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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:56
photo Laurent Guichardon MBDA

photo Laurent Guichardon MBDA

 

12/02/2015 DGA

 

 

Lundi 2 février 2015, la Direction générale de l’armement (DGA) a réalisé avec succès le premier tir du missile de combat terrestre (Missile de moyenne portée - MMP), successeur du système d’arme MILAN.

 

Effectué sur le site de DGA Techniques terrestres à Bourges, ce tir de mise au point vient confirmer l’excellente précision de la poursuite du MMP après un accrochage en vol sur une cible à plus de 4.000 mètres, masquée au départ du coup. Cette réussite est le fruit d’un travail coordonné d’acteurs étatiques (DGA et armée de terre) et industriels (MBDA France).

 

Le MMP est un missile de nouvelle génération à haute technologie. Il constitue l’un des nouveaux programmes du ministère de la Défense destinés à la modernisation de l’armée de terre au titre de la Loi de programmation militaire 2014-2019.

 

Ce missile polyvalent, conçu par la société MBDA France, est en phase de développement. Le contrat de développement a été notifié par la DGA le 3 décembre 2013. Il permettra aux forces de neutraliser les différents types de cibles rencontrés sur l’ensemble des théâtres d’opérations avec une grande précision, tout en maîtrisant les dommages collatéraux et en réduisant leur vulnérabilité pendant le tir. La date de livraison de ce système dans les forces est prévue en 2017.

 

D’autres campagnes d’essais du MMP sont d’ores et déjà programmées à DGA Techniques terrestres au cours du premier trimestre 2015.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 16:55
photo Laurent Guichardon MBDA

photo Laurent Guichardon MBDA

 

Monday, 2nd February 2015 : by MBDA

 

The French Defence Procurement Agency (Direction Générale de l’Armement) successfully carried out the first firing of MMP (Missile de Moyenne Portée or Medium Range Missile), the successor to the Milan weapon system. Carried out at the DGA Techniques Terrestres site in Bourges (central France), the firing test served to confirm MMP’s excellent accuracy in locking onto a target at a distance of more than 4,000m and that was hidden from view at launch. This success is the result of the coordinated efforts of both state (DGA and French Army) and industrial (MBDA France) participants.

 

MMP is a high technology, new generation missile forming one of the French MoD’s new programmes within the Military Planning Act 2014-2019 aimed at modernising the French Army.

 

This versatile missile, conceived by MBDA France, is currently in its development phase following the notification of a development contract by the DGA on 3rd December 2013. It will enable the armed forces to neutralise, with a high level of precision, the many different types of target that might be confronted during operations, ensuring that collateral damage is kept to a minimum and at the same time maximizing the safety of the operator. The delivery date of the system to the French Army is scheduled for 2017.

 

Further test firings have already been programmed by the DGA Techniques Terrestres to take place during the first quarter of 2015.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:30
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

10.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale
 

Déjà satisfait des 8,06 milliards d'exportation des industriels français de défense en 2014, Laurent Collet-Billon, le délégué général à l'armement, affichait lundi un grand optimisme pour l'année 2015. Surtout pour un futur contrat de 24 Rafale et de la frégate multimissions Normandie (photo DCNS) avec l'impatiente Egypte...

 

L'Egypte, depuis l'arrivée à la présidence d'Abdel Fattah Al-Sissi, tient à moderniser d'urgence ses équipements militaires très vieillissants. Après un premier contrat de quatre corvettes de patrouille Gowind de DCNS, signé durant l'été 2014, on évoque l'achat de 24 avions de chasse muti-rôles Rafale de Dassault et d'une frégate multi-missions (FREMM), toujours du fleuron industriel marin français, mais aussi de missiles de MBDA.

Les Egyptiens sont si pressés pour la FREMM (livraison été 2015 !) que la France évoque que la Normandie, prévue pour la Marine nationale, bifurque vers la Méditerranée orientale. Et que l'équipage prévu attende la sortie de la frégate suivante...

" Les négociations sont en cours mais on peut le faire sous certaines conditions, assure l'amiral Rogel, rencontré ce lundi. On peut prolonger d'un an une frégate en fin de vie (la Montcalm) et le constructeur (DCNS) nous garantit la livraison de quatre FREMM avant 2016 et six avant 2018. Dans ces conditions, la Normandie peut être cédée. "

Lundi à Paris, lors du bilan annuel de la Direction générale de l'armement, son Délégué général, Laurent Collet-Billon, n'a pas caché de grands espoirs. " Pour l'Egypte, on a franchement le sourire ", a-t-il dit en regardant ses proches collaborateurs l'œil gourmand. En principe, les premiers avions égyptiens seraient livrables en 2018.

Après les échecs aux Emirats arabes unis, en Corée du Sud, au Brésil, au Maroc, au Pays-Bas, à Singapour, en Suisse, 2015 sera-t-elle l'année de la délivrance à l'exportation pour le Rafale ? Après l'Egypte, le DGA observe que " les travaux sont en cours avec le Qatar " (36 appareils) , que " le processus est un peu compliqué " avec l'Inde (responsabilité industrielle au-delà des 18 construits en France) mais " qu'il est préférable de prendre en compte les cultures locales pour réussir " (126 avions).  Car au bout du compte, " nous avons toujours l'objectif d'alléger la Loi de programmation militaire d'une quarantaine d'avions ". Et ça, personne ne l'oublie.

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 11:55
Nouvelle déconvenue pour l'A400M, il ne ravitaillera pas en vol les hélicoptères

Pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, il faut désormais oublier la mission de ravitaillement en vol des hélicoptères par l'A400M pourtant prévu dans les spécifications. Trop dangereux pour les hélicoptères. (Crédits : Airbus Defence & Space)

 

10/02/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Décidément le programme A400M n'en finira jamais avec les déboires. Le patron de la DGA Laurent Collet-Billon estime qu'il est trop dangereux de ravitailler les hélicoptères en vol avec l'A400M


Chaque jour qui passe, on en apprend un peu plus sur les déboires de l'A400M, l'avion de transport militaire développé et fabriqué par Airbus Group. Pour le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, il faut désormais oublier la mission de ravitaillement en vol des hélicoptères par l'A400M pourtant prévu dans les spécifications. Trop dangereux pour les hélicoptères, qui sont par définition des appareils instables a-t-il précisé, en raison des turbulences des hélices contracycliques de l'A400M, dont un exemplaire sera exposé la semaine prochaine au salon Aero India en Inde à Bangalore.

Encore une déconvenue pour cet appareil, qui est toutefois "bien né" et offre d'excellentes capacités de transport, a assuré lundi le patron de la direction générale de l'armement (DGA) lors la présentation du bilan 2014 de sa maison. Un atout qui reste donc précieux au vu du déploiement de troupes françaises en Afrique. Pour autant il a également évoqué une autre difficulté pour cet appareil : la mission de parachutage par les portes latérales n'est pas encore satisfaisante, a-t-il expliqué. D'après "Der Spiegel", l'armée allemande a décelé "875 manquements", dont des gaines isolantes manquantes sur certains câbles électriques. En fait, ce serait 1.300 manquements...

 

La France pas satisfaite du développement et de la production

Laurent Collet-Billon, qui doit rencontrer à Berlin la semaine prochaine le nouveau patron du programme A400M Fernando Alonso, a précisé que la France attendait "contractuellement" cette année la livraison de quatre avions de transport militaire d'Airbus Group, en plus des six qu'elle possède déjà. "Les armées les attendent. Notamment celles qui sont engagées en Afrique pour faire le job. Il nous faut ces avions", a-t-il expliqué, suggérant également que le besoin opérationnel des armées françaises devraient être prioritaire dans l'établissement du nouveau calendrier qui va être annoncé fin février par Airbus Group. "Nos armées sont engagées opérationnellement en Afrique, contrairement à d'autres", a-t-il martelé.

D'ailleurs, la DGA sera "extrêmement attentive" au nouveau calendrier de l'appareil, a bien souligné Laurent Collet-Billon. "Nous sommes extrêmement attentifs au bon respect du calendrier d'Airbus", a-t-il précisé. Et d'exprimer déjà un très sérieux reproche à Airbus Group "concernant la production et le développement, nous ne sommes pas satisfaits dans les deux cas". Laurent Collet-Billon attend également le calendrier du prochain standard de l'A400M, le standard 1.5, c'est-à-dire une première version militarisée de l'appareil attendue en octobre prochain..

"Nous écouterons ce qu'ils ont à nous dire en termes de capacité de livraison en 2015 de cet avion", a-t-il souligné. "Nous écouterons également ce qu'Airbus a à nous dire sur la fourniture du standard 1.5 qui devait être livré à la rentrée".

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 06:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09.02.2015 par Vincent Lamigeon - Supersonique

On peut être le premier investisseur de l’Etat et avoir des problèmes de fins de mois. Le délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon a présenté ce 9 février un bilan 2014 de la DGA à double face : côté pile, la direction a su tenir son rôle d’investissement dans l’industrie, avec 11,3 milliards d’euros payés l’année dernière, dont les principaux bénéficiaires ont été DCNS (2,141 milliards), Airbus Group (1,969 milliard), le CEA (1,942 milliard) et Thales (1,439 milliard). Côté face, la situation financière de la vénérable maison de Bagneux reste problématique, avec entre 2,3 et 2,4 milliards d’euros de report de charges.

 

Report de charge, kézako ? En gros, c’est la somme que la DGA devait à ses fournisseurs, et n’a pu payer sur l’exercice 2014. Laurent Collet-Billon a ainsi souligné que la DGA a bouclé l’année dernière avec 1,9 milliard d’euros de demandes d’impayés, une « situation pas si simple que ça », a-t-il reconnu avec son art consommé de la litote. Cette bosse budgétaire récurrente amène chaque année la DGA à payer près de deux milliards d’euros à ses fournisseurs dès le mois de janvier, pour limiter au maximum les intérêts moratoires.

 

Si le report de charges n’a guère augmenté en 2014, signe d’un tour de vis budgétaire, le problème reste ardu. Interrogé, Laurent Collet-Billon a expliqué que le niveau soutenable de report de charges était de l’ordre d’ « un petit milliard d’euros ». Le spectre d’une cessation de paiements de la DGA est d’ailleurs régulièrement brandi par le ministère de la défense quand la pression de Bercy sur les budgets se fait trop intense.

 

Comment régler le problème ? « Aujourd’hui, on est dans un contexte où il va falloir changer de logiciel très très vite, a prévenu le DGA. C’est une condition absolument essentielle pour ne pas se prendre le mur budgétaire en pleine poire.» Laurent Collet-Billon a notamment cité les sociétés de projets (leasing d’A400M et de frégates FREMM) envisagées pour trouver les 5,5 milliards d’euros de ressources exceptionnelles manquantes.

 

Mais le vrai test sera l’actualisation de la loi de programmation militaire (LPM), prévue avant l’été. La question est claire : le pouvoir politique va-t-il accepter de mettre les moyens financiers idoines en face des missions sans cesse croissantes attribuées aux armées, sur les théâtres extérieurs comme sur le territoire national ? Plutôt que la stabilisation –hautement théorique- actée par la LPM actuelle et confirmée par François Hollande en janvier, les industriels militent désormais clairement pour une hausse du budget de défense, une décision qu’ont déjà prise les Etats-Unis et le Japon. La fin du casse-tête financier de la DGA passe probablement par ce choix fort. En bon français, on appelle ça un arbitrage politique.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:55
Cybersécurité et milieu maritime au menu des rencontres parlementaires du 12 février

 

31.01.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Les 1e Rencontres Parlementaires Cybersécurité & Milieu Maritime se dérouleront le 12 février, à la Maison de la Chimie à Paris.

Elles seront présidées par Gilbert Le Bris, député du Finistère, rapporteur du Budget Marine pour la commission de la Défense nationale et des Forces armées, Président de la Délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, et par Philippe Vitel, député du Var, membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées et de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN.

Traitant à la fois des aspects militaires et civils, les travaux seront ouverts par le Vice-amiral Arnaud Coustillière, Officier général cyberdéfense à l'état-major des armées, et seront articulés autour de deux tables rondes thématiques animées par les présidents parlementaires:
- la cybersécurité des bateaux : des enjeux majeurs
- la cybersécurité des infrastructures portuaires : une dimension fondamentale de sécurité (programme détaillé à découvrir mi janvier)

La participation aux travaux est gratuite et ouverte à tous sous réserve d’inscription sur le site www.defense-et-strategie.fr ou par par mail à contact@defense-et-strategie.fr . Une participation financière de 70 € est demandée pour le déjeuner qui clôturera les Rencontres.

 

Pratique:

Maison de la Chimie, 28 bis rue Saint-Dominique, Paris 7e.
Le CyberCercle, tél : 09 83 04 05 37
contact@defense-et-strategie.fr .
Pour suivre l'actualité du CyberCercle :
www.defense-et-strategie.fr

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 13:55
L'insolente santé de l'armement "made in France" à l'exportation

Après une année record en 2014, 2015 pourrait être encore meilleure grâce au Rafale - photo Dassault Aviation

 

10-02-2015 Par Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Selon les chiffres de la Direction générale de l’armement (DGA), les ventes françaises de matériel militaire ont atteint 8,06 milliards d’euros en 2014, soit une progression de 17,3%.

 

L’armement made in France ? Il se porte bien, merci pour lui. Selon les chiffres - encore provisoires - publiés lundi 9 février par la Direction générale de l’armement (DGA), les ventes françaises de matériel militaire ont atteint 8,06 milliards d’euros en 2014, soit une progression de 17,3% par rapport à 2013. Le millésime 2014 s’impose ainsi comme le deuxième meilleur exercice depuis 2000, seulement devancé par une année 2009 qui avait vu la méga-commande brésilienne de quatre sous-marins Scorpène. Comme un coin de ciel bleu dans le paysage désolant du grand export français, qui a encore affiché 53,8 milliards d’euros de déficit commercial en 2014.

Pourquoi cette bonne performance ? D’abord parce que Paris a pu décrocher ce que l’aéropage de défense appelle un "éléphant blanc" : la commande de 3 milliards de dollars de matériel militaire, destinée au Liban et financée par l’Arabie Saoudite. Un contrat historique à plus d’un titre. Sa taille, d’abord : elle représente près d’un tiers des exportations annuelles d’armement français. Son montage financier, ensuite : elle a été financée par un pays tiers, un cas rarissime. L’étendue des matériels concernés, enfin : la France va livrer au Liban à la fois des véhicules de l’avant blindés (VAB) MkIII et des véhicules blindés légers (VBL), des navires patrouilleurs, des missiles Mistral, des canons, des hélicoptères Gazelle et Cougar, mais aussi des drones tactiques.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
France: exportations de l’industrie de l’armement en hausse de 17%

 

10-02-2015 Par RFI

 

En France, la direction générale de l'armement (DGA) vient de lever un coin du voile sur les résultats 2014. Les chiffres officiels ne seront donnés qu’en fin d’année, mais déjà la DGA annonce des exportations d'armes de l'ordre de 8 milliards d'euros l'an dernier. Des exportations qui sont en hausse de 17 %. Avec ce montant, la France devrait se maintenir au quatrième rang mondial des exportateurs d’armes, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie, au coude à coude avec Israël et l’Allemagne.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:55
Armement : les sept "bug" de l'exportation française

Le Rafale pour le moment jamais exporté reste le fer de lance de la politique d'exportation de la France - photo Dassault Aviation

 

06/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Bien que les exportations d'armes françaises soient en hausse ces deux dernières années, le système français montre toutefois des limites, dont certaines sont facilement "gérables".


 

L'exportation de systèmes d'armes est un atout majeur pour la France, notamment pour sa diplomatie et les relations bilatérales qui en découlent. Un contrat majeur tel que Prosub (sous-marins) signé au Brésil en 2009 va verrouiller un grand pays émergent pendant 30 ans dans ce qu'il a de plus stratégique et intime : sa défense. Ce sera le cas aussi si la France signe enfin le contrat Rafale en Inde, un autre grand pays émergent.

En 2014, les exportations françaises sont également importantes pour l'emploi et le maintien des compétences dans une filière dite de souveraineté nationale et également pour l'exécution de l'actuelle loi de programmation militaire. Le ministère de la Défense a d'ailleurs programmé une première vente du Rafale à l'export pour réduire les livraisons de l'avion de combat à l'armée de l'air et donc tenir l'enveloppe financière de la LPM. En attendant la vente du Rafale à l'Égypte ou au Qatar, les exportations devraient s'élever autour de 8 milliards d'euros, dont 4 milliards générés par l'Arabie Saoudite. Soit un un très bon millésime sur les dix dernières années (8,2 milliards en 2009).

 

Des points forts...

La France a les moyens de signer des contrats majeurs à l'image du Brésil. Car elle a un système d'exportation relativement efficace, très bien soutenu par l'actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Oui, la France a des armements (des avions, des blindés, des navires de guerre, des missiles) qui intéressent les armées du monde entier. Oui, les industriels sont en règle général plutôt bien organisés pour gagner des contrats export (même si certains ont encore des marges de progrès). Oui, l'administration a fait beaucoup de progrès pour valider rapidement les demandes d'export des industriels. Oui les ambassadeurs aujourd'hui mouillent beaucoup plus leur chemise pour défendre les chances des industriels tricolores à l'exportation.

Enfin, Paris dispose d'un industriel clé dans la majorité des contrats d'armements internationaux que la France négocie, le missilier MBDA. Il est partie prenante dans toutes les campagnes majeures et fait souvent la différence grâce à ses produits performants développés pour les besoins de ses armées en partenariat avec la direction générale de l'armement (DGA). Si la Pologne hésite encore dans les sous-marins c'est parce que la France vend le missile balistique Scalp naval (frappe dans la profondeur). Si le Rafale a sa chance en Inde, c'est grâce au missile air-air Meteor et au Scalp aéroporté. Si la France a récemment exporté à Singapour, c'est grâce au système de défense aérien de MBDA l'Aster 30, etc, etc...En outre c'est un bel exemple d'une intégration européenne réussie avec préservation des intérêts clés français. Paris doit continuer à soutenir l'effort de recherche de MBDA en France, les résultats commerciaux du missilier en 2014 ayant été essentiellement réalisés grâce aux produits britanniques.

 

...mais sept "bug"

Un tableau idyllique peut-être. Il y a malheureusement un mais. Au-delà des points forts, il y a aussi certaines carences de ce système et de temps en temps une certaine cacophonie entre les différents intervenants dans des appels d'offre. Le cas le plus célèbre étant celui du Maroc où la DGA et l'industriel ont proposé deux prix différents pour vendre le Rafale. Le soutien du réseau diplomatique est très important pour les industriels et les succès à l'export. Les ambassades ont un rôle clé. Notamment pour les PME - sujet cher à Jean-Yves Le Drian - dans la remontée des informations. Des PME qui n'ont pas le réseau commercial des grands groupes. Les ambassades sont donc leurs yeux et leurs oreilles.

Mais chacun doit rester dans son rôle : politiques, diplomates et industriels. Ce n'est ni aux politiques ni aux diplomates de se transformer en négociateurs d'un contrat sur le plan technique et financier. On a même vu un secrétaire général de l'Elysée se transformer en VRP le week-end. Avec un succès plus que mitigé... Jean-Yves Le Drian l'a en revanche bien compris, en plaçant son action au niveau politique et géostratégique.

 

Le partage des informations est crucial

Pour gagner un contrat, il faut une équipe unie dont chacun des acteurs doit jouer sa partition, et uniquement sa partition. Car ce qui est vital, c'est le partage des informations. Dans certain cas, ce n'est malheureusement pas toujours le cas, comme l'expliquent encore aujourd'hui certains industriels. Ce qui est également vital, c'est la coordination entre les différentes missions étatiques et industrielles, voire des administrations qui peuvent jouer une partition en solo comme on l'a vu au Maroc.

Il faut absolument parler le même langage au client. Sinon, il va prendre un malin plaisir à jouer les uns contre les autres pour son seul profit. Et puis la France oublie souvent un acteur clé pour conclure des contrats, les banques. Il faut davantage les intégrer dans le processus des négociations. Car elles ont souvent une très bonne expertise pays, une connaissance fine des marchés, des interlocuteurs variés dans les pays clés qui apportent un éclairage essentiel à la compréhension des clients de la France.

 

Rivalités entre industriels

La France doit régler les rivalités et la concurrence féroce que peuvent se livrer les industriels français entre eux dans un appel d'offre. Souvent une attitude contre-productive. Trois exemples : passé, actuel et à venir. Premier cas, une guerre en coulisse brutale et incroyable que se sont livrés à partir de 2011 MBDA et Thales en Arabie Saoudite pour livrer un système de défense aérien. Résultat, aucun des deux groupes n'a vendu son système à ce jour à Ryad. La France a-t-elle perdu un contrat d'au moins de 2,5 milliards d'euros ? Personne n'est aujourd'hui capable de le dire.

Dans le domaine naval les chantiers DCNS et OCEA sont actuellement en guerre frontale pour livrer des patrouilleurs à l'Arabie Saoudite, qui a choisi la France comme pays vendeur et DCNS plus précisément. Ce n'est pas acceptable. Enfin dernier exemple, Thales Alenia Space, qui vient de développer de nouveaux produits à l'export, et Airbus Space Systems vont se livrer une guerre à outrance dans les satellites d'observation dans un avenir très, très proche.

Il faut absolument que l'État décide qui doit faire quoi, quel industriel a le plus de chance dans tel ou tel pays. Car au final c'est à l'État d'arbitrer. La commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) est faite pour arbitrer. Car l'intérêt de la France est bien de faire exporter. Mais l'État manque d'une boussole impartiale et objective. Peut-être faut-il évaluer dans chacune des offres la part France la plus importante dans le produit ou le contrat afin de privilégier les emplois, ou encore en souhaitant conserver un domaine d'expertise chez un industriel... Les autorités françaises doivent fonder leur décision sur des critères nationaux. L'Allemagne le fait. La France doit le faire. Et puis l'État français a une arme de dissuasion. C'est lui qui passe les commandes nationales.

 

Faiblesse de l'intelligence économique

L'une des carences les plus graves du système français, c'est la faiblesse de l'intelligence économique française. A l'exception du Quai d'Orsay, les industriels et le ministère de la Défense n'ont pas ou plus une véritable expertise des pays. Et pourtant c'est très souvent décisif dans un appel d'offre internationale : qui décide ? Qui fait quoi ? Connaît-on les circuits de décision en Inde, en Birmanie - un pays qui va très certainement s'ouvrir - ou au Qatar ? Sait-on vraiment qui décide en Inde aujourd'hui ? Où en est-on exactement dans le processus de décision du Rafale ? La France connaît-elle l'opposition birmane, qui sera peut-être un jour au pouvoir, et connait-on ses circuits de décision ? Sait-on qui décide au Qatar à l'exception de l'émir. Ce qui est éminemment plus complexe... Connaît-on la pensée émirienne en matière d'achat d'armes ? Le Japon sera-t-il un concurrent ou un partenaire ? etc, etc.... Ce sont des dossiers que la France doit absolument maîtriser.

Sans cette expertise pays qu'il faut bien évidemment sans cesse renouveler, les industriels avancent au mieux à tâtons, au pire en aveugle. Du coup, ils se tournent vers des consultants internationaux, qui travaillent pour la terre entière. Ce qui n'est pas forcément le mieux pour acquérir une expertise pays indépendante et non biaisée. Des industriels comme DCNS et MBDA ont l'intelligence de laisser sur le long terme des directeurs de zone capables d'identifier des inflexions dans la politique d'acquisition d'armement d'un pays. Ce qui compense les carences en matière d'expertise de l'État. Mais le Quai d'Orsay doit aujourd'hui partager son expertise pays et la mettre au service de la diplomatie économique préconisée par Laurent Fabius.

 

L'absence de coopération entre les services et les industriels

Autre manque crucial pour l'exportation française. Les industriels se plaignent régulièrement que les informations récupérées par la DRM (direction du renseignement militaire) de la DGSE ne leur parviennent rarement ou jamais. La France doit être d'ailleurs plus offensive. Elle ne doit pas hésiter à espionner ses concurrents. Nos "amis" le font sans vergogne. Notamment les États-Unis. De façon plus générale, le partage de l'information entre l'État et les industriels est primordiale pour comprendre et évaluer l'offre des concurrents et la contrer si nécessaire. Sans ces informations, les industriels français sont affaiblis. Il faut donc un climat de confiance entre l'État et les industriels pour que circule ces informations.

C'est aussi le cas du partage des informations entre les armées, notamment l'armée de terre, et les industriels au moment du retour d'expérience opérationnel. Il n'est pas rare que l'armée de terre puisse évaluer techniquement un missile ou une roquette d'un concurrent étranger pris sur un théâtre d'opération. Là aussi l'information doit circuler entre les industriels et les armées.

 

Ne pas négliger le facteur humain

Enfin, il est important de ne pas négliger le facteur humain, trop souvent occulté par les élites françaises sures d'elle, voire arrogantes. Il est pourtant très important. Même si cela ne fait pas gagner un contrat, le relationnel entre un acheteur et un vendeur peut être un facteur déterminant dans la conclusion d'une affaire.

Un exemple, s'il n'y avait pas eu ce "fit", cette complicité entre Jean-Yves le Drian et le prince héritier d'Abu Dhabi, Sheikh Mohammed bin Zayed, la France n'aurait jamais vendu deux satellites d'observation très sophistiqués aux Émirats Arabes Unis. Sans une relation privilégiée entre les deux hommes, les satellites seraient certainement en fabrication actuellement chez Lockheed Martin.

 

L'OTAN, un boulet pour l'export d'armements français?

Quelle est aujourd'hui la plus-value ou l'avantage diplomatique de l'entrée de la France dans l'OTAN en matière d'achats d'armement ? Le Qatar, les Émirats arabes unis ou d'autres pays ont-ils une plus-value en achetant à la France qui pouvait jouer avant son entrée dans l'OTAN une musique différente... Car la seule valeur ajoutée française qui demeure après l'intégration de la France dans l'OTAN est le transfert de technologie plus souple et des armements différenciés (Scalp, Meteor). Mais il peut être jugé sensible par les Américains...

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 19:56
Bilan 2014 de la direction générale de l’armement

 

09/02/2015 DGA

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan 2014 de la DGA à la presse la 9 février 2015 à Paris. Principal investisseur de l’État dans l’industrie de défense et les PME de haute technologie, la DGA est au rendez-vous des forces armées avec des livraisons et des commandes d’équipements permettant au ministère de la Défense d’assurer ses engagements opérationnels.

 

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement, a présenté le bilan 2014 de la DGA à la presse la 9 février 2015 à Paris. Principal investisseur de l’État dans l’industrie de défense et les PME de haute technologie, la DGA est au rendez-vous des forces armées avec des livraisons et des commandes d’équipements permettant au ministère de la Défense d’assurer ses engagements opérationnels.

 

«Ce résultat est conforme à la loi de programmation militaire, dès sa première année. Il préserve tous les secteurs industriels de défense et permet de développer les technologies et les compétences dont nous aurons besoin demain.» déclare Laurent Collet Billon.

 

La DGA a passé 11,5 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées et investi 782 millions d’euros dans la recherche de Défense en 2014.

 

Parmi les équipements majeurs, la DGA a livré aux forces armées  4 avions de transport A400M, 11 Rafale, 3 hélicoptères de combat Tigre HAD, 9 hélicoptères NH90, 212 systèmes d’armement air sol AASM, 77 véhicules blindés VBCI, 4036 équipements du fantassin Félin, 13 lances roquettes unitaires LRU, ainsi que les 20 premiers équipements de communication par satellite COMCEPT associés au satellite Athena Fidus. La DGA a commandé les premiers blindés du programme Scorpion, les avions ravitailleurs MRTT, la nouvelle version du missile M51, le 4e sous-marin nucléaire d’attaque Barracuda, autant de programmes emblématiques du ministère de la Défense.

 

Les PME ont également bénéficié des investissements de la DGA. Le dispositif RAPID a atteint 45 millions d’euros, sous l’impulsion du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Deux Clubs Rapid ont été lancés en 2014 : photonique et cyberdéfense. Ces clubs favorisent le développement des PME par la mise en relation avec les grandes entreprises.

 

Concernant la coopération, 2014 a vu les avancées les plus significatives en franco-britannique avec le lancement  des études de faisabilité du futur drone de combat FCAS DP et la notification du programme de missile anti navire léger ANL. Pour Laurent Collet-Billon « FCAS DP est un pas majeur pour l’industrie européenne de l’aviation de combat. »

 

Evoquant les défis 2015, Laurent Collet-Billon a souligné l’intérêt des  méthodes innovantes, que ce soit dans le domaine financier avec la mise en place des sociétés de projet, ou pour l’évolution de la DGA avec la généralisation de l’ingénierie système.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 19:55
Tir du missile Aster 30 de la frégate Chevalier Paul - photo DGA

Tir du missile Aster 30 de la frégate Chevalier Paul - photo DGA

 

09/02/2015 DGA

 

DGA Essais de missiles, depuis son site du Levant, a conduit, le 13 janvier 2015, au profit de la marine, un tir complexe d’entraînement : le tir d’un missile Aster 30 d’entraînement depuis la frégate de défense antiaérienne « Chevalier Paul » contre une cible aérienne poursuivant un aéronef ami. L’objectif était de confirmer la capacité de discrimination et d'interception de l'Aster 30 face à deux pistes radar très imbriquées.

 

Le scénario élaboré, construit pour la marine en collaboration avec DGA Techniques navales et DGA Maitrise de l’information, a permis, notamment grâce à l’instrumentation du missile d’entraînement, de recueillir des données techniques permettant de d’observer finement la phase finale d’interception.

 

Au-delà de la priorité d’assurer la sauvegarde des biens et des personnes dans le cadre d’un scénario complexe mettant en vol trois moyens véloces dont un missile équipé d’instruments de mesures, le défi d’effectuer un vol en patrouille de deux cibles Mirach à des distances imposées et proches a été relevé par DGA Essais de missiles.

 

Ce tir a illustré les excellentes qualités du système PAAMS et du missile Aster en situations complexes, notamment pour des scénarios où amis et ennemis sont imbriqués. C’est un des rares systèmes opérationnels au monde capable d’une telle performance.

 

Le système PAAMS, développé en coopération avec l'Italie et la Grande-Bretagne, se compose d'un radar multifonctions, d'un radar de surveillance, des missiles de type Aster 15 ou Aster 30, d'un système de lancement vertical et d'un système de commandement et de contrôle. Ce système assure des missions d'autodéfense, de défense locale d'un groupe de bâtiments et de défense de zone à moyenne portée.

 

 

 

 

 

 

 

Aster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missilesAster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missiles
Aster 30 : Tir complexe réussi à DGA Essais de missiles
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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 15:55
L’industrie française de l’armement retrouve des couleurs à l’export

 

09.02.2015 Par Dominique Gallois Le Monde.fr

 

L’industrie de défense française n’avait plus connu une année aussi faste à l’exportation depuis cinq ans. En 2014, les ventes françaises d’armements à l’étranger ont progressé de 17,3 % et ont atteint 8,065 milliards d’euros a révélé, lundi 9 février, la Direction générale de l’armement (DGA). Le secteur n’avait plus affiché un tel résultat depuis 2009, lorsqu’il avait enregistré quelque 8,16 milliards d’euros de recettes.

Même si le chiffre définitif ne sera réellement connu qu’en mai, cette première estimation montre que la fin d’année a été bonne. L’objectif officiel affiché pour 2014 était d’atteindre 7 milliards d’euros. Ce qui n’était pas acquis. Au mois de septembre, les acteurs du secteur laissaient en effet entendre que cette « cible » annuelle d’exportations serait peut-être plus difficilement atteignable que prévu.

 

Suite de l’article

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 12:55
La Réserve citoyenne cyberdéfense, un réseau d’experts engagés


9 févr. 2015 Ministère de la Défense

 

Le réseau de la réserve cyberdéfense (RCC) se compose de 150 membres répartis en 7 groupes de travail et 8 équipes régionales. Le réseau entreprend un large éventail d’actions allant de l’organisation d’événements, tels que le premier Symposium académique de recherche en cyberdéfense de septembre 2013, à des travaux de réflexion ou de sensibilisation aux enjeux liés à la cyberdéfense.
Ce réseau étend progressivement son activité en région en se concentrant sur les opérations de sensibilisation à destination des PME-PMI. Les travaux du réseau se font en lien avec la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et la Direction générale de l’armement (DGA).
Les réservistes citoyens, collaborateurs bénévoles du service public, sont tous liés à la cyberdéfense dans leur vie professionnelle et se sont engagés pour mettre leur expertise au profit de la protection du pays. Ils ont des profils variés offrant à la réserve un large panel de compétences aussi bien en ingénierie, qu’en droit, management, R&D.
La RCC est présidée par Luc-François Salvador qui travaille en étroite collaboration avec le vice-amiral Coustillière.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Cybersécurité. « Pas ce que l'on voit le plus inquiétant »

 

6 février 2015 Géry Bertrande - JDE Edition Ille-et-Vilaine 35

 

 

La Bretagne est au coeur du dispositif national de cyberdéfense. À Bruz, la DGA-MI et le pôle d'excellence Cyber veillent sur la Toile. Les entreprises doivent se prémunir.

 

Enjeu de notre siècle, la cybersécurité se joue en grande partie en Bretagne. À Bruz (35), la DGA - Maîtrise de l'Information est un site référence en France et même l'un des principaux en Europe. Les attaques récentes dont ont été victimes des sites web dont de nombreux portails bretons ne montrent qu'une partie immergée et, paradoxalement plutôt rassurante, de l'iceberg.

 

Vol, déni de service...

Pour Paul-André Pincemin, ingénieur en chef de l'armement et chef de projet de ce pôle Cyber, l'une des préoccupations est d'identifier les trous dans la Toile. « Mais ce n'est pas ce que l'on voit qui est inquiétant... Imaginez le pire et c'est encore loin de la réalité, confie-t-il. Se faire voler des données et s'en rendre compte plus tard est beaucoup plus grave. » L'exemple récent de Sony l'atteste. Tout comme les attaques par « déni de service » qui peuvent s'avérer préjudiciables pour un site d'e-commerce par exemple, du fait d'une rupture de service.

 

30 M€ investis à Bruz

Aux portes de Rennes, on traque la menace. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait de ce site militaire un pilier ouvert sur le privé via le Pôle d'excellence Cyber. On parle de « quatrième armée » pour ce nouvel espace à protéger. En octobre, il posait la première pierre d'un futur bâtiment de 10.000 m² de très haute sécurité. Un investissement de 30 M€ dans le cadre du Pacte Cyber lancé il y a un an.

 

50.000 cyber emplois bretons

Ce nouveau QG, qui sera livré au printemps 2016, doit accueillir 250 nouveaux salariés : cryptologues, codeurs... De quoi porter à plus de 1.450 le nombre de personnes (deux tiers d'ingénieurs) qui travaillent sur ce site réalisant 60 millions d'euros d'achats par an. En Bretagne, Jean-Yves Le Drian a dénombré 50.000 emplois (civils et militaires) positionnés sur la cybersécurité. On parle de « Cyber-valley ». Mais ce n'est pas nouveau, avec une présence historique à Bruz depuis 1968 et une filière transversale qui touche tous les secteurs (numérique, agro, santé...) et va monter en puissance, précise Loïg Chesnais-Girard, vice-président du conseil régional à l'économie qui l'a soutenue à près d'1 M€ en 2014. « Nous sommes l'une des régions européennes les plus en pointe. Il y a un enjeu énorme de se défendre et de concevoir des produits de demain. » Une centaine de PME ont été identifiées sur cette « filière d'avenir », inscrite dans la Glaz économie bretonne. Certaines étaient d'ailleurs au FIC 2015, à Lille en janvier. « Nous sommes dans une logique collaborative et d'ouverture », appuie Paul-André Pincemin dont la principale mission est de fédérer tous les acteurs autour de la même table, bien au-delà de la Bretagne. De ces échanges, par exemple, des clubs thématiques se constituent - un club d'entreprises va être créé - et de nouvelles formations émergent pour préparer les talents de demain. « Nous travaillons à ce que la disponibilité des compétences ne soit pas un frein au développement de la filière. » Cet essor est en effet souvent limité par la ressource humaine.

 

Tous concernés !

Et pour se prémunir d'une éventuelle attaque, les chefs d'entreprise sont de plus en plus sensibilisés via des conférences (lire ci-dessous), des formations animées par des ingénieurs en sécurité informatique... L'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN, 150 membres dans le Grand Ouest), fait partie des maillons de cette chaîne. « La sécurité est l'affaire de tous, y compris la sécurité informatique ! Il y a des enjeux commerciaux derrière, insiste Jean-Marc Hainigue, son président. Les chefs d'entreprise sont des utilisateurs, pas des spécialistes. Ce sont d'abord eux qu'il faut sensibiliser. Ils doivent s'engager à sécuriser leurs données. Aujourd'hui, internet est un outil admirable mais nous avons le pire et le meilleur. »

 

Souvent du bon sens

Et cette prévention relève souvent du bon sens. À commencer par ne pas étaler tous ses faits et gestes sur le réseau. Les boîtes mail des stagiaires sont aussi une belle porte d'entrée. « J'ai rencontré une PME de 50 salariés qui avait 400 adresses mail ! », témoigne Jean-Luc Poulain, ancien communicant rennais, auditeur à l'IHEDN. Paul-André Pincemin conclut : « Il y a une opportunité de business ; protégez-vous avec des produits sûrs ! »

 

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 12:55
[Websérie - 1/3] : Balard, le nouveau siège du ministère de la Défense


28 janv. 2015 ministère de la Défense

 

En 2015, le ministère de la Défense franchit une nouvelle étape de son histoire en regroupant ses états-majors et services centraux à Balard (Paris 15e).
Le 1er épisode de notre websérie « Balard, la Défense ensemble » explique les objectifs de cette restructuration ambitieuse et le nouveau mode de fonctionnement.

Episode 2 « Ma vie courante à Balard » en Mars 2015.

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 08:55
Budget: ce rapport secret qui étrille le montage financier de Le Drian

 

28-01-2015 par Laurent Fargues et Vincent Lamigeon – Challenges.fr

 

Les hauts fonctionnaires du ministère de la Défense et de Bercy  qualifiaient dès juillet d’"aléatoire" et "coûteux" ce projet pour combler le trou dans le budget de la Défense.

 

C’est un rapport confidentiel qui tire à boulets rouges sur la solution trouvée par le ministre Jean-Yves Le Drian pour renflouer les caisses des armées. Co-signé en juillet par la Direction générale de l’armement, le Contrôle général des armées et l’inspection des Finances, ce document, que "Challenges" a pu consulter, émet un avis "très défavorable" à tout projet de location de matériel militaire.

L’idée, qui consiste à créer des sociétés à capitaux majoritairement publics pour racheter aux armées des équipements (avions de transport, frégates, radars, etc.) et leur relouer immédiatement, a été envisagée dès le Conseil de défense du 17 juillet 2013. Elle a été confirmée par François Hollande lors de ses vœux aux armées le 14 janvier et sera discutée dans les prochains jours par les députés via un amendement à la loi Macron.

 

Tout de la potion magique

 

Sur le papier, la solution a tout de la potion magique. Elle permet au ministère de la Défense d’encaisser les 2,2 milliards d’euros qui lui manquent pour boucler son budget 2015 et de ne plus payer que des loyers étalés sur des années. Dans les faits, elle relève d’un montage "aléatoire, complexe, risqué et coûteux", selon le diagnostic commun des hauts fonctionnaires de Bercy et du ministère de la Défense. Sa réalisation serait "de nature à faire courir de grands risques financiers au ministère de la Défense sans que les objectifs soient nécessairement atteints".

A lire le rapport, rien ne justifie une telle acrobatie comptable. L’Insee et Eurostat ne seraient pas dupes et rebasculeraient les dépenses des sociétés dans le déficit public. Pis, cela engendrerait des "surcoûts substantiels", via les coûts de gestion des sociétés, l’assurance des matériels, le coût des garanties, la TVA payée sur les loyers ou les charges d’intérêts plus élevés que les emprunts d’Etat... La participation éventuelle d’actionnaires privés – industries d’armement en tête – nécessiterait de les rémunérer et "risquerait de faire perdre au ministère de la Défense la pleine maîtrise des équipements concernés".

Juridiquement, le projet est tout aussi bancal. L’article, ajouté à la hussarde dans la loi Macron, a toutes les chances d’être censuré par le Conseil constitutionnel comme un "cavalier législatif" qui n’a rien à voir avec le reste du texte. Il déroge au code de la propriété des personnes publiques, au code monétaire et financier, ainsi qu’à la loi de programmation des finances publiques…

 

De gros doutes sur la légalité des contrats exclusifs

 

Dans une note du 12 janvier, la direction des Affaires juridiques de Bercy émet en plus de gros doutes sur la légalité de contrats exclusifs entre les futures sociétés et le ministère de la Défense. "La conclusion du marché de location d’équipements militaires avec ou sans option d’achat doit en principe être précédée d’une publicité et d’une mise en concurrence", souligne la note. Au risque que des concurrents cassent les prix et coupent l’herbe sous le pied des futures sociétés ?

Les juristes de Bercy mettent aussi en garde sur le risque d’anti-constitutionnalité du projet. Celui-ci "peut susciter des interrogations de la part du Conseil constitutionnel sur la conformité du dispositif à l’objectif de valeur constitutionnelle de bon usage des deniers publics, dès lors que la location à long terme des matériels peut s’avérer moins rentable que leur utilisation en tant que propriétaire par le ministère de la Défense".

De son côté, le ministère de la Défense dément le risque de censure du Conseil constitutionnel et maintient intégralement son projet. Assisté du cabinet d’avocats Francis Lefebvre, il a d’ailleurs bien avancé sur son architecture. Deux sociétés de projet ou "SPV" (Special Purpose Vehicles), 100% publiques dans un premier temps, seraient créées : l’une rachèterait huit avions de transport A400M, l’autre trois frégates FREMM, ce qui permettrait de récolter les 2,2 milliards manquants au budget de défense.

"Nous aurions été enchantés de pouvoir compter sur des crédits budgétaires classiques, voire un nouveau plan d’investissements d’avenir, mais ces solutions ont été écartées, assure-t-on à l’hôtel de Brienne. Si Bercy ne propose pas de solution alternative, nous n’aurons pas d’autre choix que de lancer les SPV, qui doivent être opérationnelles dès l’automne".

Les grandes manœuvres budgétaires continuent.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 13:55
EDEN Day à Rennes - les PME de la défense, sécurité et sûreté

 

source EDEN

 

29 janvier 2015 : EDEN Day à Rennes - Rencontrez les PME de la défense, sécurité et sûreté qui agissent ensemble en Bretagne

 

EDEN Cluster est le groupement des PME de la filière défense, sécurité et sûreté. Rassemblement inter-régional (Bretagne, Centre, PACA, Rhône-Alpes), EDEN Cluster organise cette année son EDEN Day à Rennes, journée d'échanges, de conférences et d'exposition des savoir-faire de ces entreprises, qui reçoit le concours de la Direction Générale de l'Armement (DGA).

 

« D'une part, une partie plénière met en lumière le lien très étroit qu'entretient la Fédération EDEN avec la DGA, mais aussi l'importance que nous avons à être proche de l'Agence européenne de Défense, tant sur le plan politique que sur les opportunités de business que cela suscite pour nos sociétés. Nous avons aussi la chance et l'honneur de recevoir pour clôturer nos travaux de la matinée, Patricia Adam, Présidente de la Commission Défense à l'Assemblée nationale. Sa présence est pour nous une reconnaissance mais aussi un encouragement à faire toujours mieux », explique Robert Glémot, Président d'EDEN Bretagne et dirigeant de la société Prolann à Lannion (22).

 

Les membres d'EDEN Cluster échangeront également sur les thématiques de la cybersécurité, avec ses perspectives économiques et industrielles, les opportunités de marchés que représente aujourd'hui le marché de la détection et des capteurs autours des drones, de même que sur le développement à l'export et les opportunités qui en découlent. Un focus spécifique sur les pays Algérie et Pérou sera réalisé.

 

A cette occasion, EDEN Cluster vous invite à :

 

Découvrir et mieux connaître le cluster EDEN et plus particulièrement EDEN Bretagne ;

Faire le point sur les atouts des PME et ETI de la défense, sécurité et sûreté, entreprises exportatrices et innovantes ;

Rencontrer des entreprises membres d'EDEN exposant sur place leurs produits et services.

 

Programme EDEN Day, 29 janvier 2015, Rennes

 

Jeudi 29 janvier 2015 à partir de 9h30

Chambre de Commerce et d'Industrie de Rennes - 2 Avenue de la Préfecture - 35000 Rennes

 

9h30-10h00 Accueil

 

10h00-10h30 Introduction

Dominique Lecomte, Président de la CCI des Côtes d'Armor

Robert Glemot, Président d'EDEN Bretagne

Jean-Luc Logel, Président d'EDEN

 

11h00-11h30 Les actions de la DGA en faveur des PME par David Lenoble, Bureau PME de la Direction stratégique de la Direction Générale de l'Armement

 

11h30-12h00 Présentation de l'Agence Européenne de Défense par Isabelle Desjeux, Principal Officer defence Market in Industry & Market Directorate

 

12h00 - Patricia Adam, Députée du Finistère, Présidente de la Commission Défense de l'Assemblée Nationale

 

12h15-14h00 Cocktail déjeunatoire

 

14h00-16h00 Ateliers de travail par groupes (réunions internes réservées aux membres d'EDEN)

 

 

A propos d'EDEN

EDEN (European Defense Economic Network), cluster des PME Défense, Sécurité et Sûreté, fondé en 2008, rassemble près de 130 PME. Ces entreprises représentent 9000 emplois et près d'un milliard d'euros de CA, dont plus de la moitié à l'export. Elles couvrent quatre domaines d'activités complémentaires : équipements pour aéronefs, navires et véhicules ; détection, protection et surveillance ; ingénierie et essais ; protection individuelle. Rassemblées en fédération nationale, elles proviennent essentiellement des régions  Rhône-Alpes, Bretagne, Centre et PACA.

En mutualisant leurs savoir-faire et technologies les plus innovantes, les membres d'EDEN proposent des solutions personnalisées à des prix compétitifs. Cette communauté alliant expertise technique et parfaite connaissance des besoins du marché de la Défense rend plus cohérente l'offre des entreprises françaises, aussi bien dans les domaines civils que militaires.

Site web : www.edencluster.com

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 13:55
Qualification du nouveau moyen de mesure météorologique de l’artillerie


23/01/2015  DGA

 

La DGA a prononcé la qualification du système Sephira, moyen de mesure météorologique de nouvelle génération pour les unités d’artillerie le 6 janvier 2015. Son déploiement dans les forces interviendra dans le courant de l’année. Il remplacera alors le système Sirocco, en service depuis 1978.

 

Une fois qu’un obus est parti, on ne le rattrape plus. On ne peut pas non plus modifier sa course en cours de route. Or le vent, la température, la pression atmosphérique et l’humidité ambiante sont autant de paramètres météorologiques qui influent sur sa trajectoire balistique. Avant de faire feu, l’artillerie a donc impérativement besoin de récolter ces données pour les prendre en compte dans la procédure de tir.

Développé par la société française Inéo Defense et le finlandais Vaisala, le nouveau système de mesure météorologique Sephira pourra être utilisé intégré à deux petits véhicules protégés (PVP) ou en version portable. Quelle que soit l’une ou l’autre de ces configurations, il offrira une capacité de radiosondage optimale. Dans les deux cas il sera en outre capable de récupérer les données météorologiques des centres de référence tels que Météo France ou le centre interarmées de soutien météorologique et océanographique des forces (CISMF).

Intégré au réseau et à l’environnement d’automatisation des tirs et des liaisons de l’artillerie sol-sol canon (Atlas), Sephira est un véritable couteau suisse pour les données météorologiques :

  • Il effectue des sondages et contrôle leur qualité ;
  • Il reçoit des données issues de modèles de prévision ;
  • Il croise ses mesures et les modèles afin de fournir l’information la plus adaptée au tir ;
  • Il transmet des profils atmosphériques aux unités et aux centres météorologiques de référence, civils et militaires ;
  • Il permet enfin tant la formation que l’entrainement des équipages.

Sephira, qui remplacera alors le système Sirocco, offrira des configurations modulaires adaptées
aussi bien au théâtre d’opération qu’à la mission. En outre, Sephira est un moyen de mesure du vent discret du point de vue électromagnétique. Grâce à tous ces avantages, il n’y pas l’ombre d’un doute que Sephira fera les beaux jours de l’artillerie française concernant l’acquisition et l’intégration des données météorologiques

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 13:55
Protéger les installations du ministère de la défense

 

19 janvier 2015. Portail des Sous-Marins

 

Alors que la sécurité des sites et des personnels de la Défense sur le territoire revêt une impor­tance inédite, le ministère de la Défense a mené, depuis un an, une réflexion qui a récemment abouti à la mise en place d’une direction fonction­nelle dédiée pour élaborer la poli­tique de protection des installa­tions, moyens et acti­vités de la Défense.

 

Référence : TTU

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 13:55
FIC 2015 - Présentation du stand de la Défense

 

20/01/2015 Ministère de la Défense

 

Le 7e Forum international de la cybersécurité a ouvert ses portes le mardi 20 janvier 2015 au parc des expositions de Lille Grand Palais. Il accueille pendant deux jours tous les acteurs majeurs de la cyberdéfense.  Destiné à soutenir l’investissement du ministère de la Défense au profit de la cyberdéfense,  la thématique du stand Défense est  « la cyberdéfense au cœur des opérations».

 

Le stand Défense du salon FIC 2015 est conçu autour de quatre  zones d’exposition qui illustrent les capacités opérationnelles et l’expertise du ministère dans les opérations de cyberdéfense.

 

Zone « capacités opérationnelles » - le Centre d’analyse en lutte informatique défensive : centre opérationnel de cyberdéfense

Intégré dans la chaîne de commandement opérationnel et placé sous l’autorité de l’officier général cyber, le (CALID) est le centre chargé de la protection des capacités opérationnelles du ministère de la Défense.  Sa mission est de défendre le cyberespace des armées (réseaux informatiques, systèmes de combat, de commandement, etc.) contre les menaces et attaques qui le visent. Le CALID, expert technico-opérationnel des systèmes d’information du ministère de la Défense, est également présent pour évoquer ses missions de défense du cyberespace des armées. Le CALID se déploie en France et à l’étranger, en prévision ou en réaction à une crise. Il déploie des sondes sur les systèmes d’arme et de commandement en opérations, va rechercher des traces d’attaque sur des systèmes d’information.

 

Zone « préparation opérationnelle » - le Commandement des forces terrestres : au cœur de l’opérationnel

Le Commandement des forces terrestres (CFT) a pour mission de mettre à la disposition du chef d’état-major des armées, au bon moment et au bon endroit, des unités organisées, équipées et entraînées pour l’engagement qui les attend. « Milieu d’affrontement » particulier, le cyberespace expose les systèmes d’information et de communication des forces à de nouvelles vulnérabilités. Pour répondre à ces menaces, le CFT est en mesure de déployer une chaîne de cyberdéfense adaptée à chaque engagement opérationnel des forces aéroterrestres.

 

Zone « anticipation et innovation » - la Direction générale de l’armement : l’expertise technique en cyberdéfense

la Direction générale de l’armement  (DGA) est l’expert technique référent du ministère de la Défense en matière de cyberdéfense et l’un des acteurs clés du Pacte Défense cyber. Une partie de ses équipes de haut niveau intervient directement au profit du Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID) ou de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour l’analyse des attaques les plus complexes détectées sur les réseaux et des menaces potentielles les plus dangereuses.  La montée en puissance de la DGA en matière de cyberdéfense se traduit également par le renforcement de financements d’études amont aux programmes d’armement (de 10 à 30 millions d’euros annuels), de la recherche et d’un soutien accru au PME et aux laboratoires de recherche qui interviennent dans ce domaine. Tout au long du salon, une démonstration réalisée par la Direction générale de l’armement (DGA) illustrera ses travaux en matière d’anticipation de la menace sur les systèmes d’information du ministère.

 

Zone « formation et sensibilisation »

La sensibilisation et la formation aux enjeux de la cyberdéfense sont présentées par le réseau de la réserve citoyenne cyberdéfense (RCC), le mastère spécialisé de la conduite des opérations et de la gestion des crises en cyberdéfense des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et la société Défense Conseil International (DCI).

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 16:55
La DGA au 7e forum international de la cybersécurité

 

19/01/2015 DGA

 

La DGA participe au 7e forum international de la cybersécurité (FIC) les 20 et 21 janvier 2015 à Lille Grand Palais. Aux côtés de l’état-major des armées (EMA) dont le centre d'analyse de lutte informatique défensive (CALID) et des armées, elle présentera le rôle du ministère de la Défense en matière de cyberdéfense.

 

Anticipation et innovation. Pour sa deuxième participation au salon FIC, la DGA, référent technique du ministère en cyberdéfense, exposera son savoir-faire en la matière et présentera son rôle pour « cybersécuriser » les programmes d’armement.

 

Pour illustrer son expertise, la DGA s’appuiera pendant le salon sur une démonstration réalisée par DGA Maîtrise de l’information. Les experts de la DGA montreront comment un attaquant informatique peut prendre le contrôle, à distance, d’un réseau de caméra de surveillance et comment l’image diffusée par la caméra peut être manipulée en remplaçant les images captées.

 

Puis elle présentera la façon dont elle définit et porte à maturité les technologies indispensables à la cyberdéfense de demain en s’appuyant sur les PME et les travaux de recherches fondamentales et appliquées pour répondre aux menaces qu’elle a identifiées.

 

Le FIC sera également l’occasion pour le ministère de présenter son action dans les domaines de la sensibilisation et de la formation, des capacités opérationnelles et de la préparation et de l’engagement des forces.

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 12:55
photo DGA

photo DGA

 

16/01/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 13 janvier 2015, en coordination avec la DGA, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a effectué un tir de missile surface-air Aster 30.

 

Alors que le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du Charles de Gaulle s’apprête à rejoindre l’océan Indien pour assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France, l’ensemble de l’équipage du Chevalier Paul a orienté tous ses efforts en vue de la réalisation de ce tir Aster.

 

Le scénario consistait à explorer les limites du domaine de discrimination du système d’armes de la FDA afin d’identifier, entre deux pistes très proches,  un aéronef ami et un ennemi, puis d’engager ce-dernier. Ce tir a permis de confirmer les qualités exceptionnelles du système de défense aérienne de zone des FDA. Ceci permettant aux frégates de défense aériennes Forbin et Chevalier Paul, de conforter leur place parmi les meilleurs bâtiments anti-aériens.

 

Fort de cette réussite, le Chevalier Paul et son hélicoptère embarqué Caïman Marine, sont parés à assurer l’escorte du GAN dans le cadre de la mission Arromanches.

 

Frégate de défense aérienne, le Chevalier Paul est un condensé de technologies et de capacités militaires de pointe. Escorte préférentielle des porte-avions, que ce soit le Charles de Gaulle ou, très régulièrement, les porte-avions américains, le Chevalier Paul assume toutes les missions de protection, de l’escorte rapprochée à la maîtrise élargie de l’espace aéromaritime.

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 08:55
Le programme Descartes

 

12/01/2015 DGA - Equipement

 

Le programme Descartes vise à moderniser l’ensemble des réseaux informatiques et téléphoniques d’infrastructure du ministère de la défense (métropole et outre-mer). Cette modernisation était rendue nécessaire au vu de l’obsolescence des équipements actuels (téléphonie en particulier), du fait de l’augmentation constante des besoins en débits, mais également de la nécessité de renforcer la sécurité des systèmes informatiques.

 

Il comporte une partie dite « d’usage général » conçue de manière à rejoindre les initiatives interministérielles en la matière, et une partie dite « résiliente », hautement sécurisée, fonctionnant même en cas de crise grave en particulier au profit des missions de dissuasion nucléaire, de commandement de l’organisation territoriale interarmées de défense et de la posture permanente de sécurité aérienne.

 

La LPM prévoit la réalisation et le déploiement de ces deux composantes, de même que les communications dédiées au contrôle aérien.

Note RP Defense : voir Information / communication / espace

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 17:55
Porte-avions Charles de Gaulle - photo RomainVEYRIÉ Marine nationale

Porte-avions Charles de Gaulle - photo RomainVEYRIÉ Marine nationale

 

January 6, 2015 Thales group

 

On behalf of the French Defence Procurement Agency (DGA), the Joint Armaments Cooperation Organisation (OCCAr)[1] has awarded Thales a contract to upgrade the fire control system for the anti-air missiles deployed by the French Navy's Charles de Gaulle aircraft carrier. The new equipment will be installed as part of the refit planned in 2018. Work will be completed when the Charles de Gaulle returns to active service.

 

Thales will upgrade the SAAM France surface-to-air anti-missile system, which protects the Charles de Gaulle carrier from all types of air threats and was developed and installed in the 1990s. The upgrade will include a state-of-the-art open IT architecture and will facilitate subsequent maintenance work on the system and extend its service life.

The Thales solution is an opportunity to apply the latest software architecture concepts developed for the CONTROLView command and control system.

CONTROLView performs threat evaluation, weapon assignment and coordination of very short, short and medium-range engagements, enabling commanders to make complex, critical decisions more quickly and with greater precision and security.

This contract award is an endorsement of Thales's research efforts in system and software engineering and its continuing investment in air defence. Based on the technology developed for the CONTROLView programme, Thales can offer a mature, derisked missile fire control solution for naval operations.

This contract consolidates Thales's leadership in naval fire control systems and secures future developments on the FSAF[2] programme for the French Navy's Horizon frigates as well as the Charles de Gaulle aircraft carrier. These developments could also benefit the future programme to upgrade the SAMP/T land-based medium-range air and missile defence system.

 

About CONTROLView

CONTROLView is an air defence fire coordination solution offering high levels of automation and intuitive human-system interfaces to improve the operational capability and lethality of air defence weapons.

CONTROLView controls various types of weapon systems, from VSHORADS to gun systems and ground-based air defence missile systems, maximising lethal effect against multiple, simultaneous threats including fighter aircraft, helicopters, cruise missiles, ballistic missiles and UAVs according to the rules of engagement even in dense electromagnetic environments.

CONTROLView uses standard protocols for real-time and non real-time transmissions to ensure interoperability with higher levels of command and air defence networks.

About Thales

Thales is a global technology leader in the Aerospace, Transportation, Defence and Security markets. In 2013, the company generated revenues of €14.2 billion with 65,000 employees in 56 countries. With its 25,000 engineers and researchers, Thales has a unique capability to design, develop and deploy equipment, systems and services that meet the most complex security requirements. Thales has an exceptional international footprint, with operations around the world working with customers and local partners.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:35
Afghanistan : fin de l’opération Pamir


31/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Ce 31 décembre 2014 marque la fin de l’opération Pamir, nom donné à l’intervention militaire française sur le théâtre afghan.

 

Dès la fin de l’année 2001, la France est intervenue en Afghanistan, au sein d’une coalition internationale pour mettre fin au régime de terreur des Talibans, détruire leurs sanctuaires et ceux d’Al Qaïda et aider à la reconstruction d’un pays et d’un Etat.

Cet engagement qui a impliqué toutes les armées, les directions et les services, aura profondément marqué l’armée française, que ce soit en termes d’effectifs engagés ou d’expérience opérationnelle.

Durant ces treize années, les forces françaises ont conduit des actions sécuritaires dans la capitale, dans un premier temps, puis dans l’Est du pays, dans les vallées de la Surobi et de la Kapisa. Parallèlement, elles ont accompagné les forces de sécurité afghanes dans leur formation (mission Epidote) et au combat (mission de mentoring réalisées par les OMLT -Operational Mentoring and Liaison Team-).

Les soldats français ont accompli la mission qui leur avait été confiée avec courage et détermination. Depuis 2001, plus de 70 000 d’entre eux ont été engagés dans l’opération Pamir. Au plus fort des opérations, 4 000 militaires y participaient. Cet engagement a coûté la vie à 89 soldats français et fait plus de 700 blessés.

C’est ce qu’est venu aujourd’hui rappeler le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées, en présidant plusieurs cérémonies à Kaboul afin de symboliser le départ des forces françaises d’Afghanistan.

Dans son ordre du jour, s’adressant aux soldats de Pamir et à tous ceux qui ont servi en Afghanistan, le général Maire a rappelé que « les opérations militaires menées en Afghanistan depuis treize ans auront façonné les armées françaises qui ont dû sans cesse s’adapter. Elles peuvent être fières de leur action. ».

« A vous et à tous ceux qui ont été engagés dans cette difficile opération Pamir, j’exprime la reconnaissance que vous méritez tous, celle de nos armées et celle de la Nation toute entière ».

 

______________

Veuillez trouver ici le dossier de presse qui présente le bilan de ces treize années d’opérations en Afghanistan :

Dossier de presse : Afghanistan (format pdf, 3 MB).

 

Afghanistan : fin de l’opération PamirAfghanistan : fin de l’opération Pamir
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