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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:40
Ukraine Crisis Update: November 11, 2015

 

Nov 11, 2015 - Hugo Spaulding - ISW

 

Russian-backed separatist forces renewed coordinated offensive operations across the front line in eastern Ukraine on November 7. This escalation follows a two-month operational pause that coincided with the start of the Russian intervention in Syria. Both the separatist ‘Donetsk People’s Republic’ (DNR) and the Ukrainian military reported the completion of the withdrawal of light artillery from the front line in the days leading up to the recent clashes.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 18:40
Kiev affirme avoir achevé le retrait de ses armes dans l'Est

 

07.11.2015 Romandie.com (ats)

 

L'Ukraine a affirmé samedi avoir achevé la dernière étape du retrait de ses armes le long de la ligne du front dans l'Est rebelle prorusse. Des heurts sporadiques s'y sont pourtant encore intensifiés ces derniers jours malgré la trêve.

L'armée ukrainienne a retiré samedi des mortiers de calibre de 82 millimètres des villages de Piski et Opytné, à proximité de l'aéroport de Donetsk, qui a été pendant des mois théâtre de combats acharnés, a annoncé un porte-parole militaire ukrainien Oleksandre Zavtonov.

Des journalistes de l'AFP sur place ont observé un convoi militaire transportant notamment ses mortiers, quitter les positions ukrainiennes à Piski pour se diriger vers un terrain de stockage d'armes retirées dans la zone sous contrôle de Kiev.

Un des soldats ukrainiens, interrogés par l'AFP, a déclaré ne disposer désormais que d'armes à feu. "Nous ne répondons pas aux provocations ou tirs des rebelles. Mais si on est forcé à se défendre, nous ne pouvons désormais nous servir que de fusils et Kalachnikov ou encore des pierres", a ironisé Edouard, 39 ans, membre de la 93e brigade de l'armée ukrainienne.

 

Déjà plus de 8000 morts

Il s'agit de la dernière étape du retrait des armes par les Ukrainiens dans la région de Donetsk. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) chargée de surveiller ce processus n'a pas commenté pour l'heure ces déclarations de Kiev.

Les séparatistes prorusses de la république autoproclamée de Donetsk ont pour leur part affirmé avoir achevé le retrait des armes sur leur territoire jeudi. Dans la région voisine de Lougansk, les deux parties ont annoncé déjà en octobre avoir terminé ce retrait.

L'Ukraine et les rebelles engagés depuis avril 2014 dans un conflit ayant fait plus de 8000 morts sont parvenus fin septembre à un accord sur le retrait des chars, pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm et mortiers, dans une zone de 15 km d'une part et d'autre de la ligne de front.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:40
Ukraine: les rebelles de Donetsk affirment avoir achevé le retrait de leurs armes

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Donetsk (Ukraine) - Les séparatistes prorusses de la république rebelle de Donetsk ont annoncé jeudi avoir achevé la dernière étape du retrait de leurs armes le long de la ligne de front, prévu par un accord conclu fin septembre entre les belligérants pour consolider la trêve dans l'est de l'Ukraine.

 

Nous avons achevé le dernier retrait d'armes, nous avons transporté 9 mortiers en direction d'Ilovaïsk (sud-est de Donetsk. Tout s'est déroulé comme prévu. (...) Il n'y aura plus de retrait d'équipements, a déclaré à l'AFP un haut responsable de la république autoproclamée de Donetsk, Edouard Bassourine.

 

De leur côté, les forces ukrainiennes prévoient d'achever leur retrait le 7 novembre, a indiqué à l'AFP un représentant de l'opération antiterroriste (nom donné par Kiev au conflit dans l'est de l'Ukraine).

 

Dans la région voisine de Lougansk, les deux parties ont annoncé en octobre avoir achevé le retrait.

 

L'Ukraine et les séparatistes prorusses sont parvenus fin septembre à un accord sur le retrait des chars, pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm et mortiers, dans une zone de 15 km de part et d'autre de la ligne de front dans l'Est rebelle.

 

L'opération est organisée sous la supervision de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui n'a pas confirmé jeudi le retrait total des armes côté rebelle.

 

Il est important de noter que nous avons observé de nombreuses anomalies dans le processus de retrait et j'appelle toutes les parties à utiliser les prochains jours afin d'achever entièrement le retrait, a déclaré le chef adjoint de la mission de l'OSCE en Ukraine, Alexander Hug, lors d'une conférence de presse à Kiev.

 

Des affrontements, notamment à l'arme automatique et au lance-grenades, ont encore lieu régulièrement dans l'est ukrainien, même si les combats ont largement cessé depuis plus de deux mois en vertu d'une nouvelle trêve décrétée le 1er septembre, dans un conflit qui a fait plus de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014.

 

Des tirs ont été entendus ces derniers jours à Donetsk, notamment autour des ruines de l'aéroport, l'un des principaux points chauds dans l'est séparatiste. Plusieurs soldats ukrainiens y ont aussi été tués la semaine passée.

 

Depuis dimanche, la mission d'observation a relevé une hausse significative des violences autour de l'aéroport de Donetsk, a confirmé M. Hug jeudi.

 

Rien que dimanche, nous avons enregistré 114 explosions dans cette zone, a-t-il précisé.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:40
Ukraine: Kiev et séparatistes prorusses assurent avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front


03.10.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses ont annoncé samedi le début du retrait des chars dans l’Est rebelle pour consolider la trêve, mais la paix négociée avec la médiation franco-allemande semble encore bien loin.

 

L’annonce intervient au lendemain d’un sommet à Paris entre les dirigeants ukrainien, russe, français et allemand qui ont reconnu l’impossibilité de mener à bien le processus de paix d’ici la fin de l’année, ce qui est pourtant prévu par les accords signés à Minsk en février avec leur médiation.

Les rebelles de la république autoproclamée de Lougansk ont annoncé dans la matinée avoir entamé le retrait des chars, qui doit être suivi de celui des pièces d’artillerie de calibre inférieur à 100 mm.

« Un convoi de chars vient de prendre la direction d’un nouveau lieu de déploiement à 15 km de la ligne du front », a annoncé l’agence officielle de la république séparatiste de Lougansk.

Il était impossible dans l’immédiat de confirmer cette information de source indépendance.

« Le processus a commencé », a pour sa part déclaré à l’AFP un porte-parole de l’armée ukrainienne, Vladislav Seleznev. Il a indiqué que la première étape était « l’établissement de listes des armes qui vont être soumises aux observateurs internationaux ».

Le retrait des chars et des pièces d’artillerie de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d’autre de la ligne de front a été convenu cette semaine entre les belligérants comme un geste de bonne volonté afin de préserver les vies alors que le conflit a fait plus de 8.000 morts, principalement des civils, depuis avril 2014.

Aux termes de cet accord, le retrait des armes légères va prendre une quarantaine de jours.

Les rebelles de l’autre république séparatiste voisine, celle de Donetsk, vont commencer à retirer leurs armes « après le 18 octobre » si la trêve qui règne depuis peu « est respectée », a annoncé un haut responsable de la république Edouard Bassourine.

Le « ministre de la Défense » de la république autoproclamée de Donetsk Vladimir Kononov, cité sur le site officiel séparatiste, a précisé la veille que le retrait commencerait après la fin du processus dans la république de Lougansk.

 

La paix prend ‘du retard’

Les accords de paix fondamentaux dits Minsk 2 ne prévoyaient que le retrait des armes de plus de 100 mm, mais cette clause avait été régulièrement violée, provoquant la mort de plus de mille personnes, selon les observateurs internationaux.

Réunis vendredi à Paris pour faire le point sur la mise en oeuvre des accords de paix, Petro Porochenko, Vladimir Poutine, François Hollande et Angela Merkel ont reconnu en substance que le règlement dans l’Est de l’Ukraine serait retardé.

A l’issue de négociations qui ont duré quatre heures et demie à l’Elysée, le président français a annoncé le report « au-delà du calendrier de 2015 » des élections locales prévues dans l’Est séparatiste selon les accords de paix de Minsk 2.

Une nouvelle loi électorale devra être adoptée pour rendre ce scrutin « incontestable », sous observation de l’OSCE, a souligné M. Hollande dans une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Un autre point clé des accords de Minsk- la reprise du contrôle par Kiev de 400 km de frontière avec la Russie, accusée d’envoyer troupes et armes dans le Donbass – va aussi prendre du retard.

« Il faudra encore du temps pour aboutir à la dernière étape (…) l’étape essentielle du point de vue du retour de l’intégrité de l’Ukraine, c’est-à-dire le contrôle total des frontières et le retrait des unités étrangères (…) ça prendra plus de temps qu’il n’était prévu, nous en avons acté le principe et finalement les modalités aujourd’hui », a souligné le chef de l’Etat français.

En commentant les résultats de ce sommet, l’analyste politique ukrainien indépendant Olexandre Souchko estime qu’il ne s’agit ni d’une victoire, ni d’une défaite, mais d' »un match nul pour l’Ukraine » qui va « inévitablement entraîner des décisions contraires aux intérêts nationaux, mais impossibles à éviter ».

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 20:40
Ukraine: accord sur le retrait des armes près de la ligne de front dans l'Est rebelle

 

30 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - L'Ukraine et les séparatistes prorusses ont annoncé mercredi un accord sur le retrait des armes de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d'autre de la ligne de front dans l'Est rebelle.

 

Cette initiative approuvée après trois mois de pourparlers intervient 48 heures avant un sommet à Paris entre les dirigeants ukrainien, russe, français et allemand destiné à faire avancer le processus de paix en Ukraine.

 

Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a salué grandement cette annonce tout en insistant sur la mise en oeuvre des accords de paix pour l'Est de l'Ukraine signés en février à Minsk grâce à la médiation franco-allemande.

 

Les accords dits Minsk 2 ne prévoyaient que le retrait des armes de plus de 100 mm, mais cette clause a été régulièrement violée, provoquant la mort de plus de mille personnes, selon les observateurs internationaux.

 

L'accord sur le retrait des armes de moins de 100 mm a été signé mardi soir à Minsk par les émissaires ukrainien, russe et de l'OSCE au sein du Groupe de contact pour l'Est de l'Ukraine, a annoncé Daria Olifer, porte-parole de l'émissaire ukrainien Léonid Koutchma.

 

La mise en oeuvre de cet accord prendra 41 jours et verra chaque partie retirer ses armes à 15 km de la ligne du front.

 

Le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko a promulgué le texte mercredi soir et son homologue à Lougansk Igor Plotnitski doit faire de même dans la soirée.

 

Il s'agit d'un progrès incontestable pour régler le conflit, a souligné M. Zakhartchenko.

 

Pour son émissaire Denis Pouchiline, la création d'une zone tampon de 30 km signifierait la fin de la guerre.

 

Le chef de la mission de surveillance de l'OSCE pour l'Est de l'Ukraine, Ertugrul Apakan, a salué un pas vers la paix et la stabilisation dans l'intérêt du peuple de l'Ukraine.

 

Le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a également salué une mesure très importante, une victoire diplomatique de Kiev.

 

Ce n'est pas assez, a pour sa part mis en garde le chef de la diplomatie allemande.

 

Nous avons besoin de plus: les armes lourdes doivent aussi être retirées des zones de conflit et le rôle de l'OSCE doit être respecté et renforcé, comme convenu à Minsk. Beaucoup d'autres points des accords de Minsk doivent encore être mis en oeuvre, a-t-il poursuivi sur son compte Twitter.

 

Le volet politique des accords de Minsk prévoit une large autonomie pour les régions rebelles et des élections locales dans ces dernières d'après les lois ukrainiennes d'ici la fin de l'année.

 

Or les séparatistes insistent sur la tenue de leurs propres élections le 18 octobre pour la république autoproclamée de Donetsk et le 1er novembre pour celle de Lougansk et non le 25 octobre comme dans le reste du pays.

 

L'Ukraine exige de son côté la reprise du contrôle sur la frontière avec la Russie dont près de 400 km lui échappent après dix-sept mois du conflit qui a fait plus de 8.000 morts.

 

Le sommet à Paris vendredi est une opportunité assez rare d'avancer sur le sujet. J'espère que et Kiev et Moscou sont disposés à travailler en ce sens, a souligné M. Steinmeier.

 

Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les séparatistes de l'Est et d'y avoir déployé des troupes régulières ce que Moscou dément catégoriquement.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 14:40
 Ukraine: Porochenko met en garde contre le risque d'une reprise des combats

 

04 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kiev - L'Ukraine a mis en garde jeudi contre la menace gigantesque d'une reprise des attaques des rebelles au lendemain d'une flambée de violence qui a fait 26 morts dans l'est du pays, selon un nouveau bilan, la Russie avertissant de son côté que le processus de paix risquait de voler en éclats.

Les combats de mercredi ont été les plus violents en Ukraine depuis la reprise par les rebelles du noeud ferroviaire stratégique de Debaltseve, à mi-chemin des bastions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 15 février.

La menace d'une reprise d'actions militaires de grande envergure des groupuscules terroristes russes demeure gigantesque, a déclaré M. Porochenko, lors de son adresse annuelle au Parlement ukrainien, affirmant que plus de 9.000 soldats russes se trouvaient actuellement en Ukraine.

L'Union européenne a fait écho à ces propos, estimant que l'escalade des combats la veille, considérée comme la plus grave violation du cessez-le-feu depuis février, risquait d'enclencher une nouvelle spirale de violences.

Alors que les rebelles ont nié toute implication dans l'offensive près de Mariinka, à une vingtaine de kilomètres de Donetsk, la Russie, accusée par l'Ukraine et par les Occidentaux de soutenir et d'armer les séparatistes prorusses, a pour sa part dénoncé des provocations ukrainiennes. Elle s'est aussi dite préoccupée quant à l'avenir des accords de Minsk 2, signés le 12 février.

Ces derniers sont en permanence menacés de voler en éclats à cause des actes des autorités de Kiev, a déclaré le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l'agence Interfax.

 

- Mouvement d'armes lourdes -

Kiev a accusé les rebelles d'avoir déclenché une offensive majeure avec plus de 10 chars et 1.000 hommes contre leurs positions à Mariinka mercredi à l'aube.

Dans un rapport publié mercredi soir, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a indiqué avoir observé le mouvement d'un grand nombre d'armes lourdes dans les territoires contrôlés par la République populaire de Donetsk, généralement vers l'ouest de la ligne de front, près de Mariinka, avant et durant les combats.

L'OSCE a précisé avoir notamment vu huit véhicules blindés se diriger vers l'ouest, dont quatre étaient des chars, ainsi qu'un camion militaire transportant une pièce d'artillerie de calibre 122 millimètres ou encore une colonne d'infanterie.

La mission, basée à Donetsk, a de plus rapporté avoir entendu environ 100 tirs sortants d'artillerie, lancés depuis une zone située entre 1 et 5 kilomètres de Donetsk à l'aube mercredi , ainsi que des tirs sortants de lance-roquettes multiples Grad. Selon l'OSCE, les tirs sortants se sont poursuivis par la suite, et des tirs entrants ont ensuite également été entendus. Le calme était revenu dans la soirée, a précisé l'OSCE.

Les armes de calibre supérieur à 100 millimètres auraient normalement dû être retirées de la ligne de front selon les accords de Minsk 2.

L'état-major ukrainien a admis mercredi que ses troupes avaient rapporté de telles armes sur la ligne de front pour contrer l'attaque rebelle. Selon le président Porochenko, ces armes ont déjà été retirées de la ligne de front.

 

- 'Toute nouvelle attaque est inacceptable' -

Le bilan des affrontements s'élève pour l'instant à au moins 26 morts. Un représentant de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Edouard Bassourine, a déclaré à l'AFP que 16 rebelles et 5 civils avaient été tués ces dernières 24 heures. De son côté, Iouri Birioukov, un proche conseiller du président ukrainien Petro Porochenko, a fait état de cinq soldats tués, sur sa page Facebook.

Cette flambée des violences fait craindre que les accords de Minsk, qui visaient à mettre fin à une crise qui a conduit à une confrontation sans précédent depuis la Guerre froide entre la Russie et les Occidentaux, ne volent en éclat. Le conflit dans l'Est a déjà fait plus de 6.400 morts depuis son déclenchement en avril 2014.

Nous sommes préoccupés par les informations faisant état de combats hier à Mariinka. Ils doivent cesser immédiatement, a réagi le ministère français des Affaires étrangères.

Mercredi soir, la diplomatie américaine avait déjà qualifié d'inacceptable toute nouvelle attaque ou acte d'agression de la part des forces russo-séparatistes.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:40
Le processus de paix en Ukraine risque de voler en éclats

 

04 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - Le processus de paix dans l'est de l'Ukraine, où un conflit armé oppose les forces régulières aux séparatistes prorusses, risque de voler en éclats à cause des actes de Kiev, a accusé jeudi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

Les accords de paix de Minsk 2, signés le 12 février, sont en permanence menacés de voler en éclats à cause des actes des autorités de Kiev qui tentent d'échapper à leurs obligations d'établir un dialogue direct avec les séparatistes, a déclaré M. Lavrov, cité par l'agence Interfax, lors d'une conférence sur la sécurité à Moscou.

 

Il a déploré une grave crise intérieure en Ukraine où au moins 24 personnes ont péri dans les combats au cours des dernières 24 heures, selon des bilans des autorités ukrainiennes et des séparatistes.

 

Des tentatives de déstabiliser la situation et de provoquer les tensions sont évidentes, a déclaré pour sa part le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en affirmant que ces actes provocateurs sont organisés par les forces ukrainiennes.

 

La partie ukrainienne a déjà pris à plusieurs reprises des mesures visant à faire monter la tension, a-t-il déclaré, cité par l'agence publique Ria-Novosti.

 

Nous sommes très préoccupés par une nouvelle répétition de ces activités, a souligné M. Peskov.

 

Le gouvernement ukrainien a accusé mercredi les rebelles d'avoir lancé, malgré la trêve en vigueur, une offensive majeure près de Mariinka, à une vingtaine de kilomètres de Donetsk.

 

Les rebelles ont eux nié ces accusations mais ont confirmé la tenue de combats près de cette localité.

 

Il s'agit des plus importants affrontements depuis la reprise par les rebelles du noeud ferroviaire stratégique de Debaltseve, à mi-chemin entre les bastions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 15 février, à la suite des accords de paix de Minsk.

 

Le conflit armé entre Kiev et les séparatistes prorusses a fait plus de 6.400 morts depuis avril 2014, selon l'ONU.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:50
L'OSCE va porter sa mission en Ukraine à près de 1.000 observateurs

 

12 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Vienne - L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) va pratiquement doubler sa mission d'observation dans l'est de l'Ukraine, la portant à près de mille personnes, a annoncé jeudi à l'AFP à Vienne une porte-parole de l'OSCE.

 

La décision a été prise (jeudi, par les Etats membres de l'organisation). La mission peut maintenant compter jusqu'à mille personnes, en fonction des circonstances. Son mandat a aussi été allongé, jusqu'au 31 mars 2016, a précisé cette porte-parole, Mersiha Podzic.

 

La semaine dernière, les ministres des Affaires étrangères allemand et russe avaient appelé à étendre cette mission pour contrôler de manière efficace le dernier cessez-le-feu conclu entre séparatistes prorusses et troupes du gouvernement ukrainien dans des zones de l'Ukraine frontalières avec la Russie.

 

Plus tôt jeudi à Kiev Alexander Hug, chef-adjoint de la mission spéciale d'observation de l'OSCE en Ukraine, avait déclaré que le cessez-le-feu tenait globalement, mais sur de la glace fine. Il tient globalement sur la ligne de contact dans les régions de Donetsk et Lougansk, avec des échanges de coups de feu persistants à certains endroits mais à un niveau moindre, selon lui.

 

Les endroits les plus critiques étaient le village de Shyrokyne, à l'est du port de Marioupol, et les alentours de l'aéroport de Donetsk, a précisé M. Hug.

 

Ce responsable de la mission de l'OSCE a jugé positif que la plupart des combats se déroulent avec des armes de petit calibre, ce qui est une indication que les armes lourdes ont réellement été retirées et ne sont plus utilisées aussi souvent.

 

Il a ajouté que l'OSCE avait essayé de contrôler le retrait de l'artillerie lourde mais que sa mission se heurtait encore à des obstacles des deux bords, qu'elle ne disposait pas encore de l'inventaire complet des armes ni d'un accès complet aux sites où elles peuvent être stockées.

 

L'actuelle mission de l'OSCE est composée de membres d'environ quarante pays travaillant par équipes pour assurer une présence sur le terrain 24h sur 24 sept jours par semaine.

 

Le dernier accord conclu le 12 février à Minsk stipule que les belligérants cessent le feu et retirent leur artillerie d'un calibre supérieur à 100 millimètres à 25 kilomètres de la ligne de front.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 07:40
Ukraine: Ban Ki-moon préoccupé par le regain de tensions

 

NEW YORK (Nations unies), 19 janvier - RIA Novosti

 

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exprimé sa préoccupation par un regain de tensions dans le sud-est de l'Ukraine, rapporte le service de presse de l'Onu.

"Le secrétaire général de l'Onu est préoccupé par la brusque recrudescence de combats pour le contrôle de l'aéroport de Donetsk dans l'est de l'Ukraine", lit-on dans un communiqué diffusé par les Nations unies dimanche.

Le 18 janvier, les forces gouvernementales ukrainiennes ont intensifié le pilonnage de la ville de Donetsk, capitale de la "république populaire" autoproclamée. Une opération spéciale d'envergure est actuellement en cours dans l'aéroport local. La ville de Gorlovka située à 40 km de Donetsk a été également visée par des tirs d'artillerie.

Selon un bilan actualisé, au moins sept personnes ont trouvé la mort dans les attaques de dimanche et de nombreuses habitations ont été endommagées.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:40
Ukraine: fin des combats près de l’aéroport de Donestk, escalades verbales

 

2 décembre 2014 45eNord.ca

 

Le conflit en Ukraine a connu lundi un apaisement sur le terrain avec la fin des combats autour de l’aéroport de Donestk annoncés par Kiev, ce qui n’a pas enrayé l’escalade verbale entre Moscou et les Occidentaux à la veille d’une nouvelle réunion de l’Otan.

 

“Les combats se sont arrêtés autour de l’aéroport suite aux négociations” entre le général ukrainien Volodymyr Askarov et le général russe Alexandre Lentsov, a annoncé lundi soir l’armée ukrainienne.

 

Des habitants des quartiers proches de l’aéroport de Donetsk ont confirmé à l’AFP que les tirs avaient cessé vers 19H00 GMT.

 

Au cours des dernières 24 heures, trois soldats ukrainiens avaient été tués et 14 blessés, alors que les combats avaient redoublé de violence dans cette zone.

 

Cet aéroport est l’un des fronts les plus sanglants de la guerre entre Kiev et les séparatistes prorusses, qui a fait plus de 4.300 morts depuis avril, malgré l’accord de Minsk du 5 septembre sur un cessez-le-feu régulièrement violé depuis.

 

La journée a été intense sur le front diplomatique, avec de nouvelles mises en garde de part et d’autre.

 

En visite à Ankara, le président russe Vladimir Poutine a annoncé la suspension du projet russo-italien de gazoduc South Stream, victime des sanctions imposées par Bruxelles à Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne.

 

A l’issue d’une longue réunion à Ankara avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le numéro 1 russe a justifié l’abandon du projet par le refus de la Bulgarie, sous pression de l’Union européenne (UE) dont elle est membre, d’autoriser le passage de ce tuyau sur son territoire.

 

Le maître du Kremlin a même menacé les approvisionnements de l’Europe, suggérant qu’une partie de la production russe pourrait être détournée vers l’Asie.

 

“Nous allons dérouter nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde et l’Europe ne recevra pas plus les mêmes volumes de la Russie”, a-t-il insisté, “mais c’est le choix de nos amis européens”.

 

Son vice-ministre des Affaires étrangères, Alexei Meshkov, a par ailleurs accusé l’OTAN de vouloir “déstabiliser l’Europe du Nord” avec son regain d’activité dans les trois Etats baltes.

 

“Des exercices militaires sans fin et le déploiement d’avions à capacité nucléaire dans les pays Baltes” conduiront à la “destruction” de la stabilité et de la sécurité dans cette région, a-t-il déclaré à l’agence Interfax à la veille d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN dont le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

 

“Une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN minerait tout le système européen de sécurité. Ceux qui tentent de pousser Kiev dans les bras de l’OTAN prennent d’immenses responsabilités géopolitiques”, a encore prévenu M. Meshkov.

 

Le nouveau président du Conseil de l’UE, le Polonais Donald Tusk, a pris ses fonctions lundi en lançant avec le président américain Barack Obama un nouvel appel à la Russie “à se retirer de l’est de l’Ukraine”.

 

La Russie est sommée par les deux dirigeants “d’arrêter de fournir de troupes et des équipements (aux rebelles), de permettre un contrôle effectif de la frontière et d’autoriser les observateurs indépendants de l’OSCE à remplir leur mission”.

 

Les Occidentaux accusent Moscou d’avoir envoyé des soldats russes combattre aux côtés des séparatistes prorusses qui tiennent les bastions de Donetsk et Lougansk, ce que la Russie dément catégoriquement.

 

L’UE et les Etats-Unis ont imposé de lourdes sanctions à Moscou. Ces sanctions, conjuguées à l’effondrement des cours du pétrole, entraîne la chute du rouble. Depuis le début de l’année, le rouble a chuté de 47% face à l’euro et de plus de deux tiers (63%) face au dollar.

 

A la mi-journée, l’euro est monté jusqu‘à 66,50 roubles, alors que le billet vert s‘établissait à 53,29 roubles pour un dollar.

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 16:50
Ukraine: un plan de retrait des troupes adopté (OSCE)

 

MOSCOU, 15 novembre - RIA Novosti

 

Le Centre pour le contrôle et la coordination en Ukraine a adopté un plan d'éloignement des forces de la ligne de contact dans l'est de l'Ukraine, a annoncé vendredi la Mission spéciale d'observation l'OSCE (SMM).

 

"Les chefs ukrainien et russe du Centre pour le contrôle et la coordination ont informé la SMM de leur entente sur un calendrier d'éloignement progressif des forces de la ligne de contact", a indiqué SMM dans son rapport.

 

Selon SMM, les représentants du Centre ont lancé des discussions à ce sujet avec la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR).

 

"La première version du plan comprend trois phases: arrêt des hostilités (deux jours), retrait des armes lourdes (cinq jours), éloignement des troupes de la ligne de contact conformément au mémorandum de Minsk (21 jours)", lit-on dans le rapport.

 

Kiev a lancé le 15 avril une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, Kiev a signé avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Un mémorandum en neuf points pour sa mise en application a été signé à Minsk le 19 septembre.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:40
Ukraine: les combats font rage autour de l'aéroport de Donetsk

 

04-10-2014 Sébastien Gobert envoyé spécial à Donetsk - RFI

 

Les combats font rage à l'aéroport de Donetsk, avec des pertes humaines des deux côtés, dont des civils. Au vu de la structure du terrain, c'est une offensive de longue haleine qui se déroule dans cette région.

 

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 18:40
Des centaines de soldats russes, y compris des forces spéciales, toujours en Ukraine

 

30 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - Des centaines de soldats russes, y compris des forces spéciales, se trouvent toujours dans l'est de l'Ukraine, où le cessez-de-feu a été mis à mal ces derniers jours, a affirmé un porte-parole de l'Otan mardi à l'AFP.

 

Depuis le début du cessez-le-feu, il y a eu un retrait significatif des forces conventionnelles russes d'Ukraine. Cependant, des centaines de troupes russes, y compris des forces spéciales, sont toujours en Ukraine, a indiqué Jay Janzen.

 

Moscou a toujours démenti l'implication de ses soldats aux côtés des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, où un accord de cessez-le-feu a été conclu le 5 septembre.

 

Cette trêve, consolidée le 20 septembre lors de nouvelles négociations à Minsk, au Bélarus, n'a pas empêché des combats intenses. Lundi, ils ont fait neuf morts dans les rangs de l'armée ukrainienne et quatre parmi les civils. Mardi, des affrontements à l'arme lourde ont eu lieu autour de l'aéroport de Donetsk, la principale ville aux mains des rebelles.

 

Nous n'avons pas constaté une poursuite de la réduction des troupes de combat russes en Ukraine depuis une semaine, a souligné M. Janzen, affirmant également que 20.000 soldats russes continuaient à être stationnés en Russie près de la frontière (...) avec l'est de l'Ukraine. Cette estimation de l'Otan est constante depuis le mois de juillet.

 

Fin août, l'Otan avait fait état de plus d'un millier de soldats russes combattant dans l'est de l'Ukraine, et publié des photos satellitaires censées montrer des unités russes opérant sur le territoire ukrainien. Le 20 septembre, le général américain Philip Breedlove, qui commande les forces alliées en Europe, avait fait état d'une baisse significative des troupes russes en Ukraine.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 13:40
Ukraine: l'armée coupe les routes entre les bastions rebelles

 

11 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Donetsk (Ukraine) - L'armée ukrainienne a resserré lundi son étau autour des bastions rebelles de Donetsk et Lougansk en coupant les routes entre les deux villes, tandis qu'une centaine de détenus se sont échappés d'une prison à régime sévère touchée par un bombardement.

 

Des tirs d'artillerie ont détruit une partie des bâtiments de la prison située dans le faubourg Kirovski de Donetsk (ouest), faisant un mort et plusieurs blessés, a indiqué la mairie de Donetsk. Une centaine de détenus se sont échappés et 40 restent toujours introuvables.

 

Une journaliste de l'AFP a constaté lundi que la porte centrale de la prison était ouverte et que des combattants rebelles se trouvaient également sur les lieux pour aider à la recherche des fuyards.

 

Un porte-parole des rebelles a indiqué que les insurgés étaient venus sécuriser la zone pour empêcher les fuyards de mettre la main sur des armes.

 

Une partie d'entre eux sont revenus à la prison dans la matinée de lundi, mais 40 restent introuvables, selon les responsables de l'établissement, qui pensent qu'ils se cachent dans des bâtiments situés à proximité.

 

A Donetsk, principal bastion des insurgés prorusses victime de violents combats et de tirs d'artillerie depuis plusieurs jours, des bombardements ont été entendus dans la nuit par une journaliste de l'AFP, et des blindés rebelles ont été aperçus traversant le centre-ville.

 

Un bombardement avait déjà soufflé dimanche les vitres d'une maternité dans le centre-ville de Donetsk, sans faire de victimes, les mères et les nouveaux-nés s'étant réfugiés dans une cave.

 

Des obus ont endommagé un ancien centre de recrutement de l'armée, des bureaux et un immeuble d'habitation dans le sud de Donetsk.

 

Il n'y a jamais eu de rebelles ici. Je ne comprend pas pourquoi ils bombardent cette zone, a affirmé Nikolaï, un habitant du quartier.

 

L'armée ukrainienne a pour sa part bloqué la connexion entre les régions de Donetsk et Lougansk, les deux capitales régionales et places fortes des séparatistes, a affirmé Oleksiï Dmytrachkivsky, le porte-parole de l'opération militaire menée par Kiev.

 

Dimanche, à 14H00 (11H00 GMT), le drapeau national a été levé dans la ville de Panteleïmonivka, située à 34 km au nord-est de Donetsk sur la route vers Lougansk, a-t-il ajouté.

 

Les pertes de l'armée ukrainienne se montent désormais à 568 tués et 2.120 blessés depuis le début de l'opération dans l'est il y a quatre mois, dont 6 morts et 24 blessés dans les 24 heures, a annoncé le porte-parole militaire Andriï Lyssenko.

 

- Moscou demande une trêve -

 

L'armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir resserré au maximum l'étau autour de Donetsk, théâtre depuis plusieurs jours d'intenses combats et de tirs d'artillerie ayant tué plusieurs civils.

 

Le Premier ministre séparatiste Alexandre Zakhartchenko a reconnu samedi que Donetsk était encerclée et au bord d'une catastrophe humanitaire, se disant prêt à un cessez-le-feu si l'armée ukrainienne stoppait son offensive.

 

Face à cette situation qui se dégrade pour les civils dont 300.000 ont déjà fui vers la Russie et les autres régions de l'Ukraine, Moscou a insisté dimanche sur un cessez-le-feu, indispensable pour apporter une aide humanitaire aux populations victimes des combats.

 

Nous estimons que cette question est urgente, qu'elle ne supporte pas de retard, a indiqué le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, assurant que Moscou négociait avec Kiev, la Croix Rouge et l'ONU dans ce but.

 

L'idée d'une mission humanitaire russe est toutefois fermement rejetée par les Occidentaux qui accusent Moscou d'alimenter la rébellion en Ukraine en lui fournissant des armes et craignent une intervention déguisée sous prétexte d'une mission d'assistance aux civils.

 

Le président Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel ont estimé que toute incursion russe en Ukraine serait injustifiée, illégale et inacceptable.

 

Le président ukrainien Petro Porochenko, après des discussions avec des dirigeants du CICR, s'est dit prêt à accepter une mission humanitaire à Lougansk, une autre capitale régionale, à condition qu'elle soit internationale, non armée et passe par des postes-frontières contrôlés par Kiev.

 

Les autorités de Lougansk, inaccessible à la presse, dénoncent un blocus et une situation critique depuis neuf jours, alors que la ville n'a plus d'électricité, d'eau courante ou de réseau téléphonique, et que l'essence et les réserves de nourriture s'épuisent rapidement. Les salaires, les pensions et les aides sociales ne sont plus versées depuis près d'un mois.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 20:40
Ukraine: l’escalade

 

10 août, 2014 Guillaume Belan (FOB)

 

Le conflit en Ukraine a franchi une nouvelle étape en ce mois d’août, avec le risque  que le conflit ne dégénère en guerre totale. D’un côté Kiev mène une offensive depuis début août pour reprendre la ville de Donetsk, fief des séparatistes pro-russes à l’Est du pays, de l’autre Moscou, en réaction, a massé pas moins de 20 000 soldats et leurs équipements à la frontière orientale, prêts à venir en soutien des pro-russes encerclés. Une escalade qui, outre un drame humanitaire, pourrait bien forcer les occidentaux à s’impliquer d’avantage.

 

Kiev passe à l’offensive

 

Retour en arrière. En mai dernier, les « républiques » de Lougansk et de Donetsk autoproclamaient leur indépendance suite à des référendums contestés. Inacceptable pour les autorités ukrainiennes, amputées d’une partie de leur territoire. Début août, Kiev est passé à l’offensive contre les 12 000 à 14 000 séparatistes pro-russes estimés. Cette offensive s’est traduite par d’intenses bombardements sur Donetsk tandis que l’armée ukrainienne tente d’encercler la ville afin de l’isoler de son soutien russe, en bref, essouffler les séparatistes en les coupant de leurs flux logistiques assurés par les russes. Résultat, les combats se sont intensifiés dans les quartiers périphériques.

 

Il faut dire qu’après de cuisants revers, l’armée ukrainienne s’est, depuis, réorganisée. Cette réorganisation s’est faite grâce aux conseils et à la fournitures de renseignements et d’équipements de pays amis, au premier rang desquels, les Etats-Unis.

 

Operation ATO

 

Kiev a ainsi lancé l’opération ATO (Anti Terrorist Operation), les séparatistes étant qualifiés de terroristes. Aujourd’hui, le conflit est entré dans une phase décisive, les forces en présence se livrant à de violents combats autours de plusieurs points stratégiques. L’opération ATO doit se dérouler simultanément à partir du nord de Lougansk, à l’ouest et au nord de Donetsk, ainsi qu’au sud, le long de l’axe reliant Donetsk à Lougansk, les deux républiques rebelles. Enfin au sud-est, près de la frontière russe, dans les secteurs de Marynivka, Saur Mogila et Dmytrivka, où les Ukrainiens auraient perdu en 24 heures, trois T-64 et plusieurs engins blindés.

 

La situation sur le terrain demeure contrastée. Au nord de Donetsk, malgré les incessants pilonnages des lance-roquettes BM-30 Smerch de 300 mm, BM-27 Uragan de 220 mm et BM-21 Grad de 122 mm, l’armée ukrainienne n’arrive pas à prendre le dessus alors qu’elle a réussie une percée vers le sud. Au centre, à Shahktarsk, les combats se poursuivent au alentours de ce verrou toujours contrôlé par les milices pro-russes. Même chose plus au sud, autour de Marynivka et Saur Mogila, avec plusieurs tentatives de percée menées par des unités blindées-mécanisées ukrainiennes.

 

Malgré cette offensive de grande ampleur, Kiev  n’a toujours pas réussi, à venir à bout de la rébellion dans le Donbass. Une situation qui fragilise les forces armées ukrainiennes mais aussi le gouvernement Porochenko de plus en plus critiqué.

 

Il faut dire aussi que la qualité de l’armée ukrainienne reste nuancée : manque d’effectifs, d’équipements, lacunes opérationnelles, d’encadrements. Certaines unités sont également passées du côté des séparatistes, notamment dans l’Est du pays. C’est pourquoi Kiev favorise des formations paramilitaires comme la nouvelle Garde Nationale, particulièrement sollicitée. Ces formations recrutent dans les mouvements extrémistes, appuyés par des combattants étrangers (espagnols, grecs ou italiens…), ils se distinguent par leur tenue de combat de couleur noir, sont bien armés, équipés et formés pour partie par des instructeurs étrangers (israéliens…).

 

Reste que Kiev en restructurant ses forces, dispose aujourd’hui sur le terrain de 4 000 à 6 000 soldats de la Sukhoputni Viyska, l’armée de terre. Ces unités disposent de blindés T-64 et BMP-1/2, de moyens d’artillerie, de forces spéciales, d’appuis aériens avec les hélicoptères d’attaque Mil Mi-24 et des chasseurs-bombardiers Sukhoi Su-25, dont plusieurs ont été abattus par les milices pro-russes. A noter le déploiement des premiers T-84 Oplot dans le secteur de Lugansk. (relire l’article de FOB ici sur le T-84 Oplot)

 

La Russie prête à intervenir

 

Côté russe, outre les 20 000 soldats massés à la frontière, Moscou à la main haute sur les mouvements séparatistes. Ces derniers sont directement coordonnés par le GRU (service de renseignement militaire), en collaboration avec le SVR (Služba Vvnešnej Razvedki), le service de renseignement extérieur russe. Des éléments militaires russes sont manifestement insérés dans ces mouvements séparatistes, les encadrant et conseillant. La formation séparatiste la plus structurée et la mieux équipée est la Milice populaire du Donbass (MPD), bras armée de la « République populaire de Donetsk », qui compte entre 4 000 et 5 000 hommes.

 

Ces milices armées sont constituées principalement de partisans locaux, auxquels sont venus se joindre des volontaires russes.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 18:40
L'étau ukrainien autour de Donetsk se resserre

 

10.08.2014 Romandie.com (ats)

 

L'armée ukrainienne a pilonné Donetsk dimanche pour, dit-elle, "resserrer l'étau" autour de la ville, fief des séparatistes prorusses. Une maternité a été touchée. La veille, les Occidentaux ont mis en garde la Russie contre toute mission humanitaire, qui équivaudrait à une intervention.

L'armée ukrainienne a annoncé avoir tiré contre les bases rebelles en leur infligeant "de lourdes pertes". Trois soldats ont été tués et 27 blessés en 24 heures, a annoncé le porte-parole militaire Andriï Lyssenko.

Il a également fait état de "combats acharnés" à Krasny Loutch, ville de 120'000 habitants située à 65 km au nord-ouest de Lougansk. Le contrôle de cette Krasny Loutch permettrait, selon Kiev, de bloquer l'acheminement d'aide aux séparatistes de Donetsk depuis la Russie.

 

Solution humanitaire russe

 

La veille, le "Premier ministre" séparatiste Alexandre Zakhatchenko a reconnu que Donetsk était "encerclé" et au bord d'une "catastrophe humanitaire". Il s'est dit prêt à un cessez-le-feu si les forces ukrainiennes interrompent leur offensive.

Face à cette situation qui se dégrade pour les civils, dont 300'000 ont déjà fui vers la Russie et les autres régions de l'Ukraine, Moscou a proposé de mener une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine pour protéger la population russophone.

 

Crainte d'intervention

 

Mais le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel ont tous estimé que toute incursion russe en Ukraine, même sous des prétextes humanitaires, serait "injustifiée, illégale et inacceptable". Ils craignent une intervention russe sous couvert d'une mission humanitaire.

Selon l'OTAN, le nombre de soldats russes postés près de la frontière ukrainienne est passé en trois semaines de 12'000 à 20'000 hommes. Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen a estimé jeudi que la liberté de l'Ukraine et son avenir étaient "menacées". Il a sommé la Russie de retirer son armée.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 10:40
L'armée poursuit son offensive à Donetsk

 

10.08.2014 Romandie.com (ats)

 

L'armée ukrainienne a pilonné Donetsk ce matin. Elle dit avoir tiré contre des bases rebelles afin de "resserrer l'étau" autour de la ville, fief des séparatistes prorusses.

 

"Une maison privée a été détruite par un obus, ainsi qu'une partie de la polyclinique N18. Une femme a été blessée à proximité", a indiqué la mairie de Donetsk dans un communiqué. Selon des journalistes, une vingtaine de détonations ont été entendues depuis le centre de la ville.

 

Samedi le "Premier ministre" séparatiste Alexandre Zakhatchenko a reconnu que Donetsk était "encerclé" et au bord d'une "catastrophe humanitaire". Il s'est dit prêt à un cessez-le-feu si les forces ukrainiennes interrompent leur offensive.

 

Donetsk, la plus grande ville du bassin minier du Donbass (un million d'habitants avant les hostilités) est depuis plusieurs jours le théâtre d'intenses combats entre les insurgés et les forces ukrainiennes.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 21:40
Les insurgés prorusses prêts à un cessez-le-feu en Ukraine

 

09.08.2014 Romandie.com (ats)

 

Alors que des tirs à l'arme lourde ont frappé tôt samedi matin Donetsk, fief des séparatistes prorusses, les combats dans l'est du pays ont fait 13 morts au sein de l'armée ukrainienne. Kiev a accusé la Russie d'avoir voulu intervenir militairement sous prétexte humanitaire.

En 24 heures, les forces ukrainiennes ont déploré 13 victimes, a indiqué samedi un porte-parole militaire, Andriï Lyssenko, lors d'un point presse. L'armée avait fait état vendredi de 15 morts dans ses rangs.

L'offensive des forces ukrainiennes lancée il y a quatre mois se concentre désormais sur les principales places fortes rebelles. A Donetsk, les combats ont gagné ces derniers jours le centre de la ville. Des journalistes de l'AFP ont entendu samedi des tirs de mortier et des explosions retentissant à intervalles réguliers dans la journée. Selon la mairie, un obus est tombé samedi sur un immeuble dans le sud-ouest de la ville, tuant un civil.

A Lougansk, autre grande ville sous contrôle séparatiste, les autorités locales ne cessent de mettre en garde contre une possible "catastrophe humanitaire". Eau, électricité et approvisionnement alimentaires sont coupés.

 

Prêts à un cessez-le-feu

 

Face à cette situation, le "Premier ministre" de la république autoproclamée de Donetsk a déclaré samedi être prêt à un cessez-le-feu si l'armée ukrainienne stoppe son offensive.

"Nous sommes prêts à un cessez-le-feu pour éviter une catastrophe humanitaire dans le Donbass. Mais si l'armée ukrainienne poursuit son agression, nous allons nous battre quel que soit le rapport de forces", a déclaré Alexandre Zakhartchenko dans un communiqué.

 

Réunion d'urgence à l'ONU

 

Au cours d'une réunion d'urgence à l'ONU vendredi, la Russie a proposé de mener une "mission humanitaire" ou de créer des couloirs humanitaires pour venir en aide à la population de l'est de l'Ukraine. Cette proposition a été rejetée par Washington.

L'aide d'urgence "doit être acheminée par des organisations humanitaires qui en ont l'expérience, pas par la Russie", a répliqué l'ambassadrice américaine Samantha Power.

 

Le CICR renforce son aide

 

La situation se complique chaque jour pour les civils après près de quatre mois de conflit. Celui-ci a causé, selon l'ONU, plus de 1300 morts et le départ de 300'000 habitants de l'Est, réfugiés en Russie ou déplacés dans les autres régions de l'Ukraine.

Face à la situation, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va renforcer son aide à la population et augmenter ses effectifs en Ukraine.

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 20:40
La guerre commerciale russo-occidentale s'étend

 

08.08.2014 Romandie.com (ats)

 

Des combats à l'arme lourde ont fait rage vendredi à Donetsk, principal fief des séparatistes prorusses. Pendant ce temps, la guerre des embargos se poursuit entre la Russie et les Occidentaux. Et les craintes d'une intervention russe en Ukraine se renforcent.

Les forces ukrainiennes ont déploré 15 tués en 24 heures - sept militaires et huit gardes-frontière. Ces pertes ont eu lieu essentiellement lors de combats à la frontière de la Russie.

De fortes explosions et des salves d'armes lourdes ont été entendues dans la nuit de jeudi à vendredi matin à Donetsk.

 

Deux localités reprises

 

Kiev a par ailleurs perdu deux appareils. "Les armes avec lesquelles sont abattus nos appareils sont fournies par la Russie", a accusé le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko.

Il a par ailleurs annoncé la reprise par l'armée de deux localités dans l'Est: Panteleïmonivka (7000 habitants) à 30 km au nord de Donetsk, et Mioussinsk (5000 habitants) à 74 km au sud-ouest de Lougansk, autre place forte des rebelles.

 

Victimes identifiées

 

Sur le site du crash de l'avion malaisien en zone rebelle, les recherches ont été suspendues en raison de l'insécurité. Deux avions de transport militaire - un néerlandais et un australien - ont rapatrié vendredi aux Pays-Bas 142 experts de la police des Pays-Bas, d'Australie et de Malaisie.

Les légistes ont identifié 21 nouvelles victimes, soit 23 au total, a annoncé vendredi le gouvernement néerlandais. Parmi les 21 victimes identifiées figurent 16 Néerlandais, deux Malaisiens, un Allemand, un Canadien, un Britannique, a précisé le ministère de la Justice dans un communiqué. Toutes les familles ont été informées.

Au moment où les combats redoublent d'intensité, les tensions internationales autour de la crise ukrainienne prennent une allure de guerre commerciale. Après les Occidentaux, Kiev a mis au point des sanctions qui pourront viser plus de 170 particuliers et plus de 60 entreprises, essentiellement russes.

La Russie frappée de sanctions sans précédent a riposté jeudi en décrétant un embargo d'un an sur un grand nombre de produits alimentaires, notamment européens et américains.

 

Soldats ukrainiens arrêtés en Russie

 

Les Occidentaux s'alarment de la présence militaire croissante de la Russie à la frontière ukrainienne, prélude, selon eux, à une intervention sous des prétextes humanitaires. Selon l'OTAN, le nombre des soldats russes à la frontière est passé de 12'000 hommes mi-juillet à 20'000 hommes actuellement.

Enfin, les enquêteurs russes ont annoncé vendredi avoir arrêté cinq soldats ukrainiens soupçonnés de crimes de guerre dans l'est de l'Ukraine. Les soldats avaient traversé la frontière avec la Russie avec plus de 400 de leurs frères d'armes lundi. Ces accusations peuvent aboutir à des condamnations allant jusqu'à 20 ans de prison.

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 07:40
Frappe à Donetsk alors que l'OTAN craint une intervention russe

 

06.08.2014 Romandie.com (ats)

 

Donetsk, fief des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, a subi mercredi une frappe aérienne non revendiquée. Cette attaque inédite est intervenue alors que l'armée ukrainienne intensifie ses manoeuvres pour reprendre la ville et que la Russie aurait massé environ 20'000 soldats près de la frontière.

 

A Donetsk, la nuit a été marquée par des tirs d'artillerie dans les faubourgs ouest de Petrovski et Kirovski et une frappe aérienne non loin du centre-ville, la première depuis les bombardements en mai de l'armée ukrainienne pour chasser les rebelles de l'aéroport international de Donetsk. L'armée ukrainienne a rejeté toute responsabilité pour cette frappe en affirmant ne pas avoir "bombardé Donetsk".

 

Une journaliste de l'AFP sur place a vu un profond cratère à sept kilomètres du centre-ville où, selon les habitants, se trouve une des bases rebelles. L'entrée d'un des nombreux entrepôts a été gravement endommagée par l'explosion qui a soufflé les vitres de trois immeubles de bureaux à proximité.

 

Cette frappe n'a "pas fait de victimes civiles", selon la mairie qui fait état de trois civils tués en 24 heures dans des tirs d'artillerie touchant d'autres districts de la ville. En début d'après-midi mercredi, des journalistes de l'AFP dans le centre-ville ont entendu le son de nouveaux survols à basse altitude.

 

Poutine limite les importations

 

Les combats s'intensifient depuis plusieurs jours autour de Donetsk, la plus grande ville du bassin houiller du Donbass. La stratégie affichée par Kiev est d'isoler les insurgés à Donetsk jusqu'à épuisement de leurs ressources. L'objectif est de les couper de la frontière russe par laquelle transitent, selon l'Ukraine et les Occidentaux, armes et combattants, ce qui explique les sanctions économiques sans précédent imposées à la Russie.

 

En riposte à ces mesures, Vladimir Poutine a ordonné d'"interdire ou de limiter pour un an" les importations de certains produits agroalimentaires en provenance des pays sanctionnant la Russie.

 

La Russie a massé environ 20'000 soldats près de la frontière avec l'Ukraine et pourrait prétexter une mission humanitaire ou de maintien de la paix pour envahir l'est de ce pays, a indiqué de son côté l'OTAN mercredi dans un communiqué. La Russie a démenti un tel mouvement de troupes.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:40
L'Ukraine demande l'aide militaire internationale

 

KIEV, 18 juillet - RIA Novosti

 

Le président de la Rada suprême (parlement) d'Ukraine Alexandre Tourtchinov a appelé vendredi la communauté internationale à accorder une aide militaire à l'armée ukrainienne qui mène une opération spéciale dans l'est du pays.

 

"Il est temps de mettre fin à l'agression. Il est temps que le monde civilisé aide l'Ukraine à détruire les terroristes où qu'ils se trouvent en lui livrant des armes et matériels de guerre modernes", a indiqué M.Tourchinov cité par son service de presse.

 

Les dispositifs modernes de détection des cibles militaires et des armes de haute précision "auraient pu prévenir la chute du Boeing et de sauver les vies de nombreux Ukrainiens", a ajouté le président du parlement ukrainien.

 

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant un vol d'Amsterdam à Kuala Lumpur (Malaisie) s'est écrasé jeudi dans la région de Donetsk. Les 298 personnes qui se trouvaient à bord de l'avion dont 85 enfants ont trouvé la mort dans le crash.

 

Les autorités de Kiev ont immédiatement accusé les forces d'autodéfense populaire des régions de Donetsk et Lougansk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés ont déclaré en réponse qu'ils ne disposaient pas de systèmes capables d'abattre un avion qui volait à 10 km d'altitude.

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:12
Batterie de Bouk-M1

Batterie de Bouk-M1

 

18.07.2014 Ria Novisti
 

Le ministère russe de la Défense a enregistré le fonctionnement d'un radar ukrainien le jour du crash du Boeing malaisien et déterminé les localités ukrainiennes depuis lesquelles l'avion de ligne aurait pu être abattu, a annoncé vendredi le ministère dans un communiqué.

"Le 17 juillet, les systèmes de radiodétection russes ont enregistré le fonctionnement du radar Koupol d'une batterie de Bouk-M1 déployée près du village de Styla (30 km au sud de Donetsk)", lit-on dans le communiqué.

"Les caractéristiques techniques des Bouk-M1 permettent de procéder à un échange d'informations sur les cibles aériennes entre toutes les batteries d'une même division. Cela signifie que le missile aurait pu être tiré par chacune des batteries déployées à Avdeïevka (8 km au nord de Donetsk) ou à Grouzsko-Zorianskoïe (25 km à l'est de Donetsk)", précise le ministère russe de la Défense.

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avec 283 passagers et 15 membres d'équipage s'est écrasé jeudi à Snejnoïe, dans la région de Donetsk, théâtre d'intenses combats entre troupes gouvernementales ukrainiennes et forces d'autodéfense. Il n'y a pas de survivants.

L'avion volait à 10.000 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev ont immédiatement accusé les forces d'autodéfense d'être à l'origine du crash, mais les insurgés ont déclaré en réponse qu'ils ne disposaient pas de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:40
Ukraine: des lance-roquettes Grad déployés à 10 km de Donetsk

 

DONETSK, 16 juillet - RIA Novosti

 

L'armée ukrainienne a déployé plusieurs systèmes de lance-roquettes multiples Grad dans le village d'Elenovka, à 10 km au sud de la ville de Donetsk (est), rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

 

Au moins quatre systèmes Grad sont déployés près du point de passage de la Garde nationales d'Ukraine. D'une portée de 40 kilomètres, les systèmes Grad ne sont pas pourtant considérés comme une arme de haute précision, surtout lorsqu'ils sont employés à longue distance.

 

Le village d'Elenovka se trouve dans le sud de la région de Donetsk, zone contrôlée par les forces pro-Kiev.

 

Les autorités ukrainiennes mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure dans le sud-est du pays en vue de réprimer la révolte populaire qui a éclaté suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés, des armes lourdes et des avions, causant de nombreuses victimes civiles et un afflux de réfugiés vers la Russie

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 12:40
Ukraine : combats à l'aéroport de Donetsk

 

11/07/2014 Par Lefigaro.fr (AFP)

 

Des combats à l'artillerie lourde faisaient rage aujourd'hui autour de l'aéroport de Donetsk, chef-lieu de la région séparatiste prorusse dans l'est de l'Ukraine, le président Petro Porochenko laissant entendre que les conditions pour la trêve réclamée par les Européens n'étaient pas réunies.

 

Suite de l’article

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 11:40
source National Security and Defence Council of Ukraine

source National Security and Defence Council of Ukraine

 

10 juillet 2014 par Simon Bossé-Pelletier – 45eNord.ca

 

Les habitants de Slaviansk se relèvent péniblement de l’occupation de la ville par les pro-russes et placent leurs espoirs entre les mains du président Petro Porochenko, qui a effectué une visite éclair mercredi.

 

Même si la ville de 100.000 personnes n’a pas encore d’électricité, à l’exception d’une rue, et que l’eau potable est encore distribuée par des fourgons, l’espoir d’un retour à la vie normale est alimenté par les récents succès de l’armée ukrainienne. La visite éclair du président Porochenko mardi soir semble aussi avoir remonté le moral aux habitants.

 

«Hier le président est venu ici, aujourd’hui c’est (le ministre de l’Intérieur Arsen) Avakov. Ils disent qu’il y a un programme d’emploi. L’essentiel est qu’on nous laisse travailler», dit Olexandre qui refuse pourtant comme les autres habitants interrogés par l’AFP de donner son nom de famille, craignant pour sa sécurité.

 

Interrogé, un homme affirme s’être fait voler pour 30.000 $ de marchandise et avoir vu beaucoup de ses amis arrêtés pour avoir dit du mal des pro-russes. «Regardez, il y a toujours des hommes armés, mais personne n’a plus peur d’eux», affirme cet entrepreneur de 40 ans en référence aux représentants des troupes ukrainiennes.

 

L’Europe invite l’Ukraine à la «retenue» à l’approche de ses troupes de Donetsk

 

Le ministre de l’Intérieur Arsen Avakov s’est montré ferme sur la situation: «Nous allons les chasser (les rebelles) jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dans l’autre Donetsk» (petite ville russe du même nom proche de la frontière), a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les habitants.

 

Berlin et Paris, par l’entremise d’un entretien téléphonique, ont demandé au président ukrainien de faire preuve de «retenue» au niveau militaire à l’approche des troupes loyalistes des villes de Lougansk et de Donetsk afin de minimiser la perte de vie des civiles.

 

Angela Merkel et François Hollande ont souligné l’importance d’arriver à une solution politique à la crise basée sur un cessez-le-feu bilatéral, la mise au point d’un mécanisme de surveillance de la frontière avec l’OSCE et la libération de tous les otages.

 

Les troupes ukrainiennes ne seraient à présent qu’à une vingtaine de kilomètres de Donetsk.

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