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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:35
Afghanistan : les Rafale sont de retour dans le ciel afghan

 

04/08/2011 Sources : EMA

 

Le 2 août 2011, trois Rafale C de l’escadron de chasse 01.007 Provence de la base aérienne 113 de Saint-Dizier se sont posés sur la base aérienne de Kandahar. Ils sont venus relever les trois Mirage F1 CR de l’escadron de chasse 02.033 Savoie qui ont définitivement quitté le théâtre le 31 juillet après un déploiement d’environ quatre ans.

 

Depuis le début du mois d’août, les trois Rafale et les trois Mirage 2000-D déployés à Kandahar assurent  donc conjointement les missions chasse de l’opération Pamir.

 

Ce n’est pas le premier déploiement des Rafale en Afghanistan. Deux détachements ont déjà été déployés en 2007, puis en mai 2009. Depuis, les équipements de ce chasseur omni rôle de l’armée de l’Air ont beaucoup évolué. En effet, le Rafale F3.2 intervient désormais équipé du pod laser Damoclès permettant de désigner une cible avec un faisceau laser. Grâce à ce pod, le Rafale peut donc également emporter des bombes à guidage laser GBU 12 ou des bombes guidées AASM (armement air-sol modulaire). Enfin, ses missions peuvent avoir lieu de jour comme de nuit.

 

Une cérémonie solennelle s’est déroulée sur la base de Kandahar le 29 juillet en présence de tout le détachement Air, durant laquelle le Mirage F1 CR a  « cédé » les clefs des hangarettes au Rafale.

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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 16:55
Un nouveau commando marine nommé Kieffer

Le contre-amiral Marin Gillier, commandant la marine à Lorient et commandant de la force maritime des fusiliers marins et commandos. photo marine nationale

 

07 mai 2008 Jean-Laurent BRAS - Ouest-France

 

La nouvelle unité des forces spéciales dominera les nouvelles technologies du combat. Rencontre avec le contre-amiral Marin Gillier, patron des bérets verts de la Marine.

 

La Marine nationale avait envisagé d'ajouter une sixième unité aux cinq commandos marine qu'elle compte aujourd'hui (Jaubert, de Montfort, de Penfentenyo et Trepel, à Lorient ; Hubert, à Toulon).

 

Une sorte de sas d'aguerrissement des meilleurs fusiliers-marins avant l'incorporation dans les forces spéciales dont « il n'est pas question d'abaisser le niveau d'excellence », rappelle le contre-amiral Marin Gillier, commandant la Force des fusiliers marins et commandos (2 400 hommes au total dont plus de 500 commandos).

 

Basé à Lorient, ce sixième commando marine va bien voir le jour, mais sous une tout autre forme. Celle d'une unité spécialisée dans la mise en oeuvre des nouvelles technologies, capable d'agir en autonomie, d'apporter un soutien à d'autres unités ou d'armer des PC de forces spéciales.

 

Des spécialistes des nouvelles technologies

 

« Avec l'État-major, nous avons analysé des dizaines d'opérations menées sur tous les continents et dans toutes les situations par nos forces. Ce retour d'expérience a montré, y compris par comparaison avec d'autres nations alliées avec lesquelles nous sommes fréquemment engagés, que les forces spéciales françaises font preuve d'une totale maîtrise. Il y a cependant quelques domaines où nous devons encore gravir une marche pour rester au meilleur niveau mondial et prendre de l'avance face à l'évolution des menaces », note le contre-amiral Gillier, tout juste rentré de Somalie où il a dirigé l'opération de libération des otages du Ponant. Une mission pendant laquelle « toutes les techniques et tous les moyens, mis à part les avions de chasse, ont servi ! »

 

Ce sont précisément ces nouvelles techniques et technologies de combat que le sixième commando marine sera chargé de développer au sein des forces spéciales où, jusqu'à présent, « le système d'armes était d'abord l'homme ».

 

Issus pour moitié des rangs commandos marine et pour moitié des autres unités de la Royale, les trente-deux premiers membres du sixième commando seront électroniciens, informaticiens, spécialistes des télécommunications ou de la mise en oeuvre de drones. Ils seront capables de développer, si nécessaire dans un environnement hostile (radiologique, bactériologique ou chimique), leur savoir- faire en guerre électronique, contre-terrorisme, contre-minage... « Avant de prendre d'assaut une maison, il vaut mieux risquer un animal ou un drone que de risquer des hommes », rappelle Marin Gillier.

 

Un officier supérieur doublement heureux de compter, parmi les unités sous ses ordres, un commando au nom du fondateur des bérets verts de la Marine : Philippe Kieffer.

 

Le 6 juin 1944, ses 177 hommes furent les premiers à prendre pied sur la plage d'Ouistreham : « Pour former son groupe, le capitaine de corvette Philippe Kieffer avait aussi recruté dans toutes les spécialités de la Marine et il venait lui-même du Chiffre, les transmissions codées. Un retour aux sources en quelque sorte ! »

 

La remise du fanion aura lieu, jeudi, à Ouistreham, en présence du président de la République. La création officielle du commando Kieffer interviendra le 6 juin.

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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 16:55
Triomphant. Discrète montée en puissance

A gauche, l'amiral cinq étoiles François Dupont a été le premier commandant du Triomphant. Il était accueilli, hier, par l'un des deux commandants actuels, le capitaine de vaisseau Frédéric Renaudeau, le sous-marin terminant actuellement une période d'entretien programmée entre deux patrouilles. (Photo S. J.

 

23 septembre 2007 Le Télégramme

 

Les débuts de ce sous-marin nucléaire de dernière génération n'avaient pas été si triomphants que cela. Premier de la série, il avait connu des difficultés de mise au point, jusqu'à une retentissante fuite radioactive sur ses têtes nucléaires ! Dix ans après, la pression a eu le temps de retomber.

 

On célébrait hier, à l'île Longue, les dix ans de service actif du Triomphant, en compagnie des marins et des officiers l'ayant porté au niveau opérationnel qu'on lui connaît aujourd'hui. Son premier commandant, François Dupont, aujourd'hui amiral cinq étoiles et inspecteur général des armées, n'a pourtant pas le sentiment d'avoir essuyé les plâtres. « C'était un projet lourd mais bien pensé, avec son lot de soucis techniques propres à tous les prototypes », commente-t-il aujourd'hui pudiquement. Aussi silencieux qu'une voiture Le défi technologique de ce premier d'une série de quatre (*) était un gros morceau, sans doute aussi imposant que l'immense masse d'acier à très haute limite élastique spécialement développé à l'occasion (138 m de long). Le Triomphant a été conçu pour plonger plus profond (au delà de 400 m), gagner en vitesse et en discrétion, en embarquant des moyens de détection encore plus lourds. À l'époque de son lancement, les journalistes avaient usé d'un saisissant raccourci : « Le bruit de ce sous-marin en déplacement sous l'eau (14.000 tonnes) a été ramené à une voiture en marche, contre celui d'un hélicoptère pour la génération précédente ». Côté confort de navigation, de part sa taille et son poids augmenté, le sous-marin avait même gagné en stabilité de surface. Plus gros mais pas plus spacieux À l'intérieur, les marins (à 110 au lieu de 130 dans un sous-marin plus gros) qui s'attendaient à disposer de davantage de place allaient vite déchanter. Les efforts pour gagner en discrétion acoustique étaient aussi consommateurs d'espace, chaque élément du bord étant suspendu à l'aide de complexes et volumineux systèmes hydrauliques. Mais surtout, le navire retrouvait ses vieux démons au cours de son premier gros entretien, prolongé de six longs et dispendieux mois (autour de 200 M€ la révision !). Dans les rangs des sous-mariniers, pourtant connus pour leur discrétion sans faille, critiques et sarcasmes avaient fini par remonter à la surface. Sans tambour ni trompette Le Triomphant a finalement réussi à décoller la poisse qui accompagne la montée en puissance des prototypes les plus complexes. Tranquillement, 19 patrouilles et plus de 1.500 jours de mer plus tard (journées d'entraînement comprises), le Triomphant s'est imposé parmi les sous-marins les plus fiables de sa génération. Privé de toute communication, dans l'ombre de missions toujours aussi confidentielles, au sommet d'une dissuasion française jamais remise en question depuis la fin des années soixante. * Le quatrième, le Terrible, actuellement construit à Cherbourg et livré en 2010, disposera des toutes dernières innovations en matière de détection et sera équipé du nouveau missile M51.

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21 septembre 2004 2 21 /09 /septembre /2004 11:55
Le plus vieux prisonnier du goulag Vietminh décoré de la Légion d'Honneur


Article de "La Liberté de l'Est "  du 21 septembre 2004
 

Le Lt-Colonel Huynh Ba Xuan, ancien aide de camp du général de Lattre en Indochine et victime du goulag Vietminh pendant 23 ans -la plus longue détention connue au Vietnam-, a été décoré de l'ordre de la Légion d'Honneur, par les autorités militaires françaises, à Rennes, lors des cérémonies du 11 novembre.
 Cette promotion, qui a eu lieu en application du décret du 26 juillet 2004, a été assortie de l'attribution de la Croix de Guerre des TOE, avec palme.

Cette reconnaissance tardive, principalement initiée par l'actuel ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, vient saluer le courage et la grandeur d'âme d'un homme d'exception, dont le parcours est relaté dans un témoignage émouvant, publié cette année aux éditions de l'Harmattan : "Oublié 23 ans dans les goulags Viet-Minh" de Huynh Ba Xuan.
Le Lt-Colonel Huynh Ba Xuan, est l'auteur du témoignage "Oublié 23 ans dans les goulags Vietminh", qui est paru cette année aux éditions de l'Harmattan.





Biographie
Né le 23 décembre 1929 à Bac Lieu, Cochinchine, le Lieutenant Colonel (e.r.) HUYNH Ba Xuan est sorti des Ecoles d'Infanterie de Coëtquidan et de l'Arme Blindée de Saumur en 1950. Aide de camp du général de Lattre en 1951 en Indochine, il fut le chef d'etat-Major " opérations " du GMVN à Nasan en 1952 puis commanda le sous-secteur de Hung Yen en 1953. Il fut capturé au combat sur la RP 39 en avril 1953.
 
Sur cette photo, au cours d'une cérémonie à Saigon en 1951, l'aide de camp du général De Lattre de Tassigny, le lieutenant Huynh Ba Xuan ( ici marqué d'une croix blanche)



Le Lt-Colonel (cr) Huynh Ba Xuan,
en 2004,décoré de la Légion d'Honneur

 

Le soldat qui a souffert vingt ans pour la France est bien " français à part entière "
Le Japon avait oublié des soldats de la guerre mondiale dans des iles de l'océan Pacifique.

La France avait oublié depuis 1953, dans les camps du Vietminh , le capitaine Huynh Ba Xuan, ancien aide de camp du maréchal de Lattre de Tassigny . . .
Ce n'est pas sans mal que cet officier a pu rentrer en France. Ce n'est pas sans mal qu'on lui a reconnu la nationalité française.
Ce n'est pas sans mal qu'il a obtenu une retraite mais le tribunal de grande instance de Rennes a tranché en décidant :
" Le capitaine Huynh Ba Xuan est français et a conservé la nationalité française sans discontinuer depuis sa naissance."

A la décision du tribunal, le capitaine contenait difficilement sa joie et son émotion.
"Je remercie beaucoup la justice de la France. Je vais pouvoir continuer à vivre dans ce grand pays ".
Réintégré dans l'armée française avec le grade de Lieutenant-Colonel, il fait paraitre aux édition "l'Harmattan" un livre qui retrace ses souffrances et donne un témoignage sur la réalité des camps " de rééducations communistes ".

HUYNH  Ba Xuan , oublié 23 ans dans les goulags viet-minh

Son père ayant été assassiné en 1946 par les nationalistes vietnamiens, Huynh suit une formation d'élève-officier à Coëtquidan et Saumur en 1949-1951, et devient en 1951 aide de camp du général de Lattre à Saigon. Il se distingue au siège de Na San, avant de commander comme capitaine le sous-secteur de Hung-Yen et le lOème BVN. Victime d'une embuscade en zone vietminh, il est fait prisonnier en avril 1953 après une opiniâtre résistance.
Interné dans un camp mixte de prisonniers et de déserteurs de l'armée française, il est soumis à la surveillance et aux brimades de ces derniers. Il est alors témoin des horribles souffrances de prisonniers moribonds, rongés par des rats ... réduits à l'état de squelette par la malnutrition et des travaux exténuants.

Il monte en novembre 1953 un audacieux plan de soulèvement du camp, qui échoue en raison du désistement de quelques camarades. Repris après son évasion, il est mis au pilori par le commandant du camp devant tous les prisonniers rassemblés. Il transforme l'autocritique qui lui est demandée en une virulente diatribe contre le totalitarisme et la barbarie des valets du communisme chinois et russe.
Transféré de camp en camp de sûreté populaire,camouflé aux vues aériennes, il va désormais connaître l'enfer des représailles réservés aux irrécupérables : - les pieds cadenassés dans un carcan ou entravés par de lourdes chaînes - le cachot noir de lm70 de long, dont il ne sort que 10 minutes par jour - la demi-ration de riz (provenant des stocks arrosés de pétrole à Cao Bang pour les rendre inconsommables) - le camp de prisonniers où la mortalité dépasse 80% en 10 ans - les pénibles séances de rééducation politique où il est traité de criminel de guerre et de traître. Il résiste avec un courage surhumain à toutes ces épreuves, priant la Vierge et se récitant des vers de Lamartine et d'André Chénier.

La rigueur s'atténue en 1973 avec la signature des accords de Paris, et en 1975 à la chute de Saïgon, au moment où près de 500.000 soldats sud-vietnamiens sont placés en camp de rééducation. Avec trois survivants, il est mis en résidence surveillée près d'Hanoï. Astreint à des travaux de menuiserie, il est réconforté par une famille accueillante, et visite Hanoï sous la conduite de ses gardiens. Il compare alors la misère de la population du Nord aux privilèges des bo-doï qui ont "profité " de l'opulence du Sud-Vietnam.

Libéré en mai 1976, il retrouve sa mère à Ho-Chi-Minh-Ville et récupère ses papiers militaires. Mais le Consulat de France reste sourd à ses démarches. Lors de deux tentatives d'évasion par la mer, il échappe à la police et se réfugie à Bien Hoa, où il se marie. Il réussit en 1980 à joindre la maréchale de Lattre qui obtient son rapatriement grâce au ministre Jean François-Poncet.

Après son débarquement à Paris le 12 juillet 1984, ses ennuis ne sont pas terminés. Etant en prison en 1955, il n'a pas pu demander son maintien dans la nationalité française. .Un comité de soutien se constitue avec l'appui de la Fondation de Lattre et des officiers de la promotion Leclerc. Le Tribunal de Grande Instance de Rennes reconnaît sa nationalité en janvier 1986, et le ministère de la Défense le promeut Lieutenant-Colonel. N'ayant rien oublié de la langue française, Huynh Ba Xuan raconte cette aventure dans un style dépouillé, sans rancune ni rancoeur, laissant trace de ses humiliations à la postérité et à l'Histoire. Ayant conservé la foi de sa jeunesse, il revendique son choix d'officier : défendre par les armes son pays natal contre les atrocités communistes...pour la liberté et les valeurs de la France.
Son livre est à recommander à tous ceux qui ont aimé L'Indochine et qui souhaitent une réconciliation franco-vietnamienne. Général (cr) Maurice Faivre ( qui était avec Huynh  à Saumur ) ( L'Harmattan. 2004. 266 pages, plus 25 pages d annexes et de photos.)
Auteur(s) : Huynh Ba Xuan,
Paru le : 01/08/2004
Editions-Diffusion L'HARMATTAN
5-7 Rue de L'école Polytechnique 75005 PARIS
Tel : 01 40 46 79 20
266 pages. Format 16 x 24 cm. Prix 26,50 ¤

 
 


Extrait du site web http://perso.wanadoo.fr/unpara/gazette/2004_12/gazette122004.htm

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28 juin 201 7 28 /06 /juin /201 07:55
Le Centre Interarmées de Coordination de la Logistique des Opérations (CICLO)

 

28/06/2010 Sources : CFLT

 

Le Centre Interarmées de Coordination de la Logistique des Opérations (CICLO) est opérationnel depuis le 29 septembre 2008.

 

Organisme à vocation interarmées dépendant de l'armée de Terre, le CICLO est stationné à MONTHLERY, il est armé par 31 officiers, sous-officiers et militaires du rang issus des trois armées et de services interarmées.

 

Subordonné à l'état major des armées/Centre de Préparation et de Conduite des Opérations (EMA/ CPCO) et principal interlocuteur des théâtres d'opération, le CICLO est chargé de coordonner les actions des armées et des services interarmées afin de rationaliser le soutien des forces projetées en opération extérieure.

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