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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:20
Un drone RQ-4 Global Hawk, de Northop Grumman (Photo: Archives/US Air Force)

Un drone RQ-4 Global Hawk, de Northop Grumman (Photo: Archives/US Air Force)


02.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Le marché des drones militaires et de sécurité devrait presque doubler d’ici 2024 et dépasser les 10 milliards de dollars, selon une étude de IHS-Jane’s publiée vendredi.

 

«Le marché global de défense et de sécurité pour les UAV [Unmanned Aerial Vehicles, NDLR], également connus sous le nom de  »drones », va croître de 5,5 % par an au cours de la décennie, pour passer de 6,4 milliards de dollars actuellement à 10,4 milliards d’ici 2024», selon cette étude.

Les drones sont là pour longtemps, déclare Derrick Maple, analyste spécialiste des drones à la publication spécialisée Jane’s.

«Ces systèmes sont bien établis, éprouvés au combat et sont un élément essentiel et en développement pour les futures opérations autour de la planète», a-t-il ajouté.

Selon la Jane’s, les États-Unis vont reprendre leur place de leader du marché à l’export cette année, devant Israël qui s’y était hissé en 2014. À eux deux, les deux pays représentaient 71 % des exportations en 2014.

En 2015, les États-Unis devraient représenter 57 % des exportations de drones et les deux tiers au cours des cinq prochaines années.

«Cette année et dans un futur prévisible, la prévision est que les États-Unis vont reprendre une position significative de leader» avec les ventes du Predator de General Atomics ou du Global Hawk de Northrop Grumman.

L’industrie du drone en Europe occidentale, dont les ventes devraient s’établir à 1,3 milliard de dollars d’ici 2024, continue d’augmenter ses capacités dans l’objectif d’établir une base solide et de réduire sa dépendance aux drones américains et israéliens.

D’autres, comme la Chine, la Russie, l’Inde, la Corée du Sud ou le Japon, augmentent leurs investissements et leurs ventes devraient atteindre les 3,4 milliards de dollars d’ici 2024.

Selon Huw Williams, de la Jane’s International Defence Review, les drones «ont fait la preuve de leur utilité au cours de la décennie écoulée, principalement en Afghanistan.»

«Les opérateurs tendent à présent à étendre les types de missions au-delà de la surveillance et la reconnaissance, et introduisent des systèmes d’armes électroniques et de renseignement sophistiqués, ainsi qu’une variété plus large de munitions», ajoute-t-il.

«Avec la maturation des technologies, nous allons voir des drones de combat [Unmanned Combat Air Vehicles, UCAV, NDLR] entrer en service», avec des capacités furtives, d’emport et d’armement améliorées.

«Ils opèreront aux côtés d’avions pilotés et pourront même les remplacer dans de nombreuses tâches», a-t-il relevé, en estimant que ce type d’opération avec des aéronefs pilotés à bord aux côtés de drones seront de plus en plus cruciales et nécessaires.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:20
F-35C Conducts First External Weapons Release with Not One, but Four 500-pound Bombs

CF-2 releases one of four 500-pound GBU-12 laser guided inert bombs from its wings’ pylons on Sept. 23, 2015, over the Atlantic Test Range. The test marked the first time an F-35 Lightning II conducted an external weapons separation release.

 

October 02, 2015 f35.com

 

For the fist time an F-35 released an external weapon from its wings, not once, but four times during an external weapons separation test on 23 September 2015.

 

The aircraft, CF-2, released four 500-pound GBU-12 laser guided inert bombs from its wings’ pylons during consecutive test runs over the Atlantic Test Range. The F-35 Patuxent River Integrated Test Force conducted the flight and noted all four weapon separations were successful and confirmed the accuracy of the predicted release trajectory. The ability to do quadruple separation tests during a single flight demonstrates the program’s ability to efficiently test, and advances the F-35’s future capability to release multiple weapons on a single pass.

 

 

 

During the sortie, flight test engineers monitored and reviewed telemetry data from each GBU-12 separation event to confirm it was safe to proceed to the next release point. The team also saved costs by clearing the range once rather than four times to accomplish each separation.

 

Traditional flight test programs often rely upon a series of individual separation flights to accommodate engineering analysis to determine if it is safe to proceed to the next test point. The F-35 weapons certification process combined extensive wind tunnel testing and computer analysis to predict the trajectory of the weapons released from the aircraft. Additionally, the F-35 features an on-board instrumentation capability that delivers real-time data analysis to engineers in the control room. Each weapon separation matched simulation models with a high degree of fidelity, which expedites the clearances of future weapons and employment envelopes.

 

This year, the F-35 Patuxent River Integrated Test Force, has flown 500 flights and achieved 3,400 test points. The team’s five F-35B and four F-35C aircraft have supported a wide array of mission systems and flight tests.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:20
Un CT-155 Hawk en vol. (Archives/ARC)

Un CT-155 Hawk en vol. (Archives/ARC)

 

01.10.2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 

CAE a annoncé aujourd’hui la conclusion de l’acquisition de la division «Formation à l’aviation militaire» de Bombardier pour une valeur 19,8 millions $. Toutes les conditions et approbations réglementaires requises ont été obtenues et la transaction a été conclue.

 

Cette acquisition renforce considérablement les compétences principales de CAE à titre d’intégrateur de systèmes de formation (TSI) partout dans le monde, et élargit son offre dans le domaine du soutien de l’entraînement en vol des futurs pilotes militaires, y compris les pilotes de chasseurs de prochaine génération, de l’Aviation royale canadienne et de ses alliés.

CAE devient ainsi le maître d’œuvre du programme d’entraînement en vol de l’OTAN au Canada (NFTC) qui fournit des pilotes militaires qualifiés aux clients dans le domaine de la défense. Les 200 employés situés à Moose Jaw (Saskatchewan) et à Cold Lake (Alberta) deviennent, à partir d’aujourd’hui, des employés de CAE.

«Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue au sein de CAE à l’équipe qui appuie le programme d’entraînement en vol de l’OTAN au Canada», a déclaré Gene Colabatistto, président de groupe, Défense et sécurité à CAE. «La conclusion de l’acquisition de ce programme découle du récent contrat concurrentiel remporté aux États-Unis relativement au programme d’entraînement des pilotes d’appareils à voilure fixe de l’U.S. Army, un autre système d’entraînement complet qui inclut l’entraînement sur appareils. Ensemble, ces programmes accélèrent la progression de la capacité d’intégration des systèmes de formation de CAE ainsi que sa stratégie globale.»

Le programme NFTC a été lancé en 2000 et l’espace aérien d’entraînement couvre une superficie de plus de 700 000 kilomètres à la base des Forces canadiennes (CFB) Moose Jaw et à la CFB Cold Lake.

En plus d’offrir une formation en classe, sur ordinateur et par l’intermédiaire de simulateurs, le programme NFTC fournit une formation en vol grâce à une flotte composée d’avions Beechcraft T-6 (CT-156 Harvard) et d’avions de chasse d’entraînement BAE Systems Hawk (CT-155 Hawk).

Le programme NFTC assure également la maintenance et l’exploitation complètes des avions en vertu du programme de navigabilité du ministère de la Défense nationale du Canada.

En plus de l’Aviation royale canadienne, d’autres partenaires et alliés de l’OTAN ont demandé à des élèves-pilotes et à des instructeurs du Danemark, du Royaume-Uni, de Singapour, de l’Italie, de la Hongrie, de l’Autriche, de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis de suivre le programme NFTC.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:56
Colis de Noël pour les soldats français en opérations extérieures


source ANAJ-IHEDN
 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir d’être partenaire de Solidarité Défense pour participer à l’opération :

Colis de Noël pour les soldats français en opérations extérieures

 

Lundi 16 novembre 2015 - 9h00 à 17h00 / Hôtel des Invalides Paris
 

« Ceux qui nous défendent ont parfois besoin de nous ! » Telle est la devise de l’association Solidarité Défense qui organise l’envoi de colis de Noël pour les militaires français en opérations extérieures (Opex). Chaque année depuis 1995, Solidarité Défense offre un colis de Noël à tous les soldats éloignés de leurs familles.

L’objectif de l’association est de témoigner du soutien de la société civile à son armée à travers un colis symbolique remis à nos 8500 militaires actuellement déployés en opérations extérieures. Ce colis  se compose d’un petit sac portable à dos multi-usages comportant :
– une lettre de voeux signée du Président de la République
– une carte de voeux de Solidarité Défense
– des documents de différentes associations concernées par le lien Armées-Nation
– 2 ou 3 dessins d’enfants (30.000 collectés dans près de 600 écoles et collèges) avec une carte de correspondance réponse permettant aux soldats de remercier l’auteur des dessins via son école, instituant ainsi un lien concret entre l’armée et la jeunesse
– quelques petits cadeaux (powerbank, bonbons, un jeu de cartes, un bloc-note repositionnable, un stylo, etc.).

Cette année un colis sera également remis aux 3800 militaires déployés en région parisienne dans le cadre de l’opération « Sentinelle ». Ces militaires, venant de toute la France, passent les 3 semaines encadrant les fêtes loin de leur famille.

Partenaire de l’édition 2015, l’ANAJ-IHEDN se propose d’y associer plusieurs jeunes pour participer à l’élaboration des colis, le lundi 16 novembres aux Invalides, aux côtés de bénévoles, militaires et civils de la Défense, lycéens d’Ile-de-France ou membres d’associations. Si vous souhaitez contribuer à l’opération, merci de vous inscrire :

sinscrire

En partenariat avec

LOGO ASD 17 04 2012

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:55
En avant la Légion !

 

02-10-2015 Éditorial du COM.LE du Képi blanc N° 780 - Réf : 420 | 232

 

“La 13e Demi-brigade de Légion étrangère actuellement stationnée aux émirats arabes unis sera transférée sur le camp du Larzac et verra ses effectifs renforcés. Un groupement tactique interarmes aux effectifs militaires similaires à ceux actuellement déployés relèvera sur place la 13e Demi-brigade…”. Cet ordre, diffusé le 31 juillet dernier, découle de la volonté politique de donner aux forces opérationnelles terrestres les moyens de tenir leur contrat opérationnel redimensionné pour un engagement dans la durée sur le territoire national. Il traduit la volonté du chef d’état-major de l’armée de Terre de construire le modèle “Au contact” pour remplir efficacement les missions de demain, découlant des nouvelles menaces.

 

Clin d’œil de l’histoire : c’est au camp du Larzac, ré-ouvert pour l’occasion en mars 1940, que la 13, nouvellement créée, perçut ses équipements et s’entraîna pendant trois semaines avant de partir pour la Norvège. Née pour faire la guerre, baptisée au feu lors de la seule victoire française de 1940 à Bjervik et Narvik, choisissant le camp du combat, auréolée de gloire à Keren, Massaouah, Bir Hakeim, El Alamein, Rome, Colmar et Authion, cette unité compagnon de la Libération donna à la France 96 compagnons. De 1940 à 1962, elle ne connut que la guerre, avec les sacrifices et les victoires que l’on connaît, pour libérer la France, puis pour combattre afin de défendre ses valeurs en Indochine et en Algérie.

 

Suite de l’éditorial

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:55
Remise de la croix du combattant par le ministre de la Défense, à l’hôtel national des Invalides (Paris)

 

02/10/2015 CNE Candice Thomassin

 

Jeudi 1er octobre, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, accompagné de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire, a présidé à l’hôtel national des Invalides (Paris) la cérémonie de remise de la croix du combattant à celles et ceux ayant servi en opérations extérieures.

 

« Cette cérémonie est l’occasion de distinguer votre engagement. (…) Depuis cent ans, le visage de la guerre a beaucoup changé. Les missions des soldats français ont également évolué. Mais par-delà la diversité de leurs tâches, les combattants sont animés d’une même volonté. C’est pourquoi il était important que les avantages de la carte du combattant, la retraite du combattant, la rente mutualiste majorée par l’Etat, et le port de la croix du combattant, soient également ouverts à la quatrième génération du feu dans sa diversité. Car ils sont aussi, au même titre que leurs aînés, des passeurs de mémoire », a  souligné le ministre.

 

Ce jeudi, à l’hôtel des Invalides, cinquante récipiendaires ont été décorés au titre des opérations extérieures par le ministre de la Défense, le secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire, le chef d’Etat-Major des armées, le directeur général de la gendarmerie nationale et la directrice de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, tandis que  sur l’ensemble du territoire les préfets ont été mobilisés pour honorer de cette distinction près de 5 000 femmes et hommes.

Cette croix accompagne la carte du combattant créée en 1926 pour marquer l’appartenance à la grande famille combattante. Neuf millions de cartes ont déjà été délivrées.

 

À compter du 1er octobre, ses critères d’attribution évoluent afin de permettre à l’ensemble des combattants et anciens combattants ayant servi au moins 120 jours en opérations extérieures d’en bénéficier. Cela témoigne d’une volonté de reconnaissance de l’ensemble des membres des forces armées défendant les valeurs de la France sur les théâtres extérieurs.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:50
Défense européenne: contours d'un compromis


02.10.2015 par Olivier Dupuis Ancien député européen, journaliste indépendant et animateur du blog l'Européen
 

Ne boudons pas notre plaisir. Le vigoureux plaidoyer d'Alain Juppé en faveur d'une Europe de la Défense au mois de juin 2015 constitue un tournant. Pour la première fois depuis longtemps un homme politique français de tout premier plan souligne la nécessité de passer "du projet à l'impératif" (1).

A un moment où un grand Etat européen, la Russie, renoue avec les pratiques que l'on espérait révolues en Europe, de la guerre d'agression, de l'annexion et de l'occupation par la force de territoires d'un Etat voisin, alors qu'une guerre d'une violence inouïe embrase deux grands pays du Moyen-Orient, qu'une partie du Maghreb et du Sahel se transforme en sanctuaires de mouvements terroristes, cette prise de position est bienvenue. D'autant plus qu'une autre menace, plus insidieuse, pèse sur l'Europe : une lente et silencieuse scission des approches stratégiques de l'Allemagne et de la France.

Suite de l'article

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:50
UK Reaper Training

October 03, 2015 by Think Defence

A couple of FOI requests that reveal the UK’s training regime for the Reaper.

US Training

UK Personnel stationed at Creech AFB

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:45
Tunis rejoint la coalition contre l'EI

 

03.10.2015 par BBC Afrique

 

Le Premier ministre tunisien a confirmé la participation de son pays à la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

 

Habib Essid a précisé, lors d'une conférence de presse samedi, que la participation de la Tunisie consisterait essentiellement à "un échange d'informations".

 

Le 29 septembre, le président américain Barack Obama, dont le pays dirige la coalition, avait annoncé l'entrée de trois nouveaux pays. En l'occurrence la Tunisie, la Malaisie et le Nigéria.

 

Cette participation permettra à la Tunisie "d'obtenir toutes les informations qui pourraient être efficace dans la guerre contre le terrorisme en Tunisie", s'est défendu M. Essid.

 

Il est, en revanche, resté évasif sur la possibilité d'une participation militaire de la Tunisie contre les djihadistes de l'EI.

 

Le chef du gouvernement tunisien s'est contenté de dire que si une telle demande était faite par la coalition, les autorités appliqueraient l'article 77 de la Constitution.

 

Cet article stipule que le chef de l'Etat peut "envoyer des forces à l'étranger en accord avec le président du Parlement et le gouvernement".

 

Selon les Nations Unies, la Tunisie est l'un des pays où les groupes djihadistes du Moyen Orient recrutent la plupart de leurs nouveaux combattants.

 

Récemment, deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) ont fait de nombreux morts dont 21 étrangers au musée du Bardo, à Tunis, en mars, et 38 dans un hôtel en bord de mer à Port El Kantaoui, près de Sousse en juin.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:45
Des armes made in Morocco

 

3 Octobre 2015 T. Mourad – Libe.ma

 

Le Royaume en pourparlers avec l’Espagne, les Etats-Unis et la France pour la création d’usines mixtes

 

Une étude réalisée par l’entreprise américaine Frost and Sullivan a estimé que le Royaume est considéré comme l’un des cinq pays (Colombie, Koweït, Malaisie, Singapour et Maroc) où l’industrie de défense émergera au cours de la prochaine décennie.

La même étude relayée par l’agence espagnole EFE a précisé que, vu les dangers grandissants dans la région et notamment le terrorisme jihadiste, les dépenses militaires du Royaume croîtront de 3,6 % durant les 10 prochaines années. Et de prévoir que les budgets de défense du Maroc et des quatre pays de référence passeront de 38,73 billions de dollars en 2015 à 55,51 billions de dollars en 2025, soit une croissance annuelle de 3,7 %.

« Contrairement aux principales économies émergentes comme l’Inde, la Corée du Sud, la Turquie, les Emirats arabes unis et le Brésil, les cinq pays sélectionnés pour cette étude tentent de développer une base industrielle locale et de diminuer le recours à l'équipement étranger », a souligné l’étude américaine.

Dans ce sens, le Maroc mène des négociations avec les Etats-Unis, la France et l’Espagne pour mettre en place une industrie locale d’armement par la création d’entreprises mixtes, d’après EFE.

Il y a quelques semaines, le site web «Infodefensa.com» avait publié une déclaration du directeur général de l’armement et du matériel de l’armée espagnole, le général de corps d’armée Juan Manuel Garcia Montana, en marge du dernier salon de l’armement DSEI 2015 à Londres, soulignant que «le Maroc a officiellement demandé aux autorités militaires espagnoles de participer à la création d’une industrie militaire locale, avec l’aide des entreprises ibériques opérant dans l’industrie de l’armement».

« Le Royaume veut suivre l’exemple de son voisin et rival l’Algérie qui a conclu d’importants accords militaires avec des entreprises allemandes », a souligné EFE en rappelant l’accord signé entre les deux pays pour un montant de 2,7 milliards de dollars avec le géant de l’industrie militaire allemande, Rheinmetall, pour l’installation d’une usine de fabrication de blindés près de Constantine qui  permettra de produire un millier d’unités de transport de troupes Fuchs2. Par ailleurs, « Alger s’est engagé à ne pas vendre à un Etat tiers les 120 chars qui sortiront annuellement de sa future usine vu que Berlin ne vend pas de matériel de guerre à des pays tiers », a souligné la presse algérienne.

Il convient de souligner que le Maroc a signé un contrat de 358 millions de dollars avec la société américaine spécialisée dans la fabrication de véhicules blindés « General Dynamics Land Systems » pour la livraison en 2018 de 150 chars « M1A1 Abrams » complètement rénovés. Une rénovation s’effectuera dans les locaux de Joint Systems Manufacturing Center (JSMC), entreprise publique, appartenant au ministère de la Défense, située dans la ville de Lima dans l’Etat de l’Ohio.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:45
Joseph Beti Assomo, Ministre de la Défense du Cameroun

Joseph Beti Assomo, Ministre de la Défense du Cameroun

 

03-10-2015 French.china.org.cn

 

Le président camerounais Paul Biya a procédé vendredi à un remaniement de son gouvernement, avec parmi les principaux faits marquants la nomination d'un nouveau ministre en charge de la Défense, en la personne de Joseph Beti Assomo, gouverneur de région en remplacement d'Egard Alain Mebe Ngo'o, et une dizaine de départs.

 

Le nouveau ministre en charge de la Défense est un homme d'expérience dans le commandement territorial, qui a fait ses preuves en tant que gouverneur de la région de l'Extrême-Nord où sévit Boko Haram, puis du Littoral où il exerçait jusqu'à sa nomination par le décret présidentiel de ce vendredi portant réaménagement du gouvernement.

 

Nommé en 2009, Edgard Alain Mebe Ngo'o est muté aux Transports, après l'affaire des primes non payées qui a poussé un millier et demi de soldats à descendre récemment dans les rues de Yaoundé pour une marche de protestation, à leur retour de la République centrafricaine (RCA) où certains d'entre aux ont participé pendant plus de deux ans aux opérations de restauration de la paix.

 

Cet administrateur civil de formation est un proche du chef de l'Etat, tout comme Louis Paul Motaze, qui retrouve le ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, dont il avait été débarqué en 2011 pour servir avec rang de ministre comme secrétaire général des services du Premier ministre, mais tout en conservant la gestion d'importants dossiers.

 

C'est le cas du projet de construction du complexe industrialo-portuaire de Kribi (Sud) dont cet ancien dirigeant de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et de la défunte compagnie aérienne nationale Cameroon Airlines (CAMAIR) a continué de piloter, au détriment d'Emmanuel Nganou Djoumessi, son remplaçant à la tête de ce ministère clé, muté pour sa part aux Travaux publics.

 

Au ministère des Transports, Edgard Alain Ngo'o, qui était également critiqué pour la gestion de la guerre que le Cameroun mène contre la secte islamiste nigériane Boko Haram dans la région de l'Extrême-Nord, remplace l'enseignant Robert Nkili, frère cadet de la première épouse du président, feue Jeanne Irène Biya.

 

A l'inverse, ce dernier, lui, est simplement viré du gouvernement dirigé par le magistrat de formation et ex-ambassadeur du Cameroun au Canada Philemon Yang, au même titre que près d'une dizaine d'autres ministres parmi lesquels Pierre Moukoko Mbonjo, qui laisse sa place au ministère des Relations extérieures à Lejeune Mbella Mella, qui était jusque-là ambassadeur du Cameroun en France.

 

Aux Postes et Télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam cède lui aussi sa place à Mme Libom Li Likeng née Mendomo Minette, directeur général des douanes, Emmanuel Bondé à Ernest Ngwaboubou au ministère des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Louis Bapès Bapès, poursuivi en justice pour détournement de fonds publics, à Jean Ernets Ngalè Bibéhè.

 

Dans ce jeu de chaises musicales, Henri Eyebe Ayissi troque ses fonctions de ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l'Etat, désormais confiées à Rose Mbah Acha, de celles de ministre de l'Agriculture et du Développement rural, occupées par l'ex-ministre des Finances Essimi Menye, limogé.

 

Autre départ du gouvernement, Ama Tutu Muna, emportée par l'imbroglio dans la gestion du droit d'auteur, transmet le portefeuille des Arts et de la Culture à Narcisse Mouelle Kombi, ex-directeur de l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), précédemment conseiller spécial du président de la République.

 

Aux Sports et à l'Education physique, au détriment d'Adoum Garoua, également écarté du gouvernement, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt signe lui aussi son retour après avoir été remercié en 2006 et rappelé en 2011 pour le portefeuille de la Jeunesse et de l'Education civique, qui revient aujourd'hui à l'ex-secrétaire d'Etat aux Enseignements secondaires, Mounouna Foutsou.

 

Secrétaire adjoint de la présidence, l'économiste Séraphin Magloire Fouda succède à Louis Paul Motaze au secrétariat général des services du Premier ministre.

 

Ce remaniement était attendu depuis la tenue des élections législatives de 30 septembre 2013, où certains ministres avaient essuyé un revers dans leurs circonscriptions électorales qui, sous d'autres cieux, donnaient automatiquement lieu à leur mise à l'écart du gouvernement.

 

Très peu d'entrées sont enregistrées dans ce cabinet qui demeure pléthorique avec plus d'une soixantaine postes attribués dont une grande majorité de leurs titulaires sont maintenus

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:40
Ukraine: Kiev et séparatistes prorusses assurent avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front


03.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses ont annoncé samedi le début du retrait des chars dans l’Est rebelle pour consolider la trêve, mais la paix négociée avec la médiation franco-allemande semble encore bien loin.

 

L’annonce intervient au lendemain d’un sommet à Paris entre les dirigeants ukrainien, russe, français et allemand qui ont reconnu l’impossibilité de mener à bien le processus de paix d’ici la fin de l’année, ce qui est pourtant prévu par les accords signés à Minsk en février avec leur médiation.

Les rebelles de la république autoproclamée de Lougansk ont annoncé dans la matinée avoir entamé le retrait des chars, qui doit être suivi de celui des pièces d’artillerie de calibre inférieur à 100 mm.

« Un convoi de chars vient de prendre la direction d’un nouveau lieu de déploiement à 15 km de la ligne du front », a annoncé l’agence officielle de la république séparatiste de Lougansk.

Il était impossible dans l’immédiat de confirmer cette information de source indépendance.

« Le processus a commencé », a pour sa part déclaré à l’AFP un porte-parole de l’armée ukrainienne, Vladislav Seleznev. Il a indiqué que la première étape était « l’établissement de listes des armes qui vont être soumises aux observateurs internationaux ».

Le retrait des chars et des pièces d’artillerie de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d’autre de la ligne de front a été convenu cette semaine entre les belligérants comme un geste de bonne volonté afin de préserver les vies alors que le conflit a fait plus de 8.000 morts, principalement des civils, depuis avril 2014.

Aux termes de cet accord, le retrait des armes légères va prendre une quarantaine de jours.

Les rebelles de l’autre république séparatiste voisine, celle de Donetsk, vont commencer à retirer leurs armes « après le 18 octobre » si la trêve qui règne depuis peu « est respectée », a annoncé un haut responsable de la république Edouard Bassourine.

Le « ministre de la Défense » de la république autoproclamée de Donetsk Vladimir Kononov, cité sur le site officiel séparatiste, a précisé la veille que le retrait commencerait après la fin du processus dans la république de Lougansk.

 

La paix prend ‘du retard’

Les accords de paix fondamentaux dits Minsk 2 ne prévoyaient que le retrait des armes de plus de 100 mm, mais cette clause avait été régulièrement violée, provoquant la mort de plus de mille personnes, selon les observateurs internationaux.

Réunis vendredi à Paris pour faire le point sur la mise en oeuvre des accords de paix, Petro Porochenko, Vladimir Poutine, François Hollande et Angela Merkel ont reconnu en substance que le règlement dans l’Est de l’Ukraine serait retardé.

A l’issue de négociations qui ont duré quatre heures et demie à l’Elysée, le président français a annoncé le report « au-delà du calendrier de 2015 » des élections locales prévues dans l’Est séparatiste selon les accords de paix de Minsk 2.

Une nouvelle loi électorale devra être adoptée pour rendre ce scrutin « incontestable », sous observation de l’OSCE, a souligné M. Hollande dans une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Un autre point clé des accords de Minsk- la reprise du contrôle par Kiev de 400 km de frontière avec la Russie, accusée d’envoyer troupes et armes dans le Donbass – va aussi prendre du retard.

« Il faudra encore du temps pour aboutir à la dernière étape (…) l’étape essentielle du point de vue du retour de l’intégrité de l’Ukraine, c’est-à-dire le contrôle total des frontières et le retrait des unités étrangères (…) ça prendra plus de temps qu’il n’était prévu, nous en avons acté le principe et finalement les modalités aujourd’hui », a souligné le chef de l’Etat français.

En commentant les résultats de ce sommet, l’analyste politique ukrainien indépendant Olexandre Souchko estime qu’il ne s’agit ni d’une victoire, ni d’une défaite, mais d' »un match nul pour l’Ukraine » qui va « inévitablement entraîner des décisions contraires aux intérêts nationaux, mais impossibles à éviter ».

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:35
AC-130 flying gunship - photo USAF

AC-130 flying gunship - photo USAF

 

03 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les autorités militaires américaines ont lancé une enquête sur l'implication potentielle d'un avion américain dans le bombardement d'un hôpital à Kunduz (Afghanistan), qui a fait 19 morts, ont-elles annoncé samedi.

 

Le secrétaire à la Défense Ashton Carter a annoncé samedi matin une enquête exhaustive sur le bombardement, dont les Etats-Unis ne reconnaissent pas pour l'instant la responsabilité.

 

Le chef du Pentagone n'a donné aucun détail sur les circonstances du bombardement.

 

Mais selon un responsable américain, l'enquête va porter sur le rôle joué par un avion américain AC 130, un appareil dérivé de l'avion de transport C-130 équipé de plusieurs canons pour mener des opérations d'appui au sol.

 

Le général John Campbell, le chef de la mission de l'Otan en Afghanistan et le commandant des troupes américaines sur place, envoie un général à Kunduz pour mener ces investigations, a déclaré un responsable américain à l'AFP.

 

Selon ce responsable, l'avion AC-130 a ouvert le feu pour défendre des forces spéciales américaines qui accompagnent les forces spéciales afghanes au combat, dans le cadre d'une mission de conseil et d'assistance.

 

Ils étaient pris sous le feu de plusieurs positions des talibans et l'avion a retourné le feu, a indiqué cette source.

 

Mais pour l'instant, nous ne sommes pas sûrs de ce qui s'est passé, a-t-elle précisé.

 

Les rebelles talibans avaient provoqué la consternation lundi en occupant Kunduz, la grande ville du nord de l'Afghanistan. Une victoire à l'impact psychologique majeur, même si elle a été de courte durée.

 

C'est la première fois que les talibans ont réussi à prendre le contrôle d'un site de cette importance depuis qu'ils ont été défaits par l'invasion américaine de 2001.

 

Jeudi, l'armée afghane appuyée par des forces américaines a repris le contrôle de la ville mais les combats se poursuivaient dans certains quartiers.

 

Le bombardement de l'hôpital de MSF a été qualifié par l'ONU d'inexcusable et de potentiellement criminel.

 

Cette frappe aérienne pourrait relever du crime de guerre si elle était jugée délibérée par la justice, a déclaré le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein, qui a appelé à une enquête approfondie et transparente.

 

A Kaboul, le palais présidentiel a assuré que le général américain John Campbell, avait présenté ses excuses au président Ashraf Ghani dans une conversation téléphonique.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:35
Un SNLE chinois aurait effectué sa première patrouille de dissuasion

 

3 octobre 2015. Portail des Sous-marins

 

Un sous-marin nucléaire lanceur d’engins chinois Type 094, équipé de missiles nucléaires JL-2 pouvant atteindre les Etats-Unis, aurait effectué sa première patrouille opérationnelle de dissuasion.

 

Le quotidien de l’Armée Populaire de Libération a annoncé jeudi que Liu Mingli, commissaire politique de la flotte de mer de Chine méridionale, avait remis des récompenses de 1ère classe à 41 membres de l’équipage du sous-marin, à la base navale de Yalong Bay, sur l’île de Hainan. Selon un journal de Hong Kong, cela signifie que le sous-marin de la classe Jin a effectué sa première patrouille opérationnelle.

 

La Defense Intelligence Agency avait indiqué en septembre que la marine chinoise allait envoyer un SNLE en patrouille, mais sans préciser de date.

 

« La capacité de maintenir en permanence des patrouilles de dissuasion est une étape majeure pour une puissance nucléaire, » expliquait en septembre Larry Wortzel, un membre de la U.S.-China Economic and Security Review Commission du Cingrès. « Je pense que les Chinois l’annoncerait comme une démonstration de puissance et pour le prestige. »

 

Le missile JL-2 a une portée de 14.000 km et pourrait atteindre l’Alaska depuis le Japon, et les 50 états américains depuis Hawaï.

 

En novembre 2013, un SNLE Type-094 avait lancé des missiles JL-2.

 

Le SNLE Type 094 serait toutefois très bruyant. Il serait facilement détectable par les moyens de reconnaissance américains en mer de Chine du Sud.

 

Référence : United Press International (Etats-Unis)

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:30
De moins en moins de frappes canadiennes durant la campagne électorale

Un technicien de l’Aviation royale canadienne près d’un CF-188 Hornet lors des contrôles pré-vol au Camp Patrice Vincent, au Koweït lors de l’opération IMPACT le 11 juin 2015 (Op IMPACT/MDN)


02.10.2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 

Alors que la Russie est de plus en plus engagée en Syrie en menant ses propres frappes aériennes, le Canada a vu ses avions de chasse CF-18 en mener de moins en moins depuis le début de la campagne électorale.

 

151001-operation-impact-frappesAu cours des mois d’août et de septembre 2015, la force aérienne canadienne Irak a mené respectivement 12 et 10 frappes, soit son plus bas niveau depuis le mois de février (9 frappes) et alors que les peshmergas ont mené plusieurs opérations d’envergure soutenus par la Coalition. Il y a même un hiatus de presque deux semaines en septembre (du 10 au 23).

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette chute de ciblages au cours des derniers mois.

Comme 45eNord.ca vous l’avait révélé mi-septembre, le nombre de frappes canadiennes rapporté à celles de toute la Coalition est relativement faible: 2,31%. Ceci s’expliquerait notamment par un budget serré et un nombre d’heures de vols autorisées limité.

De plus, les règles d’engagement canadiennes sont plus strictes que celles d’autres membres de la Coalition, ce qui limite donc le nombre de cibles «légitimes».

À plusieurs reprises lors des séances d’information sur l’Opération IMPACT, les porte-paroles des Forces armées canadiennes avaient mis de l’avant que la météo était un facteur important. Or, il n’y a eu que peu de tempêtes de sable au cours de ces deux derniers mois.

Une autre raison pourrait être le fait du lancement, le 2 août, de la campagne électorale. Plusieurs commentateurs estiment que le gouvernement sortant n’a en effet pas intérêt à ce qu’il y ait de potentiels dommages collatéraux durant la campagne. Cependant, un gouvernement sortant ne peut demander, en pleine campagne, de ralentir les opérations pour son propre bénéfice.

Rappelons que lors de la campagne électorale actuelle, les libéraux ont promis de mettre fin aux frappes, mais de poursuivre et augmenter la formation des troupes kurdes, tandis que les néo-démocrates veulent retirer toutes les troupes. Les Conservateurs n’ont fait aucune annonce supplémentaire.

La mission Opération IMPACT est pour le moment autorisée jusqu’au 31 mars 2016.

En réponse à une question posée par 45eNord.ca, les Forces armées canadiennes nous ont déclaré que: «De nombreux facteurs déterminent la fréquence des frappes aériennes dans le contexte d’une coalition, y compris la disponibilité des cibles. Que ce soit en Irak ou en Syrie, les cibles sont sélectionnées et identifiées en coordination avec les partenaires de la coalition dans le but ultime d’affaiblir les capacités du groupe EIIS.»

Si les Forces armées canadiennes mettent donc en avant le «manque de disponibilité» de cibles. Or, les cibles ne manquent pas, vu que la Coalition continue elle de frapper régulièrement et allègrement des cibles. Au cours du mois de septembre, il y a eu en effet pas moins de 542 frappes en Irak et en Syrie. Le Canada a donc contribuait à hauteur de 1,85%.

 

dossier_op-impact

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:30
Patriot in Turkey photo Nato

Patriot in Turkey photo Nato


02.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Les missiles Patriot américains déployés en Turquie depuis 2013 pour protéger ce pays de missiles venant de Syrie seront retirés comme prévus en octobre, malgré l’évolution de la situation en Syrie, a-t-on appris auprès du Pentagone.

 

« Nous prévoyons toujours d’achever » le retrait de ces missiles anti-aérien « en octobre », a indiqué la porte-parole du Pentagone Laura Seal.

Les Etats-Unis et la Turquie avaient annoncé en août le retrait de ces missiles, déployés sous l’autorité de l’Otan en 2013 pour protéger la Turquie d’éventuels tirs de missiles venus de Syrie.

Les Etats-Unis avaient justifié ce retrait par la nécessité de moderniser les deux batteries de missiles concernées.

L’Allemagne a aussi annoncé son intention de retirer de Turquie ses deux batteries de missiles Patriot.

L’Otan peut toujours compter sur une batterie espagnole déployée depuis janvier 2015 à Adana, au sud de la Turquie.

Selon le Pentagone, les Patriots américains pourront être redéployés en Turquie « sous une semaine » en cas de besoin.

Les Etats-Unis maintiennent également en permanence en Méditerranée des navires militaires équipés de système anti-missile Aegis, capable de fournir à l’Otan des capacités de défense aérienne dans la région, rappelle le Pentagone.

Les Etats-Unis et la Turquie « consulteront leurs alliés de l’Otan sur les moyens de répondre aux préoccupation de la Turquie sur sa sécurité », a également indiqué Laura Seal.

La situation militaire en Syrie a rapidement évolué ces dernières semaines, avec le déploiement d’avions de combat par la Russie qui ont commencé mercredi des missions de bombardements dans le pays.

Les missiles Patriot peuvent détruire en vol des missiles balistiques tactiques, des missiles de croisière ou des avions.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:30
Sukhoi Su-34 in flight

Sukhoi Su-34 in flight

 

03 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - La Russie a affirmé samedi que ses frappes aériennes en Syrie entamées mercredi avaient semé la panique chez le groupe Etat islamique (EI), en forçant 600 de ses membres à abandonner leurs positions.

 

Nous avons réussi à réduire significativement le potentiel militaire des terroristes (...). La panique et la désertion ont commencé dans leurs rangs, a affirmé un haut responsable de l'état-major russe, le général Andreï Kartapolov.

 

Selon lui, environ 600 militants de l'EI ont abandonné leurs positions et tentent de s'enfuir vers l'Europe.

 

Depuis mercredi, l'aviation russe a effectué plus de 60 frappes en Syrie visant plus de 50 sites d'infrastructure de l'organisation terroriste Etat islamique, parmi lesquels des entrepôts de munitions et d'explosifs et des camps d'entraînement de l'EI, a précisé M. Kartapolov, cité dans un communiqué de l'état-major.

 

Compte tenu des premiers résultats, non seulement nous allons poursuivre les frappes aériennes, mais aussi les intensifier, a souligné le responsable.

 

Il a également répété que les frappes russes ne visaient que les terroristes en Syrie.

 

La Russie a prévenu à l'avance notamment la partie américaine qu'elle allait mener des frappes sur les sites de l'EI, selon M. Kartapolov.

 

Les Américains nous ont informés alors qu'il n'y avait personne d'autre sauf des terroristes dans cette région, a-t-il affirmé.

 

La Russie a commencé mercredi à mener des frappes en Syrie, dans sa première intervention militaire d'envergure hors de l'ex-URSS depuis l'occupation de l'Afghanistan en 1979.

 

L'Occident et les pays arabes ont critiqué la stratégie russe en Syrie, disant soupçonner Moscou de concentrer ses attaques non sur l'EI mais sur les opposants au régime considérés comme des modérés par les Etats-Unis et leurs alliés.

 

Le président américain Barack Obama a estimé vendredi que la stratégie de la Russie en Syrie était une catastrophe assurée.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:30
Russian Su-30SM

Russian Su-30SM

 

03.10.2015 Romandie.com (ats)

 

Les avions de combat russes ont bombardé samedi des cibles du groupe djihadiste Etat islamique (EI) au quatrième jour de leur intervention en Syrie. Washington et Londres ont continué à dénoncer la stratégie de Moscou visant à défendre le régime de Bachar al-Assad.

L'aviation russe a mené plus de 20 sorties en 24 heures en Syrie et neuf raids ont visé des cibles de l'EI, annonce samedi à la mi-journée le ministère russe de la Défense. Il a précisé que ces frappes ont détruit un poste de commandement et un bunker de l'EI près de la ville de Raqa, la "capitale" de l'organisation extrémiste située dans le nord-est du pays en guerre.

Les avions russes ont en outre détruit un entrepôt de munitions et visé un camp d'entraînement du groupe djihadiste dans la province d'Idleb (nord-ouest), selon le ministère.

La Russie a affirmé que ses frappes ont semé la "panique" chez le groupe EI, en forçant 600 de ses membres à abandonner leurs positions. "La panique et la désertion ont commencé dans leurs rangs", a affirmé un haut responsable de l'état-major russe, le général Andreï Kartapolov.

 

Civils et enfants tués

Selon un nouveau bilan de L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les frappes russes ont coûté la vie depuis mercredi à 39 civils dont huit enfants et à 14 djihadistes, 12 de l'EI et deux d'Al-Nosra.

Déclenché en 2011 par une révolte populaire brutalement réprimée, le conflit déjà très complexe, a pris un nouveau tournant avec l'implication des Russes, alliés du régime qui a perdu les deux tiers du territoire dans les combats. Or, Moscou considère le régime d'Assad comme un rempart face à l'EI.

C'est pourquoi la Russie vise l'EI mais aussi le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, et ses alliés rebelles islamistes, selon des sources syriennes et l'OSDH. Elle a également frappé des petits groupes rebelles soutenus par les Etats-Unis.

 

Critiques occidentales

Les Occidentaux ont critiqué la stratégie russe, estimant que les raids devraient épargner les groupes rebelles qu'ils soutiennent. Les Russes "ne font pas la différence" et "de leur point de vue, ce sont tous des terroristes. Et c'est une catastrophe assurée", a dit le président américain Barack Obama vendredi.

Le premier ministre britannique David Cameron a pour sa part affirmé samedi que l'intervention militaire russe ne faisait qu'aider le président Bachar al-Assad. "Il est évident que la Russie ne fait aucune distinction entre le groupe EI et les groupes syriens d'opposition légitimes. En conséquence, il aide le boucher Assad et ne fait qu'aggraver la situation", a souligné M. Cameron.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:25
Le 3REI défile lors de la fête nationale du Brésil

 

15-09-2015 par 3e REI Réf : 250 | 571

 

A l'occasion de la fête de l'indépendance, obtenue sur le Portugal le 7 septembre 1822, le 3e régiment étranger d'infanterie (REI) a participé, les 6 et 7 septembre 2015, aux cérémonies militaires s'inscrivant dans le cadre de la fête nationale du Brésil.

 

Un élément du 3e REI a accompagné le général de division aérienne (GDA) DUPONT, commandant supérieur (COMSUP) des Forces Armées en Guyane (FAG) à Belém, siège du commandement - Nord en charge de toute la région amazonienne.

 

A cette occasion, la Légion étrangère a été mise à l'honneur lorsqu'un détachement de pionniers du 3e REI a ouvert le défilé militaire.

 

Simultanément, dans la ville de Macapa, capitale de l'Etat de l'Amapa, le colonel ALEXANDRE, commandant le 34e Batalhão de Infanteria de Selva (BIS) a reçu son homologue français, le colonel RANSAN.

 

Un détachement de la 3e compagnie du 3e REI a également eu l'honneur d'ouvrir, seul, le défilé militaire, au son d'un " boudin " parfaitement joué par la musique du 34e BIS.

 

Le 34e Batalhão de Infanteria de Selva, bataillon spécialisé pour opérer en milieu équatorial et unité binôme du 3e REI, est à l'origine de cette invitation.

 

La présence du 3e REI, représentant les forces armées françaises en Guyane, illustre la coopération Franco-Brésilienne dans l'action commune de lutte contre l'orpaillage illégal de l'opération " Harpie " notamment le long du fleuve Oyapock où des opérations conjointes seront très prochainement menées par le 3e REI et le 34e BIS

 

Reportage photos

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:20
Remplacement des Sea King, plus de fanfare que de progrès

Un Cyclone CH-148, à Shearwater. Le programme de des Cyclones, lancé en 2004, après bien des retards, n’est toujours pas achevé. (Archives/Sikorsky)

 

1 octobre 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Seulement quatre des 26 hélicoptères CH-124 Sea King, tous âgés de plus d’un demi-siècle, seront retirés du service d’ici la fin du mois de mars, même si le gouvernement conservateur avait annoncé pour bientôt le retrait de toute la flotte de ces vieux appareils et leur remplacement par le Cyclone CH-148 de Sikorsky en juin dernier.

 

Après bien des retards dans la livraison des hélicoptères maritimes CH-148 Cyclone destinés à remplacer les vénérables Sea King « les Forces armées canadiennes ont enfin franchi une étape importante » concernant l’opération d’une nouvelle flotte d’hélicoptères maritimes avec l’acceptation officielle aujourd’hui de six CH-148 Cyclones, avait alors annoncé en grande pompe, avec cérémonie et tout, le ministère de la Défense nationale.

Bien que la flotte des Sea Kings continuera ses opérations jusqu’en 2018 pour permettre la transition vers la flotte des Cyclones, deux premiers Sea Kings seront donc enfin mis hors service cette année, annonçait la Défense nationale, précisant que les capacités de l’aéronef continueront d’être améliorées par les livraisons futures et que la flotte des CH-148 Cyclone prendra entièrement la relève des Sea King en 2018.

Mais, selon ce que rapporte la Presse Canadienne, sur la foi de des documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et diverses sources, la transition des Sea King aux Cyclones ne se passerait pas aussi bien et aussi rapidement que l’avait annoncé le gouvernement en juin.

Même si le Canada avait prévu 575.000 $ (dont la moitié aurait déjà été dépensé) afin d’assurer la meilleure transition possible pour les pilotes et membres d’équipage qui devront dorénavant voler sur les nouveaux CH-148 Cyclones, le remplacement des Sea King ne progresse pas très rapidement.

Il y a 26 Sea King en activité et, d’écrire le journaliste chevronné Murray Brewster, Ottawa n’a pu que confirmer que quatre appareils CH-124 seulement seront mis hors service d’ici le 31 mars 2016. Quatre sur 26 d’ici 2016 alors que l’échéance pour le remplacement de toute la flotte est prévu pour 2018!

En outre, souligne le journaliste spécialisé en matière de défense, les Cyclones, dans leur état de livraison, sont limités à la formation des équipages, la recherche et sauvetage et la surveillance au sol des missions, pas question d’engagement militaires majeurs. Uniquement mises à niveau logicielles envisagées après 2018 doivent permettre des opérations dans toutes les conditions météorologiques en mer, y compris le combat et la guerre anti-sous-marine.

Il se passera également un an avant que les Cyclones puissent participer à des exercices d’entraînement et des opérations et, même après 2018, le nombre de Cyclone CH-148 que les Forces canadiennes pourront déployer restera limité.

La « saga » du remplacement des Sea King serait donc loin d’être complètement terminée et peut-être devrait-on se préparer à une mauvaise nouvelle, comme plus de retard dans le programme de remplacement de nos vénérables hélicoptères, quelque part après les élections d’octobre. Entre temps, on aura au moins eu droit à une belle cérémonie.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:20
Special Operations: JSOC In The Shadows

 

October 3, 2015: Strategy Page

 

One of the least publicized organizations active in counter-terror operations is the U.S. Joint Special Operations Command (JSOC). Formed in 1980 in the aftermath of a failed mission into Iran to rescue American embassy personnel being held captive there, JSOC was meant to eliminate the coordination problems between the services that were found to be the main reason the Iran rescue mission failed. But until the 1990s JSOC didn’t have much to do and was pretty much a headquarters with no combat troops to command. That changed in the 1990s as the CIA began to suffer from the 1980s move (demanded by Congress and media driven public opinion) to get out of the spying (using people on the ground) business. The CIA found that relying on satellite and aircraft surveillance did not get the job done. It was found that using Delta Force and SEAL commandos for CIA and other intelligence operations worked. This makes sense, because there were still situations overseas, often unanticipated ones, where you really, really needed to get an American in there to look around or make contact with local agents.

 

By the late 1980s there was another big changes, SOCOM (Special Operations Command), which did have control of SEALs, Special Forces and other special operations forces. That made it easier for JSOC to easily obtain the use of Delta Force and Seal Team Six operators for jobs like espionage. While many of these operators look like pro football players (kinda makes them stand out, even in civilian clothes), many do not. Turning one of these guys into a secret agent is apparently not difficult. And they already have a license to kill and are very good at handling emergencies and desperate situations.

 

During the 1990s SOCOM, Delta Force and the SEALs were already prepared to collect intel on the ground themselves simply because they could no longer rely on the CIA to do it for them. That changed after September 11, 2001 but during the 1990s the commandos got experience doing espionage and demonstrated they were very good at it. Despite some new gadgets (drones and information analyzing software) there is still a need to put people on the ground (CIA or SOCOM) to collect information needed before commandos can plan and execute a successful mission.

 

For a long time no one has said much, officially, about the use of American commandos as spies and intelligence agents. This was in large part because few people outside SOCOM, JSOC and the CIA knew this was going on. Moreover these lads were very effective because they were trained to be flexible, think fast, and operate under any conditions. While they normally train wearing camouflage uniforms and carrying an assault rifle, they have no problem going on a recon mission in a suit, armed with a 9mm pistol, or no weapon at all.

 

Delta continues to learn from British SAS, who have long made good use of close working relationships with British diplomats. Thus it was no surprise when it became known that after 2001 JSOC operators (Delta and Seal Team Six) began performing secret operations (that stayed secret) involving anti-terrorism activities or nastier forms of diplomacy. Some of these missions did get a lot of publicity, like the capture of Saddam Hussein or the killing of Osama Bin Laden. But JSOC largely stayed in the shadows.

 

JSOC also stayed small, growing from about a thousand personnel in 2001 to about 4,000 today (compared to 80,000 for all of SOCOM). JSOC can also call on just about any American military personnel they need for individual missions. But to keep JSOC effective it was found that keeping the organization small was essential.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 17:45
Crédits : EMA

Crédits : EMA


03.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Il m'avait échappé (merci F.), l'arrêté du 25 septembre 2015 dont la durée de vie est de deux ans.

Son objet: "garantir aux militaires participant à l'opération extérieure Barkhane, ainsi qu'à leurs ayants cause, le bénéfice de la couverture majorée des risques invalidité et décès prévue à l'article L. 4123-4 du code de la défense."

Il est à voir ici.

Ce qui est passionnant dans ce texte, c'est la liste des pays concernés. Sans surprise, on y trouve:
- la République islamique de Mauritanie, 
- la République du Sénégal (quoi que...),
- la République du Mali,
- la République de Côte d'Ivoire,
- le Burkina Faso,
- la République du Niger,
- la République du Tchad,
- la République du Cameroun,
- la République centrafricaine

mais aussi:
- la République algérienne démocratique et populaire,
- la Libye,
- la République fédérale du Nigeria

Bref, comme le dit l'arrêté, c'est la liste des pays où "les services (sont) effectués dans le cadre de l'opération Barkhane". La BSS est comme l'univers: en extension permanente.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 16:55
photo EMA / SID

photo EMA / SID

 

01/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Mardi 29 septembre 2015, le général Pierre de Villiers s’est rendu à Versailles, où le Service d’infrastructure de la défense (SID) avait choisi le cadre somptueux de l’Orangerie pour célébrer son 10e anniversaire. Jeune service qui puise ses traditions dans la longue histoire des fortifications et des travaux maritimes, le SID est aujourd’hui composé de spécialistes de haut niveau, à l’image des jeunes ingénieurs militaires (les IMI) dont le baptême de promotion a été célébré lors de cette journée d’anniversaire.

 

Pour le chef d’état-major des armées, l’infrastructure est une dimension essentielle de la réussite du modèle d’armée à l’horizon 2020. Qu’il s’agisse de la condition du personnel, du maintien en condition des équipements, de la protection des emprises ou, plus conjoncturellement, de la capacité à réaliser un plan d’hébergement d’urgence comme celui déclenché au profit de l’opération SENTINELLE, l’infrastructure est au cœur des enjeux de la réforme. C’est pourquoi le CEMA a tenu à participer, aux côtés du ministre de la Défense, à cette cérémonie et comme toujours, à y rencontrer les plus jeunes, ceux qui incarnent l’avenir des armées et qui doivent comprendre et mesurer les enjeux auxquels ils seront confrontés.

 

photo EMA / SIDphoto EMA / SID

photo EMA / SID

Repères

 

SID

Le Service d’infrastructure de la Défense (SID), rattaché au SGA, est le référent ministériel dans les domaines de la construction, de la maintenance immobilière, de la gestion domaniale et de l’énergie aussi bien sur le sol national qu’à l’étranger. Héritier d’une longue histoire, le SID puise ses racines de la fusion en 1691 de l'administration des Fortifications terrestres et des Travaux maritimes.

 

IMI

Le corps des ingénieurs militaires de l’infrastructure (IMI) a été créé en 2010. Ces ingénieurs sont formés au sein de l’école nationale supérieure des ingénieurs de l’infrastructure militaire (ENSIM). Au cours de la cérémonie, la 4e promotion d’IMI, intégrée en 2014 a été baptisée du nom de « Marquis d’Asfeld ».

 

ENSIM

Cette école, créée en 2011, est adossée, pour la formation académique d’ingénieur, au campus d’Angers de "Arts et Métiers ParisTech" (nom de marque adopté par l'Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers (ENSAM) en 2007). La formation à l’ENSIM dure quatre années.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 16:45
U.S., Senegal train on sea-to-land tactics

Compagnie Fusilier de Marin Commandos depart after raiding a simulated enemy position during the final exercise with U.S. service members in Dakar, Senegal, Sept. 17, 2015. The Marines and Coast Guardsmen with Special-Purpose Marine Air-Ground Task Force Crisis Response-Africa spent four weeks training the COFUMACO on basic infantry tactics and small-boat operations as a part of a Maritime Security Force Assistance mission to increase interoperability with Senegal’s and strengthen the bond between the partner nations. (U.S. Marine Corps photo by Cpl. Olivia McDonald/Released)

 

01 October 2015 by Africom - defenceWeb

 

U.S. Marines, Coast Guardsmen and Senegalese Compagnie Fusilier de Marin Commando completed a monthlong security cooperation exercise in Dakar, Sept. 17.

 

U.S. service members with Special Purpose Marine Air Ground Task Force Crisis Response-Africa trained with Senegalese forces focusing on infantry tactics and small boat operations. This is the final “train-the-trainer” iteration of the maritime security force assistance mission in Senegal.

 

The sea-to-land tactics exchanged over the four weeks of training are essential to the Senegalese commandos maintaining stability in the region.

 

“Most of our missions are very much like the training we’ve done," said Senegal 1st Lt. Goumalo Sall, a company commander with the commando unit. “Most of the time they are patrolling in the south Casamance region or throughout the river.”

 

The unit's leaders received training on the Marine Corps planning process to expand upon the French military system for planning that they’re familiar with. Although many of the commandos are experienced, the Marines still brought a lot to the table and helped to refine skills such as field craft and tactical site exploitation on land and formations and communication on small boats.

 

They conducted their final exercise, a beach raid, encompassing all the skills covered over the four weeks the Marines and Coast Guardsmen were in the country. After hitting the beach by boat, the commandos conducted reconnaissance and ambushed an enemy position before extracting via boats in another location.

 

“They were quick, discrete and aggressive,” Sall said. “At the end, they executed their mission just as we expected.”

 

The performance and improvement throughout the training is what makes the partnership with the Marines is so important, added Sall, who has worked with U.S. Marine Corps security cooperation teams since 2012.

 

“The work they did everyday went beyond our expectations,” said Sall. “That’s why we need the training with the Marines.”

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 16:40
Su-24M2 Fencer Jet photo Dmitriy Vinogradov - Sputnik.jpg

Su-24M2 Fencer Jet photo Dmitriy Vinogradov - Sputnik.jpg

 

03.10.2015 sputniknews.com

 

The Russian air force’s long-range striking power in the region comes from the twelve Su-24M2 Fencer jets that Russia has sent to its base in Latakia, Syria.

 

The Fencer is a mature design as it was launched in the 1960s. But despite the age, Russia’s remaining fleet of Su-24s has been heavily upgraded with modern systems. The current version of the Fencer is equipped with GLONASS satellite navigation systems, an advanced glass cockpit, a modern head-up display and an upgraded air-to-air self-defense capability with the addition of R-73 high off-boresight missiles, American magazine The National Interest wrote.

The Fencer can transport a maximum of 17,600lbs of ordnance, but usually carries only 6,600lbs in most configurations according to Sukhoi. The aircraft, which was designed to infiltrate enemy airspace at low altitude, can hit targets as far as 400 miles away without aerial refilling while carrying six 1,100lbs FAB-500M-62 bombs.

According to the magazine, the aircrafts are being used not just for strike missions but also for reconnaissance and other support missions.

As the magazine further speculated, considering that Russian air force has twelve Su-24M2 available to them, the Russian air force should have between eight to ten Fencers available to them at any given time. That means that Russian Forces can carry out thirty assaults per day in a best-case scenario.

But it remains unknown as to how many pilots and maintenance crews Russian forces brought with them.

“The Russian air force will eventually replace aircraft with the Su-34, but the Fencer will remain in service for some time to come. It still offers the Russian forces in Syria a decent long-range strike capability against targets that are further away from Latakia,” The National Interest concluded.


 
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