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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 17:45
La FLF Guépratte en exercice interarmées au large de Djibouti

 

18/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 12 décembre 2014, à la suite de son appareillage de Djibouti, la frégate légère furtive (FLF) Guépratte engagée dans la Task Force 150 (TF 150), volet maritime de l’opération Enduring Freedom (OEF), a participé à un exercice de récupération de commandos marine et de matériels parachutés en pleine mer, en collaboration avec les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Cet exercice complexe et peu habituel appelé TARPON, a mobilisé l’ensemble de l’équipage du Guépratte qui a participé à la réalisation du dispositif nautique mis en œuvre pour la récupération des quinze commandos et des caisses de matériel parachutés par le Transall C160 des forces françaises déployées à Djibouti (FFDJ). La préparation minutieuse de l’exercice et l’excellente coordination entre le Guépratte, les embarcations rapides qui ont effectué la récupération en mer et le Transall ont contribué à la réussite de cet exercice.

 

Ce TARPON a permis de mesurer la réactivité et l’excellent professionnalisme des différentes équipes du bord, qui, après cet entraînement, sont qualifiées pour conduire ce type de récupération. Cette méthode de projection peut par exemple être utilisée en cas de prise d’otage, dans le cadre des opérations de contre-terrorisme maritime

 

Le Guépratte a ensuite repris sa route et rejoint la TF 150 qu’elle a intégrée le 5 décembre dernier. Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF150 a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont en effet source d’instabilité dans ces régions traversées par les plus importantes routes commerciales au monde. La présence du Guépratte permettra également la collecte de renseignements, afin d’améliorer sa connaissance des différentes activités dans ces zones sensibles, tout en promouvant la coopération régionale avec les forces des Etats riverains.

La FLF Guépratte en exercice interarmées au large de DjiboutiLa FLF Guépratte en exercice interarmées au large de Djibouti
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 19:45
FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects

 

16/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 2 et 9 décembre 2014, les démineurs des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont dispensé pour la première fois deux sessions de sensibilisation à la découverte de colis suspects auprès de la gendarmerie nationale au sein de l’aéroport international de Djibouti (AID).

 

Une quarantaine de gendarmes en poste à l’aéroport de Djibouti ont participé à ces journées de formation axée sur la conduite à tenir en cas de découverte de colis ou bagages suspects, et sur la gestion d’une situation post-attentat. L’instruction s’est déroulée en trois étapes successives. Une information théorique a d’abord été délivrée sur la nécessité du compte-rendu immédiat et la mise en place du périmètre de sécurité autour de la zone potentiellement dangereuse.

 

 Puis les démineurs français ont présenté leurs différents matériels et partagé leurs expériences en conseillant les stagiaires sur les réflexes à adopter, les erreurs à ne pas commettre en cas de traitement de colis suspect ou d’expertise d’une zone touchée par un attentat. Enfin, les stagiaires ont été confrontés à une situation particulière : identification au scanner d’un colis suspect en zone de fret et analyse de son contenu (évaluation de dangerosité, composition d’un produit suspect).

 

 En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects
FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects
FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects
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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 13:45
FFDj : visite d’une délégation du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris

 

02/12/2014 Sources : État-major des armées

 

A l'invitation du général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les FFDj, une délégation menée par madame Guillon, vice-procureur du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris et chef de la section en charge des affaires militaires, s’est rendue au sein des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Pour cette visite qui eut lieu du 16 au 24 novembre 2014, madame Guillon était accompagnée du colonel Kim, commandant la Gendarmerie prévôtale, du colonel Naude, magistrat de la direction des affaires juridiques du ministère de la Défense, et de deux collaborateurs.

 

A Djibouti, les officiers et les sous-officiers déployés au sein des détachements prévôtaux sont habilités par le procureur général près la Cour d'Appel de Paris à exercer les fonctions d'officiers de police judiciaire des forces armées (OPJFA). A ce titre, ils sont placés sous l'autorité du procureur de la République près le TGI de Paris. C’est dans ce cadre que la délégation a été reçue et a alterné les entretiens avec les autorités locales civiles et militaires, et les visites des unités. De surcroît, la délégation a rencontré les familles des forces de gendarmerie et a découvert les conditions de travail et de vie à Djibouti, ainsi que le contexte sécuritaire de la zone.

 

Selon les propos du lieutenant-colonel Henri-Louis Deiber, commandant le détachement prévôtal de Djibouti, « cette visite a constitué un moment fort et unique pour le détachement prévôtal. C’était l'occasion, aux côtés de nos camarades militaires, de montrer toute la cohésion, l'excellence et la singularité du détachement prévôtal de Djibouti »

 

Les prévôts, comme les gendarmes de l'armée de l'Air, effectuent des enquêtes judiciaires sur les crimes, délits et contraventions commis par, ou à l’encontre, des membres des forces armées françaises dans les pays où ils exercent habituellement leurs fonctions, et dans le cadre des accords bilatéraux existants entre ces pays et la France. Ils peuvent, par ailleurs, renseigner les autorités judiciaires françaises sur tous les faits susceptibles de ressortir de leurs compétences.

 

Lorsque les détachements prévôtaux sont confrontés à des affaires complexes et difficiles, ils peuvent bénéficier du renfort des enquêteurs de la brigade de recherches prévôtale ainsi que d'enquêteurs spécialisés (investigations criminelles, technologies numériques, analyse criminelle, etc...). A côté de la mission de police judiciaire militaire, la gendarmerie prévôtale participe également aux missions de police générale et à l'appui de la force, par exemple en cas de contentieux.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : visite d’une délégation du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:45
photo D. GEFFROY

photo D. GEFFROY

 

18 nov. 2014 Crédits : État-major des armées / Armée de Terre

 

Du 11 au 23 octobre 2014, Djibouti a été le théâtre de la campagne internationale de tireurs d’élites longue distance (International Concentration for Advanced Sniping in Djibouti ou ICASD). Organisé par le Groupement de Forces Spéciales (GFS) avec le soutien des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), cet événement, créé par les commandos marine il y a douze ans, est l’occasion pour des tireurs d’élite de tous horizons de confronter leurs performances.

 

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 19:45
FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 30 octobre 2014, s’est déroulé l’exercice annuel de rentrée des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), dénommé Ambouli 2014. Il visait à entraîner l’état-major interarmées (EMIA) des FFDj et les postes de commandement des unités FFDj, ainsi qu’à planifier et conduire avec des outils de simulation, une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

L’édition 2014 avait pour thème la gestion des conséquences d’un enchaînement de catastrophes naturelles : une éruption volcanique suivie de tremblements de terre dans la région de Djibouti, puis un tsunami dans la région Ethiopie/ Erythrée.

 

Le scénario prévoyait que cet enchaînement de catastrophes naturelles génère une crise sanitaire puis une crise sociale sur le territoire de Djibouti.

 

Les FFDj, au cours de cet exercice devaient donc répondre à l’ensemble de ces problématiques. L’exercice a permis de mettre en œuvre les procédures et le travail collaboratif avec de nombreux partenaires civils et militaires, dont l’ambassade de France, les forces armées djiboutiennes (FAD), les détachements alliés présents à Djibouti et la délégation de l’Union européenne.

 

Pour plus de réalisme, de courtes phases pratiques ont ponctué l’exercice. C’est notamment le cas d’une intervention sur un crash d’hélicoptère, un incendie en centre-ville ou du plan de renforcement de la protection des emprises militaires. Ces simulations ont impliqué de nombreux protagonistes : les sapeurs-pompiers de l’air de la base aérienne 188 (BA 188), les marins pompiers de la base navale des FFDj, la sécurité civile djiboutienne, le service de santé des armées (SEA) ou encore le 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM). On retiendra en particulier la mise en place d’une cellule d’accueil des familles, armée par le groupement de soutien et divers services (consulat, prévôté, aumôniers militaires, assistante sociale..) qui avait pour mission de recevoir, renseigner et rassurer les ressortissants français.

 

Toutes les entités des FFDj ont donc été mobilisées pour Ambouli 2014. Le travail effectué a été apprécié par une quarantaine de représentants de différentes institutions participant à la journée de présentation qui clôturait l’exercice ; parmi eux, les Ambassadeurs de France, du Japon, de l’Union Européenne, ainsi que les hautes autorités militaires djiboutiennes qui ont souligné l’efficacité et la qualité d’organisation des FFDj dans la gestion de crise.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
photos D. Geffroy - FFDj

photos D. Geffroy - FFDj

 

04/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 26 octobre 2014, le maître principal Stéphane a effectué 60 heures de vols à bord d’un Falcon 50 au-dessus du golfe d’Aden et le long de la côte somalienne. Après 11 000 heures de vol, 33 ans de service dans la Marine nationale et une carrière opérationnelle bien remplie, cette mission était sa première à Djibouti au profit de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Le maître principal Stéphane est détecteur navigateur. Les yeux rivés sur son radar, il détecte les navires jusqu’à 60 km de distance et fait partager cette vision large au reste de l’équipage du Falcon 50, pour mieux appréhender l’environnement dans lequel l’avion évolue. Dans le cadre d’une interception, cette capacité de détection est essentielle au guidage des bâtiments de la coalition européenne.

 

Avant toute sortie, le maître principal Stéphane prépare la cartographie utile à l’ensemble de l’équipage. A bord, il tient un journal de bord qui assemble diverses données : brèves descriptions des points observés, altitude, horaires, vitesses… Il est complété par une prise de photographies, le tout constituant une source de renseignements précieux qui sont ensuite analysés dans le cadre des missions de surveillance et de renseignement.

 

Le Falcon 50 est facilement modulable et peut donc être reconfiguré en fonction des missions qui lui sont assignées. Ses capacités logistiques (largage de canots de survie) et technologiques (détection de surface) en font, par exemple, un aéronef parfaitement adapté aux exigences des missions de surveillance maritime. Avant de partir à Djibouti, le maître principal Stéphane a ainsi pu voler sous cette configuration en participant, , à l’action de l’Etat en mer en France dans le cadre, notamment, du plan Vigimer (l’équivalent de Vigipirate en mer) et des secours maritimes.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50
FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
photos D. Geffroy - FFDj

photos D. Geffroy - FFDj

 

04/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 23 octobre 2014, Djibouti a été le théâtre de la campagne internationale de tireurs d’élites longue distance (International Concentration for Advanced Sniping in Djibouti ou ICASD). Organisé par le Groupement de Forces Spéciales (GFS) avec le soutien des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), cet événement, créé par les commandos marine il y a douze ans, est l’occasion pour des tireurs d’élite de tous horizons de confronter leurs performances.

 

Le 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine (1erRPIMa), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10), les commandos marine, ainsi que le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) ont participé à ce challenge de tir longue distance. Les Navy Seals américains ainsi que deux unités des forces spéciales italiennes ont également été invitées.

 

C’est après 15 jours de compétition intense que le verdict est rendu. Deux classements ont été réalisés : une catégorie par binôme, et une catégorie individuelle. Le classement par équipe a vu se distinguer le commando de Montfort, les Navy Seals américains et un binôme du commando Hubert. Pour le classement individuel un marin des Navy Seals américain un soldat des forces spéciales italiennes et un gendarme du GIGN occupent le podium. 

 

L’ICASD permet aux unités présentes de partager leurs connaissances et de s’entrainer dans des conditions proches des théâtres où ils sont engagés. Constitués en 12 binômes (un tireur et un spotter, assurant l’observation du tir et déterminant les éventuelles corrections), les participants se confrontent sur treize épreuves (tirs de nuit, parcours dynamique, tir à distances inconnues, etc.). Chaque épreuve rapporte un certain nombre de points. Ces derniers ont ensuite été additionnés afin d’avoir le classement général.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 26 octobre 2014, le Falcon 50 de la flottille 24F de la Marine nationale déployé à Djibouti afin de participer aux missions de surveillance planifiées au profit de la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante, est rentré en France.

 

Au cours de son déploiement sur la base aérienne 188 à Djibouti, le Falcon 50 a effectué une quinzaine de missions de surveillance et de renseignement au large des côtes somaliennes au profit de la lutte contre la piraterie menée dans le cadre de l’opération Atalante.

 

Lors d’une mission de surveillance, les cinq membres d’équipage occupent chacun une fonction bien définie. Le pilote, secondé de son chef de bord, ajuste le vol en fonction des paramètres et des besoins fournis par l’équipage. Le radariste signale les objectifs et intercepte les signaux. L’opérateur de vol suit le positionnement des navires, et le radiographiste effectue les prises de vues et échange en direct avec le commandement d’Atalante.

 

Polyvalent, l’équipage assure également l’exploitation technique et l’analyse des images des objectifs terrestres et maritimes après le vol. L’équipage avec son Falcon contribue pleinement à la lutte contre la piraterie aux côtés des alliés européens dans une zone dont la superficie est aussi vaste que l’Europe. Son action s’inscrit dans un dispositif plus large. D’autres avions de patrouille maritime basés à Djibouti et aux Seychelles patrouillent dans la corne de l’Afrique ainsi que dans l’océan Indien tout au long de l’année.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignementFFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement
FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement
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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:45
photos D. Geffroy

photos D. Geffroy

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 23 octobre 2014, Djibouti a été le théâtre de la campagne internationale de tireurs d’élites longue distance (International Concentration for Advanced Sniping in Djibouti ou ICASD). Organisée aujourd’hui par le Groupement de Forces Spéciales (GFS) avec le soutien des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), cet événement, qui a douze années d’existence, est l’occasion pour des tireurs d’élite de tous horizons de confronter leurs performances.

 

Cette compétition internationale comprenait cette année trois unités du commandement des opérations spéciales (COS), le 1errégiment parachutiste d’infanterie de marine (1erRPIMa), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10), et les commandos marine ainsi que le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et des unités des forces spéciales américaines et italiennes.

 

L’ICASD permet aux unités présentes de partager leurs connaissances et de s’entrainer dans des conditions proches des théâtres où ils sont engagés. Constitués en 12 binômes (un tireur et un spotter, assurant l’observation du tir et déterminant les éventuelles corrections), les participants se confrontent sur treize épreuves. « Ce type d’exercice permet d’observer les techniques les et méthodes de travail de nos partenaires », précise un compétiteur italien. « C’est un miroir ». 

 

Le 18 octobre, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les FFDj (COMFOR FFDj), accompagné d’autorités américaines et italiennes s’est rendu sur le pas de tir. Les autorités ont pu ainsi juger du haut niveau exercé par ces hommes qui figurent parmi les meilleurs de leur spécialité. Après avoir échangé avec les protagonistes, le COMFOR FFDj a pu tirer quelques cartouches, guidé par un spotter des commandos marine.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : challenge international de tireurs d’élite à DjiboutiFFDj : challenge international de tireurs d’élite à DjiboutiFFDj : challenge international de tireurs d’élite à Djibouti
FFDj : challenge international de tireurs d’élite à Djibouti
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:45
Photos ADC H. Receveur - AAir

Photos ADC H. Receveur - AAir

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Les 14 et 21 octobre 2014, 60 garde-côtes somaliens ont bénéficié d’une formation « sécurité incendie » dispensée par les marins-pompiers de la base navale (BN) sur l’emprise marine des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre de l’opération EUCAP NESTOR ¹.

 

Cette formation initiale de lutte contre l’incendie s’est déroulée en deux phases :

    la première abordait la lutte contre le feu (utilisation des extincteurs et accessoires, tenues de protection…) ;

    la seconde était centrée sur le contrôle des dommages à bord d’un bâtiment ou d’une embarcation et l’utilisation d’une pompe d’épuisement contre les voies d’eau.

 

Les instructeurs français ont conçu des supports pédagogiques spécialement à l’attention des élèves non francophones de cette formation. Dorénavant, les garde-côtes somaliens seront en mesure de réagir de façon adaptée en cas d’incendie à bord d'un bâtiment, ou d'une embarcation (spécificités du feu et des voies d'eau).

Les activités de formation destinées à renforcer la fonction de garde-côtes s’inscrivent dans une approche beaucoup plus globale de résolution de la crise en Somalie. L’opération EUCAP NESTOR est une mission civile de l’Union Européenne (UE), renforcée d’une expertise militaire. Son objectif est d’assister le développement et l’amélioration continue de la sécurité maritime des pays de  la corne de l’Afrique et de l’océan Indien.

 

Les FFDj contribuent ponctuellement au développement des capacités régionales par le biais des formations au profit d’autres nations de la région. Au premier semestre 2014, elles ont déjà dispensé ce type de cours au profit d'EUCAP NESTOR.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

 

1 Lancée en juillet 2012, EUCAP NESTOR est une mission civile de l’UE à laquelle contribuent 16 pays de l’UE et la Norvège. Son objectif est d’assister le développement et l’amélioration de la sécurité maritime des pays de la corne de l’Afrique et de l’Ouest de l’océan Indien.

FFDJ : action de formation au profit des garde-côtes somaliensFFDJ : action de formation au profit des garde-côtes somaliens
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 11:45
Djibouti: un Falcon 50 déployé dans le cadre de l’opération Atalante

 

21/10/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 26 octobre 2014, un Falcon 50 de la flottille 24F de la Marine nationale est déployé à Djibouti afin de participer aux missions de surveillance planifiées au profit de la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

À partir de Djibouti, l’équipage du Falcon doit accomplir des missions de surveillance et de renseignement au-dessus du golfe d’Aden et une partie de l’océan Indien. Le détachement effectue également des missions de prises de vue de la côte somalienne, contribuant ainsi au renseignement de la force européenne.

 

Chaque année, deux à trois détachements d’avions de patrouille maritime ( Atlantique 2) sont déployés régulièrement pour contribuer à la lutte contre la piraterie.

 

Le Falcon 50 et son équipage opèrent depuis la base aérienne (BA) 188 des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Dans le cadre de l’arrangement local signé entre l’Union Européenne et les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), en date du 31 mars 2009, l’ensemble des unités et directions des FFDj apportent un soutien logistique et opérationnel dans les domaines techniques, administratifs, médical, de l’hébergement, du transport ou de la sécurité, couvrant les activités aériennes et navales de l’opération Atalante.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:45
La base aérienne 188 de Djibouti célèbre la première victoire aérienne de l’Histoire

 

15/10/2014 Armée de l'air

 

Dimanche 5 octobre 2014, sur la base aérienne (BA) 188 de Djibouti, à des milliers de kilomètres de Jonchery-sur-Vesle, lieu de la première victoire aérienne, s’est déroulée une cérémonie commémorative.

 

En association avec l’institut français de Djibouti, les aviateurs ont marqué cette étape décisive de l’histoire aéronautique militaire. Au cours de la cérémonie, placée sous la présidence du général Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti, et en présence de son excellence Monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti et du général Hassan Ali Kamil, représentant le chef d’état major des forces armées djiboutiennes, trois Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3/11 « Corse » ont défilé. Une exposition statique réunissant aéronefs actuels et photos d’époque avait été mise en place afin de présenter l’ensemble de la flotte aérienne mise en œuvre par la BA 188.

La base aérienne 188 de Djibouti célèbre la première victoire aérienne de l’Histoire
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:45
Le « Vercors » et le « Ventoux » en entraînement à Djibouti

 

06/10/2014 Armée de l'air

 

Un Casa des escadrons de transport 1/62 « Vercors » et 3/62 « Ventoux », stationnés sur la base aérienne (BA) 110 de Creil, a rejoint Djibouti du 13 au 26 septembre 2014, pour une période d’entraînement logistique et tactique sur la BA 188.

 

Lors de cette période d’instruction, fondamentale pour ces escadrons, les équipages se sont exercés à mener sur place des missions tactiques en coopération avec différentes unités françaises.

 

Vols tactiques à basse altitude, atterrissages sur des terrains sommaires de jour et de nuit, posés d’assaut avec le commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20), ou encore aérolargages de petits colis, sauvetages aéroterrestre (SATER) et aéromaritime (SAMAR), un large panel de missions a été réalisé au cours de la semaine. Par ailleurs, les équipages ont accompli depuis le Casa des avitaillements au sol d’hélicoptères Puma, du détachement de l'aviation légère de l’armée de terre, en coopération avec le service des essences des armées.

 

Ces missions visent à assurer le maintien en condition opérationnelle des équipages et l’instruction du personnel. Elles ont trouvé sur le théâtre djiboutien un terrain d'exercice particulièrement approprié. Le climat, l'environnement désertique, le faible trafic aérien civil et le contexte interarmées représentent en effet autant d'atouts favorables à un entraînement réaliste et complexe.

Le « Vercors » et le « Ventoux » en entraînement à Djibouti
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:45
FFDj : soutien logistique à une équipe de protection embarquée serbe (EPE)

 

26/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 22 septembre 2014, un détachement de douze soldats serbes de l’opération Atalante de lutte contre la piraterie maritime a été soutenu sur le plan logistique par les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Dès leur arrivée sur l’aéroport de Djibouti, les FFDj ont accueilli les militaires serbes et les ont accompagnés jusqu’au MSN Douoro,navire affrété par le programme alimentaire mondial (PAM) qu’ils devront protéger contre d’éventuels actes de piraterie durant environ quatre mois.

 

Les pays participant à l’opération Atalante s’appuient sur les infrastructures aéroportuaires des FFDj, qui assurent à leur profit les soutiens médical, administratif, technique, ainsi qu’une aide dans les domaines du transport et de la sécurité. En 2013, les FFDj avaient déjà facilité la première participation d’une équipe de protection embarquée serbe à l’opération Atalante.

 

En accord avec l’arrangement local signé entre l’Union Européenne et les FFDj en mars 2009, les unités et les directions des FFDj apportent un soutien opérationnel et logistique aux pays qui opèrent dans la région depuis le début de l’opération Atalante. Ainsi, la base navale de Djibouti met à disposition des bâtiments de passage une capacité de soutien, directe pour les bateaux français, ou indirecte par le biais de conventions avec les nations ou navires étrangers faisant escale à Djibouti.

 

L’efficacité du soutien à Atalante est primordiale pour permettre aux unités engagées de lutter contre la piraterie. Depuis le début de l’année 2014, seuls deux actes de piraterie ont été recensés.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : soutien logistique à une équipe de protection embarquée serbe (EPE)
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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 11:55
 Terre information magazine de septembre est en ligne


22/09/2014 Armée de Terre

 

Pour la rentrée, le numéro de Septembre de TIM vous propose le panorama de l’actualité des unités de l’armée de Terre, avec ce mois-ci, un dossier central sur l’aérocombat.

Dans ce numéro, vous trouverez aussi une interview du nouveau chef d’état-major de l’armée de Terre ainsi que des reportages au Liban et à Djibouti. 

Et toujours, des témoignages, des découvertes, des photos exceptionnelles, la rubrique « Histoire », la BD du Sergent TIM, et les rendez-vous à ne pas manquer !

Bonne lecture !

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:45
photos D. Payet - 5e RIAOM

photos D. Payet - 5e RIAOM

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

4 septembre 2014, à l’occasion de la cérémonie de Bazeilles, le 5e régiment interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM) a rendu hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis devant une assemblée composée d’anciens Tirailleurs, de hautes personnalités djiboutiennes et françaises, et des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le général Zakaria Cheick Ibrahim, chef d’état-major général des armées représentant le ministre de la défense de Djibouti , le général Philippe Montocchio, commandant des FFDj, et le colonel Jean-Bruno Despouys, chef de corps du 5e RIAOM ont présidé la cérémonie de commémoration qui s’est appuyée sur trois temps forts : une prise d’armes avec remise de décorations, une série de deux tableaux vivants, et une lecture des combats de Bazeilles.

 

Le premier tableau vivant représentait la reprise du fort de Douaumont en région verdunoise. Au cours de la Première Guerre mondiale, les Allemands s’étaient servi de ce fort comme pivot de leur défense sur la rive droite de la Meuse, jusqu’à sa reprise le 24 octobre 1916 par le régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM) renforcé de tirailleurs somalis. Après la reprise du Fort de Douaumont, les 2 compagnies somalies engagées ont été citées avec le régiment à l’ordre des Armées de la République. C’est le premier corps africain à avoir obtenu cette haute et très rare récompense.

 

Le second tableau faisait référence aux opérations actuelles, dont l’engagement dans l’opération Sangaris en République centrafricaine. De mars à juillet 2014, le 5e RIAOM a projeté plus de 200 de ses hommes en République centrafricaine,  Ce tableau a permis d’expliquer le rôle des soldats de la force Sangaris et plus précisément celui  du GTIA Scorpion dans ses opérations de sécurisation menées dans l’Est de la Centrafrique.

Enfin, la lecture des combats de Bazeilles constituait le point d’orgue de la cérémonie. Chaque année, par tradition les troupes de Marine se rassemblent quel que soit leur point d’ancrage à travers le monde pour commémorer le sacrifice héroïque de leurs anciens en 1870,  aux portes de Sedan.

Les autorités politiques et militaires du Pays, et le commandement des FFDj se sont rassemblés autour de cet évènement mémoriel, occasion d’honorer les héros d’hier et les soldats d’aujourd’hui. De mettre en avant la qualité des liens unissant les deux pays.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis
FFDj : hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis
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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 18:45
Italian Predator Flies Sortie in Gulf of Aden

 

Sept 11, 2014 defense-unmanned.com

(Source: EU Naval Force Somalia; issued Sept 10, 2014)

 

Italian Air Force Completes its First Remote Controlled Aircraft Sortie for Operation Atalanta

 

Italy has operated its Predator UAVs in Afghanistan, and is now preparing to deploy them to Djibouti in support of counter-piracy operations in the Gulf of Aden. (Italian AF photo)

 

On Tuesday 4 September the 32nd wing of the Italian Air Force, which operates the remote controlled aircraft known as Predator, completed their first tasking with the EU Naval Force.

 

The Italian Predator team, which is based in Djibouti, carried out a successful 11 hour check test flight and was able to highlight its effectiveness in carrying out long-range surveillance and reconnaissance patrols.

 

In the coming months the remote controlled aircraft will be used to monitor the seas off the coast of Somalia where pirates have been known to operate and give an early warning of a possible attack.

 

As is the case with EU Naval Force warships and Maritime Patrol and Reconnaissance Aircraft, the remote controlled aircraft can also be used to monitor the safety of World Food Programme vessels as they transit the Indian Ocean.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 17:45
FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV

 

13/08/2014 Sources : EMA

 

Du 6 au 8 août 2014, le capitaine de vaisseau Antoine Camus, adjoint interarmées des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), s’est rendu en Ouganda à l’occasion de l’instruction opérationnelle réalisée par les FFDj au profit d’un bataillon de l’Uganda People Defence Force(UPDF).

 

Conduite par le capitaine de vaisseau Camus, à 200 km au nord-ouest de Kampala, la délégation des FFDj a visité aux côtés de Son Excellence Madame Sophie Makamé, Ambassadeur de France, le centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP).

 

Cette rencontre s’est déroulée dans le cadre du plan de coopération des FFDj. A ce titre, le 5eRégiment Interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM) effectue depuis le 12 juillet 2014 un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) nommé UGABAG XIV.

 

Ce DIO, aux ordres du capitaine Benoît Colombier, dispense une formation aux opérations de maintien de la paix (OMP) dans le cadre de la mise en condition opérationnelle d’un bataillon de l’UPDF, avant sa projection au sein de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Il tend à former 2 600 soldats d’ici le 22 août 2014.

 

Cette mission d’instruction s’inscrit dans le cadre du soutien apporté par les forces françaises en Afrique pour la formation des contingents africains aux opérations de maintien de la paix. Dès 2006, la France a ainsi assuré l’instruction opérationnelle des bataillons ougandais et des bataillons burundais qui arment l’AMISOM.

 

Au cours de cette formation deux phases d’instruction et d’entraînement ont été abordées. La première phase est axée sur l’apprentissage des savoir-faire individuels fondamentaux tels que les déplacements, le maniement des armes en dotations, ou encore les réactions face aux engins explosifs improvisés. La deuxième phase s’articule autour de sept modules : escorte de convoi, patrouille, défense d’un secteur, attaque d’un point, bouclage et fouille d’une zone, check-point et embuscade.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV
FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV
FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV
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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 17:45
FFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDj

 

13/08/2014 Sources : EMA

 

Le 9 août 2014, les honneurs ont été rendus au général de brigade aérienne Philippe Montocchio à l’occasion de sa prise de commandement des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Il succède ainsi au général de brigade aérienne Joël Rode.

 

Le général Montocchio, accompagné de l’adjoint interarmées, le capitaine de vaisseau Antoine Camus, a rendu le salut au piquet d’honneur composé des principales formations des FFDj : 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5° RIAOM), la Base Navale (BN), la Base Aérienne 188 (BA 188) et l’Etat-Major Interarmées (EMIA). Cette cérémonie a marqué le début du mandat du nouveau général commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités des FFDj, les unités ou écoles de métropole ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDj
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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 16:45
FFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDj

 

 

13/08/2014 Sources : EMA

 

Le 9 août 2014, les honneurs ont été rendus au général de brigade aérienne Philippe Montocchio à l’occasion de sa prise de commandement des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Il succède ainsi au général de brigade aérienne Joël Rode.

 

Le général Montocchio, accompagné de l’adjoint interarmées, le capitaine de vaisseau Antoine Camus, a rendu le salut au piquet d’honneur composé des principales formations des FFDj : 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5° RIAOM), la Base Navale (BN), la Base Aérienne 188 (BA 188) et l’Etat-Major Interarmées (EMIA). Cette cérémonie a marqué le début du mandat du nouveau général commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Régulièrement, le CECAD accueille des unités des FFDj, les unités ou écoles de métropole ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDjFFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDj
FFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDjFFDj : le général Philippe Montocchio prend le commandement des FFDj
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 15:55
FFDj : Expérimentation du TIGRE HAD sur le territoire djiboutien

 

30/07/2014 Sources : EMA

 

Du 29 juin au 29 juillet 2014, l’expérimentation du TIGRE version hélicoptère appui-destruction (HAD), a été réalisée sur le territoire de Djibouti, avec l’appui technique et le soutien des FFDj.

 

Cette campagne avait un double objectif. Dans un premier temps, et sous la direction du groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (GAMSTAT) de Valence, la campagne avait pour objet de conduire, dans le périmètre d’une expérimentation technico opérationnelle (EXTO), une évaluation de cette nouvelle version du Tigre (HAD) par « temps chaud ». Djibouti, avec ses températures extrêmes et son environnement de sable et de poussière, regroupait toutes les conditions idéales pour ces évaluations.

 

Le second objectif s’inscrivait dans le cadre d’une expérimentation tactique (EXTA) menée par le 1errégiment d’hélicoptères de combat (1erRHC) de Phalsbourg. Le but étant pour les équipages de s’approprier la machine, de rédiger les procédures particulières, et de manœuvrer en conditions difficiles, afin d’atteindre une première capacité opérationnelle fin 2014.

 

La campagne s’est déroulée en trois phases : une première phase consacrée aux essais techniques de l’aéronef, une seconde dédiée à l’essai du système d’arme du Tigre, et une troisième phase d’exercices de synthèse effectués dans un cadre tactique au profit, notamment du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM).

 

Tout au long de cette campagne, le détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT) et le groupement de soutien de la base des FFDj (GSBFFDj) ont apporté leur connaissance de l’environnement désertique et de ses spécificités aéronautiques, ainsi que le soutien logistique indispensable au détachement TIGRE pour réaliser sa mission : structures nécessaires à la mise en œuvre des hélicoptères, mais également le soutien en personnel, en spécialistes et en matériels.

 

Avec au final pas moins de 100 heures de vol réalisées par les équipages, la validation de la projection opérationnelle d’un module TIGRE (2 hélicoptères), et la réalisation d’une campagne de tirs canon, roquettes et missiles, les objectifs de ce mois d’expérimentation à Djibouti ont tous été atteints.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD).

FFDj : Expérimentation du TIGRE HAD sur le territoire djiboutienFFDj : Expérimentation du TIGRE HAD sur le territoire djiboutienFFDj : Expérimentation du TIGRE HAD sur le territoire djiboutien
FFDj : Expérimentation du TIGRE HAD sur le territoire djiboutien
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 11:45
Exercice «Frelon Corse» : une coopération franco-américaine à Djibouti

Un pilote de l'EC 3/11 "Corse" à bord de son Mirage entouré de deux F-18 américains de l'US Marine Corps

 

30/07/2014 Capitaine Damien Hamoir - Armée de l'air

 

Du 7 au 23 juillet 2014, les aviateurs de l’escadron de chasse 3/11 «Corse» de la base aérienne 188 de Djibouti ont participé, avec leurs homologues américains, à l’exercice «Frelon Corse».

 

Implanté sur la corne de l’Afrique, l’escadron de chasse 3/11 «Corse» a bénéficié de la présence temporaire de chasseurs américains pour organiser un exercice bilatéral. Après avoir travaillé depuis 2012, successivement avec des F-15E, F-16 et Harrier AV-8B, les Mirage 2000-5 et 2000D français se sont exercés aux côtés de quatre F/A-18A des «Black Knights» de l’US Marine Corps.

 

Durant quinze jours, les pilotes américains et français ont collaboré comme au sein d’une même unité. Les deux nations ont été amenées à préparer ensemble leurs missions de combat aérien. Les journées sont rythmées par deux vagues de missions. La première dédiée aux missions de type Basic Fight Manœuvres («un contre un») ou Air Combat Manœuvres («deux contre un» ou «deux contre deux») et la seconde aux missions complexes de Large Force Employment. Au total, 48 sorties ont été réalisées au cours de l’exercice dont 28 par les Mirage 2000 français.

 

Évoluant avec les mêmes procédures et avec la même vivacité, la mobilisation importante d’aéronefs différents démontre les capacités respectives des deux nations à contribuer ensemble. Parfaitement interopérables et aidés de la L16, liaison de données tactiques partagée entre les unités, les pilotes français et américains se sont entièrement immergés dans l’exercice. Signe d’une preuve d’amitié forte, deux F/A-18A des «Black Knights» ont participé au défilé aérien du 14 Juillet aux côtés de trois Mirage 2000 au-dessus de la base aérienne 188 de Djibouti.

 

Un Mirage 2000N, un Mirage 2000-5 et deux F-18 pour l'exercice "Frelon"

Un Mirage 2000N, un Mirage 2000-5 et deux F-18 pour l'exercice "Frelon"

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:45
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet

 

15/07/2014 Sources : EMA

 

Le 14 juillet 2014, les unités françaises prépositionnées outre-mer et à l’étranger ont célébré la fête nationale

 

En Guyane, les forces armées en Guyane (FAG) ont célébré la fête nationale à Cayenne autour de la place des Palmistes en présence de monsieur Spitz préfet de la région Guyane et de madame Phinéra-Horth, maire de Cayenne. Réunissant toutes les unités des FAG (9e RIMa, 3e REI, RSMAG, Base Navale de Dégrad des Cannes, Base Aérienne 367 « François Massé », GSBdD, DIRISI), mais aussi la gendarmerie nationale, la police nationale, la police aux frontières, les sapeurs-pompiers et jeunes sapeurs-pompiers, la prise d’armes, présidée par le général Philippe Adam, commandant supérieur des forces armées en Guyane, a été suivie par un défilé des troupes à pieds rythmé par la musique de l’armée du Suriname, puis d’un défilé motorisé rue de Lallouette. La cérémonie a été marquée par la présence d’autorités militaires du Brésil et du Suriname, soulignant l’importance de la coopération régionale, notamment dans les secteurs de la lutte contre l’orpaillage illégal et la pêche illégale.

 

Aux Antilles, le contre-amiral Georges Bosselut, commandant supérieur des forces armées aux Antilles (FAA), a présidé une cérémonie militaire à Basse-Terre en Guadeloupe, en présence de madame Marcelle Pierrot, préfète de la région Guadeloupe et du colonel Thibault Dubern, chef de corps du RSMA-G. La présence des FAA sur le théâtre Guadeloupéen a été soulignée par l’escale de la frégate de surveillance « Germinal » à Basse-Terre. Ce navire de la marine nationale qui participe notament à la lutte contre le narcotrafic a ouvert ses portes au public durant tout le week-end. En Martinique, une cérémonie s’est déroulée sur le front de mer de Fort-de-France présidée par Laurent Prévost, préfet de la Martinique. Le commandant supérieur des FAA était représenté par le colonel Philippe Robin, son adjoint interarmées. La cérémonie s’est achevée par un défilé de troupes à pied et de troupes motorisées et pour la première fois, d’un défilé aérien. Celui-ci était composé de trois hélicoptères de l’Etat (gendarmerie, douanes et sécurité civile) représentant symboliquement les trois couleurs nationales dans le ciel martiniquais.

 

Au Sénégal, la cérémonie militaire a eu lieu dans l’enceinte du quartier « colonel Geille » de Ouakam. Elle était présidée par le général de brigade Louis Duhau, commandant les éléments français au Sénégal (EFS), en présence de son excellence Jean Félix-Paganon, ambassadeur de France au Sénégal. Cette cérémonie a donné lieu à une remise de décorations.

 

A Djibouti, la cérémonie a eu lieu au coucher du soleil sur la base aérienne 188 « Massart ». Le colonel Nicolas Jovanovic, commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) par interim, a présidé la cérémonie en présence de son excellence monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti, de son excellence monsieur Abdoulkader Kamil Mohamed, premier ministre de Djibouti, de son excellence monsieur Hassan Darar Houffaneh, ministre de la défense djiboutienne, du général de division Zakaria Chaick Ibrahim, chef d’Etat-Major général des armées (CEMA) djiboutien, ainsi que de plusieurs ambassadeurs étrangers.

 

Au Gabon, les forces françaises au Gabon (FFG) se sont réunies sur le camp « De Gaulle » à Libreville afin de célébrer la fête nationale. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des plus hautes autorités diplomatiques, consulaires et militaires françaises et gabonaises de Libreville.

 

Sur l’île de la Réunion, les forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont participé à la cérémonie qui s’est déroulée à Saint-Denis, en présence du préfet et sous l’autorité militaire du commandant supérieur des FAZSOI, le général de division Jean-François Hogard.

 

En Nouvelle-Calédonie, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont célébré le 14 juillet à Nouméa. La cérémonie a été présidée par le haut-commissaire de la République, en présence du commandant supérieur des FANC, le général Luc de Revel. Des autorités civiles et militaires étaient également présentes.

 

En Polynésie française, les militaires des Forces armées de Polynésie Française (FAPF) ont participé à la cérémonie et au défilé du 14 juillet. Cette cérémonie était présidée par le haut-commissaire de la République, monsieur Lionel Beffre en présence des hautes autorités de l’état et de la Polynésie française. Le défilé à pieds et motorisé s’est déroulé aux ordres du Contre-amiral Anne Cullerre, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française.

COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
COMSUP / COMFOR : cérémonies du 14 juillet
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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:45
Crédit R. Connan  DICOD

Crédit R. Connan DICOD


10.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Yves Fromion (député du Cher) et son homologue lorientais Gwendal Rouillard ont présenté mercredi 9 juillet leur rapport sur "l’évaluation du dispositif militaire en Afrique et le suivi des opérations en cours". Ce rapport sera en ligne samedi sur le site de la commission mais on peut voir la vidéo de la séance de mercredi matin.

 

Les deux députés ont voulu dès leurs propos liminaires "tirer la sonnette d’alarme sur la déflation prévue à Djibouti". En effet, il est envisagé de réduire les effectifs de 1900 militaires actuellement à 950 dans ce qui va devenir, avec Abidjan, l’une des deux bases opérationnelles avancées d’Afrique. 950 hommes, avec une seule mission pour l’armée de l’air (la défense aérienne), pas d’Alat sur place et un RIAOM sans appuis lourds ! Donc, la moitié des moyens serait supprimée mais sans réduire le contrat opérationnel et sans réviser à la baisse les récents accords de défense signés avec le régime djiboutien.

Djibouti ne peut être une variable d’ajustement, estiment les rapporteurs qui préconisent que les effectifs soient fixés à 1 300 hommes (pas de détails sur la composition et l’équipement de cette garnison). Le contrat opérationnel serait alors "respectable" et la force disposerait de moyens limités mais lui permettant tout type de mission.

L’idée, soufflée par des militaires, semble "raisonnable" selon Gwendal Rouillard qui met en avant les menaces que font courir AQPA et les shebab somaliens sur la Corne de l’Afrique, la menace terroriste (concrétisée par l’attentat dans un restaurant) et la piraterie en mer rouge et dans le détroit de Bab-el-Mandeb.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:45
FFDj : visite de trois ministres djiboutiens sur un exercice de défense aérienne

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Le 24 juin 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et les forces armées djiboutiennes (FAD) ont réalisé un exercice de défense aérienne (DAEX).

 

Cette entrainement conjoint s’est effectué sous le regard des hautes autorités politiques djiboutiennes, parmi lesquelles monsieur Mahamoud Ali Youssouf, ministre des affaires étrangères, monsieur Moussa Ahmed Hassan, ministre de l’équipement, ainsi que monsieur Ahmed Ali Silay, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangèreschargé de la coopération internationale. La délégation était également accompagnée de monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti.

 

Deux scenarii de menaces aériennes avaient été imaginés. Le premier consistait au détournement d’un avion commercial civil par des pirates de l’air, le second à celui d’un appareil « lent », de type hélicoptère, par des terroristes désirant perpétrer une attaque suicide.

 

La délégation a suivi toute l’évolution de l’exercice depuis la « salle de contrôle et d’interception » de la base aérienne de Djibouti. Les autorités ont ensuite assisté à un décollage sur alerte puis à des démonstrations de vol réalisées par les MIRAGE 2000-5 et 2000-D de l’escadron de chasse et par le SA 330 PUMA de l’escadron de transport.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente grâce notamment au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD).

FFDj : visite de trois ministres djiboutiens sur un exercice de défense aérienne
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