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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 07:55
Publication du plan stratégique scientifique de l'ONERA

 

12.04.2016 - source ONERA

La direction scientifique générale de l’ONERA annonce la sortie du document du plan stratégique scientifique pour la période 2015-2025.
 

Après plusieurs mois de recueils, compilation, synthèse, choix, discussions en interne et avec les tutelles, agences et grands industriels, la nouvelle « boussole » scientifique de l’ONERA a vu le jour et peut être consultée par tous. C’est l’un des outils qui permettront à l’ONERA  de s’adapter à la profonde mutation du monde de la recherche et de l’industrie aérospatiale qui est déjà en œuvre.

Ce PSS engage les recherches de l'ONERA sur une bonne dizaine d’années. Il  affirme notre vision de l’avenir et prend en compte celles des grandes structures pour qui nous œuvrons : DGA, DGAC, CNES, grands industriels du secteur ASD*.

 

Le document du PSS se déroule en trois tableaux :

  1. Il expose la vision ONERA sur le domaine Aéronautique Espace Défense (ASD) et son positionnement face à ces enjeux. Ce qui permet de réaffirmer avec force ce qui constitue l’ADN de l’ONERA.

  2. Il définit les 12 grands défis qui structureront la recherche scientifique à l’ONERA dans les dix prochaines années (tout en autorisant les actions de recherche exploratoire). Ces défis ont été formulés à partir des propositions des scientifiques, puis débattus en CCE (Comité central d’entreprise de l’ONERA), au HCS (Haut conseil scientifique de l’ONERA), et avec les industriels et nos tutelles.

  3. Enfin il développe les huit leviers à mobiliser pour réussir, en cohérence avec le futur Contrat d’objectifs et de performances de l’ONERA (COP). Ces leviers ont vocation à structurer les axes de progrès pour le succès du PSS. Pour autant, ils ne préfigurent pas la réorganisation, même si bien sûr ils alimentent la réflexion en cours.

 

>> Plan stratégique scientifique de l'ONERA, édition mars 2016

 

* sigles

PSS : plan stratégique scientifique
DGA : Direction générale de l’armement
DGAC : Direction générale de l’aviation civile
CNES : Xentre national d’études spatiales
ASD : domaine Aéronautique, espace, défense

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
L’équipe givrage de l’ONERA autour de la maquette du tronçon d’aile en flèche dans la soufflerie givrante Icing Research Tunnel, NASA Glenn - photo ONERA

L’équipe givrage de l’ONERA autour de la maquette du tronçon d’aile en flèche dans la soufflerie givrante Icing Research Tunnel, NASA Glenn - photo ONERA

 

21.01.2016 par ONERA

 

La Direction générale de l'aviation civile poursuit son soutien à l’ONERA dans ses recherches sur la compréhension et la modélisation de la physique du givrage ainsi que ses conséquences sur les différentes composantes d’un aéronef. Une convention a été signée le 14 décembre 2015.

A la suite d’accidents et d’incidents sérieux survenus dans les années 90 et 2000, la réglementation internationale spécifiant les conditions givrantes dans lesquelles un aéronef doit pouvoir voler a fortement évolué. Le Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) a ainsi présenté en 2012 à la DGAC une feuille de route Givrage destinée à se doter de manière collective de la capacité à mieux comprendre et modéliser le givrage et de mettre cette connaissance à disposition notamment des autorités de certification.

 

Vers une modélisation haute-fidélité des phénomènes liés au givrage

Une première convention, PHYSICE (2012-2016), a permis à l’ONERA de réaliser des expériences complexes et originales visant à faire progresser les connaissances relatives à la physique du givrage. Ces travaux ont débouché sur de nouveaux modèles qui ont été intégrés aux chaines de calcul utilisées par les industriels du secteur aéronautique.
De plus, ils ont donné lieu à de nombreuses publications renforçant la position de l’ONERA comme référent scientifique  sur le givrage au niveau international.

Fort de ce succès la nouvelle convention PHYSICE2 (2015-2018), notifiée en décembre dernier, a pour objectif de poursuivre ces travaux sur la modélisation des phénomènes physiques fondamentaux liés au givrage en vol des aéronefs.

PHYSICE2 portera notamment sur :

  • la modélisation de la rugosité du givre
  • l’effet de cette rugosité sur le frottement et les transferts de chaleur pariétaux
  • l’impact et le dépôt de gouttes d’eau rencontrées en conditions givrantes sévères (gouttes SLD - Supercooled Large Droplets, de 50 à 500 micromètres), prises en compte dans la nouvelle règlementation internationale.

 

Un soufflerie pour le givrage à Toulouse

Afin de doter la France d’un moyen d’expérimental de recherche sur le givrage offrant des capacités uniques en Europe, la convention inclut le financement pour la spécification et la conception d’un moyen d’essai dédié à l’étude des phénomènes de givrage. Cette soufflerie spécifique sera installée au centre ONERA de Toulouse. Il a été convenu que sa réalisation serait financée sur les crédits d’investissement de l’ONERA.
 

 

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 12:55
Drones : la nouvelle réglementation française


24.12.2015 par Guillaume Champeau - numerama.com
 

Point complet sur la nouvelle réglementation des drones de loisirs en France, applicable à partir du 1er janvier 2016.

 

Alors que de nombreux Français recevront leur premier drone pour Noël, le gouvernement a choisi le 24 décembre 2015 pour publier dans deux arrêtés la nouvelle réglementation applicable aux drones civils. Elle met à jour la précédente réglementation établie par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) :

  • Arrêté du 17 décembre 2015 relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord ;
  • Arrêté du 17 décembre 2015 relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans personne à bord, aux conditions de leur emploi et aux capacités requises des personnes qui les utilisent

Les drones de loisirs que l’on trouve dans le commerce sont dits « aéromodèles » et doivent respecter un certain nombre de règles que nous résumons ci-dessous. Il existe tout d’abord des règles générales pour tous les drones de loisirs, puis des règles plus spécifiques pour les drones pilotés à distance grâce à la vidéo, ou pour les drones autonomes qui se pilotent tout seul grâce à une IA ou un programme de vol préprogrammé.

 

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 12:55
Un transpondeur ADS-B pour identifier les drones dans l’espace aérien

Les essais ont été réalisés à l’aide d’un drone octocoptère de moins de 10 kg développé par Airborne Concept photo Airborne concept

 

18 décembre 2015 par Gil Roy – Aerobuzz.fr

 

Airborne Concept et Egis développent l’intégration d’un transpondeur ADS-B sur un mini-drone à voilure tournante. Les premiers essais réalisés à Toulouse-Francazal constituent un début de solution pour atténuer les craintes des autres usagers du ciel et répondre aux attentes des états.

 

Sur l’aéroport de Toulouse-Francazal, Airborne Concept et Egis ont présenté fin septembre à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), les résultats de leurs travaux de développement pour l’intégration d’un transpondeur ADS-B sur un drone à voilure tournante de moins de 10 kg.

Ce système vise à identifier en temps réel la position du drone, pour exercer une surveillance et faciliter la détection de drones destinés à des utilisations malveillantes.
 « Compatible avec de nombreux systèmes de contrôle aérien, ce développement est une voie possible de réponse efficace aux craintes liées à la présence grandissante des drones dans notre ciel  », estiment les porteurs du projet qui viennent de déposer un brevet.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 08:55
Les pales des ventilateurs de S1MA datent de la création de l’ONERA ! Elles seront  changées en 2017 - photo ONERA

Les pales des ventilateurs de S1MA datent de la création de l’ONERA ! Elles seront changées en 2017 - photo ONERA

 

21.12.2015 - ONERA

 

La Direction générale de l’aviation civile a accordé à l’ONERA deux avances remboursables d’un montant total de 4,450 M€ à des conditions très favorables pour d’importantes mises à niveau de ses principales souffleries.

 

Ces avances remboursables (taux zéro) sont indexées sur les revenus des souffleries concernées et ont fait l’objet de deux conventions.

 

La première convention finance l’opération NOVENS1MA qui consiste à remplacer les 22 pales des deux ventilateurs contra-rotatifs de la soufflerie S1MA (la très grande soufflerie sonique de Modane-Avrieux). Les nouvelles pales hybrides – acier + composite – sont en fabrication  depuis juillet 2015 et seront installées en 2017. Plus performantes et d’un rendement supérieur aux pales d’origine, elles supporteront mieux des essais poussés jusqu’à Mach 0,95 en veine (10 T d’air brassés à la seconde).

 

La deuxième convention finance  le projet MORPHO, pour un montant de 1,449 M€. MORPHO concerne  la refonte complète des systèmes d’information des souffleries. Ce projet est déjà bien avancé, la convention MORPHO de la DGAC financera le déploiement du nouveau système d’information dans  F1 (grande soufflerie pressurisée basse-vitesse  du Fauga-Mauzac) et S2MA (soufflerie transsonique et supersonique jusqu’à Mach 3,1 de Modane). L’architecture logicielle générique issue du projet MORPHO a déjà été définie avec le groupe AKKA Technologies grâce à un investissement ONERA, et testée dans la soufflerie F1.

 

La nouvelle informatique modifiera complètement les interactions des opérateurs avec le système et facilitera acquisition, traitement, transfert et stockage des données d’essais. Les systèmes de l’ONERA, quoique parfaitement opérationnels, avaient manqué quelques « révolutions informatiques » et n’étaient plus vraiment adaptés à l’exploitation automatique de récents types d’essais comme par exemple la PIV (vélocimétrie par imagerie de particules), la PSP (peinture sensible à la pression), ou le traitement des volumes de résultats très importants de l’aéroacoustique. La durée prévue de cette opération est de 30 mois et le démarrage est prévu en janvier 2016.

 

La salle des mesures de la soufflerie F1 s’apprête à rattraper plusieurs révolutions informatiques

La salle des mesures de la soufflerie F1 s’apprête à rattraper plusieurs révolutions informatiques

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 12:55
Le BIA en pleine évolution

 

12/11/2015 LTN C. Hingant - Armée de l'air

 

Le 10 novembre 2015, le brevet d’initiation aéronautique (BIA) était à l’honneur à la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Les instigateurs de ce diplôme au succès grandissant, dédié aux collégiens et lycéens, sont revenus sur ses dernières évolutions lors d’une rencontre nationale. L’occasion pour l’armée de l’air, étroitement associée à l’enseignement du BIA, de présenter son action.

 

Une action emblématique vers la jeunesse

Depuis plus de 40 ans, les jeunes passionnés d’aéronautique peuvent décrocher leur BIA. Fruit d’une coopération entre le ministère de l’Éducation nationale, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) et les fédérations aéronautiques, cet enseignement a pour objectif de faire découvrir les métiers du monde de l’aviation. De plus en plus convoité, le BIA a attiré cette année plus de 10 000 élèves. Ils étaient 265 en 1990 et 4 300 en 2005. Engagée dans des actions au profit de la jeunesse, l’armée de l’air s’associe à cette formation. Des aviateurs enseignent, en effet, des cours inscrits au programme du brevet dans des établissements partenaires. Un engagement renforcé par la signature d’une convention entre l’armée de l’air et le ministère de l’Éducation nationale, en juillet 2015. « Jusqu’à septembre, neuf bases aériennes prenaient part à cette aventure, précise le lieutenant-colonel Hervé de Saint-Exupéry, chargé de mission « Jeunesse-égalité des chances ». Six autres bases ont récemment rejoint le dispositif. Notre finalité est d’étendre cet engagement à toutes nos emprises, en métropole comme en outre-mer. »

 

Étendre son engagement

Quels que soient leurs spécialités ou leurs grades, tous les aviateurs peuvent intervenir pour partager leurs connaissances en météorologie, navigation, sécurité des vols ou histoire de l’aéronautique et de l’espace. « Nous avons également mis en place un processus de “formation par l’engagement“ pour les élèves de nos écoles militaires, confie l’officier. Ce sont eux qui vont transmettre leurs savoirs aux jeunes, ce qui nous permet de les former au leadership. » En 2015, 400 jeunes ont été concernés par l’action de l’armée de l’air. « Nous devons aller encore plus loin dans notre démarche, insiste le lieutenant-colonel de Saint-Exupéry. En 2018, nous souhaitons atteindre 1 600 jeunes. À termes, nous participerons à la création de nouveaux BIA dans les établissements scolaires. »

 

Des partenaires de choix

Pour optimiser ce développement sur l’ensemble du territoire, l’armée de l’air s’appuie sur des partenaires de choix : l’association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air (ANORAA) et l’association nationale des sous-officiers de réserve de l’armée de l’air (ANSORAA). Grâce à leurs actions et leurs implantations, ces associations bénéficient d’un maillage optimal du territoire, et permettent ainsi de redynamiser les déserts militaires. Preuve en est à Toulouse, des réservistes locaux interviennent dans des établissements de la région. « De véritables alliances sont en train de naître, conclut le chargé de mission. C’est ensemble que nous réussirons. »

 

 

Le BIA en pleine évolution
Le BIA en pleine évolution

Le BIA, kezaco ?

Diplôme établi par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le BIA sanctionne un niveau de culture générale dans le domaine aéronautique (connaissance des aéronefs, aérodynamique, mécanique du vol, météorologie, navigation, sécurité des vols, réglementation, histoire de l’aéronautique et de l’espace...). Gratuit et ouvert à tous, il fait l’objet d’une convention tripartite signée par le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie, auquel est rattaché la DGAC, et le conseil national des fédérations aéronautiques et sportives. Quarante heures de cours sont dispensées par des professeurs certifiés tout au long de l’année, soit dans un établissement scolaire, soit au sein d’un aéro-club. Les élèves apprennent les règles fondamentales de l’aviation puis, en fin de parcours, reçoivent une initiation au vol. La transmission des valeurs et des savoirs aéronautiques remonte à 1937. Depuis trois ans, un nouvel élan est toutefois donné au BIA. De nouveaux décrets, un programme rénové, une organisation modernisée, des examens réadaptés… Le BIA a de belles heures devant lui. Plus d’informations sur www.monbia.fr.

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

14/09/2015 Armée de l'air Economie et technologie

 

La direction générale de l’aviation civile (DGAC) a délivré, mercredi 9 septembre 2015, la certification «level D» au Full Flight Simulator (FFS) de l'A400M.

 

Mis en œuvre par le centre d'instruction des équipages de transport (CIET), le FFS A400M devient ainsi le premier simulateur de vol des armées à obtenir le plus haut niveau de classification prévu par la réglementation civile.

 

Grâce au "Level D", le FFS rejoint ainsi le cercle fermé des simulateurs dits «Zero Flight Time Training Device».

 

Entré en service dans l’armée de l’air en novembre 2013, le FFS A400M a obtenu cette certification à l’issue d’une évaluation de trois jours menée sur la base aérienne 123 d'Orléans.

 

Placé sur vérins hydrauliques et relié à un serveur informatique, le FFS recrée à l'identique la cabine de pilotage de l'A400M. Cet outil de simulation ultra-performant permet aux équipages de créer des scénarios complexes, adaptés à leurs besoins d'entraînement.

 

Plus d'informations sur le CIET et le FFS A400M dans la vidéo ci-dessous:

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 10:55
L’héliport de Paris dans le viseur du ministère de la Défense

Le ministère de la Défense vient de saisir la Direction générale de l’aviation civile s’inquiétant de problèmes de sécurité lis notamment à sa proximité avec le nouveau siège du ministère, installé à Balard. - photo Ministère de la Défense

 

10 Sept. 2015 Julien Duffé – LeParisien.fr

 

Gros nuages noirs au-dessus de l’héliport de Paris installé porte de Versailles (XVe), en limite d’Issy (Hauts-de-Seine). Le ministère de la Défense a reconnu ce jeudi avoir saisi la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) pour exprimer sa préoccupation quant à des problèmes de sécurité.

 

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:56
CMCC Poste de controle - photo Armée de l'Air

CMCC Poste de controle - photo Armée de l'Air

 

03/06/2015 Marie BROYER - Armée de l'air

 

La mise en service opérationnelle du centre militaire de coordination et de contrôle 80/920 de Paris (CMCC) a été annoncée le 28 mai 2015. Localisé à Athis-Mons, ce CMCC résulte de la signature d’un d’accord avec le centre en route de la navigation aérienne (CRNA) Nord, et fait suite à plusieurs mois d’expérimentation.

 

Pour une meilleure coordination entre civil et militaire

L’accord signé au CNRA Nord conclut la troisième et dernière phase d’expérimentation de ce projet, et donne le feu vert au lancement du dernier des cinq CMCC existant sur le territoire national.

Le CMCC de Paris permet aujourd’hui un quadrillage complet de l’espace aérien de la métropole. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du ciel unique européen, et vise à mettre en place entre les États membres un dialogue concernant l’identification des dangers et la résolution des risques.

La coordination entre civil et militaire est établie par un règlement de la Commission européenne de 2005, dans lequel il est stipulé que le ciel doit être considéré comme un espace à la fois civil et militaire. De fait, les deux services travaillent ensemble, comme en témoigne le lieutenant-colonel Didier Stauffer, commandant du CMCC de Paris,  : « Nous sommes dans la même salle, nous nous connaissons. La valeur professionnelle des militaires est reconnue par nos homologues civils. ».

 

Les CMCC : des services de contrôle, pas de surveillance

Les centres militaires de coordination et de contrôle n’ont pas pour objectif la surveillance des vols au-dessus du territoire, comme le rappelle le lieutenant-colonel Stauffer : « Il n’y a pas, dans le domaine du contrôle, une interaction dans la lutte contre le terrorisme ».  Au contraire, la mission première des CMCC est de fluidifier le trafic, grâce à une meilleure visibilité des aéronefs « en route » (c’est-à-dire sur tous les aéronefs qui ne sont pas en phase de décollage ou d’atterrissage), une tâche jusque-là réservée aux centres de détection et de contrôle.

Avec la mise en service du CMCC de Paris, c’est la cohérence entre la gestion de l’espace aérien, la gestion des courants de trafics et le service de la circulation aérienne, qui est facilitée.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 14:55
photo RP Defense

photo RP Defense

 

Le Monde.fr (AFP, Reuters)

 

Au moins cinq drones ont été aperçus survolant des lieux stratégiques de Paris dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 février, selon plusieurs sources policières citées par l'AFP et Reuters. Le premier de ces engins, un drone à hélices de petite taille, a été aperçu entre 100 et 300 mètres au-dessus de l'ambassade américaine, près de la Concorde, vers 1 heure du matin.

« La tour Eiffel, les Invalides ou encore la Concorde ont également été survolés, a précisé cette source proche de l'enquête citée par l'AFP. Il pourrait s'agir d'une action coordonnée mais nous n'en savons pas plus pour l'instant. »

Personne n'avait été interpellé en début de matinée, malgré des recherches qui auront duré six heures. Si ce n'est pas la première fois que des drones sont aperçus dans la capitale - « cela nous arrive de temps en temps d'en repérer », a confié une source policière à l'AFP - jamais autant n'avaient été repérés « en une seule nuit ».

Concernant le survol de l'ambassade des Etats-Unis, l'enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA). La police judiciaire est chargée des autres survols. Le 20 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour « conduite d'un aéronef non conforme avec les règles de sécurité » lorsqu'un drone avait survolé l'Elysée. Depuis le début d'octobre, dix-sept sites nucléaires ont également été survolés par des drones, certains à plusieurs reprises.

 

JUSQU'À UN AN DE PRISON ENCOURU

A Paris comme dans toutes les agglomérations françaises, l'accès à l'espace aérien est interdit aux drones. Comme le précise la Direction générale de l'aviation civile, « le survol des agglomérations ou des rassemblements de personnes n'est possible que dans le cadre d'une autorisation préfectorale délivrée après avis du service de la défense et de la direction régionale de l'aviation civile »

De plus, il est interdit de faire voler un drone de nuit, même en dehors des agglomérations. Et toute personne contrevenant à ces règles d'usage (développées en accord avec la CNIL) risque jusqu'à un an de prison et 75 000 euros d'amende.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 07:55
8ème Rencontre Aviation Civile Aviation Militaire (RACAM)

 

by CESA

 

La 8ème Rencontre Aviation Civile Aviation Militaire aura lieu le 4 juin à la Direction générale de l’aviation civile. A cette occasion de nombreux experts civils et militaires interviendront sur le thème « L’Homme et l’aéronautique : regards croisés vers le futur ».

 

Téléchargez ici le programme

 

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