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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 15:55
photo Thales

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source Thales
 
In June 2017, on the occasion of the Belgian Defense Technology & Industry Day trials, held at the Naval Base at Zeebrugge, Thales successfully demonstrated the performances of its latest SAMDIS Multi-view Synthetic Aperture Sonar (SAS) system integrated onboard an ECA A27 AUV platform.

The A27 proved to be an extremely stable, enduring and reliable platform, capable of withstanding the strong tidal currents usually encountered in the North Sea.

The SAMDIS sonar generates long range, high resolution images (1 inch x 1 inch) with excellent reverberation-to-shadow contrast even in very shallow waters. Owing to its Multi-View capability, unique on the market, SAMDIS simultaneously generates 3 views of a given contact under different angles in a single path. The combination of high resolution and several independent views in a single pass is key in order to drastically reduce ambiguity when taking a detection/classification decision. This capability enables SAMDIS to combine high coverage with very high confidence rates of probability of detection and probability of classification of mines, with a very low false alarm rate.

SAMDIS outputs are best processed by the PRACTIS software that has again proven to be a powerful detection and classification tool that drastically optimise operator workload. PRACTIS is so efficient and user-friendly that Belgian Navy operators learned to operate it easily during the sea trials. The combination of SAMDIS and PRACTIS enables high confidence in classification of contacts as NON-MILCO, thus avoiding losing time in lengthy investigations to identify the contact.
 
SAMDIS is designed for seamless integration into various platforms with a combination of several array lengths for medium and heavy weight AUVs as well as side scan sonars towed by USV’s.

Thales has 50 years of cumulative experience in developing advanced technologies to support major Navies in their Mine-Hunting operations.
 
The A27/SAMDIS combination is part of the equipment package that will be delivered to France and the UK as part of their MMCM programme. This on-going European programme aimed at delivering a robust, proven unmanned mine hunting package to these two Navies as they switch to Unmanned MCM capabilities.

In 2016, Thales performed a number of successful demonstrations of its HALCYON USV off the North Sea Coast of Zeebrugge in Belgium and in Northern Scotland for the Royal Navy Unmanned Warrior exercises. During both trials, the HALCYON USV was towing its Towed Synthetic Aperture Sonar (TSAS) system. At the end of the trials in Belgium, Thales was well assessed for detection performance against all mine type, thus recognising the quality of the group’s unmanned mine-hunting systems’ capabilities.

In the framework of the Belgian/Dutch MCM capability replacement programme, Thales intends relying on its multi domain pedigree to offer state-of-the-art solutions in MCM: mission system integration and naval combat system. This will ensure a strong level of local industry involvement in terms of system development as well as future system support, combined with a very high level of operational efficiency.
 
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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:55
Le Cameleon C, récemment testé avec succès par la STAT (Crédit: ECA Group)

Le Cameleon C, récemment testé avec succès par la STAT (Crédit: ECA Group)

 

9 novembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le portfolio des systèmes de lutte NRBC de l’armée de Terre pourrait bientôt s’agrandir avec l’introduction du Cameleon C d’ECA Group. Ce robot léger d’intervention NRBC vient en effet de réussir une batterie de tests conduite par la Section Technique de l’Armée de Terre (STAT).

 

Annoncée ce 5 novembre par ECA, cette série de tests a mis en œuvre la version NRBC du Cameleon C, équipée avec un senseur chimique AP4C en usage dans l’armée française et un module de collecte d’échantillons.

 

Le Cameleon C a premièrement confirmé ses bonnes performances en terme de mobilité. Les techniciens de la STAT ont en outre souligné les bonnes capacités de franchissement du drone, capable de franchir jusqu’à 25 cm de vide et de grimper une pente inclinée à 45°. La progression du drone est également facilitée par ses deux caméras à haute résolution jour/nuit.

 

« En ce qui concerne les charges utiles, l’intégration de l’AP4C et du module collecteur d’échantillons sont un succès et garantie l’accomplissement de la mission dans le cadre de la lutte NRBC. L’intégration des modules sur la plateforme est en effet très facile et rapide, grâce au système de hot-plug ; un atout majeur en cas d’urgence, » a pour sa part déclaré ECA Group en marge des essais de la STAT.

 

Doté d’une autonomie de 4h et d’une vitesse maximale de 6km/h, le Cameleon C est capable d’opérer dans un rayon de 350 m et ce, dans des conditions climatiques extrêmes (de -20°c à + 55°c). Ses trois interfaces disponibles pour l’intégration de capteurs NRBC, son collecteur d’échantillons gazeux et liquides, ainsi que la possibilité d’effectuer mesures et analyses en temps réel sont autant d’atouts relevés par la STAT.

 

Bref, évaluation réussie pour le Cameleon C, qui devrait maintenant accroître considérablement les ressources des unités de lutte NRBC de l’armée française.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02.10.2015 Sources : Marine nationale

 

Les 24 et 27 septembre, une équipe du Groupement des plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique a neutralisé l'une après l'autre deux mines sous-marines allemandes de la seconde guerre mondiale au large de Plouguerneau. Ces munitions pesant une tonne chacune avaient été détectées quinze jours plus tôt à quelques centaines de mètres du port de la commune par un drone sous-marin autonome, actuellement en phase de test dans les GPD Méditerranée et Atlantique.

 

Les mines ont été décollées du fond puis maintenues à une dizaine de mètres de profondeur à l'aide de ballons remplis d'air. Elles ont ensuite été remorquées à environ quatre nautiques plus au large à l'écart des habitations. Les plongeurs ont ensuite neutralisé les engins en pleine eau afin de préserver le plus possible la faune et la flore sous-marine.

 

Trois kilos

C'est la quantité d'explosif qui a été placée sur chacune des mines pour initier leur détonation. Le système d'amorçage était composé d'un détonateur actionné par un plongeur et d'un fil électrique d'une longueur de 200 mètres relié à l'explosif. Les plongeurs démineurs ont opéré depuis le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute  et le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Styx.

 

Sécurité maximum

La préfecture maritime de l'Atlantique et la mairie de Plouguerneau avaient publié des arrêtés pour conduire les opérations de déminage dans des conditions de sécurité maximale. La navigation était notamment interdite dans un rayon de 1500 mètres autour des munitions et les activités aquatiques dans un rayon de 3000 mètres pendant la durée des opérations.

 

Drones sous-marins : le futur est en marche

C'est l'Alister 9, un drone sous-marin autonome de fabrication française actuellement en phase de test qui a permis la détection des deux mines allemandes. Celui-ci était utilisé en complément d'un sonar remorqué. Le drone Alister peut être mis à l'eau par deux personnes depuis une embarcation semi-rigide. Les GPD de la Méditerranée et de l'Atlantique en possèdent chacun trois.

photo Marine Nationale

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 11:55
Forum des 100 ans de la défense NRBC


13 mai 2015 Armée de Terre

 

Du 5 au 7 mai, le centre interarmées de la défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique (CIA NRBC) de Saumur a organisé le premier forum baptisé « 100 ans de défense NRBC ».


Le groupement d’intérêt économique NRBC, partenaire de ce forum, est composé de 16 industriels français du domaine, reconnus dans le monde entier. Ces différentes entreprises conçoivent les équipements de demain. De nombreux matériels ont d’ailleurs été présentés lors de ce forum, dont le Cobra MK2 qui doit équiper avant la fin de l’année  le 2e régiment de dragons.


Cette rencontre a accueilli 150 participants des différents ministères, ainsi que 23 industriels. Des conférences et des démonstrations dynamiques ont rythmé ces trois journées dont le succès devrait amener le forum à être reconduit tous les deux ans.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:55
La Marine nationale présente au séminaire des forces spéciales

 

15/04/2015 Sources :  Marine nationale

 

Le 14 avril 2015, le ministre de la Défense a inauguré la seconde édition du séminaire des forces spéciales qui se tient en Gironde, principalement sur le camp de Souges.

 

La Marine nationale est présente à ce rendez-vous exceptionnel des forces spéciales françaises qui accueille également plus de 150 entreprises et de nombreuses délégations étrangères.

 

Du côté des exposants, une des 5 embarcations Ecume (embarcation commandos à usage multiple et embarquable), la nouvelle embarcation rapide des commandos marine compte parmi les grands équipements en exposition. Sur les stands du ministère de la Défense et des industriels, des commandos marine présentent les dernières innovations en lien avec la FORFUSCO. Parmi ces innovations, un système de stabilisation de caméra infra-rouge qui peut être embarqué sur les embarcations rapide en développement avec la DGA et la société InPixal en lien avec le commando Kieffer, le système de tracteur sous-marin et le propulseur sous-marin de 3e génération qui équipera le commando Hubert en développement avec la société Eca, des équipements NRBC avec la société Ouvry et de plongée avec la société Aqualung.

 

Du côté des démonstrations, l’un des points d’orgue de cette édition de SOFINS sera la démonstration nautique qui doit se tenir le 15 avril en fin de journée sur le bassin d’Arcachon et qui réunira une centaine de marins, de la FORFUSCO et d’ALAVIA, avec 14 embarcations à l’eau dont 4 Ecume et 3 Etraco, un hélicoptère Caïman Marine et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Ils pourront illustrer par leurs actions le système d’opération spéciale Marine qui associe les moyens de la force d’action navale et de l’aéronautique navale aux forces spéciales pour des opérations en haute mer ou depuis la mer vers la terre.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 07:55
Un drone français pour chasser les pilotes de drone

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier - photo ECA / Groupe Gorgé

 

13/04 lesechos.fr

 

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier.

 

La firme française de robotique ECA, propriété du Groupe Gorgé, a annoncé avoir développé une technologie permettant de localiser rapidement le pilote d’un drone « malveillant », de s’en approcher et de l’identifier grâce à une caméra, « en situation de flagrant délit ». « La lutte contre les survols intempestifs de sites sensibles par les drones est devenue un enjeu national », explique le groupe dans un communiqué diffusé lundi.

 

Les récents survols illicites de centrales nucléaires ou de la ville de Paris par ces engins dirigés à distance ont notamment déclenché la recherche de solutions de riposte. Les réponses proposées jusqu’à présent incluaient la possibilité de neutraliser en vol les drones, souligne ECA. Mais le système développé par l’entreprise, prévu pour être incorporé sur son drone IT180, « ne laisse plus aux pilotes malveillants la possibilité de disparaître ».

 

« Après détection du drone contrevenant par des moyens fixes au sol, la stratégie consiste à faire intervenir le drone IT180 qui, dans un premier temps, localise le pilote grâce à sa technologie embarquée puis, dans un second temps, s’en approche pour procéder à son identification par ses caméras », explique le groupe. Cela « permet aux forces de l’ordre de les approcher en toute discrétion et de les appréhender en situation de flagrant délit tout en collectant l’ensemble des preuves nécessaires en vue de poursuites judiciaires ultérieures », ajoute ECA.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 12:50
programme MMCM - credits Thales

programme MMCM - credits Thales

 

27/03/2015 DGA

 

Les agences d’acquisition des ministères de la défense français et britannique, respectivement la Direction générale de l’armement (DGA) et DE&S, ont notifié le contrat « Maritime Mine Counter Measures » (MMCM) le 27 mars 2015.

 

Cette notification est le résultat d’un dialogue compétitif conduit par l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement). Ce contrat est attribué à Thales associée à BAE Systems avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il permet à la France et au Royaume-Uni d’initier conjointement le développement d’une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine.

 

Le contrat notifié au consortium industriel porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d’un système de drones navals, de surface et sous-marins, d’ici 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d’un « bateau mère » ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger.

 

 « Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d’une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences »,  a déclaré le secrétaire d’État britannique Philip Dunne.

 

Pour le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon : « le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l’avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d’innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d’avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine. »

 

Pour la France, le projet MMCM est une brique constitutive et centrale du programme plus vaste « Système de lutte anti-mines futur » (SLAMF) qui vise au renouvellement des capacités françaises de guerre des mines françaises après 2020. Pour le Royaume-Uni, le projet MMCM contribue au programme « Mine Countermeasures and Hydrographic Capability » (MHC) pour le renouvellement des capacités hydrographiques et de lutte contre les mines navales.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 18:56
Credits Thales

Credits Thales

Le programme MMCM est une étape clé de la transformation des capacités en guerre des mines de demain et l’utilisation opérationnelle des drones (Crédits : Thales)

 

27/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme franco-britannique MMCM permettra le développement d’une nouvelle capacité industrielle clé en matière de détection sous-marine et robotique. Thales et BAE Systems vont développer un prototype de drone destiné à la détection et à la neutralisation des mines marines et dispositifs explosifs improvisés sous-marins.


 

La France et la Grande-Bretagne ont lancé vendredi dans le cadre du traité de Lancaster House un programme innovant de guerre contre les mines navales, Maritime Mine Counter Measures (MMCM). Il permet aux deux pays "d'initier conjointement le développement d'une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine", a expliqué le ministère de la Défense français dans un communiqué. C'est encore une nouvelle utilisation de drones qui permettront de détecter et de neutraliser des mines navales.

"Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d'une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences", a expliqué le secrétaire d'État britannique, Philip Dunne.

Ce contrat est attribué à Thales et BAE Systems, avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il est le résultat d'un dialogue compétitif conduit par l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement), qui a récemment recruté un Britannique dans ses équipes. Initié en 2012 dans le cadre de Lancaster House, le programme MMCM comporte trois étapes dont la première porte sur la phase de conception. Les prochaines étapes, en option, portent sur la fourniture et l'expérimentation des capacités de guerre des mines française SLAM-F (Système de Lutte Anti-Mines du Futur) et britannique MHC (Minecountermeasures and Hydrography Capability)

 

Deux prototypes de drones d'ici à 2019

Le contrat annoncé vendredi porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d'un système de drones navals, de surface et sous-marins, d'ici à 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d'un "bateau mère" ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l'homme en dehors de la zone de danger.

"Le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l'avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d'innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d'avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine", a souligné le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon

 

Comment fonctionnent-ils?

Chaque système est constitué d'un drone de surface (USV Unmanned Surface Vehicle) équipé de moyens de navigation autonomes, de sonar de détection et d'évitement d'obstacles, de moyens d'identification et de neutralisation utilisant des véhicules téléguidés (ROV Remote Operated Vehicles), d'un sonar tracté (T-SAS Towed Synthetic Aperture Sonar), et de drones sous-marins autonomes (AUV - Autonomous Underwater Vehicles), a expliqué Thales dans un communiqué publié vendredi.

Géo-localisés, ces drones utilisent, a précisé le groupe d'électronique, "la toute dernière génération de sonar à ouverture synthétique SAMDIS doté d'une capacité multi-aspect permettant une meilleure classification". Autonomes dans la conduite de leur mission, les drones sont opérables via des liaisons de communication haut-débit, depuis un bateau mère ou bien depuis la terre à proximité des côtes. Ces systèmes répondent aux exigences opérationnelles des deux nations et comportent des innovations à la pointe de la technologie : sonars imageurs multi-vues de très haute résolution, outils d'analyse de reconnaissance et de classification automatique aux performances inégalées.

Thales possède une grande expertise en matière de guerre des mines en équipant plus de la moitié de la flotte mondiale de chasseurs de mines. Nous sommes fiers de contribuer à ce programme structurant en apportant à la France et au Royaume-Uni une capacité clé pour la sécurisation des accès maritimes et la projection des forces amphibies", a fait valoir le PDG de Thales, Patrice Caine.

 

Un projet franco-britannique à 50-50

Ce projet franco-britannique à 50-50 s'appuie sur une équipe intégrée recrutée chez Thales et BAE Systems. Les tissus industriels français et britannique sont également largement sollicités pour la fourniture du système MMCM : les britanniques ASV pour la fourniture du véhicule de surface et Wood & Douglas pour les communications, le français ECA pour la fourniture des véhicules sous-marins, et enfin, le suédois SAAB pour le véhicule téléguidé.

D'autre part, Thales réalise la solution intégrée du centre opération (Portable Operation Center - POC) intégrant des logiciels de mission et de commande & contrôle C2 de Thales et de BAE Systems. Le groupe britannique fournira quant à lui le système de gestion de mission, traitant notamment des informations et des commandes du véhicule téléguidé, et des moyens de visualisation virtuelle et d'expérimentation.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:57
Démonstrateur UUV Daurade credit-dga-comm

Démonstrateur UUV Daurade credit-dga-comm

 

27/03/2015 DGA

 

Le 27 mars 2015, les agences d’acquisition des ministères de la Défense français et britannique, respectivement la Direction générale de l’armement (DGA) et DE&S, ont notifié le contrat « Maritime Mine Counter Measures » (MMCM).

 

Cette notification est le résultat d’un dialogue compétitif conduit par l’OCCAr (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement). Ce contrat est attribué à Thales associée à BAE Systems avec parmi les sous-traitants français le groupe ECA. Il permet à la France et au Royaume-Uni d’initier conjointement le développement d’une nouvelle capacité stratégique et interopérable entre nos deux marines, tout en maintenant leur industrie au meilleur niveau mondial dans le domaine de la lutte sous-marine.

 

Le contrat notifié au consortium industriel porte sur la définition, la réalisation et la qualification de deux prototypes d’un système de drones navals, de surface et sous-marins, d’ici 2019. Ils seront mis en œuvre à partir d’un « bateau mère » ou depuis la terre. Les évaluations seront conduites par la Marine nationale et la Royal Navy. Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système permettra de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger.

 

Le secrétaire d’État britannique Philip Dunne a déclaré :

« Le développement de systèmes de drones navals est un domaine nouveau et passionnant au Royaume-Uni comme en France. En travaillant ensemble sur la base d’une vision commune des systèmes de drones sous-marins, nous serons en mesure de déterminer les avantages que le développement de cette capacité navale pourrait apporter, sur les plans militaires, financiers, technologiques et des compétences. »

 

Pour le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon :

« Le projet de lutte contre les mines navales MMCM occupe une place importante dans la préparation de l’avenir des systèmes de défense au profit des armées françaises et britanniques. Il traduit la volonté d’innovation de nos deux pays pour conserver une longueur d’avance dans les domaines technologique, industriel et opérationnel du secteur de la lutte sous-marine. »

Pour la France, le projet MMCM est une brique constitutive et centrale du programme plus vaste « Système de lutte anti-mines futur » (SLAMF) qui vise au renouvellement des capacités françaises de guerre des mines françaises après 2020. Pour le Royaume-Uni, le projet MMCM contribue au programme « Mine Countermeasures and Hydrographic Capability » (MHC) pour le renouvellement des capacités hydrographiques et de lutte contre les mines navales.

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