Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 11:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

23/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 janvier,  dans le cadre de la lutte contre Ebola, un laboratoire « P3 » modulaire a été déployé pour la première fois en opérations extérieures. Il a permis le diagnostic et le suivi de l’évolution des trois soignants guinéens contaminés par le virus Ébola, dont deux ont été guéris et un est toujours hospitalisé au centre de traitement de soignants de Conakry en Guinée.

 

Ce format de laboratoire, déployé en quelques heures, a été imaginé par les équipes de l’hôpital militaire Bégin et de l’Institut de recherche biomédicale des armées, pour le plan gouvernemental d’intervention face aux menaces biologiques (BIOTOX). Il protège à la fois l’utilisateur qui manipule le sang contaminé dans l’une des deux « boîtes à gants » et l’environnement, grâce à l’enceinte en dépression, en cas d’incident. L’équipe est constituée de deux médecins biologistes et de quatre techniciens de laboratoire. Leur formation pour utiliser ce matériel en équipement de protection individuelle (EPI) a été préalablement réalisée à Bégin.

 

L’équipe médicale a procédé à l’analyse biochimique et aux tests de diagnostic rapide (paludisme, dengue, VIH), grâce à des échantillons sanguins prélevés sur les patients placés en zone rouge du CTS. Les résultats, transmis par Bluetooth, ont permis de suivre les conséquences du virus Ebola sur l’état des patients et de procéder à l’inactivation virale, c’est-à-dire la décontamination du sang, afin de pouvoir sortir les échantillons sécurisés pour procéder au test Ebola (PCR).Les opérations habituelles de bio nettoyage, de décontamination des « boites à gants » et  l’évacuation des déchets selon les procédures en vigueur ont ensuite été réalisées.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants issus du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

photos ECPADphotos ECPAD

photos ECPAD

Partager cet article
Repost0
23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 février, les deux premiers soignants guinéens contaminés par Ébola et pris en charge au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry mis en œuvre par les armées françaises, en Guinée, sont sortis guéris. Une réussite pour l’ensemble du détachement du CTS.

 

Les deux patients avaient été hospitalisés au sein du CTS, le 2 février, dans des chambres individuelles, en zone rouge. Pendant deux semaines, les équipes médicales du service de santé des armées, en équipement de protection individuelle étanche, leur ont prodigué les soins nécessaires et administré le Favipiravir ©, traitement donné dans le cadre d’un protocole d’essai thérapeutique. Chaque jour, l’équipe du laboratoire « P3 » déployé dans le CTS a réalisé les analyses nécessaires au suivi de l’évolution de la maladie et de l’état des patients.

 

L’équipe a également veillé à leur apporter un soutien psychologique, important dans le processus de guérison, avec visites de familles régulières et un téléphone pour joindre leurs proches. Sortis complètement guéris, les patients ont été conduits chez eux, avec une attestation de guérison pour faciliter leur retour dans leur communauté. Un troisième patient contaminé est actuellement hospitalisé et bénéficie de la même prise charge. Neuf patients ont été accueillis au CTS depuis son ouverture, le 23 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ébola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:45
Photos : B-FAST Guinée

Photos : B-FAST Guinée

 

16/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Début février, une deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE relevait des collègues en Guinée. Leur tâche consiste à analyser des échantillons de sang pour identifier les patients potentiellement atteints du virus Ebola et ainsi pouvoir les soigner rapidement. Grâce au travail de la première équipe, ils ont, cette semaine, dépassé le seuil des quatre cents analyses.

 

Il y a deux semaines, la deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE arrivait dans la petite ville de Nzérékoré, au cœur de la Guinée. Ses membres sont, à présent, pleinement intégrés et le laboratoire tourne à plein régime. Dans la ville, la situation semble sous contrôle. Mais dans la ville voisine, Lola, les patients continuent d'affluer. Le nombre d'échantillons à analyser n'y diminue pas.

 

Dans le centre de traitement adjacent, le travail du laboratoire belge est très important. Avant l'arrivée des Belges, les échantillons de sang étaient envoyés vers un centre d'analyse situé à une heure de route. Grâce à la proximité du laboratoire, les patients contaminés peuvent être plus rapidement diagnostiqués et donc plus rapidement soignés. Indubitablement, l'équipe B-FAST/B-LIFE a déjà sauvé des dizaines de vies.

 

 

Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée

Photos : B-FAST Guinée

Partager cet article
Repost0
12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 12:45
photos EMA

photos EMA

 

11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 14 janvier, l’aide-soignante de classe normale Céline, de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre de Brest, est en Guinée, pour participer à la lutte contre Ébola au sein du centre de traitement des soignants (CTS) construit et mis en œuvre par les armées françaises.

 

L’ASCN Céline fait partie des équipes médicales qui entrent en zone rouge d’hospitalisation pour prendre en charge les soignants guinéens contaminés par le virus Ébola. Elle s’est portée volontaire pour cette mission unique pour le service de santé des armées. « Déployer un hôpital de campagne pour une épidémie, c’est une première. Il a fallu s’adapter au cheminement sous les tentes, à l’équipement de protection, apprendre à travailler avec les autres soignants des hôpitaux militaires de toute la France et avec les militaires des régiments qui nous soutiennent, c’est très enrichissant. »

 

Diplôme d’État d’aide-soignante en poche, Céline s’est engagée en 2006, avec un premier contrat d’un an à l’hôpital militaire de Brest sur les conseils de sa sœur, infirmière militaire. « Le service de santé est une petite famille » explique-t-elle. « Les équipes en HIA sont très soudées, c’est très agréable d’y travailler. » Depuis, elle a enchainé deux contrats de cinq ans comme MITHA (militaire infirmier et technicien des hôpitaux des armées), d’abord au service de réanimation, puis en chirurgie.

 

Sa motivation à l’engagement : les opérations extérieures, pour « se dépayser, travailler avec d’autres personnes et faire des choses qu’on ne fait pas en France. » Souhait exaucé, elle en a fait quatre en 8 ans de service : Djibouti, Afghanistan, à deux reprises et la Côte-d’Ivoire. « On a davantage de responsabilités en opérations extérieures, ces expériences nous apportent beaucoup sur le plan professionnel et personnel ».

 

L’ASCN Céline prodigue les soins aux deux patients contaminés actuellement hospitalisés. Elle intervient en zone rouge avec un binôme infirmier militaire, parfois renforcé d’un médecin, tous en équipement de protection individuelle. Leur action est limitée à une heure pour éviter toute déshydratation et surveillée par webcam depuis le poste de commandement médical. Valides mais fébriles, les patients nécessitent une surveillance constante. « Il faut les réhydrater, soulager la douleur, leur donner leur traitement, les rassurer, leur apporter les repas et nettoyer la chambre »  car le virus Ébola provoque fièvre, diarrhées, et vomissements hautement contaminants. Les règles de sécurité sont drastiques. « On est bien encadré et je n’ai pas d’appréhension. Ça change vraiment du quotidien de l’hôpital. C’est pour ce genre de mission que je me suis engagée. »

 

4 700 paramédicaux servent au service de santé des armées. Ils sont recrutés sur titre pour servir dans les hôpitaux militaires après une formation militaire initiale, ou bien sur concours pour intégrer l’École du personnel paramédical des armées (EPPA Toulon) qui prépare à l’obtention du diplôme d’État d’infirmier ou d’aide-soignant. Les compétences ainsi acquises leur permettent de s’adapter rapidement à toutes les conditions d’exercice, notamment en opérations extérieures.

Portrait d’une aide-soignante militaire engagée dans la lutte contre EbolaPortrait d’une aide-soignante militaire engagée dans la lutte contre Ebola
Partager cet article
Repost0
11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:45
Ebola : Washington retire ses soldats

U.S. soldiers prepare a crate as a CH-47 Chinook helicopter approaches as part of a slingload operation at Roberts International Airport in Monrovia, Liberia, Dec. 12, 2014. U.S. Army photo by Sgt. 1st Class Brien Vorhees

 

11.02.2015 par BBC Afrique

 

Les États-Unis ont commencé à retirer les troupes envoyées en Afrique occidentale pour aider à lutter contre Ebola, estimant que la maladie a été largement contenue.

 

Presque tous les soldats américains déployés sur place auront réintégré leurs bases d'ici le 30 avril, grâce au succès de la mission américaine lancée en septembre 2014, a indiqué mardi le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby dans un communiqué. Il a précisé que près de 1.500 soldats ont déjà quitté l'Afrique.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : mission d’expertise sanitaire en appui des autorités maliennes

 

10/02/2015 Sources : État-major des armées

 

De novembre 2014 à janvier 2015, un médecin français a été détaché au Mali pour participer à une évaluation du risque Ebola après la découverte d’une souche dans une clinique de Bamako.

 

Un cas de virus Ebola a été diagnostiqué en novembre 2014, au sein de la clinique Pasteur de Bamako. L'investigation a mis en évidence sept autres cas appartenant à une même chaîne de transmission. Le premier cas, dit « index », était un cas importé de Guinée Conakry, un des trois pays en situation d'épidémie d'Ebola.

 

Face à cette situation, les armées ont décidé de projeter un médecin spécialiste du Centre d'épidémiologie et de santé publique des armées (CESPA) au sein de la Représentation militaire Barkhane au Mali (RMBM, de novembre 2014 à janvier 2015. Sa mission était double :

- apporter une expertise française

- évaluer le risque réel pour les militaires de la force Barkhane, et les militaires français insérés dans les missions de l’ONU (MINUSMA) et de l’Union européenne (EUTM Mali), et suivre l’évolution de la situation.

 

Après une première phase consacrée à l’évaluation de la situation, le spécialiste français a principalement contribué à la gestion de la chaine de transmission « pasteur » (recherche active de nouveaux cas et suivi des contacts). Il a ensuite ciblé son action sur l’appui à l’élaboration par les spécialistes maliens d’une stratégie nationale visant à anticiper une nouvelle introduction du virus dans le pays. Cette stratégie cible à la fois les capacités de détection des cas d’Ebola par la population, les cordons sanitaires et les soignants (hospitaliers ou communautaires), ainsi que le processus de signalement et d’intervention en cas d’alerte.

 

Ce savoir-faire spécifique, développé par le service de santé des armées, a permis d’appuyer efficacement les autorités maliennes et les acteurs locaux sur le terrain afin de circonscrire rapidement le risque sanitaire.

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:45
Guinée : le CTS reçoit l’équipe interministérielle chargée de la lutte contre Ebola

 

09/02/2015 Sources : EMA

 

Samedi 7 février 2015, l’équipe interministérielle de la Task force Ebola était en visite au centre de traitement des soignants de Conakry mis en œuvre par les armées françaises. L’occasion de découvrir l’expertise du service de santé des armées dans la gestion des crises sanitaires.

 

Mme Fages, ambassadrice et le Pr Delfraissy coordonnateur national, accompagnés par Monsieur l’ambassadeur de France, ont été accueillis par le lieutenant-colonel Lion, commandant le détachement. Ils ont visité le poste de commandement médical qui organise et supervise les équipes qui entrent en zone rouge, le laboratoire P3 qui réalise les bilans sanguins dont le test Ebola, les sas d’habillage et de déshabillage et une tente d’hospitalisation.

 

Mme Fages a particulièrement apprécié l’offre de soins spécifique du CTS avec ses chambres individuelles à usage unique adaptées à la culture et à la religion du patient. « C’est un travail remarquable que d’avoir déployé un outil aussi efficace et d’une telle qualité » a-t-elle déclaré.

 

Deux soignants guinéens contaminés par Ebola sont actuellement hospitalisés en zone rouge depuis sept jours. Le CTS a spécialement été conçu pour prendre en charge tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. 180 soignants ont été contaminés, plus de 100 sont décédés sans autre alternative que d’être mélangés à leur propres malades. « Ils peuvent désormais compter sur l‘expertise des militaires pour être bien soignés » a conclu Mme FAGES.

 

Le CTS a été construit en un  mois sur la base aérienne principale de Conakry. 120 militaires français y sont déployés dont 70  soignants des hôpitaux militaires.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Les armées assurent le fonctionnement d’un centre de traitement des soignants (CTS) destiné à prendre en charge les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Guinée : le CTS reçoit l’équipe interministérielle chargée de la lutte contre EbolaGuinée : le CTS reçoit l’équipe interministérielle chargée de la lutte contre Ebola
Partager cet article
Repost0
7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

06/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 février 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry a accueilli deux patients contaminés par le virus Ébola. Les équipes soignantes se relaient en zone rouge d’hospitalisation pour leur offrir une prise en charge spécifique.

 

Chaque patient a été installé en chambre individuelle à usage unique. Un confort que seul le CTS propose, afin que « chaque malade puisse vivre sa maladie dans la dignité » explique le médecin en chef Dampierre, directeur médical. L’équipe médicale met un point d’honneur à rassurer et à soulager ses confrères guinéens. « Il est important de les réconforter et de leur donner la force de se battre contre la maladie » explique le médecin chef des services Granier, chef du CTS.

 

Le virus Ebola provoque diarrhées, vomissements et fièvre, hautement contaminants. L’équipe soignante applique donc toutes les mesures de sécurité lorsqu’elle entre en zone rouge. Elle intervient par binôme, en équipement de protection individuel (EPI) étanche, pour une durée limitée à une heure afin d’éviter tout risque de déshydratation et sous la surveillance d’une webcam reliée au poste de commandement médical. Déchets et EPI sont ensuite intégralement brûlés en incinérateur par les équipes NRBC du 2erégiment de dragon.

 

Le CTS est une structure unique de soins destinée à tous les soignants qui risquent leur vie dans la lutte contre Ébola. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires.

Partager cet article
Repost0
6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:45
South Africa to host next AU summit

 

04 February 2015 by defenceWeb (Reuters)

 

South Africa will host the next African Union summit.South Africa will host the 25th African Union assembly in Johannesburg in June or July 2015, the Presidency said on Sunday.

 

This was declared at the end of the 24th AU Summit concluded on Saturday after deliberation on a number of issues and the Adoption of Agenda 2063, a vision and action plan towards a prosperous and peaceful Africa.

 

President Jacob Zuma led the South African delegation to the summit where Zimbabwe was elected chair of the union for this year.

 

The AU Summit was held under the theme “Year of Women Empowerment and Development towards Africa’s Agenda 2063”.

 

The summit also focused on peace and security matters and the escalation of terrorism in parts of the continent, and the endorsement and adoption of Agenda 2063, whose 10-year action plan will be adopted at the next AU Summit.

 

The summit also looked at the AU’s coordinated response to the Ebola outbreak in West Africa, as well as development and administrative-related issues with regard to the African Peer Review Mechanism (APRM), the New Partnership for Africa's Development (NEPAD) and on alternative sources of financing the AU and its programmes.

 

During the summit, the AU Peace and Security Council met to discuss security on the continent, focusing on the situation in the Great Lakes Region, South Sudan and the threat posed by Boko Haram in Nigeria and the surrounding countries.

 

As a member of the Peace and Security Council, President Zuma participated in the meeting of the council.

 

The growth and threat of terrorism by Boko Haram in certain parts of the continent was discussed.

 

President Zuma indicated that the countries of the Lake Chad Basin (Cameroon, Chad, Nigeria and Niger) established a multinational force and sought endorsement from the AU.

 

“The council endorsed the establishment of this multinational force and decided that the requisite financial and material resources be provided for this mechanism,” said President Zuma.

 

With regard to the situation in the Democratic Republic of the Congo, a special meeting of the Southern African Development Community (SADC) took place on the margins of the summit to consider the current developments in the DRC and the Great Lakes Region.

 

The matter was also discussed at summit level, where it was decided that the negative forces in the region must be disarmed as a matter of priority.

 

President Zuma stated that the operationalisation and time frame for the disarmament, demobilisation, reintegration and repatriation of these negative forces were one of the key issues during discussions.

 

Focus on South Sudan, Ebola

 

On the current developments in South Sudan, President Zuma said member states of the Inter-governmental Authority on Development (IGAD) met on the side-lines of the AU Summit in an attempt to finalise the agreement related to the modalities on how the government of South Sudan would be structured.

 

“A report on the situation in South Sudan will be presented to the AU Peace and Security Council once negotiations, which are at a delicate stage at the moment, are concluded,” said President Zuma.

 

The summit also reviewed the ongoing progress made in addressing the Ebola outbreak in West Africa (Guinea, Liberia and Sierra Leone).

 

In this light, the summit reiterated the need to urgently establish the African Centre for Disease Control and Prevention as a result of this epidemic.

 

It was agreed that this centre, which will coordinate medical research on the continent, should be operationalised this year.

 

President Zuma elaborated on the AU Summit’s deliberations on the issue of alternative sources of financing the African Union.

 

It had been agreed that assessed contributions will need to be adapted according to the GDPs of member states. Domestic sources of funding will be the prerogative of each member State according to their own financial structures.

 

President Zuma stressed that it was imperative that the AU independently fund and implement its own programmes without conditions.

 

In this regard, President Zuma stated that in order to ensure the financial independence of the AU, the summit established the AU Foundation, which is a mechanism to raise funds by member states and in partnership with business.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:45
Analyse d'échantillons dans un laboratoire mobile. (Archives / Photo Jürgen Braekevelt)

Analyse d'échantillons dans un laboratoire mobile. (Archives / Photo Jürgen Braekevelt)

 

26/01/2015 MIL.be

 

En un mois, le laboratoire belge B-Life a effectué 190 analyses d'échantillons dans la ville guinéenne de N'Zérékoré. Un grand nombre de patients ont pu quitter le centre de traitement du virus Ebola dans de bonnes conditions.

 

Dans leur combat contre le virus Ebola, les infirmiers et médecins prélèvent quotidiennement du sang et des échantillons de salive. Parfois, ils prennent également de l'urine, du lait maternel et de la sueur afin de mieux cerner l'évolution de la maladie.

 

La première équipe a achevé son séjour en Guinée. Une deuxième équipe est sur place depuis le samedi 24 janvier dernier.

 

Composante Médicale

B-FAST

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 12:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

27/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 janvier 2015, jour de l’ouverture du centre de traitement des soignants, un premier patient présentant les symptômes du virus Ebola a été pris en charge par les médecins militaires français.

 

Le patient a été accueilli sur l’héliport en fin de journée. L’équipe médicale l’a immédiatement pris en charge en zone rouge d’accueil transit. Elle a réalisé un bilan pour établir le diagnostic. Une audioconférence avec la direction générale de la santé à Paris a permis d’écarter le diagnostic d’Ebola et d’établir un traitement.

 

L’équipe médicale s’est montrée réactive et efficace dans cette première mise à l’épreuve.

 

Le CTS est une structure unique destinée aux soignants qui œuvrent en première ligne dans la lutte contre Ebola. Il propose un traitement spécifique à toute affection et une prise en charge médicale pour 10 malades probables ou confirmés Ebola en chambre individuelle à usage unique. 120 militaires français sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, issus, pour la plupart, des hôpitaux militaires français.

Ebola : première prise en charge au centre de traitement des soignantsEbola : première prise en charge au centre de traitement des soignantsEbola : première prise en charge au centre de traitement des soignants
Partager cet article
Repost0
20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 18:45
Ebola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry

 

20/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 19 janvier 2015, monsieur Jean Marc Todeschini, secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire (SEDACM), a inauguré le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry mis en œuvre par le Service de santé des armées dans le cadre de l’action des armées françaises dans  la lutte contre Ebola.

 

M. Todeschini a été accueilli par le commandant du détachement français et celui de la base de l’armée l’air guinéenne qui abrite le CTS. Pour visiter le centre, le secrétaire d’Etat et le ministre guinéen de la santé ont suivi le circuit du patient : zone d’accueil et de transit, zone d’hospitalisation composée de 10 chambres individuelles à usage unique avec ses différents sas d’habillage et de déshabillage, puis zone médicale de transit, avant de se rendre dans le laboratoire puis la pharmacie. « Les soignants sont en première ligne dans la lutte contre Ebola, il faut leur garantir l'accès aux soins » a-t-il déclaré, avant de saluer «le travail acharné, efficace et solidaire réalisé par les 120 personnes déployées dans ce centre ».

 

Le CTS propose une offre de soins spécifique aux soignants guinéens et de toute nationalité qui œuvrent en première ligne dans la lutte contre Ebola. Il leur assure une prise en charge médicale basée sur le damage control infectiologie, c’est-à-dire le traitement symptomatique de chaque trouble pour palier à la défaillance d’organes. Le patient sera pris en charge par les soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires, en chambre individuelle à usage unique spécialement conçues. Ainsi, l’intimité du patient et la relation soignant-patient pourront être assurées. Les familles seront également accueillies pour les visites dans un espace communautaire.

 

Cette structure de soins unique et entièrement autonome a été construite en un mois par un détachement interarmées de militaires français.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Dorénavant, les armées assurent le fonctionnement d’un centre de traitement des soignants (CTS) destiné à prendre en charge les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ebola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de ConakryEbola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry
Ebola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de ConakryEbola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry
Ebola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de ConakryEbola : inauguration du centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry
Partager cet article
Repost0
20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 11:45
Ebola : immersion au centre de traitement des soignants

 

19/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 janvier 2015, le personnel soignant du Service de santé des armées a rejoint le CTS de Conakry. Depuis ce jour, ils prennent leurs marques dans ce nouvel outil de travail construit sur la base aérienne principale.

 

Au programme de cette phase d’immersion : « les procédures d’habillage et de déshabillage à apprendre par cœur, savoir se repérer et se déplacer avec la tenue de protection », explique le médecin chef des services Granier, chef du centre. Les cours pratiques s’enchainent en petits groupes dans les différents SAS.  Car les médecins, infirmiers, hygiénistes, la plupart issus des HIA, doivent rapidement s’adapter à ce nouvel environnement avant la mise en service du centre prévue le 23 janvier.  Un challenge que tous les soignants s’appliquent à relever : « j’ai hâte d’accueillir le premier patient, de mettre en œuvre ce que j’apprends et répète depuis ces dernières semaines et surtout, d’humaniser la maladie » explique une infirmière qui sera en zone hospitalisation. Cette phase d’immersion complète la formation dispensée avant le départ : théorique par e-learning à l‘Ecole du Val-de-Grâce puis pratique au centre opérationnel santé de La Valbonne.

 

Le 17 janvier, un symposium a rassemblé l’ensemble des acteurs, guinéen et internationaux, de la lutte contre Ebola au CTS. Ils ont visité et particulièrement apprécié le centre qui pourra accueillir leur personnel soignant en cas de suspicion de contamination.

 

Le centre a été construit en un mois par un détachement de l’armée de Terre : 3 zones distinctes d’une surface totale de 1500m2 et 10 lits d’hospitalisation dont un de soins intensifs. Il est réservé aux soignants qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ebola : immersion au centre de traitement des soignants
Ebola : immersion au centre de traitement des soignantsEbola : immersion au centre de traitement des soignants
Partager cet article
Repost0
9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:45
Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi

 

08/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En Guinée, un détachement interarmées de militaires français construit le futur centre de traitement des soignants (CTS). Il accueillera, mi-janvier, une centaine de militaires français, dont 70 soignants du Service de santé des armées (SSA). Un mois a suffi au détachement pour construire cette structure inédite.

 

Un défi logistique

 

Les 50 femmes et hommes du détachement sont arrivés au bout de leur mission : « construire une structure médicale autonome en électricité et en eau qui respecte tous les standards de sécurité »explique le LCL Lion, chef du détachement. Début décembre, le CTS doit être bâti sur une dalle en béton sur la base aérienne principale de Conakry et dans le hangar attenant. Tout est à construire. Les travaux débutent le 8 décembre.

 

Chaque jour sur « la dalle » les équipes s’activent pour déployer trois zones distinctes : une zone verte, nécessaire au fonctionnement, dont une pharmacie, une zone orange qui comprend les sas d’habillage et de déshabillage et un laboratoire, puis l’unité d’hospitalisation de 10 lits en zone rouge, soit une trentaine de tentes sur une surface de 1 500 m2 au sol, climatisées et reliées par réseau Wi-Fi ainsi qu’un espace communautaire pour l’accueil des familles. Car l’équipe médicale met un point d’honneur à la prise en charge spécifique des soignants. Alors que les centres de traitements Ebola accueillent la population guinéenne sous tente collective, le CTS propose aux soignants contaminés une hospitalisation en chambre individuelle à usage unique, spécialement conçue et réalisée sur place. Brevetée par le service de santé des armées, elle intéresse d’ailleurs de nombreux organismes de lutte contre Ebola. L’objectif : que chaque patient puisse vivre sa maladie dans la dignité et dans l’intimité, car les soins seront faits au lit du patient.

 

L’ensemble du matériel arrive de France, par plusieurs rotations, à bord de bâtiments de la Marine nationale française et néerlandaise avant d’être dédouané, transporté puis stocké par le détachement du 2e régiment de dragon. L’équipe du régiment médical décharge ensuite chaque container, monte les tentes et déploie le matériel et le mobilier : lits, tables, chaises, chevets, lampes, kits hygiènes, masques chirurgicaux ainsi que de nombreux accessoires pour le confort du patient. Les colis de médicaments sont vidés puis soigneusement rangés dans la tente ou se déploie une pharmacie de plus de 200 m2. L’équipe du 31e régiment de génie s’active pour fournir l’éclairage, la climatisation et l’alimentation en eau. Celle du 53e régiment de transmission déploie le réseau informatique Wi-Fi.

 

Les travaux de gros œuvre sont externalisés vers une dizaine d’entreprises locales, notamment la réalisation d’une dalle pour accueillir les tentes, soit 2 000 m2 de béton. Plus de 250 ouvriers sont mobilisés sur le chantier, 7 jours sur 7, coordonnés par le conducteur de travaux et un ingénieur du Service d’infrastructure de la défense. Pour fonctionner de manière autonome, le CTS nécessite l’installation d’une centrale électrique, la réalisation d’un forage et d’une zone d’incinération. Un kilomètre de clôture est posé pour sécuriser les différentes zones. Le suivi budgétaire et la passation des marchés sont assurés par le commissaire.

 

Deuxième objectif : créer, dans le hangar de la base, une zone vie capable d’accueillir, dans les meilleures conditions, les soignants du SSA et le détachement de soutien. Là encore, l’objectif est atteint en quelques semaines après le déploiement de trente-cinq tentes, de 120 lits et armoires par les équipes du régiment de soutien du combattant puis la remise aux normes des sanitaires, les raccordements d’eau, l’éclairage et la climatisation.

 

Un travail de bâtisseurs, mais pas seulement. Le détachement a créé un vrai réseau de relations avec les entreprises locales, les autorités de la base aérienne mais aussi les acteurs locaux de la lutte contre Ebola afin que le centre accueille ses futurs patients dans les meilleures conditions possibles. « L’investissement de chacun est remarquable et nous a permis de tenir les délais » souligne le commandant du détachement français.

 

Prochaine étape : l’arrivée de soignants, la semaine prochaine.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi
Ebola : le CTS, un défi interarmées réussi
Partager cet article
Repost0
7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 13:45
Ebola : former pour mieux lutter

 

05/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Une des actions françaises de lutte contre l’épidémie Ebola consiste à former les soignants guinéens qui œuvrent chaque jour dans les différents centres de traitement. À Manéah, un centre de formation des soignants (CFS) prépare à exercer en conditions réelles. Un médecin et un infirmier du Service de santé des armées supervisent la formation.

 

Dans l’enceinte de l’école militaire de Manéah, une vingtaine de stagiaires se pressent vers l’ancien gymnase. Aménagé en plateau technique réaliste par les sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile (UIISC7), il accueille une session de 24 stagiaires par semaine depuis son inauguration le 2 décembre. Le but : préparer les soignants guinéens aux conditions difficiles d’exercice en CTE (centre de traitement Ebola). « On leur donne les bonnes pratiques, car toute erreur peut être fatale, pour les patients, pour les soignants puis pour leur famille lorsqu’ils rentrent chez eux »explique le médecin en chef Miloche, coordonnateur pédagogique. Le médecin assure la partie théorique du stage, tandis que l’infirmier gère la partie administrative et logistique. « On fait tout pour que les soignants soient formés dans les meilleures conditions » explique l’ICS Griotto.

 

Le programme est chargé et s’adresse aux médecins, infirmiers et hygiénistes qui exerceront demain dans les différents centres de traitement de Guinée : cinq jours de formation, dont une partie théorique sur l’histoire du virus, les modes de contamination et l’utilisation du chlore, puis la pratique sur un plateau technique qui reproduit parfaitement les conditions de terrain. Les stagiaires apprennent les procédures d’habillage et de déshabillage, le suivi des différents cas suspects, possibles ou confirmés et acquièrent les habitudes et les réflexes de sécurité nécessaires lors du cheminement dans le centre : ne pas revenir sur ses pas et passer dans les pédiluves entre chaque zone.

 

Sept médecins guinéens ont été spécialement formés pour assurer les travaux pratiques sur le plateau technique. Après avoir exercé en CTE et avoir vu mourir certains de leurs confrères contaminés, ils ont choisi de livrer le combat différemment, en devenant formateurs. En effet, « beaucoup de soignants sont contaminés car ils manquent de connaissance sur la transmission du virus et n’ont pas les bons réflexes, surtout lors du déshabillage » explique le docteur Dian Sow. Avec ses confrères, ils forment une équipe rigoureuse et investie. Ils dispensent aujourd’hui la formation de manière autonome, sous l’œil avisé du médecin et de l’infirmier militaires français. Ils répètent inlassablement les gestes du déshabillage. « Le retrait de la combinaison et des gants est souvent source de contamination. » Pour y remédier, le lavage des mains est systématique entre chaque étape. 

 

Ebola : former pour mieux lutterEbola : former pour mieux lutter

Le savoir-être est également testé lors de mise en situations délicates, telles que le malaise d’un équipier ou l’aggravation du patient. Cette instruction, sanctionnée par une attestation de formation de niveau 1, est complétée par un stage d’immersion lors de l’arrivée du soignant en CTE.

 

La formation est, au même titre que le soin aux malades, un volet essentiel du plan d’action global de la France dans lutte contre l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola. 95 stagiaires ont été formés. Deux autres sessions de formation sont prévues dans les prochaines semaines. Le centre de traitement des soignants, en cours de construction à Conakry, sera inauguré le 17 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 14:45
Le service de santé se prépare à lutter contre Ebola



22/12/2014 C. Bobbera  - DICOD

 

Une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux du service de santé des armées (SSA)  ont  suivi une formation spécifique au Centre de formation opérationnelle Santé (CeFOS) de la Vabonne (Ain),  organisée du 15 au 19 décembre 2014.  Ils se sont préparés à  occuper des fonctions d’encadrement au sein du centre de traitement pour les soignants  (CTS) à Conakry, en Guinée.


Ce centre, pleinement opérationnel début 2015,  répond à l’objectif fixé par la France de lutter activement contre la maladie Ebola. Il est destiné en priorité aux soignants guinéens et de toutes autres nationalités amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays. Le CTS  apportera une plus-value de dépistage, de diagnostic et de traitements. Le SSA est l’unique organisme à concevoir et à démarrer cette mission en Guinée.

 

voir la video

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:45
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry



22/12/2014 Source EMA

 

Le 20 décembre 2014, Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies s’est rendu au centre de traitement des soignants (CTS) en cours d’installation à Conakry en Guinée.

Quelques jours après le début des opérations de montage du centre de traitement des soignants (CTS), les militaires français ont reçu le secrétaire général de l’ONU, monsieur Ban Ki Moon, pour une visite du site qui recevra le personnel médical susceptible d’avoir été contaminé par le virus Ebola.

Au cours de cette visite marquée par la présence du président guinéen Alpha Condé, de monsieur Bertrand Cochery, ambassadeur de France en Guinée Conakry et du docteur Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé, le secrétaire général de l’ONU a chaleureusement remercié la contribution française pour la constitution de ce CTS et son engagement en vue de l’éradication du virus Ebola. Il a par ailleurs salué la France pour ses nombreux engagements pour la sécurité, de paix et le développement, en particulier au Mali et en Centrafrique.

La plupart du matériel avait été prépositionné par l’intermédiaire du BPC Tonnerre. Un complément a été acheminé en début de semaine grâce au concours d’un bâtiment de la Marine néerlandaise Karel Doorman - via La Rochelle – lui-même en route vers la Guinée avec du matériel destiné à la lutte contre Ebola dans la région. Il s’agit d’une dizaine de conteneurs, d’un véhicule de type VLRA NRBC (Véhicule de Liaison, de Reconnaissance et d'Appui, configuré pour les risques dits de catégorie « Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques ») et de deux remorques du service des essences des armées.

Les bonnes relations avec les autorités guinéennes permettent de tenir le calendrier de déploiement prévu. Ce CTS devrait ainsi être pleinement opérationnel début 2015. Il sera composé :
d’une unité de traitement Ebola pour la prise en charge de soignants présents en Guinée (Guinéens et expatriés) éventuellement contaminés par le virus Ebola ;
d’une unité médicale de transit avec capacité d’hospitalisation médicale pour le soutien médical du personnel du CTS ;
d’une pharmacie ;
d’un laboratoire.

 

Une centaine de militaires français seront déployés pour son fonctionnement, incluant plus d’une soixantaine de personnels médicaux et paramédicaux issus du service de santé des armées. La mise en condition avant projection de ce personnel a débuté cette semaine au régiment médical de la Valbonne.

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola. Depuis le mois de novembre, les armées préparent en complément la construction d’un centre de traitement des soignants (CTS), qui permettra de soigner les soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

 

Pour accéder au dossier de presse "Ebola" Cliquez ici !

Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
Ebola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de ConakryEbola : Ban Ki Moon au centre médical français de Conakry
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 19:45
Somalie: retrait des soldats sierra-léonais

Sierra Leonian troops conduct a foot patrol near the city of Kismayo in Southern Somalia - photo AMISOM

 

21.12.2014 BBC Afrique

 

L’UA a décidé de remplacer les soldats sierra-léonais partis de la Somalie par des forces en provenance d’autres pays, en raison de la présence de la fièvre Ebola dans leur pays.

 

Plus de 800 soldats sierra-léonais ont quitté la Somalie, où ils étaient en mission pour l’Union africaine.

La plupart d’entre eux étaient en poste au port de Kismayo, dans le sud de la Somalie.

Le départ des soldats sierra-léonais avait été retardé de presque six mois, car un de leurs compatriotes censés les remplacer avait été infecté par le virus Ebola.

La Sierra-Leone, la Guinée et le Liberia sont les pays les plus touchés par l’épidémie de fièvre Ebola, qui a fait au moins sept mille morts en Afrique de l’Ouest, de fin 2013 à nos jours, selon un décompte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:45
Virus Ebola - source electroniques-biz

Virus Ebola - source electroniques-biz


18.12.2014 par BBC Afrique
 

Une des bases logistiques contre Ebola a pris feu très tôt jeudi matin, près de l’aéroport de Conakry, la capitale guinéenne.

 

Le correspondant de BBC Afrique à Conakry rapporte qu’une épaisse fumée visible depuis les quartiers alentours s’est dégagée pendant de longues heures. L’incendie qui s’est déclarée n’a pu être maîtrisée qu’en milieu d’après-midi. La base logistique sert à entreposer le matériel destiné à la lutte contre Ebola. L’entrepôt en question a totalement brûlé. L’origine de l’incendie n’est pas encore connue et aucune déclaration officielle n’a été faite jusqu’à présent. Cette incendie intervient alors que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, entame une tournée en Afrique de l'Ouest.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 19:45
ST participe à la détection rapide et précise du virus Ebola

 

16 décembre 2014 par  Frédéric Rémond - electroniques.biz

 

ST, Clonit et l'institut Lazzaro Spallanzani ont mis au point un prototype d'analyseur portable permettant d'identifier la présence du virus Ebola en moins de 75 minutes.

 

STMicroelectronics, Clonit et l'Institut national italien sur les maladies infectieuses Lazzaro Spallanzani ont développé un prototype d'analyseur portable permettant d'identifier la présence du virus Ebola en moins de 75 minutes.

Cet analyseur utilise un circuit intégré développé par ST qui agit comme un réacteur miniaturisé assurant l'amplification et le dépistage du matériel génétique extrait d'un échantillon sanguin grâce à des agents réactifs spécifiques développés par Clonit et préchargés sur la puce.

ST a également mis au point un lecteur optique portable détectant la présence d'ADN viral dans l'échantillon et communiquant les données à un PC.

Ce prototype assure une détection à la fois précise et rapide du virus. Les partenaires travaillent désormais sur un système de détection intégré, autonome et automatisé pour l'analyse en parallèle d'un grand nombre d'échantillons.

 

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 17:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

16.11.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Samedi, le BPC Tonnerre a appareillé de Toulon pour rallier Conakry puis pour entamer son déploiement en mission Corymbe.

Selon le ministère, "après quelques jours de mer, il franchira le détroit de Gibraltar et rejoindra sa zone d’opération, au large de l’Afrique de l’Ouest, où il retrouvera l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet." .

Le BPC transporte du matériel nécessaire à la mise en place d’un centre de traitement et de transit pour soignants (CTTS), destiné à la lutte contre l’épidémie du virus Ebola. Ce CTTS est en cours de construction à l'aéroport de Gbessia/Conakry.

Du matériel humanitaire a également été chargé à bord du BPC au profit d’organisations non gouvernementales.

C’est dans le port de Conakry que le Tonnerre débarquera le matériel destiné à l'installation de ce CTTS. D’autres équipements et du personnel militaire du service de santé des armées devraient par la suite être acheminés en Guinée.

Le chef de l'Etat qui sera à Dakar les 29 et 30 novembre pour le quinzième sommet de la Francophonie, est aussi attendu à Conakry. Il visitera alors les différents centres mis en place par la France à Conakry, dans sa banlieue et à Macenta.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:45
Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola

 

15/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 15 novembre, le BPC Tonnerre, basé à Toulon, a appareillé à l'occasion de son déploiement en mission Corymbe. Après quelques jours de mer, il franchira le détroit de Gibraltar et rejoindra sa zone d’opération, au large de l’Afrique de l’Ouest, où il retrouvera l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet.

 

Durant les jours qui ont précédé le départ, une partie du matériel nécessaire à la mise en place d’un centre de traitement et de transit pour soignants (CTTS), destiné à la lutte contre l’épidémie du virus Ebola, a été embarqué. Du matériel humanitaire a également été chargé à bord du BPC au profit d’organisations non gouvernementales.

 

Ce CTTS sera mis en place en Guinée selon les conclusions d’une équipe d’experts actuellement déployée à Conakry. C’est dans ce port que le Tonnerre débarquera le matériel destiné à l'installation de ce centre. D’autres équipements et du personnel militaire du service de santé des armées devraient par la suite être acheminés en Guinée.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a pour l’instant consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes structures du plan interministériel Ebola.

 

Le Tonnerre assurera pour sa part la mission Corymbe. Il s'agit, depuis 1990, d'une des missions des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle est destinée à compléter le dispositif pré positionné en Afrique occidentale. Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays de la région. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que les forces pré positionnées dans la région.

Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola
Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola
Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 17:45
Ébola : conseils pour les militaires et leur famille (Sept. 2014)

 

10/09/2014 BCISSA  - DCSSA

 

Compte tenu de l’engagement de nos forces en Afrique, le risque d’exposition des militaires français et de leur famille au virus Ébola est très faible. Toutefois, l’extension de l’épidémie due à des mouvements transfrontaliers de patients infectés ne peut être exclue. L’épidémie sévit actuellement en Guinée Conakry, au Liberia, en Sierra-Leone, au Nigeria et en RDC. Un cas confirmé d’Ébola importé de Guinée a également été déclaré au Sénégal.

 

Le virus Ébola se transmet uniquement par contact étroit avec les fluides biologiques de personnes ou d’animaux infectés vivants ou décédées. Il n’existe ni transmission respiratoire du virus ni transmission par piqûre ou morsure d’insectes. La protection des militaires déployés en Afrique et éventuellement de leur famille repose donc sur l’application de mesures simples d’hygiène et de précaution exposées dans une fiche rédigée par le service de santé des armées.

 

Télécharger la fiche «  conseils pour les militaires et leur famille »

Ébola : conseils pour les militaires et leur famille (Sept. 2014)
Partager cet article
Repost0
4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 17:45
Témoignages : la prise en charge de la patiente Ebola à Bégin

 

04/11/2014 Samantha Lille

 

Depuis janvier 2014, une épidémie d'Ebola touche l’Afrique de l’Ouest, principalement la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, et le Nigeria, ainsi que le nord de la République démocratique du Congo.

 

Mi-septembre, la France est confrontée à l'arrivée sur son sol d'une malade, une volontaire de l'ONG MSF,  atteinte du virus. Rapatriée du Liberia dans un avion spécialement affrété, la jeune femme est ensuite hospitalisée à l'hôpital d’instruction des armées Bégin, une des structures référentes en France. Rencontre avec les témoins de cette prise en charge sensible.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 12:50
Photo : Jürgen Braekevelt

Photo : Jürgen Braekevelt

 

03/11/2014 Virginie Flawinne – MIL.be

 

Un passager venant du Sierra Leone a déclenché la procédure Ebola à l’aéroport de Zaventem ce lundi 3 novembre 2014. Il présentait des symptômes de la fièvre hémorragique de type Ebola, et a été immédiatement isolé et transféré à l’hôpital Saint-Pierre grâce à une ambulance spéciale de la Défense. Récemment adapté pour le transfert de patient hautement infectieux, ce véhicule est unique en Belgique. 

 

Afin de faire face à une éventualité telle que l’alerte de ce lundi matin, le SPF Santé Publique a mandaté la Défense qui a entièrement adapté une de ses ambulances. « Nous sommes habitués au transport difficile de patients, avec le service des grands brûlés de l’hôpital militaire », explique le médecin capitaine urgentiste Pierre-Jean Mallieu. « Sans compter que, grâce aux opérations, nous travaillons déjà avec des dangers de contamination chimique et biologique. »

 

« Nous avons transformé un brancard en une chambre d’isolement portable, ce qui nous permet de transporter le patient sans risque de contamination de l’air », ajoute l’adjudant-chef Jan Vaes. Grâce à la modification de cette ambulance, tout patient présentant des symptômes de la fièvre hémorragique pourra être transféré dans un des hôpitaux de référence : Saint-Pierre à Bruxelles et les hôpitaux universitaires de Louvain et Anvers.

 

La Défense avait réalisé des exercices avec ces hôpitaux afin que tous les acteurs se préparent à la procédure. La réactivité de ce lundi matin a démontré l’utilité de cette proactivité. L’ambulance, unique en Belgique, accroît la sécurité et limite fortement toute contamination avant l’arrivée du patient en zone de quarantaine.

Vidéo : Wim Cochet, Clint Soete

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories