09/11/2015 Sources : Marine nationale
Depuis le 3 novembre 2015, le porte-avions Charles de Gaulle a quitté son port base de Toulon pour une période de deux semaines consacrée à l’école de l’aviation embarquée (EAE). Cette période à la mer permet aux nouveaux pilotes de l’aviation embarquée de la Marine nationale de se qualifier à apponter sur le porte-avions nucléaire français.
Pour se préparer, ces pilotes ont suivi un entraînement particulièrement poussé, propre aux pilotes de l’aéronautique navale. Formés initialement aux États-Unis dans le Mississipi, ils ont réalisé leurs premiers appontages sur porte-avions américain. Ils se sont ensuite entraîné plusieurs semaines à terre, au cours d’appontages simulés sur piste (ASSP) sur les Bases d’Aéronautique Navale de Landivisiau ou Lann-Bihoué, ainsi que sur la Base Aérienne d’Istres. Pour ces jeunes pilotes, l’enjeu de cette période d’EAE est avant tout de s’adapter à l’environnement du Charles de Gaulle.
Pour se qualifier, ils doivent réaliser une série de six appontages jugés satisfaisants. Leur performance est évaluée par les officiers d’appontage (OA), des pilotes experts sur un type d’avion en particulier : Rafale, Super Étendard Modernisé (SEM) ou E 2-C Hawkeye. In fine, la décision de qualifier un pilote revient au commandant du porte-avions.
Si elle permet de les qualifier, la période d’école de l’aviation embarquée n’est pour les jeunes pilotes qu’une première étape avant d’être pleinement opérationnels. Il leur faut maintenant « vieillir » pour accrocher la «confirmation» et poursuivre en parallèle l’acquisition de qualifications tactiques en assaut ou défense aérienne.
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