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Les talibans d’Afghanistan se comportent «de plus en plus comme des parrains plutôt que comme un futur gouvernement». (Archives/45eNord.ca)
10 février 2015 45eNord.ca (AFP)
Les talibans afghans ont resserré leurs liens avec des réseaux criminels actifs dans le trafic de drogue, l’exploitation minière illégale ou les enlèvements crapuleux, indique un rapport d’un comité d’experts de l’Organisation des Nations unies (ONU) publié lundi.
«Ils se comportent de plus en plus comme des parrains plutôt que comme un futur gouvernement», souligne le rapport.
Il détaille en particulier l’implication des talibans dans les mines de lapis-lazuli de la province du Badakhchan (nord-est) où ils extorquent aux mineurs près de 1 M $US par an en les menaçant.
Les talibans gagnent aussi entre 240 000 et 360 000 $US par an en rançonnant les chauffeurs de camions qui transportent les pierres précieuses depuis les mines.
Ils empochent également les deux-tiers des revenus des mines de chrome de la province de Paktika (sud-est) et 16 M$ US par an provenant des mines de rubis de Jegdalek, à l’est de Kaboul, indique le rapport.
Les enlèvements contre rançon, en hausse depuis 2005, leur rapportent désormais 16 M $US par an, ajoute le document. «L’ampleur de cette coopération est une nouveauté et se fonde sur des décennies d’interaction entre les talibans et d’autres individus impliqués dans des activités criminelles, expliquent les auteurs du rapport.
Ils craignent que cette situation ne rende plus difficile la réconciliation en Afghanistan car les talibans ont désormais peu d’avantages économiques à faire la paix.
Les experts recommandent que le Conseil de sécurité de l’ONU utilise davantage le régime de sanctions qui visent les talibans pour s’attaquer à leurs liens avec le crime organisé.
17 octobre 2013
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MOSCOU, 17 octobre - RIA Novosti
Moscou ne comprend pas pourquoi l'Otan refuse de mettre en place une coopération avec l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en matière de lutte contre la drogue afghane, a déclaré dans une interview à RIA Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexeï Mechkov.
"L'Otan, nous affirme-t-on, s'efforce de mener une politique active et inclusive de partenariat, de renforcer les liens avec les organisations internationales. Dans ce contexte, nous peinons à comprendre poruquoi l'Alliance refuse de mener une coopération avec l'OTSC. C'est précisément sur l'Afghanistan qu'un tel partenariat pourrait apporter une vraie valeur ajoutée", a indiqué le ministre.
Selon M. Mechkov, des mesures plus résolues seront nécessaires afin de juguler la prolifération de la drogue afghane suite au retrait du contingent de l'Otan d'Afghanistan prévu fin 2014.
"Le dialogue sur les efforts futurs de la communauté internationale en Afghanistan doit être approfondi, c'est dans l'intérêt de tous. Tout comme la coopération pratique Russie-Otan sur l'Afghanistan", a ajouté le diplomate.
L'Organisation du Traité de sécurité collective, parfois qualifiée d'"Otan russe", réunit l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.
6 juin 2013
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MOSCOU, 5 juin - RIA Novosti
Le retrait des troupes de la coalition internationale en Afghanistan est susceptible d'avoir des conséquences tragiques, provoquant une prolifération de drogue en Europe, aux Etats-Unis et au Canada, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine.
"La production et le trafic des opiacés afghans n'est pas seulement un problème pour la Russie et les pays frontaliers, c'est aussi celui de l'Europe, des Etats-Unis et du Canada", a indiqué le chef de l'Etat russe, lors de la Conférence internationale des forces de l'ordre pour la lutte contre le trafic de drogue.
Selon lui, l'Afghanistan ne dispose pas de moyens suffisants pour lutter contre le trafic de drogue, alors qu'en 2014, la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) en Afghanistan retirera son contingent.
"Les conséquences de cette démarche sont susceptibles d'être vraiment déplorables, sinon tragiques", a souligné le président russe. Il a rappelé que selon l'Onu, l'Afghanistan compte des milliers de laboratoires de production de drogue, la superficie des champs de culture de drogue ayant augmenté l'année dernière, de 18% pour se chiffrer à 154.000 hectares.
A cet égard, M.Poutine a confirmé que la Russie était prête à continuer à entreprendre des démarches pratiques visant à éliminer le trafic de drogue, en coopération avec les pays membres de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), de l'Union européenne et d'autres.