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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:55
Ouverture de la BA de Luxeuil à des représentants d'une cinquantaine d'États et d'organisations internationales

 

16/04/2015 CP conjoint MAE/MINDEF

 

Dans le cadre de ses efforts de transparence en matière de désarmement, la France a ouvert aujourd’hui la base aérienne 116 de Luxeuil en Haute-Saône. Des représentants d’une cinquantaine d’États et d’organisations internationales ont ainsi visité les anciens dépôts de munition d’armes nucléaires de cette base et les anciennes installations de l’escadron de chasse La Fayette. Ils ont pu constater les effets concrets de la décision prise par la France en 2008, de réduire d’un tiers la composante nucléaire aéroportée.

 

Cette visite, annoncée par le Président de la République à Istres le 19 février dernier, constitue une nouvelle marque de l’exemplarité de la France en matière de transparence. À cette occasion, le Président de la République avait appelé tous les États disposant de l’arme nucléaire à faire le même effort de vérité, souhaitant que la visite de nouveaux sites français « inspire l’attitude d’autres puissances nucléaires, avec des visites auxquelles nos experts pourront également se rendre ».

 

En 2008, la France avait déjà ouvert les portes de ses anciennes installations de production de matières fissiles pour les armes nucléaires de Pierrelatte et Marcoule à plus d’une quarantaine de représentants d’États membres de la Conférence du désarmement, puis en 2009 pour plus d’une vingtaine d’experts non gouvernementaux et une trentaine de journalistes français et étrangers. La France avait été le premier État doté d’armes nucléaires à prendre une telle mesure de transparence.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:45
FRCI source LdDef

FRCI source LdDef

 

12 février 2015 par BBC Afrique

 

L’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation, la Réinsertion (ADDR) a décidé de mettre les bouchées doubles pour traiter vingt- huit ex-combattants en Côte d’Ivoire car elle n'a plus que quatre mois pour finir sa mission.

 

L’ADDR est chargée de l’orientation générale, la coordination, la supervision et l’exécution des actions de Désarmement, de Démobilisation, de Réinsertion, de Réintégration socio-économique des Ex-Combattants ainsi que la réhabilitation communautaire dans les zones d’accueil des ex-combattants. Pour l'instant, quarante-six mille d'entre eux ont suivi tout le processus de profilage, désarmement, formation et réintégration.

 

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui

 

19/06/2014 Sources : EMA

 

Le 8 juin 2014, pour marquer sa volonté de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain et en application des mesures de confiance, la chef d’état de transition (CET), Madame Catherine Samba-Panza, a appelé la population à déposer ses armes en circulation dans les mairies d'arrondissements de Bangui.

 

Sécurisés par les forces de sécurité intérieures et la MISCA, des points de collecte ont été installés dans tous les arrondissements de Bangui. La force Sangaris, renforcée par un groupe EOD (explosive Ordnance Disposal) finlandais de l’EUFOR, a appuyé cette opération en effectuant la récupération finale de l’armement. Cette action conjointe a démontré la bonne coordination entre l’ensemble des acteurs sécuritaires centrafricains et la communauté internationale, agissant pour le rétablissement d’un niveau de sécurité minimal.

 

A l’issue de la journée, les forces internationales ont acheminé une centaine de grenades anti-personnel, un stock important de munitions de RPG et des milliers de cartouches. La collecte s’est déroulée sans incident et l’ensemble de l’armement saisi a été entreposé sur le site de M’Poko en attendant l’inventaire et le rapport d’expertise des spécialistes des Nations Unies.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : journée de désarmement volontaire à BanguiSangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui
Sangaris : journée de désarmement volontaire à Bangui
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:30
Syrie/armes chimiques: l'OIAC adopte un plan de désarmement

MOSCOU, 28 septembre - RIA Novosti

 

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a adopté un plan de désarmement chimique de la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi à La Haye, aux Pays-Bas.

 

"Le Conseil exécutif de l'OIAC a pris une décision historique de détruire les armes chimiques syriennes", a annoncé OIAC dans un communiqué.

 

"La décision est adoptée et entre en vigueur immédiatement", a déclaré le porte-parole de l'OIAC, Michael Luhan, devant les journalistes.

 

Le Conseil a adopté un programme de démantèlement de toutes les armes chimiques syriennes d'ici la mi-2014. Des inspecteurs de l'OIAC arriveront en Syrie le 1er octobre 2013. Ils disposeront de 30 jours pour visiter toutes les installations déclarées la semaine dernière par la Syrie, qui devra leur fournir un accès "immédiat et sans entrave" à tous ces sites. Un non-respect de ces obligations entraînerait une réunion de l'OIAC dans les 24 heures.

 

Cette décision de l'OIAC a permis au Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter vendredi soir une résolution sur la destruction de l'arsenal chimique syrien.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 17:30
L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

L'arsenal chimique détenu par Damas 15309.2013 Service Infographie du Figaro

MOSCOU, 19 septembre - RIA Novosti

 

La Syrie remplira l'accord sur le désarmement chimique, a déclaré hier sur Fox News le président syrien Bachar al-Assad. Il a souligné également que la Syrie avait accepté l'initiative russe, mais pas sous la pression américaine. Selon Assad, cette opération de destruction des armes chimiques coûterait 1 milliard de dollars et demanderait au moins un an, écrit jeudi 19 septembre quotidien RBC Daily.

"Cette opération est très complexe sur le plan technique et nécessite beaucoup de moyens - environ 1 milliard de dollars", estime Bachar al-Assad, cité par l'agence ITAR-TASS. Il a également annoncé que les autorités syriennes détenaient les preuves que le gaz sarin est utilisé dans le pays par les organisations terroristes. Ces preuves ont été transmises aux représentants russes, a-t-il déclaré.

D'après Assad, les forces gouvernementales ne sont pas responsables de l'utilisation des armes chimiques dans la banlieue de Damas le 21 août dernier. "Nous avons des preuves que ce sont les organisations terroristes qui ont utilisé le sarin", a affirmé le président syrien. Il a noté que les inspecteurs de l'Onu "revenaient" en Syrie car "leur mission n'est pas terminée". "Nous savons que nous n'avons utilisé aucune arme chimique", a déclaré le président.

Bachar al-Assad a souligné que la Syrie n'avait rien contre des "relations normales avec les USA" mais qu’elles devaient reposer sur un "respect mutuel", avant de rappeler que l'opposition syrienne était soutenue par les USA, le Royaume-Uni, la France, le Qatar et l'Arabie saoudite.

Plus tôt les experts de l'Onu avaient conclu que l'arme chimique avait été utilisée en Syrie à une échelle relativement grande, d'après le rapport rédigé par les inspecteurs envoyés sur place.

"Sur la base des preuves obtenues durant l'enquête sur l'incident de Ghouta, il est permis de conclure que des armes chimiques ont été employées dans le conflit en cours en république arabe de Syrie entre les (différentes) parties contre des civils, y compris des enfants, à une relativement grande échelle", stipule le rapport. Le gaz sarin a été utilisé au cours de l'attaque chimique mais les inspecteurs n'ont pas établi quel camp avait utilisé ces armes.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 16:55
Livre blanc de la défense : le Livre noir du désarmement français

 

23/05/2013 Général Vincent Desportes – Opinions / LaTribune.fr

 

Le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale tentait un pari intenable qui n'a pas été tenu : celui du maintien des ambitions (« assumer toutes les missions » - (le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian) avec une baisse sensible des moyens. En partant déjà d'un modèle très dégradé, « à l'os », il était impossible de faire la même chose avec sensiblement moins. Général Vincent Desportes est professeur associé à Sciences Po, ancien directeur de l'Ecole de Guerre

 

Avalé le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale ! Beaucoup d'émotion avant, belle levée de boucliers bipartisane, quelques récris le 29 avril jour de la révélation officielle ... et puis plus rien. L'excellente man?uvre de communication gouvernementale a estompé, puis rapidement fait oublier, que c'était une grave dégradation de la défense de la France et de sa place dans le monde que ce Livre Blanc venait d'acter. Un nouveau mantra, pernicieux, anesthésie le monde de la défense : « Nous avons évité le pire ... »

 

Décrochage stratégique

 

On a d'abord fait craindre l'apocalypse, « le modèle Z », pour que le décrochage apparaisse ensuite comme une bénédiction. Le 29 mars, notre Président s'engage et fait des promesses budgétaires ... qui seront démenties par le Livre Blanc sans que nul ne s'en émeuve. Alors qu'il était impatiemment attendu, le Livre est présenté par le Président au milieu d'un « pont » de Mai, à l'Elysée certes mais juste avant une grande manifestation en faveur des entrepreneurs qui réunit tout le gouvernement ... et qui fera l'ouverture des journaux télévisés. Efficace man?uvre de diversion. Dans le discours même de présentation du ministre, les chefs d'état-major sont nommément impliqués, comme pour contraindre chacun d'entre eux à l'acceptation silencieuse. Le tour est joué. Quelques discours apaisants encore. Nous serons bientôt à l'été dont nous reviendrons pour découvrir une Loi de Programmation Militaire qui entérinera le décrochage stratégique. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. A défaut d'avoir fait les choix indispensables, à défaut d'avoir même sanctuarisé les budgets nécessaires au modèle défini, le Livre Blanc nous réserve probablement l'effondrement que nous croyons avoir repoussé !

 

Depuis plus de deux décennies, la défense de la France se dégrade. Elle se dégrade de manière homothétique sans changer de modèle, celui d'une défense globale pour une puissance à vocation mondiale. Jusqu'ici l'exercice était difficile, mais il semblait possible. Le Livre Blanc de 2008 étirait pourtant déjà le modèle au-delà de ses limites, avec des capacités déconnectées des ambitions affichées. Son image emblématique et caricaturale est celle du porte-avions : à l'instar de cet unique porte-aéronefs auquel on décida alors de ne pas donner de sister-ship, la France avait déjà fait le choix de ne plus pouvoir qu'un peu, et pas tout le temps !

 

Un pari intenable qui n'a pas été tenu

 

Le Livre Blanc 2013, pour sa part, bénéficiait de deux opportunités : celle de « devoir » choisir et celle de pouvoir politiquement s'inscrire en rupture avec les exercices antérieurs. L'occasion était donnée de penser un modèle de défense cohérent et autonome, adapté à notre situation de puissance régionale. C'était possible. Finalement, le modèle proposé n'est qu'une dégradation du précédent sans que sa cohérence ait été reconstruite, sans que notre autonomie stratégique ait été rebâtie.

 

Il fallait choisir. A budget en baisse, avec des coûts d'équipement qui ne peuvent que croître à chaque renouvellement, il était devenu impossible « d'assumer toutes les missions » (1), de préserver un « outil de défense complet ». Un pari intenable qui n'a pas été tenu : celui du maintien des ambitions avec une baisse sensible des moyens. En partant déjà d'un modèle très dégradé, « à l'os », il était impossible de faire la même chose avec sensiblement moins.

 

Les forces conventionnelles, la variable d'ajustement

 

Le premier arbitrage nécessaire concernait l'équilibre à rétablir entre dissuasion et capacités conventionnelles. Fallait-il maintenir à tout prix l'arsenal nucléaire en l'état, planifier même son amélioration, au risque de réduire très fortement nos capacités conventionnelles ? Ou bien fallait-il, à effet dissuasif inchangé, consentir des réductions raisonnables de l'arsenal pour préserver nos capacités d'action classiques, demeurer capables de faire face aux aléas du quotidien, aux guerres que l'on ne choisit pas, aux menaces et catastrophes sur le territoire national ? Réponse claire : pour ne pas toucher au nucléaire - alors même que d'importantes économies peuvent y être faites sans dégrader la dissuasion, cela mérite d'être répété - on fait des forces conventionnelles la variable d'ajustement budgétaire. Jusqu'à la caricature.

 

La France, grand pays de tradition militaire, forte de 65 millions d'habitants, ne sera désormais en mesure de participer à une opération majeure en coalition qu'à hauteur de 15.000 hommes et de 45 avions ! C'est-à-dire rien. Avant le Livre Blanc 2008, nous étions encore supposés nous engager avec 50.000 hommes et 100 avions ; depuis, nous étions tombés à 30.000 hommes et 70 avions. Le fait est là : dans les interventions conventionnelles en coalition, nous sommes revenus à nos capacités de la 1ère guerre du Golfe en 1991, capacités tant vilipendées alors pour leur insignifiance. Au sein d'une coalition, nous n'aurons plus désormais ni effet, ni influence stratégique. Nous ne serons plus à l'avenir qu'un partenaire mineur, une « proxy force ».

 

Une autonomie stratégique fortement dégradée

 

Le deuxième arbitrage relevait du dimensionnement de nos ambitions au regard de nos capacités, puis de l'adaptation de celles-ci aux premières. Ici encore, l'adéquation n'a pas été faite. Un des points positifs du Livre Blanc est d'établir des zones d'intervention prioritaires : territoire national, Europe, Méditerranée, Afrique du Nord et sub-sahélienne. Très bien. Il fallait dès lors doter la France d'une force expéditionnaire solide, en mesure de lui permettre d'exercer ses responsabilités et de protéger ses intérêts dans ces zones prioritaires. Il fallait reconstruire notre autonomie stratégique fortement dégradée aujourd'hui puisque, par manque de capacités de transport stratégique, de ravitaillement en vol, de renseignement et de mobilité opérative (hélicoptères lourds et de man?uvre) en particulier, nous ne sommes plus en mesure de conduire dans la durée que les opérations validées par les Américains. L'autonomie stratégique, la cohérence opérationnelle, sont revendiquées, à raison, tout au long du Livre Blanc, mais ce dernier ne prend pas les mesures indispensables pour les restaurer. C'est même le contraire qui se produit.

 

Les petits programmes condamnés

 

Le Livre Blanc défend l'industrie de défense intelligemment, mais de manière parfaitement théorique. A juste titre, il rappelle l'importance économique et sociale de l'activité industrielle, fait disparaître le concept pernicieux des « cercles technologiques » apparu dans l'exercice précédent, rappelle l'importance de la préservation des technologies clefs, souligne le besoin de financement étatique des recherches amont et la nécessité d'assurer la pérennité des bureaux d'études, ouvre davantage l'industrie au marché du maintien en condition des équipements, prône l'accompagnement à l'exportation. Mais, en même temps, il annonce des diminutions sensibles de cibles et des étalements de programmes.

 

En préservant tous les programmes « à effet majeur », il condamne nombre de « petits programmes » ceux qui assurent justement la « cohérence opérationnelle » revendiquée par ailleurs. La diminution des budgets ne pouvant porter (au moins au début, avant le « pay back » des diminutions d'effectifs) que sur les investissements conventionnels, des calculs simples montrent que ceux-ci, selon les hypothèses, pourraient diminuer immédiatement de 30 % à 40 %. Ce qui condamne pour longtemps ceux qui n'ont pas encore été lancés, dont le programme Scorpion pourtant vital pour l'efficacité des forces terrestres. L'industrie de défense est sanctuarisée théoriquement, mais elle devrait pourtant perdre mécaniquement entre 10.000 et 20.000 emplois, selon le sort réservé à la « trajectoire budgétaire ». Dans cette destruction, l'industrie terrestre et les PME seront inévitablement les premières concernées.

 

Un effort budgétaire de deux à trois milliards d'euros par an

 

Pour que l'on s'en tienne là, encore faudrait-il que les budgets prévus soient bien alloués par la LPM, que les lois de financement soient votées, puis qu'elles soient exécutées. Encore faudrait-il aussi que les fragiles hypothèses de construction ne s'effondrent pas : que la conjoncture économique soit au rendez-vous, que la croissance reprenne, qu'il y ait eu retour à l'équilibre des finances publiques, que l'exportation de matériels majeurs se concrétise enfin, que les frais de démantèlement des infrastructures militaires du CEA ne soient pas imputées au ministère de la Défense... Encore faudrait-il aussi que soient engrangés les six milliards de ressources exceptionnelles nécessaires au respect des engagements budgétaires, ce qui - même sans procès d'intention - est très improbable.

 

Contrairement à ce qui a été dit, l'effort budgétaire devrait se situer annuellement en moyenne entre deux et trois milliards en dessous de ce qu'il était en 2013. En 2019, fin de la LPM, nous serons donc loin du compte. Non seulement le Livre Blanc prévoit d'emblée une diminution de l'ordre du quart de nos moyens d'action conventionnels, mais il porte aussi en lui la certitude de prochaines coupes claires dans les équipements et les effectifs. D'autant que dès la fin de la décennie, si les indispensables décisions ne sont pas prises, les lancements des programmes du « nouveau » renouvellement des armes nucléaire vont venir écraser de leur poids budgétaire ce qui restera encore de nos forces conventionnelles.

 

L'armée de Terre suisse surpassera en format et équipements l'armée de Terre française

 

Le désarmement massif de l'Europe avait fait émerger la « France militaire » et lui avait donné, d'un même souffle, une responsabilité, un rôle et une chance historiques. L'opération Serval au Mali aura été le marqueur de cette brève époque. Avec ce Livre Blanc, nous nous banalisons et perdons cet avantage comparatif majeur. Alors qu'elle est déjà la plus grande puissance économique de l'Europe, l'Allemagne ressort grandie de cet exercice comme sa plus grande puissance conventionnelle ; avant la fin de la LPM, l'armée de Terre suisse surpassera en format et équipements l'armée de Terre française !

 

Façonné d'emblée par les contraintes budgétaires, bâti sur des trajectoires financières ambiguës et incertaines, le Livre Blanc 2013 conduit au déclassement stratégique. Que l'on parle ou non de « décrochage», en une décennie, de 2008 à 2019, les réductions d'effectifs et d'équipements auront affaibli de plus de la moitié nos capacités de combat ! Le modèle proposé constitue une dégradation homothétique du modèle précédent déjà très affaibli. En l'absence de vision et de choix clairs, n'abandonnant rien, il saupoudre les moyens pour donner à la France une armée qui peut de moins en moins dans chacun de ses domaines d'emploi. Il affaiblit partout, sans chercher à rétablir notre autonomie stratégique en comblant les trous capacitaires qui se multiplient, s'agrandissent et la minent. Ce livre noir est celui du désarmement français.

 

(1) : Discours de Jean-Yves Le Drian, Ecole Militaire, lundi 29 avril 2013

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