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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 15:57
DEFNET 2014, mode d’emploi (3/3)


10 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Quatre jours d’exercices, une cellule animation, une cellule de crise, trois groupes d’intervention rapide… L’exercice interarmées DEFNET 2014 a mobilisé une soixantaine de participants. Découverte des principaux acteurs incontournables de la cyberdéfense.

Rencontre avec trois sous-officiers du groupe d’intervention rapide (GIR) : le sergent-chef Sébastien de l’armée de l’Air, le maître-principal Benoît de la Marine et le sergent-chef Gaétan de l’armée de Terre.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 15:56
DEFNET 2014, mode d’emploi (2/3)

 

10 oct. 2014 Ministère de la Défense

 

Quatre jours d’exercices, une cellule animation, une cellule de crise, trois groupes d’intervention rapide… L’exercice interarmées DEFNET 2014 a mobilisé une soixantaine de participants. Découverte des principaux acteurs incontournables de la cyberdéfense.

Interview de Stéphane Taillat, chercheur au Centre de recherche des écoles de Coëtquidan et enseignant en Relations internationales et stratégies. Pendant l’exercice, il a été chargé de la planification au sein de la cellule de crise.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 15:55
DEFNET 2014, mode d’emploi (1/3)

 

10 oct. 2014  Ministère de la Défense

 

Quatre jours d’exercices, une cellule animation, une cellule de crise, trois groupes d’intervention rapide… L’exercice interarmées DEFNET 2014 a mobilisé une soixantaine de participants. Découverte des principaux acteurs incontournables de la cyberdéfense. Interview du directeur de l’exercice, le lieutenant-colonel Stéphane Dossé de l’Etat-major « Cyberdéfense ».

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 05:55
 photo ESCC DIRCOM Major H.KERAVAL

photo ESCC DIRCOM Major H.KERAVAL

 

06/10/2014 M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

 

Allocution aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan sur l’exercice DEFNET 2014, à Coëtquidan, le lundi 6 octobre 2014

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Monsieur le président,

Amiral,

Mon général,

Mesdames et Messieurs,

 

Je suis très heureux d’être avec vous, ici à l’école de Saint-Cyr Coëtquidan, pour la deuxième partie de cette journée autour de la thématique « cyber ».

 

Vous venez de terminer l’exercice DEFNET et ce que vous m’en avez montré me permet de dire que c’est un grand succès. Je vais y revenir, mais je voudrais en commençant féliciter tous ceux qui, depuis de nombreuses semaines, ont œuvré à sa réussite. Je salue en particulier, très chaleureusement, le président de Défense Conseil International, Jean-Michel Palagos, que j’ai bien connu sous une autre casquette. Il n’a pas hésité à se lancer dans l’aventure, avec l’état-major des armées et la direction générale de l’armement, pour penser à trois cet exercice, avec bien sûr l’amiral Arnaud Coustilliere et l’ingénieur Frédéric Vallette, chefs d’orchestre de ces travaux, et toutes leurs équipes.

 

Coëtquidan, creuset historique de la formation au combat, était le lieu idéal pour parler entrainement et formation. Avec DEFNET2014, Coëtquidan conforte sa place de pilier du pôle d’excellence cyber, pour les entraînements opérationnels de grande ampleur et la gestion de crise, montrant ainsi toute sa capacité d’adaptation et d’ouverture vers le futur. J’ai déjà visité deux des autres piliers de ce pôle d’excellence : l’école des transmissions pour la formation technique – j’y avais d’ailleurs annoncé le lancement du pacte défense cyber –, et la DGA/MI à Bruz, où j’ai posé la première pierre du bâtiment cyber qui accueillera les 250 personnes dont j’ai souhaité le recrutement.

 

J’ai dit ce matin à quel point la région Bretagne est aujourd’hui le creuset technologique et industriel de la cyberdéfense en France. C’est le constat que je fais, à chacune de mes visites, notamment en entreprise. Mais je voudrais profiter du cadre dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui pour y ajouter la dimension opérationnelle.

 

Outre Saint-Cyr Coëtquidan, qui assurera les entrainements et les mises en situation, le quartier de La Maltière à Rennes verra très prochainement l’implantation de 200 militaires spécialistes, au sein de deux unités combattantes : le CALID Bretagne et une compagnie de combat cyber électronique. Elles y retrouveront la 65e compagnie de guerre électronique, dont quelques éléments nous ont présenté leur matériel tout à l’heure. J’en profite pour remercier les groupes d’intervention du CALID  Paris, et les représentants de la marine, pour leurs démonstrations particulièrement réussies.

 

J’ajoute que le commando Kieffer venu de Lorient, si j’ose dire en voisin, a lui aussi toute sa place au sein de ce pôle, comme il nous l’a exposé à travers ses systèmes d’information dédiés aux forces spéciales.

 

A tous, j’adresse donc mes remerciements pour les présentations qui ont été faites. Elles éclairent et donnent vie à ce domaine par définition virtuel, dans un flou qui est parfois volontairement entretenu. On constate que l’homme y a toute sa place, car c’est lui qui au bout du compte fera la différence, par sa détermination, sa force morale, sa mobilité, mais aussi sa formation et l’entrainement qu’il aura reçu. Autant de valeur et de compétences que je sais portées et enseignées ici.

 

Tout au long de la journée, nous avons pris conscience à quel point la menace est réelle. De fait, au quotidien, nous constatons que l’espace numérique est devenu une zone de confrontations dont les acteurs sont extrêmement divers, souvent masqués, allant des États aux groupes d’activistes, en passant par les terroristes aux buts les plus barbares.

 

Il faut donc entraîner nos forces armées. Il faut apprendre à opérer dans un contexte de menace informatique, où nous pourrions perdre des systèmes importants au cours d’une action. Je parle ici devant des experts, mais imaginez simplement un calculateur de tir qui tombe en panne au moment de riposter à un raid d’avions adverses, ou bien la propulsion d’un navire qui ne répondrait plus. Nos forces armées doivent appréhender cette nouvelle donne. Elles doivent – vous devez – vous approprier ce nouvel espace de conflictualité, à la fois pour vous défendre, mais aussi pour y opérer en soutien à nos opérations.

 

Pour le dire en un mot, le combat numérique doit être mis au service des opérations militaires.

 

Comme DGA/MI l’illustrait parfaitement ce matin, la cyberdéfense repose sur une expertise technologique de très haut niveau dont le caractère souverain est total. Mais elle demande plus encore des combattants qualifiés et entraînés, pour affronter des organisations de tout type, aux motivations très variables, qui sont déterminées à atteindre leurs objectifs en exploitant nos faiblesses. Leur but est de pénétrer nos systèmes, de s’y cacher tout en agissant contre nous (vols de données, manipulation des données, sabotage). Leur objectif est également de mentir à grande échelle, en nous touchant au plus profond de nos sociétés. Notre ambition, notre devoir, est de les détecter et de les repousser, de les démasquer, de les traquer, de les neutraliser. C’est donc bien un combat qui, comme tous les autres aujourd’hui, mêle haute technologie, mobilité intellectuelle et force morale.

 

La formation des hommes tient dans ce contexte une place essentielle. J’ai eu plaisir de voir les efforts considérables qui ont été réalisés en commun par tous les acteurs du sujet. Ces efforts se concrétisent par des actions à court terme à l’école des transmissions, avec en quelques mois la révision de nombreux cursus, avec une multiplication importante des volumes horaires et de capacités. Ils se voient également dans les unités et services de ressources humaines qui envoient les personnels se former, afin de tenir les postes dont j’ai demandé la création dans les armées, 180 pour 2014 et 2015.

 

Mais je pense aussi à la mise sur pied en moins d’un an de ce mastère, qui n’a pas d’équivalent. Il va donc ouvrir en septembre 2015. Il mêle à la fois conduite des opérations, gestion de crise, doctrine, cadre juridique et éthique, avec un rôle décisif des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et de leurs centres de recherche. Il repose sur un solide socle technique, qui est à la pointe de l’expertise nationale grâce à la collaboration avec DGA/MI. Je crois pouvoir dire que seul le ministère de la défense peut déployer un tel spectre de compétences au profit de la posture nationale de sécurité.

 

C’est bien dans ce cadre global de montée en puissance rapide de la cyber au sein du ministère, que l’exercice DEFNET 2014 prend place.

 

Cet exercice est novateur à plus d’un titre.

 

D’un point de vue opérationnel d’abord. C’est au sein des armées le premier exercice à jouer, de manière coordonnée, le déploiement de trois groupes d’intervention rapide cyber et l’activation d’une cellule de crise.

 

DEFNET 2014 a pour objectif d’entraîner ces éléments, et d’expérimenter un modèle d’exercice qui soit reproductible dans le cadre des futures formations prévues par le Pacte « Défense cyber ». Une cinquantaine de personnes ont participé à cet exercice comme joueurs ou dans l’environnement de celui-ci. Les participants viennent de l’état-major des armées, du centre d’analyse en lutte informatique défensive, des armées, de la direction générale de l’armement, de la DIRISI et de partenaires du secteur privé.

 

DEFNET 2014 simule un réseau civil et deux réseaux militaires dans lesquels sont injectés des logiciels malveillants, des malwares. Ces réseaux ont fait l’objet d’attaques élaborées visant à perturber le fonctionnement du système. Une quarantaine d’acteurs ont été ainsi simulés : États étrangers fictifs, agence de cyberdéfense, cellules du centre de planification et de conduite des opérations, services et directions du ministère, médias, entreprises, parmi d’autres. Plus d’une centaine de documents d’animation ont été générés et ont été complétés durant l’exercice selon le besoin.

 

Cet exercice est également novateur, car il témoigne des relations que nous avons tissées avec nos partenaires du secteur privé et industriel, puisque nous l’avons bâti en association avec DCI et deux PME (Intrinsec et Acyan), que je remercie à nouveau. Cet exercice sera proposé ultérieurement à nos partenaires étrangers dans le cadre de la formation.

 

Il marque ainsi le début d’un processus de préparation opérationnelle nouveau. DEFNET 2014 sera suivi par DEFNET 2015 en mars, plus ambitieux et synchronisé avec PIRATNET 2015, l’exercice gouvernemental du SGDSN conduit par l’ANSSI.

 

Ce premier exercice s’inscrit dans la dynamique du Pôle d’excellence cyber en région Bretagne. Il confirme la place de Coëtquidan comme zone d’entraînement interarmées. Ce pôle prend vie, à peine 6 mois après l’annonce de sa création. J’en suis particulièrement fier et je félicite une nouvelle fois tous ceux qui œuvrent à sa réussite au sein de mon ministère, en collaboration étroite avec les acteurs régionaux et industriels.

 

Ma détermination est totale pour faire de la cyberdéfense l’un des capacités majeures de notre posture de sécurité. Pour y parvenir, j’ai toute confiance dans les actions que nous avons engagées, et l’excellence des hommes et des femmes de la Défense qui ont la charge de les porter.

Allocution du ministre de la Défense aux Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan - Exercice DEFNET 2014
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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 19:55
Cyberdéfense : « une capacité de combat et de lutte »

Le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général Cyberdéfense : « Si la cyberdéfense est une capacité technique, elle n’en demeure pas moins également une capacité de combat et de lutte. »

 

09/10/2014 Nelly Moussu Economie et technologie

 

Le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général Cyberdéfense, revient sur l’exercice DEFNET 2014.

 

En quelques mots, en quoi consiste DEFNET 2014 ?

 

Il s’agit du premier exercice de crise entraînant l’ensemble de ma chaîne opérationnelle de cyberdéfense, depuis la cellule de crise du CPCO (centre de planification et de conduite des opérations), dans laquelle œuvrent mes principaux adjoints, jusqu’au CALID (centre d’analyse et de lutte informatique défensive), en passant par les spécialistes de l’informatique provenant de diverses entités du ministère et composant les GIR (groupes d’intervention rapide).

 

Qu’est-ce qui a motivé l’organisation d’un tel exercice ?

 

En matière de sécurité informatique, des exercices sont menés depuis longtemps. Mais jusqu’à présent, ils étaient organisés séparément entre les divers maillons de la chaîne cyber, les techniciens d’un côté, les membres de la cellule de l’autre. Cette année, disposant d’une doctrine et de directives opérationnelles précises, nous étions mûrs pour concevoir un entraînement mêlant l’ensemble de la chaîne. Ainsi est née l’idée de DEFNET. Et pour sa mise en œuvre, nous disposions d’outils de simulation performants en faisant appel à des PME françaises. Ce point est aussi une nouveauté. DEFNET repose sur une plateforme où 3 réseaux et leurs trafics sont simulés avec des données techniques remontant à plus de 6 mois, pour plus de réalisme. Cet outil que DEFNET nous apporte est pérenne et continuera à évoluer.

 

Comment les enseignements de l’exercice vont-ils être exploités ?

 

DEFNET prend place au sein du pôle d’excellence Bretagne et consacre le site des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan comme une zone d’entraînement interarmées pour les exercices cyber de grande ampleur. De fait, DEFNET intègre la cyberdéfense dans la préparation opérationnelle.

En outre, parmi les joueurs de cette édition, il y a des futurs formateurs du mastère spécialisé en conduite des opérations et gestion de crise qui ouvrira en septembre 2015. Les enseignements de DEFNET 2014 pourront donc être pris en compte dans cette formation militaire.

 

DEFNET semble démontrer que les militaires spécialistes des systèmes d’information sont des combattants comme les autres…

 

Si la cyberdéfense est une capacité technique, elle n’en demeure pas moins également une capacité de combat et de lutte. En face de nous se trouvent des combattants qui nous harcèlent, qui essaient de pénétrer nos réseaux, de s’y installer. Il faut aller les débusquer : à travers l’ordinateur, il y a une opération militaire à mener.

J’aime beaucoup l’image de la lutte anti sous-marine, dans laquelle vous traquez un sous-marin qui se cache. Dans la cyberdéfense, nos « oreilles d’or », ce sont les groupes d’intervention rapide. Face aux cyber-attaquants, sans cesse en mouvement sur les réseaux, ils mènent un combat de volonté, un combat d’intelligence. Ils doivent faire preuve de courage et de détermination pour les trouver ; mais également posséder une forte éthique et savoir dans quel cadre juridique agir, exactement comme un combattant qui manie les armes classiques. Pour moi ce sont des combattants à part entière.

 

Quels sont les défis majeurs à venir dans le domaine de la cyberdéfense ?

 

Des capacités d’ordre technique, d’expertise ou d’innovation, la France en dispose déjà. Selon moi, le défi est clairement celui des ressources humaines. Il faut réussir à mettre les bonnes compétences derrière chacun des postes à pourvoir, aussi bien au sein de la Direction générale pour l’armement que dans mes équipes opérationnelles. Un autre défi, qui n’est ni uniquement militaire ni uniquement français, est celui de la filière de la cybersécurité. Elle doit naître au niveau européen, afin que nous ne soyons pas sous la domination d’autres nations et de produits extérieurs.

 

Une prochaine édition est-elle déjà en cours d’élaboration ?

 

On prépare déjà DEFNET 2015 qui se déroulera au printemps. Il sera couplé avec un exercice gouvernemental, l’exercice cyber de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Nous mettrons l’accent sur l’emploi des réservistes opérationnels, probablement avec le soutien des écoles d’ingénieurs de la région de Rennes et d’Ile-de-France.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 18:55
Jean-Yves Le Drian veut créer un club des industriels de la cyberdéfense

 

08 octobre 2014, Par Hassan Meddah – Usine Nouvelle

            

Six mois après le lancement du plan national de cyberdéfense, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut accélérer sur le volet industriel.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, tient à le faire savoir : l'espace numérique est un nouveau champ de bataille. Lors d’un déplacement en Bretagne, le ministre a ainsi fait le point, six mois après le lancement du Pacte Défense Cyber, destiné à préparer le pays et son armée à affronter les conséquences d'une cyberguerre.

 

"Imaginez simplement un calculateur de tir qui tombe en panne au moment de riposter à un raid d’avions adverses, ou bien la propulsion d’un navire qui ne répondrait plus", s'est il exprimé devant les officiers des Écoles de Saint-Cyr à Coëtquidan (Morbihan) le 6 octobre dernier. Quelques heures auparavant, sur le site de la DGA (Direction générale de l'armement) de Bruz dans la banlieue de Rennes, il posait la première pierre d'un bâtiment qui accueillera à terme 250 experts en cybersécurité.

 

Le plan Defense Cyber, qui bénéficie d'un milliard d'euros sur la période 2014-2019, affiche trois priorités : la recherche, la formation et les entreprises. Des actions ont déjà été engagées : à la rentrée prochaine en Bretagne, 2800 étudiants seront formés ou sensibilisés aux problématiques de sécurité informatique soit 40% de plus que l'an dernier, 1 million d'euros par an sera consacré à la recherche dans les domaines de cybersécurité et de cyberdéfense.

 

Investir dans la formation

 

Le ministre mise également sur les grandes entreprises du secteur pour atteindre ses objectifs. "Je compte très prochainement réunir autour de moi des acteurs industriels du domaine pour formaliser le partenariat que je veux bâtir entre eux et le ministère", a indiqué Jean-Yves Le Drian. Ainsi Airbus Defence and Space, Alcatel, Atos/Bull, Orange, Sopra, Sagem, Thales... devraient constituer l'ossature d'un club des industriels de la cyberdéfense.

 

Les PME pourraient faire leur entrée dans un second temps. Des grands clients pourraient aussi joindre ce club. Il s'agirait en priorité des OIV (des opérateurs d'infrastructures vitales) ces grands entreprises opérant sur des secteurs stratégiques (banques, transport, énergie...) comme EdF, RFF, Areva... Elles définiraient leurs besoins en matière de protection de leurs réseaux informatiques pour que les fournisseurs puissent adapter leurs offres.

 

A travers ce club, le ministère veut inciter les industriels à investir plus fortement dans la formation en cybersécurité de leurs collaborateurs et dans l'innovation. En échange, il leur apporterait le savoir-faire de ses experts, des infrastructures pour expérimenter à plus grande échelle leurs solutions, et il qualifierait leurs produits et services pour faciliter leur vente sur les marchés exports.

 

Un exercice de guerre électronique

 

L'armée vient ainsi de nouer un partenariat avec DCI (Defense Conseil International), une société qui exporte le savoir-faire des forces françaises auprès des armées étrangères. DCI, avec les deux PME Intrinsec et Acyan, a conçu la plate-forme informatique qui a permis aux armées de réaliser le premier exercice de guerre électronique de grande ampleur. L'exercice DEFNET 2014 s'est déroulé du 30 septembre au 3 octobre en s'appuyant sur un scénario réaliste : des pirates informatiques ont attaqué des réseaux d'une base aérienne en profitant d'une vulnérabilité d'un des sous-traitants des installations militaires.

 

Pour mettre au point sa plate-forme, DCI a réalisé un investissement financier de l'ordre de 400 000 euros. "Pour nous c'est un partenariat gagnant gagnant. Grâce à l'armée, nous pouvons améliorer et crédibiliser notre offre en prenant en compte les contraintes réelles des militaires. Beaucoup de pays sont déjà intéressés par notre offre", explique Jean-Michel Palagos, PDG de DCI. L'armée y trouve son compte également. Elle a pu éprouver sa capacité à détecter une attaque, identifier et neutraliser les assaillants pirates. "Grâce aux acteurs privés impliqués dans ce projet et à leur réactivité, la plate-forme a pu être réalisée dans un temps record", reconnaît également le contre-amiral Arnaud Coustillière et officier général à la cyberdéfense.

 

Le ministère veut également faciliter les transfert des collaborateurs entre le secteur public et le secteur privé afin de compléter leur formation. Il espère aussi signer des conventions bilatérales avec les grands acteurs du secteur qui définiront des engagements réciproques avant la fin de l'année.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 19:55
DEFNET 2014 : un exercice fondateur  (video)

 

8 oct. 2014 Armée de Terre

 

Du 30 septembre au 3 octobre s’est déroulé l’exercice interarmées de cyberdéfense DEFNET 2014 sur le site des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Cet exercice regroupant une soixantaine d’experts de la cyberdéfense a permis de valider des procédures opérationnelles dans l’emploi des groupes d’intervention rapide et d’apporter des évolutions dans le format actuel de la formation et de l’instruction cyber. La chaîne de commandement opérationnel dédié à la cyberdéfense se situe à l’état-major des armées

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 07:57
DEFNET 2014 : une réussite saluée par le ministre de la défense

DEFNET 2014 : une réussite saluée par le ministre de la défense - 6 octobre 2014 photo ESCC DIRCOM Major H.KERAVAL

 

07/10/2014 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, s’est rendu aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan lundi 6 octobre pour clôturer l’exercice de cyberdéfense DEFNET.

 

Placé sous le commandement de l’état-major des armées, l’exercice DEFNET 2014 s’est tenu du 30 septembre au 3 octobre 2014 aux ESCC. Il s’agit du premier exercice global de la chaîne cyberdéfense des armées, simulant une attaque des systèmes informatiques de notre pays et qui déploie des groupes d’intervention rapide et une cellule de crise.

 

DEFNET 2014 : une réussite saluée par le ministre de la défense

 

A l’occasion de sa visite, monsieur Le Drian a rencontré les militaires ayant participé à cet exercice et s’est entretenu avec les spécialistes cyber sur des ateliers présentant quelques équipements déployés en opérations.

Il a rappelé le rôle essentiel que jouent les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan au sein du pôle d’excellence de cyberdéfense breton avec notamment la création en 2015 du mastère spécialisé en cyberdéfense.

 

Voir le reportage photos de la visite du ministre >>

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:56
DEFNET 2014 : un exercice fondateur

 

07/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Du 30 septembre au 3 octobre 2014 s’est déroulé l’exercice interarmées de cyberdéfense DEFNET 2014 sur le site des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan regroupant une soixantaine d’experts de la cyberdéfense.

 

Les objectifs de DEFNET 2014 ont été pleinement remplis. En effet, DEFNET 2014 a permis de valider des procédures opérationnelles dans l'emploi des groupes d’intervention rapide (GIR). Il a aussi permis d’apporter des évolutions dans le format actuel de la formation et de l'instruction cyber. Les premiers enseignements portent sur l’évolution des prochains exercices, dans le cadre, notamment, du prochain DEFNET dont les grandes lignes ont pu être définies.

 

Joueurs, animateurs et observateurs provenant des armées, de plusieurs organismes du ministère de la Défense et d’entreprise partenaires, ont œuvré ensemble durant 4 jours, contribuant ainsi à renforcer les liens au sein de la communauté de cyberdéfense.

 

Les différentes entités au sein de l’exercice ont pu progresser dans leur domaine respectif :

    La cellule de crise s’est entraînée au partage de l’information et à la conduite des actions défensives de cyberdéfense au profit d’un déploiement opérationnel et d’une entreprise de défense.

    Les membres des trois GIR (Terre, Air, DIRISI/Marine), ont développé leur capacité à intervenir ensemble dans un environnement complexe en vue de renforcer les capacités permanentes d’intervention du CALID, prouvant ainsi que cette disposition était pertinente.

 

Le développement d’une plate-forme avec les entreprises privées partenaires a permis de simuler des environnements complexes et, aux GIR, de mener des investigations techniques en profondeur dans les réseaux. Cela a ainsi augmenté le réalisme de l’instruction.

 

Une étape clé a ainsi été franchie lors de cet exercice riche d'enseignements qui pourrait également être répliqué au sein des grandes entreprises stratégiques, les « opérateurs d’intérêt vitaux » et être exporté auprès de pays alliés.

 

Le 6 octobre, Monsieur Le Drian, Ministre de la Défense, s’est rendu aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan afin de se faire présenter le premier bilan du Pacte Cyberdéfense lancé il y a près de 6 mois, et de l’exercice DEFNET 2014. Il a ainsi pu constater de façon très concrète les avancées notables réalisées.

 

Cette "manœuvre" cyber d'un nouveau type a constitué un entraînement fondateur pour la chaîne de cyberdéfense. DEFNET 2015, prochain entraînement interarmées, est prévu en mars 2015.

DEFNET 2014 : un exercice fondateur
DEFNET 2014 : un exercice fondateur
DEFNET 2014 : un exercice fondateur
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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 14:55
Arnaud Coustillière: « Les cyberattaques seront de plus en plus destructives »

 

04/10/14 Gilbert Kallenborn - 01net

 

Les armes informatiques font désormais partie de l’arsenal des grands pays de la planète. C’est également le cas pour la France qui, selon le responsable cyberdéfense, n’a pas à rougir de ses capacités.

 

Pour tester sa cyberdéfense, l’armée française a réalisé, du 1er au 3 octobre, un exercice global impliquant à la fois le haut commandement et les forces de terrain. Baptisé Defnet 2014, cette opération s’est faite sous les ordres du vice-amiral Arnaud Coustillière, qui a inauguré le poste d’officier général à la cyberdéfense en juillet 2011.

 

Lire les propos échangés lors d’un point presse, tenu en marge de l’exercice Defnet.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 10:55
photo 01net

photo 01net

 

03/10/14 Gilbert Kallenborn - 01net

 

Face aux menaces grandissantes du cyberespace, l’Etat-major français veut rattraper son retard en matière de sécurité informatique. 01net a pu assister à une journée d’entraînement à la cyberguerre.

 

Mercredi 2 octobre, 11h du matin. La cellule de crise cyberdéfense se réunit pour faire le point. « Nous sommes face à une attaque imminente », explique d’un ton grave le lieutenant-colonel Philippe, face aux autres membres de la cellule de crise, alignés en rang d’oignon. En effet, la veille, un groupe d’ hacktivistes dénommé D4TA/CITIZ3NS a menacé d’attaquer le système d’information de la base aérienne de Solenzara en Corse. Parallèlement, le fabricant de radars Radnovu - également basé sur l’Ile de Beauté - aurait été victime d’un important vol de données classifiées. Ces deux évènements sont peut-être liés. Trois groupes d’intervention rapides (GIR) ont été envoyés sur place pour enquêter et sécuriser les infrastructures.

 

Suite de l’article

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:56
 « La cryptographie est un challenge »

Gwenaëlle Martinet, responsable du service cryptographique de DGA Maîtrise de l’information

 

30/09/2014 Economie et technologie

 

Derrière leurs écrans, les experts opérationnels et techniques du ministère de la Défense font face quotidiennement aux cybermenaces.  Issus du Centre d’analyse de lutte informatique défense (CALID), de la Direction générale de l’armement (DGA) ou encore membre du réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC), nous allons vous présenter ou/ voici les différents acteurs de la cyberdéfense.

 

« Aujourd'hui, toutes les informations classifiées défense doivent être protégées par des mécanismes cryptographiques gouvernementaux. Ceux-ci sont créés au sein du département dont je suis responsable depuis trois ans : le service cryptographique de DGA Maîtrise de l’information (établissement de la Direction générale de l’armement). Depuis la nuit des temps, la cryptographie permet de protéger le contenu des communications afin qu’un ennemi ne puisse ni comprendre, ni modifier les informations interceptées. Une grande partie de notre travail consiste à suivre de près l’évolution permanente de la cryptographie. Cela nécessite un travail d'équipe avec des échanges permanents. Le challenge est d'autant plus passionnant qu'en cyberdéfense la moindre erreur est exploitée par l'ennemi. »

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:56
« Un travail d'enquête passionnant »


30/09/2014 Econoomie et technologie

 

Derrière leurs écrans, les experts opérationnels et techniques du ministère de la Défense font face quotidiennement aux cybermenaces.  Issus du Centre d’analyse de lutte informatique défense (CALID), de la Direction générale de l’armement (DGA) ou encore membre du réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC), nous allons vous présenter ou/ voici les différents acteurs de la cyberdéfense.

 

Xavier, ingénieur informatique au CALID.

 

Mon rôle est d'évaluer les menaces qui ciblent les systèmes d'information du ministère de la Défense. Nous adaptons ensuite notre posture en fonction des informations obtenues. Mon métier est passionnant. Il y a beaucoup de travail de recherche et d'enquête sur le long terme. Le but est de savoir quelles sont les motivations des attaquants et comment ils procèdent.

Pour évaluer le danger, nous sommes obligés d'avoir les connaissances techniques qui vont nous permettre d'appréhender la menace. Nous devons déterminer si nous avons à faire à un adolescent dans son garage ou à des ingénieurs qui sont prêts à faire des attaques évoluées. Notre métier consiste également à faire le discernement entre les attaques qui visent n'importe qui et celles qui représentent un réel danger pour le ministère de la Défense. Il faut savoir faire la part des choses. Cela s'apprend avec l'expérience.

 

>>> Découvrir d'autres portraits

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:56
« Chacun doit être acteur de sa propre cybersécurité »

Nicolas Caproni, membre du réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC).


30/09/2014 Economie et technologie

 

Derrière leurs écrans, les experts opérationnels et techniques du ministère de la Défense font face quotidiennement aux cybermenaces.  Issus du Centre d’analyse de lutte informatique défense (CALID), de la Direction générale de l’armement (DGA) ou encore membre du réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC), nous allons vous présenter ou/ voici les différents acteurs de la cyberdéfense.

 

Nicolas Caproni, membre du réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC).
 

Je suis consultant en sécurité des systèmes d’information. Vol, sabotage, paralysie, les institutions et les entreprises dépendent de l'informatique. Aujourd'hui, c'est plus facile de lancer une cyberattaque que de cambrioler une banque, il faut donc bien prendre en compte les risques. Depuis deux ans, je fais partie de la Réserve citoyenne de cyberdéfense (RCC), où je participe à des actions de sensibilisation. J'ai toujours été attiré par le côté défense et sécurité nationale.

La réserve me permet donc de travailler avec un réseau de confiance d'experts du ministère de la Défense et de la sécurité civile. C'est très enrichissant et c'est également un engagement patriote pour aider son pays en parallèle de son activité professionnelle. Les personnes auprès desquelles nous intervenons sont très réceptives. La cyber attire les jeunes. Écoles, formations universitaires, nous souhaitons vraiment accentuer la sensibilisation auprès des jeunes. Nous présentons les menaces, tout en donnant les bons outils, pour faire face au danger. Nous pouvons toujours améliorer la sécurité avec des petits gestes quotidiens. Ce ne sera jamais parfait mais il ne faut garder que le positif et ne pas tomber dans le fatalisme.

Si chacun est acteur de sa propre cybersécurité, en adoptant les bons réflexes, nous améliorerons globalement la cyberdéfense.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:56
Cyberdéfense : exercice DEFNET 2014

 

30/09/2014 Sources : EMA

 

L’exercice interarmées DEFNET 2014 a lieu du 30 septembre au 3 octobre 2014 aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Il s’inscrit dans le cadre de la montée en puissance de la chaîne opérationnelle de cyberdéfense du ministère de la Défense conformément au Livre blanc de 2013, qui fait de la cyberdéfense une des priorités nationales.

 

Les armées conduisent depuis des années des exercices de cyber protection ou de sécurité des systèmes d’information (SSI). L’exercice DEFNET est le 1er du genre, particulièrement innovant de par son caractère global. Il permet  d’entraîner nos forces spécialisées depuis le niveau le plus bas jusqu’au niveau du commandement des opérations cyber.

 

L’objectif de DEFNET 2014 est multiple. D’une part, dans ses aspects opérationnels, qui sont d’entraîner les joueurs à la gestion de crise cyber et au déploiement de groupe d’intervention rapide (GIR) cyber. Ainsi, DEFNET 2014 marque le début d’un processus de préparation opérationnelle nouveau.

 

D’autre part, dans le cadre de la formation, DEFNET 2014 permet d’éprouver un modèle d’exercice reproductible dans le cadre de formations et de préparer les exercices à venir. Il sera d’ailleurs suivi par DEFNET 2015 en mars prochain.

 

Avec un scénario autour d’attaques cyber sur des réseaux civils et militaires simulés dans un contexte international fictif, DEFNET 2014 rassemble une soixantaine de participants, joueurs et animateurs. Pour ce qui relève du CEMA, ils sont issus de l’état-major des armées (EMA) et de son Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID), de la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) et des trois armées. A cela s’ajoute des représentants de la Direction générale de l’armement (DGA) et des partenaires du secteur privé.

 

Retrouvez cette semaine sur notre site les portraits de 5 experts de la cyberdéfense et le bilan de l’exercice DEFNET 2014.

 

Suivez en direct l’exercice DEFNET 2014 sur le #DEFNET 2014.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 11:56
« Mon opex c’est le monde » - CALID


 30/09/2014 Economie et Technologie

 

Derrière leurs écrans, les experts opérationnels et techniques du ministère de la Défense font face quotidiennement aux cybermenaces.  Issus du Centre d’analyse de lutte informatique défense (CALID), de la Direction générale de l’armement (DGA) ou encore membre du réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC), nous allons vous présenter ou/ voici les différents acteurs de la cyberdéfense.

 

Chef de bataillon Arnaud, chef du pôle opérations du CALID.

 

Mon métier au sein du Centre d'analyse de lutte informatique défensive (CALID) est comparable à une opération extérieure. Cependant le théâtre d’action n’est pas limité géographiquement, c’est le monde entier. Le pôle opération est un petit état-major composé de plusieurs cellules : renseignement, opération, planification et retour d’expérience.

Nous avons ainsi toutes les composantes pour commander les opérations de lutte informatiques défensive (LID). Aujourd’hui le commandement de la LID est exactement comme le celui d’une opération militaire. Nous avons à faire à une menace offensive qu’il faut détecter et empêcher, comme les menaces offensives sur un théâtre d’opération. Nous avons également une mission d’anticipation des attaques, c'est-à-dire savoir qui pourrait nous attaquer et comment. Voilà pourquoi le renseignement guide notre cyberdéfense.

La première chose que je fais quand j’arrive le matin est de lire les notes d'informations de la cellule renseignement. Je m’imprègne de ce qu'il se passe sur le terrain pour suivre le combattant au plus près et faire en sorte que le système d’information, qui lui permet de mener à bien sa mission, soit fiable et sécurisé. Il ne peut pas y avoir de LID s’il n’y a pas de prise en compte des opérationnels sur le terrain et du fait que derrière des vies sont en jeu.

 

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