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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 10:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

22.09.2017 CP de Naval Group

 

Naval Group est fier d’avoir livré vendredi 22 septembre 2017 sa première corvette Gowind® 2500 à la Marine égyptienne. La cérémonie s’est déroulée à Lorient en présence de l’Amiral Ahmed Khaled, commandant en chef de la marine égyptienne, d’Hervé Guillou, Président-Directeur général de Naval Group et de hautes autorités de la Marine nationale et de la Direction générale de l’Armement. Ce navire, déjà commandé à dix exemplaires à ce jour, vient compléter la gamme étendue de navires et sous-marins du groupe.

 

Un programme mené dans des délais record

Livrée en 36 mois, la corvette ENS ELFATEH prendra la mer dès le 23 septembre pour rejoindre son port d’attache en Egypte. Ce navire est la première des quatre unités commandées par la marine égyptienne.

Hervé Guillou, Président Directeur général de Naval Group déclare : « Naval Group est particulièrement fier d’annoncer la livraison ce jour, conçu et réalisé en un temps record de trois ans, de la première corvette Gowind® destinée à l’Egypte, client et partenaire stratégique du groupe. Naval Group et ses partenaires industriels sont totalement mobilisés pour apporter leur soutien à l’Egypte dans la construction en transfert de technologie des trois corvettes suivantes. Une fois encore, je tiens à souligner le professionnalisme exceptionnel de l’équipage et des ingénieurs égyptiens. Ce programme illustre la capacité de Naval Group, avec le soutien des plus hautes autorités françaises, à contribuer à l’autonomie de ses clients. »

 

Naval Group poursuit son partenariat stratégique avec l’Egypte

La corvette ENS ELFATEH est le quatrième navire livré par Naval Group à la marine égyptienne. Elle s’inscrit dans un partenariat stratégique et de long terme avec l’Egypte. Pour mémoire, Naval Group a déjà livré une frégate FREMM en 2015 et deux BPC de type Mistral en 2016.

 

10 exemplaires : la corvette Gowind®, un navire multi-missions à succès

Le design particulièrement modulaire de la corvette Gowind® a permis de répondre aux attentes spécifiques de la marine égyptienne, tout en préservant des délais de livraison très attractifs. Ce même design Gowind® est aujourd’hui proposé à d’autres clients désireux de se doter d’un navire performant et « sea proven », qui a démontré lors de ses essais à la mer qu’il tenait parfaitement toutes ses promesses.

La corvette Gowind® 2500 a été également été commandée en six exemplaires par la Malaisie. Le 24 août dernier, le partenaire malaisien de Naval Group, Boustead Naval Shipyards, a ainsi procédé à la mise à flot de la 1ère corvette destinée à la marine royale malaisienne.

Commandée au total en dix exemplaires, la corvette Gowind® 2500 répond aux enjeux des Marines de disposer d’un navire de combat complet et multi-missions pour des opérations de souveraineté, de lutte contre les trafics illicites ou de sauvegarde maritime.

La corvette Gowind® 2500 est un concentré des dernières avancées technologiques développées et maîtrisées par Naval Group dans le naval de défense. Elle intègre la dernière génération de systèmes de combat développée par Naval Group, SETIS®, le « Panoramic Sensors and Intelligence Module (PSIM) » – ensemble regroupant la mâture intégrée avec ses différents capteurs et le Centre Opérationnel ainsi que les locaux techniques associés – et le haut niveau d’intégration, d’automatisation et de convivialité des systèmes Naval Group.

• Longueur hors tout : 102 mètres

• Largeur : 16 mètres

• Déplacement : 2 600 tonnes

• Vitesse maximale : 25 nds

• Equipage : 80 personnes (détachement hélicoptère inclus)

• Autonomie : 3 700 nautiques à 15 noeuds

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 11:55
Hussards du régiment de Bercheny en 1776

Hussards du régiment de Bercheny en 1776


09.01.2017 source JFP
 

9 janvier 1778 : mort du créateur des régiments de Hussards (Luzancy – près de Meaux). Emigré hongrois et excellent capitaine au service de la France, Ladislas Ignace de Bercheny, obtient de Louis XV le droit de recruter un régiment de cavaliers hongrois qu’il part chercher à Constantinople (1720). Il emmène dès lors son régiment dans tous les conflits de Louis XV. Il est inspecteur des Hussards puis maréchal de France (1758). Il meurt à 89 ans après une vie de guerres au moins aussi intense que celle du général Lasalle (1775-1809) qui déclarera beaucoup plus tard et comme tout le monde sait, « Tout Hussard pas mort à 30 ans est un jean-foutre ».

9 janvier 1799 : création du régiment des dromadaires (Egypte). Bonaparte crée par décret l’unité qui servira jusqu’à la fin de la campagne d’Egypte. En effet, l’armée d’Orient a débarqué avec des cavaliers démontés et les chevaux disponibles localement ne répondent pas à un usage militaire. Les capacités de ces animaux sont très appréciées, ils permettent des élongations journalières de 60 km avec des soins minimum. Le général Faidherbe (1818-1889) développe l’emploi des chameaux au Sénégal pour le transport du ravitaillement. La première unité combattante méhariste n’est vraiment créée qu’en 1891 à El Goléa (actuelle Algérie).

9 janvier 1873 : mort de Napoléon III (Chislehurst – Royaume-Uni). Exilé en Angleterre depuis la défaite de 1870, l’ex-empereur français s’éteint à 64 ans.

 

9 janvier 1909 : Gouraud occupe Atar (Mauritanie). Le colonel Gouraud en rayonnant depuis Atar sur le plateau de l’Adrar parvient à contrôler une région jusqu’à présent fief des bandes armées et rezzous. (Cf. Les ouvrages de Julie d’Andurain sur le sujet).

 

9 janvier 1916 : évacuation de la presqu'île de Gallipoli.(actuelle Turquie) Le rembarquement réussi des troupes franco-britanniques fixées par les Turcs est le seul succès de la campagne des Dardanelles. L’objectif de la campagne, voulue par Churchill, est de résoudre l'imperméabilité du front occidental allemand. La France a perdu 1 cuirassé, 4 sous-marins et de nombreux transports de troupes.

 

9 janvier 1975 : l’armée américaine adopte le missile Roland. Missile franco-allemand sol-air de moyenne portée.

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 11:55
Napoléon en Egypte par Jean-Léon Gérome

Napoléon en Egypte par Jean-Léon Gérome

 

03.01.2017 source JFP

 

3 janvier : Sainte Geneviève, patronne de la gendarmerie. Issue de la noblesse gallo-romaine du IVe siècle, elle convainc les habitants de Lutèce de ne pas livrer leur ville à Attila, roi des Huns. Inhumée en 503 dans l’ermitage qu’elle a fondé, elle fait l’objet d’un culte chez les Parisiens. Clovis se fera inhumer auprès d’elle. De la basilique construite par Clovis naîtra le Panthéon.

 

3 janvier 1799 : combats de Saouaqui et Tahta (Egypte). Davout et Desaix remontent le Nil tout en poursuivant les Mamelouks de Mourad Bey. Assaillis sur leurs arrières, les cavaliers de Davout ripostent et massacrent la plupart des assaillants.

 

3 janvier 1871 : victoire de Faidherbe à Bapaume (Pas de Calais). Le GDI Faidherbe s’empare du village de Biefvillers commandant la crète au dessus de Bapaume après un combat au corps à corps. Les Prussiens évacuent dans la nuit.

 

3 janvier 1916 : les Français quittent les Dardanelles. La dernière brigade française rembarque mettant fin à la triste opération des Dardanelles

 

3 janvier 1931 : mort du maréchal Joseph Joffre (Paris).

 

3 janvier 2009 : opération terrestre israélienne « Plomb durci » (Bande de Gaza). Afin de stopper le tir de roquettes du Hamas dont il est victime, Israël déclenche l’opération « plomb durci » le 27 décembre 2008. Pendant une semaine l’aviation israélienne bombarde des cibles supposées abritant des stocks d’armes ou des logements de cadres du Hamas. Les dégâts sont considérables. Le 3 janvier en soirée, 9000 Israéliens, appuyés par des blindés, pénètrent dans Gaza, où la densité de population est une des plus élevées au monde. Les combattants du Hamas empruntent astucieusement sous-sols et souterrains. L’utilisation des médias par le Hamas est intense et d’autant plus efficace qu’elle met l’accent sur les pertes civiles causées par les tirs israéliens. Tsahal perd 13 soldats. 1300 palestiniens sont tués, en majorité des civils.

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 10:55
Le K-219 en surface, le silo endommagé apparaît en arrière du kiosque. photo US Navy

Le K-219 en surface, le silo endommagé apparaît en arrière du kiosque. photo US Navy


06.10.2016 source SHD

6 octobre 105 avant J.C : bataille d’Arausio (Orange - Vaucluse). Les Cimbres (peuple germain originaire du Jutland) et les Teutons infligent une sévère défaite à l’armée romaine en profitant de la rivalité entre le proconsul Coepio et le consul Mallius. Les pertes romaines s’élèvent à 80 000 hommes soient les pires du siècle. Trois ans plus tard lors de la bataille d’Aix-en-Provence, le consul Marius anéantit les Teutons revenant du pillage de l’Espagne, et écarte ainsi la menace d’une invasion de l’Italie.

 

6 octobre 1860 : sac du palais d’été (Pékin – Chine). Les vainqueurs franco-britanniques de la bataille de Palikao (21 septembre) pillent le palais d’été. L’ordre de l’incendier vient de Lord Elgin. Victor Hugo, alors en exil à Guernesey et donc en délicatesse avec Napoléon III, traitera les Européens de bandits dans une lettre rendue publique.

 

6 octobre 1918 : entrée à Beyrouth (actuel Liban). Une flotte franco-britannique entre dans le port de Beyrouth évacué par les Turcs. Deux contre-torpilleurs français de l’escadre de Syrie (l’Arbalète et le Coutelas) précèdent les troupes du général Franchet d’Esperey en Palestine (en fait, un régiment mixte de cavalerie :chasseurs d’Afrique et Spahis).

 

6 octobre 1949 : loi américaine d’ « aide militaire pour la défense mutuelle ». Signée par Truman, cette loi porte uniquement sur l’aide militaire afin de ne pas donner raison à la propagande soviétique qui présente le plan Marshall (1947-1951) comme une machine de guerre américaine offerte aux Européens. La France a reçu environ 20  % des 10 milliards de dollars d’aide américaine.

 

6 octobre 1973 : début de la guerre du Kippour (Israël). L'Egypte et la Syrie, appuyées par une coalition arabe, attaquent par surprise Israël qui finit par l'emporter.

 

6 octobre 1977 : premier vol du Mig 29. Chasseur russe bi-supersonique baptisé Fulcrum par les américains. Grande maniabilité en vol et rusticité d’emploi. Toujours en service dans une dizaine de pays.

 

6 octobre 1981 : assassinat du président Sadate (Le Caire). Lors d'un défilé militaire, un groupe d'officiers proches des frères musulmans tire sur le président égyptien et le tue ainsi que 6 autres dignitaires présents dans les tribunes.

 

6 octobre 1986 : le K219 coule au large des Bermudes. Le sous-marin nucléaire soviétique K219 (lanceur d’engins) est victime d'un incendie qui l'oblige à faire surface. 4 hommes d'équipage périssent lors de l’incendie qui se déclare dans le silo n°6. Un cargo soviétique tente de le remorquer mais il sombre par 5500 mètres de fond avec ses 32 missiles nucléaires à bord.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 09:30
L'Egypte va réceptionner ses trois nouveaux Rafale



26.01.2015 par Loïc - Defens'Aero
 

Après avoir réceptionné ses trois premiers Rafale DM (le DM01, 02, et 03) le 20 Juillet 2015 sur la base aérienne 125 d'Istres, l'Egypte s'apprête à intégrer au sein de la Al-Qūwāt al-Gawwīyä al-Miṣrīy (force aérienne égyptienne) trois Rafale biplaces supplémentaires.

En effet, selon mes informations de plusieurs sources concordantes, les Rafale DM04, DM05, et DM06 rejoindront, le Jeudi 28 Janvier 2016, une base aérienne égyptienne, à quelques kilomètres seulement de la ville du Caire, afin d'être intronisés au sein du 34 Squadron «Wild Wolves» et du 203 Tactical Fighter Wing «Storm».

Suite de l'article

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 07:55
Mistral : DCNS envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de la COFACE

"Le président de la République a dit que ce serait une opération qui ne coûterait pas d'argent à l'industrie. Ce n'est pas encore le cas", avait expliqué en décembre Hervé Guillou devant l'Association des journalistes de défense (AJD) - photo DCNS

 

11/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe naval envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de l'expert en assurance-crédit internationale pour se faire rembourser du montant de tous ses coûts liés à l'annulation de la vente de deux bâtiments de surface et de projection (BPC) de type Mistral à la Russie.

 

Ça chauffe, ça chauffe entre DCNS et la COFACE qui gère pour le compte de l'État les garanties publiques destinées aux entreprises françaises exportatrices. Selon des sources concordantes, le groupe naval envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de l'expert en assurance-crédit internationale pour se faire rembourser du montant de tous ses coûts liés à l'annulation de la vente de deux bâtiments de surface et de projection (BPC) de type Mistral à la Russie. Un montant qui est proche de 100 millions d'euros, selon ces mêmes sources. Depuis le début de cette opération, les deux entités entretiennent des rapports conflictuels.

Le groupe naval ira-t-il au bout de cette logique? Le dossier est ouvert, précise-t-on à La Tribune. En tout cas, le PDG Hervé Guillou ne l'exclut pas, d'autant qu'il doit rendre des comptes à son conseil d'administration où siège Thales (35% du capital), qui a lui-même Dassault Aviation dans son capital. "Nous nous devons de défendre les intérêts de DCNS, explique-t-on. C'est une solution parmi d'autres. La messe n'est pas dite". A ce jour, tous les fournisseurs du groupe naval ont été remboursés intégralement (660 millions d'euros pour STX, 80 millions pour Thales et 40 millions pour CNIM). Contacté, le groupe DCNS n'a pas souhaité faire de commentaires.

 

Les industriels indemnisés à 100%

"Le président de la République a dit que ce serait une opération qui ne coûterait pas d'argent à l'industrie. Ce n'est pas encore le cas", avait expliqué en décembre Hervé Guillou devant l'Association des journalistes de défense (AJD). "Nous avons encore des discussions en cours avec le ministère des Finances pour nous faire rembourser jusqu'au dernier euro ce qu'ils nous doivent (...) On continue à faire valoir nos droits mais le sujet n'est pas réglé", avait-il souligné. Des déclarations publiques qui avaient fortement agacé au plus haut niveau avant les fêtes de fin d'année.

Hervé Guillou avait toutefois déjà expliqué en septembre 2015 devant les députés de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale que "le Premier ministre a arbitré, moyennant la souscription d'une prime complémentaire, au mois de mai, le principe d'une indemnisation à 100 % de tous les industriels ayant contribué" au contrat.

La vente des deux BPC avait été annulée par la France en raison de l'implication de la Russie dans la crise ukrainienne. En vertu d'un accord conclu le 5 août entre Paris et Moscou, après huit mois de négociations, le gouvernement français avait concomitamment versé aux autorités russes 949,8 millions d'euros, correspondant aux avances versées par la Russie pour l'acquisition des deux navires, dont le prix d'achat s'élevait à 1,2 milliard.

 

Une négociation déjà difficile avec la COFACE

Dès l'origine de ce dossier, la négociation n'a pas été très simple entre DCNS et la COFACE, qui a contesté "pendant plusieurs mois jusqu'en février-mars" 2015 la décision du groupe naval d'invoquer en novembre 2014 un cas de force majeure prévu dans le contrat de janvier 2011 pour justifier la non livraison à la marine russe du premier BPC, qui devait être livré "contractuellement le 1er novembre, puis le 14 novembre et le 24 novembre", avait expliqué en septembre 2015 à l'Assemblée nationale, Hervé Guillou. DCNS a signé en septembre 2012 avec la COFACE une police d'assurance avec un taux de couverture des coûts de 95%, dont sont exclues les marges du groupe naval.

"Il nous a fallu protéger DCNS d'une résiliation pour faute au cas où nous ne le livrerions pas. Nous nous sommes donc déclarés, au titre de l'article 14 du contrat, en état de force majeure. Si cela n'avait pas été le cas, nous aurions pu avoir à notre charge non seulement la construction à nos frais par un tiers des BPC, c'est-à-dire l'équivalent de 1,2 milliard d'euros, mais aussi les pénalités ; autrement dit, nous exposions la société à une perte de 1,5 à 2 milliards d'euros. Ce cas de force majeure a permis de protéger la société pendant 183 jours, ce qui était pour nous l'essentiel, en attendant une expression plus formelle de l'État français" (...) Si la force majeure n'avait pas été reconnue, DCNS n'était pas remboursée à 95 % mais à 50 % ou moins".

A l'exception de sa marge qui ne sera pas remboursée, DCNS devrait au final s'en sortir relativement bien si les promesses de l'État sont bien tenues. Car comme l'a indiqué lors de son audition devant la même commission le 15 septembre, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, "le coût total imputable à l'État sera légèrement supérieur, car la COFACE indemnisera les entreprises françaises concernées pour les coûts induits par la réalisation du contrat, dont le montant dépasse celui des acomptes versés par la partie russe. Le montant total pour l'État sera donc de l'ordre de 1,1 milliard d'euros". Notamment DCNS a dû injecter "en cash quelque 140 millions" pour terminer le second BPC, le Sébastopol. Pour Laurent Fabius, ce différentiel "se traduira par le versement d'un dividende moindre de la COFACE à l'État" en début d'année prochaine.

 

Livraison des Mistral à l'Égypte cet été

Le total des indemnisations à verser au constructeur des navires et à ses sous-traitants devrait grimper à 1,1 milliard d'euros moins le montant de l'éventuelle revente, avait indiqué le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Louis Gautier, lors d'auditions parlementaires en septembre. Cette estimation inclut notamment des frais de gardiennage et de maintien en état opérationnel des navires, qui s'élèvent à 2 millions d'euros par mois, mais pas les frais de remplacement des matériels russes en vue d'une revente à un autre pays.

La France a trouvé depuis un accord avec l'Égypte, qui a acheté les deux bâtiments pour environ 950 millions d'euros. DCNS a retiré des systèmes d'information russes des deux navires, toujours basés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), et est en train d'en transcrire d'autres du cyrillique vers l'arabe. La formation du premier équipage égyptien - elle doit durer environ quatre mois - débutera en février/mars 2016, les deux navires devant rejoindre l'Égypte à l'été.

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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 08:30
Buk-M1-2 SAM system. 9A310M1-2 self-propelled launcher. MAKS, Zhukovskiy, Russia, 2005

Buk-M1-2 SAM system. 9A310M1-2 self-propelled launcher. MAKS, Zhukovskiy, Russia, 2005

 

December 15, 2015: Strategy page

 

Egyptian air defense forces are expanding their arsenal by spending over a billion dollars on additional Russian Buk short range and S-300V king range anti-missile systems. These are of Buk and S-300 systems Egypt already has. Egypt has been using Russian anti-aircraft missile systems since the 1970s. In addition Egypt has American Hawk and Patriot systems. This includes some of the anti-missile missiles for their Patriot systems. But the 70,000 personnel in the Egyptian Air Defense Command primarily operate Russian equipment.

 

The latest version of Buk is the Buk M3. This version has a longer range (75 kilometers compared to 50 for the M2) and improvements in the guidance system and overall reliability. Development of the Buk M2, a radical redesign of the 1960s era SA-6, was completed in 1988, near the end of the Cold War and disintegration of the Soviet Union. This delayed its introduction. Russia was not able to start production until after 2002. When NATO discovered the Buk M2 they called it the SA-11.

 

Buk began development in the 1970s because of the success of SAM-6 system in the 1973 Arab-Israeli war. Egyptian SA-6 systems were effective against Israeli warplanes, one of the rare successes of Russian air defense weapons against Western equipment. The Buk M1 entered service in the 1980s while work got underway for the even more advanced M2 and M2E. These were the ones delayed by financial problems in the 1980s. The M2 missiles weighed 720 kg (1,587 pounds) each and have a max range of 50 kilometers. This was followed by a lighter (581 kg) version with the same range. The missiles were carried and launched from a tracked vehicle that held four missiles. Another vehicle has the target acquisition radar which has a range of over 150 kilometers. Versions of the Buk were developed for use on ships.

 

As successful as the SA-6 was in 1973 and U.S. and Israel quickly developed electronic countermeasures. Russia responded by improving Buk but was never able to repeat the success of 1973, which was largely the result of Israel underestimating the SA-6 and the ability of Egyptian operators. Israel has not repeated that error since then and it was a wakeup call to the United States and other NATO countries as well.

 

While the S-300’s may be Cold War era weapons, their fire control and communications systems have been upgraded. Each S-300 battery consists of 4-8 launcher vehicles (each with two missiles, plus two reloads) plus radar vehicles and a command vehicle. The original S-300 was known to NATO, during the Cold War, as the SA-10. This system entered service in the late 1970s and was upgraded several times since then. One major upgrade came to be called the SA-12 and it entered service in the late 1980s. Finally, there was the SA-21, which was so different from the original S-300 that it was given a new name by the Russians: the S-400. These systems began entering service, slowly, in 2007. The S-300V/SA-12 missiles had a range of 75 kilometers and were considered somewhat similar to the American Patriot systems. Later models of the S-300V had some capability to shoot down short range ballistic missiles. The SA-12 missiles were carried in canisters (either four or two per launcher vehicle). Each launcher vehicle also contains a guidance radar.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:30
L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

L'Egypte attendra 2016 pour commander deux satellites "Made in France" (Crédits : Aibus Space)

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Egypte n'ont pas pu terminer les négociations sur la vente de deux satellites français, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaires. Par ailleurs, le président égyptien a entre ses mains une proposition de Paris pour quatre navires de guerre supplémentaires.

 

En dépit de toute la volonté des équipes de négociations égyptiennes et françaises, le contrat portant sur une commande de deux satellites, l'un d'observation et l'autre de télécoms militaire, n'a pas pu être signé mardi avant le départ de la délégation égyptienne. Rien de grave pour autant. Ce n'est que "partie remise", explique-t-on à Paris. "On partait de trop loin pour finaliser", précise-t-on à La Tribune. Pourtant le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaitait une signature rapide. Pour accélérer les négociations, Il avait envoyé son fidèle ministre de la Production de défense, le général Al-Assar.

Dans le cadre de ces discussions, Le Caire négocie avec Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), qui a été désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Le calendrier était ambitieux mais rien ne semble perdu pour la France.

 

Paris propose quatre nouveaux navires de guerre au Caire

Outre les deux satellites "Made in France", le président égyptien a entre ses mains une proposition très séduisante de DCNS portant sur la vente d'un lot de quatre navires : deux corvettes, l'OPV Adroit qui avait été autofinancé par le groupe naval puis prêté à la marine nationale, et, enfin, un navire plus petit fourni par Piriou. Une offre qui s'élèverait à 580 millions d'euros environ. Si un accord était trouvé avec la France, l'Égypte possèderait à terme 11 navires de guerre français.

Elle a déjà en commande six navires (quatre corvettes Gowind et deux Bâtiments de projection et de commandement de type Mistral). Le Caire dispose en service opérationnel d'une frégate multimissions FREMM "Vive l'Egypte" livrée en juillet 2015. La marine égyptienne aura d'ici à 2020, une flotte de sept navires français de premier rang.

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:30
photo Ouest-France

photo Ouest-France

 

19 décembre 2015 Portail des Sous-Marins

 

Les deux Mistral qui occupent le port de Saint-Nazaire depuis un an vont retrouver des occupants. Le nouveau propriétaire, à savoir la marine égyptienne va envoyer un premier équipage pour se former dans les prochaines semaines.

 

Référence : Ouest-France

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:30
L'Egypte proche de s'offrir deux satellites "made in France"

L'Egypte veut un satellite espion (ici sur la photo) et un satellite de télécoms militaires (Crédits : Aibus Space)

 

17/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaite très rapidement acheter un satellite d'observation et un satellite de télécoms militaires à Airbus Space Systems et Thales Alenia Space. Un contrat de l'ordre de 1 milliard d'euros.

 

C'est chaud, très chaud même à nouveau entre l'Egypte et la France, selon des sources concordantes. Après avoir acheté 24 Rafale, une frégate FREMM, quatre corvettes Gowind et deux Mistral, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi souhaite très rapidement acquérir un satellite d'observation et un satellite de télécoms militaire à Airbus Space Systems et Thales Alenia Space (TAS), désigné comme mandataire. Le montant du contrat s'élève à environ 1 milliard d'euros pour les deux satellites. Preuve de cette volonté de trouver un accord rapidement, il vient à nouveau d'envoyer en France le général Al-Assar, qui est devenu en septembre le ministre de la Production de défense.

C'est notamment lui qui avait été le négociateur égyptien pour les contrats portant sur les 24 Rafale et la FREMM en février dernier. Il avait été envoyé en septembre par le président al-Sissi pour faire avancer les négociations et lever les derniers obstacles au moment des négociations sur les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral (DCNS et STX). Le 29 novembre, Abdel Fattah Al-Sissi avait quant à lui dîné avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'homme de confiance du Caire. Le président égyptien, qui était à Paris pour la COP21, avait été également reçu le 30 par Manuel Valls.

 

Le général Al-Assar en France

Le ministre de la Production de défense est arrivé ce mercredi pour rejoindre des équipes égyptiennes déjà sur place et doit repartir le 22 décembre avec en principe un accord en poche. Un calendrier qui semble ambitieux mais tout reste possible avec les Égyptiens, les négociations pour le contrat Mistral n'ayant duré qu'un peu plus de deux mois. Pour autant, selon nos informations, il restait encore pas mal de travail pour parvenir à cet accord, dont la position orbitale des satellites, qui poserait problème. Un contrat pourrait être signé en fin d'année, voire au tout début 2016.

L'Arabie saoudite soutient toujours autant Le Caire. Ryad a promis mardi d'investir 8 milliards de dollars en Egypte et d'apporter une aide pétrolière pendant cinq ans à ce pays, qui connait des difficultés économiques. Cette annonce a été faite dans un communiqué commun publié au terme d'une visite du vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense Mohamed ben Salmane Al Saoud mardi au Caire. Le roi Salmane a "ordonné que les investissements saoudiens en Egypte dépassent les 30 milliards de riyals (8 milliards de dollars)" et que le royaume "contribue à couvrir les besoins de l'Egypte en pétrole durant les cinq prochaines années", selon le communiqué de l'agence officielle SPA. En outre, "les navires saoudiens soutiendront le trafic dans le canal de Suez", a précisé le texte sans plus de détail.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 18:30
Crash A321 image. Crédits CNES 2015 - Distribution Airbus DS Spot Image

Crash A321 image. Crédits CNES 2015 - Distribution Airbus DS Spot Image

 

18.11.2015 Romandie.com (ats)

 

L'Etat islamique (EI) a annoncé mercredi avoir eu l'intention d'abattre un avion occidental au-dessus du Sinaï en Egypte. Mais il a changé d'objectif pour frapper un avion russe après la décision de Moscou de mener des frappes aériennes en Syrie.

L'EI, qui a fait cette annonce dans son magazine Dabiq, dit avoir introduit la bombe dans l'Airbus de la compagnie russe Metrojet après avoir trouvé une faille dans le système de sécurité à l'aéroport de Charm el Cheikh, d'où était parti l'avion.

"Une bombe a été introduite dans l'avion et a causé la mort de 219 Russes et de cinq autres croisés, un mois à peine après la décision insensée de la Russie" d'intervenir en Syrie, dit l'EI. "Les croisés de l'Est et de l'Ouest, qui sont divisés, pensaient être en sécurité en bombardant lâchement les musulmans du Califat. Alors, la vengeance s'est abattue sur ceux qui se sentaient en sécurité dans leurs cockpits", poursuit-il.

 

Une canette de Schweppes

Le magazine publie aussi la photo présentée comme celle de la bombe artisanale qui a détruit l'Airbus A321 russe le 31 octobre. La photo montre sur un fond bleu une canette de Schweppes Gold et ce qui semble être un détonateur et un interrupteur.

Dabiq publie également une photo de passeports qui auraient appartenu à des passagers russes de l'Airbus, "obtenus par les moudjahidine".

Moscou a confirmé mardi que le crash avait été provoqué par l'explosion d'une bombe à bord de l'appareil. Quelques jours après le crash de l'avion, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient déjà dit privilégier la thèse de l'attentat à la bombe. L'Egypte de son côté semble traîner des pieds pour reconnaître la thèse de l'attentat.

 

Deux otages exécutés

L'EI annonce par ailleurs l'exécution de deux otages chinois et norvégien détenus par l'organisation djihadiste depuis début septembre en Syrie. Dabiq publie les photos des corps des deux otages présumés au visage ensanglanté, frappées d'un grand bandeau en rouge sur lequel est écrit: "Exécutés après avoir été abandonnés par les nations et les organisations infidèles".

Il n'a pas été possible dans l'immédiat de vérifier l'authenticité de ces photos.

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:30
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

13.11.2015 source EMA

 

Le 12 novembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu, à Paris, son homologue égyptien, le général de corps d’armée Mahmoud Hegazy.
 

Après lui avoir rendu les honneurs militaires à l’occasion d’une cérémonie organisée la veille à l’Ecole militaire, le général de Villiers a accueilli son homologue pour une réunion de travail sur le site de Balard. Il a pu découvrir la nouvelle organisation du ministère de la Défense et le regroupement des états-majors. Cette rencontre bilatérale s’inscrit dans le cadre d’un dialogue riche que les deux CEMA n’ont pas manqué de souligner. Après avoir échangé leur analyse de la situation sécuritaire internationale et les grands enjeux stratégiques régionaux, le général de Villiers et le général Hegazy ont spécifiquement abordé la coopération mise en œuvre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Levant. Face à la menace constituée par Daech, le CEMA a ainsi pu rappeler l’importance d’une approche globale, en soulignant  qu’il était indispensable de continuer à agir de façon coordonnée avec chacun des partenaires engagés dans ce combat.

Les deux CEMA ont ensuite fait le point sur leur coopération militaire bilatérale. Formalisée depuis 2005 par un arrangement militaire et technique, et dans le contexte des capacités nouvelles acquises par l’Egypte auprès de la France,  cette coopération se traduit essentiellement par des échanges dans le domaine de la formation académique et opérationnelle. Cet aspect a été plus précisément abordé, avec un focus sur les volets maritime et aérien qui concentrent la majeure partie de nos activités bilatérales. A ce titre, le général de Villiers et le général Hegazy se sont félicités de la qualité des interactions réalisées dans le cadre des exercices interarmées, comme l’exercice aéromaritime Cleopatra, ou de composante comme les « PASSEX » maritimes. Ils ont également indiqué leur volonté de poursuivre et d’étendre l’ensemble de leurs coopérations opérationnelles.
Cette rencontre a été l’occasion pour les deux CEMA de témoigner leur volonté de poursuivre et d’entendre leur coopération pour favoriser la stabilité régionale et internationale

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 08:40
Crash en Egypte : pourquoi le "probable" attentat de l'Etat islamique change tout

 

10 novembre 2015 JDD

 

Le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, a admis mardi la possibilité qu'un "acte terroriste" ait été à l'origine du crash le 31 octobre d'un avion russe en Egypte. Le Britannique David Cameron a, lui, estimé "plus que probable" la piste de l'attentat. Un développement particulièrement inquiétant quatorze ans après les attentats du 11-Septembre.

 

Lire l’article

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 12:45
La professionnalisation des armées arabes face à un nouveau contexte stratégique régional: les cas de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte


06/11/2015  Flavien BOURRAT - IRSEM


"La professionnalisation des armées arabes face à un nouveau contexte stratégique régional : les cas de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte"
 

Un nouveau contexte stratégique caractérise le monde arabe, posant avec une acuité particulière la question des capacités des forces armées locales à affronter des défis vis-à-vis desquels elles n’ont pas été préparées. Ce contexte est désormais marqué par la montée en puissance d’un jihadisme armé et territorialisé ...

 

Numéro 24 - 2015 (pdf - 694 ko)

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 08:40
Protection des avions: un système russe de pointe pour l’Egypte et l’Algérie

 

09.11.2015 Sputnik

 

Le complexe de bord de défense (BKO) Président-S est destiné à parer les attaques de missiles sol-air.

 

La Russie négocie avec l'Egypte et l'Algérie la livraison dans ces pays de complexes de défense embarqués Président –S destinés à protéger les avions et les hélicoptères contre les attaques au missile, a annoncé lundi à RIA Novosti le premier vice-directeur du Groupe de technologies radio-électroniques KRET Igor Nassenkov.

"Actuellement, nous négocions la livraison de complexes Président-S à l’Egypte et à l’Algérie", a indiqué le responsable lors du Salon aérospatial Dubaï Airshow —2015.

Le complexe de bord de défense (BKO) Président-S est destiné à parer les attaques de missiles sol-air. Le complexe détecte automatiquement le lancement d’un missile et active l’utilisation d’interférences passives et actives dans les gammes infrarouges et radios, brouillant ainsi les systèmes d’autoguidage du missile et le redirigeant vers de fausses cibles.

Le système Président-S a été réalisé sous la forme de blocs qui peuvent être placés tant à l'intérieur que sur les accroches externes du fuselage des avions et hélicoptères civils et militaires.

Le prototype du complexe a été présenté pour la première fois en juin 2010 au Salon Eurosatory-2010 à Paris. La production industrielle a été lancée en juin 2015.

"Ces dernières décennies, dans les guerres locales et les conflits, la plupart des avions et hélicoptères perdus (80-90%) ont été détruits par des systèmes Sol-air à très courte portée (SATCP) dotés de têtes de guidage optiques. La discrétion, l’autonomie et la simplicité relative d’utilisation, la commodité de transport, le prix relativement bas par rapport à un complexe de missiles antiaériens avec systèmes de guidage radar ont permis la prolifération des SATCP dans le monde entier, y compris dans les pays du Proche-Orient et d’Afrique. C’est pour cela qu’il existe aujourd’hui dans le monde un risque élevé d’attaques de missile pour les aéronefs civils. Le complexe Président-S est capable de protéger efficacement n’importe quel appareil volant contre ce type d’attaque", a souligné le responsable.

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 14:30
Une bombe serait bien en cause dans le crash de l'avion russe

 

08.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Les enquêteurs qui mènent les investigations sur l'accident d'un Airbus russe le 31 octobre dernier dans le Sinaï sont "sûrs à 90%" qu'un bruit enregistré par les boîtes noires de l'appareil correspond à l'explosion d'une bombe, selon le comité d'enquête.

Samedi lors d'une conférence de presse, le président du comité d'enquête Ayman al Moukaddam avait déclaré qu'un "bruit" pouvait être entendu dans la dernière seconde de l'enregistrement des conversations dans le cockpit.

Mais il avait estimé qu'il était trop tôt pour en tirer des conclusions. La thèse d'un attentat à la bombe est évoquée depuis plusieurs jours par les services secrets américains et britanniques pour expliquer la destruction de l'Airbus, à bord duquel ont péri 224 passagers et membres d'équipage, russes pour la plupart.

 

Revendication de l'EI

"Les analyses effectuées jusqu'ici sur le bruit sur la boîte noire indiquent qu'il s'agit d'une bombe", a déclaré ce membre du comité d'enquête égyptien, qui a souhaité garder l'anonymat. "Nous sommes sûrs à 90% qu'il s'agit d'une bombe."

Prié d'expliquer quelle peut être l'hypothèse justifiant les 10% manquants, il a répondu: "Je ne peux pas en parler pour le moment.

La branche égyptienne de l'organisation Etat islamique a revendiqué la responsabilité de la destruction de l'appareil, en représailles des frappes de l'aviation russe sur le groupe djihadiste en Syrie.

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 18:30
GB: un avion de touristes allant à Charm el-Cheikh est passé près d'un missile en août

 

07 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Londres - Un avion Thomson Airways transportant 189 touristes de Londres à la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh est passé, en août dernier, à moins de 300 mètres d'un missile peu avant son atterrissage, ont révélé samedi les médias britanniques.

 

Un porte-parole du gouvernement britannique a confirmé cet incident, affirmant, dans un communiqué, qu'il ne s'agissait pas d'une attaque ciblée mais qu'il était lié à un exercice de routine de l'armée égyptienne.

 

Nous avions enquêté sur l'incident à l'époque des faits et avions conclu qu'il ne s'agissait pas d'une attaque ciblée mais que c'était très probablement lié à des exercices de routine menés par l'armée égyptienne dans la région à l'époque, a indiqué ce porte-parole du gouvernement.

 

Selon une source citée par le Daily Mail, à l'origine de l'information, le copilote était aux commandes au moment des faits mais le pilote était dans le cockpit et a vu le missile venir en direction de l'avion.

 

Il a ordonné que l'avion tourne à gauche pour éviter le missile qui se trouvait à environ 1.000 pieds (300 mètres) de distance, ajoute cette source non identifiée.

 

La compagnie aérienne a également confirmé cet événement, ajoutant que l'enquête menée par le ministère britannique des Transports (DfT) avait à l'époque jugé sûr les vols à destination de la station balnéaire égyptienne.

 

Thomson Airways peut confirmer que l'équipage du vol TOM 476 a fait état d'un événement le 23 août, a indiqué un porte-parole de la compagnie.

 

Après avoir atterri à Charm el-Cheikh, une évaluation initiale a été menée et l'événement a été immédiatement signalé au ministère britannique des Transports (DfT) conformément au protocole établi, a-t-il ajouté.

 

Le DfT a mené une enquête complète en liaison avec d'autres experts du gouvernement britannique, selon la même source.

 

Après étude des détails de ce cas, l'enquête a conclu qu'il n'y avait pas de motif de préoccupation et qu'il était sûr de poursuivre les vols à destination de Charm el-Cheikh, conclut-il.

 

Les pilotes ont effectué des mesures d'évitement et sont parvenus à poser en toute sécurité l'avion, précise la presse britannique, ajoutant que les passagers n'ont pas été informés de l'incident.

 

Mercredi, Londres avait suspendu tous les vols au départ de Charm el-Cheikh et à destination du Royaume-Uni, le Premier ministre David Cameron mettant en avant des inquiétudes sur la sécurité de ces vols après des informations des services de renseignement faisant état de la probabilité qu'un engin explosif ait été à l'origine de l'accident.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 11:55
Lors de l'expédition de Suez, les militaires du 2e RPC progressent vers Port-Saïd, appuyés par les blindés anglais. Photo Le Barbenchon SCA-ECPAD

Lors de l'expédition de Suez, les militaires du 2e RPC progressent vers Port-Saïd, appuyés par les blindés anglais. Photo Le Barbenchon SCA-ECPAD


05.11.2015 source SHD

 

5 novembre 1757 : bataille de Rosbach (Allemagne). Le prince de Soubise à la tête d’une armée franco-impériale est complètement défait par l’armée prussienne de Frédéric II. Les Prussiens, inférieurs en nombre, ont tendu un piège dans lequel les français donnent sans méfiance. Longtemps, cette défaite reste pour la France, synonyme de désastre déshonorant car le vent de panique qui a soufflé dans les rangs français a poussé beaucoup d’unités à se replier sans combattre.

 

5 novembre 1854 : bataille d’Inkerman. (Crimée). Après l'échec de Balaklava (25 octobre 1854), le général russe Menchikov ordonne une deuxième tentative de rupture du siège de Sébastopol par une attaque massive (36 000 hommes) des arrières anglais sur le plateau d'Inkerman. La surprise alliée est totale mais le manque de coordination du commandement russe s’ajoutant à la résistance héroïque du petit contingent britannique donne suffisamment de temps aux Français pour amener des renforts. Les généraux Bourbaki et Bosquet inversent le sort des armes et  transforment l'échec russe en déroute. L'armée russe perd 10 000 hommes, les Anglais 3 000 et les Français 800, principalement dans un assaut suicidaire de la brigade Lourmel sur le bastion de la Quarantaine. Cette victoire commune est toujours célébrée dans la mémoire de l'armée britannique, beaucoup moins chez les Français.

 

5 novembre 1956 : opération sur Suez (Egypte). Le président Nasser a nationalisé en Juillet le canal de Suez dont les intérêts étaient principalement franco-britanniques. Lors des accords secrets de Sèvres (24 oct), les gouvernements français (Guy Mollet), britannique (Anthony Eden) et Israélien (Ben Gourion) décident d’intervenir militairement : la France pour sanctionner le soutien au FLN algérien, la Grande-Bretagne pour reprendre le contrôle du canal, Israël pour mieux  contrôler sa frontière Sud et le golfe d’Akaba. Les Israéliens ont lancé une offensive blindée dans tout le Sinaï (29 oct) que les franco-britanniques déclarent vouloir arrêter en menant une opération aéroportée sur Port Said. L’opération est tactiquement une belle réussite, tous les objectifs assignés étant atteints, cependant les menaces soviétiques et protestations américaines obligent le trio à faire machine arrière et mettent en évidence que l’Europe a définitivement cédé le leadership mondial aux deux grands. Au même moment, les russes en profitent pour mater la révolte à Budapest, sans réaction à l’Ouest.

Note RP Defense:

voir Opération Franco-Israélo-Britannique du Sinaï (29 octobre – 5 novembre 1956)

voir Lors de l’expédition de Suez, parachutage d’hommes et de matériel dans la région de Port-Saïd.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 19:45
Egypt's Sisi says Britain, other NATO members must do more in Libya

 

04 November 2015 defenceWeb (Reuters)

 

.Britain and other NATO members involved in toppling Muammar Gaddafi must do more to help prevent the spread of Islamist extremism in Libya, Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi told the Daily Telegraph newspaper ahead of a visit to London.

 

Britain took part in 2011 air strikes in Libya, which is now caught up in a conflict between two rival governments and their armed factions, leaving a security vacuum that has allowed Islamic State militants to gain ground.

 

"It was a mission that was not completely accomplished ... Libya was left without the leadership when it needed our help most. Now we have the situation where the will of the Libyan people is being held hostage by militant groups," Sisi, who is due to begin a visit to Britain on Wednesday, told the paper.

 

"We need to stop the flow of funds and weapons and foreign fighters to the extremists. All the members of NATO, including Britain, who took part in the mission to overthrow Gaddafi need to give their help."

 

Sisi said more also needed to be done to tackle the spread of Islamic State militants in Iraq and Syria.

 

"The map of extremism and instability is expanding and not retreating. We need to reassess our priorities," he said.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:40
Crash revendiqué par l'EI, de la "propagande" selon al-Sissi

 

03.11.2015 Romandie.com (ATS)

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a fustigé mardi dans un entretien sur la BBC la "propagande" du groupe Etat islamique. L'EI affirme depuis samedi être responsable du crash de l'avion russe dans le Sinaï alors que l'enquête piétine.

M. Sissi a aussi prévenu que l'enquête serait longue pour déterminer les causes du crash qui a coûté la vie à 224 personnes, surtout des touristes russes. "Cela prendra du temps pour clarifier cet incident, voyez le vol de la Pan American qui s'est écrasé en Europe (à Lockerbie en 1988), cela a pris des années avant de trouver la vérité. Nous ne pouvons pas simplement tirer des conclusions hâtives", a déclaré M. al-Sissi selon la traduction de la BBC.

La branche égyptienne de l'EI a assuré samedi avoir "fait tomber" l'appareil en représailles aux bombardements russes en Syrie.

"Il y a cette propagande selon laquelle (l'avion) s'est écrasé à cause de Daech (acronyme en arabe de l'EI, ndlr), c'est une manière de nuire à la stabilité et la sécurité de l'Egypte ainsi qu'à son image", a poursuivi le président égyptien dans cet entretien.

"L'avion était à 35'000 pieds (10'668 m), croyez-moi, la situation dans le Sinaï, en particulier dans cette zone limitée, est totalement sous notre contrôle", a-t-il ajouté. L'Airbus de Metrojet s'est totalement disloqué en vol comme en atteste la dispersion des débris et des corps sur plus de 100 km2, selon certains enquêteurs.

 

Toujours deux hypothèses

D'après des experts interrogés par l'AFP, l'appareil a dû subir un choc extrêmement soudain, quel qu'il soit, au point que le pilote en a instantanément perdu le contrôle.

Tout le monde exclut que l'appareil ait pu être atteint à 10'000 m d'altitude par un missile tiré de l'épaule, du type de ceux dont dispose l'EI dans le Sinaï. Restent deux hypothèses: un problème technique qui provoque une explosion et une dislocation immédiate de l'appareil ne laissant pas le temps au pilote de communiquer, mais ce cas est rarissime, ou alors une bombe apportée dans l'avion par un occupant ou placée à bord par un membre du personnel au sol.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:30
Photo DCNS

Photo DCNS

 

26.10.2015 Par François d'Orcival – Valeurs Actuelles

 

Diplomatie. Les Américains ont commis une erreur stratégique en condamnant l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi. Ils en paient le prix…

 

L’Élysée a donné l’information, Matignon le prix, le ministère de la Défense le calendrier : les deux BPC (bâtiments de projection et de commandement) que nous appelons Mistral et que les Russes avaient baptisés Sébastopol et Vladivostok vont donc être livrés à l’Égypte, en mars prochain, après entraînement de 400 marins égyptiens. Montant de la transaction : 950 millions d’euros (le dédommagement dû aux Russes pour la non-livraison des deux navires en raison de l’embargo aurait pu nous coûter 500 millions de plus). Mais qui va financer la commande égyptienne ? L’Arabie Saoudite ? Et si la vérité était bien plus percutante…

 

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:55
EPPN: PRORISK a démarré ses premières missions d'escorte

 

16.10.2015  par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

ProRisk, société de sûreté maritime qui dispose de l'agrément EPPN depuis le mois de juin, vient d'assurer sa première mission sur un navire battant pavillon français.

Il s’agissait d’un pétrolier assurant une liaison entre Fujaïrah et Suez. Une équipe de quatre personnels français de ProRisk a passé 12 jours en mer, dont 8 en zone à risques. La société de Brest espère assurer une dizaine de rotations par an pour ce client.

 

Thoniers. Les activités de la société se développent par ailleurs. Ce vendredi, trois équipes de quatre agents privés de protection des navires (APPN) vont quitter la France pour une mission dans l'océan Indien.  Ces équipes vont embarquer sur trois thoniers senneurs pour des missions de protection de 70 jours.

A noter que KSI a organisé début octobre, un exercice de synthèse pour la formation de 19 APPN. L'exercice de simulation en mer (voir photo ci-dessus) a eu lieu entre Vannes et Quiberon.

 

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:55
EPPN: PRORISK a démarré ses premières missions d'escorte

 

16.10.2015  par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

ProRisk, société de sûreté maritime qui dispose de l'agrément EPPN depuis le mois de juin, vient d'assurer sa première mission sur un navire battant pavillon français.

Il s’agissait d’un pétrolier assurant une liaison entre Fujaïrah et Suez. Une équipe de quatre personnels français de ProRisk a passé 12 jours en mer, dont 8 en zone à risques. La société de Brest espère assurer une dizaine de rotations par an pour ce client.

 

Thoniers. Les activités de la société se développent par ailleurs. Ce vendredi, trois équipes de quatre agents privés de protection des navires (APPN) vont quitter la France pour une mission dans l'océan Indien.  Ces équipes vont embarquer sur trois thoniers senneurs pour des missions de protection de 70 jours.

A noter que KSI a organisé début octobre, un exercice de synthèse pour la formation de 19 APPN. L'exercice de simulation en mer (voir photo ci-dessus) a eu lieu entre Vannes et Quiberon.

 

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 15:30
Crédits DCNS - STX

Crédits DCNS - STX

 

Paris, le 10 octobre 2015 par DCNS Group

 

Le 10 octobre, DCNS a signé avec le Ministère de la défense de la République Arabe d'Egypte un contrat portant sur la fourniture de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) MISTRAL. Après la réalisation en cours de quatre corvettes GOWIND® 2500 la livraison d’une frégate FREMM, cet accord renforce les relations stratégiques initiées par le Groupe depuis 2014 avec la Marine égyptienne. D’ici 2020, la Marine égyptienne mettra en œuvre une flotte d’au moins sept navires de combat conçus et réalisés par DCNS.

Hervé Guillou, Président Directeur Général de DCNS, déclare : « Après les contrats portant sur la fourniture de quatre corvettes GOWIND® et d’une frégate FREMM, nous sommes fiers que la Marine égyptienne nous renouvelle sa confiance en signant ce jour un contrat pour la livraison de deux BPC MISTRAL. Avec déjà 7 navires de combat commandés à ce jour et une frégate de dernière génération déjà en service dans la Marine égyptienne, DCNS participe ainsi à la modernisation de son outil de défense.»

Les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) commandés à DCNS par la Marine égyptienne rejoindront leur port de base dès l’été 2016 après la formation des futurs équipages. Celle-ci interviendra principalement au 1er semestre 2016, à Saint-Nazaire.

Au titre de la batellerie associée aux BPC, DCNS fournit notamment quatre chalands de transport de matériel de nouvelle génération (CTM NG), conçus par le Groupe comme un système intégré à une force amphibie organisée autour des navires MISTRAL ainsi que deux engins de débarquement rapide (EDAR) conçus et réalisés par la société CNIM.

 

Un partenariat à long terme avec la Marine égyptienne

Alors que la première des quatre futures corvettes GOWIND® de la Marine égyptienne est déjà en cours de réalisation, que les trois autres corvettes seront assemblées en Egypte à Alexandrie et que la frégate FREMM Tahya Misr a été livrée à la Marine égyptienne le 23 juin 2015, la signature de ce nouveau contrat renforce encore le partenariat stratégique développé entre DCNS et la Marine égyptienne.

D’ici 2020, le Groupe aura fourni au moins sept navires à l’Egypte, participant ainsi à la modernisation de son outil de défense.

Ce solide partenariat entre la République arabe d’Egypte et la République française est renforcé par l’engagement de DCNS d’être à plus long terme aux côtés de la Marine égyptienne, grâce en particulier, à un soutien sans faille des équipes de services dédiées à la maintenance des principaux navires armés. Le Groupe inscrit également cette présence dans un projet plus large de coopération industrielle avec la partie égyptienne dans le domaine de la construction et de la maintenance d’unités majeures.

Une nouvelle fois, grâce à cet accord historique, DCNS s’inscrit dans une logique de partenariat avec la Marine égyptienne, mais aussi avec les chantiers navals égyptiens avec qui le Groupe compte bâtir une coopération pérenne. C’est ainsi que DCNS a décidé d’investir auprès de l’industrie égyptienne pour développer conjointement les compétences et les outils indispensables au soutien d’une Marine de premier plan.

 

Caractéristiques techniques des bâtiments de projection (BPC) MISTRAL

D’une longueur de 199 mètres, d’un déplacement de 23 000 tonnes et d’une vitesse supérieure à 18 nœuds, le BPC MISTRAL est caractérisé par sa grande capacité d’emport.

Destiné aux opérations de projection de force, de maintien de la paix comme de support humanitaire le BPC MISTRAL est doté d’un centre de commandement et de contrôle particulièrement modulaire et doté de moyens de communications performants s’adaptant à toutes les configurations d’état-major embarqué.

Bénéficiant d’un hôpital embarqué, il peut mener des missions humanitaires de grande ampleur. Son système de communication performant en fait un navire bien adapté au commandement d’une force navale.

 

A propos de DCNS

DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels, ses moyens industriels uniques et sa capacité à monter des partenariats stratégiques innovants. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le Groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, DCNS est adhérent au Pacte Mondial des Nations Unies. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros et compte 13130  collaborateurs (données 2014).

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:30
photo P. Chapleau

photo P. Chapleau

* Note RP Defense : original tittle was ‘Russian amphibious ships’

 

October 8, 2015: Strategy Page

 

France has found a buyer for two Mistral-class amphibious assault ships that had been in limbo since the crisis in the Ukraine broke out and the sale to the original buyer (Russia) was cancelled by an arms embargo. In this case, Egypt has bailed the French out, with a fair bit of financial help from the Saudis.

 

 The Mistrals, which displace 21,300 tons, carry 16 helicopters, 13 tanks, four landing craft, and a battalion of troops, can reach speeds of 35 kilometers per hour. Three of these ships are in service with the French Navy. Russia had sought to purchase two, and had paid about $1.454 billion for them. The ships will set Egypt back $1.063 billion and France will absorb the difference in order to refund Russia what was paid. Russia has allowed some Russian equipment to stay with the ships (which were customized for operations in the arctic) and offered to sell Egypt the Russian helicopters that these Mistrals were modified to handle.

 

The Mistrals are similar in design to the U.S. LPD 17 (San Antonio) class. Both classes are about 200 meters (620 feet) long, but the LPD 17s displace 25,000 tons. The French ships are more highly automated, requiring a crew of only 180, versus 396 on the LPD 17. On long voyages on the open ocean, the Mistrals require as few as nine sailors and officers on duty ("standing watch") to keep the ship going.

 

The Mistrals carry 450 marines, compared to 700 on the LPD 17s. Both have about the same room for helicopters, landing craft, and vehicles (2,650 square meters for the Mistrals, room for nearly a hundred trucks or 60 armored vehicles). Both have hospitals on board, with the Mistrals being larger (69 beds). The American ships however have more sensors installed and larger engines (and thus higher speed). The LPD 17 can also handle vertical takeoff jets like the Harrier or F-35. The French believe that the smaller complement of marines, who are very capable troops, are sufficient for most missions. And the smaller number of people on the ship makes it possible to provide better living and working conditions. This is good for morale and readiness.

 

One thing American marines and sailors notice about the Mistral is the wider and higher corridors. This came about because the ship designers surveyed marines and asked what ship design improvements they could use. It was noted that in older amphibious ships, the standard size (narrow) corridors were a problem when fully equipped troops were moving out. That, plus the smaller crew size, makes the Mistrals appear kind of empty but very roomy. That, plus larger living accommodations (made possible by the smaller ship's crew and marine complement), make the Mistrals a lot more comfortable. The French ships can be rigged to accommodate up to 700 people for short periods, as when being used to evacuate civilians from a war zone.

 

When the crisis in the Ukraine went hot, France held off on delivering the two ships. Russia demanded either a refund or delivery of the vessels, and France ultimately refunded the money, but was left with the two ships sitting at the dock. Efforts to find a buyer followed. Among possible suitors were India, Singapore, Egypt, and Canada.

 

Egypt has won the bidding war for the two ships, the latest purchase from France, which sold Egypt two dozen Rafale multi-role fighters and a frigate earlier this year. Egypt is negotiating the possible purchase of a second frigate from France, which started building the first of four Gowind-class corvettes for Egypt in April. Egypt also bought Mirage 2000 and Mirage V fighters from France in the past, along with Gazelle scout helicopters and Alpha Jet training aircraft.

 

 The two Mistral-class ships will make Egypt a major naval player in the Eastern Mediterranean Sea. They also will help cement a growing relationship with France as a major supplier for the Egyptian military. Unmentioned is the fact that Egypt depends on Saudi Arabia for the money to pay for all these new French weapons. The way things work between Egypt and Saudi Arabia is that Egypt is now expected to come to the aid of Saudi Arabia in case of an emergency. The two Mistrals could quickly carry Egyptian troops to Saudi Arabia in the event of an emergency.

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