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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 10:55
Chronique culturelle 23 Octobre 2015 - SHD

 

23.10.2015 source JFP - SHD

 

23 octobre : fête des aumôniers militaires. L’évêché aux armées a choisi Saint Jean Capistran (1386–1456) pour saint patron des aumôniers militaires catholiques.

 

23 octobre 1812 : le général de Malet rate son coup d’Etat contre Napoléon (Paris). Profitant de l’absence de l’empereur (campagne de Russie), le général Malet s’échappe de la résidence surveillée où il est incarcéré pour tentative de putsch. Il fait croire à la mort de Napoléon puis tente d’imposer un gouvernement provisoire. La tentative échoue lorsque le général Hulin, commandant la place de Paris, demande des ordres écrits. Malet panique, tire sur Hulin et est arrêté. Il est exécuté le 29 octobre. Napoléon, apprenant le 6 novembre qu’il avait failli être renversé, sera surtout surpris que personne n’aie crié : « Napoléon 1er est mort, vive Napoléon 2 ! »

 

23 octobre 1917 : bataille de la Malmaison (Aisne). « Bataille école des offensives à objectif limité voulues par Pétain. Les objectifs assignés sont presque tous atteints dans la journée et l’offensive cesse dès le 25 après avoir atteint le canal de l’Oise ». LCL Rémy Porte (EMAT).

 

23 octobre 1942 : contre-attaque britannique (El Alamein). L’Afrikakorps entame une retraite définitive face à la VIIIème armée de Montgomery. C’est le premier revers significatif du Reich depuis le début de la guerre. Cette victoire d’El Alamein est en partie due à la résistance héroïque et inattendue de la brigade Koenig à Bir Hakeim en mai et juin. Le répits ainsi donné aux britanniques leur a permis de préparer leurs lignes de défense pour recevoir l’Afrikakorps.

 

23 octobre 1944 : bataille aéronavale de Leyte (golfe de Leyte – Philippines). Plus grande bataille aéronavale de l’histoire qui voit la neutralisation de la flotte japonaise par l’US Navy. C’est aussi la première apparition des Kamikazes.

 

23 octobre 1954 : création de l’U.E.O (Paris). Lors de la signature des accords de Paris, l’Union de l’Europe Occidentale est créée (F, GB, RFA, It, Benelux). Ils mettent aussi officiellement fin à l’état de guerre entre ces pays. L’U.E.O est née de l’échec de la C.E.D (communauté européenne de Défense), projet mort-né.  Dissolution de l’U.E.O en 2011. 

 

23 octobre 1956 : début de l’insurrection de Budapest (Hongrie).La mort de Staline (1953) ayant entraîné un relâchement relatif de la pression soviétique sur l’Europe de l’Est, 20 000 étudiants hongrois provoquent la démission du gouvernement pro-Moscou lors d’une manifestation qui dégénère. L’URSS intervient  le 4 novembre avec 17 divisions et écrase la révolte en moins d’une semaine.

 

23 octobre 1983 : attentat contre le Drakkar (Beyrouth – Liban). A quelques minutes d’intervalle, les PC américain (aéroport) et français (bâtiment Drakkar) explosent dans un attentat au camion piégé. Les explosions tuent 241 américains et 58 français (du 1er et 9ème RCP) appartenant à la Force multinationale de sécurité de Beyrouth.

Note RP Defense: voir Imad Mougnieh, l'homme du Drakkar a été tué

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:55
Une rue au nom du 1er RCP

 

03/11/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le 23 octobre, 31 ans jour pour jour après l’attentat du Drakkar à Beyrouth, la « rue du 1er régiment de chasseurs parachutistes » a été inaugurée à Lavelanet, en Ariège.

 

C’est au cours d’une cérémonie commémorant l’attentat du Drakkar, dans lequel 58 parachutistes du 1er régiment de chasseurs parachutistes et du 9e régiment de chasseurs parachutistes avaient perdu la vie, que la plaque a été dévoilée. Une délégation du 1er RCP était présente, à l’invitation de M. Marc Sanchez, maire de la commune. Par cette action symbolique, la municipalité a voulu rendre hommage aux militaires du « régiment de l’Ariège » et souligner l’importance du devoir de mémoire qui se poursuit à travers les générations. La ville de Lavelanet a également souhaité démontrer l’intérêt que portent ses habitants au 1er RCP et renforcer le lien armée-nation.

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:30
31e anniversaire de l’attentat du Drakkar

 

27/10/2014 A. Herlin - Armée de Terre

 

Il y a 31 ans, le 23 octobre 1983, avait lieu l’attentat du Drakkar au Liban. Au cours de cette journée, 55 parachutistes français du 1er régiment de chasseurs parachutistes et 3 du 9e régiment de chasseurs parachutistes ont trouvé la mort.

 

Pour commémorer cette tragédie, le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, monsieur Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, et  le chef d’Etat-major de, l’armée de Terre, le général d’armée  Jean-Pierre Bosser, ont reçu les militaires survivants et les familles de décédés le jeudi 23 octobre 2014. Un diplôme et la médaille des blessés ont été remis à tous les rescapés. Ce nouveau statut de « blessé de guerre » leur offre un suivi adapté dans les mêmes conditions que les blessés d’Afghanistan ou du Mali.

 

Ce jour-là, vers 6 heures du matin, un premier attentat touche le contingent américain, causant la mort de 241 personnes. Deux minutes plus tard, un camion piégé entraîne la destruction du quartier général français, surnommé « le poste Drakkar ». 15 autres parachutistes sont blessés et 26 en sortent physiquement indemnes.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:30
L’attentat du poste « Drakkar » au Liban, 23 octobre 1983

29.10.2013 ECPAD

 

À partir du mois de septembre 1982, la France participe à la résolution onusienne consistant en l’envoi de troupes d’interposition à Beyrouth au sein de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB).

 

Entre septembre 1982 et avril 1984, cinq détachements français, appelés « Diodon » (I à V), se relèvent ainsi dans la capitale libanaise afin de restaurer l’autorité du gouvernement. Accompagnées de trois détachements, américain, italien et britannique, les forces françaises, dont le quartier général est établi à la Résidence des Pins, ancienne résidence de l’ambassadeur de France au Liban, ont pour mission la protection de la population civile et l’instruction de l’armée régulière libanaise.

 

Depuis le début de la guerre civile au Liban, la population demeure la première victime comptant des milliers de morts et de blessés, mais à partir de l’été 1983, les troupes de la FMSB deviennent une cible de choix pour les milices armées du centre de la ville. En effet, alors que, de septembre 1982 à juin 1983, un seul parachutiste français décède en opération à Beyrouth, entre le 22 juin et le 23 octobre 1983, seize militaires français sont tués lors d’opérations de déminage ou par des tirs isolés de factions armées.

 

Le bilan s’alourdit le matin du 23 octobre 1983, jour marquant l’un des plus graves traumatismes chez les parachutistes français depuis la guerre d’Algérie. Tandis qu’à l’aéroport de Beyrouth, QG de l’US Marine Corps, un attentat tue deux cent quarante-et-un soldats américains, sept minutes plus tard, à Jnah, quartier du sud-ouest de Beyrouth, une camionnette chargée d’explosifs fonce sur une des façades du poste « Drakkar » où sont installés plus de soixante-dix parachutistes des 1er et 9e RCP (régiment de chasseurs parachutistes). Ensevelis sous les décombres de l’immeuble de neuf étages, cinquante-huit parachutistes trouvent la mort tandis que quinze sont sauvés par leurs camarades, extirpés des gravats.

 

Durant trois jours et trois nuits, autour du poste « Drakkar », le détachement français commandé par le général Cann met tout en œuvre pour déblayer la zone et retrouver des survivants. Les dépouilles et les plaques d’identité de chacune des victimes sont retrouvées et prises en charge par la prévôté qui s’assure de l’identification et de la mise en bière des corps.

 

Après une cérémonie de levée des corps à la Résidence des Pins, en présence de l’ambassadeur de France à Beyrouth, monsieur Wibaux, et de tous les chefs de corps, les cercueils sont envoyés en France pour une cérémonie d’hommage national aux Invalides, présidée par le président de la République, François Mitterrand, en présence de l’ensemble du gouvernement, le 2 novembre 1983, avant d’être confiés aux familles.

 

Le 23 octobre 1983 marque un tournant dans le rôle des détachements internationaux de la FMSB de plus en plus pris pour cible directe à Beyrouth. Incapables d’agir davantage, les forces de l’ONU quittent la capitale libanaise en avril 1984 et sont remplacées par un détachement d’observateurs (DETOBS), appelés « casques blancs ».

 

Le portfolio proposé ci-joint et composé de vingt-huit photographies en noir et blanc ou en couleur principalement réalisées par le photographe de l’ECPA (Établissement cinématographique et photographique des armées) Joël Brun, relate cet événement. Ces images proviennent des fonds d’archives photographiques conservés à l’ECPAD, qui comptent près de cent soixante reportages photographiques relatifs à l’intervention des forces armées françaises au Liban au sein de l’ONU entre 1978 et 2012, dont neuf évoquant plus précisément l’attentat du poste « Drakkar ».

 

Galerie photos

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 16:30
Liban : il y a 30 ans, l’attentat du Drakkar



 17/10/2013  DICOD

 

Lundi 14 octobre, la Force Commander Reserve s’est rendue à Beyrouth pour participer à la commémoration de l’attentat du Drakkar en présence de Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants, du général de corps d'armée Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris et de Patrice Paoli, ambassadeur de France au Liban.

 

C'est dans les jardins de la résidence des pins à Beyrouth, où a été érigée une stèle à la mémoire des 58 soldats français ayant trouvé la mort dans l'attentat du Drakkar il y a 30 ans, que la Force Commander Reserve (FCR) a participé à la cérémonie commémorative en présence du ministre délégué aux anciens combattants, du gouverneur militaire de Paris et de l'ambassadeur de France au Liban.

 

Beyrouth, 23 octobre 1983, 6h20. Deux minutes après un premier attentat ayant coûté la vie à 241 Américains, 55 parachutistes du 1er régiment de chasseurs parachutistes et 3 parachutistes du 9e régiment de chasseurs parachutistes trouvent la mort lorsqu’un camion piégé explose devant l'immeuble de huit étages qu’ils occupent, le poste « Drakkar ».

C'est en présence des familles des victimes, de deux rescapés et des ambassadeurs britanniques et américains, que Kader Arif a rappelé avec émotion « qu'il y a presque 30 ans, près de 300 hommes trouvent la mort sur cette terre où is étaient venus reconquérir la paix ». Il a également salué, au nom de la Nation, leur courage et leur sacrifice. Après le récit de l’attentat, le nom de chaque victime a été cité devant les militaires du contingent français présents qui, eux aussi, remplissent une mission de paix au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), 30 ans après cet événement tragique. 

Le 23 octobre prochain, Kader Arif accompagnera le ministre de la Défense et le chef d’état-major de l’armée de Terre à la cérémonie commémorative qui se déroulera à Pamiers dans l’enceinte du 1er régiment de chasseurs parachutistes.

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