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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 17:55
Chaine d'assemblage final du Rafale à l'usine Dassault Aviation de Bordeaux-Mérignac. -  Dassault Aviation - S. Randé

Chaine d'assemblage final du Rafale à l'usine Dassault Aviation de Bordeaux-Mérignac. - Dassault Aviation - S. Randé

 

17/01 Anne Bauer / Journaliste Aéronautique Défense

 

Le secteur de l’armement a enregistré 16 milliards d’euros de commandes à l’exportation en 2015. Un record absolu porté par les ventes de Rafale.

 

La fin de la malédiction qui pesait sur les exportations du Rafale, l’avion de combat multi-rôle de Dassault, va peser lourd dans la balance commerciale française. Grâce aux ventes de 48 appareils à l’Egypte et au Qatar, les prises de commande de l’industrie française de l’armement à l’exportation ont bondi à un record de 16 milliards d’euros en 2015. Soit deux fois plus qu’en 2014 et quatre fois plus qu’en 2012 ! Un chiffre quasiment équivalent à celui affiché par la Russie : 16,4 milliards. A un cheveu près, la France aurait donc pu devenir en 2015 le deuxième exportateur mondial de matériel de guerre derrière Washington.

Dans l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, on se réjouit pour la balance commerciale, l’emploi et l’autonomie stratégique du pays. Car, sans l’exportation au minimum de 40 Rafale, toute la programmation militaire envisagée pour les années à venir aurait pu s’écrouler, faute de moyens budgétaires suffisants pour soutenir seuls plus longtemps la production de Dassault. « Le Rafale est à 90 % made in France, son exportation va nous permettre non seulement de faire vivre de multiples entreprises, mais aussi de conserver des éléments d’autonomie stratégique exceptionnelle », souligne-t-on au cabinet du ministre. Au fur et à mesure de la montée en cadence de la production du Rafale, mais aussi compte tenu des autres succès enregistrés à l’export par le fabricant de missiles MBDA, par DCNS (vente d’une frégate multimission à l’Egypte) ou par Airbus Helicoptères, le ministère de la Défense parie sur la création d’environ 40.000 emplois dans les trois ans à venir. « L’industrie de la défense, qui pèse environ 165.000 emplois directs et indirects actuellement, dépassera les 200.000 vers 2018 », prédit-on à l’hôtel de Brienne.

Suite de l'article

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
Jour J pour le service militaire volontaire (màj)


14 oct. 2015 par Armée de Terre

 

 

Premier site à accueillir le nouveau dispositif d'insertion professionnelle, le centre de service militaire volontaire (SMV) de Montigny-les-Metz ouvre ses portes.

Né de la volonté du Président de la République de renforcer la cohésion nationale, le SMV propose aux jeunes Français de 18 à 25 ans, un parcours d'insertion vers l'emploi au sein d'unité militaires spécifiques.

 

Dossier de candidature Lorraine (format pdf, 215 kB).


A travers cette vidéo, découvrez comment se déroule le recrutement des candidats à cette formation sur le site de Brétigny-sur-Orge qui ouvrira ses portes le 3 novembre prochain.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 14:55
 L’obligation de sécurité de l’employeur et le recours aux entreprises privées de sécurité

 

18.03.2015 par Emmanuel Daoud - Léa Rabaux / Avocats au barreau de Paris, Cabinet Vigo* (réseau GESICA) - source ANAJ-IHEDN

 

L’obligation de sécurité de l’employeur et le recours aux entreprises privées de sécurité

 

Depuis plusieurs années, l’employeur est soumis à un nombre croissant d’obligations au premier chef desquelles figure l’obligation de sécurité.

Définie à l’article L. 4121-1 du code du travail, elle prévoit que l’employeur doit prendre « toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ».

La jurisprudence a progressivement dessiné les contours de cette obligation qui impose aujourd’hui de réelles contraintes à l’employeur, et ce plus particulièrement dans l’hypothèse où les salariés sont envoyés en mission.

En effet, alors qu’en principe l’employeur n’est tenu d’assurer la sécurité de ses salariés que pour les actes strictement professionnels, cette obligation se trouve élargie lorsque le salarié est « extrait de son milieu de vie habituel[1] ». La jurisprudence considère dans ces circonstances que l’employeur doit assurer la sécurité de son salarié y compris pour les actes de la vie courante puisque le déplacement a en lui-même un caractère professionnel.

Cette obligation élargie peut s’avérer délicate à gérer pour l’employeur, et ce d’autant plus lorsque son salarié est envoyé dans un pays instable, voire dangereux. Il lui appartient alors de prendre en compte les risques d’agressions, d’enlèvements ou bien encore d’attentats.

Pour protéger son salarié et se prémunir par là même contre le risque juridique qui pèse sur lui, l’employeur dispose de plusieurs moyens d’actions. Il apparait toutefois que dans les pays dangereux, le recours aux sociétés de sécurité privée est privilégié. A cet égard, il apparait que dans les pays dangereux, le reste est inchangé.

Faire appel à ce type de prestataires extérieurs présente en effet deux avantages. D’une part, comme leur nom l’indique, ces sociétés sont spécialistes en matière de sécurité. Elles sont donc mieux à même d’évaluer les risques en présence et de proposer les moyens adéquats pour les maîtriser. D’autre part, et d’un point de vue juridique, le fait de recourir à des prestataires de services extérieurs peut offrir à l’employeur la possibilité d’agir de manière récursoire contre son prestataire en cas de manquement contractuel de ce dernier et dont aurait à souffrir le salarié de l’employeur.

La question qui se pose est en effet la suivante, dans quelle mesure l’obligation de sécurité dont sont débiteurs les employeurs change-t-elle ou non d’intensité lorsque ces derniers font appel à des prestataires de services pour garantir la sécurité des salariés des premiers dans des environnements jugés dangereux ? Autrement dit, en recourant à ce type de prestations, les employeurs se déchargent-ils ou transfèrent-ils une partie de leur responsabilité ?

A notre connaissance, la jurisprudence n’a pas encore pris position en la matière mais il est très probable que des contentieux naîtront et se multiplieront compte tenu du recours de plus en plus fréquent en pratique à ce type de prestataires.

Divers éléments de réponse peuvent en tout état de cause d’ores et déjà être exposés.

Après une analyse de l’élargissement constant des obligations de l’employeur en matière de sécurité (I), force est de souligner que le recours aux sociétés de sécurité privée est un moyen efficace de prévention et de gestion du risque bien que limité (II).

 

I      L’élargissement constant des obligations de l’employeur en termes de sécurité

 

Depuis les arrêts « Amiante » de 2002, l’obligation de sécurité de l’employeur est une obligation de résultat. Cela signifie que le débiteur de l’obligation doit parvenir à un résultat déterminé, en l’espèce, la sécurité du salarié.

Ainsi, le seul fait que le salarié ait pu être victime d’une atteinte à son intégrité physique dans le cadre professionnel permettra d’engager la responsabilité de l’employeur quand bien même ce dernier n’aurait pas commis de faute – étant au surplus précisé que la charge de la preuve pèsera sur l’employeur.

Il convient dès lors de définir ce que la jurisprudence entend comme étant le cadre professionnel.

En principe l’obligation de l’employeur est limitée au temps et au lieu de travail. Toutefois, comme évoqué en introduction, l’employeur se trouve nécessairement confronté à une obligation élargie de sécurité lorsqu’il envoie un salarié à l’étranger pour des raisons professionnelles.

La jurisprudence a adopté très tôt cette conception dans un arrêt de 1984. La cour de cassation avait ainsi considéré que l’employeur était tenu « non seulement d’organiser et réglementer l’activité (du salarié) mais d’en prévoir les conséquences sur la situation personnelle de celui-ci quand elles sont de nature à le soustraire à son milieu de vie habituelle[2]»

Si par la suite, cette conception a été confirmée, elle restait cependant limitée aux salariés bénéficiant du régime de protection de la sécurité sociale. Ces derniers engageaient alors la responsabilité de leur employeur sur le fondement de la faute inexcusable[3].

Désormais, et ce depuis un arrêt de 2011[4], la responsabilité de l’employeur peut également être engagée sur le fondement de la responsabilité contractuelle de droit commun lorsque la pathologie ou les faits invoqués par son salarié ne peuvent être pris en considération en application de la législation sur accidents du travail ou les maladies professionnelles.

Il s’agissait, en l’espèce, d’une salariée de la société Sanofi, expatriée en Côte d’Ivoire, qui avait été agressée physiquement.

Sa demande en reconnaissance de faute inexcusable avait été déclarée irrecevable par le Tribunal aux affaires de la sécurité sociale au motif que la législation sur les accidents du travail et les maladies professionnelles ne lui était pas applicable parce qu’elle était expatriée et était donc uniquement prise en charge par la Caisse des français à l’étranger. La salariée a alors saisi le Conseil des Prud’hommes, lequel a condamné l’employeur à des dommages et intérêts sur le fondement de la responsabilité contractuelle de droit commun[5] pour manquement à son obligation de sécurité – décision confirmée en appel[6] puis par la cour de cassation.

Enfin, si à notre connaissance, aucune condamnation pénale n’a encore été prononcée à l’encontre d’un employeur dans les circonstances de fait qui nous intéressent, il est indéniable que ce risque existe bel et bien. En effet, en cas d’atteinte à la sécurité d’un salarié, la responsabilité pénale de l’employeur pourrait être engagée sur le fondement des infractions d’homicide involontaire, blessures involontaires ou mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

C’est pourquoi l’employeur, exposé à un risque juridique exponentiel, privilégie dans les pays dangereux le recours à des prestataires de sécurité extérieurs. Ce management du risque relève du bon sens mais son efficacité juridique reste limitée comme cela sera exposé ci-dessous.


II    Le recours aux entreprises de sécurité privée : un moyen efficace de prévention et de gestion du risque dont l’efficacité juridique reste limitée

 

Le prestataire de service de sécurité auquel fait appel l’employeur a pour mission même d’assurer la sécurité des salariés. On pourrait donc attendre dans l’hypothèse où un salarié subirait un dommage que la responsabilité du prestataire de service soit prioritairement, voire exclusivement, engagée.

Il apparait pourtant que l’employeur reste la cible privilégiée des recours lorsqu’il est porté atteinte à la sécurité d’un salarié.

Cela s’explique principalement par l’obligation à laquelle sont tenues les sociétés de sécurité privée. Alors que l’employeur est débiteur d’une obligation de résultat, les sociétés de sécurité privée sont soumises à une simple obligation de moyen. Cela signifie que leur responsabilité ne pourra être engagée que lorsqu’il sera démontré qu’elles n’ont pas mis tous les moyens en œuvre pour remplir leur mission. Elles ne sont donc pas tenues de parvenir à un résultat déterminé.

Au surplus, la charge de la preuve repose ici sur le créancier de l’obligation, soit en l’espèce le salarié ou l’employeur.

C’est pourquoi, le salarié victime qui bénéficie en cas d’atteinte à sa sécurité d’un droit d’action contre le prestataire de service de sécurité sur le fondement de la responsabilité délictuelle, préférera engager la responsabilité de son employeur, sa mise en cause étant plus simple compte tenu de l’obligation de sécurité de résultat à laquelle ce dernier est tenu et de la présomption de responsabilité subséquente qui pèse sur lui.

Une action est toutefois également offerte à l’employeur sur le terrain de la responsabilité contractuelle. Il lui appartiendra à cet effet de démontrer que la société de sécurité privée a manqué à ses obligations contractuelles et que ce manquement lui a causé un dommage.

Pour faciliter cette démonstration, il est très important que l’employeur établisse un contrat écrit et précis[7] avec la société de sécurité privée. En effet, il est indispensable que les obligations du prestataire soient rigoureusement décrites pour que les manquements puissent être, le cas échéant, plus facilement identifiés.

En outre, les parties peuvent contractuellement prévoir que pour certaines missions, la société de sécurité sera soumise à une obligation de résultat. Ainsi, il peut se révéler très avantageux pour l’employeur de définir dans le contrat la nature de chaque obligation et de distinguer ainsi les obligations de moyens, des obligations de résultat, étant toutefois précisé que l’obligation de résultat stipulée doit être réalisable.

En tout état de cause, plus les obligations seront détaillées, plus le manquement sera aisément démontré. A défaut de stipulations suffisamment précises, c’est au juge qu’il conviendra de définir la nature et l’étendue des obligations de la société de surveillance.

Par ailleurs, une question s’est en outre posée quant à la nature du préjudice subi par l’employeur.

La jurisprudence a en effet relevé dans un arrêt concernant une société de surveillance que quand bien même cette dernière : « eût dûment exécuté sa prestation, il n’est pas certain que ces dommages eussent pu être évités, la mission de surveillance n’étant que de nature à limiter les risques, sans les supprimer totalement. Qu’ainsi, le préjudice subi par [le client] consiste en la perte d’une éventualité favorable, autrement dit en une perte de chance de ne pas subir ces dommages. Que dès lors, cette société ne saurait obtenir réparation de son entier préjudice, mais une partie seulement[8]. »

Il semble donc que le seul préjudice que puisse invoquer l’employeur soit la perte de chance qui devra être calculée en fonction de la gravité de la faute de la société de sécurité privée.

En conséquence, dans l’hypothèse où l’employeur se verrait condamné à indemniser son salarié sur le fondement de son manquement à son obligation de sécurité, il dispose d’une action contre la société de sécurité privée, réelle responsable du dommage, sur le fondement de la responsabilité contractuelle ce qui pourra permettre un partage de la responsabilité et allègera donc la charge d’une condamnation financière de l’employeur, sous réserve naturellement que la faute de la société de sécurité privée soit rapportée et qu’elle ait un lien de causalité avec le dommage subi.

Il est fort à craindre toutefois que la jurisprudence se montre frileuse à transférer la responsabilité de l’employeur en termes de sécurité sur les prestataires extérieurs.

Dans le fameux arrêt Karachi, des salariés de la société Technopro avaient été victimes d’un attentat alors que ceux-ci se rendaient sur leur lieu de travail dans un autocar confié par les clients de l’employeur. En l’espèce, ce dernier avait en effet mis ses salariés à disposition d’un de ses clients. Or, il était contractuellement prévu que ce client ait la charge d’assurer la sécurité des salariés.

Les juges ont cependant estimé que « même si les mesures de sécurité mises en œuvre à Karachi pour protéger les salariés (…) qui travaillaient pour [l’employeur] étaient édictées par [le client] il appartenait à l’employeur direct des salariés concernés, qui ne pouvaient ignorer les dangers qu’ils courraient en raison des menaces d’attentat existant en 2000 à Karachi, de veiller à ce que les mesures édictées soient strictement appliquées, au besoin renforcées, ceci en application des dispositions (…) qui imposent à l’employeur une obligation de sécurité de résultat [envers son salarié] » et que dès lors « c’est à bon droit que le Premier Juge a retenu la faute inexcusable à la charge exclusive de la société Technopro et fixé à son maximum la majoration de la rente à laquelle peuvent prétendre la veuve et les enfants de Monsieur Y… » [9].

Si la portée de cette décision doit être nuancée au regard du sujet qui nous intéresse, dès lors que le client en cause n’était pas proprement dit une société de sécurité privée, elle démontre tout de même la préférence qu’ont les juges à condamner l’employeur.

Par conséquent, il est constant que le recours aux entreprises privées de sécurité ne dispense en aucun cas les employeurs de rester particulièrement vigilent et de mettre en place des dispositifs parallèles de contrôle.

Ainsi, l’employeur devra régulièrement procéder à des audits de sécurité, mettre à jour les formations relative à ce thème, s’assurer que les informations transmises aux salariés sont actualisées, et adapter en conséquence son dispositif de sécurité jusqu’à prévoir si les circonstances l’exigent l’éventualité d’un rapatriement.

 

Conclusion

Le recours aux entreprises privées de sécurité est donc incontestablement une démarche positive qui peut permettre à l’employeur :
– D’obtenir un partage de responsabilités dans l’hypothèse où l’employeur engagerait la responsabilité contractuelle du prestataire, ce qui sera nécessairement intéressant d’un point de vue financier pour l’employeur.
– De rapporter en tout état de cause la preuve d’un comportement diligent.

Ce n’est toutefois pas une démarche suffisante pour exonérer l’employeur de sa responsabilité et l’employeur ne devra pas négliger les autres moyens d’actions existants. Il faut en effet bien comprendre que plus l’employeur apportera d’éléments permettant de démontrer son investissement concernant la protection de ses salariés, plus les risques de condamnation seront faibles.

 

 _____

* Le cabinet VIGO fait partie du réseau GESICA, qui regroupe, à travers le monde, plus de 1.500 cabinets d’avocats.

 

[1] Soc. 11 oct. 1984 : n°83-12.686, Bull. civ. V, n°369

[2] Soc. 11 oct. 1984 : n° 83-12.686, Bull. civ. V, n°369

[3] CA Rennes, 24 oct. 2007 : n° RG 06/06410

[4] Soc. 7 déc. 2011 : n° 10-22.875

[5] CPH Lyon, 23 avr. 2009

[6] CA Lyon, ch. soc. B., 9 juin 2010, n° 09/03167

[7] CA Montpellier, 1° ch. Sect. B., 25 janv. 2012 : n° 10/09509

[8] CA Douai, 2ème ch. Sect. 2., 26 mars 2013 : n° 12/03025

[9] CA Rennes, 24 oct. 2007 : n° RG 06/06410

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 19:55
Défense Mobilité organise du 2 mars au 2 avril 2015, le mois de la reconversion

 

02/03/2015 Ministère de la Défense

 

Défense Mobilité organise du 2 mars au 2 avril 2015 le mois de la reconversion

 

Défense Mobilité, l’agence de reconversion de la Défense, organise, du 2 mars au 2 avril 2015, le mois de la reconversion. Durant un mois, 66 évènements sont proposés dans toute la France autour du thème de la reconversion professionnelle et de la recherche d'emploi.  

Au programme : job-datings, colloques, journées d'informations, ateliers d'aide à la préparation de candidatures et la rédaction de CV sont proposés à l'ensemble des ressortissants du ministère de la Défense, militaires comme civils, afin de les accompagner dans leur démarche de reconversion professionnelle. Les conjoints des personnels de la Défense ainsi que les demandeurs d'emploi ayant quitté l'institution depuis moins de trois ans sont également concernés par ces évènements.

Sur chaque évènement, des conseillers de Défense Mobilité seront présents pour accueillir les candidats et les renseigner, qu'ils soient inscrits ou non dans une démarche de reconversion, afin de faciliter la réflexion, l'orientation professionnelle et la recherche d'emploi.

En 2014, plus de 2 000 personnes avaient participé aux évènements proposés. Le mois de la reconversion se terminera par un forum-emploi organisé à Lyon le 2 avril auquel participeront près de 60 recruteurs.

Chaque année, 20 000 militaires quittent le ministère de la Défense. Le retour à l'emploi civil est donc un axe majeur de la politique de ressources humaines du ministère de la Défense. Plus de 73 % des 16 000 personnels accompagnés par Défense Mobilité chaque année, et formés à plus de 400 métiers, ont trouvé un emploi dans le secteur privé ou public dans les 12 mois ayant suivi leur départ de l'institution.

 

L'ensemble du programme est à retrouver sur le site de www.defense-mobilite.fr

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:55
Communiqué SGA - Défense Mobilité sur Twitter : @defmobilite


19/02/2015  Secrétariat général pour l’administration

 

Ouverture du compte Twitter de Défense Mobilité : @defmobilite

 

Défense Mobilité, l’agence de reconversion de la Défense, qui fédère déjà une communauté forte d’environ 10 000 membres sur différents médias sociaux (Facebook, LinkedIn et Viadeo), a lancé son compte Twitter le lundi 16 février 2015.

Les militaires de tous grades, les conjoints de militaires et les civils du ministère de la Défense investis dans une démarche de reconversion professionnelle pourront y retrouver des offres d'emplois provenant de l'une des 50 entreprises et des 11 fédérations et associations professionnelles partenaires de la Défense. Ils pourront obtenir des informations sur les offres d'emplois provenant du marché caché, recueillies grâce aux conseillers emploi de Défense Mobilité.

Les recruteurs potentiels pourront également suivre l'actualité de Défense Mobilité en temps réel, interagir plus facilement par tweets, retweets ou par messages privés et retweeter les informations de Défense Mobilité à leurs propres followers, favorisant ainsi les opportunités de mises en relations professionnelles.

Le compte Twitter relaiera désormais tous les évènements organisés par Défense Mobilité à destination des candidats à la reconversion et des recruteurs, renforçant le dispositif d'information déjà existant. Chaque année, des dizaines de forums, job-datings, journées porte-ouvertes se déroulent dans toute la France. Du 2 mars au 2 avril 2015, Défense Mobilité organise le mois de la reconversion au cours duquel plus de 60 évènements seront organisés sur tout le territoire afin de mettre en relation les personnels de la Défense avec des recruteurs. 

Chaque année, 20 000 militaires quittent le ministère de la Défense. Le retour à l'emploi civil est donc un axe majeur de la politique de ressources humaines du ministère de la Défense. Plus de 70 % des 16 000 personnels accompagnés par Défense Mobilité chaque année, et formés à plus de 400 métiers, ont trouvé un emploi dans le secteur privé ou public dans les 12 mois ayant suivi leur départ de l'institution.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 11:55
Défense Mobilité maintenant sur Twitter

 

16/02/2015  Sources : DRH-MD/ARD

 

Offres d’emploi, annonces des prochains évènements, les nouveautés pour votre reconversion : le compte Twitter de Défense Mobilité c’est tout cela et bien plus encore.

 

Dès aujourd’hui, abonnez-vous au compte Twitter de Défense Mobilité : @defmobilite.

En effet, grâce à des partenariats ministériels avec plus de 50 entreprises et 11 fédérations ou associations professionnelles vous serez informé régulièrement et très rapidement des campagnes de recrutement de nos partenaires et des emplois en tensions.

Photos, témoignages et partages de bonnes pratiques pour une reconversion réussie vous seront aussi proposés.

 

En bref, le compte Twitter Défense Mobilité c’est pour qui ?

 

Pour les militaires de tous les grades, les conjoints de militaire et les civils restructurés :

- afin de recevoir rapidement et directement sur votre smartphone des offres d’emplois à pourvoir immédiatement y compris des offres pour les profils de cadre supérieur déniché par les conseillers emplois de la MRO (Mission reconversion des officiers) sur le marché caché
- pour être informé des campagnes de recrutement de nos 60 partenaires (environ 50 entreprises partenaires + 11 fédérations professionnelles)
- pour être informé des prochains événements organisés par Défense Mobilité (forum, job-dating, …)
- pour être informé des nouveautés de l’offre de service de Défense Mobilité (nouvelles prestations, dates supplémentaires de formation, …)
- pour ceux qui n’ont pas toujours accès à intradef

 

Pour les recruteurs (publics et privés) :

- pour suivre l’actualité de Défense Mobilité (forums, salons, podcasts et webcasts de Défense Mobilité Radio dédiés aux recruteurs) :
- pour en savoir plus sur Défense Mobilité et son offre de service ;
- pour retweeter auprès de leurs followers les tweets de Défense Mobilité ;
- pour réagir ou interagir avec les équipes de Défense Mobilité (par tweet ou message privé)

 

Pour toutes ces raisons et pour toutes les nouveautés à venir, abonnez-vous : @defmobilite.

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 12:55
Cybersécurité. « Pas ce que l'on voit le plus inquiétant »

 

6 février 2015 Géry Bertrande - JDE Edition Ille-et-Vilaine 35

 

 

La Bretagne est au coeur du dispositif national de cyberdéfense. À Bruz, la DGA-MI et le pôle d'excellence Cyber veillent sur la Toile. Les entreprises doivent se prémunir.

 

Enjeu de notre siècle, la cybersécurité se joue en grande partie en Bretagne. À Bruz (35), la DGA - Maîtrise de l'Information est un site référence en France et même l'un des principaux en Europe. Les attaques récentes dont ont été victimes des sites web dont de nombreux portails bretons ne montrent qu'une partie immergée et, paradoxalement plutôt rassurante, de l'iceberg.

 

Vol, déni de service...

Pour Paul-André Pincemin, ingénieur en chef de l'armement et chef de projet de ce pôle Cyber, l'une des préoccupations est d'identifier les trous dans la Toile. « Mais ce n'est pas ce que l'on voit qui est inquiétant... Imaginez le pire et c'est encore loin de la réalité, confie-t-il. Se faire voler des données et s'en rendre compte plus tard est beaucoup plus grave. » L'exemple récent de Sony l'atteste. Tout comme les attaques par « déni de service » qui peuvent s'avérer préjudiciables pour un site d'e-commerce par exemple, du fait d'une rupture de service.

 

30 M€ investis à Bruz

Aux portes de Rennes, on traque la menace. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait de ce site militaire un pilier ouvert sur le privé via le Pôle d'excellence Cyber. On parle de « quatrième armée » pour ce nouvel espace à protéger. En octobre, il posait la première pierre d'un futur bâtiment de 10.000 m² de très haute sécurité. Un investissement de 30 M€ dans le cadre du Pacte Cyber lancé il y a un an.

 

50.000 cyber emplois bretons

Ce nouveau QG, qui sera livré au printemps 2016, doit accueillir 250 nouveaux salariés : cryptologues, codeurs... De quoi porter à plus de 1.450 le nombre de personnes (deux tiers d'ingénieurs) qui travaillent sur ce site réalisant 60 millions d'euros d'achats par an. En Bretagne, Jean-Yves Le Drian a dénombré 50.000 emplois (civils et militaires) positionnés sur la cybersécurité. On parle de « Cyber-valley ». Mais ce n'est pas nouveau, avec une présence historique à Bruz depuis 1968 et une filière transversale qui touche tous les secteurs (numérique, agro, santé...) et va monter en puissance, précise Loïg Chesnais-Girard, vice-président du conseil régional à l'économie qui l'a soutenue à près d'1 M€ en 2014. « Nous sommes l'une des régions européennes les plus en pointe. Il y a un enjeu énorme de se défendre et de concevoir des produits de demain. » Une centaine de PME ont été identifiées sur cette « filière d'avenir », inscrite dans la Glaz économie bretonne. Certaines étaient d'ailleurs au FIC 2015, à Lille en janvier. « Nous sommes dans une logique collaborative et d'ouverture », appuie Paul-André Pincemin dont la principale mission est de fédérer tous les acteurs autour de la même table, bien au-delà de la Bretagne. De ces échanges, par exemple, des clubs thématiques se constituent - un club d'entreprises va être créé - et de nouvelles formations émergent pour préparer les talents de demain. « Nous travaillons à ce que la disponibilité des compétences ne soit pas un frein au développement de la filière. » Cet essor est en effet souvent limité par la ressource humaine.

 

Tous concernés !

Et pour se prémunir d'une éventuelle attaque, les chefs d'entreprise sont de plus en plus sensibilisés via des conférences (lire ci-dessous), des formations animées par des ingénieurs en sécurité informatique... L'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN, 150 membres dans le Grand Ouest), fait partie des maillons de cette chaîne. « La sécurité est l'affaire de tous, y compris la sécurité informatique ! Il y a des enjeux commerciaux derrière, insiste Jean-Marc Hainigue, son président. Les chefs d'entreprise sont des utilisateurs, pas des spécialistes. Ce sont d'abord eux qu'il faut sensibiliser. Ils doivent s'engager à sécuriser leurs données. Aujourd'hui, internet est un outil admirable mais nous avons le pire et le meilleur. »

 

Souvent du bon sens

Et cette prévention relève souvent du bon sens. À commencer par ne pas étaler tous ses faits et gestes sur le réseau. Les boîtes mail des stagiaires sont aussi une belle porte d'entrée. « J'ai rencontré une PME de 50 salariés qui avait 400 adresses mail ! », témoigne Jean-Luc Poulain, ancien communicant rennais, auditeur à l'IHEDN. Paul-André Pincemin conclut : « Il y a une opportunité de business ; protégez-vous avec des produits sûrs ! »

 

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 08:55
Journée d’information des métiers en tenue et uniforme

 

source ECPAD

 

Les 30 et 31 janvier 2015 se tiendra à Paris le premier salon dédié aux métiers en tenue et uniforme.

 

Téléchargez le communiqué de presse du JIMT 2015 ici pour en savoir plus

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:55
Inquiétude pour l'emploi chez les ingénieurs de l'armement

15.10.2013 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Environ 950 postes pourraient être supprimés d'ici à 2019, soit 10 % des effectifs.

 

Pièce importante du ministère de la Défense, la DGA sait qu'elle devra prendre sa part aux 23.500 suppressions de postes supplémentaires inscrites dans la loi de programmation. Reste à savoir à quelle hauteur. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a beau marteler qu'il refuse tout dégraissage à l'aveugle, une rumeur circule parmi les ingénieurs de l'armement : 950 postes seraient supprimés d'ici à 2019, soit environ 10 % des effectifs.

 

Contactée, la DGA réfute tout chiffrage. Rappelant les 3.000 postes déjà supprimés dans le cadre de l'ex-RGPP du gouvernement Fillon, une porte-parole indique que le délégué général, Laurent Collet-Billon, a entamé une analyse précise de l'expertise de ses troupes pour préparer l'avenir. Une sorte de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences en quelque sorte, comme cela se pratique dans le privé. C'est d'ailleurs conforme aux déclarations de Jean-Yves Le Drian, qui a demandé une analyse semblable à chacun de ses grands subordonnés avant de trancher, service par service, ou armée par armée.

 

Guerre de tranchées

 

N'empêche. Après avoir dû encaisser le gel des embauches de 75 ingénieurs civils, la DGA attend fébrilement de savoir à quelle sauce elle va être mangée. Réponse en fin d'année ou au début de la prochaine, en principe. En attendant, une « guerre de tranchées » a déjà démarré au sein du ministère de la Défense. Comme en témoigne sa récente sortie au Sénat, Laurent Collet-Billon est décidé à se battre bec et ongles comme chacun des patrons des trois armées et du secrétariat général pour l'administration afin de rendre le moins de postes possible.

 

Auditionné par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées à l'occasion de l'examen de la loi de programmation, le délégué général a mis en avant le fait que les missions de la DGA restent inchangées. « Le maintien de l'ensemble des programmes en cours, les nouveaux programmes à lancer et les négociations requises avec l'industrie pour adapter les échéanciers de livraison, nécessitent que les unités de management, les centres techniques et le service de la qualité puissent assurer la charge correspondante », a-t-il déclaré.

 

Quant à l'obligation de réduire le pourcentage de gradés, obligation mise en avant par la Cour des comptes (« Les Echos » du 14 octobre), Laurent Collet-Billon a été encore plus clair : « Un ingénieur en chef est d'abord un ingénieur, avant d'être un militaire à cinq barrettes. »

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 15:55
Promulgation du concept d’emploi des forces

20-09-2013 CICDE

 

Le concept d’emploi des forces (CEF) constitue la déclinaison militaire des orientations du LBDSN-2013. Il résulte des nouvelles réalités stratégiques et de l’évolution de la conflictualité, qui confrontent nos armées à de nouveaux défis.

 

Soulignant la nécessité d’un effort général d’innovation opérationnelle, il présente la vision du Chef d’état-major des armées (CEMA) et les axes d’effort qui en découlent en matière d’emploi des forces. En particulier, il introduit le concept de combinaison dynamique des efforts, impliquant une plus grande porosité entre les fonctions stratégiques, une plus grande capacité de bascule entre les missions et entre les théâtres et une souplesse accrue en matière d’organisation, de commandement et d’action.

 

Document cadre de notre référentiel doctrinal, le CEF s’adresse, en premier lieu, aux militaires chargés de préparer, de concevoir, de conduire et de soutenir l’emploi des forces. Au sein du ministère, il pourra en outre servir de référence conceptuelle aux services ou directions concourant à cet emploi et inspirer leur corpus doctrinal propre. Plus généralement, dans le respect du principe de « primauté de l’opérationnel » fixé par le ministre, il doit servir à alimenter la réflexion de l’ensemble des personnels civils et militaires sur le sens de leur engagement. Il doit donc recevoir la plus large diffusion.

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