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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 18:53
Accident aérien à Albacete : message du CEMAA


27/01/2015 Armée de l'Air

 

Message du général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, suite à l'accident aérien du 26 janvier 2015.

Officiers, sous-officiers, militaires du rang et personnel civil de l’armée de l’air,

L’armée de l’air est en deuil.

Hier, lundi 26 janvier, 9 aviateurs français qui participaient à l’exercice TLP sur le terrain d’Albacete, en Espagne, ont péri au cours d’un terrible accident. 5 autres aviateurs ont également été grièvement blessés.

Je veux honorer la mémoire de nos 9 militaires morts en service. Je salue leur engagement pour la France. Toute l’armée de l’air leur rendra hommage dans les prochains jours. Au nom de tous les aviateurs, je présente à leurs familles les condoléances les plus humbles mais aussi les plus sincères. Je les assure du soutien total de l’armée de l’air dans cette épreuve tragique.

D’autres camarades sont actuellement hospitalisés. Ils peuvent compter sur notre présence à leurs côtés, ainsi qu’auprès de leurs proches.

J’exprime également toute notre solidarité à nos camarades grecs et italiens également touchés par ce drame.

Nous devons nous rassembler autour de nos aviateurs et de leurs familles.

Notre cohésion est notre force. Elle s’exprime aujourd’hui en silence et en actes. Unis, nous saurons faire face, et je compte sur vous pour continuer de remplir vos missions avec le même niveau d’excellence sur les théâtres d’opérations intérieures et extérieures, pour le succès des armes de la France.

 

Signé : Général d’armée aérienne Denis Mercier,

Chef d’état-major de l’armée de l’air

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:55
Visite de la SIMMAD

Visite de la SIMMAD

 

20/01/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 15 janvier 2015, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne 106 de Bordeaux Mérignac au sein du commandement des forces aériennes (CFA) et de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense (SIMMAD).

 

Une délégation constituée de ses principaux collaborateurs de l’état-major de l’armée de l’air, du général Antoine Creux, major-général, du général Patrick Pacorel, inspecteur et du général Claude Tafani, directeur des ressources humaines a accompagné le CEMAA.

 

La délégation a été accueillie par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA), et par le général Guy Girier, directeur central de la SIMMAD.

 

La première partie de la visite a été consacrée à une présentation du CFA, de son architecture actuelle et de ses perspectives. Le CEMAA s’est ensuite rendu au sein de la cellule de crise du centre de permanence et de synthèse du soutien (CPSS), chargé de la manœuvre aérienne sur l’ensemble des théâtres où l’armée de l’air est déployée.

 

L’après-midi, une cérémonie militaire a été présidée par le CEMAA. Après une remise de décorations, des poignards ont été décernés à 19 adjudants de la SIMMAD et du CFA.

 

Enfin, le CEMAA s’est rendu à la SIMMAD où il a été accueilli par le directeur central, le général Girier. Ce dernier lui a présenté la complexité du maintien en condition opérationnelle (MCO) aéronautique et l’étendue des actions qui concourent à l’atteinte des objectifs et de la performance.

 

Le chef d’état-major a dit sa satisfaction d’avoir rencontré un personnel engagé et tourné vers l’amélioration des processus du MCO aéronautique.

Visite du CEMAA sur la BA 106 de Bordeaux
Visite du CEMAA sur la BA 106 de Bordeaux
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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 08:56
 Remise officielle du nouvel insigne au CFA


13/01/2015 Armée de l'Air

 

Mardi 13 janvier 2015, le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes (CFA) de nouvelle génération arbore pour la première fois le nouvel insigne du nouveau commandement issu de la fusion du CFA et du commandement du soutien des forces aériennes.

 

Après la première session du comité stratégique (COSTRAT) de l’année 2015, sur la cité de l’air et base aérienne 117 de Balard, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) a remis officiellement l’insigne au général Soulet, en présence de l’ensemble des hautes autorités militaires siégeant au COSTRAT.

« Cet insigne marque une étape importante de la réorganisation et de la transformation de notre armée de l’air », assure le général Mercier. Le CEMAA a ainsi souligné l’importance de cette remise qui est séquencée en trois phases : la remise au général Soulet, à ses brigadiers dès le lendemain, puis à l’ensemble du personnel du CFA le 15 janvier.

« Je suis très ému car c’est le symbole d’une naissance d’un commandement, explique le général Soulet. J’espère que tout mon personnel se retrouvera derrière cet insigne. » Des insignes ont été également créés pour deux brigades du nouveau commandement : la brigade aérienne des systèmes d’armes aériens et la brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne. Le personnel pourra arborer l’insigne du commandement ou celui de sa brigade.

« Depuis le 1er septembre 2013, nous vivons une formidable aventure, très exigeante pour le personnel du commandement  mais qui porte en elle autant de résultats concrets que de germes pour notre avenir commun, a annoncé le général Soulet dans le numéro double décembre-janvier 2015 du magazine Air Actualités. Le bilan intermédiaire se révèle très positif s’agissant tant du résultat obtenu par nos forces engagées dans les missions permanentes et d’intervention que des processus, rénovés et innovants, qui irriguent notre quotidien d’état-major organique. »

 
 Remise officielle du nouvel insigne au CFA

Description de l'insigne

Le nouvel insigne est en acier brossé et représente un rapace armé d’un glaive d’or et surmonté d’une étoile. L’ensemble domine un globe terrestre stylisé. Il fédère ainsi les symboliques des six brigades aériennes qui composent le commandement des forces aériennes. Le choix de l’acier, métal unique, évoque la rusticité et la noblesse du combattant. L’étoile d’or qui surplombe l’insigne exprime le commandement exercé par le CFA sur ses unités. Le rapace rappelle la force et la puissance aérienne. L’œil rouge marque sa précision. Le globe terrestre évoque aussi bien les unités outre-mer que la mobilité des forces. Enfin, le glaive d’or dressé incarne traditionnellement les unités de combat et l’emploi conscient et maîtrisé de la force.

Héraldique

« Rondache d’argent à un globe terrestre du même issant de la pointe, une aigle contournée et éployée également d’argent, allumée de gueules, dépassée au chef et enserrant une épée d’or, brochant, une étoile dépassée du second métal au chef. »

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 12:55
Remise des prix «Armée de l’air» 2014


19/12/2014 Sources : CESA

 

Jeudi 18 décembre, la traditionnelle cérémonie de remise des prix «armée de l’air», qui récompensent des travaux universitaires, s’est déroulée à l’École militaire (Paris 7e).

 

Présidée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la cérémonie avait pour parrain le président de l’université Paris Sorbonne, M. Barthélémy Jobert. De nombreuses autorités civiles et militaires, appartenant aux différents centres en charge d’études stratégiques ou historiques au sein du ministère de la Défense, mais aussi de nombreux professeurs d’université.

«Ces prix, qui fêtent cette année leurs dix années d’existence, suscitent un véritable attrait puisque plus de 100 travaux ont été soumis: 37 thèses de doctorat et pas moins 70 mémoires, souligne le général Patrice Sauvé, directeur du centre d’études stratégiques aérospatiales (CESA). L’édition 2014 confirme cet attrait car avec cinq mémoires et huit thèses présentés, elle constitue l’un des meilleurs chiffres sur les dix années écoulées.»

Le prix «Clément Ader» récompense une thèse qui donne obtention d’un doctorat. Cette année, le CEMAA a remis ce prix au capitaine Mickaël Aubout, pour sa thèse intitulée Géographie politique et militaire du réseau des bases aériennes françaises (1909/2012), et effectuée sous la direction de Jean-Robert Pitte à l’université Paris Sorbonne. Le CEMAA a souligné «l’audace nécessaire pour s’attaquer à près de 100 ans d’histoire d’implantation géographique du réseau des bases aériennes et la vision indispensable pour en dégager une thèse qui est d’une actualité fracassante. Les bases aériennes représentent le cœur du plan stratégique de l’armée de l’air.» Le titre de la thèse prend ici un sens dynamique. C’est même l’un des principes de cohérence qui guide la réorganisation des emprises Air au sens du plan stratégique Unis pour «Faire face».

 

Décerné pour un mémoire de master, le prix «René Mouchotte» a été remis au lieutenant Pauline Fayolle pour son mémoire intitulé Le renseignement d’intérêt militaire: indépendance nationale et perspectives européennes et effectué sous la direction du colonel (R) Eric Nicod et de Céline Le Corroler dans le cadre du cursus mis en place à l’École de l’air en partenariat avec l’Institut d’études politiques d’Aix en Provence. Le lieutenant Fayolle a fait aussi «preuve d’audace et de vision en se saisissant d’un sujet aussi épineux» dont elle souligne qu’il s’agit d’une faiblesse européenne. «L’équilibre entre interopérabilité et souveraineté, l’armée de l’air le mesure au quotidien dans ses opérations, […] et c’est le développement des capacités de l’armée de l’air en toute cohérence qui permet de continuer à arbitrer cet équilibre, déclare le CEMAA. Manquer cette cohérence d’ensemble revient à se résigner à un abonnement et donc un abandon partiel ou total de l’autonomie de décision».  Ainsi le mémoire du Lieutenant Fayolle alimente de façon très opportune la nécessité de réflexion sur ce sujet.

La deuxième partie de la soirée était consacrée à la signature du partenariat entre l’armée de l’air et l’université Paris-Sorbonne. «Le champ d’investigation est extrêmement large, a déclaré le CEMAA. Je vous invite, chers universitaires et aviateurs, à plonger dedans sans retenue au travers de ce partenariat ou de tout autre dont vous ressentiriez le besoin.» Ce partenariat permet d’envisager de vastes études interdisciplinaires à travers le réseau Sorbonne Universités.

Remise des prix «Armée de l’air» 2014
Remise des prix «Armée de l’air» 2014
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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:55
Cérémonie de remise de poignards à des sous-officiers en présence du CEMAA

 

11/12/2014 Armée de l'air

 

Le 8 décembre 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu sur la base aérienne (BA) 105 d’Évreux où il a présidé pour la première fois une cérémonie de remise de poignards au profit de plusieurs sous-officiers.

 

Cinq adjudants de la BA105 ont reçu, des mains de leur parrain, leur poignard de sous-officier supérieur de l’armée de l’air. C’est la première fois que le CEMAA, à l’origine de cette nouvelle mesure, assistait à ce type de cérémonie.

 

A l’issue, le général Mercier est parti à la rencontre des aviateurs autour de trois tables rondes axées sur les conditions de vie et de travail du personnel, les perspectives RH (ressources humaines) et les activités opérationnelles.

 

Pour conclure cette journée, le général Mercier s’est ensuite rendu au sein des unités implantées sur la base normande.

 

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 16:30
Le CEMAA rencontre le personnel de l’opération Chammal

 

01/10/2014  Actus Air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu les 27 et 28 septembre 2014, auprès des militaires engagés dans l’opération Chammal.

 

Au cours de sa visite, il s’est entretenu avec le contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone Océan Indien (ALINDIEN), qui assure le contrôle opérationnel de cette opération en coordination avec le centre de coordination des opérations aériennes (Coordination Air Operation Center) américain, situé à Al Udeid (Qatar).

 

Devant les aviateurs engagés dans l’opération Chammal, le CEMAA a fait part de son admiration et de sa fierté. Il a rappelé la chance de pouvoir bénéficier dans la région d’un dispositif permanent, adapté et réactif, qui a montré célérité et efficience depuis sa mise en œuvre le 15 septembre dernier.

 

Conformément à la volonté du président de la République, les missions d’appui aérien et de reconnaissance se poursuivront pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech. Ces missions seront à nouveau effectuées en coordination étroite avec les autorités irakiennes ainsi qu’avec nos alliés présents sur le théâtre.

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 16:55
Le CEMAA vole sur Mirage 2000B

 

29/07/2014 Armée de l'air

 

Le 17 juillet 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a effectué un vol à bord d'un Mirage 2000B de la base aérienne 115 d’Orange.

 

Accueilli par le lieutenant-colonel Gauthier Dewas, commandant l’escadron de chasse 2/5 «Île de France», le général Denis Mercier a réalisé une mission d'entraînement de défense aérienne. Pour préparer ce vol, il a pu bénéficier des compétences des pilotes de l'escadron lors d'une séance de simulateur.

Loin des yeux mais près du cœur, la base aérienne 115 d’Orange est une base familière pour le CEMAA. En effet, entré à l’École de l’air en 1979, il est affecté à l’escadron de chasse 1/5 «Vendée» sur Mirage F1C en 1983. Après un passage par Dijon, il y revient en 1988 au sein de l'escadron de chasse 2/5 «Île de France» sur Mirage 2000 RDI.

 

Plus d’informations sur les missions de l'escadron de chasse 2/5 «Île de France»

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:55
L’armée de l’air commémore les 100 ans du Bourget

 

18/07/2014 Alice Le Flamanc

 

La célébration du centenaire de la plateforme aéronautique du Bourget s’est déroulée le dimanche 13 juillet 2014. Témoin privilégié de l’Histoire aéronautique, l’aéroport a accueilli les plus grands exploits aériens. C’est donc naturellement que l’armée de l’air, représentée par le général Denis Mercier, son chef d’état-major, s’est associée à l’événement.

 

Le Bourget : un lien unique avec l’armée de l’air

 

Près de 30 000 personnes se sont amassées sur le tarmac pour  participer à cette grande fête aéronautique. «C’est bien plus qu’un simple meeting aérien, confie Bernard Chabbert, journaliste et commentateur aéronautique qui témoigne son attachement à cette manifestation. Il faut considérer cet événement comme une commémoration. Nous ne sommes pas ici pour présenter les avions mais pour les situer dans leur contexte : un aéroport et son histoire. L’aéroport du Bourget fait d’ailleurs partie du patrimoine intellectuel et opérationnel de l’armée de l’air».

 

En effet, terrain militaire en 1914, l’ancienne base aérienne 104 Dugny-Le Bourget a vu naître de nombreuses institutions de l’armée de l’air. Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, témoigne sa fierté de participer à l’événement : «pour l’armée de l’air, le centenaire du Bourget est un bel anniversaire. Ce terrain d’aviation est l’illustration de l’Histoire de l’aviation, de ces hommes et de ces femmes engagés vers une seule et même passion : l’aéronautique. Civils et militaires sont réunis aujourd’hui pour célébrer le succès de cet aéroport. Je tiens à remercier l’ensemble des organisateurs qui a su mettre en valeur les 80 ans de l’armée de l’air. Les 100 ans du Bourget permettent de rassembler cette magnifique communauté aéronautique».

 

Un anniversaire haut en couleurs

 

L’atterrissage est précis et maîtrisé, l’Extra 330 de Catherine Maunoury, directrice du musée de l’air et de l’espace, se pose sur le tarmac. «Aujourd’hui est un jour de fête, déclare la double championne du monde de voltige aérienne. L’aéroport du Bourget est le cœur de l’aviation. Cet événement rend hommage à ces aviateurs civils et militaires qui ont bâti cette histoire formidable».

 

Malgré la pluie, «le plaisir reste intact !», déclare un passionné. Triplan, Albatros, Flamant, Piper J3 et bien d’autres aéronefs se sont réunis dans le ciel couvert du Bourget. Près d’une soixantaine d’avions de toutes les époques se sont rassemblés autour d’une légende : le Spirit of St. Louis, venu des États-Unis. Le public a pu également découvrir des modèles mythiques de l’armée de l’air tels que le Jaguar, le Rafale A, le Tucano ou le Skyraider. Véritable éventail de l’histoire de l’aviation, l’événement s’articulait autour de cinq tableaux chronologiques de 1914 à aujourd’hui.

 

Mais «ce meeting n’a pas vocation à être nostalgique, il est tourné vers l’avenir» affirme Catherine Maunoury. Au fil de la journée, les pionniers de l’aviation ont donc laissé place à l’aviation de combat moderne. D’un claquement sec et brutal, le Rafale a foudroyé le ciel. Le capitaine Benoit Planche, alias «Tao», s’est ainsi lancé dans une présentation explosive du chasseur tigré aux couleurs du Nato Tiger Meet 2014. La Patrouille de France et ses Alphajet étaient également au rendez-vous, tout comme l’Équipe de voltige de l’armée de l’air qui a clôturé les festivités de cette journée riche en émotion.

 

 

L’armée de l’air commémore les 100 ans du Bourget
L’armée de l’air commémore les 100 ans du Bourget

L’armée de l’air et l’aéroport du Bourget, naissance de l’Histoire aéronautique

 

Le centre d’instruction militaire de la cité de l’air (CIMCA) y est implanté dès sa création. Spécialisé dans l’instruction militaire, il formait les aviateurs à divers domaines d’expertises et compétences particulières, utiles aux activités de la cité de l’air ainsi que les jeunes citoyens effectuant leur service militaire en France.

Théâtre des épilogues de la Seconde Guerre mondiale, le terrain du Bourget voit naitre des escadrons de l’armée de l’air. Par exemple, le célèbre escadron de transport 1/64 «Béarn», qui souffle ses 70 bougies cette année, tire ses traditions de ce lieu mythique. Il appartenait en effet au 1er groupe de la 34ème escadre de bombardement, créée en 1933.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 11:56
Le CEMAT rend hommage à deux aviateurs

 

17/07/2014 Armée de l'Air

 

Le 5 juillet, sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le général Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre, accompagné par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a offert aux colonels Frédéric Chiffot et José Souvignet, respectivement pilote et navigateur sur Mirage 2000, une pièce de l’appareil duquel ils se sont éjectés en 1995, pendant les opérations menées en Bosnie.

 

En 1995, les recherches des restes de l’aéronef des (désormais) colonels Frédéric Chiffot et José Souvignet, alors capturés par des miliciens  serbes, sont menées par des soldats de l’armée de Terre et dirigées par le colonel (à l’époque) Ract Madoux. «J’ai une dette d’honneur et je suis heureux aujourd’hui de rendre à César ce qui est à César, a confié le CEMAT aux deux aviateurs. C’est avec émotion et une grande joie que je remets cette pièce à ce bel escadron Champagne.» Et de souligner : «Ce moment est un symbole fort de la coopération entre les troupes au sol et celles en vol.»

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:20
Général Mercier et Général Welsh

Général Mercier et Général Welsh

 

16/07/2014 Armée de l'air

 

Du 13 au 15 juillet 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a accueilli son homologue américain, le général Mark Welsh, chef d’état-major de l’United States Air Force.

 

L’amitié franco-américaine était à l’honneur en ce week-end de fête nationale et de commémoration du centenaire du premier conflit mondial. Présent en France pour l’occasion, le général Welsh, accompagné du général Mercier, s’est tout d’abord rendu au mémorial de Marnes-la-Coquette le 13 juillet 2014, où une cérémonie était organisée. Ce mémorial français honore la mémoire de l’escadrille historique américaine « La Fayette », constituée en 1916 sous commandement français, afin d'aider la France lors de la Première Guerre mondiale.

 

Le lendemain, après avoir assisté au défilé militaire sur les Champs-Élysées, les deux chefs d’état-major se sont envolés pour Colleville-sur-Mer, en Normandie. L’occasion de visiter le cimetière américain d’Omaha, situé sur l’une des plages du débarquement du 6 juin 1944. Enfin, le 15 juillet 2014, le général Welsh a été reçu par le général Mercier sur la cité de l’air et base aérienne 117 de Paris-Balard pour une réunion d’état-major, au cours de laquelle lui a notamment été présenté le projet stratégique de l’armée de l’air Unis pour « Faire Face ».

 

Général Mercier et général Welsh à Colleville-sur-Mer

Général Mercier et général Welsh à Colleville-sur-Mer

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:56
Revue de l'ensemble des élèves par le général Denis Mercier

Revue de l'ensemble des élèves par le général Denis Mercier

 

08/07/2014 Armée de l'air

 

Vendredi 4 juillet 2014, le baptême des promotions 2013 de l’École de l’air et de l’École militaire de l’air s’est déroulé en présence du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air et de nombreux invités internationaux, sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.

 

C’est au crépuscule que le général Denis Mercier accompagné, de ses homologues militaires africains, a passé en revue l’ensemble des élèves à l’honneur. La promotion 2013 de l’École de l’air porte désormais le nom de «général Martial Valin», tandis que celle de l’École militaire de l’air s’est vue attribuer celui de «colonel Amédée Passemard». Elles ont ensuite procédé à l’échange des drapeaux entre la promotion précédente et celle de 2013. La Musique de l’air, les chœurs des élèves et la Patrouille de France ont clôturé les festivités.

 

Cette traditionnelle cérémonie a rassemblé près de 2 200 invités. Elle célébrait également le 40ème anniversaire du cours spécial de l’École de l’air (CSEA). En 2013, la promotion a accueilli des élèves officiers du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal. De nombreuses autorités civiles et militaires françaises et étrangères (Cameroun, Niger, Bénin, Mali, Gabon, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Maroc) ont été conviées pour partager ce moment d’émotion. La cérémonie, symbole de valeurs, marque l'engagement des futurs officiers de l’armée de l’air à vivre avec honneur et dignité.

 

Les 40 ans du cours spécial de l’École de l’air

 

Créé en 1973 au sein de l’École de l’air, le CSEA  est destiné à former des officiers des armées de l’air étrangères dont les pays sont liés à la France par des accords de coopération.

Admis sur concours, les élèves sont tous francophones. Le programme de leur formation (3 ans)  est identique à celui de l’École de l’air, sauf l’instruction technique et scientifique qui est adaptée.

Depuis sa création environ 550 élèves, issus de 27 nationalités différentes ont été diplômés à Salon-de-Provence, dont certains sont devenus chef d’état-major dans leur pays.

 

Échange des gardes drapeaux entre les promotions

Échange des gardes drapeaux entre les promotions

Le CEMAA entouré de ses homologues militaires pour le baptême des promotions 2013

Le CEMAA entouré de ses homologues militaires pour le baptême des promotions 2013

source Ordre de la Liiberation

source Ordre de la Liiberation

 

Saint Cyrien de la promotion 1917, il intègre l’armée de l’air  en 1926. En 1940, il devient colonel et rallie la France libre puis développe et dirige les Forces aériennes françaises libres (FAFL) avant de les commander en juillet 1941.

Nommé général, il réorganise le transport aérien militaire ainsi que les unités parachutistes. Jusqu’en 1944, en même temps que commandant des Forces aériennes françaises en Grande-Bretagne, il est chef d’état-major général adjoint de l’armée de l’air et chef de la mission de l’air à Londres.En août 1944, il participe à la Libération de Paris à la tête des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Chef d’état-major de l’armée de l’air de 1944 à 1946, puis chef de la délégation militaire française aux Nations unies, il est nommé Inspecteur général de l’armée de l’air de 1947 à 1957.

Il reste le seul général de l’armée de l’air à avoir été maintenu sans limite d’âge, dans l’état-major général, pour avoir commandé en chef devant l’ennemi. Il décède le 19 septembre 1980.

 

 

Colonel Amédée Passemard

 

Baptême des promotions 2013 à Salon-de-Provence

 

Né en 1920, il obtient son brevet de pilote à 17 ans et s’engage dans l’armée de l’air en 1938. Il lutte contre la Luftwaffe, prend part à la campagne de Tunisie, puis à la Libération de la Corse. Promu  sous-lieutenant en 1944, il rejoint Meknès (Maroc)  comme instructeur. En 1946, à l’état-major de la Défense aérienne du Territoire en Afrique française du Nord, il cumule les fonctions d’adjoint au chef du 3ème bureau, chef des transmissions et commandant de l’escadrille d’entraînement.

Il part en Indochine, puis prend la tête de l’aviation légère d’Oranie (Algérie) avant le prendre le commandement de la base de Bangui (République Centrafricaine).

En 1965, il commande la base aérienne 125 d’Istres avant d’intégrer l’état-major de la Force aérienne tactique, chargé de la sécurité militaire. Il quitte l’armée de l’air en 1969.

Totalisant 5 000 heures de vols et 650 missions de guerre, il décède le 19 août 2013.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 15:55
La défense est le pilier de l'industrie française

 

08/07/2014 Général d'Armée aérienne Denis Mercier, Chef d'Etat-major de l'Armée de l'air – Opinions, LaTribune.fr

 

Pour maintenir l'excellence des industries aéronautiques et spatiales françaises, il faut identifier les technologies clés de l'avenir et maintenir un effort soutenu d'études, explique le général Denis Mercier, Chef d'Etat-major de l'Armée de l'air.

 

En matière de tissu industriel, l'activité « défense » représente notamment 4000 PME, 300.000 emplois dont 165.000 directs et 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Le secteur de l'aéronautique civile et militaire représente la plus grande part de la base industrielle et technologique de défense (BITD) en France et en Europe, en développant 20 technologies parmi les 27 classées critiques. Il capte 40% des dépenses d'investissement de la défense. De même, le domaine aéronautique est prépondérant parmi les capacités industrielles militaires critiques (CIMC) indispensables à la souveraineté nationale.

Par ailleurs, l'apport des technologies aéronautiques développées pour le domaine militaire dans le domaine civil est fréquent : le lanceur Ariane est issu des travaux menés dans le cadre des missiles de la dissuasion, Airbus est « fille » de l'aéronautique militaire, le logiciel de conception Catia de Dassault initialement développé pour les avions de combat est désormais utilisé pour l'aviation civile, l'automobile et de nombreux autres secteurs industriels. Les défis que doivent quotidiennement relever les industriels dans les domaines de l'aérodynamique, des structures, de la motorisation, des systèmes de navigation, des liaisons de données, ou encore des systèmes de protection contre les missiles stimulent la recherche et le développement technologique. Les industries aéronautiques et spatiales françaises sont unanimement reconnues dans les domaines civils et militaires. Porteuses de croissance et d'innovation, elles sont des fleurons de l'industrie nationale. Une capacité industrielle et technologique perdue ne pourrait être récupérée qu'au prix d'investissements, humains et techniques, considérables sur plusieurs années (de quinze à vingt ans sont nécessaires pour (re) constituer une capacité de conception et de développement de systèmes aéronautiques).

Un programme majeur comme l'Airbus A400M est un cas concret à partir duquel une véritable stratégie industrielle européenne peut être pensée pour éviter le délitement de ce tissu précieux. Il met aux prises nombre d'acteurs privés ou étatiques, nationaux et communautaires dont la coordination au niveau européen est indispensable.

Par ailleurs, le maintien en service pour encore plusieurs décennies de nombre de nos équipements (le Rafale et son système d'armes resteront en service au-delà de 2050) nécessite que les compétences industrielles indispensables au soutien et aux nécessaires évolutions de ces matériels soient conservées. Même à figer leur définition et accepter de fait leur déclassement progressif au regard de l'évolution des menaces et des critères d'interopérabilité, il est impératif de maintenir ces compétences, ne serait-ce que pour assurer la pérennité des capacités militaires actuelles.

Ce « temps long » des programmes d'armement doit s'appuyer sur une profondeur d'analyse de long terme, indispensable pour assurer la continuité des capacités opérationnelles. Les premiers Rafale livrés devront être retirés du service à compter de 2026, date à laquelle ils atteindront leur limite de vie après plus de vingt années de service. Les conditions du renouvellement de la composante aérienne de combat se définissent aujourd'hui compte tenu des délais d'étude et de développement nécessaires pour définir, développer et mettre en place un nouveau système d'armes.

 

Pour des mutualisations d'abord bilatérales

Pour éclairer les choix des capacités stratégiques à conserver et donner aux forces les moyens de remplir leurs missions, il faut identifier les technologies clés et maintenir un effort soutenu d'études amont. Les capacités de la France à exercer sa souveraineté, à « entrer en premier » sur un théâtre, à participer à la « stabilisation » d'une crise ou à évaluer de façon autonome les situations devront faire appel à des capacités industrielles nouvelles porteuses de mutations technologiques de l'outil de défense. Certains domaines, tels que la surveillance de l'espace extra-atmosphérique et de l'espace aérien, la cybernétique, l'hypervélocité, la furtivité, la détonique, l'accès aux ressources satellitaires, l'observation à partir de véhicules stratosphériques, l'ingénierie des réseaux, sont déjà identifiés.

Les enjeux pour la puissance aérienne portent sur le renouvellement des capteurs de défense aérienne, l'évaluation de la situation dans l'espace, le renouvellement du missile de dissuasion, la maîtrise des effets militaires par l'optimisation des charges, la création d'une filière européenne de drones et la mise en place d'un système de combat combinant des moyens pilotés et non pilotés. Le besoin de réaliser et d'atteindre des capacités opérationnelles doit rester à la base de tout choix futur en matière industrielle. Ceci est en particulier le cas dans le domaine des études amont, dont le besoin au titre du maintien des compétences primordiales ne fait pas débat, mais pour lesquelles les choix ne devront pas reposer uniquement sur des impératifs industriels. Au regard de l'étendue des besoins capacitaires et des capacités financières prévisibles, toutes les opportunités d'optimisation, de partage ou de mutualisation des coûts de développement, voire de production, doivent être recherchées.

De même, des développements au travers de capacités duales, lorsque cela est possible, devraient également permettre l'accès à des financements européens dans le cadre du programme H2020 de la Commission européenne. Le renouvellement des radars de défense aérienne représente dans ce cadre une opportunité, compte tenu de leur contribution à l'évaluation et à la sécurité aérienne de l'Europe. Le développement de programmes en coopération reste une voie possible, mais elle ne peut s'avérer efficace que s'il y a une convergence suffisante des besoins, ce qui incite à favoriser dans un premier temps des approches bilatérales avant de les étendre ensuite à davantage de nations. Une réflexion partagée entre l'État et l'industrie devra également porter sur le poids respectif des coûts de MCO, avec pour fil directeur là aussi la satisfaction du besoin opérationnel. Par ailleurs, les constructeurs aéronautiques et les utilisateurs gagneraient à converger sur une nouvelle politique de gestion de risque dans la maintenance des aéronefs, pour en diminuer les coûts. La profondeur de diagnostic de panne désormais possible avec les systèmes modernes peut être exploitée différemment afin d'optimiser le niveau de maintenance.

L'importance de l'export, enfin, notamment au titre des contributions apportées aux capacités de développement, demeure incontournable. Le soutien étatique dans ce domaine est un élément primordial. Les forces armées en général, et l'armée de l'air en particulier, apportent dans ce cadre, la caution de l'utilisateur national ainsi qu'un accompagnement indispensable à l'exportation des matériels de défense de notre industrie nationale.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:50
La graduation ceremony de l'École de l'air britannique de Cornwell

La graduation ceremony de l'École de l'air britannique de Cornwell

 

24/06/2014 Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef de l’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu le 19 juin 2014, à l’École de l’air britannique de Cranwell pour présider la graduation ceremony, équivalente à celle de la remise des poignards dans l’armée de l’air.

 

La présence du CEMAA fait suite à l’invitation de son homologue britannique, Sir Andy Pulford. Il est à noter que le général Mercier a été à la tête de l’École de l’air de Salon-de-Provence, de 2008 à 2010 et que son prédécesseur, le général Jean-Paul Paloméros a été nommé en 2007, reviewing officer, distinction hautement honorifique.

Un défilé aérien de la patrouille des Red Arrows a clôturé cette cérémonie.

Équivalent à l’École de l’air, le Royal Air Force (RAF) College de Cranwell forme les officiers et le personnel navigant britanniques. Créée en 1920, elle est la première académie dédiée à l’aviation militaire dans le monde.

Le CEMAA et les élèves officiers de l'École de l'air britannique de Cornwell

Le CEMAA et les élèves officiers de l'École de l'air britannique de Cornwell

Le défilé aérien des Red Arrows au dessus de l'École de l'air britannique de Cornwell

Le défilé aérien des Red Arrows au dessus de l'École de l'air britannique de Cornwell

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:35
Le général Serge Soulet au côté du général malaisien pose devant l’A400M

Le général Serge Soulet au côté du général malaisien pose devant l’A400M

 

12/05/2014 Armée de l'air

 

Le général Tan Sri Rodzali Bin Daud, chef d’état-major de la Royal Malaysian Air Force (armée de l’air malaisienne), a été accueilli par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), les 5 et 6 mai 2014.

 

 

Les deux chefs d’états-majors se sont entretenus sur les sujets de coopération qui lient nos armées de l’air. Le CEMAA malaisien s’est ensuite vu remettre des mains du général Mercier les insignes de Commandeur de l’Ordre national du Mérite.Le lendemain, mardi 6 mai, le général Rodzali Bin Daud s’est rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans où il a été accueilli par le général Serge Soulet, commandant les forces aériennes et le soutien des forces aériennes (CFA/CSFA).Le CEMAA malaisien y a visité la MEST (Multinational Entry into Service Team), équipe de marque chargée de mener les expérimentations de l’A400M Atlas. Il a ensuite réalisé un vol tactique à bord d’un A400M afin d’apprécier ses capacités opérationnelles. La Royal Malaysian Air Force a en effet commandé quatre exemplaires de l’A400M, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de coopération bilatérale entre les deux armées.

 

Le CEMAA malaisien en visite officielle en FranceLe CEMAA malaisien en visite officielle en FranceLe CEMAA malaisien en visite officielle en France
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:35
photo China MoD

photo China MoD

 

 

10-04-2014 French.china.org.cn

 

Le conseiller d'Etat chinois et ministre de la Défense nationale Chang Wanquan a rencontré jeudi à Beijing le chef d'état-major de l'armée de l'air française, Denis Mercier.

 

Le président chinois Xi Jinping a effectué en mars une visite d'Etat en France, et les deux pays ont adopté à cette occasion un plan de coopération à moyen et long terme pour faire entrer les relations bilatérales dans une nouvelle ère de développement global et rapide, a indiqué M. Chang.

 

L'armée chinoise accorde une grande importance aux relations avec les forces armées françaises et est prête à promouvoir les relations militaires à un nouveau niveau, a-t-il déclaré.

 

M. Mercier a indiqué que la France et la Chine étaient toutes deux des nations pacifiques et a exprimé l'espoir de voir les deux armées continuer de promouvoir la coopération pratique, notamment entre les armées de l'air et dans le cadre des missions de maintien de la paix.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:55
Première visite officielle du CEMA auprès des aviateurs

 

01/04/2014 Sources : EMA

 

Le 1er avril 2014, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu sur la base aérienne (BA) 942 de Lyon Mont-Verdun pour effectuer sa première visite officielle aux forces aériennes.

 

Accompagné du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, le CEMA a rencontré les aviateurs du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) qui planifient et conduisent au quotidien les opérations aériennes.

 

En se rendant dans le centre névralgique des opérations aériennes, là où se jouent à la fois la protection et la sécurité du territoire national, ainsi que le volet aérien de nos engagements en opérations extérieures, le CEMA a voulu témoigner sa reconnaissance et sa fierté aux hommes et aux femmes qui permettent aujourd’hui à la France de disposer d’une armée qui gagne et qui protège. « J’ai vu ici toute la cohérence de nos forces aériennes. J’ai vu la diversité et la complexité des missions, la manière remarquable dont elles s’imbriquent les unes dans les autres, comme si tout était simple et évident. J’ai vu des hommes et des femmes maîtrisant parfaitement leur partition, des aviateurs engagés, passionnés par leur métier ».

 

Lors de cette rencontre, le CEMA a également voulu leur communiquer sa vision du modèle d’armées à l’horizon des années 2020. Il a ainsi rappelé que l’objectif de la transformation qui est engagée est de conserver un outil de défense performant. Les modalités de réalisation de ce défi constituent le projet « Cap 2020 » dans lequel il souhaite que chacun s’implique à ses côtés. « Les défis sont nombreux, importants. Ils sont à notre portée si nous agissons ensemble et autrement, pour continuer à faire au mieux. C’est l’esprit de Cap 2020 qui rejoint celui de l’armée de l’Air ‘Unis pour Faire face’ ».

 

Ce déplacement a été l’occasion pour le CEMA de rencontrer les experts du centre national des opérations aériennes (CNOA) et de découvrir la future salle ACCS (Air Command and Control System). Ce système de commandement et de contrôle aérien de pointe constituera, d’ici 2016, une capacité d’intégration multinationale des systèmes et des données opérationnelles, notamment ceux des partenaires européens de l’Alliance atlantique. Le CEMA a également pu visiter le commandement de la composante aérienne des forces interarmées en Afrique centrale de l’ouest, le JFACC AFCO (Joint Forces Air Component Command). Avec son antenne localisée à N’Djamena au Tchad le JFACC AFCO planifie et conduit l’ensemble des missions aériennes au profit des différentes opérations et forces stationnées dans cette zone. A ce titre, il exerce le contrôle opérationnel des moyens aériens engagés au profit de l’opération Serval. Depuis janvier 2013, le JFACC AFCO a été à la manœuvre des 6000 sorties aériennes réalisées au Mali, dont 2000 ont été consacrées à la chasse, 1600 au renseignement et au ravitaillement, et 2700 aux missions de transport.

 

Après sa visite à Mailly-le-Camp le 24 mars, le CEMA s'est à nouveau rendu sur le terrain pour rencontrer les hommes et les femmes qui sont au cœur des engagements opérationnels. En qualité de commandant des opérations, il a voulu leur témoigner de sa confiance. Il a également voulu les assurer de sa volonté de bâtir, avec eux, le modèle d'armée qui sera le leur à l'horizon 2020.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 11:55
Rétrospective 2013 du CDAOA

 

 

13/03/2014 Sources : CDAOA

 

Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) propose un document complet et illustré retraçant les activités majeures de l’année 2013 dans le cadre des opérations extérieures mais aussi des missions interarmées, des exercices, des événements et de la sûreté aérienne.

 

«La parution en 2013 d’un nouveau Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale a conforté le rôle del’armée de l’air au cœur des missions de protection, dedissuasion et d’intervention confiées aux forces armées, déclare le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air.Cette riche rétrospective du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes permet de mesurer concrètement comment s’est décliné l’année dernière, en métropole ou sur les théâtres d’opérations extérieures, cet engagement de tous les instants de l’armée de l’air qui a su remarquablement montrer sa faculté à agir vite et dans la durée.»

 

Opérations, sûreté aérienne, exercices et événements : pour tout savoir sur les activités de l’armée de l’air l’année dernière, consulter la rétrospective 2013 en PDF !

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 19:55
Le général Mercier donne le coup d’envoi des 80 ans de l’armée de l’air

 

 

20/02/2014 Armée de l'air

 

2014 est une grande année pour l'armée de l'air ! Elle fêtera cet été ses 80 ans d’existence. Un anniversaire qui s’inscrit dans une série d’événements qui commémoreront, tout au long de l’année, un siècle d’aviation militaire.

 

Jeudi 20 février 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a lancé les festivités : « L’année 2014, par la densité des anniversaires que nous allons célébrer, représente une année exceptionnelle pour mesurer le chemin que nous avons tous parcouru ensemble. Elle nous offre une occasion exceptionnelle de nous tourner vers notre passé pour continuer à regarder vers l’avenir. »

 

Le chef d’état-major de l’armée de l’air souhaite associer les aviateurs et l’ensemble de la population à ces nombreuses célébrations, dont certaines seront ouvertes à tous. L’occasion de partager les valeurs et les traditions qui forgent une passion commune pour l’aéronautique militaire. L’année 2014 « est  avant tout une fête de famille, conclut le général. Venez à la rencontre de ces aviateurs qui ne cessent de démontrer l’étendue de leurs capacités et leur fierté de servir depuis plusieurs décennies notre pays ! »

 

Parmi les événements qui ponctueront cette année, l’armée de l’air vous donne rendez-vous :

-       les 21 et 22 juin sur la base aérienne 120 de Cazaux pour le meeting de l’air qui célèbrera les 80 ans de l’armée de l’air, le centenaire de la base girondine et les 100 ans de la première mission spéciale,

-       les 5 et 6 juillet sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey pour le meeting de l’air qui commémorera le centenaire de la première mission de bombardement.

 

Retrouvez toutes les informations sur le site www.80ans-armeedelair.fr. Que la fête commence !

 

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:30
photos Tsahal

photos Tsahal

 

février 17, 2014 Tsahal

 

Le commandant de l’Armée de l’Air française, le général Denis Mercier, a atterri la semaine dernière en Israël. Au cours de sa visite, il a rencontré le commandant de l’Armée de l’Air israélienne, le général de division Amir Eshel, s’est rendu dans les bases aériennes de Tsahal et a même participé à un vol. Venez en apprendre plus sur cette coopération franco-israélienne.

 

La visite du général Denis Mercier a été l’occasion de rencontres avec le général de division Amir Eshel et d’entretiens concernant les défis quotidiens présents au Moyen-Orient. La coopération existante ainsi que les intérêts communs entre les deux puissances aériennes ont également été évoqués. Le commandant de l’Armée de l’Air a pu décoller à bord d’un avion F-15L de la flotte israélienne et a déclaré : “c’est un grand avion doté de beaucoup de puissance. C’était une expérience très forte de voler avec pour la première fois.”

Le général Denis Mercier a servi en tant que pilote de chasse de l’Armée de l’Air française aux commandes des avions Mirage 2000 et Rafale. Durant son mandat de commandant des forces aériennes françaises, il a souhaité renforcer les relations avec son homologue israélien, une coopération entre les deux pays qui existe depuis déjà près de cinquante ans. “Hier, j’ai rencontré des anciens pilotes israéliens qui ont volé à bord du Mirage français dans les années 60 lors des guerres qu’Israël a connues. Depuis ce temps-là, nos relations n’ont cessé d’exister.”

 

5 POINTS SUR L’ARMÉE DE L’AIR FRANÇAISE :

1. L’Armée de l’Air française est la quatrième plus grande flotte aérienne au monde.

2. La France a été la première nation à envoyer un pilote de chasse se battre lors de la Première Guerre mondiale.

3. Le drone Harfang, actuellement en usage en France, est développé en collaboration avec l’ingénierie aéronautique israélienne.

4. En 2011, les pilotes de l’Armée de l’Air française ont pris part aux frappes de l’OTAN en Libye contre les forces du régime de Mouammar Kadhafi.

5. Cette année, l’Armée de l’Air française fête ses 105 ans et est considérée comme la plus vieille armée de l’air au monde.

La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal
La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal
La France en visite dans les bases aériennes de Tsahal
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 21:55
Le général Denis Mercier à bord du Mirage F1 du "Savoie"

Le général Denis Mercier à bord du Mirage F1 du "Savoie"

 

06/02/2014 Actus Air

 

Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a réalisé un vol en Mirage F1 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le mardi 4 février 2014.

 

Clin d’œil symbolique, le Mirage F1 CR de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie » arborait les cinq étoiles, le nom et l’alias du CEMAA.

 

Après avoir été breveté pilote de chasse en 1983, le général Mercier a débuté sa carrière opérationnelle sur Mirage F1.

Le général Mercier avant son départ en vol

Le général Mercier avant son départ en vol

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 21:55
Qui sera le prochain chef d’état-major des armées ?

 

20 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Livre Blanc, Loi de programmation, réforme de la gouvernance du Ministère de la Défense, tout cela a été enfin adopté. Le Ministère de la Défense va donc profiter du fait que les dossiers difficiles sont maintenant derrière, pour renouveler les équipes, notamment les hauts responsables militaires.

L’actuel chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, nommé en 2010, pourrait ainsi être remplacé en mars 2014. C’est en effet à cette date que l’amiral Alain Oudot de Dainville, ancien chef d’état-major de la Marine jusqu’en 2008, quittera ses fonctions de directeur général d’ODAS, société chargée des contrats d’armement d’état à état (principalement avec l’Arabie Saoudite). L’actuel CEMA souhaiterait en effet prendre la relève de l’amiral Oudot de Dainville, atteint par la limite d’âge, à la tête de cette société dont l’État est le principal actionnaire. La nomination à ce poste, réputé très rémunérateur, est dans les mains l’Élysée. Reste que le cabinet de la Défense, qui n’entretient pas de relations idylliques avec l’amiral Guillaud, pourrait la freiner.

Général Pierre de Villiers (crédits: Ministère de la Défense)

Général Pierre de Villiers (crédits: Ministère de la Défense)

Aujourd’hui, deux noms circulent pour reprendre les rênes de l’état major des armées (EMA). Le premier est son numéro deux, le général Pierre de Villiers, 58 ans, major général des armées à l’état-major des armées depuis 2010. Très apprécié, c’est lui qui dans l’ombre a su gérer les nombreuses crises de ces dernières années. Saint cyrien, cavalier, jeune frère de Philippe de Villiers (le politicien), le général de Villiers a commandé le Regional Command Capital (RCC) en Afghanistan de 2006 à 2007. D’un caractère consensuel et énergique, il a permis, malgré les difficultés, la poursuite du pilotage de l’EMA et a réussi à maintenir le dialogue entre les différentes armées. Considéré comme un chrétien-démocrate, donc modéré, il apparaît ainsi compatible avec le gouvernement socialiste. Ses atouts : une très forte légitimité, à la fois opérationnelle et politique.

Général  Mercier, ched d'état major de l'armée de l'air (crédits: Ministère de la Défense)

Général Mercier, chef d’état major de l’armée de l’air (crédits: Ministère de la Défense)

Le deuxième nom qui circule pour être le prochain CEMA est l’actuel chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier. A 55 ans, Denis Mercier est un ancien pilote de chasse (Mirage F1 et 2000), passé par l’OTAN et par le cabinet du ministre de la défense en 2010. Très apprécié au sein de l’armée de l’air, il a su lancer l’ambitieuse modernisation de l’armée de l’air.

Le monde de la défense se félicite de l’excellente qualité de ces deux candidatures. De Villiers affiche un vrai avantage : c’est lui qui traite depuis trois ans tous les dossiers difficiles. Mercier a pour lui d’être reconnu comme un authentique innovateur. Mais son avantage risque de le desservir : qui pourrait bien lui succéder pour mener à bien la réforme de l’armée de l’air qu’il a si bien su réaliser? Naturellement son numéro deux pourrait prendre sa succession, à savoir le général Antoine Creux. L’autre nom qui circule pour éventuellement succéder à Denis Mercier est celui du général Antoine Noguier, actuellement chef du cabinet militaire du Ministère de la Défense.

Surprise, d’habitude les mouvements à la tête des armées, produisent un jeu de chaises musicales, dont notamment le poste très convoité de chef d’état-major particulier du président de la République (EMP), considéré comme traditionnellement une porte d’entrée pour devenir CEMA. Ce qui a été le cas de l’amiral Guillaud. Le scénario qui semble se profiler va donc bouleverser les habitudes, non seulement, l’EMP actuel, le général Benoît Puga, un fantassin d’origine, ancien directeur de la DRM (Direction du Renseignement Militaire), nommé par Nicolas Sarkozy, ne sera pas le prochain CEMA (à 60 ans, il n’aurait plus le potentiel d’âge pour être CEMA), mais il aurait été, selon nos sources, confirmé à son poste.

Quant au potentiel et éventuel successeur du général de Villiers à l’EMA, un nom circule, celui du vice-amiral d’escadre Mouton, ancien ALFOST (amiral commandant la force océanique stratégique) et actuel numéro 2 du SGDSN.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:55
Parking avion de la BA 126 de Solenzara – photo R. Connan DICoD

Parking avion de la BA 126 de Solenzara – photo R. Connan DICoD



06/12/2013 Samantha Lille

 

Depuis le 25 novembre, la base 126 de Solenzara en Corse vit au rythme des sorties aériennes incessantes. L’édition 2013 de Serpentex, un exercice interarmées et interallié majeur dédié à l’appui aérien, a donné son tempo. Mirage 2000 et Rafale décollent de jour comme de nuit.

 

Il est 18h30, le soleil corse a fait place à une belle nuit noire. Deux Mirage 2000 D roulent sur le parking avion. Ils rentrent d’une mission de Close air support ou appui aérien rapproché dont le scénario a été directement inspiré des dernières opérations (Afghanistan, Libye, Mali). Sur le tarmac l’activité a débuté dix heures plus tôt et se terminera aux alentours de 23h. En moyenne, depuis le début de l’exercice la tour de contrôle enregistre 46 sorties d’avions de chasse par jour, dix de plus lorsqu’il y a des vols de nuit.

 

Reportage photos

 

Serpentex 2013, quand le rythme s’accélère

Le 4 et 5 décembre, le lieutenant-Général Yvan Blondin, commandant de l’Aviation royale canadienne s’est rendu sur l’île de beauté accompagné du Général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air. La rédaction a recueilli leurs premières impressions.

 

Lieutenant-général Yvan Blondin : « Nous pouvons nous entrainer chez nous mais si l’on ne pas compare nos différentes expériences entre forces armées, nous perdons quelque chose. Un exercice comme celui-ci nous permet de partager des procédures et de vérifier que nos équipements sont compatibles. On s’assure ainsi que même s’il existe des différences entre nous, nous sommes capables de travailler ensemble. La réussite des dernières opérations comme la Libye, réside justement dans cette capacité à agir conjointement, c’est notre force. De plus, venir en Corse implique le déploiement d’une logistique particulière et c’est aussi un domaine à éprouver. Enfin, cette île est un endroit fantastique pour ce type d’exercice entre l’océan et les montagnes, l’environnement dans lequel évoluent les appareils est très varié. »

 

Général Denis Mercier : « La première chose que l’on attend de Serpentex, c’est ce pourquoi l’exercice est fait : entrainer nos équipages et les contrôleurs aériens avancés (FAC-Forward air controller), de manière à ce qu’ils soient le plus opérationnels possible dans un environnement qui est dense et réaliste. C’est le premier objectif et je pense qu’il est parfaitement rempli. Pendant ces trois semaines, on peut aussi s’attendre à développer de nouvelles doctrines, c’est ce qui est fait en ce moment même et on s’aperçoit que cela marche. Enfin, le dernier enjeu c’est l’intégration entre les différentes armées de l’air et même entre l’armée de l’Air et l’armée de Terre. Car nous testons de nouveaux systèmes et il est important que l’on soit tous ensemble pour le faire. Je pense aux liaisons de données tactiques par exemple, si chacun devait développer ses propres standards dans son coin, on ne pourrait plus être déployé de manière conjointe. Donc là, nous innovons ensemble et tout le monde a envie de progresser. Avec le Canada, nous avons une culture commune et surtout des envies communes. Cela s’est traduit notamment par des échanges d’officiers au niveau des états-majors, la participation régulière de la France à l’exercice aérien Mapple Flag et aujourd’hui, un escadron de F18 est déployé ici, à Solenzara. Et pour finir, le fait d’avoir discuté avec mon homologue, nous a permis d’identifier encore beaucoup de voies de coopération. »

Serpentex 2013, quand le rythme s’accélère

Cette année Serpentex réunit 703 militaires au plus fort de son activité. Présentes aux côtés des Français, huit nations étrangères : Royaume-Uni, Etats-Unis, Espagne, Italie, Belgique, République Tchèque, Slovénie et Canada. Ce dernier pays déploie par ailleurs un dispositif conséquent de quelques 200 personnes et 7 aéronefs dont 6 avions de chasse F18.
La troisième et dernière semaine de l’exercice intégrera des hélicoptères Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre et des missions d’appui avec des unités de transport tactique. Serpentex 2013 s’achèvera le 13 décembre.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 22:20
Rafale au décollage sur la base aérienne de Solenzara

Rafale au décollage sur la base aérienne de Solenzara

 

06/12/2013 Armée de l'air

 

Mon général, quels sont les objectifs de l’exercice Serpentex?

 

Le premier objectif de Serpentex est d’entraîner nos équipages et les contrôleurs aériens avancés de manière à ce qu’ils soient le plus opérationnel possible dans un environnement dense et réaliste. Ce but est parfaitement rempli, car les premiers retours sont concluants.

 

Le deuxième objectif est d’inclure d’autres acteurs, dans cet entraînement toujours dans un souci de coller au plus près de la réalité des opérations. Nous avons ainsi mis en œuvre des concepts de coordination intégrant l’apport de forces terrestres. Cela nous a permis de développer de nouvelles doctrines. Cette démarche se poursuit et l’on voit que ça fonctionne. Nous allons pouvoir les intégrer dans la doctrine de l’Otan pour en faire profiter les autres nations.

 

Enfin, l’exercice Serpentex 2013 recherche une bonne intégration aussi bien en interalliés qu’en interarmées. Cette interopérabilité est extrêmement utile pour tout le monde, afin d’apprendre à travailler ensemble. Ce domaine est riche en innovation. Nous testons actuellement de nouveaux systèmes, et il est important que tous les pays soient dans la boucle. En effet, à titre d’exemple, il n’y aurait rien de pire pour les liaisons de données tactiques que chaque nation développe ses propres standards de façon isolée. Nous ne pourrions plus nous déployer ensemble. Nous innovons et testons ensemble afin que  tout le monde progresse en même temps.

 

Cette année, les Canadiens se sont déployés pour la première fois sur la base aérienne 126 de Solenzara lors de l’exercice Serpentex. Quelles relations existe-t-il entre l’armée de l’air française et la force aérienne canadienne?

 

Les relations que nous entretenons avec le Canada sont fortes. Elles se concrétisent par un certain nombre d’actions concrètes, comme des échanges d’officiers de haut-niveau dans nos états-majors ou encore le déploiement d’un escadron de F18 canadiens pendant l’exercice, sachant que nous participons régulièrement à l’exercice Maple Flag, comme ce sera le cas en 2014. Avec le lieutenant-général Yvan Blondin, chef d’état-major de la force aérienne canadienne, nous partageons une culture commune. Nos différentes discussions nous ont dévoilé de nombreuses autres voies de coopération. C’est une armée de l’air avec laquelle nous allons encore progresser dans l’avenir.

 

Les CEMAA français et canadien volent à bord de leurs appareils respectifs

 

 

 

 

Le général Blandin, chef d'état-major de la force aérienne canadienne, embarquant en place arrière d'un Rafale

Le général Blandin, chef d'état-major de la force aérienne canadienne, embarquant en place arrière d'un Rafale

Afin d’appréhender « in situ » la capacité, démontrée durant Serpentex, des forces aériennes françaises et canadiennes à travailler de concert, le lieutenant-général Yvan Blondin a réalisé un vol à bord d’un Rafale français, tandis que le général Denis Mercier a pris place à bord d’un F18 canadien. Au-dessus du territoire corse, les deux chefs d’état-major ont ainsi pu éprouver les performances de leurs appareils respectifs et constater leur parfaite interopérabilité, tout comme la réciprocité des procédures utilisées aussi bien en vol, qu’au sol.

Le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, échangeant ses impressions avec le général Blandin, son homologue canadien

Le général Denis Mercier, chef d'état-major de l'armée de l'air, échangeant ses impressions avec le général Blandin, son homologue canadien

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 22:55
17 décembre 2013 « Drones de l’armée de l’air : un atout pour la France. »

 

15.11.2013 CESA

 

Le mardi 17 décembre 2013, le Centre d’études stratégiques aérospatiales a l’honneur de vous inviter au colloque :

« Drones de l’armée de l’air : un atout pour la France. »

Ce Colloque sera suivi de la cérémonie de remise des Prix « armée de l’air » 2013, présidée par le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général d’armée aérienne Denis Mercier en présence de la directrice de l’Institut Libre d’Etude des Relations Internationales (ILERI), madame Claire Bourgeois.

Ces événements se tiendront de 14h00 à 18h00 à l’École militaire, en amphithéâtre Des Vallières, (Paris VII).

(Afin d’accéder au site de l’école militaire, une pièce d’identité vous sera demandée au poste de sécurité).

Inscriptions :

par téléphone au 01 44 42 46 91

par mél : manifestation.cesa@inet.air.defense.gouv.fr

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 12:50
Coopération franco-britannique : Rencontre au sommet à Balard

 

08/11/2013 Actus Air

 

Le premier comité stratégique franco-britannique « Board to Board » s’est déroulé le 7 novembre sur la cité de l’air et base aérienne 117 de Balard, à Paris.

 

Cette réunion a été co-présidée par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et son homologue de la Royal Air Force, l’AirChief Marshal Sir Andrew Pulford.

 

À cette occasion, le CEMAA et le CAS (Chief of Air Staff) ont signé la Combined Vision and Strategy for Royal Air Force and Armée de l’air Engagement (CVS). Ce document s’articule autour de quatre axes stratégiques :

    capacité opérationnelle

    développement futur

    influence collective

    développement d’une culture commune.

 

La CVS s’inscrit dans la dynamique du traité de Lancaster House. Elle témoigne d’une volonté de converger vers une plus grande visibilité de cette coopération bilatérale.

Signature de la Combined Vision and Strategy for Royal Air Force and Armée de l’air Engagement

 

Fort des axes stratégiques développés, l’objectif du niveau partagé d’ambition (Combined Level of Ambition – CLOA) est l’identification de l’état final recherché en 2020 dans les cinq capacités socles de l’armée de l’air :

    C2 (commandement et conduite)

    ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance – Renseignement, surveillance et reconnaissance)

    projection stratégique

    force de combat et d'appui

    éducation et entrainement.

 

La rencontre entre le CEMAA et le CAS démontre l’intérêt qu’ils portent à entretenir les liens forts d’amitiés qui unissent les aviateurs des deux nations.

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