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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 19:55
Charles Moreau, ancien conseiller d’Alain Juppé à la Défense, intègre l’état-major de la DGSE

 

04.01.2016 Wassinia Zirar – acteurspublics.com

 

Ancien conseiller de Dominique de Villepin à Matignon puis d’Alain Juppé et de Gérard Longuet au ministère de la Défense, cet énarque de 42 ans va piloter l’une des directions de la direction générale de la sécurité extérieure.

 

Chef du service des affaires financières ministériel à la direction de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières du secrétariat général du ministère de l’Intérieur depuis 2013, Charles Moreau a été nommé lors du Conseil des ministres du 4 janvier 2016 directeur de l’administration à la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

 

Il remplace Pierre Pouessel, qui évoluait dans ces fonctions depuis 2008 et a pris, lui, le poste de préfet de l’Hérault.

 

Action territoriale et affaires financières

 

Charles Moreau, polytechnicien et énarque de 42 ans (2001, promotion Nelson Mandela), a débuté à l’inspection générale de l’Administration en 2001. Conseiller technique au cabinet du ministre de l’Intérieur Dominique de Villepin en 2004, il est le secrétaire général de la préfecture de l’Aube en 2005.

 

Chef du bureau de la performance et des moyens de l’administration territoriale auprès de la direction de la modernisation et de l’action territoriale du ministère de l’Intérieur en 2007, Charles Moreau devient secrétaire général pour les affaires régionales (Sgar) auprès du préfet de la région Auvergne en 2009. Ce haut fonctionnaire a ensuite conseillé sur la mise en oeuvre territoriale de la réforme et le développement durable, les ministres de la Défense Alain Juppé; puis Gérard Longuet (2010-2012).

 

Il pilote ensuite la sous-direction des affaires financières (octobre 2012-septembre 2013), puis le service des affaires financières ministériel à la direction de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières du secrétariat général du ministère de l’Intérieur de 2013 à 2015.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 06:55
Concorde 001 en période d’essais

Concorde 001 en période d’essais


9.10.2015 source SHD
 

9 octobre 1882 : mort du LCL Froidevaux (Paris). Commandant les secours des sapeur-pompiers de Paris qui interviennent sur un incendie gigantesque rue de Charonne, le lieutenant-colonel F-X Froidevaux (officier saint-cyrien et commandant en second du régiment de sapeur-pompiers) est écrasé par une poutre alors qu’il mène une reconnaissance du sinistre. Il a droit à des obsèques solennelles et un tableau est même commandé au peintre Emile Renard par le gouvernement pour marquer sa « mort au feu ».

 

9 octobre 1934 : attentat contre Louis Barthou et le roi de Yougoslavie (Marseille). La vendetta que se livrent Serbes et Croates, coute la vie à Alexandre Ier. Il est abattu par un tueur macédonien à la solde des Oustachis d'Ante Pavelic. Le ministre français des Affaires Étrangères venu l'accueillir à son débarquement à Marseille reçoit une balle mortelle, tirée malencontreusement par un policier français lors des échanges de tirs. Ce concours de circonstances tragique met fin à l'énergique politique d'isolement de l'Allemagne qu'avait entamée Barthou, sentant bien qu'il fallait couper les Nazis de soutiens européens, italien notamment. L'assassin est tué par le LCL Jules Piollet (141ème RIA) d'un coup de sabre alors qu'il escortait le convoi sur la Cannebière. A noter aussi : le général Georges, chef énergique et concurrent du général Gamelin est grièvement blessé lors de l’attentat.


9 octobre 1945 : création de l’École Nationale d'Administration (ENA). Ordonnance n° 45-2283 du 09/10/1945 relative à la formation, au recrutement et au statut de certaines catégories de fonctionnaires et instituant une direction de la fonction publique et un conseil permanent de l'administration civile.

9 octobre 1967 : mort de Ché Guevara (Bolivie). Médecin argentin converti au marxisme révolutionnaire, il aide Fidel Castro à renverser Baptista à Cuba (janvier 1959). Véritable globe-trotteur de la révolution armée, il représente Castro très fréquemment à l'étranger. Voulant accélérer la révolution mondiale, il entre à nouveau dans la clandestinité pour combattre en Afrique puis en Bolivie. Il est capturé par l'armée bolivienne le 7 octobre et exécuté sommairement le 9.

9 octobre 1973 : bataille navale de Damiette (Egypte). Durant la guerre du Kippour, la marine israélienne coule 3 vedettes égyptiennes. Deux jours plus tôt au large de Lattaquié, les vedettes israéliennes ont détruit 5 navires syriens. A part quelques coups de canons, les combats opposant matériel soviétique et américain ont consisté principalement en des tirs de missiles mer/mer.

 

9 octobre 1975 : le Concorde reçoit son certificat de navigabilité.

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:55
7 ème forum du Rhin supérieur sur les cybermenaces - 4 Novembre 2014

 

09.10.2014 Gilbert GOZLAN Chef d'escadron (RC) Gendarmerie Alsace

 

7 ème forum du Rhin supérieur sur les cybermenaces - 4 Novembre 2014 à l'ENA Strasbourg

 

Internet est installé dans notre vie tant personnelle que professionnelle.

Un milliard d'objets sont aujourd'hui connectés.

Si ce réseau mondial en développement exponentiel constitue pour les entreprises un magnifique levier de croissance, if peut aussi rapidement se transformer en un véritable cauchemar par fo réalisation de risques majeurs non prévus et dont !es conséquences peuvent être fatales.

Les médias nous informent chaque jour d'atteintes subies par des institutions ou des entreprises. Les enjeux liés à la cybercriminalité se multiplient à la vitesse d'Internet Les braqueurs 2.0 sont bien la !

La réserve citoyenne et la Gendarmerie d'Alsace ont bien perçu ces enjeux majeurs. Depuis 2008, elles organisent un forum annuel à l'attention des responsables de PMI PME, acteurs de leur propre sécurité.

Pour ce 7e forum, le développement des "rançongiciels", logiciels malveillants bloquant votre système et vous proposant une remise en route moyennant finance sera traité.

Les risques en matière de Wifi et de Cloud, dont l'utilisation se généralise, seront présentés.

Des réponses concrètes seront apportées.

Il appartient à chacun de bien mettre en œuvre les actions nécessaires afin que ce magnifique outil, qui a chamboulé notre relation ou temps et à l'espace, nous enrichisse plutôt qu'il ne nous ruine.

 

Télécharger la plaquette FRC 2014

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 20:55
ENA hors les murs, juin 2014

ENA hors les murs, juin 2014


10/07/2014 par Bernard Bajolet – Léon Blum 1975 – directeur général de la sécurité extérieure

 

Les bouleversements géopolitiques survenus depuis la fin de la Guerre froide ont conduit les Etats à repenser la place des services de renseignement dans nos sociétés. En France, plus qu’ailleurs peut-être, alors que les services étaient jusqu’alors déconsidérés et marginalisés, à partir de 2001, une série de décisions gouvernementales courageuses et la conduite d’une politique constante et clairvoyante dans le domaine du renseignement, ont amené nos autorités à recentrer progressivement les services de renseignement dans l’appareil d’Etat et à faire d’eux un instrument essentiel du processus décisionnel de politique étrangère et de sécurité nationale. Les services sont aujourd’hui des outils pertinents, efficaces et écoutés, ils contribuent pleinement à assurer la sécurité des Français et à protéger les intérêts de notre pays.

Par ce processus, au sein de l’Etat comme de l’opinion publique, la Direction générale de la sécurité extérieure, qui a la responsabilité du renseignement extérieur, a notamment gagné en confiance, en légitimité et même en image.

Au-delà des clichés véhiculés encore parfois par la littérature ou le cinéma, le renseignement extérieur relève d’une politique publique exigeante, aux objectifs clairement identifiés, recouvrant à la fois une réalité et des défis ambitieux, notamment dans le domaine du management et de la gestion des finances publiques, au regard d’un contexte budgétaire particulièrement contraint.

La DGSE, rattachée au ministre de la Défense, dispose d’un statut spécial qui lui assure une grande autonomie dans sa gestion comme dans ses opérations, dans le but notamment d’en préserver le caractère secret. L’autonomie et le caractère spécial du Service ne peuvent toutefois se concevoir sans le contrôle de nos autorités politiques et l’établissement de priorités clairement établies par elles, inscrites dans le Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale et déclinées pour les services de renseignement dans un Plan national d’orientation du renseignement (PNOR).

Dès 1940, la création ex nihilo par le général de Gaulle d’un service de renseignement de la France Libre (connu sous le nom de Bureau central de renseignements et d’action - BCRA)  a préfiguré, sur des bases originales et pragmatiques, l’organisation des services qui lui ont succédé, le SDECE puis la DGSE. En effet, il demeure aujourd’hui, au sein de la DGSE, une part du BCRA, qui contribue à son identité et à son originalité.

Je pense à deux principes d’organisation essentiels : la DGSE d’aujourd’hui, comme le BCRA d’hier, est un service de renseignement intégré. Il réunit en un seul service les capacités nécessaires au recueil du renseignement (humain, technique et opérationnel), à son analyse, à sa diffusion, et à l’action clandestine (l’entrave). Ensuite, la DGSE est un service « civil », au sens où il est rattaché à l’autorité politique civile et distinct de tout état-major militaire.

Ces principes d’organisation constituent la spécificité de la DGSE, une originalité dont elle tire sa réactivité et des atouts majeurs par rapport à ses homologues dans le monde, parfois mieux dotés en termes d’effectifs ou de budgets.

Cette « fusion » du renseignement issu de toutes origines, couplée de surcroit à une capacité d’entrave, assure en effet le maximum d’efficacité de la DGSE par rapport à ses ressources, comparativement plus faibles ou à peu près équivalentes comparées à ses principaux partenaires européens que sont respectivement les services de renseignement britanniques (SIS et GCHQ) et allemand (BND).

Faire fonctionner un service de renseignement selon le principe de l’intégration et de la fusion du renseignement est un défi permanent pour son directeur général. Car il faut pouvoir faire travailler ensemble des directions et surtout des hommes et des femmes aux cultures, méthodes, procédures et langages différents. Pour d’évidentes raisons sociologiques, il est naturellement toujours plus confortable de travailler au quotidien entre soi et de ne pas se confronter à « l’autre ». Mais cette attitude, qui pousse à un travail en silo, renforcé par nos normes de cloisonnement, doit être combattue car la réactivité nécessaire à un service de renseignement est directement liée à la libération des flux d’information entre les directions composant la DGSE.

Aujourd’hui, c’est à un rapprochement de proximité auquel il est procédé, en adjoignant par exemple à la direction du renseignement des exploitants du renseignement technique. Ces hommes et ces femmes issus de directions différentes et aux compétences très éloignées mais complémentaires, sont réunis dans une même pièce pour assurer une exploitation optimale du renseignement obtenu et interconnecter la recherche humaine et la recherche technique, car l’une ne peut aller sans l’autre.

Le constat de l’interconnexion du renseignement humain et du renseignement technique dans un espace-temps réduit, conduit le Service à se doter de capacités de traitement, d’exploitation et d’analyse consolidées et proche du temps réel. Il ouvre ainsi la voie à un nouveau modèle d’organisation du cycle du renseignement et annihile de facto toute idée de création en France d’un service de renseignement technique indépendant, idée aujourd’hui financièrement insoutenable et contre-productive, d’autant que les capacités techniques sont aujourd’hui en partie mutualisées avec les autres services qui composent la communauté française du renseignement.

La pérennité de ce modèle, encore jeune, mais déjà étudié attentivement par un certain nombre de nos partenaires étrangers, passe immanquablement par l’échange d’expérience et le mixage de cultures, de métiers et de talents différents, fédérés autour de méthodes de travail, règles éthiques et déontologiques, et objectifs communs.

« Il n’est de richesse que d’hommes » disait Jean Bodin au XVIème siècle, et j’ajouterais, à la DGSE peut-être plus qu’ailleurs. Pour souligner toute l’importance que nos autorités accordent à la fonction de renseignement, la DGSE est l’une des rares administrations de l’Etat, en tout cas parmi celles qui relèvent du ministère de la Défense, dont les effectifs continuent d’augmenter.

Cette augmentation des effectifs est certes relative mais riche de signaux. Le budget est à ce jour préservé bien que contraint. Après avoir augmenté de plus de 50% sur la période 2009-2013, le budget du Service suit désormais une courbe qui se rapproche de l’asymptote. Mais ce sont plus de 616 équivalents temps pleins travaillés (ETPT) qui ont été créés au cours des cinq précédentes années,  et encore 284 ETP nets supplémentaires attendus d’ici à 2018.  

La DGSE compte à ce jour 6000 personnels (dont ceux du Service Action), dont il faut souligner la diversité statutaire (27% de militaires, 50% de fonctionnaires civils, 23% de contractuels), et leurs talents multiples mais tellement complémentaires (analystes, officiers de renseignement, linguistes, ingénieurs télécom, crypto-mathématiciens, techniciens du signal, etc).

Il me paraît en outre opportun de souligner dans cette revue les efforts produits par le Service au cours des dernières années pour réformer son encadrement supérieur civil et le doter d’une force de management adaptée. Cette réforme est entrée en vigueur le 1erjanvier 2011.

Elle se caractérise tout d’abord par la création du corps des administrateurs de la DGSE (85 administrateurs à ce jour) doté d'une structure et d'un échelonnement indiciaire calqués sur celui des administrateurs civils. Cet alignement permet au corps d'encadrement supérieur de la DGSE de disposer du même développement de carrière que les autres corps d'encadrement supérieur de l'Etat et a ouvert des perspectives de mobilité réciproque que ne permettait pas le statut antérieur.

Cette réforme a donné lieu à une refonte du mode de recrutement qui d'un recrutement par promotion interne, au choix, se décline désormais sous deux formes : un accès direct au corps à l'issue de la scolarité à l'Ecole Nationale d'Administration  (deux élèves de l’ENA ont été recrutés à ce titre à l’issue de leur scolarité, le premier en 2012 et le second en 2014), et une sélection interne, dont les modalités sont directement inspirées de celles du recrutement des administrateurs civils au tour extérieur, via un comité de sélection présidé par un membre du Conseil d'Etat.

Parallèlement à la création du corps des administrateurs, cette réforme a également permis au Service de réaligner ses emplois fonctionnels sur les standards de la fonction publique de l'Etat, tant dans la filière d’encadrement que dans la filière expertise. Ce réalignement garantit, à la fois, aux membres du corps des administrateurs de la DGSE des perspectives de débouchés de carrière équivalents à ceux des autres corps d'encadrement supérieur et, pour les membres de ces corps, des conditions attractives de mobilité entrante à la DGSE.

C’est aujourd’hui à une autre réforme que le Service doit se consacrer, celle du statut autonome des personnels civils de la DGSE. En effet, c’est une loi de 1953 qui place le personnel civil de la DGSE hors du champ d'application du statut général des fonctionnaires et confère au pouvoir réglementaire la capacité de fixer les normes statutaires applicables à cette catégorie d'agents publics.

Ce statut autonome, défini par un décret de 1967, contient des dispositions n'ayant pratiquement pas évolué depuis son entrée en vigueur. Celles-ci présentent une inadéquation croissante avec les évolutions tant de la fonction publique, que de la société. Le projet de refonte, en cours d'instruction interministérielle, devrait s'articuler autour des axes suivants :

- la redéfinition des droits et obligations des agents pour garantir un équilibre légitime et une meilleure opposabilité juridique, tout en réaffirmant les points fondateurs du statut autonome propre à un service de renseignement (prééminence de la sécurité du Service et de ses activités, interdiction du droit syndical et du droit de grève, organisation de la gestion des carrières compatible avec la conduite des missions opérationnelles du Service, etc) ;

- la mise en œuvre de protections spécifiques répondant aux exigences et aux risques des missions de renseignement extérieur ;

- le développement d'instances de concertation spécifiques avec des représentants élus du personnel permettant l'instauration d'un véritable dialogue social au sein du Service.

Tous ces efforts et investissements seraient vains s’ils n’étaient pas mis à la disposition de l’ensemble de la communauté française du renseignement, pour son plus grand profit. L’ampleur, la rapidité et la complexité des évolutions technologiques majeures ont conduit à renforcer les moyens techniques des services français de renseignement, mais aussi à innover dans leur gouvernance. En effet, plutôt qu’un émiettement des budgets et des compétences, c’est une solution de concentration des investissements techniques affectés au renseignement qui a été décidée, pour que les outils souverains de notre pays atteignent une masse critique.

Les infrastructures techniques les plus gourmandes en budgets et en hommes sont développées et opérées par des personnels de la DGSE au profit de l’ensemble de la communauté française du renseignement, et désormais mutualisées ou en voie de l’être. Cette mutualisation des capacités fait l’objet d’une gouvernance formalisée et arbitrée dans des instances de pilotage associant l’ensemble des services participants afin d’assurer un contrôle rigoureux de l’emploi des moyens humains et financiers consentis. De surcroît, la mutualisation stimule la coopération et la convergence méthodologique entre services français de renseignement.

Ce modèle intégré propre à la DGSE a fortement contribué à un certain nombre de succès récents, sur lesquels il est malheureusement impossible de communiquer, mais ils sont évidemment encourageants pour l’ensemble du personnel de la DGSE.

Un service de renseignement comme la DGSE ne peut toutefois se poser comme outil légitime pour assurer la sécurité des Français que si le lien qui les unit est fondé sur la confiance. Nos concitoyens doivent avoir l’assurance du caractère démocratique de la DGSE, et de son cadre d’action parfaitement conforme aux droits français et européen, et qui ne peut, en aucun cas, être assimilé à un “big brother” comme je peux parfois le lire. Ainsi, les allégations dans la presse selon lesquelles notre Service « espionnerait de façon excessive les Français sans aucun cadre légal » ont profondément choqué les agents de la DGSE qui sont soucieux du respect de la loi française et de l’état de droit. La DGSE, je le rappelle, ne procède à aucune interception des communications échangées sur le sol français, en dehors du cadre de la loi de 1991.

La nécessaire confiance entre les services de renseignement et la Nation passe dorénavant par un contrôle adapté et renforcé par le Parlement. La DGSE se soumet sans réserve au regard vigilant des membres de la Délégation parlementaire au renseignement qui contrôlent ainsi l’action du gouvernement dans le domaine du renseignement, l’utilisation des crédits votés et l’activité générale des services. Ce contrôle contribue à la protection par les services des intérêts fondamentaux de la Nation. En même temps, il marque la reconnaissance du métier du renseignement et de sa place au cœur de notre démocratie.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 17:56
Décès du contrôleur général des armées Laurent Teisseire, ancien directeur de la DICoD (Communiqé MinDef)


24/06/2014 Ministère de la Défense

 

Laurent Teisseire, contrôleur général des armées et ancien directeur de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense, est décédé mardi 24 juin 2014 à l’âge de 50 ans des suites d’une longue maladie.

 

Ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA), Laurent Teisseire est chef du bureau des affaires européennes à la Délégation générale à l’armement (DGA) de 1989 à 1993.
Administrateur hors classe, il est de 1993 à 1995 conseiller pour les affaires internationales d’armement du ministre de la Défense, François Léotard. De 1995 à 2000, Laurent Teisseire est directeur des fusions/acquisitions et du développement d’Aérospatiale puis directeur des affaires Airbus à Aérospatiale Matra. Il a ensuite été secrétaire général d’Eurocopter de 2000 à 2004.
Laurent Teisseire est, de 2004 à 2007, sous-directeur à la direction des affaires juridiques du ministère de la Défense, en charge du droit international et européen.
Le 1er aout 2007, il est nommé à la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD), dont il prend la direction et le poste de porte-parole du ministère.
Homme de consensus, à l’intelligence aiguisée, il s’est rapidement imposé comme une des figures de la communication de Défense et a fait l’unanimité auprès de ceux qui ont eu l’occasion de travailler à ses côtés.
Nommé directeur du cabinet civil et militaire de Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le 15 octobre 2011, Laurent Teisseire se verra ensuite nommé contrôleur général des armées en mission extraordinaire.

« J’ai appris avec émotion la disparition de Laurent Teisseire, administrateur civil hors classe et contrôleur général des armées en mission extraordinaire. Laurent Teisseire a été directeur de cabinet du ministre de la Défense et des Anciens combattants Gérard Longuet, après avoir dirigé la Délégation à l’information et à la communication de la Défense.

La Défense a perdu un homme de valeur qui a prouvé ses qualités et son dévouement, malgré l’épreuve d’une longue maladie.

J’ai une pensée toute particulière pour sa famille et pour ses proches. »

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

« J’ai appris aujourd’hui, avec une très grande tristesse, la disparition de Laurent Teisseire à l’âge de 50 ans. Je veux saluer son engagement profond au service de la Nation, qu’il n’aura eu de cesse de servir, jusqu’à son dernier souffle, avec passion et générosité.

Tous ses amis de la DICoD s’associent à la douleur de ses proches.

Les obsèques se dérouleront dans l’intimité familiale. Un hommage lui sera rendu au point presse du ministère, le jeudi 26 juin, puis une cérémonie du souvenir sera organisée par le ministère à la rentrée de septembre. »

Pierre Bayle, directeur de la DICoD

« Les membres du corps militaire du contrôle général des armées (CGA) ont appris avec tristesse la disparition du contrôleur général des armées en mission extraordinaire Laurent Teisseire, au terme d’une longue maladie.

Ayant rejoint le CGA le 15 mai 2012, il s’était aussitôt parfaitement intégré et totalement investi dans ses nouvelles fonctions. Astreint depuis de longs mois à de fréquentes hospitalisations, il mettait à profit les rares répits que lui accordait la maladie pour poursuivre ce qui devait être sa dernière mission d’enquête, n’hésitant pas à tenir des réunions de travail à son domicile, témoignant ainsi d’un sens élevé du devoir.
Ses camarades et le personnel du CGA garderont de lui le souvenir d’un grand serviteur de l’Etat à la bonne humeur communicative, dont le séjour au sein du CGA aura marqué les mémoires et les cœurs. »

CGA Jean-Robert Rebmeister, chef du contrôle général des armées

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 07:55
Osez le risque

 

10/06/2014 Economie et technologie

 

Le 6 juin 2014, à l’École militaire, des responsables de la fonction publique, du monde militaire et du milieu économique ont débattu sur la question du risque dans les sociétés occidentales.

 

Le colloque « Osez le risque », organisé par l’École nationale d'administration (ENA), l’École de Guerre et l’école des Hautes études commerciales (HEC), a réuni vendredi 6 juin à l’École militaire les élèves de ces trois grandes écoles afin de confronter leurs visions.

 

Cette année, le thème du risque et de sa réhabilitation a été choisi afin d’ouvrir le débat sur le principe de précaution, l’innovation, la sécurité et la prise de risque. Du gaz de schiste à l’emploi des drones armés en passant par la régulation des marchés financiers, nombreux sont les exemples qui démontrent la volonté de minimiser, de maîtriser voire d’annuler le risque.

 

La première table ronde est revenue sur le thème de la tentation du risque zéro dans nos sociétés contemporaines. La deuxième, intitulée « Comment transformer aujourd'hui les risques en opportunités ? », a permis  au colonel Vincent Pons, commandant le Groupement tactique « Black Rock » en 2009 dans la province de la Kapisa en Afghanistan, d’exposer la dimension du risque en opérations, notamment pour un chef militaire.

 

Pour la cinquième année consécutive, le colloque a permis aux futurs dirigeants et décideurs d’échanger et de confronter leurs avis. En 2012, le colloque avait abordé le thème de « l’action dans l’incertitude », puis en 2013 celui du « décideur du XXIe siècle ».

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:55
Julia Maris, prend en charge les Relations institutionnelles de Thales Alenia Space

16.09.2013 Mariama Diallo - journal-aviation.com

 

Julia Maris, 38 ans, devient vice-présidente chargée des Relations institutionnelles de Thales Alenia Space. Elle entre en fonction dès aujourd’hui, lundi 16 septembre.

 

Sa carrière

 

Julia Maris commence sa carrière à la Direction Générale de l’Armement (DGA) en tant que chargée de mission au sein de la direction des ressources humaines. En 2003, elle intègre l’ENA et effectue un stage à Bruxelles, à la Commission européenne, comme conseillère, au sein du Cabinet de Chris Patten, commissaire européen chargé des relations extérieures. Son diplôme en poche en 2005, elle occupe pendant deux ans le poste de chef du Bureau du Droit international, à la direction des Affaires juridiques du ministère de la Défense.

 

En 2007, Julia Maris quitte le ministère de la Défense pour devenir chargée de Mission à la commission en charge de l’élaboration du Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale. De 2008 à 2012, elle rejoint le monde de l’entreprise au poste de directrice du Marketing, du Développement et des Relations extérieures du groupe DCI (Défense Conseil International).

 

Depuis mai 2012, Julia Maris était conseillère pour les Affaires européennes du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Julia Maris est également diplômée de Sciences Po (IEP) Grenoble (1996) et de l’IEP Paris (1997).

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