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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 19:30
Fallait-il livrer des armes à la rébellion en Syrie ?

 

30 Septembre 2014 Par Loïc Simonet* – V.A.

 

* Loïc Simonet est chargé des relations extérieures d’une organisation internationale, auteur du "Traité sur le commerce des armes" (à paraître aux Éditions A. Pedone).

 

Alors que l’opinion publique internationale était sous le choc de l’assassinat du journaliste James Foley et que les États-Unis préconisaient l’éradication de l’État islamique jusque sur le territoire syrien, le président Hollande confirmait, lors d’un entretien dans le Monde du 21 août dernier, que la France avait livré ces dernières années des armes à la rébellion syrienne. Pourquoi cette pseudo-révélation procure-t-elle un sentiment de malaise ?

 

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
Conseil de défense du 25 septembre 2014

 

25 Septembre 2014 Elysee.fr

 

Le Président de la République a réuni le 25 septembre un Conseil restreint de défense consacré à la sécurité du territoire national et à la protection des ressortissants et des intérêts français à l’étranger ainsi qu’à l’évolution de la menace que représentent le groupe terroriste Daech et les groupes qui se réclament de lui.

 

La France toute entière est en deuil après l’exécution barbare de notre compatriote Hervé GOURDEL. Ce crime ne saurait rester impuni. Dans ces circonstances tragiques, l’unité nationale est un impératif. A des individus et à des groupes qui cherchent à nous affaiblir en nous divisant, nous devons opposer la force de notre cohésion et la réaffirmation de nos valeurs.

 

Les mesures de prévention contre les risques terroristes mises en œuvre sur le territoire national vont être renforcées dans les lieux publics et dans les transports. La loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme en cours d’adoption au Parlement permettra, dans le respect des libertés, de contrer plus efficacement encore la menace des combattants étrangers.

 

Afin d’apporter une réponse efficace et coordonnée à la menace terroriste, la France est en contact constant avec ses partenaires européens et internationaux. Elle sait pouvoir compter sur la solidarité, leur soutien et leur mobilisation. Le Président de la République a salué la qualité de la coopération avec les autorités algériennes qui ont immédiatement mis en œuvre des moyens importants dès l’annonce de l’enlèvement d’Hervé GOURDEL et qui se sont engagées à retrouver les auteurs de son assassinat.

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité une résolution importante afin de renforcer la cohérence de l’action internationale contre les combattants étrangers. La France est prête à apporter son soutien à tous les Etats qui en feraient la demande afin de permettre la mise en œuvre rapide des mesures nécessaires.

 

Le groupe terroriste Daech poursuit ses actes de terreur en Irak. En Syrie, des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir face à une nouvelle offensive.

 

Dans le cadre d’une coalition de plus en plus large, la France poursuivra son action en soutien des autorités irakiennes dans le cadre qui a été fixé afin d’affaiblir le groupe Daech et permettre le retour à la stabilité et à la sécurité dans le pays. Elle poursuivra également et intensifiera son soutien aux forces de l’opposition syrienne qui combattent aujourd’hui les groupes jihadistes.

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

19/09/2014 Sources : EMA

 

Le 19 septembre, sur ordre du Président de la République, une opération militaire aérienne a été menée contre le groupe terroriste Daech. Cette opération avait pour objectif de détruire, par frappes aériennes, un dépôt logistique de Daech repéré dans la région de Mossoul par les missions de reconnaissance et de renseignement effectuées cette semaine.

 

Le dispositif était constitué :

    de deux avions de chasse Rafale de l’armée de l’air équipés de bombes air-sol guidées laser GBU 12 ;

    d’un avion de ravitaillement C-135 FR de l’armée de l’air ;

    d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale, chargé d’assurer le volet renseignement de cette mission et la première évaluation des frappes.

 

Commandé par le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, et réalisé sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone océan Indien (ALINDIEN), ce raid aérien a été conduit en coordination avec les autorités irakiennes et avec nos alliés présents dans la région.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 17:45
La France a coopéré avec Washington dans l'élimination du chef des chebab somaliens
 

 

 

François Hollande a coopéré avec les États-Unis dans l'élimination lundi du chef des chebab somaliens, annonce l'entrourage du chef de l'État.

Selon une information du Point vendredi, le président français aurait ordonné l'envoi d'informations de la DGSE au Pentagone permettant de tuer ce chef terroriste. L'entourage de Hollande assure que Hollande a appuyé "la coopération en matière de renseignement et de coordination". "Cela n'a pas été une opération française sur le terrain, nous n'étions pas dans l'intervention", a précisé l'entourage de François Hollande.

Ahmed Abdi "Godane" a été tué lundi 1er septembre lors d'une frappe aérienne américaine dans le sud de Mogadiscio. "Godane" était à l'origine de l'enlèvement, le 14 juillet 2009, de deux agents de la DGSE, rappelle Le Point. "Le premier, connu sous le pseudonyme de Marc Aubrière, était parvenu à s'évader, mais le second, Denis Allex, avait été détenu dans des conditions barbares", souligne l'hebdomadaire. Une opération militaire française conduite le 11 janvier 2013 pour tenter de le libérer avait échoué. L'otage et deux membres du commando avaient été tués, ainsi qu'au moins 17 chebab.

Dans un communiqué, la Maison-Blanche avait relevé lundi que cette opération visant à l'élimination de "Godane" constituait "l'aboutissement d'années de labeur des services de renseignement, de l'armée et des forces de maintien de l'ordre". Aucun soldat américain au sol n'a été impliqué dans l'opération.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 14:30
Contrat franco-saoudien de 3 milliards de dollars pour des armes au Liban

Armement "Notre priorité commune c'est la paix et la sécurité et notamment au Moyen Orient. Cette exigence est plus que jamais nécessaire maintenant que la crise syrienne a débordé en Irak et qu'un mouvement terroriste (L'Etat islamique) prétend devenir un Etat", a souligné François Hollande.

 

02/09/2014 latribune.fr 

 

L'Élysée a annoncé un contrat franco-saoudien de 3 milliards de dollars d'armement pour le Liban en cours de finalisation. L'objectif est de renforcer la coopération au Moyen-Orient, très instable entre le conflit en Syrie et la progression de l'État islamique.

 

Un contrat franco-saoudien de livraison d'armes au Liban d'un montant de trois milliards de dollars est en voie de "finalisation", a indiqué l'Elysée, où le président François Hollande a reçu lundi le prince héritier d'Arabie saoudite Salmane Ben Abdel Aziz.

 

"Le contrat est acquis"

"Le contrat est acquis, il manque juste quelques éléments techniques pour le bouclage. Il ne sera pas signé ce (lundi) soir mais il est en finalisation", a-t-on indiqué dans l'entourage du chef de l'Etat.

Pays "magnifique et en même temps vulnérable", le Liban a "besoin lui aussi de sécurité au moment où il accueille des milliers de réfugiés", a déclaré François Hollande, lors d'un dîner officiel en l'honneur de son hôte auquel avaient été conviés quelques 200 invités, parmi lesquels de nombreux chefs d'entreprises.

Le pays du Cèdre accueille notamment plus d'un million de réfugiés syriens fuyant le conflit meurtrier dans leur pays.

"Alors nous avons convenu ensemble, l'Arabie saoudite et la France, d'aider le Liban à la condition aussi qu'il s'aide lui-même, pour sa propre sécurité", a-t-il ajouté, sans citer expressément ce contrat.

 

Un partenaire sur la Syrie

Le président français s'est par ailleurs félicité de "la coopération militaire de grande qualité" entre la France et l'Arabie saoudite, soulignant que leurs armées respectives avaient "établi de longue date une action opérationnelle dans les domaines cruciaux de la sécurité du Royaume et au-delà de la sécurité de la région".

"Notre priorité commune c'est la paix et la sécurité et notamment au Moyen Orient. Cette exigence est plus que jamais nécessaire maintenant que la crise syrienne a débordé en Irak et qu'un mouvement terroriste (l'Etat islamique) prétend devenir un Etat", a souligné François Hollande.

"En Syrie, la France et l'Arabie saoudite ont été particulièrement lucides sur la gravité de la crise" mais "nous n'avons pas été assez entendus", a-t-il de nouveau déploré. Samedi, le roi Abdallah, cité par des médias saoudiens, avait lui prévenu les pays occidentaux qu'en l'absence d'une réaction "rapide", ils seraient la prochaine cible de la menace jihadiste.

 

Visite de quatre jours

Demi-frère du roi Abdallah, le prince Salmane Ben Abdel Aziz, 78 ans, qui est arrivé lundi à Paris pour une visite officielle de quatre jours, participera mardi à un conseil d'affaires franco-saoudien, et aura un entretien avec le Premier ministre Manuel Valls. Mercredi, il rencontrera le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et celui de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Il achèvera sa visite jeudi par une rencontre avec des représentants des musulmans de France et des étudiants, et un discours à l'Unesco.

 

Deuxième partenaire commercial au Moyen-Orient

Sur le plan économique, la visite du prince héritier devait permettre de développer les échanges entre la France et le Royaume déjà au beau fixe.

"Nos échanges commerciaux ont doublé ces 5 dernières années. L'Arabie est notre 2e partenaire commercial au Moyen Orient après la Turquie", souligne l'Elysée, chiffrant à "près de 3,7 milliards d'euros" les contrats (hors armement) conclus par des entreprises françaises avec le Royaume en 2013.

"Pour 2014, on a des perspectives très prometteuses notamment dans les transports, qui nous permettraient d'aller très au-delà de ce chiffre", indique-t-on de même source.

La visite du prince héritier survient par ailleurs deux semaines après l'attaque spectaculaire, le 17 août à Paris, du convoi d'un autre prince saoudien, Abdel Aziz Ben Fahd, dernier des fils du roi Fahd mort en 2005.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 07:56
70ème anniversaire du Débarquement de Provence et de la Libération de la France

 

13 Août 2014  Marine nationale

 

Dans le cadre des cérémonies du 70ème anniversaire du débarquement de Provence et de la Libération de la France, le Président de la République présidera une revue navale dans la rade de Toulon le vendredi 15 août, précédée d’une parade navale le long des côtes entre Cannes et les îles d’Hyères.

 

Visible dès 12h depuis les plages de Cannes et se dirigeant vers le port de Toulon, cette parade présentera une dimension à la fois internationale et commémorative.

 

Le dispositif de la revue sera articulé autour de quatre tableaux représentant le large spectre de missions assurées par la Marine nationale : le groupe aéronaval, le groupe amphibie, le  groupe sauvegarde maritime et le groupe guerre des mines.

 

Une vingtaine de bâtiments de combat, 13 français et 7 étrangers, ainsi qu’une vingtaine d’avions et d’hélicoptères rendront les honneurs au Président de la République française, aux chefs d’États et de Gouvernements étrangers ainsi qu’aux vétérans et résistants. Une manière pour les marins français d’aujourd’hui de transmettre aux jeunes générations la mémoire de l’engagement de leurs glorieux anciens au service de la France, tout en faisant la démonstration d’une marine à vocation océanique mondiale.

70ème anniversaire du Débarquement de Provence et de la Libération de la France
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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 20:30
Quelles armes la France va-t-elle fournir à l'armée kurde ?

 

13/08/2014 Par Caroline Piquet - LeFigaro.fr

 

INTERVIEW- Paris s'apprête à livrer des armes aux forces kurdes en Irak pour soutenir leur lutte contre les djihadistes de l'Etat islamique. Mais quels types d'armes peuvent être envoyés et comment seront-elles acheminées ?

 

«Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, le chef de l'Etat a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent», a annoncé François Hollande ce mercredi, sans apporter de précision sur la nature, ni le volume du matériel militaire qui pourrait être envoyé. Contacté à plusieurs reprises, l'Elysée n'a pas souhaité répondre à nos questions. Comment l'armée française mène ce genre d'opération? Quels types d'armes pourraient-être envoyés? Eléments de réponses avec Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l'Iris (Institut de Relations Internationales et Stratégiques), spécialisé sur les questions militaires.

 

Lire l’interview

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 12:55
Déchargement Assistance humanitaire française à Irbil 10 Aug 2014

Déchargement Assistance humanitaire française à Irbil 10 Aug 2014

 

13 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La France acheminera dans les heures qui viennent des armes en Irak pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l'Etat islamique, les jihadistes qui progressent vers Bagdad, a annoncé l'Elysée mercredi dans un communiqué.

 

Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, le chef de l'Etat (François Hollande) a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent, a déclaré la présidence française dans ce communiqué.

 

Rappelant l'entretien de jeudi entre François Hollande et le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani, l'Elysée précise que la France a déjà pris les dispositions nécessaires depuis plusieurs jours pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l'Etat islamique (EI).

 

La situation catastrophique à laquelle doit faire face la population dans la région du Kurdistan irakien nécessite la poursuite et l'amplification de la mobilisation de la communauté internationale, fait-elle valoir.

 

La France, poursuit l'Elysée, entend ainsi jouer un rôle actif en fournissant, en lien avec ses partenaires et en liaison avec les nouvelles autorités irakiennes, toute l'assistance nécessaire.

 

La présidence rappelle que de premières livraisons humanitaires ont eu lieu ces derniers jours et qu'elles vont se poursuivre, le président Hollande ayant demandé au ministre des Affaires étrangères et du développement international (Laurent Fabius) de suivre personnellement cette question.

 

Dix-huit tonnes d'aide humanitaire ont été livrées par la France dimanche à Erbil et un deuxième vol humanitaire français doit arriver à Erbil ce mercredi, selon le ministère français des Affaires étrangères.

 

Ce chargement est de vingt tonnes: il comprend des médicaments, des tentes et du matériel de traitement et de distribution de l'eau pour une cinquantaine de milliers de personnes, selon le ministère.

 

La France, ajoute de son côté la présidence, réitère son soutien au Premier ministre (irakien) désigné, M. Haïdar al-Abadi, ainsi qu'aux responsables politiques irakiens dont le président de la République et le président du Parlement.

 

Il est essentiel que soit rapidement mis en place un gouvernement d'union, représentatif de toutes les communautés irakiennes pour lutter efficacement contre l'Etat Islamique, insiste encore Paris.

 

Avant Paris, la Grande-Bretagne avait déjà annoncé mardi soir qu'elle allait acheminer aux forces kurdes du matériel militaire d'autres Etats contributeurs afin de les aider à faire face à l'offensive jihadiste.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 12:30
Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

 

13 Août 2014 Elysée.fr

 

La situation catastrophique à laquelle doit faire face la population dans la région du Kurdistan irakien nécessite la poursuite et l’amplification de la mobilisation de la communauté internationale. La France entend jouer un rôle actif en fournissant, en lien avec ses partenaires et en liaison avec les nouvelles autorités irakiennes, toute l’assistance nécessaire.

 

De premières livraisons humanitaires ont eu lieu ces derniers jours. Elles vont se poursuivre. Le Président de la République demandé au ministre des Affaires étrangères et du développement international de suivre personnellement cette question.

 

Conformément aux termes de l’entretien du 7 août entre le Président de la République et le président Barzani, la France a déjà pris les dispositions nécessaires depuis plusieurs jours pour soutenir la capacité opérationnelle des forces engagées contre l’Etat islamique. Afin de répondre aux besoins urgents exprimés par les autorités régionales du Kurdistan, Le chef de l’Etat a décidé, en accord avec Bagdad, de faire acheminer des armes dans les heures qui viennent.

 

La France réitère son soutien au Premier ministre désigné, M. Haïdar AL-ABADI, ainsi qu’aux responsables politiques irakiens dont le Président de la République et le Président du Parlement. Il est essentiel que soit rapidement mis en place un gouvernement d’union, représentatif de toutes les communautés irakiennes pour lutter efficacement contre l’Etat Islamique.

 

La mobilisation doit se poursuivre en faveur du Kurdistan et au profit de l’Irak toute entier. La coordination de l’aide internationale est essentielle.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 12:55
Herve Guillou - photo ensta-bretagne

Herve Guillou - photo ensta-bretagne

 

12 Août 2014 Par Marine & Océans

 

Apres la récente ratification par le Président de la République de la proposition du Conseil d'administration de DCNS, Hervé Guillou est donc désormais très officiellement reconnu comme Président du Conseil d'administration et Président directeur général du groupe francais, leader mondial du naval de défense, point d'orgue à un parcours professionnel particulièrement riche.

 

Hervé Guillou a commencé sa carrière en 1978 au sein de la direction des constructions navales, d'abord à Cherbourg puis à Nantes-Indret. Il a ensuite rejoint, en 1989, la Direction Générale pour l'Armement (DGA) à Paris où il a exercé les responsabilités de directeur de Cabinet. En 1993, il est nommé Directeur du programme international tripartite (Royaume-Uni, Italie, France) des frégates antiaériennes Horizon. En 1996, il devient Directeur général délégué de la société d'ingénierie nucléaire Technicatome, filiale d'Areva. En 2003, il rejoint le groupe EADS comme Président directeur général d'EADS space transportation, business Unit franco-allemande en charge, en particulier, de la maîtrise d'oeuvre du lanceur Ariane et du programme de missiles balistiques M51. En 2005, Hervé Guillou devient Président directeur général de la business unit Defence and communications systems basée à Munich d'EADS/Cassidian (devenue Cassidian Systems). En 2011, il crée Cassidian cyber security dont il devient Président directeur général. De septembre 2012 à janvier 2014, il est Senior advisor defence and security d'EADS. Hervé Guillou est diplômé de l'Ecole Polytechnique, de l'ENSTA ParisTech (École nationale supérieure de techniques avancées), de l'INSTN (Institut national des sciences et techniques nucléaires) et de l'INSEAD.

 

"C'est un honneur et une fierté pour moi de rejoindre DCNS qui sous l'impulsion de mes prédécesseurs et de leurs équipes s'est transformé en société industrielle et a affiché de nouvelles ambitions stratégiques, a-t-il déclaré. DCNS est aujourd'hui un leader mondial du naval de défense et se développe sur de nouveaux marchés. Je connais DCNS pour y avoir fait mes débuts professionnels et avoir travaillé en relation avec le secteur naval tout au long de ma carrière. Je me reconnais dans ses valeurs et suis admiratif de ses savoir-faire techniques et de sa capacité à gérer des programmes industriels complexes. J'ai toute confiance dans le talent de ses équipes pour relever avec succès les défis opérationnels et stratégiques des années à venir et mener son développement tout en assurant sa rentabilité en France et à l'international ».

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 11:55
Cérémonie franco-allemande au Hartmannswillerkopf

Les présidents français et allemand lors de la cérémonie franco-allemande. Crédits : Présidence de la République

 

04/08/2014 O. Delplace - Actu Terre

 

Le 3 août 2014, une cérémonie de commémoration de la première guerre mondiale s’est déroulée sur le site du Hartmannswillerkopf, en Alsace, en présence des présidents des Républiques française et allemande, MM François Hollande et Joachim Gauck.

 

Deux détachements du 152e régiment d’infanterie et de la brigade franco-allemande ont participé à cette manifestation symbolique de l’amitié entre nos deux nations, sur le sommet baptisé « le Vieil-Armand » par les Français,  qui fut l’objet d’une des batailles les plus âpres de la Grande Guerre et où périrent 60 000 soldats des deux camps.

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 21:45
BSS : visite du Président de la République auprès des militaires français

 

21/07/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 juillet 2014, le Président de la République, monsieur François Hollande, s’est rendu auprès des forces françaises déployées au Niger et au Tchad, accompagné du ministre de la défense, monsieur Jean-Yves Le Drian. A l’occasion de ces rencontres avec les militaires français, le Président de la République a annoncé la fin de l’opération Serval au Mali et présenté l’opération Barkhane qui prend en compte une nouvelle stratégie conduite en partenariat et en appui des pays du G5 Sahel. Cette opération débutera officiellement le 1er août 2014.

 

Le 18 juillet, le Président de la République s’est rendu au Niger dans le cadre d’une visite d’Etat à l’invitation de monsieur Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger. A cette occasion, il s’est rendu auprès du détachement air de Niamey où il a été accueilli par le général de division Marc Foucaud, commandant les opérations conduites dans la bande sahélo-saharienne, ainsi que par le colonel Bruno Merret, commandant le détachement air de Niamey. Le Président de la République s’est ensuite adressé aux militaires français avant de déjeuner en leur compagnie. Avant de quitter le détachement air, le Président de la République s’est entretenu avec les aviateurs du détachement drones qui lui ont présenté les missions des drones Reaper.

 

Le 19 juillet, le Président de la République a effectué une visite officielle au Tchad au cours de laquelle il s’est entretenu avec monsieur Idriss Deby, Président de la République du Tchad. Il s’est ensuite rendu auprès des militaires de la force Epervier, accompagné du général Foucaud. Avant de s’adresser aux troupes françaises présentes à N’Djamena, le Président de la République a visité la base militaire française sergent-chef Adji Kossei. Il s’est en particulier rendu sur le site du poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) qui est opérationnel depuis le 21 juillet. Le PCIAT a pour mission de coordonner les opérations aériennes et terrestres sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

 

A Niamey et à N’Djamena, le Président de la République a présenté la logique qui a prévalu à la réarticulation des forces françaises dans la bande sahélo-saharienne (BSS). « Nous devons maintenant répondre à des défis qui sont ceux de la rapidité, de la mobilité, de l’efficacité et le faire avec de nouveaux moyens ».

 

L’opération Barkhane sera conduite en partenariat avec les pays G5 Sahel, cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Créé à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, il regroupe cinq pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

 

C’est dans ce cadre que les chefs d’état-major des cinq pays du G5 se sont réunis à Niamey, le 9 avril 2014, pour partager leur évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont souhaité, pour l’occasion, inviter le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises, marquant ainsi la place particulière de la France présentée comme « un partenaire stratégique ayant toujours soutenu les pays du Sahel dans leurs actions de lutte contre le terrorisme ».

 

L’opération Barkhane regroupera 3000 militaires qui disposeront d’une vingtaine d’hélicoptères, de 200 véhicules de logistique, de 200 blindés, de 6 avions de chasse, de 3 drones et d’une dizaine d’avions de transport. Leur mission, en partenariat avec les pays du G5, sera de poursuivre la lutte contre les groupes armés terroristes.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 11:54
Bernard Bajolet

Bernard Bajolet

 

14/07/2014 Jean Guisnel Défense ouverte / Le Point.fr

 

Les services secrets français ont expliqué au "Figaro Magazine" à quel point ils sont indispensables. Et s'ils ne défilent pas le 14 juillet, c'est parce qu'ils bossent...

 

Joli coup ! Dans le numéro du Figaro Magazine daté du 11 juillet actuellement en vente, le journaliste Christophe Cornevin raconte "les hommes et les femmes de l'ombre qui ne défileront pas sur les Champs-Élysées". À savoir ces agents de la DGSE dont le rôle est essentiel dans la stratégie de la défense française et dans la prise de décision politique, mais qui ne sont jamais présentés. Notre confrère a eu accès à plusieurs cadres du service, dont le directeur Bernard Bajolet qui se flatte du fait que, dans son service, "les gens ne font pas n'importe quoi". Mais encore ? "Le service est un précieux outil de réduction des incertitudes, car il évite à nos dirigeants d'être exposés à des surprises stratégiques." Le rédacteur et son confrère photographe Jean-Pierre Rey ont aussi pu accompagner un officier traitant du service "quelque part dans le Sahel" et visualiser quelques bureaux de la caserne du boulevard Mortier, dont la "salle de situation" qui reçoit toutes les informations dans agents situés à l'extérieur. D'autres journaux et des télévisions avaient déjà eu la possibilité d'effectuer de tels reportages, mais moins complets. Reste la question que ne se pose pas le Figaro Magazine : pourquoi maintenant ?

 

Des atouts convoités

La réponse est simple : Bernard Bajolet et la DGSE se trouvent actuellement dans une situation très particulière. 5 094 membres des personnels civil et militaire - dont plus du quart de femmes - auxquels s'ajoutent un peu moins de 900 agents du service Action (qui ne sont pas payés par le service mais par les armées) sont pratiquement les seuls dans le périmètre du ministère de la Défense à voir leurs moyens humains et matériels s'accroître. Les effectifs ont augmenté de 20 % en quelques années, le niveau administratif des agents également, de même que les budgets. On assiste donc à une guerre souterraine, extrêmement vive même si elle n'avait pas vocation à être rendue publique, visant à dépouiller la DGSE d'une part notable de ses moyens, au profit de l'état-major des armées.

 

Service Action supprimé ?

Quand il n'y a plus de foin dans l'écurie, les chevaux se battent ! Un rapport sénatorial récent illustre très clairement la stratégie militaire de conquête de la DGSE. Elle vise à intégrer les unités combattantes du service Action au commandement des opérations spéciales (COS), qui verrait ses effectifs augmenter d'autant. Le CPIS (Centre parachutiste d'instruction spécialisée) rejoindrait la brigade des forces spéciales de l'armée de terre, tandis que l'unité aérienne (GAM 56) du service serait réaffectée à l'escadron de transport 3/61 Poitou de l'armée de l'air. Le CPEOM (Centre parachutiste d'entraînement aux opérations maritimes) de Quélern (Finistère) verrait ses nageurs de combat intégrer la marine nationale (commando Hubert). Faut-il voir ailleurs une raison de la révélation par Marc Pimond, directeur adjoint du renseignement à la DGSE, que le service a "neutralisé" une dizaine de "lieutenants djihadistes" entre septembre 2013 et avril 2014 : "Avant, on faisait des fiches d'al-Qaida, maintenant, on traque et on neutralise ?"

 

Guerre informatique offensive

L'autre atout essentiel que les armées veulent prendre à la DGSE concerne ses moyens de guerre informatique offensive. Dans la terminologie de ce petit monde du renseignement français, la DGSE a de longue date été placée en première ligne sur ce terrain par les gouvernements successifs. Les armées n'y ont pas vu d'inconvénients tant que les incidences budgétaires étaient supportables. Aujourd'hui, elles estiment que les temps sont devenus trop durs pour laisser échapper une prérogative devenue stratégique et budgétairement privilégiée en période de disette et espèrent conquérir cette compétence. Directeur technique de la DGSE, Patrick Pailloux insiste sur les contrôles que subit la DGSE : "Rappelons que nos cibles sont par définition à l'étranger et que nos règles déontologiques sont telles que les garde-fous s'imposent d'eux-mêmes." Mais ça, il faudrait le voir pour le croire !

 

Bataille bureaucratique

LA DGSE est sans doute dans une posture offensive pour conduire ses missions. Mais à Paris, c'est l'inverse ! Le directeur général Bernard Bajolet est beaucoup plus proche de François Hollande que ne l'était son prédécesseur Érard Corbin de Mangoux. Avec pour conséquence un conflit de "périmètre" bien réel avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian épaulé par son directeur de cabinet Cédric Lewandowski. Le conflit a été arbitré par l'Élysée en faveur de Bajolet et les choses sont rentrées dans l'ordre. La boutique tourne, les chamailleries se gèrent entre grands garçons, mais les blessures demeurent. La DGSE n'a, pas exemple, pas bien supporté que le cabinet du ministre de la Défense laisse dire qu'elle n'aurait joué aucun rôle dans la libération des otages du Sahel, en octobre dernier. Entre autres. Le papier du Figaro Magazine est à replacer dans ce contexte. Affaire à suivre...

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 11:45
Le Drian et Hollande installent l'opération Barkhane


16.07.2014 par Jean Guisnel - Défense Ouverte / LePoint.fr
 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, signera mercredi à Bamako un accord de défense avec le Mali. Cette normalisation de la relation avec l'ancienne puissance coloniale permettra au représentant du gouvernement français de rencontrer le président Ibrahim Boubacar Keïta ainsi que son homologue Ba N'Daou. Celui-ci avait remplacé le mois dernier Soumeylou Boubèye Maïga, démissionnaire après la défaite à Kidal des troupes gouvernementales face à la rébellion touareg.

À l'occasion de la fête nationale française, François Hollande, président de la République et chef des armées a officialisé la fin de l'opération Serval au Mali, qui avait été engagée en janvier 2013 : "Grâce à l'opération Serval qui achève sa tâche, il n'y a plus de sanctuaire pour les groupes terroristes au Mali. 200 tonnes de munitions ont été reprises, et donc, c'est une mission qui a été parfaitement accomplie."

 

"Évacuation stratégique"

Les Français resteront pourtant au Mali, en étant basés à Gao dans une configuration proche de celle actuellement en place, mais dans un cadre opérationnel rebaptisé opération Barkhane. Car les menaces djihadistes demeurent bien réelles, comme le démontre l'attaque suicide dont a été victime un groupe de reconnaissance et de contrôle de zone le 14 juillet au soir. Sept hommes ont été blessés, dont trois grièvement, par l'explosion d'un pick-up assaillant. L'une des victimes, l'adjudant-chef Dejvid Nikolic, 45 ans, du 1er régiment étranger du génie de Laudun-l'Ardoise (Gard), n'a pas survécu à ses blessures. Tous les autres sont aujourd'hui hors de danger, y compris les deux soldats qui ont fait l'objet d'une "évacuation stratégique" (Stratevac) et se trouvent aujourd'hui dans un hôpital militaire français.

Jean-Yves Le Drian fera le point aujourd'hui à Bamako sur les évolutions du dispositif français et réaffirmera aux autorités locales que la France entend demeurer engagée contre le djihadisme qui sévit au Mali et dans la zone sahélienne, mais nullement dans les affaires intérieures du Mali et dans la guerre larvée opposant le gouvernement central et les rebelles du nord du pays.

3 000 hommes

Pour le rôle de conciliateur et de "Monsieur bons offices", la France a passé le relais à l'Algérie. Sous l'égide de cette dernière, un échange de plusieurs dizaines de prisonniers a été organisé mardi et des pourparlers de paix s'engagent ce mercredi à Alger. L'architecture future de la présence militaire française dans la zone sahélienne sera précisée dans les prochains jours, à l'occasion d'une tournée africaine entamée jeudi par François Hollande. Lequel déclarait le 13 juillet lors de sa traditionnelle adresse aux militaires réunis au ministère de la Défense : "L'opération Barkhane va donc prendre le relais. Elle va mobiliser nos forces non seulement au Mali, mais dans plusieurs pays de la zone Sahel."

Concrètement, le PCIAT (poste de commandement interarmées de théâtre) actuellement installé à Bamako se déplacera vers N'Djamena (Tchad) où de nouveaux locaux ont été édifiés. Il ne manque pour ce faire qu'un accord formel qui devrait être signé par les présidents Idriss Déby et François Hollande, lors de la visite de ce dernier dans la capitale tchadienne. Concrètement, l'opération Barkhane rassemblera 3 000 hommes en englobant les effectifs et les missions de l'opération Serval et de l'opération Épervier en cours depuis 1986 au Tchad. Elle chapeautera également les opérations de renseignements, conduites par les drones MQ-9 Reaper depuis l'aéroport de Niamey (Niger), et celles que les forces spéciales mènent depuis Ouagadougou (Burkina Faso).

 

G5 Sahel

 ©  DR
 

L'opération Berkhane a vocation, insiste-t-on à Paris, à "assurer une mission unique de lutte contre le terrorisme. La situation intérieure malienne relève des seules autorités militaires de ce pays en liaison avec l'ONU." Barkhane a vocation à intervenir sur les territoires de cinq États, en relation avec les armées nationales de chacun d'entre eux, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Le 9 avril dernier, le chef d'état-major des armées françaises, le général Pierre de Villiers, avait été invité à assister à la première réunion de ses homologues de ces pays, à Niamey. Dans la relation complexe de la France avec cette partie de l'Afrique, une nouvelle étape s'engage.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 10:55
Budget Défense : Hollande active la clause qui permet de débloquer 500 millions d'euros

 

15 juil 2014 cbanque.com (AFP)

 

Le président François Hollande a activé la clause de la Loi de programmation militaire (LPM) qui permet d'augmenter de 500 millions d'euros les crédits de la Défense pour sécuriser les programmes d'équipements, a indiqué mardi le secrétaire d'Etat à la Défense, Kader Arif, à l'Assemblée nationale.

 

Le chef de l'Etat a « confirmé les engagements financiers de la Loi de programmation militaire pour les années 2014 à 2019 », a déclaré M. Arif, lors de la séance des questions au gouvernement.

 

« Cela signifie que le budget 2014 sera mis en œuvre complètement », a-t-il affirmé : « C'est pourquoi le président de la République a décidé l'activation de la clause prévue par l'article 3 de la loi permettant d'augmenter de 500 millions d'euros les crédits du ministère pour sécuriser les programmes d'équipement de nos armées. »

 

« Une première tranche de 250 millions d'euros a déjà été inscrite dans le projet de loi de finances rectificative pour 2014, sous la forme de crédits additionnels sur le programme d'investissement d'avenir » (PIA), a poursuivi le secrétaire d'Etat. La deuxième tranche de 250 millions d'euros « sera concrétisée dans le courant de l'année 2014, une nouvelle fois sous forme de crédits sur le PIA », a-t-il dit.

 

De la même façon, a-t-il ajouté, « le budget triennal 2015-2017 permettra d'exécuter intégralement la Loi de programmation militaire ». « La mission Défense bénéficiera ainsi en 2015 de 31,4 milliards de ressources totales, comme le prévoyait la trajectoire financière votée en décembre », a conclu M. Arif.

 

Ce dernier répondait à une question du député UMP Philippe Meunier, en l'absence du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en déplacement en Grande-Bretagne.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 07:45
Former à l'action de l'Etat en mer: vers un pôle d'excellence régional à Abidjan

 

15.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

François Hollande entame jeudi une tournée de trois jours en Afrique (Côte d'Ivoire, Niger, Tchad), qui sera dominée par les questions de sécurité puisque la France s'apprête à lancer une nouvelle opération baptisée "Barkhane" pour lutter contre le terrorisme au Sahel.

 

Lors de son passage en Côte d'Ivoire, le 17 juillet, le président Hollande pourrait annoncer qu'Abidjan va accueillir un centre de formation régional destiné à former des fonctionnaires africains à l'action de l'Etat en mer. Une avancée significative non seulement dans la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée mais aussi dans la gestion du domaine maritime ouest-africain.

Cette création s'inscrirait dans le suivi du projet d'appui à la réforme du système de sécurité maritime dans le golfe de Guinée (ASECMAR) qui prendra fin dans un an.

"Le FSP ASECMAR commence sa dernière année car il se termine en juillet 2015. Les réflexions ont commencé pour savoir à quoi pourrait ressembler la suite, ASECMAR 2 en quelque sorte", résumait l'un des porteurs de ce projet, il y a quelques jours.

Cet officier s'interrogeait: "Faut-il construire une école africaine de l'Action de l'Etat en mer, à l'image des Ecoles Nationales à Vocation Régionale? Peut-on imaginer que la France se positionne en fédératrice des énergies et des moyens (notamment des plus gros bailleurs) pour construire un pôle d'excellence qui dépasse les traditionnelles césures entre Etats africains francophones et anglophones, africains de l'ouest, africains de l'Est, Etats de civil law ou de common law? Ou ne faut-il pas plutôt s'insérer dans des universités africaines existantes, en s'appuyant sur le vivier de professeurs maritimistes de ces pays ainsi que sur les professionnels de la mer, pour répondre le mieux possible aux besoins locaux ? Doit-on construire autour de ce pôle de compétences un réseau reliant les universités africaines intéressées, à l'échelle continentale, voire au-delà avec des centres de formation reconnus comme la MWU de Malmoe ou des centres américains ?"

 

Les formations ASECMAR ont été conçues à l'issue d'un audit formation réalisé à Cotonou en 2012 et ont commencé en 2013. Elles visent à:
- former sur les matières de l'Action de l'Etat en mer : droit de la mer, emploi de la force en mer, constatation des infractions en mer, police administrative et police judiciaire mais aussi économie maritime, gestion de crise maritime, stratégies et architecture régionales de sécurité maritime, etc ;
- former par des conférences théoriques et des travaux pratiques, notamment à la mer, grâce aux concours des marines locales et des bâtiments français de la mission Corymbe ;
- former ensemble toutes les administrations concourant à l'AEM : militaires et civiles ;
- former ensemble tous les pays bénéficiaires du programme ASECMAR, notamment francophones et anglophones (par ex Ghana, Nigeria) ;
- former par niveau de responsabilité : opérateurs (marins, inspecteurs), cadres (officiers, administrateurs, commissaires de police, magistrats) et directeurs (CEM, DGPN, Directeurs d'administrations, Procureurs).

En 2014, plusieurs genres de stages ont été organisés:
- généralistes : stages Action de l'Etat en mer sur les 3 niveaux, à Cotonou au 1er semestre ;
- thématiques pour répondre à la diversité des menaces : stage anti-pollution en juin à Lomé, stage de contrôle des pêches en septembre à Conakry, avec le concours de la gendarmerie maritime, stage lutte contre le narcotrafic en mer, à Lomé en octobre.
- linguistiques : anglais maritime pour les francophones et français maritime pour les anglophones.
- Il y a également quelques stages très spécifiques en France pour quelques candidats, à l'ENSAM par exemple, pour les cours de coordonnateurs des moyens de sauvetage (3 semaines) et stage Fonction garde-côtes organisé par le SG/Mer à Paris.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 10:55
Budget : l'armée attend son salut du programme d'investissements d'avenir

 

15.07.2014 par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Le rapport de l'IGF remis ce matin au gouvernement préconiserait de faire de la DGA un opérateur du programme d'investissements d'avenir.

 

Après la trêve consensuelle du 14 Juillet, la guerre de tranchées entre la Défense et Bercy va pouvoir repartir de plus belle. C'est aujourd'hui que l'Inspection générale des finances remet à Matignon son rapport sur les crédits militaires. Il y a urgence : le projet de loi de finances triennal 2015-2017 a sucré d'un trait de plume 1,5 milliard d'euros de crédits budgétaires à la Grande Muette, remplacés par la promesse d'autant de ressources exceptionnelles - les « Rex » -, c'est-à-dire de ressources tirées de la vente de bijoux de famille de l'Etat (« Les Echos » du 10 juillet).

 

Rendant un arbitrage digne du roi Salomon, François Hollande a donné raison à Michel Sapin, son ministre des Finances, qui a obtenu une nouvelle saignée, en permettant à Jean-Yves Le Drian, celui de la Défense, de sauver la face. Et encore, l'armée s'en tirerait bien, selon un officier général. Ce qui permet au chef de l'Etat de claironner que la « trajectoire de la loi de programmation militaire » est préservée.

 

Plusieurs pistes à l'étude

 

Personne n'est dupe, et surtout pas les militaires à qui l'on demande toujours plus : sur la durée de la LPM, c'est-à-dire de 2014 à 2019, ce sont désormais 7,6 milliards de Rex, par nature très incertaines, qu'il va falloir trouver, faute de quoi le navire va couler. N'ayant pour l'heure aucune garantie de disposer de l'argent nécessaire, la Direction générale de l'armement (DGA) a gelé toutes les commandes majeures : 4e sous-marin nucléaire d'attaque Barracuda, blindés de l'armée de terre (programme Scorpion), ou encore avions ravitailleurs.

 

La solution ? C'est tout l'objet du rapport commandé à l'IGF. Plusieurs pistes ont été étudiées. La plus prometteuse, celle qui semble en tout cas la moins difficile à mettre en oeuvre, passe par le programme d'investissements d'avenir (PIA). Aujourd'hui, certains programmes militaires en bénéficient à hauteur de quelques centaines de millions d'euros, via le CNES et le CEA. Mais ces opérateurs sont à la limite de ce qu'ils peuvent absorber. Pour changer d'échelle, l'idée consiste à faire de la DGA un opérateur du PIA. Il suffit pour cela de modifier la loi de finances rectificative de 2010. Jean-Yves Le Drian et ses troupes sont pour, Bercy et ses budgétaires résolument contre. François Hollande devra trancher lors d'un conseil de défense crucial attendu cette semaine.

 

Pour le plus long terme, un autre projet fait l'objet de réflexions en tout petit comité qui, s'il était confirmé, mettrait l'armée à l'abri des aléas des crédits d'équipement, selon nos informations. De quoi s'agit-il ? De transformer la DGA en un établissement public à caractère industriel et commercial, un Epic. Les avantages : pouvoir abonder le capital de cette « DGA new-look » par le produit de la cession de participations d'Etat, gérer la trésorerie de façon plus souple, ou encore les effectifs à la manière de ceux d'une entreprise privée. La ligne de fracture est, là encore, sans surprise : la Défense y est favorable, Bercy ne voit pas cela d'un bon oeil…

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:45
FRCI formation - Force Licorne

FRCI formation - Force Licorne

 

12 juillet, 2014 – BBC Afrique

 

Les députés ivoiriens ont voté vendredi à l'unanimité un nouvel accord de partenariat de défense avec la France, un texte excluant toute intervention militaire française dans ce pays.

 

L’accord a été adopté en commission depuis une semaine. Il met l'accent sur la "mise à disposition" de "ressources nécessaires" pour faire face "aussi bien à une agression extérieure qu'à une crise interne" sans "recourir à l'armée française".

 

Le texte, valable pour une durée de cinq ans, assigne de nouvelles missions aux forces françaises en Côte d’Ivoire: "Renseignement, équipement, entrainement des forces, soutien logistique et formation".

 

La fin de l’"assistance militaire technique"

 

Le "traité de partenariat de défense", qui a donné lieu à cet accord, a été signé en janvier 2012 par le président ivoirien Alassane Ouattara et l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy.

 

Il met fin à un accord dit "d'assistance militaire technique" datant de 1961, un an après l'indépendance de la Côte d’Ivoire.

 

Dans le cadre d’une opération baptisée Licorne, l'armée française s'était déployée en Côte d'Ivoire dès le début de la crise politico-militaire en septembre 2002.

 

Lors de cette crise qui dura 10 ans, le régime de Laurent Gbagbo avait accusé en mars 2011 la France d'être une "armée d'occupation".

 

Certains observateurs considèrent que l'armée française a joué un rôle décisif dans le renversement de l'ex-président Laurent Gbagbo en 2011.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 08:55
François Hollande réaffirme "l'engagement consolidé" pour le budget de la Défense

 

14 juillet par Jean-Dominique Merchet

 

"Même le ciel pleure lorsqu'il est question du budget" faisait remarquer un militaire, dimanche soir dans les jardins de l'Hotel de Brienne, alors que le président de la République prononçait, sous une pluie battante, un discours de près d'une demi-heure... Le chef d'Etat, avec le Premier ministre Manuel Valls, était venu à la traditionnelle garden-party organisée chaque année par le ministère de la défense à la veille du 14 juillet en l'honneur des troupes qui défilent ainsi que des blessés et de leurs familles.

 

François Hollande a surtout réaffirmé "l'engagement consolidé" de maintenir le budget de la défense à 31,4 milliards, reconnaissant au passage que celui-ci "aurait pu être remis en cause". Que Bercy le souhaite - alors qu'il faut trouver 50 milliards d'économies en trois ans - est une évidence, mais le chef de l'Etat semble avoir lui-même tenté le coup, avant de reculer sous la pression de la communauté de défense. Fariboles ? "L'histoire le dira" confirme en souriant un acteur essentiel de cette affaire... D'ailleurs, François Hollande a cru bon de préciser que "ce n'est pas seulement pour céder aux pressions" que "la défense a été sanctuarisée"... Sans doute, mais cela n'a pas nuit. "Quand un pays n'a que sa défense, il ne garde pas son rang. Quand un pays n'a qu'une économie, mais pas de défense, il ne peut pas s'exprimer comme une grande nation", a-t-il toutefois conclu.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:45
Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

 

10 juillet 2014 Paul N’GUESSAN (Le pretoire) - maliactu.net

 

Ce réexamen, entamé depuis quelques années sur le continent par la France, a débouché sur la signature d’un nouvel accord dans plusieurs pays, tels que le Togo, la Côte d’Ivoire, le Tchad, Cameroun et la Guinée Conakry. Pour le cas du Mali, les choses trainent, car le contenu du futur accord n’a pas encore été rendu public.

 

Mais le nouveau texte – qui abroge l’ensemble des accords et arrangements conclus précédemment – exclurait désormais tout engagement de l’armée française pour soutenir les régimes en place. Il repose sur un principe de réciprocité des engagements pris par les deux parties.

 

Que prévoyait l’ancien accord de défense ?  

 

Un accord de défense «nouvelle génération» doit être signé  entre le Mali et la France, dont l’ancien «accord spécial de défense» avec Paris signé en 1985 était resté secret.

 

Signé le 6 mai 1985 entre la France et le Mali, cet accord, dont la teneur exacte était tenue secrète, structuraient les relations entre la France et le Mali. Paris s’engageait à défendre militairement le régime en place en échange de quoi, il bénéficiait d’un accès privilégié à leurs ressources naturelles et avoir le monopole des activités économiques. Mais le nouveau traité de coopération militaire prend beaucoup d’aspects en compte.

 

Quoi qu’il en soit, ce traité fixe les modalités d’une coopération militaire entre les deux pays. Il prévoit également des échanges d’informations relatives « aux vulnérabilités, risques et menaces à la sécurité nationale et régionale », des exercices conjoints, la mise à la disposition de Bamako de coopérants militaires français ainsi que des soutiens techniques et la « formation des membres du personnel malien par leur accueil ou leur admission en qualité d’élève ou de stagiaire dans les écoles de formation militaires françaises ou soutenues par la France ».

 

À ce sujet, l’EUTM Mali apporte déjà un appui significatif à l’armée malienne à Koulikoro.

 

Ce nouveau partenariat de défense indique que la circulation des forces françaises « est autorisée sur tout le territoire » malien, « tout comme les manœuvres et exercices nécessaires à l’entraînement et conduite des activités, après autorisation préalable».

 

Et le document d’ajouter : « S’agissant des installations mises à disposition, ces installations peuvent être reprises par la partie malienne sous réserve de mettre à disposition une installation équivalente ».

 

François Hollande et sa promesse de campagne

 

François Hollande « avait juré durant sa campagne électorale de jeter dans le placard de l’histoire la Françafrique de ses prédécesseurs. Au finish, il leur a emboîté le pas : deux interventions sur le continent noir rien que durant les deux premières années de son quinquennat. Evidemment, le président socialiste français a invoqué de bons arguments et de bonnes intentions : chasser les djihadistes qui menaçaient Bamako à partir du nord du Mali qu’ils occupaient, et rétablir l’ordre étatique à Bangui menacé de surcroît de génocides ethnique et religieux. Mais sa promptitude a laissé dubitatif, même s’il a associé intelligemment des pays africains, le Conseil de sécurité et les commissions de l’UE et de l’UA, ce qui lui permettent de claironner que la Françafrique, c’est du passé. En fait, rien de cela, car s’il n’est pas intervenu pour sauver des régimes, il l’a fait au nom d’intérêts géostratégiques de la France. Paris va, a-t-il affirmé à ses invités,  revoir sa politique africaine pour lui ôter ses fondements et relents néocolonialistes, pour instaurer enfin avec le continent des rapports gagnant-gagnant… »

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 11:55
Nouvelles menaces sur le budget de la défense

 

09/07/2014 Par Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Six milliards d'euros provenant de la vente de bijoux de famille des armées devraient abonder le budget militaire. Mais rien n'est fait...

 

Quand c'est fini, ça recommence ! Malgré les assurances présidentielles réitérées, y compris le mois dernier après une nouvelle passe d'armes intragouvernementale entre le ministère de la Défense d'un côté et Bercy et Matignon de l'autre, le budget de la défense se trouve de nouveau sur la sellette. Cette fois, pourtant, la Défense était prévenue et la menace bien réelle était identifiée de longue date. Et pour cause ! Pour faire passer au forceps la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, le ministère de la Défense avait vendu la peau d'un ours avant de l'avoir tué.

 

Il s'est agi d'intégrer par avance au budget le produit de ventes non encore réalisées : celles de biens immobiliers des armées, mais surtout de la cession aux enchères aux opérateurs téléphoniques d'une bande de fréquences radio jusqu'alors réservée aux militaires, celle des 700 MHz. Cette "fréquence en or", qui permettra des usages innovants de la téléphonie mobile, doit être mise en vente par l'État. Ce dossier est surveillé (de très près) par l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), dont Jean-Claude Mallet, conseiller d'État et principal conseiller du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, fut naguère le président. C'est dire si cette affaire a été gérée en connaissance de cause par l'hôtel de Brienne.

 

Parlementaires alarmés

 

Or il semble bien que cette attribution par avance au budget de la défense de sommes dont le gouvernement ne dispose pas encore pose de très sérieux problèmes. On parle ici de sommes considérables : 6,1 milliards d'euros sur la période 2014-2019, dont 1,77 milliard d'euros en 2014, autant en 2015, et 1,25 milliard d'euros en 2016. Pour 2014, les ressources proviendraient de cessions immobilières, les années suivantes étant concernées par cette vente de fréquences.

 

Des membres des deux commissions spécialisées dans les affaires militaires de l'Assemblée nationale et du Sénat se sont réunis pour lancer un cri d'alarme. Cinq parlementaires sont intervenus : Patricia Adam, présidente socialiste de la commission de la Défense de l'Assemblée, et son collègue Jean-Jacques Bridey ; la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat était représentée par son président Jean-Louis Carrère et son collègue socialiste Daniel Reiner, ainsi que par Jacques Gautier (UMP).

 

700 MHz, la fréquence en or

 

La démarche n'est pas si fréquente et elle doit être notée : la crainte d'une compression budgétaire considérable du budget militaire est d'autant plus sérieuse que ces ressources sont certes mentionnées dans la loi, qui ne prévoit aucune solution pour le cas où celles-ci ne seraient finalement pas disponibles.

 

Dans leur communiqué, les parlementaires notent que "les documents administratifs et financiers recueillis par les députés et les sénateurs à l'occasion de leurs contrôles font apparaître que les recettes de cession des fréquences de la bande des 700 MHz ne seront pas disponibles avant, au mieux, la fin 2015. Ce décalage de calendrier crée un manque de 1,5 milliard d'euros pour financer l'exécution de la loi de programmation militaire en 2015, en particulier le programme d'équipement des forces armées." Le 15 juillet, une mission conduite par l'Inspection générale des finances doit rendre son rapport sur le respect de la LPM votée en décembre 2013. Il sera alors temps de voir à quelle sauce le budget de la défense sera cuisiné. Il existe des risques sérieux qu'il ait réduit à la cuisson...

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 12:57
Conseil national du renseignement

 

09 Juillet 2014 Elysee.fr

 

Le Président de la République a réuni, mercredi 9 juillet, le Conseil national du renseignement (CNR).

 

Cette deuxième réunion du CNR depuis le début du quinquennat a fourni l’occasion au chef de l’État de saluer la mobilisation de l’ensemble de la communauté du renseignement, dans un contexte international qui appelle de la part de chacun une vigilance renforcée. Ce Conseil national du renseignement intervient d’ailleurs dans la continuité immédiate de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme.

 

Le Conseil national du renseignement a notamment arrêté la mise à jour des priorités stratégiques assignées aux services et approuvé les moyens juridiques, techniques et humains nécessaires à la poursuite de ces priorités.

 

Rappelons que le Conseil national du renseignement réunit, sous l’autorité du Président de la République, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères, le ministre des Finances, le ministre de l’Economie, le ministre de la Défense, le ministre de l’Intérieur, ainsi que les responsables civils et militaires chargés de la défense nationale et du renseignement.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 13:55
Economies : la Défense à l’heure des choix.

 

26 juin 2014 Par Roland Greuzat (Kerzagreu)

 

Un ministre totalement décomplexé

 

Le ministre de la Défense, Jean Yves le Drian, s’émeut à juste titre de la réduction des dépenses qui risque de lui être imposée et des coupes franches qu’il risque de devoir faire dans les programmes si d’aventure il n’arrive pas à faire fléchir Manuel Valls d’abord et Bercy dans la foulée…. Le Président, manifestement, il s’en charge. Et il ne manque pas d’arguments : ceux des autres et les siens propres. Premier avertissement la mise en garde accompagnée d’une menace de démission éventuelle des Chefs d’Etat Major des trois armes, du jamais vu, de l’impensable, ensuite celle que fait planer le ministre lui même. Et une menace de démission de Jean Yves le Drian est un élément crédible à mettre dans les plateaux de la balance : il garde, chevillée au corps, l’envie de retourner à la présidence de sa région bretonne (si tant est qu’il l’eut jamais quittée, Pierrick Massiot fait toujours figure d’intérimaire) surtout à l’heure où le « remembrement régional » se dessine à grand traits avec un accroissement territorial actuellement à géométrie variable selon les jours et les rumeurs et surtout un accroissement plus que certain des compétences.

 

Suite de la tribune

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 19:30
Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

Rafale photo K. Tokunage - Dassault Aviation

 

24/06/2014 latribune.fr 

 

Bien qu'aucun contrat n'ait été signé lundi à Paris, la France reste confiante dans la vente du Rafale de Dassault Aviation au Qatar.

 

La France s'est dite "confiante" lundi sur une "issue positive" des discussions sur la vente du Rafale au Qatar, lors d'une visite officielle à l'Élisée de l'émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, mais aucun contrat n'a encore été signé comme l'annonçait dimanche La Tribune. "Ils en ont parlé" et "les discussions se poursuivent", a indiqué une source française proche du dossier, ajoutant : "Nous sommes confiant sur une issue positive". L'émirat, pays proche de la France, veut équiper sa force aérienne de 72 appareils, la France espérant lui céder au moins 36 Rafale. L'armée de l'air qatarie est actuellement équipée de 12 Mirage 2000-5.

Si plusieurs contrats et accords ont été conclus lors de la visité du nouvel émir du Qatar, le Rafale ne figurait pas dans la liste. Lors d'un toast prononcé à l'occasion du "dîner officiel" offert en l"honneur de son hôte, le président français a fait allusion aux négociations sur la vente de l'avion de combat de Dassault Aviation, relevant que "le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française". "Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique", a-t-il enchaîné. Un an plus tôt jour pour jour, le 23 juin 2013, le président François Hollande avait déjà évoqué le dossier du Rafale avec les dirigeants qataris, lors d'une visite à Doha.

 

Contrat pour Alstom et Vinci

Le nouvel émir qui a consacré à la France sa première visite officielle en Europe et le président Hollande ont assisté à la signature par la Qatar Railways de contrats avec les groupes français Vinci et Alstom pour la "dernière phase" de la construction du métro léger de la ville nouvelle de Lusaïl et avec Systra pour la "supervision des systèmes" de la première ligne de métro de Doha.

Dans un communiqué, Vinci a précisé que le contrat du métro léger de Lusaïl, "d'un montant d'environ deux milliards d'euros", serait "réalisé par QDVC, filiale à 51 % de Qatari Diar et à 49 % de Vinci Construction Grands Projets". Ce projet porte notamment sur la construction de 25 stations et la livraison par Alstom de 35 rames pour 750 millions d'euros.

Deux accords ont été signés par ailleurs entre les gouvernements français et qatari pour la promotion des PME et la coopération culturelle tandis qu'un mémorandum porte sur la formation des diplomates qataris.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 12:30
Défense. Quand les puces s'en mêlent

 

23 juin 2014 - Catherine Magueur - LeTelegramme

 

De petites puces électroniques compliquent la signature d'un gros contrat portant sur la vente de deux satellites espions à Abou Dhabi en raison d'un veto américain au titre du contrôle des exportations sensibles (Itar). Il aura fallu le feu vert d'Obama pour débloquer le dossier mais trop tard pour que la commande des Emirats arabes unis puisse être bouclée. La France est tragiquement dépendante en microélectronique de pointe, dangereusement affaiblie ces dernières années. Le secteur est mal en point. Il pourrait s'en sortir si Matignon et l'Elysée le veulent réellement. Explications.

 

Pas de pitié dans le monde de l'armement. C'est pire encore à l'export où les contrats font l'objet de très âpres et interminables tractations. De l'intox, du rocambolesque parfois, pour un travail qui se fait dans l'ombre sur ces dossiers sensibles que sont ceux de la Défense. Des millions, des milliards d'euros ou de dollars à la clé. Du lourd. Rappelons que notre industrie aérospatiale a un besoin vital d'exporter pour faire vivre ses bureaux d'études et ses 350.000 salariés. Rappelons aussi que l'espace français s'exporte à 100 %. Alors, on a du mal à comprendre comment de toutes petites choses, des semi-conducteurs, des « puces », peuvent gripper la machine. Pourtant, c'est bien le cas aujourd'hui.

Un terrible concurrent américain

Flash-back. Juillet 2013. Le contrat « Falcon Eye » (oeil de faucon) est signé à Abou Dhabi. À la clé, plus de 700 millions d'euros. Il porte sur la vente de deux satellites d'observation ou espions de très haute définition, construits par Airbus Defence and Space, ex-EADS, et Thales Alenia Space (Tas). Les industriels français ont réussi à arracher l'affaire de haute lutte avec, en face, un terrible et puissant concurrent, l'américain Lockheed-Martin. Un contrat sur lequel ont soufflé des vents contraires. La France n'avait rien signé dans les Émirats arabes unis depuis des années. L'enjeu était de taille. Un homme n'a pas hésité à mouiller le maillot dans cette affaire : le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Aux Émirats arabes unis, rien ne se décide sans la bénédiction du prince héritier, cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nathyan, le patron de la Défense. Jean-Yves Le Drian a réussi à nouer avec lui des relations de confiance. Ça a payé. Tout le monde ne pouvait que se féliciter. C'était signé. Et pourtant... rien n'était réglé, bien au contraire.

Le feu vert des États-Unis indispensable pour pouvoir exporter

L'administration américaine surveille son industrie, et notamment d'armement, comme le lait sur le feu. Elle ne fait pas de cadeaux. « Business is business ». Elle a sorti son arme fatale : la réglementation Itar (International Traffic in Arms Regulations). Il y a des composants américains dans les satellites. Il faut donc le feu vert des États-Unis pour pouvoir exporter. D'aucuns ont soupçonné les Américains d'avoir fait traîner les choses pendant des mois. Tant et si bien que le contrat a capoté. Les délais de validation du contrat ont été dépassés ! François Hollande en a parlé à Barack Obama lors de son voyage aux États-Unis en février dernier ! Tout cela à cause des composants électroniques qui, dit-on, n'étaient pas tous sensibles. Si c'est la guerre, elle est commerciale, explique un ancien d'EADS. Avec Itar, les Américains font la loi. Leur loi. De quoi s'arracher les cheveux pour les industriels français. « Comme par hasard, les listes Itar changent ou les composants changent de catégorie ! », souligne un industriel, partie prenante dans le dossier. C'est comme cela que la France, qui a vendu auparavant des satellites de télécommunications civiles à la Chine, ne peut plus le faire sans autorisation américaine. Ce qui est lourd de conséquences pour l'industrie d'armement française et européenne.

En jeu, la souveraineté industrielle de la France

Pourquoi accepter une telle dépendance qui touche aussi l'innovation dans notre pays ? Pourquoi ne pas faire avec des semi-conducteurs et autres puces « made in France », s'interroge le béotien ? C'est tout le problème. Le secteur de la microélectronique va mal en France et en Europe. Les concurrents américains et asiatiques lui dament le pion. Que peut faire un nain face à des géants ? C'est pourtant la souveraineté industrielle de la France qui est en jeu. C'est vrai sur le plan militaire. C'est vrai aussi pour le civil. Le destin de la puce est politique.

 

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