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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 07:30
Les djihadistes en Irak et en Syrie de 2013 à aujourd’hui, comment ils ont hissé le drapeau noir

 

18 mai 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Alors que les forces de la coalition minimisent les gains du groupe armé État islamique (EI) qui, inversement, les exagèrent pour mieux servir sa propagande, et au moment où les djihadistes viennent de remporter à Ramadi une victoire symbolique importante pour eux et, inversement, le gouvernement irakien vient d’y subir une défaite lourde de conséquences, il n’est pas sans intérêt de se rappeler comment tout ça a commencé, un 9 avril 2013.

 

Voici donc un rappel de quelques dates-clés dans la progression des groupes djihadistes, dont, bien sûr, l’organisation État islamique (EI) qui contrôle de larges pans de territoires en Syrie et en Irak et dont l’empire, ou plutôt le califat, s’étend maintenant jusqu’aux portes de Bagdad.

 

Le 9 avril 2013: CREATION DE L’EIIL

Le chef d’Al-Qaïda en Irak, Abou Bakr al-Baghdadi, annonce une fusion de son groupe, l’État islamique en Irak (ISI), avec le Front Al-Nosra, qui combat le régime en Syrie, pour former l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Mais Al-Nosra prête allégeance au chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, et décline le parrainage de Baghdadi. L’EIIL sera désavoué par Al-Qaïda début 2014.

 

Le 14 javier 2014: RAQA AUX MAINS DES DJIHADISTES

L’EIIL conquiert la ville de Raqa, dans le nord de la Syrie, après de féroces combats contre des rebelles rivaux. Raqa, premier chef-lieu de province à échapper totalement au contrôle du régime, devient alors son fief.

 

Le 9 juin 2014: L’EIIL S’EMPARE DE MOSSOUL, 2E VILLE D’IRAK

L’EIIL lance une offensive fulgurante en Irak, s’emparant dès le lendemain de Mossoul (nord), 2e ville d’Irak, puis de vastes territoires aux confins du Kurdistan irakien autonome, chassant des dizaines de milliers de membres des minorités chrétienne et yazidie (kurdophone et non musulmane).

Dès janvier, l’EIIL allié à des tribus sunnites hostiles au gouvernement avait pris le contrôle de Fallouja et de quartiers de Ramadi (Al-Anbar, ouest).

 

Le 29 juin 2014: PROCLAMATION D’UN CALIFAT

L’EIIL proclame l’établissement d’un « califat » dirigé par Baghdadi, qui prend le nom de Calife Ibrahim, sur les territoires conquis en Irak et en Syrie et change le nom du groupe en « État islamique » (EI). L’annonce est toutefois rejetée par la majorité des courants islamistes en Syrie, mais le groupe, qui s’apparente à une secte en pleine croissance, peut compter sur des milliers de croyants fanatisés.

 

Le 8 août 2014: FRAPPES AMERICAINES EN IRAK

En Irak, les États-Unis lancent des frappes contre des positions djihadistes, s’impliquant directement pour la première fois depuis le retrait de leurs troupes fin 2011.

 

Le 19 août 2014: EXÉCUTION D’OTAGES PAR L’EI

L’EI met en ligne les images de la décapitation d’un journaliste américain, enlevé en Syrie en 2012, en représailles aux frappes aériennes américaines en Irak.

Depuis, l’EI a revendiqué l’exécution de plusieurs autres otages. Le groupe est accusé de semer la terreur dans ses bastions, où il mène des arrestations, des décapitations et des lapidations.

 

Le 23 sept 2014: PREMIERS RAIDS DE LA COALITION EN SYRIE

Les États-Unis aidés de leurs alliés arabes mènent les premiers raids aériens contre les djihadistes en Syrie.

 

Le 7 octobre 2014: LE CANADA SE JOINT À LA COALITION

Par un vote de 157 pour et 134 contre que les députés canadiens optent pour des frappes aériennes et le déploiement d’un avion CC-150 Polaris, deux avions CP-140 Aurora, un avion de transport CC-130 Hercules et six avions de chasse CF-18, et ce, pour une durée minimale de six mois, renouvelable.

 

Le 26 jan 2015: L’EI CHASSÉ DE KOBANE

L’EI est chassé de Kobané, ville frontalière de la Turquie, après plus de quatre mois de violents combats menés par les forces kurdes avec le soutien prépondérant des frappes de la coalition.

Cet échec intervient le jour même où un responsable militaire en Irak annonce que la province de Diyala (est) est libérée du groupe extrémiste.

 

Le 7 mars 2015: LE SERGENT ANDREW DOIRON: PREMIÈRE VICTIME CANADIENNE

Le sergent Andrew Doiron des Forces armées canadiennes est tué en Irak dans un incident de tir ami quand des membres des Forces d’opérations spéciales sont pris pour cible par erreur par les forces de sécurité kurdes à la suite de leur retour à un poste d’observation derrière les lignes de front.

 

Le 30 mars 2015: EXTENSION DES FRAPPES CANADIENNES À LA SYRIE

Par un vote de 142 pour et 129 contre, les députés de la Chambre des communes à Ottawa ont votent pour prolonger d’un an la mission militaire canadienne contre le groupe armé État islamique et l’étendre de l’Irak à la Syrie.

 

– MARS-AVRIL 2015: CHUTE IDLEB ET JISR AL-CHOUGHOUR

Le 28 mars, l’Armée de la Conquête, coalition composée de groupes islamistes, comme Ahrar al-Cham, et djihadistes, tel que le Front al-Nosra, s’emparent de la ville d’Idleb (nord-ouest), 2e capitale provinciale à échapper au contrôle du régime en Syrie.

Le 25 avril, la coalition s’empare de Jisr al-Choughour (province d’Idleb).

L’EI et le Front Al-Nosra partagent la même idéologie djihadiste mais sont rivaux sur la plupart des fronts en Syrie, même si les deux groupes collaborent dans certains endroits.

 

Le 17 mai 2015: L’EI VICTORIEUX A RAMADI, REPOUSSÉ A PALMYRE

En Irak, l’EI affirme avoir pris le contrôle total de Ramadi, capitale de la province d’Al-Anbar. Le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, ordonne à ses troupes de « tenir leurs positions » face aux jihadistes. Les combats ont fait environ 500 morts en deux jours.

En revanche, en Syrie, les djihadistes de l’EI sont repoussés par les forces syriennes à la périphérie de la ville antique de Palmyre. La bataille de Palmyre, notamment dans ses environs, a fait plus de 310 morts en quatre jours.

 

Et le reste de l’histoire est en train de s’écrire alors que les haut-gradés des États-Unis qui mènent la coalition contre le groupe extrémiste, comme le chef d’État-major interarmées Martin Dempsey ou le brigadier-général Thomas Weidley, commandant sur le théâtre d’opération en Irak et en Syrie, ne cachent pas que la victoire contre l’EI n’est pas pour demain et peut-être pas pour après-demain non plus. Et c’est sans compter les autres groupes djihadistes.

De plus, il semble qu’on parle plus des combattants de l’État islamique aujourd’hui qu’on a jamais parlé jadis les talibans, même au cœur de la guerre en Afghanistan, ce qui n’est sans doute pas pour déplaire au groupe ultra-radical qui se nourrit de la publicité qu’on lui fait, qui l’aide puissamment à recruter des combattants.

Vraisemblablement, le drapeau noir des djihadistes, qu’il soit brandi par le groupe l’État islamique ou une autre organisation radicale et violente, va continuer à flotter encore longtemps sur les terres musulmanes. Peut-être qu’il serait temps de songer à transporter la guerre sur le front idéologique, comme ont su si bien le faire avant nous les groupes extrémistes.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:30
Daesh: alliance avec le Mouvement islamique d'Ouzbékistan

 

MOSCOU, 6 octobre - RIA Novosti

 

L'organisation terroriste Mouvement islamique d'Ouzbékistan a rejoint le groupe Etat islamique qui agit en Irak et en Syrie, a annoncé lundi un représentant de la police ouzbèke.

 

"Nous avons reçu des données vidéo et audio confirmant la participation du Mouvement islamique d'Ouzbékistan aux opérations militaires menées par l'Etat islamique", a indiqué le responsable.

 

Selon lui, le Mouvement islamique d'Ouzbékistan, basé en Afghanistan, recrute activement des combattants et organise des camps d'entraînement dans les régions pakistanaises et afghanes proches de la frontière avec l'Ouzbékistan, obligeant les services secrets ouzbeks à prendre des mesures antiterroristes renforcées.

 

Les médias ont annoncé fin septembre la mort en Syrie de 17 ressortissants ouzbeks qui avaient combattu dans les rangs des combattants de l'Etat islamique.

 

Les forces de l'ordre ouzbèkes interpellent régulièrement des membres présumés du Mouvement islamique d'Ouzbékistan mis en place en 1996 par les activistes des partis politiques interdits en Ouzbékistan, qui s'étaient installés en Afghanistan. Cette organisation est étroitement liée avec le mouvement des talibans et Al-Qaïda. La Russie, les pays d'Asie centrale et les Etats-Unis ont reconnu le Mouvement islamique d'Ouzbékistan comme une organisation terroriste.

 

L'Etat islamique (EI), appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait auparavant principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak en s'emparant d'importants territoires. Fin juillet, l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.

 

Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:30
Paris, Espace-Bernanos, 8 octobre, 19h : "L'Etat islamique", un dessein politico-religieux

 

source  libertepolitique.com
 

Le dessein de l'organisation "Etat islamique en Irak et au Levant", auto-rebaptisé "Etat islamique", est d'établir un califat. Son projet est bien politico-religieux. Celui-ci se présente comme une structure eschatologique dans l’islamisme : les sujets du calife seront les annonciateurs du Jugement.

Prétendre ainsi comme John Kerry que l'organisation "État islamique" n’a rien de religieux n’a aucun sens. Ou, comme Manuel Valls, que "Daech est une insulte à l'islam".

Quelles sont donc les explications historiques et religieuses de ce projet, qui tente de se construire dans d'innommables atrocités ? Pourquoi les chrétiens sont-ils un obstacle à cette guerre entre musulmans ? Comment le combattre ? Les musulmans ennemis de l'EI peuvent-ils être des alliés ? Si le califat est un rêve puissamment ancré dans les mentalités, même manipulées, ce ne sont pas des bombes qui le neutraliseront...

 

AVEC LES ANALYSES DE :

 

Henri de Saint-Bon,
ancien officier de l'Armée de terre,
spécialiste de l'islam,
auteur de Catholique/musulman, je te connais, moi non plus (FX. de Guibert, 2006),
et de L'Islam à la lumière de la foi chrétienne (L'Oeuvre, 2012).

 

Thomas Flichy de La Neuville,
professeur de géopolitique à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr,
auteur de L'Iran au-delà de l'islamisme (Ed. de l'Aube) et de L'Etat islamique, anatomie du nouveau califat (BG Editions, à paraître),

 

ET LE TEMOIGNAGE DE :

L'équipe de SOS Chrétiens d'Orient,
Charles de Meyer et Charlotte d'Ornellas,
de retour d'Irak.

 

 

***

Lieu : Espace Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe
Date : 08/10/2014
Adresse :
Participation aux frais suggérée : 5 €
Horaires : De 19:00 h à 21:00 h
Type d'entrée : Entrée libre
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:50
Débat sur la menace posée par l'EIIL pour la sécurité - SEDE

 

24-09-2014 SEDE - REF. : 20140922IPR67207

 

La menace que pose l'État islamique pour la sécurité en Irak, en Syrie et ailleurs dans le monde fera l'objet d'un débat avec le coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, lors d'une réunion ce mercredi de la sous-commission sécurité et défense et de la commission des affaires étrangères. Le débat débutera à 15h00.

 

Florence Gaub, analyste en chef à l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne, et John O'Rourke, chef du département de la Péninsule arabique, de l'Iran et de l'Irak au SEAE, participeront également au débat.

 

Le Parlement européen dans son ensemble a débattu de l'évolution de la situation en Irak et en Syrie la semaine dernière et a adopté une résolution à ce sujet le 18 septembre. Les députés ont demandé à l'UE d'aider davantage les autorités nationales et locales en Irak dans leur lutte contre l'EIIL, notamment via une aide militaire appropriée. Ils ont invité la communauté internationale à couper les ressources de l'EIIL et ont appelé les États membres de l'UE à coopérer de manière plus étroite pour vérifier quels ressortissants nationaux ont rejoint l'insurrection de l'EIIL.

 
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 11:30
Cameron déterminé à des nouvelles mesures non spécifiées contre l'EI

 

14 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Londres - Le Premier ministre britannique David Cameron a affirmé dimanche sa détermination à prendre toutes nouvelles mesures nécessaires contre les jihadistes de l'État islamique (EI) responsables du meurtre du travailleur humanitaire David Haines.

 

Le visage grave, le chef du gouvernement qui venait de présider une réunion interministérielle de crise n'a pas précisé dans son allocation relayée par les chaînes d'information en continu la nature des nouvelles mesures envisagées.

 

Il s'est notamment gardé de lever les incertitudes concernant l'association éventuelle de son pays aux frappes aériennes américaines en Irak et en Syrie.

 

Nous traquerons les responsables et les traînerons en justice, quel que soit le temps nécessaire. Les Etats-Unis mènent une action militaire directe. Nous les soutenons. Des (avions) Tornados britanniques et des appareils de reconnaissance ont apporté leur concours. Mais il n'est pas question de déployer des forces combattantes au sol, a ajouté M. Cameron.

 

Ce ne sont pas des musulmans mais des monstres, a dit M. Cameron. Pas à pas, nous devons repousser, démanteler et finalement détruire l'Etat Islamique et ce qu'il représente, a-t-il martelé.

 

Nous agirons de manière calme, résolue, mais avec une détermination inflexible. Nous n'agirons pas isolément, nous travaillerons en proximité avec nos alliés, pas seulement aux Etats-Unis et en Europe, mais aussi dans la région, a-t-il poursuivi.

 

Son gouvernement a envoyé des signaux discordants la semaine dernière. Le ministre des affaires étrangères Philip Hammond a ainsi fermé la porte à toutes frappes militaires conjointes avec les Américains, avant d'être démenti par le 10 Downing street, qui a au contraire annoncé ne rien exclure.

 

La réunion de crise (Cobra) convoquée en milieu de matinée s'est déroulée en présence de hauts responsables militaires et des services de renseignement.

 

La réaction de Londres est d'autant plus vive qu'un second otage britannique est menacé de mort par l'EI dans sa vidéo sur la décapitation de David Haines, qualifié de héros britannique par M. Cameron.

 

Dans l'enregistrement de 2 minutes 27 secondes, intitulé Un message aux alliés de l'Amérique, le bourreau au visage masqué reproche au chef du gouvernement britannique d'avoir rejoint les États-Unis, qui mènent des frappes aériennes contre l'EI.

 

Vous êtes volontairement entrés dans une coalition avec les États-Unis contre l'État islamique, comme votre prédécesseur Tony Blair l'a fait avant vous, suivant une tendance parmi nos Premiers ministres britanniques qui ne peuvent pas trouver le courage de dire non aux Américains, dit-il.

 

L'inconnu à l'accent britannique pourrait être le même homme que celui apparaissant dans les vidéos des exécutions de deux journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, selon les experts.

 

Londres a annoncé cette semaine l'envoi pour 2 millions d'euros de mitrailleuses lourdes et de munitions aux forces kurdes d'Irak pour lutter contre les jihadistes. Avant cette annonce, le Royaume-Uni avait envoyé de l'aide humanitaire et des armes provenant de pays tiers en Irak.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
L'EI compte de 20'000 à 31'500 combattants en Irak et Syrie (CIA)

 

12.09.2014 Romandie.com (ats )

 

L'Etat islamique (EI) compte "entre 20'000 et 31'500" combattants dans ses rangs en Syrie et en Irak, selon la nouvelle estimation de l'agence américaine du renseignement (CIA). L'évaluation précédente de la CIA évoquait le chiffre de 10'000 insurgés ultraradicaux.

 

L'agence attribue cette hausse à "un recrutement plus vigoureux depuis le mois de juin, après des victoires sur le terrain et la proclamation du califat, une activité plus intense dans les combats et de nouvelles sources de renseignements", a expliqué Ryan Trapani, un porte-parole de l'agence.

 

L'Etat islamique a proclamé un "califat" à la fin juin avec à sa tête son leader, l'Irakien Abou Bakr al-Baghdadi. Ce "califat" s'étend sur de larges zones d'Irak et de Syrie conquises par ses combattants.

 

Le président Barack Obama a promis d'"éradiquer" l'Etat islamique en s'attaquant à lui en Irak, mais aussi en Syrie, où l'EI se bat contre le régime de Bachar al-Assad et d'autres groupes rebelles.

 

Les Etats-Unis ont obtenu jeudi le soutien de dix pays arabes à la campagne lancée par le président américain, mais le régime syrien, appuyé par la Russie, a mis en garde Washington contre le lancement de frappes sur son territoire sans son accord.

 

Hollande en Irak

Le président français François Hollande est arrivé vendredi à Bagdad où il entend témoigner du soutien de la France au nouveau gouvernement irakien. Il doit aussi préparer avec son homologue irakien Fouad Massoum une stratégie de lutte contre l'EI.

 

L'avion transportant le chef de l'Etat français, qui est accompagné de ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, s'est posé à Bagdad en début de matinée. Il transporte 15 tonnes d'aide humanitaire devant être livrées à Erbil, dans le nord de l'Irak, ou il se rendra plus tard dans la journée. Cette aide est composée notamment de tentes et de matériel sanitaire.

 

François Hollande entend par cette visite en Irak apporter en premier lieu un soutien politique au nouveau gouvernement du Premier ministre chiite Haïdar al-Abadi adoubé par le parlement irakien lundi dernier.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
Frappes contre l'EI: il y aura bien des troupes au sol

Le porte-avions américain USS Carl Vinson a appareillé depuis son port d'attache de San Diego (Californie) à destination du Moyen-Orient. (DoD photo by Glenn Fawcett)

 

11-09-2014 à 23:37 Par Olivier Fourt - RFI

 

Barack Obama a dévoilé sa stratégie militaire pour lutter en Irak contre l'organisation Etat islamique. Les frappes aériennes vont s'intensifier, et le Pentagone va envoyer de nouveaux conseillers. Des troupes aux sol, certes, mais le stricte nécessaire afin de mener à bien une guerre qui ne dit pas son nom. On est bien loin des quelque 145 000 hommes déployés durant la guerre de 2003 en Irak. Les troupes au sol devraient avant tout servir à coordonner et guider les frappes.

 

Suite de l’article

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:30
Irak: des avions militaires américains vont mener des frappes depuis Erbil

 

11 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis vont commencer à baser une partie de leurs avions militaires à Erbil, au Kurdistan irakien, pour mener des frappes plus offensives contre l'Etat islamique, ont indiqué des responsables du Pentagone jeudi.

 

Au lendemain du discours de Barack Obama, dans lequel le président américain a annoncé l'extension des frappes contre les jihadistes en Irak, le Pentagone a dit vouloir apporter un soutien aérien plus offensif aux forces de sécurité irakiennes, selon les termes du contre-amiral John Kirby, porte-parole du ministère américain de la Défense.

 

Dans le cadre de l'intensification de cette campagne aérienne entamée le 8 août, les Etats-Unis vont faire décoller certains de leurs avions d'Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, que Washington défend contre les insurgés islamistes, a ajouté le porte-parole.

 

Un autre responsable du Pentagone, qui s'exprimait lui sous le couvert de l'anonymat, a expliqué à l'AFP qu'il s'agirait d'avions de chasse, dont l'autonomie en l'air est moindre que celle de bombardiers.

 

Depuis début août, les forces aériennes américaines ont mené plus de 150 raids contre l'Etat islamique, la plupart pour protéger le barrage stratégique de Mossoul, au nord de l'Irak, à environ 130 kilomètres à l'ouest d'Erbil.

 

Mais cette campagne aérienne est aussi accompagnée par l'envoi de plusieurs centaines de conseillers militaires américains censés épauler leurs homologues irakiens.

 

Les 475 conseillers supplémentaires dont M. Obama a annoncé l'envoi mercredi soir devraient commencer à arriver sans doute dans le courant de la semaine prochaine en Irak, selon le contre-amiral Kirby.

 

Il n'est pas question de les impliquer dans des combats, a-t-il encore martelé.

 

Des 475 annoncés par le président Obama, 125 soldats seront affectés aux missions aériennes menées depuis Erbil, selon le porte-parole du Pentagone.

 

Ces renforts porteront à 1.600 le nombre de soldats américains présents en Irak.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 12:30
le GAé sur le pont du PA CDG photo Christian Cavallo - Marine Nationale

le GAé sur le pont du PA CDG photo Christian Cavallo - Marine Nationale

 

11/09/2014 par Jean Guisnel - Défense ouverte / Point.fr

 

Les messages diffusés par l'exécutif français depuis plusieurs jours sont explicites : la France s'engagera aux côtés des États-Unis dans les frappes contre les djihadistes de l'État islamique, ce que confirmera le président de la République François Hollande lors de son déploiement en Irak, vendredi. Mercredi, le ministre des Affaires étrangères a implicitement évoqué cette participation française à des frappes en déclarant à l'Assemblée nationale : "La détermination des égorgeurs de Daesh (acronyme de l'État islamique en arabe) est forte, la nôtre doit l'être plus encore."

Son collègue de la Défense Jean-Yves le Drian a également préparé les esprits à cette intervention. Dans son discours de clôture de l'université d'été de la défense, mardi à Bordeaux, il a ainsi dressé un tableau très alarmant de la situation dans cette partie du monde : "En Irak et en Syrie en particulier, l'organisation terroriste Daesh, qui se prétend État islamique, atteint des degrés de maîtrise territoriale transfrontalière, d'organisation, de capacité financière et d'équipement encore jamais vus. Elle a déjà pris le monde à témoin d'actes barbares. Au quotidien, elle terrorise des populations entières. Elle déstabilise une région déjà très fragilisée et ambitionne de constituer un État terroriste dans le voisinage de l'Europe." Paris estime que la légitimité internationale est d'ores et déjà offerte par la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l'ONU, en date du 15 août.

 

Le porte-avions Charles de Gaulle en "pré-alerte"

En réalité, la participation de la France aux frappes américaines contre Daesh a été envisagée dès le début des opérations, durant la première quinzaine d'août. Nous pouvons révéler que le porte-avions Charles de Gaulle avait alors été mis en état de "pré-alerte" (un statut sans grande signification réelle puisqu'il s'agit d'un état quasi permanent du navire) et que l'envoi d'un certain nombre de chasseurs-bombardiers de l'armée de l'air avait été envisagé, soit à destination de la Turquie, soit des Émirats arabes unis. Une douzaine d'avions français auraient été dépêchés en urgence si les troupes du djihadiste Abou Bakr al-Baghdadi avaient directement menacé la capitale irakienne Bagdad, ce qui ne s'est finalement pas produit.

Le dispositif dont la France prépare actuellement le déploiement serait du même ordre. Pour autant, tous les cadres militaires consultés ces derniers jours en conviennent : utiles, voire indispensables, pour affaiblir l'organisation terroriste, les opérations aériennes ne seraient pas suffisantes. Ils n'en veulent pour preuve que la situation actuelle en Libye. Sauf que... il est hors de question pour Paris de dépêcher des troupes terrestres en Irak. La principale impossibilité est d'ordre politique. Certes, des forces spéciales s'y trouvent déjà avec du personnel de la DGSE, en nombre très limité, mais ces troupes n'agissent pas en tant que forces combattantes. Elles évaluent les besoins des Kurdes et leur enseignent l'usage des armes qui leur ont déjà été fournies (mitrailleuses de 12,7 mm et canons de 20 mm, missiles antichars Milan, notamment).

 

L'intendance ne suit pas

Mais quand bien même serait-il politiquement opportun de déployer des troupes françaises dans cette partie du monde - comme ce fut le cas en 1991 -, encore faudrait-il que le gouvernement dispose des moyens financiers pour le faire. Tel n'est pas le cas. Une intervention aérienne n'exige pas de moyens considérables. Un corps expéditionnaire, si... Et la réalité budgétaire est cruelle. Quatre cent cinquante millions d'euros ont été affectés aux opérations extérieures (OPEX) dans le budget 2014.

Mais la poursuite imprévue de l'opération Serval, devenue depuis Barkhane dans la BSS (bande sahélo-saharienne), et le lancement en fin d'année dernière de Sangaris en RCA ont fait exploser les compteurs. La défense ne veut pas dire où en est l'état des dépenses, mais la barre du milliard d'euros sera franchie. Qui va payer ? La défense, dit Bercy qui ne lâchera jamais l'affaire. Le Drian estime que ce surcoût doit être pris en charge par le budget de l'État, son ministère y contribuant à hauteur de sa part dans ce dernier, soit 20 %. Tout cela fera l'objet d'une discussion parlementaire chaude, dans les semaines qui viennent.

 

Et la Libye dans tout ça ?

Une chose est sûre : Jean-Yves Le Drian aura du mal à convaincre François Hollande et Manuel Valls de lui accorder des crédits pour les opérations qu'il souhaite voir l'armée française conduire aux parages de la Libye en pleine décomposition. Le sujet est sur la table, et chacun sait qu'une force de stabilisation dans ce pays exigerait des dizaines, voire des centaines, de milliers d'hommes en coûtant une fortune. Évoquant l'ensemble de ces situations inspirant aux militaires français les plus grandes inquiétudes, le ministre de la Défense a expliqué mardi : "Ces crises majeures nous concernent toutes. Ce qui se passe en Ukraine, en Syrie, en Irak, en Libye, au Sahel, au Nigeria, pour s'en tenir à ces fronts, met directement en jeu la sécurité des Français et celle des Européens. En cela, elles sont un test de notre capacité commune à répondre aux menaces qui pèsent sur nous."

Mais cette énumération est aussi un aveu. Déployées et appréciées, efficaces mais sans le sou, les armées françaises sont très proches de la limite de leurs capacités d'intervention. La solution ? Elle est budgétaire. On a compris qu'on atteint les limites de la discussion...

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 20:30
Irak: les Etats-Unis étendent leurs raids

 

07.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Les avions de combat américains ont étendu pour la première fois à l'ouest de l'Irak leur zone de frappes contre les combattants de l'Etat islamique (EI). Le président Barack Obama s'apprête à révéler mercredi sa stratégie anti-jihadiste longtemps attendue.

Mettant ces frappes à profit, les forces irakiennes appuyées par des tribus sunnites ont lancé une vaste offensive contre les jihadistes de l'EI dans la région de Haditha, près d'un barrage vital sur l'Euphrate, dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar.

Les forces nationales ont par ailleurs réussi à reprendre aux jihadistes la ville de Barwana, à l'est de Haditha.

L'extension des frappes témoigne de la détermination des Etats-Unis à combattre l'EI, moins de trois ans après le départ des dernières troupes américaines du pays. Outre ces raids, Washington a envoyé des armes aux forces kurdes et plus de 800 conseillers militaires et soldats pour aider l'armée et défendre le personnel américain.

 

"Plan d'action" mercredi

 

Mais c'est surtout la décapitation par l'EI de deux journalistes américains enlevés en Syrie et la menace de tuer un otage britannique qui ont poussé la communauté internationale à agir plus rapidement.

M. Obama a annoncé qu'il présenterait mercredi son "plan d'action", martelant qu'il ne prévoyait pas l'envoi de troupes au sol. "Nous allons faire partie d'une coalition internationale en menant des frappes aériennes en soutien au travail sur le terrain par les troupes irakiennes et kurdes", a-t-il dit.

Dimanche, le patron de la Ligue arabe Nabil Al-Arabi a de son côté appelé, lors d'une réunion ministérielle de l'organisation au Caire, les Etats arabes à faire face "militairement et politiquement" à l'EI. Il a souligné la nécessité de prendre "des décisions courageuses".

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:30
L’émergence de l’État islamique déclenche un retournement géopolitique sans précédent

 

28 août 2014 par Thomas Flichy de La Neuville, professeur à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr

 

La brusque émergence de l’État islamique en Irak et au Levant, loin de se réduire, comme le voudraient certains commentateurs, à un simple épiphénomène, se présente comme un événement fondamental qui a d’ores et déjà entraîné un renversement géopolitique majeur.

 

LA LIQUIDATION du régime de Saddam Hussein par les États-Unis a entraîné un chaos interne à l’Irak qui a prioritairement bénéficié aux compagnies pétrolières chinoises. Ce sont elles qui ont raflé la mise du démantèlement de l’État irakien.

Devant cette déroute géopolitique, les États-Unis cherchent aujourd’hui à préserver les contrats signés au sud dans la partie chiite et au nord, dans le Kurdistan.

L’exploitation du gaz de schiste américain ne rend pas indispensable l’importation de gaz irakien. En revanche, il est important d’empêcher une mainmise totale de la Chine, devenue l’adversaire principale des États-Unis.

 

Un renversement complet

 

Pour ce faire, les États-Unis ont décidé de mettre fin à la progression de l’État islamique. Armer les Kurdes ou d’autres minorités irakiennes au détriment des islamistes sunnites se présente, à l’évidence, comme un renversement complet de politique.

En effet, le Kurdistan armé menace la Turquie, alliée traditionnelle de l’Amérique. D’autre part, il s’avère totalement illusoire de limiter l’avance djihadiste sans s’appuyer sur la Syrie de Bachar-el-Assad. Enfin, comment contenir l’essor islamiste sunnite sans le soutien de l’Iran ? Au cours des derniers mois, les États-Unis se sont ostensiblement rapprochés de l’Iran tout en prenant leurs distances par rapport à Israël.

Ce mouvement s’est aujourd’hui accéléré. Les États-Unis ménagent toutefois leur allié saoudien, terrorisé par la menace d’un État islamique pouvant le faire voler en éclats. Ils n’ont d’ailleurs pas émis de protestation à l'encontre des bombardements saoudiens en Libye, Etat destiné à devenir la métastase nord-africaine de l’EI.

 

Le choix du réalisme

 

Le choix par les États-Unis d’une politique réaliste au Moyen-Orient, qui est en train de prendre de court l’ensemble des chancelleries européennes, se traduit par un nouvel équilibre dont les éléments majeurs sont les suivants :

    ♦ La Turquie, menacée à l’Est par le Kurdistan armé est fragilisée en raison de son soutien aux islamistes syriens et libyens.

    ♦ Israël, qui a le plus grand mal à stabiliser la bande de Gaza, peut tenter de jouer l’alliance avec l’Égypte afin de se présenter comme un glacis empêchant la connexion entre le Califat Irakien et son émirat Libyen.

    ♦ L’antagonisme entre le Qatar et l’Arabie Saoudite est exacerbé.

    ♦ Enfin, de nouveaux rapports vont se nouer entre les puissances géoculturelles que sont l’Iran et la Russie, qui ont misé triomphalement sur une politique réaliste du temps long, et l'Amérique de l'après État-islamique.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:30
Le Califat, nouvel horizon du djihadisme international

 

03/09/2014 Par Arnaud de La Grange, rédacteur en chef international au Figaro

 

FIGAROVOX/ANALYSE - Le rédacteur en chef international du Figaro, Arnaud de la Grange, analyse le rayonnement du Califat islamique à travers le monde. Il s'inquiète de sa popularité croissante au sein des populations.

 

L'État islamique (EI) a un territoire, une armée, et il s'est installé si vite dans le paysage moyen-oriental que l'on se demande s'il ne va pas bientôt battre monnaie. En quelques mois, le mouvement djihadiste a réussi ce qu'Al-Qaida n'a jamais réellement accompli en une décennie. En proclamant un califat à cheval sur l'Irak et la Syrie, il a bousculé des frontières vieilles d'un siècle et s'est taillé un sanglant royaume d'où il entend bien rayonner. L'État islamique n'a pas seulement un discours mobilisateur, il a la force d'attraction des vainqueurs.

 

Suite de l’analyse

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
source BBC (July 2014)

source BBC (July 2014)

 

01/09/2014 Par lefigaro.fr

 

L'analyse de l'ordinateur abandonné par un djihadiste en Syrie révèle que l'Etat islamique s'intéresse à la fabrication et l'usage d'armes biologiques, pour perpétrer des attaques à grande échelle.

 

En janvier dernier, des rebelles modérés syriens ont mis la main sur un ordinateur portable abandonné par un djihadiste de l'Etat islamique dans un village du Nord de la Syrie. Les correspondants de guerre Harald Doornbos et Jenan Moussa ont pu le consulter et en ont tiré un article initialement publié sur Foreign Policy, puis traduit en français par Slate. L'analyse de son contenu fait froid dans le dos. Dans des fichiers masqués, les deux journalistes ont mis la main sur 146 GB de données, soit un total de 35.347 fichiers dans 2.367 dossiers. Les documents sont rédigés en français, anglais et arabe. On y trouve des vidéos d'Oussama ben Laden, mais aussi de nombreuses instructions et justifications idéologiques au djihad. Des documents expliquent comment fabriquer une bombe, comment s'y prendre pour voler une voiture ou passer inaperçu lors d'un voyage entre deux bastions djihadistes.

 

Suite de l’article

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 16:45
Spain and Morocco break up suspected jihadist recruitment network

 

14 August 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Spanish police detain an Islamist militant.Moroccan police, working in collaboration with Spanish authorities, have broken up a network suspected of recruiting fighters for the Iraqi-Syrian jihadist group Islamic State, and arrested nine people, Spain said on Thursday.

All those arrested were Moroccan citizens, some with strong ties to Spain, and they were suspected of running operations out of the cities of Fnideq, Tetouan and Fez, the Spanish Interior Ministry said in a statement. It said plans for attacks within Morocco has also been found.

"The dismantled network was dedicated to the recruitment, financial support and dispatch of jihadists for the terrorist organisation 'Islamic State'," it said.

 

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:30
Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

 

August 13, 2014: Strategy Page

 

In northern Iraq the threat posed by ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) has led to over 2,000 Kurdish women volunteering for combat duty. Another 5,000 had volunteered for support work in the combat zone. This is nothing new for the Kurds, or many other peoples around the globe.

 

Throughout history women have often served in irregular combat organizations. In modern times, with the arrival of lightweight firearms, more women became capable of handling direct combat. This is because before modern firearms were developed in the 19th century lots of combat was dependent on muscle, which men have a lot more of.

 

Despite this inability to compete with men in the muscle department women often served as archers, using the small, shorter range short bow that did not require the big muscle of longer range bows. These women became accurate archers because in many cultures women used short bows to hunt small game near their camp or village. Men used more powerful bows for big game. But the short bow could kill a man, especially if he were not wearing a lot of armor. A skilled female archer could regularly get face shots, as they were accustomed to hitting small targets like rabbits and birds.

 

Despite being Sunni Moslem, the Kurds do not have a lot of restrictions on women. In fact, a lot of the clothing and behavior restrictions associated with Moslem women are, as many Islamic scholars will point out, based on cultural customs not religious scripture. In the Middle East for example, women in many ethnic groups, and of all faiths (including Christians) have ancient customs about women being well covered when in public and generally staying at home. The Kurds have little of that cultural baggage and they do have a tradition of women going to war, especially in self-defense militias. This was the case in Israel during the 1948 war and their Arab opponents were enraged (and humiliated) when they found that the “soldiers” who had just defeated in one encounter or another were female. ISIL will be similarly unamused when they get the same treatment from Kurdish women.

 

Russia, and other countries, discovered during World War II that women, in general, made better snipers. But that was something any student of archery through the ages could have told you. Since World War II warfare has come to depend more on brains more than muscle. This has made women competitive at more jobs in regular armies.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:30
Counter-Terrorism: When Rebranding Does Not Work

 

August 13, 2014: Strategy Page

 

Hamas hoped for a big popularity boost by taking on Israel again. Didn’t work out that way. While there is a lot of sympathy for the Palestinian civilians in Gaza, Hamas is getting no love. It’s gotten so bad that even when Israel bombed mosques that Hamas has been using to store rockets or fire rockets from there were no protests even in Moslem countries. Hamas appears to be suffering from the Al Qaeda Disease. This happens when an Islamic terrorist group gets a lot of Moslems killed and seems to have no realistic agenda to justify the lives it so enthusiastically snuffs out. Hamas should have seen this coming as what is happening to them is just another case of Islamic terrorist groups suffering a big drop in popularity even among Moslems. This was also seen happening with Iraqi Islamic terrorists (ISIL or Islamic State in Iraq and the Levant) who, for the second time since 2007, suffered a major dip in approval ratings because of their seemingly pointless brutality.

 

Back in 2007 it was the "Al Qaeda In Iraq" leadership that was out of control. Back then opinion polls in Moslem countries showed approval and support of al Qaeda plunging, in some cases into single digits. Thus after the 2003 invasion of Iraq al Qaeda managed to take itself from hero to zero in less than four years. Since that low point al Qaeda recovered somewhat but that kinder and gentler approach did not last and by 2013 the Iraqi al Qaeda (now rebranded as ISIL) was again losing popular support. That was quite visible in 2014 when ISIL seized control of parts of Iraq and promptly slaughtered captured Iraqi soldiers and police, mainly because these men were Shia. ISIL put videos of these mass killings on the Internet.

 

Then ISIL declared the parts of Syria and Iraq it controlled were the new Moslem caliphate. Naturally the ISIL leaders are running this new caliphate and are calling on all Moslems to follow them. Most Moslems have responded, according to recent opinion polls, by expressing greater fear rather than more admiration for Islamic terrorist groups, especially ISIL. In the meantime (earlier in 2014) al Qaeda leadership condemned ISIL as completely out of control and not to be trusted or supported.

 

In the last year opinion polls show Moslems becoming more hostile to Islamic terrorists, seeing them as a cause for concern not as defenders of Islam. The same thing happened back in 2007 and now, when Hamas began getting more aggressive towards Israel in June of 2014 they found that there Hama was now considered as pointless, and dangerous to Moslems, as ISIL

 

When al Qaeda showed up in the 1990s as a post-Afghanistan international Islamic terrorist organization they were popular to Moslems in proportion to how far away the al Qaeda violence was. Once al Qaeda began killing people nearby Moslems tended to change their minds and disliked the Islamic terrorists. In 2013 37 percent of Turks were concerned about Islamic terrorism while now it is 50 percent thanks to increased ISIL violence on the Syrian border and some inside Turkey itself. In 2013 54 percent of the people in Jordan were concerned versus 62 percent for the same reason. In Lebanon, where the Syrian violence spilled over quickly after 2011 last year 81 percent were concerned about Islamic terrorism versus 92 percent today.

 

The hostility towards al Qaeda in the region has tainted all forms of Islamic radicalism, including the Shia ones (especially Hezbollah in Lebanon). Yet once Islamic terrorism disappears again (as it does regularly) many Moslems will get nostalgic for those legendary warriors seeking to defend Islam. This is a cycle many Moslems would like to break, but so far the cycle of violence persists.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 06:30
Czech Foreign Minister Lubomir Zaoralek

Czech Foreign Minister Lubomir Zaoralek

 

Aug. 12, 2014 - By JAROSLAW ADAMOWSKI – Defense News

 

WARSAW — Czech Foreign Minister Lubomir Zaoralek has announced plans by his country to supply arms to the Kurdish forces in northern Iraq to support their battle against the Islamic State terror group.

 

Zaoralek said the Czech government considered supplying weapons to Kurdish troops because Islamist fighters have increased access to modern arms.

 

“The Kurdish side is not sufficiently armed to face such [militants],” Zaoralek told local news agency CTK.

 

The minister said that many former military officials under ousted dictator Saddam Hussein have joined the ranks of the Islamic State, which was another reason for concern by the international community.

 

Zaoralek did not disclose what types of weapons the Czech Republic could supply; the plan is being discussed by the Czech government, according to the minister.

 

“The Czech Republic is preparing deliveries of military gear for the democratic forces, which are struggling against terrorists from IS/ISIL in Iraq, regardless of whether they be a unit subordinated to the central government in Baghdad or the regional authorities of Iraqi Kurdistan,” the Czech Foreign Ministry said in a statement Monday.

 

The announcement by the foreign minister follows a decision by the US to ship arms to Kurdish troops in Iraq in a bid to halt an advance by Islamic State fighters. Last week, President Barack Obama said he had authorized the US military to make targeted air strikes in Iraq against the group’s militants

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 21:30
Syrie: importante avancée des jihadistes dans le nord

 

13 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Les jihadistes de l'Etat islamique (EI) ont mené mercredi une importante avancée dans la province syrienne d'Alep, chassant les rebelles de plusieurs villages à l'issue de combats qui ont fait 52 morts, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Le groupe ultra radical a pris en moins de 24 heures huit localités et villages au nord de la ville d'Alep, non loin de la frontière turque, a indiqué l'OSDH, parmi lesquels le village d'Arshaf et la localité de Dabeq.

 

Au moins 40 combattants rebelles et 12 de l'EI ont été tués dans les combats, selon un nouveau bilan de l'Observatoire qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires. Un précédent bilan faisait état de 39 morts au total.

 

D'après l'OSDH, les jihadistes ont fait prisonniers au moins 50 rebelles.

 

L'Etat islamique, qui contrôle en très grande partie l'est syrien et une partie du nord, avance rapidement vers l'ouest, indique le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

 

Les combats, qui durent depuis des mois, se sont intensifiés dans la nuit de mardi à mercredi après un assaut majeur de l'EI sur ces villages, d'après l'OSDH.

 

Dans cette zone, les bataillons islamistes avaient été lâchés par leur ex-allié, le Front al-Nosra, qui s'est retirée de la région fin juillet, toujours selon l'ONG. Les rebelles ont été affaiblis par ce retrait, affirme M. Abdel Rahmane.

 

Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, était alliée aux rebelles aussi bien contre l'EI que contre les troupes du président Bachar al-Assad.

 

Mais ces dernières semaines, Al-Nosra a commencé à combattre les rebelles, rendant encore plus complexe le conflit syrien.

 

La prise des villages par l'EI lui permettra d'attaquer deux importants bastions de la rébellion, les villes de Marea et d'Aazaz, plus à l'ouest, ajoute l'OSDH.

 

Marea est un bastion du Front islamique, une coalition de groupes islamistes qui combat l'EI et le régime.

 

Aazaz, proche de la frontière turque et du poste-frontière de Bab al-Salama, vital pour la rébellion, pourrait constituer un atout pour l'EI qui veut étendre son califat proclamé début juin sur les territoires saisis en Irak et en Syrie.

 

Si l'EI prend Marea et Aazaz, elle coupera une des plus importantes routes d'approvisionnement pour les rebelles en provenance de la Turquie. C'est très grave, dit M. Abdel Rahmane.

 

Apparu en 2013 en Syrie, l'EI s'est attiré les foudres des rebelles syriens par ses violences contre les civils et les combattants rivaux et ses velléités hégémoniques, ce qui a déclenché une guerre sanglante entre les deux bords.

 

Sans issue en vue, la guerre en Syrie a fait plus de 170.000 morts, selon l'OSDH, et a forcé près de la moitié des habitants a fuir leur foyer, selon l'ONU.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 16:30
Irak: ciel menaçant pour les djihadistes, après les Américains, les GR4 Tornado britanniques

 

12 août 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Les djihadistes de l’État islamique n’aimeront ce qu’ils vont voir dans le ciel d’Irak: après les chasseurs américains F/A-18 et F-15E, les Britanniques vont à leur tour déployer des chasseurs GR4 Tornado dans le nord de l’Irak pour soutenir la mission d’assistance humanitaire en cours dans le pays.

 

Les chasseurs Tornado vont bientôt quitter la base aérienne Royal Air Force (RAF) Marham, dans le Norfolk, et s’envoler pour l’Irak, où l’équipage d’un avion de transport RAF C-130 équipage avaient dû récemment renoncer à un deuxième parachutage de secours destinés aux civils pris au piège sur le Mont Sinjar pour des raisons de sécurité. sur les préoccupations pour la sécurité des civils pris au piège sur le mont Sinjar.

 

Un porte-parole de Downing Street a déclaré que le Royaume-Uni s’est engagé à poursuivre le largage de l’aide humanitaire dans les prochains jours et était à la recherche d’une solution à long terme qui permettra de fournir en toute sécurité de l’aide aux civils.

 

«Dans le cadre de ce travail, nous avons décidé de pré-positionner un petit nombre de chasseurs Tornado dans la région afin qu’ils puissent, si nécessaire, utiliser leur excellente capacité de surveillance», nous permettant de mieux connaître le nombre et la position exact des civils sur le mont Sinjar.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 12:55
Déchargement Assistance humanitaire française à Irbil 10 Aug 2014

Déchargement Assistance humanitaire française à Irbil 10 Aug 2014

 

13 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La France acheminera dans les heures qui viennent des armes en Irak pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l'Etat islamique, les jihadistes qui progressent vers Bagdad, a annoncé l'Elysée mercredi dans un communiqué.

 

Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, le chef de l'Etat (François Hollande) a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent, a déclaré la présidence française dans ce communiqué.

 

Rappelant l'entretien de jeudi entre François Hollande et le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani, l'Elysée précise que la France a déjà pris les dispositions nécessaires depuis plusieurs jours pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l'Etat islamique (EI).

 

La situation catastrophique à laquelle doit faire face la population dans la région du Kurdistan irakien nécessite la poursuite et l'amplification de la mobilisation de la communauté internationale, fait-elle valoir.

 

La France, poursuit l'Elysée, entend ainsi jouer un rôle actif en fournissant, en lien avec ses partenaires et en liaison avec les nouvelles autorités irakiennes, toute l'assistance nécessaire.

 

La présidence rappelle que de premières livraisons humanitaires ont eu lieu ces derniers jours et qu'elles vont se poursuivre, le président Hollande ayant demandé au ministre des Affaires étrangères et du développement international (Laurent Fabius) de suivre personnellement cette question.

 

Dix-huit tonnes d'aide humanitaire ont été livrées par la France dimanche à Erbil et un deuxième vol humanitaire français doit arriver à Erbil ce mercredi, selon le ministère français des Affaires étrangères.

 

Ce chargement est de vingt tonnes: il comprend des médicaments, des tentes et du matériel de traitement et de distribution de l'eau pour une cinquantaine de milliers de personnes, selon le ministère.

 

La France, ajoute de son côté la présidence, réitère son soutien au Premier ministre (irakien) désigné, M. Haïdar al-Abadi, ainsi qu'aux responsables politiques irakiens dont le président de la République et le président du Parlement.

 

Il est essentiel que soit rapidement mis en place un gouvernement d'union, représentatif de toutes les communautés irakiennes pour lutter efficacement contre l'Etat Islamique, insiste encore Paris.

 

Avant Paris, la Grande-Bretagne avait déjà annoncé mardi soir qu'elle allait acheminer aux forces kurdes du matériel militaire d'autres Etats contributeurs afin de les aider à faire face à l'offensive jihadiste.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 11:30
Washington a envoyé 130 conseillers militaires supplémentaires en Irak

 

 

13 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

San Diego (Etats-Unis) - Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a annoncé mardi l'envoi de 130 conseillers militaires supplémentaires en Irak, à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien (nord), pour évaluer plus en profondeur les besoins des Yazidis chassés par les militants sunnites de l'Etat islamique.

 

Le président (Obama) m'a autorisé à envoyer environ 130 nouveaux membres d'une équipe d'évaluation au nord de l'Irak, à Erbil, pour évaluer plus en profondeur ce que nous pouvons faire pour continuer à aider les Irakiens, a déclaré M. Hagel lors d'une allocution à Camp Pendleton, en Californie.

 

Ces conseillers sont arrivés dans la journée de mardi, a ajouté le chef du Pentagone, soulignant qu'ils n'avaient pas vocation à combattre, un peu plus de deux ans et demi après le départ des dernières troupes américaines d'Irak.

 

Le président l'a dit très clairement, nous n'allons pas retourner en Irak pour y effectuer le même type de missions de combat que nous menions par le passé, a déclaré M. Hagel face à un parterre de Marines.

 

Ces conseillers viennent en renfort des quelque 300 conseillers dont Barack Obama avait annoncé le déploiement en juin, pour épauler le gouvernement irakien dans sa lutte contre l'Etat islamique.

 

Selon un responsable du Pentagone, qui a requis l'anonymat, ils auront pour tâche de mettre en oeuvre des projets d'assistance humanitaire autres que les largages actuels de vivres aux Yazidis, une minorité kurdophone, chassés de chez eux par les insurgés et réfugiés dans les zones montagneuses autour de Sinjar.

 

Depuis que le président Obama a autorisé ces parachutages, près de 76.000 litres d'eau et 85.000 repas ont été largués, d'après le Pentagone.

 

Par ailleurs, les forces aériennes américaines ont effectué depuis vendredi 17 missions aériennes destinées à freiner l'avancée de l'Etat islamique.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 20:30
Les Kurdes, trait d'union entre Bagdad et Washington

 

12/08/2014 Par Samuel Forey – LeFigaro.fr

 

Le gouvernement autonome du Kurdistan conforte ses positions dans le pays grâce au soutien des Occidentaux.

 

Après plus d'une semaine de conquêtes sur le front kurde, les djihadistes n'avancent plus. La dernière ville à tomber a été Jalawla, lundi dernier, dans les confins sud-est du Kurdistan irakien, non loin de la frontière avec l'Iran.

L'État islamique recule, même. Pour la première fois depuis que l'organisation a jeté ses forces contre les Kurdes, les pechmergas ont pu reprendre les villes de Gweir et de Makhmour, à proximité d'Erbil. Au Gouvernement régional du Kurdistan (GRK), on souffle un peu. «La situation est toujours dramatique, on a encore des centaines de milliers de déplacés, mais au moins, cette crise a montré que le Kurdistan était une province stable et que le GRK restait solide et fiable. Mais la bataille est loin d'être finie», estime Dindar Zebari, un responsable au département des Relations extérieures du GRK.

 

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 16:55
photo EMA

photo EMA

 

12/08/2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

Si l'Union européenne (ou l'OTAN via l'ONU) décidait, dans les prochains jours ou les prochaines semaines, de prêter main forte militairement aux Etats-Unis pour bombarder les positions de l'Etat islamique en Irak, différents scénarios se proposent pour l'armée de l'air française...

C'est le rôle de la planification que l'on imagine de plus en plus chaude.

 

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 16:30
Leadership: ISIL Turns Saudi Arabia and Iran Into Allies

ISIL source war news updates

 

August 12, 2014: Strategy Page

 

The growing power of Sunni Islamic terrorist group ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) in the last year has caused the Saudis and Iranians to pause their growing Sunni-Shia feud because both countries have more to fear from ISIL and its rabid brand of Sunni Islamic terrorism than from each other. Signs of this unofficial truce can be seen in several ways. Saudi Arabia has backed off on its anti-Iran propaganda and is quietly cooperating with Iran to deal with ISIL advances in Syria and Iraq. Iran reciprocated when it recently ordered the shutdown of several semi-legal satellite TV channels run by some rabidly anti-Sunni (but high ranking) Shia clerics. The Saudis were not happy with these unofficial satellite TV operations but what prompted the most senior Iranian leaders (the clerics that actually run the Iranian religious dictatorship) to shut these operations down was a complaint from the leader of Hezbollah that this sort of TV programming was making life more difficult for Shia in Lebanon. While Shia Moslems like to believe that their form of Islam is the best one, they also have to live (or die) with the fact that only about ten percent of all Moslems are Shia and 80 percent are Sunni.

 

The Shia have always been playing defense against the more numerous Sunni and radical Sunni groups like ISIL are particularly dangerous. ISIL (al Qaeda in Iraq and Syria) began as Iraqi Sunni Arab nationalists who lost their jobs, power and wealth when Saddam Hussein and his Baath Party were overthrown in early 2003. Saddam Hussein was a secular dictator, who tolerated Islamic terrorists if they attacked his enemies and behaved while hiding out in Iraq. After Saddam’s forces were thrown out of Kuwait in 1991 his policy changed and he declared that he was actually religious and he backed Sunni Islamic terrorist groups as long as they helped him keep the Shia Arab majority of Iraq under control. Sunni Islamic terrorists were willing to do this because Sunni conservatives consider Shia heretics worthy only of torture and death. The Iraqi Shia had staged a major rebellion against Saddam right after Saddam’s army get chewed up trying to hang onto Kuwait in 1991. That rebellion festered throughout the 1990s. Saddam and his key associates developed relationships with Sunni tribal leaders and Sunni Islamic terrorist groups, who had for decades been forced to keep their heads down. Once Saddam was out of power in 2003 the Sunni tribes and Islamic terrorists lost the financial and military support Saddam provided for over a decade. The Sunni Arab minority (about 20 percent of Iraqis) also lost control of the Iraq economy and all that oil money. This came as a big shock. Many of these Sunni Arabs wanted their wealth and power back and were willing to do anything to accomplish that task. That led to support for Islamic terrorist groups. The Sunni Arab minority in what is now Iraq has long dominated the area and feels that this domination is a right and a responsibility. They were always wealthier, better educated, more organized and prone to ruthlessness. By merging with Islamic terrorists they acquired the belief they had divine approval for their goals.

 

ISIL began as ISI (Islamic State in Iraq) in 2004 and was one of many Sunni Islamic terrorist groups operating in Iraq back then. By 2010 ISI was almost destroyed due to U.S. efforts, especially getting many Sunni tribes to turn against the Islamic terrorist groups. But after U.S. forces left in 2011 the Iraqi government failed to follow U.S. advice to take good care of the Sunni tribes, if only to keep the tribes from again supporting the Islamic terrorist groups. Instead the Shia led government turned against the Sunni population and stopped providing government jobs and regular pay for many of the Sunni tribal militias. Naturally many Sunni Arabs went back to supporting terror groups, especially very violent ones like ISI.

 

After 2011, as the Iraqi Shia were turning on the Sunni Arab minority, there was a rebellion against a minority Shia government in Syria, led by the Sunni Arab majority there. The Sunni tribes of western Iraq were linked by culture and sometimes family links with the Sunni tribes of eastern Syria. The rebellion in Syria got ISI thinking about forming a new Islamic Sunni state out of eastern Syria, western Iraq, Baghdad (historically the seat of Sunni power in the area, despite it now being half Shia) and Mosul. Actually this also includes Lebanon and all of Iraq, but this was kept quiet initially. This decision had ISI spending a lot more time and effort recruiting in western Iraq after 2011. ISIL was created in 2013 when ISI sought to become the dominant rebel group in Syria by persuading men, especially foreigners, from other Islamic terrorist groups fighting in Syria to join a new, united Islamic terrorist group called ISIL. This caused problems because of the harsh way ISIL treated civilians and anyone who opposed them. ISIL relished the publicity their atrocities received. But al Qaeda knew from bitter experience (in Iraq from 2006-2008) that the atrocities simply turned the Islamic world against you. The bad relations between ISIL and all the other Islamic radicals in Syria reached a low point in June 2013 when the head of al Qaeda (bin Laden successor Ayman al Zawahiri) declared the recent merger of the new (since January 2013) Syrian Jabhat al Nusra (JN) with ISIL unacceptable and ordered the two groups to remain separate. That was because the merger was announced by ISI/ISIL without the prior agreement of JN leadership. Many JN members then left their JN faction to join ISIL. JN leaders saw this as a power grab by ISI/ISIL and most of the JN men who left to join ISIL were non-Syrians. Many of these men had worked with ISI before and thought they were joining a more powerful group. A month later al Qaeda declared ISIL outcasts and sanctioned the war against them. By January 2014 this had turned into all-out war between ISIL and the other rebel groups in Syria.

 

That was not the first time al Qaeda has had to slap down misbehaving Iraqi Islamic terror groups and won’t be the last. But it’s not a problem unique to Iraq. It is a problem for Saudi Arabia because the Saudis finance al Nusra and some of the other Islamic terrorist rebels in Syria that are now at war with ISIL. To the Saudis such support is the lesser of two evils as ISIL is crippling rebel efforts to overthrow the Assad government. This is also part of the ideological war the Saudis (and most other Sunni Moslems) are fighting with Shia Iran (and its Shia allies the Assads and the Hezbollah militia in Lebanon). Meanwhile the Saudis continue crushing the Sunni Islamic terrorists that try to attack them at home. This includes local members of ISIL. All this sounds somewhat bizarre, with Saudi Arabia funding missionaries that create Islamic terrorists who become uncontrollable and seek to overthrow the rulers of Saudi Arabia. Absurd it may be, but it is a familiar pattern in this part of the world where religion and politics have long been intertwined in absurd and tragic ways.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 14:30
Dans un documentaire en cinq parties, Vice News suit le quotidien de l'État islamique (EI) - photo Medyan Dairieh

Dans un documentaire en cinq parties, Vice News suit le quotidien de l'État islamique (EI) - photo Medyan Dairieh

 

12/08/2014 Par Khanthaly Phoutthasang - Le Point.fr

 

DOCUMENTAIRE VIDÉO. Le journaliste et réalisateur Medyan Dairieh a passé trois semaines avec les combattants du califat islamique. Des images angoissantes.

 

Tirs au mortier, exécutions publiques, courses-poursuites armées et déambulation de la force militaire dans les rues... Dans un documentaire en cinq parties diffusé sur le site d'information Vice News, Medyan Dairieh est le premier et le seul journaliste à avoir pu suivre le quotidien de l'État islamique (EI), auparavant connu sous le nom d'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Tournées caméra à l'épaule, les images de scènes de combat sont brutales et le rythme est soutenu. Medyan Dairieh a pu ainsi enquêter sur le fonctionnement interne de l'organisation et rendre compte de l'endoctrinement des enfants dans le djihad.

 

Suite de l'article

 

Le reportage video est à découvrir sur le site de Vice News. Attention, certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes et des personnes non averties.

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