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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 21:55
Coup de filet anti-djihadiste à Albi et Toulouse

 

08/02/2015 Le Point.fr

 

Cinq personnes ont été interpellées à Albi, une sixième vers Toulouse. Elles sont soupçonnées d'avoir recruté des candidats au djihad.

 

Six personnes soupçonnées d'appartenir à une filière djihadiste ont été interpellées tôt dimanche matin dans les régions de Toulouse et d'Albi. L'opération avait été ordonnée par des magistrats du pôle antiterroriste de Paris, saisis d'une information judiciaire ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste et financement du terrorisme". Elle a été menée par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Cinq personnes ont été interpellées à Albi et ses environs, la sixième dans la région toulousaine. Elles sont soupçonnées de transferts de fonds douteux et d'avoir recruté des candidats au djihad. Les enquêteurs cherchent également à vérifier si certaines d'entre elles se sont rendues en Syrie.

 

Proches de Merah

Dans un autre dossier, dit de la filière d'Artigat, du nom d'un village de l'Ariège supposé être la base de repli de candidats au djihad, plusieurs interpellations avaient été effectuées l'an passé, notamment à Toulouse et Albi où gravitent d'anciens proches de Mohamed Merah, qui avait assassiné sept personnes, dont trois enfants dans une école juive en 2012.

 

Mises en examen

Le 19 janvier, le procureur de Paris, François Molins, avait annoncé que 1 280 personnes au total étaient "soit sur le départ, soit sur place, soit sur le retour, soit déjà revenues sur le territoire français". Plus de 100 enquêtes et informations judiciaires sont ouvertes à Paris en lien avec ces départs en Syrie. Il avait indiqué que 125 suspects avaient été mis en examen dans ces dossiers, des chiffres susceptibles d'avoir évolué à la hausse depuis.

"Ce nouveau coup de filet intervient cinq jours après l'interpellation pour des motifs similaires de huit personnes dans les régions parisienne et lyonnaise, dont cinq ont été mises en examen samedi, et quatre écrouées", a rappelé dimanche Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:50
L'Europe, ligne de front du djihad


18 janvier 2015 Laurent Valdiguié - JDD

 

Onze jours après ce 7 janvier noir, la menace plane toujours sur une Europe ciblée par le terrorisme. Partout dans le monde, les ripostes s’organisent.

 

C'est une révolte?", demandait Louis XVI au début de la Révolution. "C'est une guerre?" se demande-t-on aujourd'hui en Europe. La situation en a tout l'air. Des morts des deux côtés. Des fusillades. Un état d'alerte. Des militaires en uniforme pour garder crèches et lieux de culte. Un président de la République se posant en hélicoptère sur le Charles-de-Gaulle, en route vers le Golfe. Oui, une odeur de poudre plane sur une Europe réveillée cette semaine au son des perquisitions à Berlin, aux quatre coins de la Belgique et dans la banlieue parisienne.

 

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 12:30
Entre 3.000 et 5.000 Européens sont partis faire le djihad

 

14 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le directeur d’Europol a estimé mardi qu’entre 3.000 et 5.000 Européens étaient partis faire le djihad dans des pays comme la Syrie et qu’ils pourraient représenter une menace de retour chez eux.

 

« Nous parlons de quelque 3.000 à 5.000 citoyens de l’UE (Union européenne) », a déclaré Rob Wainwright, interrogé à Londres par la commission des Affaires intérieures du Parlement britannique sur le nombre de personnes qui ont quitté l’Europe pour aller se battre aux côtés de mouvements islamistes.

 

Selon lui, ces personnes, des jeunes hommes en majorité, représentent, s’il y reviennent, un danger pour la sécurité de leur pays d’origine.

 

« Clairement, nous avons affaire à un grand nombre, principalement de jeunes hommes, qui ont le potentiel de revenir et le potentiel, ou l’intention et la capacité, de mener des attaques comme celles de Paris la semaine dernière », a-t-il dit.

 

« C’est certainement la menace terroriste la plus sérieuse à laquelle l’Europe doit faire face depuis le 11-Septembre », a-t-il mis en garde.

 

Selon lui, Europol a déjà rassemblé les noms de 2.500 suspects auprès des services des différents pays de l’UE.

 

Dans un entretien avec l’AFP à Bruxelles mardi, le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, a déclaré que, selon les données en sa possession, près de 3.000 Européens se sont enrôlés dans les groupes djihadistes en Syrie ou en Irak, dont 30% sont revenus dans les pays de l’UE.

 

Pour M. Wainwright, « le problème ne concerne pas seulement la Syrie ou l’Irak mais aussi d’autres zones de conflits, d’autres réseaux terroristes à travers le monde » comme l’Afrique ou la péninsule arabique.

 

Il a aussi souligné que « les médias sociaux constituaient un outil de recrutement » ainsi qu’un « outil de propagande ». Internet est utilisé de manière « bien plus agressive, bien plus imaginative » qu’avant, a-t-il souligné.

 

« Nous devons avoir une collaboration plus proche et plus productive entre les autorités et les entreprises technologiques », a-t-il ajouté, se faisant l’écho d’une revendication au niveau national britannique mais aussi français.

 

« Tandis que les services de sécurité se sont assez justement concentrés prioritairement sur les combattants qui reviennent de Syrie et d’Irak, les événements à Paris la semaine dernière montrent qu’il y a clairement une menace de la part des cellules dormantes », a encore souligné le directeur d’Europol.

 

Saïd Kouachi, un des deux frères responsables de l’attentat contre le magazine satirique français Charlie Hebdo, a fréquenté une université fondamentaliste au Yémen avant de s’entraîner au maniement des armes avec Al-Qaïda. En 2013, il a participé, armes en main, avec de nombreux autres étudiants étrangers, à la défense du centre salafiste de Dammaj, dans le nord du Yémen, attaqué par des miliciens chiites.

 

Son frère Chérif a fait partie de la « filière des Buttes-Chaumont » à Paris, qui visait à envoyer des djihadistes dans les rangs de la branche irakienne d’Al-Qaïda, dirigée à l’époque par Abou Moussab al-Zarkaoui. Formé en France au maniement de la kalachnikov, il avait toutefois été interpellé en 2005, juste avant de s’envoler pour l’Irak

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 14:30
Dans un documentaire en cinq parties, Vice News suit le quotidien de l'État islamique (EI) - photo Medyan Dairieh

Dans un documentaire en cinq parties, Vice News suit le quotidien de l'État islamique (EI) - photo Medyan Dairieh

 

12/08/2014 Par Khanthaly Phoutthasang - Le Point.fr

 

DOCUMENTAIRE VIDÉO. Le journaliste et réalisateur Medyan Dairieh a passé trois semaines avec les combattants du califat islamique. Des images angoissantes.

 

Tirs au mortier, exécutions publiques, courses-poursuites armées et déambulation de la force militaire dans les rues... Dans un documentaire en cinq parties diffusé sur le site d'information Vice News, Medyan Dairieh est le premier et le seul journaliste à avoir pu suivre le quotidien de l'État islamique (EI), auparavant connu sous le nom d'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Tournées caméra à l'épaule, les images de scènes de combat sont brutales et le rythme est soutenu. Medyan Dairieh a pu ainsi enquêter sur le fonctionnement interne de l'organisation et rendre compte de l'endoctrinement des enfants dans le djihad.

 

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Le reportage video est à découvrir sur le site de Vice News. Attention, certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes et des personnes non averties.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:55
Le Sénat lance une commission d'enquête sur les réseaux djihadistes

 

16/07/2014 Par Ivan Valerio – LeFigaro.fr

 

La commission des Lois de la Chambre haute a validé la proposition de la sénatrice centriste Nathalie Goulet.

 

Après le plan de Bernard Cazeneuve contre les réseaux djihadistes en France, le Sénat s'empare de cette question. Ce mercredi, la commission des Lois de cette institution a voté en faveur de la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur l'organisation et les moyens de lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe.

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 16:56
Photo MinInt

Photo MinInt

 

09/07/2014 gouvernement.fr

 

Bernard Cazeneuve a présenté en Conseil des ministres le projet de loi visant à renforcer le plan gouvernemental de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes. La mesure phare : l'interdiction de sortie du territoire pour mineurs ou majeurs convaincus de vouloir rejoindre une terre de djihad.

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:55
Plan anti-djihad: les pistes du gouvernement

 

07/07/2014 Par LEXPRESS.fr

 

Bernard Cazeneuve présentera ce mercredi en conseil des ministres son plan anti-djihad. Près de 800 jeunes sont concernés: 300 sont déjà partis en Syrie, 180 sont sur la route, une centaine aurait fait part de leur envie d'y aller. Enfin, plus d'une centaine de combattants sont sur le chemin du retour.

 

"Nous avons un devoir absolu de réagir". Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, présentera mercredi en conseil des ministres son projet de loi pour lutter contre le djihad armé. Dans un entretien publié dans Le Parisien, Bernard Cazeneuve fournit un bilan détaillé de l'ampleur en France du phénomène des candidats au djihad en Syrie. 

"Près de 800 jeunes sont concernés: soit ils sont déjà partis sur le théâtre des opérations djihadistes en Syrie - c'est le cas de 300 d'entre eux, soit ils ont émis le souhait d'y aller, et pourraient partir demain. Une trentaine y sont morts, 180 seraient sur la route, une centaine aurait matérialisé la volonté de s'y rendre et plus d'une centaine serait sur le chemin du retour. Parmi eux, il y a de plus en plus de femmes et de mineurs".

 

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
La DCRI devient la DGSI, nouveau bras armé du plan anti-djihad

 

12-05-2014 Le Nouvel Observateur (AFP)

 

La DGSI se veut le pendant policier du service d’espionnage extérieur, la DGSE, qui dépend du ministère de la Défense.

 

Il y avait les limiers du contre-espionnage militaire, célèbres pour leur rôle dans la libération des otages. Il faudra désormais compter avec leur équivalent policier qui aura pour mission de déjouer les attentats et filières djihadistes en France.

A compter de ce lundi 12 mai, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) se met en ordre de marche dans ses locaux ultra-sécurisés et anonymes de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) près de Paris. Pas ou peu de changement a priori pour ses policiers triés sur le volet qui y travaillent déjà dans le secret, si ce n'est un changement de sigle qui ne veut rien dire pour le profane.

Ici, depuis 2008, est en effet installée la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), chantier de l'ancien président Sarkozy, née de la fusion des Renseignements généraux (RG) et de la DST (contre-espionnage policier). La DGSI reprend les missions de renseignement et de police judiciaire jusqu'alors dévolues à la DCRI.

Mais elle se veut désormais le pendant policier de la Direction générale de la sécurité extérieure, la DGSE, un mastodonte rattaché au ministère de la Défense employant 5.000 civils et militaires qui n'ont qu'à bien se tenir même si le gouvernement insiste sur leur "complémentarité".

 

Une "machine de guerre"

Dotée d'un budget propre, la DGSI disposera en effet à terme, outre les 3.600 policiers de l'actuelle DCRI, de 430 analystes, interprètes, informaticiens ou chercheurs recrutés dans les cinq ans à venir.

Une "machine de guerre", selon un haut fonctionnaire, qui est cette fois un chantier de l'actuel Premier ministre Manuel Valls qui, lorsqu'il était à Beauvau, avait tiré les leçons des ratés de l'affaire Merah, où la DCRI avait été mise en cause.

Le gouvernement lui donne des moyens considérables et la sort de son giron strictement policier - elle dépendait du directeur général de la police - pour la rattacher directement au ministre de l'Intérieur.

 

Bras armé du plan anti-djihad

"C'est à la hauteur des enjeux" de la "menace terroriste" en France et en Europe, indique-t-on à l'Intérieur : sa tâche principale sera en effet de déjouer les attentats en France et les filières particulièrement vers la Syrie, où des candidats au djihad de plus en plus nombreux, y compris des mineurs, se rendent pour combattre. C'est le bras armé du plan anti-djihad lancé ces derniers jours par le successeur de Manuel Valls à Beauvau, Bernard Cazeneuve.

Plusieurs décrets ont été publiés depuis le 2 mai pour l'officialiser, les derniers en date samedi, dont celui confirmant l'habilitation "secret-défense" de ses agents.

Patrick Calvar, jusqu'alors patron de la DCRI, a été confirmé à la tête de la DGSI en conseil des ministres mercredi.

Parallèlement, le gouvernement met en ordre de bataille le renseignement dit de proximité jusqu'à présent traité par la Sous-direction de l'information générale (SDIG), née elle aussi de la réforme de 2008 et qui a accueilli une partie des ex-RG.

 

"Foin des querelles !" 

Exit la SDIG, place au Service central du renseignement territorial (SCRT), dont le décret de création a été publié au Journal officiel samedi. Il sera en charge de la surveillance des mouvements sociaux, dérives sectaires, violences urbaines et mouvements ultras à droite comme à gauche.

Il s'agit, dit-on à Beauvau, de "redonner vigueur" au renseignement traditionnel, autrefois apanage des RG, qui se sentait délaissé face à la toute puissante DCRI.

DGSI et SCRT devront aussi travailler plus étroitement, c'est un "gage de réussite" du "pari du Renseignement" policier français, selon Beauvau. Et "foin des querelles !", ajoute-t-on : "il y a du travail pour tout le monde".

Cela vaut aussi pour la collaboration entre policiers et gendarmes au sein du SCRT qui se chamaillent depuis quelque temps : les directeurs des deux forces ont appelé ensemble leurs troupes à une "coopération renforcée" dans une circulaire datée de mardi, que l'AFP s'est procurée vendredi.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:30
Deux français de l'EIIL en Syrie - Apr 2014

Deux français de l'EIIL en Syrie - Apr 2014

 

30/04/2014 Par Jean-Marc Leclerc, lefigaro.fr



Devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a estimé mercredi que 120 candidats au djihad sont actuellement en transit entre la France et la Syrie.

 

Bernard Cazeneuve était mercredi matin devant la commission des lois de l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur présentait aux parlementaires son plan de lutte contre les filières djihadistes, annoncé la semaine dernière. À cette occasion, il a exposé plusieurs chiffres qui révèlent l'importance du phénomène. Selon lui, 285 ressortissants français se trouvent actuellement sur le territoire syrien. L'évolution de ce chiffre sur le long terme inquiète Bernard Cazeneuve. Le nombre de combattants a connu une nette augmentation avec une hausse de 75 % en l'espace de quelques mois. Ainsi, 120 candidats au djihad sont actuellement en transit entre la France et la Syrie, précise le ministre. Une centaine de combattants sont pour leur part revenus dans l'Hexagone alors que 25 djihadistes français ont péri depuis le début des combats en Syrie.

 

Pour enrayer ce phénomène, Bernard Cazeneuve a présenté la semaine dernière une quinzaine de mesures, promettant une mise en place rapide. La principale d'entre elle est déjà effective. Les Français qui souhaitent signaler un candidat au djihad disposent depuis mardi d'un numéro vert, le 0 800 005 696, pour prévenir les autorités. Ce numéro est destiné aux familles. L'objectif est «qu'un dispositif soit mobilisé pour éviter qu'un départ se produise quand des familles sentent que l'un des leurs est en train de basculer», a expliqué mercredi sur France 2 le ministre.

 

Au bout de la ligne, les hommes du Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation répondent de 9 heures à 17 heures, cinq jours sur sept. Un formulaire de signalement est également en ligne depuis la fin de la semaine dernière. Une fois traitée, l'information sera transmise aux préfets concernés. À ces derniers, ensuite, de mobiliser les moyens de l'État pour accompagner la famille concernée. Ce dispositif laisse de nombreux experts sceptiques. «Dans la plupart des cas, les familles n'ont rien vu. Il ne suffit pas qu'un mineur ou qu'un jeune adulte se laisse pousser la barbe ou arrête de boire de l'alcool. Aujourd'hui, plus aucun terroriste un peu malin ne porte la barbe», explique une source proche du renseignement à l'AFP.

 

En plus de ce volet préventif, la place Beauvau souhaite également inscrire le nom de candidats au djihad sur le système d'information Schengen et sur le fichier des personnes recherchées, faire passer les interceptions de sécurité de 10 jours à un mois, que des enquêteurs puissent aller sur le net de «façon anonyme» pour entrer sur les réseaux et les démanteler. Le ministre de l'Intérieur doit encore préciser dans le détail les modalités d'application de ces mesures.

 

L'agenda de Bernard Cazeneuve s'annonce donc chargé. Il est attendu ce mercredi après-midi à Londres pour y rencontrer ses homologues britannique, belge et allemand. Ils doivent préparer une grande réunion sur le sujet qui doit se tenir la semaine prochaine à Bruxelles.

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