intercepter l'assaillant.

Tout du moins, c'est ce que l'on peut comprendre en lisant le compte-rendu officiel. C'était même une première en Europe selon ce dernier.

Comble du luxe, alors que le PAAMS confère cette capacité de commander les moyens anti-aériens d'un groupe naval afin de centraliser la lutte aérienne -et de décupler les capacités par leur mise en réseau-, celle-ci a été utilisée par un navire PAAMS pour commander un autre navire PAAMS. Tout cela pour dire que l'on peut attendre avec envie un tel exercice avec le porte-avions, la frégate Aquitaine, ces deux navires embarquant des Aster 15, et l'une des deux frégates Horizon. Pour aller plus loin, il convient de se demander si le PAAMS peut intégrer à la bulle qu'il commande des navires étrangers à son système ? Comme, par exemple, des frégates européennes qui mettraient en oeuvre des SM-2 et des SM-3 depuis le système AEGIS.

Cet exercice est là aussi pour questionner les capacités de défense aérienne de la Flotte. Un missile rase-mer a donc la particularité d'évoluer à basse altitude. Si les deux radars EMPAR et S1850/SMART-L des deux frégates Horizon ont pu accrocher la cible, il convient de se demander à quelle distance ? L'Aster 30 affiche une portée officielle d'une centaine de kilomètres contre cible aérienne, mais seulement d'une trentaine de kilomètres contre un missile évoluant à basse altitude.

Si le S1850 porte entre 400 et 500 km pour sa veille aérienne à longue portée, à combien celle-ci devient-elle efficiente pour pister un missile anti-navire rase mer ? Les équipages des deux navires savaient qu'ils allaient être attaqués de la sorte. La question est donc de savoir si en cas d'attaque surprise, comme contre la corvette furtive israélienne Hannit en 2006, si le délais offert par les senseurs des Horizon aurait été suffisant pour permettre aux équipages de réagir et tirer une salve d'Aster 30 ?

Effectivement, notons que c'est que c'est une salve d'Aster 30 qui a été lancée ("Le Chevalier Paul a assuré le suivi de la cible et des missiles tirés".). A bord des frégates Forbin et Chevalier Paul, il n'y a "que" 48 missiles (la dotation peut être portée à 64 engins avec la réserve située sur la plage avant). Si pour un missile antinavire supersonique rase mer il faut en tirer au moins deux, alors les réserves se vident très rapidement en cas d'attaques répétées.
Il y a bien un moyen pour allonger l'horizon des Horizon.

Les AWACS furent notamment conçus pour détecter des engins évoluant à basse altitude. Il y a les AWACS terrestres, comme les E-3 Sentry de l'Armée de l'Air. S'ils nécessitent d'être mis en oeuvre depuis une base aérienne avec une piste suffisamment longue (et les réserves de carburant adéquates), ils offrent une permanence, une persistance sur zone très forte.
Ils ont été mis à contribution pour l'opération Atalanta au large de la Somalie, et leur utilité dans une mission aéronavale a été démontrée. Ces plateformes ne seraient donc pas inutiles si elles peuvent couvrir le GAn et offrir une bulle de détection supplémentaire, un horizon plus large permettant de gagner du temps pour gérer les menaces. Cela suppose que les E-3 soient à proximité du porte-avions.

 

Il y a également les avions de guet aérien embarqué, comme le E-2 Hawkeye. D'une endurance plus faible que son équivalent terrestre, il offre néanmoins la possibilité de persister sur zone avec deux appareils, embarqués à bord, qui peuvent se relayer sur place.
Mais si celui-ci, s'il offre une bulle de veille aérienne de 500 km de diamètre, c'est essentiellement dans l'optique de soutenir le groupe aérien embarqué. La manoeuvre de cet appareil ne sert pas tant à couvrir les unités navales que d'éclairer la zone d'action des Rafale et Super Etendard, et de coordonner l'action de ceux-ci.

 

Ce sont actuellement les moyens mis en oeuvre par l'Armée de l'Air et la Marine pour, notamment, assurer la surveillance aérienne d'une zone depuis un avion de guet aérien. Ces plateformes offrent la possibilité de surveiller ce qui se passe à basse altitude, là où les radars terrestres ou des navires sont les moins efficients.

 

Dans la Royal Navy, il n'y a plus de porte-avions CATOBAR depuis le désarmement du HMS Eagle (1978) et du HMS Hermes (1984). La veille aérienne lointaine ne pouvait plus être assurée par les Fairey Gannet AEW (Airborne Early Warning), des appareils à voilure fixe qui ont besoin de catapultes. En outre, comme cela arrivera malheureusement, la Fleet ne peut pas toujours être sous la couverture d'appareils de patrouille maritime basés à terre. C'est pourquoi un programme a été lancé pour que des hélicoptères de guet aérien prennent la relève des Gannet. L'aboutissement de cette démarche fut le Sea King ASaC (Airborne Surveillance and Control) de la Royal Fleet Air Arm qui devaient équiper les nouveaux porte-aéronefs de classe Invincible. Malheureusement pour les équipages de la Royal Navy, les Gannet furent retirés du service, a priori, en 1978, et les Sea King ASaC ne servirent pas pendant cette guerre où la marine anglaise perdit de nombreux bâtiment à cause d'une couverture aérienne déficiente.

Néanmoins, il semblerait que sept machines entrèrent tout de même en service, depuis les années 80. Et à défaut de servir aux Malouines, elles servirent pendant la Guerre du Golf de 1991, et surtout, pendant la Guerre d'Afghanistan (2010-2012). Mer et Marine nous dresse un portrait de l'action de deux de ces machines au-dessus du sol Afghan : "Après 15 mois d'opérations, les appareils du 854 Naval Air Squadron ont regagné début mars la base aéronavale de Culdrose, en Grande-Bretagne. Arrivés fin novembre 2010 en Afghanistan, les hélicoptères de la marine britannique ont participé à la surveillance du territoire au profit des troupes de l'International Security Assistance Force (ISAF). Loin du milieu maritime auxquels ils sont habitués, les Sea King et leurs équipages se sont parfaitement adaptés au sol afghan. Basés à Camp Bastion, dans la province d'Helmand, au sud du pays, les hélicoptères ont été particulièrement actifs l'été dernier dans la lutte contre le trafic d'armes et de drogue, permettant à l'ISAF de découvrir et détruire 7 tonnes d'explosifs servant à la fabrication d'engins artisanaux de type IED et plusieurs milliers de kilos de drogue".

En mer comme à terre, les hélicoptères présentent l'inconvénient d'être beaucoup moins endurant pour tenir l'air. Et ils ne sont pas forcément beaucoup moins coûteux à l'acquisition que des appareils à voilure fixe. L'utilisation de ce type de machine pour éclairer une escadre est donc un exercice plus compliqué, et à l'horizon moins lointain, que s'il avait été réalisé par des avions de guet aérien catapultés.

 

C'est peu ou prou dans le même rôle opératif que les Sea King ASaC que les Cougar HORIZON (Hélicoptère d'observation radar et d'investigation sur zone) ont été conçus. Ces machines succèdent au programme Orchidée (1990). Ces machines devaient, notamment, permettre l'éclairage de l'artillerie.
Ces quatre mousquetaires que sont les Cougar HORIZON jouent le même rôle que les Sea King ASac en Afghanistan. Sauf que les machines françaises avaient été conçues pour opérer à terre, contrairement aux machines anglaises qui devaient principalement opérer en mer. Il n'y a qu'un pas à franchir pour affirmer que le système radar sert aussi bien dans l'un ou l'autre milieu. Les E-3 de l'Armée de l'Air ont franchi ce pas.
Ces hélicoptères, à l'endurance moindre, ne pouvaient couvrir la même zone qu'un E-8 JSTAR de l'US Air Force. Mais ils étaient plus à même d'éclairer une zone particulière en liaison avec une autre plateforme, et de le faire de manière discrète.
Quoi qu'il en soit, les machines sont actuellement sous cocon, quelque part, dans un entrepot de l'ALAT.

A l'heure actuelle, les capacités du radar sont dépassées pour une utilisation dans le milieu maritime. Celui-ci n'arriverait pas à suivre des cibles évoluant à plus de 280km/h. C'est gênant.

Si cette limitation était levée, alors la bulle supplémentaire offerte par les Cougar HORIZON permettraient aux frégates Horizon, via la liaison 16, d'éclairer une zone particulière d'où une attaque serait attendue. Par exemple une zone où des missiles anti-navires auraient été repérés. Cela n'offre pas la possibilité de couvrir une zone de manière persistante au cas où un missile rase-mer serait tiré.

 

Les Cougar HORIZON pourraient-ils, dans cet hypothétique rôle, servir à l'éclairage de munitions à longue portée ? De l'artillerie navale ? A défaut de posséder les drones nécessaires à cette mission, alors, peut être que ces hélicoptères pourraient permettre de disposer d'une solution transitoire. Ou pas s'ils sont incapables de remplir une telle munition ou si un hélicoptère aux capacités plus simples pourrait tout aussi bien le faire.

 

Dans le cadre d'une guerre amphibie, l'utilisation des Cougar HORIZON permettrait d'aller plus loin. En effet, déployés depuis le BPC, ces voilures tournantes permettraient de surveiller très précisément la bande littorale, là où les dangers sont très grands pour les troupes amphibies et les navires. D'un côté, l'hélicoptère prévient les attaques anti-navires, de l'autre, il peut suivre les mouvements des troupes ennemies au sol.
En Libye, l'utilisation de ces quatre Cougar n'auraient pas été inutiles. Les E-2 et E-3 servaient à faire respecter la ZEA et à coordonner les raids des appareils à voilure fixes. Le groupe aéromobile était dirigé depuis un hélicoptère de manoeuvre qui servait aux commandement des différentes voilures tournantes dédiées à l'attaque. Et si pour mieux repérer les troupes aux sols, un Cougar HORIZON avait été utilisé dans son rôle originel ? Aurait-il pu permettre de guider les munitions délivrées par les Rafale, alors que ces derniers buttaient à dénicher les combattants libyens retranchés dans leur population ?

In fine, c'est vraiment cette question : est-ce qu'un nouveau radar pour ces hélicoptères pourrait permettre d'illuminer des cibles. C'est-à-dire qu'il pourrait servir à guider les tirs de l'artillerie, ou des artillerie, et surtout des munitions de précisions. Ainsi, la force aéroamphibie aurait le choix entre des raids de voilures tournantes et de munitions de précisions, et que ces dernières soient des obus, des roquettes ou des missiles (aérobie ou balistiques).

 

Ainsi, le Cougar HORIZON, l'hélicoptère de guet aérien deviendrait un centre de contrôle des feux dans la bande littorale. Au creuset entre Terre et Mer, sorte de contrôle aérien avancé pour contrôler le feu délivrer par l'artillerie navale, le groupe aéromobile et le groupe aérien embarqué.

De façon plus basique, l'engin permettrait aussi de surveiller le trafic maritime autour d'unités navales dans des zones où la circulation maritime est dense, voir congestionnée, et où l'on peut craindre des "hostile swarm attacks". L'US Navy lance par ailleurs une réfléxion à ce sujet.

 

C'est de cette connivence qu'il serait même utile d'appeler à la création d'un escadron inter-armées. Les missions de soutien à la défense aérienne de la Flotte ne sont pas assez nombreuses pour justifier la remise en service et la modernisation de ces machines. C'est le même constat pour l'Armée de Terre où ces hélicoptères sont tout aussi utiles pour surveiller une zone ou coordonner des raids, mais en des occasions trop rares.

 

Les Cougar HORIZON s'inscriraient donc dans une aviation de coopération, non pas seulement entre l'Air et un autre milieu, mais entre deux Armées et deux milieux. 

 

Faut-il évoquer d'hypothétiques utilisations de cet escadron ? Il y a bien des opérations futures qu'il faudra appuyer dans le Sahara, et parfois, l'utilisation d'un Atlantique 2 ou d'un E-3 est trop lourde, ou pas assez proche du théâtre.

Mais aussi, pour lutter contre la piraterie, quid de l'intérêt du couple BPC/Cougar HORIZON ? A défaut d'embarquer des drones MALE ou HALE sur BPC, il y aurait une solution transitoire, et surtout, une solution interarmées. Dans cette optique, il serait bien plus intéressant qu'un BPC patrouille au large de la Somalie avec trois Cougar HORIZON plutôt que trois ou quatre frégates qui n'ont pas cette bulle d'éclairage.

 

Justement, c'est cette dernière remarque prospective qui met en relief l'intérêt indéniable que les anglais ont trouvé à l'hélicoptère de guet aérien embarqué : il ne nécessite pas de porte-avions. Ainsi, une frégate Horizon pourrait grandir sa bulle sans le porte-avions, ou bien, un BPC pourrait lui-même s'éclairer. Dans les deux cas, le matériel redonne de la souplesse dans la manoeuvre aux différentes unités navales, aériennes et terrestres.

 

Pour la note otanienne, le système HORIZON permettrait à la France de reprendre pied dans le programme de l'alliance Atlantique, Alliance Ground System. La France a réussi à se soustraire en ne participant aucunement à ce programme. L'HORIZON lui permettrait de pouvoir y participer avec une participation réduite, et de disposer de capacités supplémentaires pour peser dans les coalitions et l'Alliance. Enfin, le système HORIZON fait travailler les industries française et européenne, quand l'AGS semble favoriser quelques entreprises américaines.

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 17:40

Australian-Collins-class-submarines--HMAS-Dechaineux-and-HM.jpg

 

May 3, 2012 defpro.com

 

ASC has welcomed the Australian Prime Minister’s support as part of funding announced today by the Federal Government to provide $214 million for the next stage of the Future Submarine project.

Welcoming the Prime Minister, the Minister for Defence, the Minister for Defence Materiel and the South Australian Premier to ASC’s Adelaide site today, ASC Managing Director and Chief Executive Officer Steve Ludlam said the decision provides the impetus to industry to progress planning for the Future Submarine project.

“Australia has a world-class shipbuilding industry and this funding announcement allows the industry to progress planning and further build capability,” Mr Ludlam said.

“The Prime Minister’s acknowledgement today of ASC’s submarine sustainment activities and significant role in the Future Submarine project moving forward will enable us to progress confidently with our own preparations.

“ASC is already well advanced in building capability to support the Future Submarine project through our investment in Deep Blue Tech, a subsidiary set up to prepare for the project.”

Mr Ludlam said that ASC stands ready to support, and deliver, a successful future submarine program.

“The insights and learnings that can be taken from the Collins Class submarine project will be instrumental in the development of the future submarine, and to that end we have been working closely with the Government through the Coles Review.

“We look forward to continuing our close collaboration with Government to enhance and serve Australia’s defence capabilities in the most appropriate manner.”

Mr Ludlam has also been announced as a member of the Expert Industry Panel that would be charged with developing a Future Submarine Industry Skills Plan.

“Ensuring Australia builds and maintains a high level skill base to support the Future Submarine project will be critical to its success,” Mr Ludlam said.

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 17:23
North Korea Ready for 3rd Nuclear Test: Expert

May. 2, 2012 Defense News (AFP)

 

SEOUL, South Korea — North Korea has apparently finished preparations for a third nuclear test and is awaiting a political decision to go ahead, a South Korean nuclear expert said May 2.

 

The expert also said the communist state is likely to use highly enriched uranium (HEU) for any test, and it may have produced enough of it to make between three and six bombs in addition to its plutonium stockpile.

 

There has been widespread speculation the North will stage a test following its failed launch of a long-range rocket last month. The launch drew condemnation from the United Nations Security Council.

 

Similar condemnation of launches in 2006 and 2009 was followed by atomic weapons tests. Satellite photos of the Punggye-ri test site in the northeast show work in progress.

 

“The North has apparently finished technical preparations for a third nuclear test. What is left now is a political decision,” the expert told journalists on condition of anonymity.

 

South Korean and U.S. intelligence authorities are closely monitoring activities at Punggye-ri, he said, adding some 3,000 people were involved in the North’s nuclear program.

 

The North shut down its plutonium-producing reactor at Yongbyon in 2007 as part of an international disarmament deal, which it later abandoned.

 

In 2010 it disclosed to visiting U.S. scientists a uranium enrichment plant at Yongbyon with 2,000 centrifuges.

 

The scientists have said the plant, ostensibly to feed a light water reactor for power generation, could easily be reconfigured to make weapons-grade material.

 

The North is thought to have produced enough plutonium for six to eight weapons before the shutdown.

 

The South Korean expert said 2,000 centrifuges would be capable of producing 88 pounds of HEU every year. Assuming the enrichment plant became operational in 2009, it could have produced enough HEU for three to six bombs.

 

He said analysis of xenon isotopes, which reach the atmosphere two to four days after a test, could establish whether the device was a plutonium or an HEU bomb.

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:55
Signature d’une convention de partenariat entre le CSRM et l’IHEDN

03.05.2012 IHEDN

 

Mardi 2 mai, une convention de partenariat a été signée par le vice-amiral d’escadre Richard Laborde, directeur de l’IHEDN et le contre-amiral Antoine de Roquefeuil, secrétaire général du Conseil supérieur de la Réserve Militaire. Entrant le cadre de sa mission de promotion et de diffusion de toutes connaissances utiles en matière de défense, de politique étrangère ainsi que d’armement et d’économie de défense, cette convention permettra notamment à l’IHEDN d’élargir son vivier de recrutement en accueillant à Paris, mais également dans le cadre de ses sessions en régions, de nouveaux candidats de hauts niveaux proposés par le CSRM et issus des entreprises « partenaires de la défense ». Organisme de réflexion et de proposition, le CSRM est chargé d'émettre des avis et des recommandations dans le domaine de la politique des réserves. L’une de ses principales missions étant de développer un partenariat durable entre les forces armées, les réservistes et leurs employeurs dans lequel s’inscrivent ces entreprises « partenaires de la défense ».

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:45
De Brest à Lorient: voguent des éléments de la Fremm Provence

03.05.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de défense - source Ouest France

 

Des éléments de la Provence, la quatrième frégate multimissions du programme FREMM, ont quitté Brest hier. Il s'agit d'éléments du demi-flotteur de la partie avant, réalisés et équipés par DCNS à Brest. Ils vont rejoindre à Lorient, le principal site DCNS de production des FREMM, où cinq navires sont en cours de construction. Les cinq blocs réalisés à Brest, pesant environ 1 000 tonnes, ont été chargés sur la barge Dino II de DCNS. Remorquée par le Médoc, affrété par DCNS à la société bordelaise Sormar (Louis-Thomas), la barge devrait arriver à Lorient sous 24 heures. De son côté, l'association Mor Glaz estime que « ce remorqueur d'une puissance de 42 tonnes de traction est insuffisant pour ce genre de barge et ne respecte pas l'appel d'offres. » Pour sa part, DCNS assure que le Médoc a bien une capacité de 50 tonnes.

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 07:55
Défense aérienne de la Flotte : le porte-avions doit-il être le piquet radar aérospatiale ?

24.04.2012 Le Fauteuil de Colbert

 

La défense aérienne de la Flotte pose bien des questions. Un certain nombre d'entre elles nous conduit invariablement vers la question des senseurs. La FREDA (FREMM de Défense Aérienne) en est l'exemple le plus abouti : elle ne disposerait pas de radar de veille aérienne à longue portée, elle n'aurait pas la puissance électrique nécessaire pour servir de navire de défense antimissile balistique (de théâtre, comme de territoire).

 

Le radar de veille aérienne à longue portée à bord des frégates

 

Peut-être qu'une partie du "problème" vient du fait que l'on veuille absolument que ce soit une frégate de défense aérienne (FDA) qui mette en oeuvre de puissants moyens radars de veille aérienne. Quelques exemples :

  • Les frégates lance-engins de classe Duquesne étaient les premières frégates1 à mettre en oeuvre des radars de veille aérienne à longue portée : le DRBI-23B. Celui-ci aurait eu un rayon de détection de 400 km.
  • Les unités suivantes, les Cassard et Jean Bart (corvettes C70, puis frégates F70) reçurent le DRBJ-11 (bien que le Cassard reçu en premier lieu le DRBV-15). Ce radar avait une portée similaire à son prédécesseur.
    Les deux navires sont actuellement refondus afin de mettre en oeuvre le SMART-S (d'une portée réduite : de 150 à 250 km de rayon).
  • Enfin, les frégates issues du programme Horizon, les Forbin et Chevalier Paul, disposent du radar S-1850 (ou SMART-L) qui permet d'établir une bulle de détection de 500 km de rayon.

A contrario, le croiseurs Colbert (mais pas le De Grasse) reçu d'importants équipements de veille aérienne lors de sa refonte (1970-1972) : les DRB-20, 23C et 50. A noter que le navire ne reçu pas d'intercepteurs à la hauteur de ses capacités : le MASALCA n'entra jamais en service, contrairement au Talos américian.

Du côté des porte-avions, les Clemenceau et Foch portaient les DRB-20, 23C et 50 de veille aérienne. Ces senseurs seront modernisés, et complétés par la suite par un radar de veille air tridimensionnel : le DRBI-10. Ces deux navires ne mettaient pas en oeuvre d'aéronefs de guet aérien. Il a été nécessaire d'attendre la refonte d'une partie des Alizée pour assurer cette mission qui donne un très grand avantage à celui qui en dispose.
Ainsi, la défense aérienne dans la "génération Clemenceau" usa du même radar de veille aérienne à longue portée : le DRB/DRBI-23. Celle du Charles de Gaulle eu recours au DBRJ-11.


Quand au Charles de Gaulle, ces moyens de veille air consistent en le DRBJ-11 (aussi utilisé sur les F70) et le DBRV-26D. Il n'y a pas eu de construction de la défense aérienne autour d'un même radar de veille aérienne à longue portée : les Horizon portent le S-1850/SMART-L et les FREMM emporteront l'Heraklès.

 

Ces radars de veille aérienne à longue portée donnent l'avantage à son porteur de pouvoir disposer d'une large bulle de veille air (de 2 à 500 km de rayon). En contre-partie, le flotteur doit avoir deux qualités :

  • disposer de la puissance électrique nécessaire pour alimenter ces senseurs (sachant que le radar de veille air à longue portée n'est qu'un élément du système d'armes) ;
  • porter le radar suffisamment haut sur l'eau afin qu'il puisse offrir sa pleine portée, sans trop charger le navire dans les hauts.

Ces deux conditions déterminent un navire suffisamment volumineux pour avoir la puissance idoine et le tonnage nécessaire pour que le radar ne soit pas au ras de l'eau.

 

L'évolution Horizon

 

En outre, ce n'est que depuis les frégates Horizon qu'il est question qu'un navire pilote la défense aérienne de la Flotte dans le cadre d'un réseau de senseurs et d'effecteurs. En ce qui concernait les générations précédentes, la FDA devait combiner senseurs et effecteurs. Elle devait intégrer les informations qu'elle obtenait elle-même pour engager, éventuellement, une cible. Il était donc nécessaire que l'unité de défense aérienne dispose d'un radar de veille air à longue portée. Le partage des données était assez rudimentaire.

 

Mais, donc, depuis, les frégates Horizon, et surtout, depuis le PAAMS (Principal Anti-Air Missile System), il est possible de fusionner et partager les données reçues, et même, de commander à un navire d'user de ses munitions pour contrer une menace. Les deux frégates Horizon en ont fait une éclatante démonstration récemment où le Chevalier Paul a mené tout l'engagement grâce aux munitions et informations du Forbin afin d'intercepteur un missile supersonique rase-mer.

 

Le porte-avions : piquet radar de la Flotte ?

 

Dès lors, pourquoi ne pas imaginer de transformer la réussite de cet exercice en évolution matérielle de la Flotte ?

Disposer d'un radar de veille aérienne à bord d'une frégate, c'est coûteux : les navires de défense aérienne ont toujours été très onéreux car, notamment, il faut leur adjoindre ces radars (ainsi que le système d'armes, l'architecture et la puissance nécessaire). Aussi, il convient de noter que la plus grande partie du temps, ces navires assurent la protection du porte-avions qui lui-même dispose d'une belle suite de radars de veille air.

 

Aujourd'hui, la fusion des données et le pilotage de la défense aérienne d'une escadre est possible depuis un centre opérations. Pourquoi ne pas installer les plus grands senseurs de veille air à bord des porte-avions ? Ils présentent l'avantage de porter haut au-dessus de la mer ces radars, et d'offrir une très grande puissance électrique (deux K-15 développant 300 MW sur le Charles de Gaulle2...).

Si l'escorteur de défense aérienne offre une bulle supplémentaire, il convient de noter que ce n'est plus, depuis 2001 et l'entrée en service du PAN, qu'un des éléments du système :

  • les radars du porte-avions, dont le DRBJ-11 (dont la portée atteint 400 km),
  • il y a l'avion de guet aérien (l'E-2 Hawkeye) qui offre une bulle de 250 km de rayon,
  • et les radars des frégates ASM (150 km). 

Ainsi, l'état-major de la Marine ambitionnerait une FREDA avec un radar Heraklès dont la portée serait augmentée de 150 à 250 km. Cela revient à dire que les FREMM ASM offrent un écran de veille air qui s'ajoute aux autres moyens, et qui est non-négligeable dans un groupe aéronaval où il y a toujours une frégate anti-sousmarine -et parfois deux- qui s'ajoute à l'unité de défense aérienne.

 

Une nécessité imposé par la DAMB ?

 

En outre, si la France devait s'engager plus en avant dans la défense antimissile balistique de théâtre ou investir celle de territoire, alors il serait question d'une contribution navale :

  • pour la première, ce serait un "refonte DAMB" des frégates Horizon pour 300 millions d'euros. C'est-à-dire qu'il s'agirait de confier aux deux navires les mêmes capacités anti-balistiques que le SAMP/T, ou Mamba, de l'Armée de l'Air. Il faudrait surtout moderniser la suite radar, et les logiciels du PAAMS ;
  • pour la seconde, il faudrait deux navires capables d'embarquer les nouveaux intercepteurs -sur les frégates DAMB-, et qui disposeraient de la suite radar nécessaire à leur mise en oeuvre. Il y en aurait pour 1500 millions, et ce n'est que le premier devis... pour des navires sans armes (celles-ci sont encore à développer : les Aster 2 et Exoguard). 

A priori, et en considérant tout les croiseurs de défense aérienne de l'US Navy, des années 60 à nos jours, soit du Long Beach jusqu'au Zumwalt, les radars nécessaires à une DAMB de théâtre élargie nécessiteraient de grandes quantités d'énergie. A tel point qu'il a été souvent proposé que leur propulsion soit assurée sur des réacteurs nucléaires3. Le porte-avions nucléaire dispose d'ores et déjà de la propulsion nucléaire, et de sa formidable puissance.

 

Combien de CO ?


Mais il demeure deux questions :

  • le central opérations de défense aérienne de la Flotte par intercepteurs non-pilotés doit-il se situer à bord du porte-avions, dans une sorte de grand CO unifié ? Ou bien, doit-il être à bord d'un escorteur AA, devenu coordinateur d'un réseau, avant toute chose ?
  • N'est-ce pas prendre un risque que de faire reposer les senseurs à longue portée sur un seul navire ?

La première question est assez complexe car il s'agirait d'unifier la lutte aérienne à bord d'un seul CO : est-ce faisable et souhaitable ? Il est très difficile de répondre à la question quand on n'a strictement aucune expérience en la matière. Mais, il serait assez difficile d'assurer une défense aérienne de zone là où le porte-avions ne serait pas présent avec une telle organisation : dans une France avec un seul porte-avions, ce n'est pas un cas improbable. Aussi, ce serait se priver de moyens de peser sur une coalition car le navire de défense aérienne a du poids car tout le monde ne peut pas diriger un réseau. Enfin, embarquer le PAAMS à bord du porte-avions, ce serait complexifier un navire qui est déjà bien coûteux.

 

La seconde question est toute aussi épineuse. En réalité, elle repose sur l'hypothèse que le porte-avions peut être coulé. Pendant la seconde guerre mondiale, la majeure partie des porte-avions de la Royal Navy furent coulés dans les premiers engagements. C'était souvent en raison de déficiences dans la protection de ceux-ci, que ce soit à quai ou en opérations. Aujourd'hui, si le porte-avions est atteint, c'est que l'escorte a échoué, et qu'elle pourrait donc suivre son funeste sort.
Autre chose : si les senseurs de la défense antimissile balistique sont installés à bord du porte-avions, et que celui-ci disparaît ou est mis hors de combat, alors l'interception de missiles balistiques ne sera plus assurée. Cela est un problème quand la contribution navale à la DAMB aurait pour rôle de défendre un territoire. Sinon, à l'heure actuelle, il n'est toujours pas démontré qu'un missile balistique (non-nucléarisé) puisse détruire un navire en mouvement.

Une solution contre la montée aux extrêmes des tonnages et des coûts ?

 

Confier les senseurs de veille aérienne, voir aérospatiale dans le cadre de la DAMB, au porte-avions, c'est peut être, aussi, tenter d'endiguer la montée aux extrêmes des coûts pour les navires de défense aérienne. Les frégates Horizon ont coûté 800 millions d'euros à l'unité à leur construction4. Ce coût pourraît être majoré avec d'éventuelles capacités DAMB.

Aux Etats-Unis, la recherche de la défense aérienne à très longue portée (via les sytèmes RIM-8 Talos et RIM-50 Typhon) s'est presque toujours raduite par des navires de fort tonnage (du niveau du croiseur léger, au moins), ou nucléraires. Le porte-avions dispose d'ores et déjà de cette puissance, et ce, sans surcoût pour la construction de la Flotte. L'installation de nouveaux radars se ferait à la marge, et ne nécessiterait pas la construction de nouveaux navires.

 

Ainsi, ce basculement des coûts de la frégate de défense aérienne au porte-avions permettrait même de financer le second porte-avions. En prenant l'hypothèse d'un escorteur de défense aérienne avec un simple radar multifonctions, et dont la mission est de coordonner l'interceptions de missiles et aéronefs par des missiles, alors il ne s'agirait que de frégates ASM sur lesquels on aurait installé le PAAMS. Aussi, il ne serait pas nécessaire de construire deux "frégates DAMB" car les radars seraient installés sur le Charles de Gaulle, et le PAAMS mis à jour.

Il y aurait donc 1500 millions d'euros d'économiser, moins l'installation des radars sur le PAN, et la mise à niveau du PAAMS. Le raisonnement est le même pour la mise à niveau des Horizon.

 

La situation permettrait aussi de se concentrer sur l'emport de missiles à bord des frégates.
 

In fine, s'il s'agissait de préparer la construction de quatre navires de défense aérienne, alors leur coût serait moindre que les Horizon, et il serait, peut-être, possible de financer le PA2 via ce basculement de senseurs d'un navire à l'autre.

Situation paradoxale car l'Exécutif et le Législatif affirment que le second porte-avions ne sera mis sur cale que si les conditions économiques et financières le permettent (livres blancs de 1994 et 2008 -et tout les rapports et autres bonnes déclarations). Finalement, il est possible de trouver une somme de 1800 millions d'euros à répartir autrement, et d'avoir une réserve de bonnes intentions pour lancer la construction d'un navire qui, rappelons-le, coûterait 2 ou 3 Rafale par année budgétaire sur dix ans.

Trois ou quatre porte-avions ?

 

Ce qui gêne dans l'argumentaire, c'est de ne pas y avoir trouvé le moyen de construire trois ou quatre porte-avions.

Trop ? Il y a peu de lignes, ce n'était pas possible de construire le second, qui est pourtant indispensable, alors que les financements existent, manifestement. Si jamais tout le raisonnement précédent, qui consiste à placer les senseurs de veille aérienne à longue et très longue portée à bord du porte-avions, est défendable, alors, pourquoi ne pas imaginer une Flotte où il n'y aurait plus que quatre frégates de coordination de la défense aérienne, en sus de frégates ASM "croiseurisées" ? Il n'y aurait vraiment plus qu'une seule classe de frégates, avec une sous-classe pour s'adapter à quelques particularités. Il ne serait plus question des coûts d'adaptation de la FREMM à la défense aérienne, mais des coûts d'installation du PAAMS à bord de quatre FREMM. Ce n'est pas du tout la même chose. L'effet de série reviendrait.

 

Peut-être que le porte-avions doit devenir le pion central de la défense aérienne de la Flotte à longue et très longue portée.

 

 


 

1 A noter que les cuirassés Richelieu et Jean Bart ne reçurent pas de tels senseurs, et ils restèrent pourtant en service. Ils ne servirent pas non-plus dans des missions antinavire ou d'action vers la terre. 
2 Les Horizon développent une puissance de 64 MW, quand ce sont 32 MW développés par les FREMM.

3 Il avait été proposé que les Tinconderoga, les Arleigh Burke et les Zumwalt soient à propulsion nucléaires.

4 Le programme FREMM, et ses 17 frégates, était évalué à 6,5 milliards d'euros en 2005 : 382 millions d'euros le navire (hors-taxes ? Avec ou sans études ? Armés ?). Le programme a bondu à 710 millions d'euros l'unité pour 11 navires (rapport de la Cour des comptes de 2010), avec l'inclusion de l'armement et du MCO.

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 07:30
Vietnam's Su-30MK2 Has a New Color Scheme

Sukhoi Su-30MK2 #8573 delivered in December 2011

(photo : ttvnol, image : mars.slupsk)

 

24.04.2012 DEFENSE STUDIES

 
One of the Su-30MK2 aircraft  that had been delivered by Russia to the Vietnam Air Force has a new color scheme.  The color not blue-dark blue as before, but the Su-30MK2 with number 8573 has green-brown color.
 

 

Vietnam has received the Russian-made Su-27 and Su-30 aircrafts. Based on 1995 contracts Vietnam has ordered seven Su-27SK (6001, 6002, 6003, 6004, 6005, 6006, 6007), and based on 1997 contracts Vietnam has ordered five Su-27UBK (8521, 8523, 8525, 8526, 8527), the contract was fulfilled.
 
Russia also has fulfilled the contract for orders in 2003 of four Su-30MK2 (8531, 8532, 8533, 8534), also for the order of eight Su-30MK2 in 2009 (8535, 8536, 8537, 8538, 8539, 8540, 8541, 8542).
In 2010, Vietnam has ordered 12 Su-30MK2, four Su-30MK2 (8544, 8548, 8551, 8555) were delivered in June 2011 and four Su-30MK2 (8573, 8577, 858X, 858X) were delivered in december 2011.
 
Vietnam will receive another four Su-30MK2 in 2012, but one aircraft crash while testing in february 2012.
 
(Defense Studies)
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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 17:15
New EDA publications

 

Brussels - 24 April 2012 by Raquel EDA News

 

As part of its continuous effort to interact with the Defence community, EDA has just issued three new publications, available at the publications webpage:

 

These new publications reflect EDA’s commitment in stimulating the Defence debate in Europe, while giving concrete and factual information about its own activities.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 12:25
India developing anti-satellite weapons

 

Apr 23, 2012 Spacewar.com (UPI)

 

New Delhi - India intends to develop anti-satellite weapons following its successful Agni-V ICBM test.

 

Indian Defense Research and Development Organization Director General and scientific adviser to the Defense Minister V. K. Saraswat said the launch of Agni-V last week opens a "new era" for India

 

"Apart from adding a new dimension to our strategic defense, it has ushered in fantastic opportunities in building ASAT weapons and launching mini/micro satellites on demand," he said.

 

ASAT weapons require reaching about 500 miles above the Earth. Saraswat said Agni-V delivers the boosting capability and the kill vehicle, "with advanced seekers, will be able to home into the target satellite."

 

Saraswat noted that Agni-V's range of more than 3,100 miles was sufficient to take care of India's current threat perceptions.

 

"We have no problem in augmenting the range if in the future, threat perceptions change," he said. "We are not in a missile race with anyone. We are building missiles to mitigate our threats."

 

Saraswat added that the government had yet to give formal approval to the ASAT program.

 

"India does not believe in weaponization of space," he said. "We are only talking about having the capability. There are no plans for offensive space capabilities."

 

Underpinning India's interest in an ASAT program was China's 2007 use of an ASAT weapon to destroy an old satellite.

 

In late 1962 India and China fought a brief war over contested Himalayan territory, during which India lost 1,383 killed, 1,047 wounded, 1,696 missing and 3,968 captured. Chinese losses during the conflict were 722 killed and 1,697 wounded.

 

In January 2010, Saraswat said: "India is putting together building blocks of technology that could be used to neutralize enemy satellites. We are working to ensure space security and protect our satellites. At the same time we are also working on how to deny the enemy access to its space assets."

 

The ABM elements in India's space program were operational tested last year. India performed a test in March 2010, the sixth of the series, of the interceptor missile portion of its ballistic missile defense system. The test was reported to be a success and a validation of the technology to be integrated into India's missile defense capabilities.

 

A modified Prithvi target missile, modified to mimic the trajectory of a ballistic missile with a 324-mile range, was launched from Chandipur, Orissa Integrated Test Range Launch Complex III.

 

Indian military radar tracked the launch, determined its trajectory and relayed the data in real time to Mission Control Center, which launched the interceptor. The interceptor's directional warhead was maneuvered into close proximity to the modified Prithvi before detonating, the government said.

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 07:45
U.K. Firm’s War-Zone Selling Point

 

Apr. 22, 2012 By ANDREW CHUTER Defense News

 

In Search of Buyer, DSG Promos Afghanistan Performance

 

LONDON — Faced with an 11,000-kilometer round trip to get service, repairs or upgrades for armored vehicles battered by the Taliban and the environment in Afghanistan, Britain’s Ministry of Defence instead opted to build a facility at its sprawling Camp Bastion in Helmand province to carry out the work.

 

The task of operating the factory in the desert went to the Defence Support Group (DSG), the up-for-sale, state-owned company that is already responsible for depth servicing and other work at its facilities in the U.K.

 

Now in its second full year of operation, the facility, known as the Equipment Sustainability System (ESS) Regeneration Capability, is proving its worth — saving the MoD money, relieving pressure on the air bridge between Afghanistan and the U.K. and getting vehicles back into the fray much faster.

 

Dave Burgess, the DSG general manager at the Camp Bastion facility, said the MoD has saved 22.9 million pounds ($36.5 million) in the first full year of operation — nearly 8 million more than predicted.

 

This year’s savings are shaping up to be even better, Burgess hinted.

 

Importantly for DSG, the facility is not just saving the MoD money and improving vehicle turnaround times. ESS is also boosting the company’s bottom line as it faces the challenge of replacing the profits from its recently closed military aircraft maintenance business at St. Athan, Wales.

 

The Bastion facility is reckoned to be the first British base workshop deployed in an operational theater since the Korean War.

 

“Conceptually, ESS was a good idea, and we can now see it working in practice,” Burgess said.

 

ESS mainly handles longer-term preplanned work on land platforms, he said, while the British Army’s Royal Electrical and Mechanical Engineers do the rapid-turnaround maintenance needed on the front line.

 

“In soldier terms, [the vehicles] get trashed,” Burgess said. “We give them an in-depth inspection, carry out the repairs, do a full service and any modifications and urgent operational upgrades required at the same time.”

 

Aside from armored vehicles like the Jackal, Husky and Warrior, ESS also services a range of land gear, including generators and electronic and optical equipment.

 

In the first year, 567 big pieces of equipment, from generators to armored vehicles and heavy equipment transporters, were serviced, repaired and updated by the 120 DSG and support employees at ESS.

 

British plans for the facility once combat troops are withdrawn at the end of 2014 are unclear. DSG has a minimum three-year contract for ESS, and while the drawdown will likely mean its eventual demise, the withdrawal of troops and equipment could bring opportunities of its own.

 

The MoD has been considering its options on what theater exit standard it wants for vehicles it brings home and whether that work is done back in the U.K. or at ESS, Burgess said.

 

The outcome of those deliberations will have a short-term impact on DSG’s efforts to remain viable amid the fallout from the government’s economic austerity measures, which has included serious cuts to spending and capabilities in sectors where the company operates.

 

While DSG has brought significant benefits to maintenance and repair activities in the U.K. since it was founded in 2008, reduced MoD spending could leave it exposed, said Howard Wheeldon of Wheeldon Strategic Advisory.

 

“The coalition government policy on deficit reduction and eventual privatization of DSG is an inevitable consequence of changes demanded by SDSR [Britain’s Strategic Defence and Security Review],” he said. “However, while the necessity to further reduce costs is an obvious consequence, we caution that with equipment capability reduction across all three U.K. armed forces, a privatized DSG with 12 bases and 3,000 employees could find itself deemed too large for future anticipated levels of maintenance and repair activity.”

 

The government’s 2010 SDSR resulted in large cuts in the numbers of some operational vehicles, like the Challenger II main battle tank.

 

DSG has other problems on the vehicles front. With withdrawal looming, the government’s heavy spending on urgent operational requirements in Afghanistan is starting to end. DSG has been a big beneficiary, with its facilities kept humming by extensive Army-required upgrades to platforms such as the Warrior infantry fighting vehicle and CVR(T) scout machine to increase protection against roadside bombs and fix other problems.

 

None of that’s good news for a company that the Conservative-led coalition decided would be sold off as part of its 2010 strategic defense review. Industry executives here said the delay between the decision to sell and the sale itself is to allow DSG to complete its transformation and secure the large long-term contracts that would lure would-be buyers.

 

Two major deals are in the works, but neither has been signed. Lockheed Martin UK has said it is committed to using DSG as the integrator on a $1 billion update of the Warrior, which includes fitting a new turret and cannon.

 

General Dynamics UK has a memorandum of understanding with DSG to build scout vehicles and other variants in the British Army’s specialist vehicles program. GD is working on the demonstration phase, and an MoD decision on a production deal is likely some way off.

 

An MoD spokeswoman said the ministry is “still looking to sell the Defence Support Group in line with the SDSR announcement. You can expect further developments later this year.”

 

Defense ministers have previously talked about completing the sale in 2013-14.

 

It’s unclear if all of DSG is up for sale. Aside from land systems repair and upgrade, DSG has an electronics and components unit that tests, repairs and calibrates avionics and other equipment.

 

Last year, it also took over the part of the MoD that undertakes vehicle storage — a small but important element in DSG’s strategic plan to offer customers a cradle-to-grave vehicle capability.

 

The company will soon report its annual figures for the year that ended in March, and defense analysts here said they are hopeful of an improvement over the previous year’s performance despite what is likely to have been a declining workload in the land and air sectors.

 

Unfortunately, 2011 is the last year in which DSG can rely on its Large Aircraft unit to underpin performance. The unit closed last month with completion of the last depth-maintenance program on the Royal Air Force’s VC-10 fleet ahead of the tanker/transporter’s retirement.

 

In 2010, the air and electronics businesses together (DSG doesn’t split them) reported 7.2 million pounds operating profit against total returns of 7.5 million pounds.

 

About Defence Support Group

 

Owner: U.K. government. Formed in 2008 from the Defence Aviation Repair Agency and the Army Base Repair Organisation.

Headquarters: Andover, England.

2010 sales: 209 million pounds.

Operating profit: 7.5 million pounds.

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 07:25
Le ministre MacKay annonce le déploiement du NCSM Charlottetown dans la région de la mer d’Arabie

 

22 avril 2012 NR 12.065 - forces.gc.ca

 

OTTAWA - Aujourd’hui, l’honorable Peter MacKay, ministre de la Défense nationale, a annoncé le déploiement du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Charlottetown dans la région de la mer d’Arabie, il se joint ainsi à la Force opérationnelle multinationale 150 (CTF 150) dans le but de mener des opérations de sécurité maritime. La CTF 150, une flotte de la coalition multinationale, a été créée en octobre 2001 au début de l’opération Enduring Freedom. Elle mène des opérations de lutte contre le terrorisme et de sécurité maritime dans le golfe d’Aden, le golfe d’Oman, la mer d’Arabie et l’océan Indien.

 

« Au cours de la prochaine semaine, nos marins à bord du Charlottetown travailleront au sein d’une imposante coalition internationale en continuant d’illustrer le leadership du Canada en matière de sécurité internationale », a déclaré le ministre MacKay. « Je suis fier du dévouement et des réalisations des hommes et des femmes du NCSM Charlottetown pendant le déploiement en appui à l’opération Active Endeavour dans la mer Méditerranée. Leur transition vers la région de la mer d’Oman illustre bien la détermination du Canada à contribuer à l’avenir du monde en général. »

 

« Notre Marine royale canadienne contribuera de manière significative à une importante opération courante de sécurité maritime internationale», a commenté le ministre des Affaires étrangères, John Baird.

 

Depuis la formation de la CTF 150, le Canada fournit régulièrement des navires. Plus récemment, le NCSM Fredericton a été déployé dans la région sous l’égide de la CTF 150 d’octobre 2009 à avril 2010. Fait notable : le Canada a assuré le commandement de la CTF 150 entre juin et septembre 2008.

 

Le NCSM Charlottetown appuie l’opération Active Endeavour, soit l’opération de lutte contre le terrorisme de l’OTAN dans la mer Méditerranée, depuis fin janvier. Entretemps, le navire a parcouru plus de 13 000 milles marins dans le cadre de ses opérations de sécurité maritime et afin d’aider à établir les conditions essentielles à la sécurité et à la stabilité en mer dans la région.

 

Le NCSM Charlottetown est une frégate de la classe Halifax basée à Halifax (Nouvelle-Écosse). Son équipage compte plus de 250 membres et comprend un détachement d’hélicoptères CH-124 Sea King.

 

Cette frégate est commandée par le Capitaine de frégate Wade Carter.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 11:37
DAMB de territoire : les coûts des intercepteurs de la bulle de défense aérospatiale

photo Armée de l'Air

 

20.04.2012 par Le Fauteuil de Colbert

 

Ce billet se propose de présenter les intercepteurs d'une défense anti-missile balistique de territoire. Il ne s'agit donc que des missiles, rien ne sera dit sur les radars ou sur l'alerte avancée.
 

La défense antimissile balistique de théâtre existe donc en France : ce sont les systèmes SAMP/T (Mamba) de l'Armée de l'Air. Ceux-ci permettent d'intercepter des missiles ayant une portée allant jusque 1000 km. Ou plutôt, il faudrait dire qu'ils peuvent intercepter des missiles balistiques dont vitesse en phase terminale (après la rentrée dans l'atmosphère) ne dépasse pas la vitesse de l'intercepteur : l'Aster 30, soit Mach 4.5 après trois secondes de vol.

Il est possible de se donner une idée des vitesses de ces missiles à travers ce tableau qui présente les vitesses des missiles à la fin de leur phase propulsée (avant l'entrée dans l'espace), en fonciton de leur portée, et de la trajectoire empruntée (à énergie minimale dans celui-ci).

 

Tout est affaire de vitesse. La portée du missile balistique détermine sa vitesse, et il y a deux grands cas de figure à prendre en compte :

  • plus la portée est grande, plus la vitesse terminale de la charge de l'engin porteur le sera ;
  • l'utilisateur du missile peut sacrifier une partie de la portée pratique. C'est-à-dire que, au lieu d'utiliser une trajectoire à énergie minimale pour obtenir la plus grande portée, l'utilisateur pourrait choisir une trajectoire en cloche qui permettra d'augmenter significativement la vitesse de la charge du missile. C'est le principe des Iskander Russes, notamment.

Ainsi, un système anti-missile peut être magnifiquement manoeuvré par son assaillant en choisissant un autre programme de vol. La trajectoire en cloche présente l'inconvénient d'exposer plus longuement le missile aux moyens de détection de l'alerte avancée. Mais, après la détection, il faut bien tenter d'intercepter.

 

Si la DAMB de théâtre vise à contrer une attaque de certaines roquettes de gros calibre, ou de missiles balistiques tactiques comme les Scud (souvenir de la Guerre du Golf), la DAMB de territoire ambitionne d'intercepter des missiles balistiques à longue portée, donc plus rapide.

La défense antimissile balistique de territoire, ou ABM en américain, est un changement de monde dans le même théâtre. Il s'agit d'intercepter d'autres missiles balistiques (MRBM, IRBM, ICBM) depuis un réseau de radars et d'intercepteurs sur un théâtre. Ainsi, la portée des Aster 30 est de 100 km, et celle des intercepteurs du THAAD de 200km. S'il est possible d'intercepter plus de types de missiles balistiques, la bulle de défense aérienne évolue verticalement, mais pas horizontalement. C'est-à-dire que la DAMB de territoire nécessite un réseau dirigé contre les sources de menaces, ou tout azimut, pour vraiment défendre un territoire... sauf si la taille de ce territoire correspond à la bulle de défense aérienne mise en oeuvre : certains Etats du Golf rentrent très bien dans une telle bulle.

 

Pour en revenir aux problèmes liés à l'interception de missiles balistiques, il faut soulever le problème de la vitesse de l'engin, et aussi de son altitude d'interception. Raison pour laquelle il faut parler de défense multicouche dans le cadre d'une DAMB élargie à des menaces "stratégiques".

 

Ainsi, à partir des MRBM (voir tableau de l'article), il faudrait plutôt rechercher une interception du missile assaillant dans l'espace exo-atmosphérique (à partir de 120 km d'altitude). C'est en raison du fait que la phase balistique est potentiellement la plus longue du vol (10 à 20 minutes selon la portée), compartivement aux phases propulsée et de rentrée atmosphérique. Ces dernières se comptent en secondes. L'avantage de l'interception dans l'espace est que la trajectoire est képlérienne, et donc prédictible. En outre, la signature infrarouge de l'assaillant est bien plus aisée à repérer dans l'espace, plutôt que dans les couches de l'atmosphère. Ceci est la plus haute couche du système.

 

Les systèmes d'interception de missiles balistiques -que l'on pourrait qualifier de tactiques- comme le SAMP/T ou le Patriot PAC-3, permettent de couvrir la menace de missiles balistiques ayant une portée (et donc la vitesse associée) de 1000 km (cas français). Néanmoins, il convient de bien garder à l'esprit que le plafond pratique de ces systèmes (même pour l'américain) est de 20 à 24 km d'altitude.

 

Entre les deux couches, il y a un monde car l'Aster 30 ne va pas au-delà de son plafond pratique, et l'intercepteur exo-atmosphérique SM-3 ne commence sa mission qu'à partir de 120 km d'altitutde.

 

Les Etats-Unis ont conçu le THAAD pour investir cette couche. Le système tire une première munition qui tente d'intercepter le missile à partir de 150km d'altitude. Si la première rate, une seconde peut être tirée pour intercepter l'assaillant entre 20 et 90km. Ce système terrestre couple un intercepteur exo-atmosphérique (de "faible" altitude comparativement au SM-3 qui grimpe jusque 250 km) avec un intercepteur haut endo-atmoshérique (qui intercepte entre 20 et 90 km d'altitude).


L'interception en haut endo-atmosphérique est réputée comme étant très difficile car ces couches de l'atmosphère ne sont pas des milieux propices à un auto-directeur à infrarouge, et la durée de la phase de rentrée atmosphérique est très courte (une vingtaine de secondes).

Quoi qu'il en soit, pour se donner le maximum de chances d'intercepter l'assaillant, et couvrir toutes les menaces, il faut pouvoir disposer d'une gamme complète d'intercepteurs. Il en découle, forcément, que ces intercepteurs doivent cohabiter dans la même bulle pour répondre à ces menaces.

 

La configuration américaine est intéressante car elle couvre :

  • le bas endo-atmosphérique : de 0 à 24km d'altitude (PAC-3),
  • le haut endo-atmosphérique : de 20 à 90 km d'altitude (THAAD),
  • l'exo-atmosphérique : de 120 à 250km d'altitude (SM-3, et le GBI dans une configuration différente).

A noter que cette bulle a un rayon horizontale de 200 km (THAAD et PAC-3) à 500 km (SM-3).

Dès lors, quid du cas français ? Nous ne disposons que de l'interception en bas endo-atmosphérique. Si nous voulions couvrir "toutes" les menaces, alors il faudrait développer de nouveaux intercepteurs, et améliorer les existants :

  • Aster Block 1 NT : le changement d'auto-directeur permettrait aux systèmes existants d'intercepter des missiles ayant une portée allant jusque 1500 km (et la vitesse associée). Le coût de cette amélioration serait de 30 millions d'euros (R&D incluse) ;
  • Aster Block 2 : il s'agirait de couvrir le haut endo-atmosphérique, à l'instar du THAAD américain. Dans le colloque sur la contribution navale à la DAMB, les industriels imaginaient couvrir de 30 à 60km d'altitude. Les coûts du développement et de l'achat des missiles serait de 1700 millions d'euros.
  • Exoguard : la France se doterait d'un engin similaire au SM-3 américain. Le programme d'études amont est estimé à 225 millions d'euros hors-taxes. Le coût total pour 32 engins serait de 1770 millions d'euros.

Au final, la facture pour le développement, l'amélioration et le déploiment des nouveaux intercepteurs se monte à 3500 millions d'euros, soit le coût d'un très beau porte-avions (de 50 000 tonnes avec trois réacteurs nucléaires ?). Et encore une fois, il ne s'agit "que" des intercepteurs. 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 12:00
Les relations entre le Canada et l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord en matière de défense

 

19 avril 2012 BG–12.017 -forces.gc.ca

 

Le Canada est un leader au sein de l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). L’OTAN est l’alliance politico-militaire la plus puissante du monde, un élément de premier plan pour la sécurité internationale et une pierre angulaire de la politique du Canada en matière de défense et de sécurité.

 

Les Forces canadiennes (FC) contribuent considérablement aux opérations de l’OTAN grâce à leur équipement moderne et déployable ainsi qu’à leurs militaires hautement qualifiés. Les contributions récentes et constantes du Canada aux opérations de l’OTAN, notamment les services et les sacrifices consentis par les militaires des FC et les civils en Afghanistan et la mission canadienne dans l’espace aérien de la Libye, démontrent clairement l’engagement et le rôle de chef de file de notre pays au sein de l’OTAN.

 

Le Traité de l'Atlantique Nord

 

L’OTAN est l’organisation transatlantique qui relie en permanence la défense et la sécurité de l’Europe à celle de l’Amérique du Nord. Créée en 1949 sous la forme d’une alliance de défense collective, l’OTAN a conservé son objectif original tout en étant devenue, depuis la fin de la guerre froide, la principale tribune transatlantique pour les consultations et la coopération en matière de sécurité et de politique. Le 12 septembre 2001 marque la première fois où l’Alliance a invoqué l’article 5 du Traité, qui engage ses signataires à se soutenir mutuellement par la défense collective, et selon lequel « une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles, survenant en Europe ou en Amérique du Nord, sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties ».

 

L’OTAN a pour mission de « sauvegarder la liberté, le patrimoine commun et la civilisation des populations [des pays membres], fondée sur les principes de démocratie, de liberté individuelle et de primauté du droit » (Préambule du Traité de l’Atlantique Nord). Aujourd’hui encore, l’Alliance demeure une source essentielle de stabilité à l’intérieur d’un monde imprévisible. Le concept stratégique de l’OTAN identifie trois tâches essentielles : 1) la défense collective, 2) la gestion de crise et 3) la sécurité commune.  

 

Depuis la fin de la guerre froide, l’OTAN a joué un rôle clé dans la réalisation de la vision d’une Europe unie, libre et en paix malgré un cycle d’élargissements successifs. De façon générale, l’OTAN favorise des réformes de défense et de démocratie à l’échelle de la zone euro-atlantique et au-delà, grâce à son vaste de réseau de partenaires. L’OTAN est donc un élément essentiel de l’organisation chargée de la défense et de la sécurité du Canada. 

Présentement, l’OTAN participe, avec plus de 40 pays, à divers partenariats, notamment le Partenariat pour la paix, le Dialogue méditerranéen et l’Initiative de coopération d’Istanbul. Outre les pays membres et ses partenaires, l’OTAN collabore également avec un certain nombre d’organisations internationales comme les Nations Unies, l’Union européenne et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.  

 

La structure de l’OTAN

 

Le siège de l’OTAN est le centre politique et administratif de l’Alliance et la résidence permanente du Conseil de l'Atlantique Nord, la principale instance de l’OTAN en matière de politique. Le siège de l’OTAN est situé à Bruxelles, en Belgique. Il abrite les délégations nationales des 28 pays membres ainsi que les bureaux de liaison et les missions diplomatiques des pays partenaires.

 

Le secrétaire général de l'OTAN est le plus haut fonctionnaire international de l’Alliance. Il est responsable de la mise en place du processus consultatif et décisionnel au sein de l’Alliance et de la mise en œuvre des décisions. Le secrétaire général est également le porte-parole principal de l’OTAN et le chef de l’état-major international de l’organisation.

 

Les délégations nationales, comme celle du Canada, sont constituées de délégués représentant leur pays au sein de divers comités de l’OTAN. L’état-major du siège de l’OTAN comprend des agents de liaison militaires et civils ainsi qu’un secrétariat international et un état-major militaire international constitué de membres actifs des forces armées des états membres.  

 

La représentation du Canada au sein de l’OTAN

 

Le Canada est représenté au sein de l’OTAN par le représentant permanent du Canada auprès du Conseil de l’Atlantique Nord, dans ses structures militaires et civiles, dans les organisations et agences de même qu’au sein de la plus haute instance de l’OTAN. Le Canada est également représenté par le Représentant militaire du Canada qui représente le chef d’état-major de la Défense au Comité militaire. Le Conseil de l’Atlantique Nord se réunit régulièrement au niveau des chefs d’État et de gouvernement, ou des ministres des affaires étrangères et de la défense. Les chefs d’état-major de la défense de l’OTAN tiennent également des réunions périodiques, normalement avant les réunions de haut niveau du Conseil de l’Atlantique Nord.  

 

Activité récente 

 

La priorité du Canada dans ses relations avec l’OTAN consiste à s’assurer que l’Alliance demeure moderne, souple et agile, et qu’elle peut faire face aux menaces d’aujourd’hui et de demain. Tous les efforts que nous déployons dans le cadre de la transformation de l’OTAN, de la réforme et de nos partenariats avec des pays non membres de l’OTAN convergent vers cet objectif de même que vers la participation du Canada aux instances de l’OTAN.

 

L’honorable Peter MacKay, ministre de la Défense nationale, a représenté le Canada récemment lors d’un certain nombre de rencontres ministérielles, lesquelles offrent aux Alliés la possibilité de discuter de questions pressantes en matière de défense et de sécurité et de prendre des décisions à cet égard. Voici quelques activités qui ont eu lieu récemment :

  • Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, les 2 et 3 février 2012 –– Discussions portant sur les opérations de l’OTAN et la réforme de l’OTAN en période d’austérité budgétaire à l’échelle de l’Alliance.  
  • Réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN, les 7 et 8 décembre 2011 –– Le ministre MacKay a représenté le Canada lors de discussions sur une vaste gamme de sujets, notamment la mission internationale en Afghanistan et les leçons retenues de l’opération Unified Protector en Libye où le Canada a été un chef de file pour la protection des civils contre le régime de Kadhafi.  
  • Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, les 5 et 6 octobre 2011 — Discussions portant sur les opérations de l’OTAN en Afghanistan, au Kosovo et en Libye. On a également discuté de la mission de formation de l’OTAN en Afghanistan ainsi que de la réforme et de la transformation de l’Alliance.
  • Réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, les 8 et 9 juin 2011 — Discussions portant sur la mission de l’OTAN à l’appui des objectifs de la collectivité internationale en Libye. On a également discuté de la réforme de la structure de commandement de l’OTAN et de ses diverses agences.
  • Réunion des ministres de la défense des pays membres de l’OTAN, les 10 et 11 mars 2011 — La discussion a principalement porté sur l’intervention humanitaire au moment de la crise en Libye. Les Alliés ont également discuté de la mise en œuvre du nouveau concept stratégique et des résultats du Sommet de l’OTAN tenu à Lisbonne en 2010.

La participation du Canada aux opérations de l’OTAN

 

Depuis la création de l’Alliance, le Canada a participé à chacune des missions de l’OTAN. Le Canada a été un important contributeur des opérations de l’OTAN, fournissant des militaires et de l’équipement aux grandes opérations de combat et de gestion de crise en Afghanistan, dans les Balkans et lors de la crise en Lybie. Le Canada partage la même détermination que ses Alliés pour faire face, avec eux, à des menaces et à des enjeux communs à l’égard desquels l’OTAN s’est avéré un outil des plus précieux. 

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 12:00
Azerbaijan Buys Anti-Tank Missiles and Mine Throwers from Israel

 

April 18, 2012 defpro.com

 

Baku | Azerbaijan bough anti-tank missiles and mine throwers from Israel. APA reports that Azerbaijan reached agreements with the Israeli “Rafael” company last year on the purchase of “Spike SR” and “Spike LR” anti-tank missiles, as well as Cardom 120mm mine throwers with Elbit Systems.

 

No additional details were provided on Azerbaijan’s order and the terms of delivery.

 

Spike SR is the short range version of the anti-tank weapon system, with a minimum range of 200 m (660 ft) and a maximum range of 800 m. It is intended for infantry use. The reusable command and launch unit (CLU), battery, tripod and the thermal sight are also used by other versions of the Spike missile family (with the exception of Spike NLOS), each weighing 5 kg, 1 kg, 2.8 kg, and 4 kg, respectively.

 

Spike LR is a long range version. The weight of the missile is 14 kg, offering a maximum range of 4,000 m and used by dismounted soldiers and light combat vehicles. It adds fibre-optic communications to and from the launching soldier during flight.

 

The 120 mm Cardom mine throwers, produced by Soltam Systems, can discharge 15 projectiles per minute. Their maximum range is 7,240 metres.

 

Models of the Spike anti-tank missiles and Cardom mine throwers were on display at the military parade held in Baku last year. (APA/Rashad Suleymanov)

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 11:40
La Belgique financera les forces de sécurité afghanes

 

18/04/12 - Julien Collignon 7sur7 (belga.be © reuters)

 

Le gouvernement a marqué son accord de principe pour la Belgique contribue à l'effort financier en faveur des forces de sécurité afghanes après 2014, date prévue du retrait des troupes de combat occidentales d'Afghanistan, a annoncé mercredi le Premier ministre Elio Di Rupo, à l'issue d'un entretien avec la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, en précisant que les modalités restaient à décider.

 

Les Etats-Unis ont adressé à la Belgique une demande pour qu'elle contribue - à hauteur de 15 millions de dollars par an (11,4 millions d'euros) pendant dix ans - au financement des forces de sécurité afghanes (ANSF, armée et police) à partir de 2014, après le retrait de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), dirigée par l'Otan.

 

"Il y a un accord de principe au sein du gouvernement pour que la Belgique contribue à l'effort" financier en faveur des forces de sécurité afghanes après 2014, a affirmé le Premier ministre à la presse télévisée à l'issue de cet entretien avec Mme Clinton au Lambermont, sa résidence de fonction à Bruxelles.

 

Le gouvernement doit toutefois encore discuter au cours des prochaines semaines et mois des modalités et du montant de ce soutien financier, a précisé M. Di Rupo.

 

A l'approche du sommet de l'Otan qui se tiendra les 20 et 21 mai à Chicago (Etats-Unis) pour baliser le retrait des troupes de combat étrangères d'Afghanistan d'ici fin 2014 et la poursuite de l'assistance occidentale à Kaboul, l'administration américaine a approché ses alliés et ses partenaires pour solliciter leur contribution au financement des forces de sécurité afghanes comptant 228.000 hommes - doit 120.000 de moins qu'actuellement -, afin d'assurer la sécurité dans le pays.

 

Le montant annuel nécessaire à partir de 2015 est estimé à 4,1 milliards de dollars par an. Les Etats-Unis prévoient d'en prendre en charge environ 2,3 milliards, laissant le soin à leurs partenaires et au gouvernement afghan de se répartir le solde (dont 500 millions de dollars pour l'Afghanistan, un pays dont la situation économique reste fragile).

 

Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, ouvrant une réunion ministérielle de deux jours à Bruxelles à laquelle Mme Clinton doit participer, a pour sa part appelé les pays participant à la mission de l'Alliance en Afghanistan à fournir une "part équitable" au financement des ANSF à partir de 2014.

 

"Je m'attendrais à ce que les alliés de l'Otan et les partenaires (au sein de l'Isaf) s'engagent à payer une part équitable de la facture", a-t-il dit, tout en précisant que la réunion de Bruxelles n'était pas "une conférence des donateurs".

 

L'Espagne a quant à elle été sollicitée par Washington pour un montant de 30 millions d'euros, selon une source diplomatique.

 

La Belgique, comme d'autres alliés européens et même le Canada, se pose toutefois des questions sur le bien-fondé d'une telle demande, souhaitant des clarifications de Washington sur les montants évoqués et leur destination finale.

 

Au moment où le gouvernement fédéral est à la recherche d'économies, se pose également la question de l'imputation d'un tel montant.

 

La Défense, présente en Afghanistan depuis 2003, où elle a dépensé des dizaines de millions d'euros, estime avoir rempli son contrat. La Coopération au développement, qui consacre chaque année douze millions d'euros à la reconstruction de l'Afghanistan, se voit pour sa part mal financer l'armée et la police d'un pays indépendant, même s'il émerge de trois décennies de guerre qui l'ont ravagé.

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 07:35
L'unité de l'OTAN à l'épreuve de l'Afghanistan

18.04.2012 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, OTAN, correspondant )- LE MONDE

 

Réunis à Bruxelles durant deux jours, mercredi 18 et jeudi 19 avril, les ministres de la défense et des affaires étrangères de l'OTAN doivent "dégager le terrain pour le sommet de Chicago", selon la formule de la porte-parole de l'OTAN. Ils tenteront, en réalité, d'atténuer le plus possible les tensions et les désaccords avant le sommet que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance atlantique tiendront aux Etats-Unis les 20 et 21 mai.

 

La Maison Blanche ne veut pas le moindre accroc pour ce sommet qui, espère-t-elle, verra notamment le lancement officiel d'une "capacité intérimaire", ébauche du système de bouclier antimissile censé protéger le territoire et les populations du Vieux Continent en 2018. Les Européens, de leur côté, entendent compléter une liste de projets concrets de coopération dans le domaine de l'équipement, signe de leur volonté de se prendre davantage en charge, comme les y invite avec insistance le Pentagone. La France va présenter une initiative conjointe avec les Etats-Unis en vue d'améliorer le système de surveillance, de renseignement et de reconnaissance de l'OTAN, qui a montré ses lacunes lors du conflit en Libye.

 

C'est toutefois un autre dossier, celui de l'Afghanistan, qui focalisera une fois encore l'attention à Bruxelles. Les attaques menées le 15 avril par des groupes de talibans, notamment à Kaboul, ont frappé les esprits. L'Alliance a, en vain, tenté de minimiser ces offensives contre diverses institutions comme elle l'avait fait, en janvier, lors des attaques de soldats étrangers - notamment français - par des militaires afghans.

 

"C'EST INTERPELLANT"

 

Selon la porte-parole de l'OTAN, d'autres actions des insurgés sont prévisibles mais, en tout état de cause, elles ne modifieront pas la stratégie de transfert progressif du contrôle du pays aux forces de sécurité afghanes. Pas plus que les objectifs de l'OTAN ou son calendrier (un retrait total en 2014). Les autorités américaines tiennent des propos identiques et résument les événements du week-end à "des attaques isolées conduites pour des raisons symboliques", selon la formule du secrétaire à la défense, Leon Panetta.

 

Un diplomate européen se veut plus prudent: "Les forces afghanes ont, pour l'essentiel, géré seules l'intervention et c'est une bonne chose. Mais l'inquiétude est de voir les talibans resurgir, même dans des zones prétendument sécurisées." "La guérilla s'est étendue à presque tout le pays et peut frapper de manière coordonnée, c'est interpellant", commente une source militaire interne à l'Alliance.

 

Dans certaines délégations, un énervement très perceptible se manifeste à l'égard du discours constant du secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen. Pour lui, la stratégie suivie par son organisation ne souffre pas la critique. "Le problème, à Chicago, sera de conserver le soutien d'opinions publiques de plus en plus sceptiques, qui ne se retrouvent ni dans des slogans ni dans des formules soigneusement négociées entre diplomates", assène une source de haut niveau.

 

Premier ministre australien, Julia Gillard est venue ajouter au doute, mardi, en indiquant que son pays retirerait ses troupes en 2013. Les 1 550 soldats australiens, stationnés pour la plupart dans la province d'Uruzgan (sud), devraient quitter l'Afghanistan un an plus tôt que prévu. Le président Nicolas Sarkozy avait adopté, en février, une position semblable concernant les 3 550 soldats français, précipitant un débat - non achevé - sur la date du transfert complet du contrôle de la sécurité aux forces afghanes. C'est ce calendrier qui doit être fixé plus précisément à Chicago. A fortiori si François Hollande est élu, le 6 mai, à la présidence de la République et s'il maintient son projet d'un retrait des soldats français fin 2012.

 

QUESTIONS ÉPINEUSES

 

Le rôle exact de l'OTAN en Afghanistan au-delà de 2014, ainsi que le financement de l'armée et de la police afghanes sont d'autres questions épineuses. Washington est pressé de boucler la discussion et chiffre à 4,1 milliards de dollars (3,1 milliards d'euros) par an le coût global, proposant d'en prendre 2,3 milliards à sa charge. Les Européens et d'autres donateurs devraient assumer le solde. Problème : certains estiment qu'il ne s'agit que d'un "modèle", soumis à divers aléas: la tenue d'élections, l'attitude du Pakistan, une éventuelle réconciliation avec les talibans, etc. Paris et d'autres capitales refusent donc d'être enfermés dans un schéma trop contraignant.

 

L'administration américaine prône, par ailleurs, la réduction du nombre de militaires et de policiers de 352 000 à 228 500 en 2017, ce qui laisse entière la question de la menace potentielle que pourraient représenter ces dizaines de milliers d'hommes formés militairement et, au bout du compte, privés d'emploi. Susceptibles, dès lors, d'être recrutés à tout moment par les groupes d'opposants...

 


Un lent enlisement

 

20 décembre 2001 Après le renversement du régime taliban au pouvoir à Kaboul, la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) est créée en Afghanistan, dont l'OTAN prend la direction le 11août 2003.

4 octobre 2006 Le mandat de la FIAS est étendu à l'ensemble du pays; les forces armées déployées par 47 pays (mais essentiellement américaines) s'élèvent progressivement à plus de 120 000 hommes.

22 juin 2011 Le président des Etats-Unis, Barack Obama, annonce une accélération du retrait des troupes américaines, lequel doit s'achever théoriquement en 2014.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 23:12
L’après 2014 et la délicate question de la réduction des forces… afghanes

 

Avr 18, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La transition en Afghanistan n’est pas une petite affaire. Et nombre de points restent encore à régler aux cotés desquels les aspects logistiques du retrait ne paraissent qu’une « petite » partie immergée de l’iceberg de difficultés. La réunion des ministres de la Défense et des Affaires étrangères des 28 qui a démarré ce matin à Bruxelles a donc pour objet de préparer le sommet de Chicago et d’aboutir à un « petit consensus ».

 

Trois points sont particulièrement en débat lors de cette réunion, selon nos informations :

  • 1) Quelle posture doit adopter l’Alliance atlantique d’ici 2014, quelles répercussions sur la conduite des opérations, sur les forces quand ce qu’on appelle la « bascule de 2013″, l’ensemble des provinces afghanes seront entrées en transition ?
  • 2) Que va-t-il se passer après 2014 ? Comment bâtir la période qui suit l’intervention durant dix ans de l’ISAF (depuis 2003) dans sa version combat actif ? Comment assurer la soutenabilité des forces afghanes (financement dans la durée et évolution de l’effectif) ?
  • 3) Que fera l’OTAN ensuite dans le pays ? Quelles missions « résiduelles » assurera-t-elle ? Et quel sera le volume des troupes restant sur place ? Un point qui parait difficile à fixer, selon plusieurs pays, dès 2012 pour une période après 2014 qui va dépendre de beaucoup d’éléments : notamment la mise en place du processus de réconciliation intra-afghan et le rôle du Pakistan. On pourrait ajouter également la « bonne résistance » des forces afghanes ou la dynamique des talibans et autres forces d’opposition.

La réduction délicate des forces

 

Afghan-National-Army--ANA----Deployment-18-apr-2012-source-.jpg

source Nato

 

C’est effectivement une question délicate sur laquelle les ministres de la Défense des « 28″ membres de l’Alliance atlantique se pencheront aujourd’hui, lors de leur réunion « jumbo » avec leurs homologues des Affaires étrangères. L’objectif d’avoir 352.000 membres des forces de sécurité (armée, police…) afghanes à l’automne 2012 est en passe d’être atteint. Mais à court terme, ce chiffre devrait retomber à 228.000 à partir de 2015, selon un modèle préparé par les Américains. Que faire des quelque 125.000 hommes qui vont être dégagés d’ici là. « Comment s’assurer que ceux qu’on met à la porte aujourd’hui ne deviendront pas un danger demain ? » La question est au centre des débats de cette réunion des ministres de la Défense. Les Américains ont bien une idée : la situation économique tout d’abord si elle s’améliore peut favoriser le retour de certains « anciens » à la vie civile, la constitution d’une réserve type Garde nationale (à l’image de ce qui se passe aux Etats-Unis) pourraient permettre cette réduction des forces, avec le taux « d’attrition » naturel qui reste particulièrement élevé.

 

La discussion sur l’après-Afghanistan

 

Le budget pour les forces afghanes se monte, selon une évaluation faite par les Américains, à 4,1 milliards de $ en rythme annuel pour les trois premières années ! Après cela, il n’existe pas d’évaluation disponible. Ce budget serait décomposé en trois parties : l’une supportée par les Afghans eux-mêmes (0,5 milliard $), l’autre par les différents partenaires engagés dans l’Ifas (1,3 milliard $), la dernière partie étant supportée par les Américains (2,3 milliards $). Une partie du débat se situe dans le montant lui-même et sa durée ; l’autre dans sa répartition et surtout son évolution au cours des années. Le projet présenté aux Ministres évoque une part variable des Américains qui décroitrait au fur et à mesure de la montée en puissance soit du budget afghan, soit d’autres partenaires. Point qui ne réjouit pas tous les Etats participants à l’IFAS.

 

Certains plaident que non seulement les partenaires de l’IFAS mais toute la communauté internationale soit engagée, et que cette part également puisse décroitre dans le temps. Côté français, notamment – mais c’est le cas d’autres pays – on estime qu’il faut prendre en compte ceux qui vont continuer à contribuer à l’effort de sécurité en Afghanistan après 2014, notamment en fournissant du matériel ou des hommes pour la formation des forces de sécurité notamment. Côté américain, on estime avoir déjà « beaucoup donné » pour l’Afghanistan ; ce pays occupe en effet le premier rang dans les contributions bilatérales du Département d’Etat (devant Israël !). Précisons que ce budget serait assuré par des « contributions volontaires » et non selon l’habituelle clé de répartition des dépenses communes de l’OTAN. Selon certaines informations qui nous reviennent, la Belgique aurait ainsi déjà promis 15 millions d’euros.

La répartition de cette somme va donner lieu à d’autant plus âpres débats que quasiment tous les pays – au moins européens – sont sujets à un rationnement budgétaire intense. Il parait aussi délicat de pouvoir justifier l’engagement de sommes importantes aux yeux des opinions publiques, alors que d’autres portions de l’aide extérieure (humanitaire, développement, défense…) sont soumis à rationnement.

 

La contribution européenne

 

Les Américains et l’OTAN font le tour actuellement des popotes pour ramener un maximum de contributions monétaires et matériels pour l’après 2014. Le secrétaire général de l’OTAN, A.F. Rasmussen, qui a récemment rencontré J.M. Barroso a ainsi obtenu de l’Union européenne une augmentation importante de sa contribution pour l’Afghanistan. Selon nos informations, l’effort de l’UE augmenterait de 50%, il passerait ainsi de 200 à 300 millions d’euros par an pour l’aide au développement sur la prochaine période budgétaire (2014-2021). Tandis que la contribution à la Lofta (Etat de droit, police, armée) passerait de 60 à 200 millions d’euros.

 

Il ne s’agit ici que de l’aide versée sur le budget communautaire. Pour mémoire l’UE et ses Etats membres ont versé sur la période 2002-2010 près de 8 milliards d’euros à l’Afghanistan. A.F. Rasmussen doit d’ailleurs rencontrer le 22 avril Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, et la contribution des Etats membres devrait également y être évoquée avec d’autres sujets très délicats – comme la future présidence chypriote de l’Union européenne – qui démarre le 1er juillet – et la difficile période qui va s’entamer entre les deux organisations, pour cause de conflit turco-chypriote non réglé.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 12:55
Canada’s Pullout from AWACS and NATO’s AGS. A Smart Move?

 

 

April 17, 2012. By David Pugliese - Defence Watch

 

The Canadian Forces hope to save at least $90-million a year by pulling out of NATO programs operating unmanned aerial vehicles as well as airborne early warning planes.

 

Defence Minister Peter MacKay gave U.S. officials a heads-up last year about the withdrawal, pointing out that it will free up 142 Canadians assigned to NATO for new jobs.

 

The shutdown of Canada’s contribution to NATO’s airborne warning aircraft, known as AWACS, will save about $50-million a year, according to DND records. Another $40-million a year will be saved as a result of Canada’s withdrawal from NATO’s Alliance Ground Surveillance Program, which would see the purchase of advanced unmanned aerial vehicles (latest generation Global Hawks) to conduct surveillance and intelligence gathering. Other DND documents Defence Watch has obtained indicate the savings could be higher than the $90 million. The move was conducted as part of the department’s contribution to the government’s Strategic Review.

 

Canada has been involved in NATO’s AWACS program for more than 25 years and the aircraft were seen as key to the alliance’s success during the recent war in Libya.

 

NATO also wants to ease the strain on the U.S. UAVs by having a pool of Global Hawks  at the alliance’s disposal.

 

Canada’s pull out from the UAV program will be done by the end of this month, the Defence Department told Defence Watch.

 

Do you think the pullout from AWACS and withdraw from AGS makes sense? There has been so much emphasis put on the importance of ISR collection in recent military operations, particularly during the Libyan war, that some officers have suggested to Defence Watch that this is a step in the wrong direction.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 07:10

Somalia Kenya map source bbcimg.co.uk

 

April 17, 2012 Yahoo News (AFP)

 

War planes fired several missiles at a suspected Somali pirate base in the north of the war-torn country, wounding two civilians, a coastguard official said Tuesday.

 

"Unknown military jets fired several missiles near the village of Gumah, elders told us at least two civilians were injured," said Mohamed Abdirahman, a coastguard.

 

Witnesses said the aircraft struck the north-eastern coastal village, which lies some 220 kilometres (140 miles) east of Bossaso, the main port of Somalia's breakaway Puntland state.

 

"Two aircraft attacked the village, which is between Hafun and Bargal towns...it came from the sea, and I think they were targeting pirates," said Muse Jama, an elder.

 

Several other witnesses confirmed the bombardment, but could not give further details of the planes.

 

"Officials in the area are investigating the incident," Abdirahman added, speaking from Bossaso.

 

Kalashnikov-wielding pirates prowl far out across the Indian Ocean from their bases in northern Somalia, seizing foreign ships which they hold for several months demanding multi-million dollar ransoms.

 

Last month the European Union authorised its navies to strike Somali pirate equipment on land, with a mandate for warships or helicopters to fire at fuel barrels, boats, trucks or other equipment stowed away on beaches.

 

However, it was not possible to establish which nation the aircraft belonged to, and the EU force have not yet said they have ever launched such an attack.

 

A spokesman for Atalanta, the EU anti-piracy mission, said it was "not involved whatsoever" and declined comment on who might be behind the strike.

 

The United States also operates unmanned drones flying over the Horn of Africa nation, and have reportedly struck suspected Al-Qaeda allied fighters in southern Somalia.

 

Piracy has flourished off war-torn Somalia, outwitting international efforts -- including constant patrols by warships and tough sentencing of the pirates they capture.

 

The EU's anti-piracy patrol has deployed between five and 10 warships off the Somali coast since 2008 to escort humanitarian aid shipments and thwart pirate raids on commercial vessels using vital shipping lanes.

 

Several other nations, including Russia and China, also provide protection for their ships as they pass through the busy shipping route through the Gulf of Aden and the Indian Ocean.

 

The pirates are believed to be holding dozens of ships and hundreds of sailors for ransom, and have also branched out into land based kidnapping.

 

In January, a daring US-led commando raid rescued two aid workers -- an American woman and a Danish man -- held hostage in central Somalia.

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