Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:55
Dispositif Crotale

Dispositif Crotale

 

17/12/2015 Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'air

 

Plus de 40 000 participants, chefs d’État et de gouvernement, ont fait le déplacement au parc des expositions du Bourget à l’occasion de la conférence de Paris sur le climat (COP 21). Pour garantir la protection de cet événement d’ampleur internationale, l’armée de l’air a assuré un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) pendant toute la durée de l’événement, soit trois semaines. Mis en œuvre par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), ce DPSA a nécessité le déploiement d’une base aérienne projetée (BAP) et la mobilisation de plus de 600 militaires.

 

Un espace aérien réglementé

Instauré en complément de la posture permanente de sûreté aérienne, ce DPSA avait pour objectif d’assurer la protection de l’espace aérien au-dessus et aux alentours du lieu de réunion de la COP21 et de parer à toute menace aérienne d’origine terroriste, militaire ou contestataire, pilotée ou non pilotée. Alors que l’activité aérienne a été maintenue autour du parc des expositions du Bourget, des règles spécifiques ont été établies pendant toute la durée de l’événement. Deux zones ont ainsi été définies : une zone réglementée temporaire (ZRT), dont l’accès était contrôlé, et une zone interdite de survol (ZIT).

 

Des moyens de surveillance

Conduit depuis le centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon Mont-Verdun, le DPSA reposait sur un dispositif humain et matériel conséquent. Au niveau de la surveillance, plusieurs radars tactiques des systèmes de défense sol-air étaient déployés sur zone. « Un avion radar E-3F a également réalisé des vols pendant les créneaux les plus sensibles », ajoute le commandant Stéphan, de la division DPSA du CDAOA. De plus, un réseau de guets à vue périphériques et un réseau de guets à vue périmétriques complétaient le dispositif. « Le premier était destiné à prévenir l’intrusion d’avions lents, tandis que le second était déployé en cas d’intrusion "drone" », explique le spécialiste.

 

Des moyens d’intervention

Prêts à intervenir en cas d’intrusion, des aéronefs étaient prépositionnés aux alentours de la zone à protéger. À Creil, deux Rafale sont venus renforcer la permanence opérationnelle, tandis qu’un troisième était stationné à Saint-Dizier. « Deux hélicoptères Fennec étaient stationnés au Bourget en complément de deux autres machines d’alerte à  Villacoublay, explique le commandant. De plus, six Epsilon TB30 étaient basés à Creil, réalisant à tour de rôle des alertes en vol. » Deux systèmes armés de défense sol-air Crotale étaient également présents, ainsi qu’un système armé de défense sol-air MAMBA. Petite nouveauté pour ce DPSA, une capacité antidrone complétait le dispositif durant les créneaux sensibles, avec la mise en œuvre de plusieurs brouilleurs et de fusils adaptés à la neutralisation des drones.

         

Retrouvez un article complet sur le DPSA de la COP 21 dans le prochain numéro d’Air Actualités (février 2016).

COP 21 : une protection aérienne optimale
COP 21 : une protection aérienne optimale
Partager cet article
Repost0
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 08:55
Le CEMA en visite sur la base aérienne projetée (BAP) constituée pour sécuriser la COP21 - photo EMA / Armée de l'Air

Le CEMA en visite sur la base aérienne projetée (BAP) constituée pour sécuriser la COP21 - photo EMA / Armée de l'Air

 

03/12/2015 Ltn A. Lesur-Tambuté – Armée de l’Air

 

Le 1er décembre 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), est venu à la rencontre des militaires déployés sur une base aérienne projetée (BAP) en protection de la conférence de Paris sur le climat (COP 21), organisée au Bourget. Il était accompagné du général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA).

 

Un dispositif humain et matériel conséquent

À la mesure de cet événement d’ampleur internationale, un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) a été déployé. Son objectif ? Assurer la protection de l’espace aérien au-dessus et aux alentours du lieu de réunion de la COP21. Présenté au CEMA, « ce dispositif a été testé et adapté en fonction des éventuelles menaces », a expliqué le général Jean-Jacques Borel, commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes et responsable du dispositif. Pour garantir ce DPSA, plus de 600 militaires, majoritairement des aviateurs, sont mobilisés pendant trois semaines sur la BAP constituée pour l’occasion et colocalisée avec le site du Bourget. 

 

Échanger en toute franchise avec le personnel

Cette courte présentation du DPSA achevée, le CEMA et le CEMAA ont privilégié les échanges avec les militaires. Autour d’un déjeuner dans un premier temps. Dans le mess où sont servis 500 repas chaque midi et soir. Le maréchal-des-logis-chef Hervé, adjoint gérant restauration, est ravi de cette rencontre : « Le général de Villiers m’a demandé comment cela se passait, d’où je venais et si le travail avec mes camarades se passait bien. » Le CEMA a également pris le temps de regarder les conditions de logement du personnel. Ensuite, direction la zone opérationnelle de la BAP, à la rencontre des spécialistes sol-air, des « SIC Men » (spécialistes des systèmes d’information et de communications) d’Évreux, ou encore du groupement aérien d'appui aux opérations de Mérignac. « On ne les remercie jamais assez », a souligné le CEMA comme preuve de son soutien. Vérifier le moral des troupes, déceler les éventuelles difficultés rencontrées par le personnel, ou encore simplement échanger avec les militaires… tels étaient les objectifs de cette visite pour les deux autorités.

Conscients de l’importance de l’engagement des militaires, en opérations extérieures ou lors d’évènements tels que celui-ci, le général de Villiers et le général Lanata ont conclu cette visite en saluant l’implication et le dévouement du personnel mobilisé.

 

Le CEMA et le COMDAOA sur la base aérienne projetée à la rencontre des aviateurs - photo EMA / Armée de l'Air

Le CEMA et le COMDAOA sur la base aérienne projetée à la rencontre des aviateurs - photo EMA / Armée de l'Air

COP 21 : Le CDAOA, acteur majeur de la protection (Asp C. Armella, CDAOA)

 

L’armée de l’air, à travers le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), est mobilisée pour assurer la protection de la 21e conférence des Nations unies sur le climat (COP 21), organisée au Bourget.

Sur demande du cabinet du Premier ministre, le CDAOA a la responsabilité de mettre en œuvre un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), afin de parer à toute menace aérienne d’origine terroriste, militaire ou contestataire, pilotée ou non pilotée. Au cœur de cet important dispositif : des avions de chasse, des hélicoptères et avions légers mais aussi des unités sol-air type Crotale et Mamba, ou encore des guets à vue.

Alors que l’activité aérienne a été maintenue autour du parc des expositions du Bourget, des règles spécifiques ont été établies pendant toute la durée de la COP21. Deux zones ont ainsi été définies. Une zone réglementée temporaire (ZRT) dont l’accès est contrôlé et une zone interdite de survol (ZIT).

Afin d’informer les usagers civils sur ces restrictions temporaires, des personnels de la division DPSA du CDAOA ont fait le déplacement auprès des représentants des aérodromes et aéro-clubs pouvant être impactés par le dispositif.

Partager cet article
Repost0
22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:56
Crotale-NG photo Armée de l'Air

Crotale-NG photo Armée de l'Air

 

21/06/2015 Armée de l'air

 

En ce dernier jour du salon international de l’aéronautique et de l’espace, le dispositif particulier de sûreté aérienne ne désemplit pas. Derrière le show international se cache une organisation complexe où l’armée de l’air joue un rôle primordial.

 

Priorité des militaires, surveiller le ciel francilien. Pendant toute la durée du salon une « bulle de protection », appelée dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), a été mise en place.  Ce dispositif s’appuie notamment sur la création de zones interdites et réglementées temporaires. L’accès au terrain du Bourget est soumis à la délivrance d’une accréditation du préfet de la Seine-Saint-Denis. Du 15 au 21 juin, le suivi des mouvements aériens dans les zones a été particulièrement renforcé. Une cellule de coordination de l’activité aérienne (C2A2) est mise en place au sein du Salon du Bourget. Elle est charge d’instruire toutes les demandes impromptues de vol à l’intérieur de la zone.

 

Du matériel de défense sol-air (Crotale NG, Mamba, trépied Mistral et CMD3D) est implanté tout autour du salon. Des centaines d’aviateurs des quatre escadrons de défense sol-air (Saint-Dizier, Avord, Istres et Mont-de-Marsan) sont déployés aux côtés des hommes du 54e régiment d’artillerie, qui déploient le trépied mistral, pour intervenir en cas de menace. « C’est le plus gros dispositif sol-air déployé pour un DPSA en terme d’effectif et de matériel », confie le commandant du détachement sol-air. De plus, pour la toute première fois de manière opérationnelle, les aviateurs utilisent la liaison de données tactiques (Liaison 16) entre le centre de management de la défense dans la 3e dimension (CMD3D) et le système d’arme moyenne portée (Samp). Plusieurs points de guets à vues en région parisienne participent également à la sécurité du ciel, et notamment à la vigilance contre la menace drone. Des hélicoptères Fennec à bord desquels des tireurs d’élite appliquent les mesures actives de sureté aérienne (MASA) sont en alerte dans les airs et au sol. Sans oublier les avions de chasse de la permanence opérationnelle qui sont également en alerte pour faire de cette 51e édition du salon du Bourget une réussite et un événement à la hauteur de sa réputation.

DPSA - photo Armée de l'Air

DPSA - photo Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 21:55
L’armée de l’air a contribué à la protection de la marche républicaine


 14/01/2015 Arrmée de l'air

 

Dimanche 11 janvier 2015, un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) a été activé sur demande du Premier ministre pour protéger la grande marche républicaine qui a réuni plus d’un million de personnes(1) dans les rues de la capitale. Sans compter la présence de 44 chefs d’État et de gouvernement, donnant à cet événement un caractère sans précédent.

 

Pour appliquer les mesures actives de sûreté aérienne (MASA), trois Fennec de l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » ont volé avec à leur bord des tireurs embarqués de l’escadron de protection de Villacoublay et du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20). Un avion radar E-3F d’Avord assurait, quant à lui, la surveillance de l’espace aérien et la coordination des moyens en vol, depuis le ciel parisien. À Creil, les Mirage 2000-5 de la permanence opérationnelle étaient en posture d’alerte renforcée.

Deux jours plus tôt, dès le vendredi, le centre national des opérations aériennes avait établi une zone interdite temporaire (ZIT) de survol au dessus de Dammartin-en-Goële pour permettre aux forces de police et de gendarmerie engagées de mener leurs opérations. Un Fennec MASA du «Parisis» était en vol aux côtés des moyens du GIGN pour faire respecter cette ZIT.

Chaque jour, les aviateurs sont sur le pont pour assurer la posture permanente de sûreté aérienne. Pour des événements sensibles (14 Juillet, sommets internationaux, coupe du monde…), sur demande du Premier ministre, l’armée de l’air active un DPSA avec plusieurs centaines d’aviateurs mobilisés sur le terrain pour intervenir en quelques minutes en cas de menace potentielle.

 

(1) Entre 1,2 et 1,6 millions (sources SIG)

L’armée de l’air a contribué à la protection de la marche républicaine
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories