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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 12:30
photo Philippe Chapleau

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04.01.2016 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le prochain départ de la 13e DBLE des E.A.U va mettre fin à la présence du DIO 13 à Bagdad. Depuis un an, les légionnaires, par groupe d’une trentaine d’hommes, forment les membres de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service) ; leur dernier mandat prendra fin en février de cette année.

Les formateurs français, majoritairement fournies par la 13e DBLE, auront au moins eu la satisfaction de voir leurs élèves au combat, lors de la bataille de Ramadi. Leur prestation, bien supérieure en qualité à celle des unités de l’armée régulière irakienne, aura permis la reprise du centre-ville et du quartier des administrations sans casse majeure. Etrillé en 2014, l’ICTS avait été repris en main, réorganisé et reformé. Avec succès.

Ce succès a vite été récupéré par tous les pays qui contribuent à la formation de cette unité forte d’environ 7000 hommes et qui dépend directement du Premier ministre irakien. La presse australienne a ainsi claironné que des commandos de la Task Group Taji ont conseillé l’ICTS sur le front même et qu’ils ont guidé "un millier" de frappes de la coalition. Un porte-parole australien a démenti, précisant seulement que "a Special Operations Task Group of about 80 personnel has deployed to Iraq and is providing military advice and assistance to the Counter-Terrorism Service of the ISF" (voir ici).

Aux E.A.U, là où est installée la 13e DBLE, on n’en est pas à tresser des couronnes de lauriers pour tous ceux qui, au cours des trois mandats du DIO, ont contribué à redynamiser, renforcer et conseiller l’ICTS. Mais la satisfaction est de mise.

Ainsi, les cours de déminage/neutralisation d’engins explosifs (C-IED) ont payé. "Lors du début de la reprise de Ramadi, sur les trois premiers jours, ils (les Irakiens) ont rencontré 62 IED et ils n'ont eu que quatre blessés, ce qui est remarquable par rapport aux tristes bilans qu'ils avaient pu avoir sur d'autres opérations", souligne le commandant Enguerrand, chef du DIO 13 lors de l’avant-dernier mandat. "Il y a six mois, on aurait eu 60 morts" dans cette situation, renchérit l'adjudant-chef Mikhaïl qui a présenté le cours C-IED à Jean-Yves Le Drian lors de son passage de samedi soir aux Emirats (voir la photo ci-dessous).

La formation concernait aussi l’instruction sur l’armement et le tir, l’entraînement physique et le combat. Avec des petits plus : "Une partie des cours est donnée en arabe par des légionnaires arabophones", explique le lieutenant-colonel Philippe, premier patron du DIO. "En plus, le cursus et les méthodes pédagogiques de la Légion sont vraiment adaptés à la formation des étrangers."

Fin février, le DIO 13 quittera Bagdad. Retour aux Emirats pour préparer le transfert vers le Larzac et le passage de témoin au futur "5e Cuir".

A Bagdad, le DIO Légion sera remplacé par un DIO armé par le 3e RPIMa. Autre style certainement, "mais ça restera léger, fin et manœuvrier", conclut en souriant le colonel L-G.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:45
EFS : Formations en artillerie, infanterie et blindé

 

 09/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 7 au 18 septembre 2015, les Détachements d’appui opérationnels (DAO) « feux dans la profondeur », « blindé » et « commando » des Éléments français au Sénégal (EFS), se sont rendus au centre d’entraînement tactique n°7 de Thiès pour former plusieurs éléments des Forces armées sénégalaises (FAS). Ces DAO étaient réalisés en vue de leur projection au Soudan et au Darfour au sein de la Mission des Nations Unies et de l'Union Africaine au Darfour (MINUAD).

 

Le DAO « feux dans la profondeur » des EFS a conduit une action de formation artillerie à la section de mortiers lourds au profit du bataillon sénégalais SENBAT 12. Il s’agissait de remettre à niveau son personnel et de former les chefs de section des trois compagnies d’infanterie aux demandes de tir et aux techniques d’observation de tirs indirects.

Le DAO « blindé » quant à lui, a formé pendant dix jours un peloton blindé des FAS. La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique en salle de cours et au drill(exercices répétitifs) sur la zone technique du bataillon blindé. Pendant la deuxième semaine, ils ont poursuivi les exercices pratiques en effectuant une manœuvre de niveau du détachement interarmes. À l’issue de cette instruction, le peloton a participé à un exercice de synthèse avec les compagnies d’infanterie avec lesquelles ils partiront en mission au Darfour.

 

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EFS : Formations en artillerie, infanterie et blindé
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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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17/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 24 au 27 août 2015, cinq cadres de la compagnie d’infanterie des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont conduit une instruction opérationnelle au profit de 25 cadres de l’armée ivoirienne. Profitant des infrastructures de  l’ENSOA, ce stage avait pour objectif de préparer les militaires ivoiriens à un engagement dans l’opération de sécurisation des frontières nationales.

 

Pendant ces 4 jours, les stagiaires ont pu se perfectionner en combat tactique et en topographie. Fort de leur expérience opérationnelle et mettant en œuvre une pédagogie éprouvée, les FFCI ont transmis à leurs camarades ivoiriens des savoir-faire et des techniques en vigueur dans l’armée française. Après un exercice de synthèse, le stage s’est conclu par une remise de diplômes aux 25 nouveaux lauréats, présidée par le chef opérations des FFCI et le commandant d’unité de la compagnie.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:45
FFDj : Formations généralistes au profit de militaires ougandais

 

20/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Durant tout le mois de juin 2015, le 5e Régiment interarmes d’Outre-Mer (RIAOM), qui arme les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a envoyé un Détachement d’instruction opérationnelle (DIO) à Singo pour une formation au profit des militaires ougandais.

 

Etablie au cœur même du PSOTC (Peace Support Operations Training Center), situé en brousse au Nord de la capitale Kampala, la trentaine de militaires français, accompagnée d’une équipe médicale, s’est attelée à la formation des soldats de l’UPDF (Uganda People’s Defence Force).

Excellente base de formation initiale, cette instruction permet également d’homogénéiser la mise en condition des soldats avant leur projection en unité constituée. Bien que certains soldats ougandais aient déjà effectué des missions de maintien de la paix de plusieurs mois dans les pays de l’Union Africaine, cette formation a donc permis de lisser le niveaux de préparation des bataillons avec pour mot d’ordre : back to the basics.

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:45
photo EMA / EFS

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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 28 mai au 2 juin 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS), renforcé par des spécialistes aéroportés du 3ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3ème RPIMa) de Carcassonne, s’est rendu à Lomé au Togo pour encadrer un détachement d’instruction opérationnel troupes aéroportées (DIO TAP).

 

Cette formation a été délivrée à près de 80 jeunes officiers élèves de première et deuxième année de l’Ecole de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT). Les militaires français ont mené dans un premier temps une période d’instruction technique. Cette étape leur a permis d’assimiler les différentes phases du saut, l’équipement, les procédures de sécurité, et l’organisation des personnels dans l’avion. Chaque stagiaire a dans un deuxième temps effectué six sauts, obligatoires pour être breveté, depuis un avion CASA en provenance du Tchad.

 

La formation s’est clôturée par la cérémonie de remise des brevets, présidée par le colonel BKK M’Ba, chef d’état-major de l’armée de terre togolaise. Depuis le début de l’année, les EFS ont contribué à la formation 320 militaires togolais.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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photo EMA / EFS

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 27 mai au 4 juin 2015, le détachement d’assistance opérationnelle (DAO) « commando » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS) a accueilli 5 militaires sénégalais du bataillon de commandos.

 

Durant un peu plus d’une semaine, ces stagiaires sénégalais ont suivi une instruction opérationnelle d’initiation aux techniques commandos dont l’objectif était de les préparer au mieux à leur futur passage au centre national d’entraînement commando (CNEC) à Montlouis-Collioure en France pour un monitorat (2ème niveau) ou pour le centre commando de Kara, au Togo.

 

La plupart des techniques commandos telles que le franchissement (escalade et rappel), le C4 (combat au corps à corps commando), l’emploi des explosifs, les techniques de combat, le secourisme au combat et l’aisance aquatique ont été abordées durant cette formation. Pour certains stagiaires partant au CNEC dès la mi-juin 2015, cette formation aura été des plus bénéfiques.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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26/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 7 au 15 avril 2015, des éléments français au Sénégal (EFS) ont mené trois détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au centre d’entraînement tactique n°7 de Thiès, au profit des forces sénégalaises.

 

Ces trois formations visaient à appuyer la préparation opérationnelle des contingents sénégalais en vue de leur projection au Mali, au sein de la MINUSMA. Défini en lien avec les forces sénégalaises, chaque DIO était centré sur des besoins spécifiques portant à la fois sur le commandement et sur des domaines techniques plus ciblés.

 

Ainsi, une première formation a été délivrée dans le domaine du guidage aérien tactique avancé (GATA). Le détachement d’assistance opérationnel « air » des EFS s’est rendu à Thiès pour mener cette  action de formation au profit de trois équipes constituées d’un chef, d’un adjoint, d’un radio et d’un chauffeur. La première semaine a permis d’acquérir ou de perfectionner les savoir-faire nécessaires en transmissions et en topographie. La deuxième semaine a été consacrée aux méthodes de désignation d’objectif et de guidage tactique.

 

Cette formation s’est conclue par le guidage d’un hélicoptère d’attaque MI 35 sénégalais pour les trois équipes, en présence du général de brigade Duhau, commandant les EFS et du général de brigade Cheikh Gueye, chef d’état-major de l’armée de Terre sénégalaise. La remise des attestations de stage a été effectuée lors de la cérémonie de clôture, marquant ainsi la qualité du travail effectué par les stagiaires.

 

Par ailleurs, l’unité de coopération régionale (UCR) des EFS a mené une formation visant à former le centre opérationnel (CO) d’un bataillon de marche destiné à armer la MINUSMA. Réalisée au profit de vingt-cinq officiers et sous-officiers des forces armées sénégalaises et s’appuyant sur les procédures éprouvées de l’armée française, cette instruction,  a été axée sur le fonctionnement d’un CO en opération onusienne dans le contexte particulièrement difficile du Nord Mali. Dans un premier temps, insistant sur la nécessité de mettre en place des outils simples et efficaces, les instructeurs ont pu approfondir les bases de la tactique générale d’un GTIA (groupement tactique interarmes blindé) ainsi que les techniques propres à chaque cellule : conduite, renseignement, logistique, SIC (système d’information et de communication), actions civilo-militaires, ou encore communication opérationnelle.

 

Après le déroulement d’une méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle (MEDO), le CO a conduit un exercice de 48h dont le thème était particulièrement adapté à sa future mission à Kidal et Gao. Pour cela, les EFS ont mis en place les moyens d’un PC comprenant des réseaux radios, téléphoniques et numériques, ainsi qu’une animation menée par des officiers sénégalais et français.

 

Tout au long de ce DIO, les stagiaires ont montré un grand intérêt pour acquérir des savoir-faire collectifs, fortement motivés par un départ imminent en opération.

 

Enfin, un troisième DIO a été réalisé par les EFS, dans le domaine des engins explosifs improvisés (IED). Cette action de formation menée par le détachement d’assistance opérationnelle « génie » au profit de deux sections génie combat d’un bataillon partant pour la MINUSMA s'est également déroulée au centre d'entraînement tactique N°7 de Thiès.

 

La première semaine du stage a été consacrée à la présentation théorique de la menace et a été complétée par des ateliers pratiques de présentation de matériels et d’apprentissage des techniques de détection et de sauvegarde. La suivante a été réservée à un entraînement répétitif (Drill) de niveau groupe avec emploi de détecteurs magnétiques, méthode de sondage et identification de la menace.

 

L’instruction s’est terminée par une mise en situation des groupes lors d’un parcours de synthèse avec une succession d’incidents IED et mines. Les autorités françaises et sénégalaises ont ainsi pu observer et apprécier le travail des sapeurs dans le cadre d’une ouverture d’itinéraire, l’une de leurs nombreuses missions génie au Mali. La formation s’est clôturée par la remise des attestations de stage durant laquelle les stagiaires sénégalais ont remercié leurs instructeurs français au rythme des chants et des danses africaines.

 

A l’issue de ces trois stages, la visite conjointe du général de brigade Duhau et du général de brigade Cheikh Gueye est venue souligner la parfaite coopération et les liens d’amitié qui unissent les forces armées françaises et sénégalaises.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:45
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27/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 8 au 10 avril 2015, un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) composé des cavaliers de l’escadron blindé des forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a conduit une formation au profit d’une cinquantaine de militaires de l’armée ivoirienne en Côte d’Ivoire.

 

L’objectif de cette formation était de compléter et d’approfondir les aptitudes opérationnelles des stagiaires, dans le cadre de la coopération militaire bilatérale entretenue avec la République de Côte d’Ivoire.

 

Cette formation s’est déroulée au centre d’instruction du 4è bataillon d’infanterie ivoirienne, à Korhogo, l’une des principales villes de la Côte d’Ivoire. Les deux pelotons de combat du 1er régiment de Spahis ont conduit une formation sur mesure pour deux sections de fantassins ivoiriens : combat, topographie, secourisme, mise en œuvre de points de contrôle et instruction sur le tir au combat (ISTC).

 

Les FFCI, créées le 1er janvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et entretiennent la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont également en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI. En tant que base opérationnelle avancée, elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:45
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15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 14 mars 2015, le 6e bataillon d'infanterie de marine (6e BIMa) a conduit un Détachement d'Instruction Opérationnelle (DIO) de tir de combat au Centre d'Instruction des Forces Armées Nationales (CIFAN) de N’Gaoundere, au Cameroun.

 

L’objectif de cette formation était de concourir à la mise sur pied des futures forces spéciales (FS) des forces de défense camerounaises. Ce stage visait ainsi la formation des instructeurs des forces spéciales camerounaises en pleine montée en puissance.

 

C’est sur le site du (CIFAN) que le stage a débuté par une sélection des plus exigeantes, en appui des autorités camerounaises pour choisir les meilleurs des commandos camerounais présents. Sur 90 prétendants, seulement 41 ont été retenus pour suivre le stage. Ces derniers ont ensuite suivi les modules de manipulation, de tir et de pédagogie, pour devenir à leur tour les relais de cette formation au sein de leur unité.

 

Au terme de cette instruction, les stagiaires se sont vus attribuer le diplôme de moniteur et d’initiateur. Cette action de suivi et d’accompagnement s’inscrit dans les missions exercées par les éléments français au Gabon (EFG) au titre de pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, et renforce une fois de plus les liens forts entre nos deux forces armées.

 

Depuis le 1er septembre les EFG sont devenus un pôle de coopération opérationnelle à vocation régionale. Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 16:45
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10/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 23 février au 6 mars 2015, un détachement d’assistance opérationnelle « feux dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des Eléments Français au Sénégal (EFS), s’est rendu au centre d’entraînement tactique n°7 (CET7) de Thiès, au Sénégal. Ils y ont conduit une action de formation artillerie au profit de soldats sénégalais.

 

Les stagiaires sénégalais issus des sections de mortiers des 4ème  et 6ème bataillons d’infanterie et du bataillon parachutiste des forces armées sénégalaises (FAS), ont reçu une formation qui avait pour objectif de les remettre à niveau dans le domaine de l’artillerie. Le travail s’est axé autour des domaines suivants : calcul des éléments de tir (EPT), service de la pièce (EDP) et utilisation d’une équipe de reconnaissance (RECO), permettant ainsi de gagner en vitesse lors de l’équipement d’une position de tir.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique, dispensée entre salle de cours. La deuxième semaine a quant à elle été réservée à la mise en pratique des savoir-faire acquis. Des exercices ont été effectués sur le terrain de manœuvre du CET7, permettant ainsi au personnel de s’entraîner à la manœuvre tactique et d’appliquer les procédures de travail étudiées plus tôt.

 

Au terme de ces deux semaines enrichissantes, les forces armées sénégalaises et le détachement des EFS ont procédé à la traditionnelle cérémonie de remise des attestations de stage.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

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27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 12 mars, un détachement d’instruction opérationnel (DIO) issu de la section de reconnaissance régimentaire (SRR) du 2e Régiment étranger de parachutistes, a mené une action de formation  au sein du centre d’instruction commando de Loumia, au sud du Tchad.

 

L’objectif de cette mission était d’instruire les élèves de 3è année de la 26è promotion de l’école des officiers interarmées (TCD) au combat d’infanterie. 70 élèves-officiers tchadiens ont ainsi bénéficié de cette formation

 

Ces quatre jours ont été axés sur l’instruction tactique au combat d’infanterie à pied et motorisé. Une fois les notions théoriques revues, les stagiaires ont appliqué ces savoir-faire grâce à des exercices de mise en situation Ils ont également pu suivre une instruction relative au secourisme au combat et au tir de combat, après avoir revu les fondamentaux du tir au fusil d’assaut FAMAS et AKM.

 

Au terme de cette formation, les futurs officiers tchadiens se sont dits très satisfaits de l’instruction dispensée et des excellentes relations nouées avec l’ensemble des légionnaires parachutistes de la section de reconnaissance régimentaire (SRR).

 

La coopération militaire franco-tchadienne s’inscrit dans le cadre d’une relation ancienne et renouvelée depuis la signature du premier accord de coopération militaire technique en 1976.   Sur le plan opérationnel, elle vise à soutenir la consolidation des forces armées de défense et de sécurité (FADS) du Tchad, en renforçant plus spécifiquement leurs compétences et leurs expertises dans les domaines de la sécurisation des frontières et de la lutte contre le terrorisme. Cela s’inscrit également dans le cadre plus global de la coopération française en Afrique, visant à accompagner les États africains partenaires dans le renforcement de leur sécurité collective. A ce titre, la coopération opérationnelle franco-tchadienne vise à appuyer la formation des contingents tchadiens engagés dans des opérations de maintien de la paix.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
Côte d'Ivoire : DIO « MEDO »au profit d'officiers du « CPCO » ivoirien

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 10 et 11 mars 2015, un détachement d’instruction opérationnelle  du Centre Opérations des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a  conduit une formation d’état-major au profit d’officiers ivoiriens sur le camp Gallieni, en Côte d’Ivoire.

 

Cette instruction, au profit exclusif de six officiers ivoiriens du centre opérationnel interarmées (COIA), avait pour objectif d’affermir leurs connaissances des outils de méthode d’élaboration de décision opérationnelle (MEDO), afin de maîtriser pleinement la planification opérationnelle.

 

La formation s’est déroulée en trois temps :

    une présentation de la MEDO et le rappel de ses outils ;

    une présentation d’un thème tactique, comprenant les différentes phases et procédés applicables ;

    la familiarisation des stagiaires à la technique de rédaction de l’ordre d’opération (chaîne de transmission des ordres).

 

Afin d’appliquer ces savoir-faire théoriques, les stagiaires se sont entrainés plusieurs fois à l’élaboration d’ordre de planification, sur des thèmes axés sur la Côte d’Ivoire et dans un temps limité.

 

A la fin de cette formation, le lieutenant-colonel et chef opérations des FFCI a présidé la traditionnelle cérémonie de remise de diplômes. Dans le cadre de sa mission d’assistance militaire opérationnelle et sur demande des forces républicaines de Côte d’Ivoire, les FFCI mettent régulièrement en œuvre des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces républicaines de Côte d’Ivoire. Douze officiers du COIA ont bénéficié à ce jour de cette formation.

 

Les FFCI, créées le 1er janvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, dont l’ONUCI. Elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

Côte d'Ivoire : DIO « MEDO »au profit d'officiers du « CPCO » ivoirien
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 20:45
photo EFS - Armée de Terre

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02/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 19 au 30 janvier 2015, un détachement d’instruction opérationnelle « combat des blindés » des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu à Thiès dans le cadre d’une formation au profit de soldats provenant de différentes unités blindés sénégalaises.

 

L’objectif de cette instruction était la formation au combat blindé de quatre chefs de peloton, huit chefs d’engin et dix tireurs du bataillon de blindés sénégalais.

 

Lors de la première semaine du stage, les stagiaires ont passé en revue leurs savoir-faire, dans les domaines de la tactique et surtout du tir sous tourelle, au sein du bataillon de blindés de Thiès, doté notamment d’automitrailleuses AML 60, 90 et de véhicules blindés Eland 90. Ils ont revus les mécanismes élémentaires du tir d’équipage et du peloton blindé, notamment en s’entraînant à bord des trois Eland. Les instructeurs des EFS ont parallèlement formé des chefs de peloton à la conduite des feux d’un peloton de cavalerie blindée ainsi qu’au montage d’une instruction de tir.

 

La deuxième semaine a été consacrée à une campagne de tir blindé au polygone de tir à Thiès, au cours de laquelle les équipages ont réalisé un exercice de tir commandé tactiquement par les chefs de peloton sénégalais. Ceci leur a permis de valider leur instruction à la conduite des feux de la semaine précédente, obtenant de très bons résultats.

 

Cette instruction enrichissante s’est terminée par la traditionnelle cérémonie de remise d’attestation de stage, présidée par le chef de corps du bataillon de blindés.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

photo EFS - Armée de Terre

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 12:45
photo EFS

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27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 10 au 24 janvier 2015 le détachement d’assistance opérationnelle « commando » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS) a conduit une instruction de combat en zone urbaine au profit des soldats togolais, au centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix de Lomé, en République du Togo.

 

L’objectif de ce détachement d’instruction opérationnelle était de permettre aux cadres togolais de dispenser, dès leur retour en unité, une instruction au combat en localité de qualité. Un effort particulier a été porté sur les stagiaires devant être projetés prochainement en République de Côte d’Ivoire, au Mali ou au Darfour.

 

Les neufs instructeurs des EFS ont mené, pendant deux semaines, une action de formation de combat en zone urbaine. Les 55 stagiaires togolais du 1erbataillon d’intervention rapide ont reçu en première semaine une revue des savoir-faire individuels de base et des déplacements en groupe. Durant la deuxième semaine, un exercice de « restitution/synthèse » a permis aux chefs de section de s’exercer en situation de commandement lors de manœuvres offensives et défensives.

 

Au terme de cette expérience enrichissante pour l’armée togolaise, la formation s’est clôturée par la traditionnelle remise d’attestation de stage.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

23.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le porte-avions Charles-de-Gaulle a intégré ce matin la task force 50, formée autour du PA Carl-Vinson. Les premiers Rafale Marine auraient décollé en début de matinée du Charles-de-Gaulle, qui croise à 120 milles nautiques (200 kilomètres) au nord de Bahreïn dans le Golfe (photo ci-dessus ambassade de France à Bahreïn). Objectif: l'Irak.

La nouvelle n'a rien de surprenant. On savait qu'entre son départ de Toulon, le 13 janvier, son escale à Bahreëin autour du 17 février, et les manœuvres auxquelles le GAN participera en avril au large de l'Inde (où JYLD se rendra dès ce lundi après une courte visite sur le PA), les SEM et Rafale (9 et 12 appareils)allaient prendre part à l'opération Chammal.

 

Ce qui est plus significatif (et en cela je rejoins l'analyse de l'excellent blog Mars attaque), c'est le déploiement de DIO (détachement d'instruction opérationnelle) en Irak. On lira ici ce qu'en dit le ministère de la Défense à l'issue de la visite du CEMA en Irak:
"- 2 DIO sont dispensés à Erbil: l’un concerne l’utilisation des canons de 20mm qui ont été livrés aux Peshmergas par la France au cours du mois d’août 2014 ; l’autre concerne la formation aux techniques du génie de combat (lutte contre les engins explosifs improvisés et savoir-faire liés à la valorisation du terrain en défensive, technique appelée de « contre mobilité »).
Un troisième DIO, lié aux techniques élémentaires de prise en compte d’un blessé au combat, pourrait voir le jour dans les semaines à venir ;
- à Bagdad, à partir du mois de mars, 2 autres DIO seront conduits au profit de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service): l’un concerne la formation aux techniques du combat d’infanterie ; l’autre concerne la formation aux techniques du génie de combat."

Ce sont donc 5 DIO français qui devraient bientôt opérer en Irak. S'y ajoute "une mission de conseil d’état-major au profit de l’état-major d’une division irakienne." Cette formation sera dispensée à Bagad par une vingtaine d’officiers français d’état-major qui bénéficieront du soutien d’un détachement national d’une trentaine de militaires.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos EFS

photos EFS

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 1 au 12 décembre, puis du 12 au 23 janvier 2015,  dans le cadre de l’engagement des nations de la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest au sein de l’ONUCI et de la MINUSMA, le détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Air » des éléments français aux Sénégal (EFS), s’est rendu au Burkina-Faso et au Sénégal, pour conduire deux formations au profit de 51 stagiaires, dont 35 burkinabé et 16 sénégalais.

 

Ces deux formations avaient pour objectifs, d’une part la formation à la fonction d’orienteur marqueur baliseur (OMB) du bataillon burkinabé projeté en République du Mali sous commandement MINUSMA, et de l’autre, la formation de guidage aérien tactique GATA du bataillon sénégalais projeté en République de Côte d’Ivoire sous commandement ONUCI.

 

La première semaine était consacrée à l’apprentissage théorique, et la seconde à la mise en pratique des savoirs acquis. Pour les deux stages, un hélicoptère MI 17, venant des camps de Ouagadougou et Thiès, a permis de qualifier des chefs d’équipes GATA, OMB et leurs équipiers.

 

 L’excellente coopération des hautes autorités militaires des deux pays, des chefs de corps des bataillons projetés, et l’engagement des unités navigantes ont concouru pleinement à la réussite de ces formations. Les cérémonies de fin de stage, se sont conclues par la traditionnelle cérémonie de remise de diplôme, illustrant ainsi les liens d’amitié entre les forces armées de ces deux pays et les EFS

 

.Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle  opérationnel  de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

Formations au Burkina-Faso et au SénégalFormations au Burkina-Faso et au Sénégal
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
DIO artillerie du SENBAT15 ONUCI

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 16 janvier 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « feu dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au septième centre d’entraînement tactique de Thiès au Sénégal afin de mener quinze jours de formation « artillerie » au profit de la section de mortiers lourds (SML) du bataillon sénégalais engagé au sein de l’ONUCI depuis le début février 2015.

 

Cette instruction avait pour objectif la remise à niveau du personnel de la SML du bataillon SENBAT15 ONUCI, ainsi que la formation des chefs de section des trois compagnies d’infanterie, de ce bataillon, aux techniques d’observation de tirs indirects.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique sur le service de la pièce et le calcul des éléments de tir. La seconde semaine a quant à elle été réservée à la répétition d’exercices (« Drill »), afin de permettre au personnel de s’entraîner à la manœuvre et d’établir des procédures de travail communes.

 

Forts de cette expérience enrichissante et partagée, les forces armées sénégalaises et le détachement des EFS ont procédé en fin de formation à la traditionnelle cérémonie de remise d’attestation de stage.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de ‘l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

DIO artillerie du SENBAT15 ONUCI
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
FAZSOI : Formation de fusiliers marins malgaches

 

09/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 29 janvier 2015, un élément des Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) a conduit un stage d’aguerrissement au profit de militaires malgaches.

 

Des légionnaires du Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) ont pris en charge une soixantaine de fusiliers marins malgaches du 2e régiment des Forces d’Intervention Malagasy basé à Antsiranana (Diego Suarez), dans le cadre de leur aguerrissement et du développement de leurs capacités d’intervention.

 

Dans des conditions climatiques particulièrement difficiles, les stagiaires se sont appliqués à assimiler les savoir-faire fondamentaux du combat et certaines compétences spécifiques au milieu nautique : combat par appui mutuel, tir, secourisme de combat de premier niveau, techniques d’intervention opérationnelles rapprochées, changement de milieu, balisage et abordage de plage.

 

Cette formation s’inscrit dans le projet plus global du développement des capacités d’intervention des forces malgaches. Le 2ème RFI avait déjà suivi une première formation de combat d’infanterie dispensée par le DLEM en novembre 2014. Au mois de mai, il bénéficiera d’une troisième formation plus spécialisée dans le domaine du commandement, du tir de combat et du secourisme avant de mettre ses nouvelles capacités à profit lors d’un exercice organisé à Madagascar par les FAZSOI et qui réunira l’ensemble des pays de la Commission de l’océan Indien.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FAZSOI : Formation de fusiliers marins malgachesFAZSOI : Formation de fusiliers marins malgachesFAZSOI : Formation de fusiliers marins malgaches
FAZSOI : Formation de fusiliers marins malgaches
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 17:45
Sénégal : formation de deux compagnies de l’ONUCI au combat motorisé

 

02/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 15 janvier 2015, un détachement de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu au centre d’entraînement tactique n° 7 de Thiès pour mener quinze jours de formation au profit des forces sénégalaises. Cette instruction tactique visait à préparer deux compagnies sénégalaises d’infanterie motorisée dans le cadre de leur préparation avant projection. Elles constitueront en effet pour un an la force de réaction rapide de l’ONUCI.

 

L’instruction délivrée par le détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Infanterie » des EFS a été réalisé à la demande des forces sénégalaises, afin de perfectionner deux compagnies au combat motorisé en vue de leur déploiement au sein de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Equipées de véhicules RAM MK3, offrant une réelle plus-value en termes de mobilité et de blindage, les deux compagnies disposeront ainsi de toutes les capacités et savoir-faire requis pour armer, durant un an, la force de réaction rapide de l’ONUCI basée à Yamoussoukro, en République de Côte d’Ivoire.

 

Après la révision des fondamentaux du combat motorisé, les instructeurs se sont concentrés sur l’entraînement tactique sur le terrain, où les stagiaires ont été mis en situation avec le renfort d’une troupe de manœuvre et de plastrons. Lors de cette phase dynamique et riche en enseignements, les stagiaires se sont entraînés à divers scenarios : la reconnaissance d’un axe et de points particuliers, l’escorte de convoi, l’approche d’une zone urbaine, la conduite à tenir face à un obstacle sur la piste, l’évacuation des blessés, la mise en place d’un check point de fortune.

 

Toutes ces actions de formation ont été réalisées en suivant à la lettre les règles d’engagement de l’ONU, ce qui impliquait des consignes spécifiques en termes d’ouverture du feu, de conduite à tenir face à la population ou encore d’identification des combattants.

 

Les stagiaires se sont montrés particulièrement intéressés par la formation dispensée par le DIO. Leur sérieux et leur discipline ont permis d’avancer rapidement et efficacement dans l’instruction.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Sénégal : formation de deux compagnies de l’ONUCI au combat motoriséSénégal : formation de deux compagnies de l’ONUCI au combat motoriséSénégal : formation de deux compagnies de l’ONUCI au combat motorisé
Sénégal : formation de deux compagnies de l’ONUCI au combat motorisé
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
DIO à Madagascar (Nov 2014)

 

10-12-2014 source DLEM  Réf : 123 | 477

 

Dans le cadre des accords de coopération militaire liant la France et Madagascar, le Détachement de Légion étrangère de Mayotte a mené du 17 au 28 novembre 2014 un Détachement d’Instruction Opérationnelle (DIO) aguerrissement nautique auprès du 2ème  Régiment des Forces d’Intervention (2e RFI) de l’Armée Malgache (Tafika Malagasy) basé à Diego Suarez.

 

Aux ordres du chef de BOI, le détachement composé de l’encadrement expérimenté du Centre d’Instruction et d’Aguerrissement du Nautique (CIAN) et de Légionnaires de la CCL soutenu par le médecin chef et le Padré du DLEM s’est appliqué à dispenser une instruction de qualité, réaliste et adaptée aux moyens des soldats malgaches. L’objectif qui était de montrer tout l’intérêt de la coopération militaire après une longue interruption a été atteint. Pour le DLEM, fidèle à ses origines, il s’agissait aussi de reprendre pied sur DIEGO SUAREZ cher au cœur des anciens.

Anciens Légionnaires dont certains sont toujours présents et magnifiquement représentés par l’Adjudant-chef (ER) GALVEZ, l’Adjudant-chef (ER) FEUGUEUX et le Caporal-chef (ER) ALY MOHAMED qui ont accueilli, guidé et facilité le séjour du détachement avec chaleur et générosité.

Installé sur le camp de la Base Navale (BANA) de RAMENA à 20 kilomètres de DIEGO, au cœur des anciennes fortifications françaises toujours visibles qui défendaient la baie de DIEGO, juste à côté de l’ancien centre d’instruction des snipers du 3e REI, ce DIO rustique et éprouvant a pu se dérouler conformément au programme fixé malgré les difficultés dues à la chaleur, à l’isolement du site d’instruction, au manque de véhicules, aux difficultés pour déporter l’alimentation et assurer le logement des stagiaires sur le camp de RAMENA. Il est permis d’espérer que la reprise de la coopération permettra de réhabiliter une partie des bâtiments de l’ancien camp militaire d’ORANGEA et/ou CAP DIEGO.

60 officiers, sous-officiers et fusiliers marins de la 2ème compagnie et de la compagnie de commandement régimentaire (CCR) du 2e RFI ont suivi pendant 10 jours tout d’abord avec méfiance puis intérêt et enfin enthousiasme cette formation à dominante nautique qui leur a permis de revoir les actes élémentaires et réflexes individuels et collectifs jusqu’au niveau groupe sur terre et à partir de la mer en travaillant la natation utilitaire, le palmage, l’école de rame, le changement de milieu, le balisage de jour et de nuit, l’abordage de plage, le combat par appui mutuel, l’ISTC, le tir, le secourisme au combat (niveau SC1) et les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR).

Bien commandés et structurés, les soldats malgaches ont confirmé qu’ils étaient disciplinés, rustiques, physiques et volontaires. Fiers de montrer leurs capacités lors du VIP day de clôture du stage, ils ont eu à cœur de restituer impeccablement les différents procédés et savoirs faires appris dans les différentes démonstrations dynamiques présentées aux autorités civiles et militaires : abordage de plage après mise en place par zodiac et palme, balisage, techniques de déplacement et camouflage sur mer, progression sous le feu ennemi, extraction d’un chef rebelle, relève d’un blessé sous le feu, séquence TIOR…

Ainsi, le commandant des forces d’intervention, le Général RABETOKOTANY venu spécialement d’Antananarivo pour la circonstance, le général commandant la région militaire n°7, le Colonel (R) PETITJEAN représentant l’attaché de défense et la coopération de défense française, le Lieutenant-colonel de MESMAY chef de corps du DLEM et tous les responsables militaires de la garnison d’ANTSIRANANA venus nombreux pour la cérémonie ont pu apprécié le travail effectué et sont repartis favorablement impressionnés par ce qu’ont été capables de montrer les fusiliers marins du 2e RFI.

Ce premier DIO réalisé par le DLEM à Madagascar depuis deux ans et demi sur un nouveau théâtre inconnu pour la majorité des encadrants et instructeurs, s’il a été dense et délicat à mener est une réussite totale. Il devrait marquer les esprits, car si les Légionnaires sont repartis fiers du travail accompli et émerveillés par les paysages enchanteurs (et toujours chantés) de la baie de DIEGO, du côté Malgache cette action devrait aider à prendre en compte et améliorer la formation, l’entraînement, l’équipement, le logement et l’aptitude opérationnelle du 2ème RFI.

Le DLEM retournera à Madagascar dès le début de l’année 2015 pour mener un second DIO aguerrissement nautique au profit des 1re et 3ème compagnies du 2e RFI. « Adieu Diego …» nous reviendrons !

 

Reportage photos

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 08:45
Sénégal : DIO artillerie au Togo

 

09/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 17 novembre au 06 décembre 2014, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu au Togo pour conduire 3 semaines de remise à niveau au profit de sous-lieutenants, chefs de section issus de diverses unités d’infanterie des forces armées togolaises (FAT) et de la batterie de canon de 105mm HM2 du régiment de soutien et d’appui de Lomé.

 

Les deux premières semaines du stage à Lomé ont été consacrées à la révision des bases et à des exercices de drill, dans les domaines de la préparation du tir, de la reconnaissance topographique, de l’observation et du réglage des tirs et du service de la pièce.

 

Cette période a été l’occasion pour les instructeurs et leurs stagiaires togolais de redécouvrir un matériel légendaire pour tous les artilleurs : le canon 105 HM2. En effet, ce canon rustique et « increvable » a été de tous les combats, des batailles de la Seconde Guerre mondiale, en passant par l’Indochine ou l’Algérie.

 

La dernière semaine du DIO s’est déroulée en brousse, dans la région d’Akaba. La batterie a pu se déployer sur le terrain et effectuer deux tirs parfaitement en place sous les yeux du chef d’état-major général des forces armées togolaises et du chef d’état-major de l’armée de terre togolais.

 

A l’heure du GPS et de la numérisation quasi-totale de la chaine feux, les DIO en Afrique sont une occasion unique pour les artilleurs de pratiquer les fondamentaux de l’artillerie que sont :

- la préparation calculée des tirs ;

- les procédés topographiques ;

- les tirs avec pour seuls outils, la boussole, la carte et le sens du terrain.

 

Ce stage a été une parfaite réussite, tant sur le plan technique artillerie, que dans le domaine du rayonnement de la France dans le pays hôte. Les relations de fraternité d’arme entre artilleurs togolais et instructeurs français tout au long du stage, ainsi que le repas de la Sainte Barbe (fête des artilleurs), offert en fin de stage par le général Kadang au détachement, sont autant de témoignages du succès de cette mission.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Sénégal : DIO artillerie au TogoSénégal : DIO artillerie au Togo
Sénégal : DIO artillerie au Togo
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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
EFS : DIO aguerrissement à Toubacouta

 

27/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Du 4 au 13 novembre 2014, le détachement d’assistance opérationnelle commando de l’unité de coopération régionale (UCR) des éléments français au Sénégal (EFS) a mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces armées sénégalaises à Toubacouta.

 

La première semaine était dédiée à une action de formation au profit des forces armées sénégalaises. Le centre d’entraînement tactique n° 3 a sollicité l’aide des EFS pour le stage commando de deux compagnies devant être projetées en République de Côte d’Ivoire dans le cadre de l’ONUCI en février 2015. Le détachement commando a plus particulièrement pris en charge la compagnie du 5ème bataillon d’infanterie en délivrant à une centaine de militaires des instructions en TIOR (technique d’intervention opérationnelle rapprochée), en ISTC (instruction sur le tir de combat), en secourisme de combat, en techniques de survie et en combat en localité.

 

La deuxième semaine, le détachement s’est consacré à des activités dans le cadre de l’unité de coopération régionale au profit d’un groupe de la section PROTERRE. Au cours de cette instruction, les militaires des EFS ont organisé des séances de tir pirogue et de tir layon. Le détachement des EFS a également entretenu ses savoir-faire propres en effectuant un déroulé sur la piste mangrove et une sortie en kayak.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:45
RCI : deux nouveaux stages au profit des militaires ivoiriens

 

29/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 15 au 19 décembre, les soldats français engagés en Côte d’Ivoire ont encadré deux stages de formation militaire au profit d’une centaine de militaires ivoiriens.

 

Pendant toute une semaine, 90 militaires des forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), du soldat au chef de section, ont été encadrés et formés par les soldats de la force Licorne. Les formateurs ont proposé aux stagiaires une formation au combat d’infanterie avec d’un côté l’instruction des chefs de section et de l’autre celle des chefs de groupe et soldats. Le but était de faire progressivement monter en puissance les différentes sections et d’amener, au fil des jours, les chefs de section à conduire de manière autonome des missions et à commander tous leurs hommes.

 

En marge de ce premier stage, une douzaine d’officiers et de sous-officiers ivoiriens spécialistes des transmissions ont été sensibilisés à l’importance des systèmes d’information et de communication (SIC) lors d’un engagement opérationnel. A l’instar de leurs camarades fantassins, les officiers ont travaillé sur la planification du déploiement des réseaux informatiques, phase indispensable avant l’installation d’un poste de commandement. De leur côté, les sous-officiers se sont entraînés à déployer un réseau informatique de 12 postes informatiques, nécessaire au bon fonctionnement d’un centre d’opérations (CO).

 

Ces interactions permettent aux stagiaires de bénéficier d’un socle de connaissances mobilisable à tout moment. En douze années, des milliers de soldats ivoiriens ont pu bénéficier des savoir-faire des soldats de Licorne.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français. Conformément aux annonces du ministre de Défense lors de son déplacement auprès de la force Licorne en mai dernier, compte tenu de l’évolution de l’environnement régionale et en vertu des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, celle-ci passera progressivement du statut de force opérationnelle à celui de force de présence d’ici janvier 2015. Le positionnement géographique de la Côte d’Ivoire, la qualité de ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de ses emprises feront de la future force une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne forme des soldats ivoiriens aux missions communes de l’armée de Terre

 

24/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 10 au 16 novembre 2014, 54 soldats de la compagnie d’infanterie de la force Licorne étaient à Lomo Nord pour armer un détachement d’instruction opérationnel (DIO) en charge de la formation opérationnelle de 111 militaires ivoiriens aux missions communes de l’armée de Terre (MICAT).

 

Pour ce premier DIO du mandat, les chefs de section, les chefs de groupe, les chefs d’équipes et les grenadiers voltigeurs ivoiriens ont été encadrés, chacun à leur niveau, par leurs pairs français.

 

Au cours de cette semaine, l’accent a été porté sur la tactique, le maniement et l’entretien de l’armement. En plus des séances d’aguerrissement et d’initiation aux techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) réalisées tout au long de la semaine, l’instruction insistait sur les rudiments du commandement, notamment au cours des phases de préparation et de présentation de la mission, d’élaboration des ordres et enfin dans la conduite de la mission en elle-même.

 

L’exercice de synthèse de cette formation, réalisé de manière autonome par les stagiaires, a été l’occasion pour les formateurs d’une part, de constater le volontarisme et l’enthousiasme des militaires ivoiriens, et d’autre part, d’entretenir à tous les niveaux leur capacité à transmettre leur savoir-faire de manière pédagogique.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:45
Corymbe 127 : l’aviso « Enseigne de vaisseau Jacoubet » effectue des PIO durant son escale à Abidjan

 

19/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Lors de l’escale de l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet effectuée à Abidjan en novembre 2014, des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) ont été effectuées dans trois domaines intéressant la marine ivoirienne : la sécurité, la visite et la mise en œuvre des armes. La réalisation d’exercices communs en mer a été le point d’orgue de cette coopération.

 

Il s’agit bien d’une des actions essentielles de la mission Corymbe, au sein de laquelle est engagé le Jacoubet : exercer les marines partenaires de l’Afrique de l’Ouest pour améliorer leurs savoir-faire en matière de surveillance maritime.

 

Durant ces PIO, l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet a donc procédé à un « assistanex », exercice qui consiste à porter assistance, depuis la mer, à un navire confronté à un incendie. Réalisé sur le patrouilleur ivoirien Emergence, cet exercice a permis un entraînement efficace à la gestion des fumées, la mise en place de manches incendie et l’organisation des équipe sécurité.

 

Sous l’œil attentif de l’équipage français, les fusiliers marins ivoiriens ont pu également s’entraîner à la visite d’un bâtiment à la mer réalisée à partir de l’Emergence. Cet exercice permet d’appréhender les obligations légales et les difficultés de sécurité de la visite d’un navire par des militaires qui peut être effectuée par exemple pour la lutte contre le terrorisme, la piraterie ou le narcotrafic.

 

Une formation à la mise en œuvre de l’armement de 12,7 mm et de 20 mm a enfin conclu cette période d’instruction.

 

En place depuis 1990, la mission Corymbe est un déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région. De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités africaines autonomes.

Corymbe 127 : l’aviso « Enseigne de vaisseau Jacoubet » effectue des PIO durant son escale à Abidjan
Corymbe 127 : l’aviso « Enseigne de vaisseau Jacoubet » effectue des PIO durant son escale à AbidjanCorymbe 127 : l’aviso « Enseigne de vaisseau Jacoubet » effectue des PIO durant son escale à Abidjan
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