3 novembre 2015
2
03
/11
/novembre
/2015
17:55
03.11.2015 par ASP S. Violanti - Marine nationale
Les atomiciens, spécialistes du fonctionnement des bâtiments à propulsion nucléaire, sont des maillons essentiels à la conduite des missions liées à la dissuasion et à la projection de puissance. Chaque année, 80 marins sont sélectionnés pour intégrer cette filière d’excellence. Focus sur le nouveau modèle de formation des atomiciens.
Dans un contexte de déflation des effectifs, les besoins en compétences deviennent toujours plus aigus pour la Marine. Ce constat est particulièrement avéré pour les atomiciens (ATO). Une réflexion a donc été menée avec les acteurs de l’énergie atomique pour adapter leur cursus au contexte.
La formation délivrée est désormais mieux adaptée à l’emploi occupé, avec une orientation plus précoce et une formation plus spécialisée qui s’articule toujours en trois grandes étapes :
• un module « métier » adapté à chaque spécialité : Mécanicien (MECAN) ou Électrotechnicien (ELECT). Il s’agit d’un brevet supérieur (BS) ramené à une durée de 15 semaines et qui constitue le tronc commun de chacune des deux spécialités ;
• une formation à l’École des applications militaires de l’énergie atomique (EAMEA) répartie dans un premier temps en tronc commun, suivi d’une formation adaptée au futur emploi, pour l’acquisition de la compétence atomicien ;
• une période de pré-embarquement d’une durée de 20 semaines à l’École de navigation sous-marine (ENSM(1)).
La mise en œuvre de ce nouveau cursus nécessite une phase transitoire qui passe notamment par une réorganisation de la formation au sein des écoles. C’est un défi complexe car celles-ci doivent garantir aux élèves et aux futurs employeurs la même qualité de formation, tout en assurant l’ensemble des enseignements de leur périmètre.
(1) ENSM BPN à Toulon (École de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire) ou ENSM Brest.
Suite de l’article
16 février 2015
1
16
/02
/février
/2015
17:55
16 Février 2015 Source : Marine nationale
La Journée des Sciences Navales visait à promouvoir le lien fort entre les enjeux technico-opérationnels du métier d’officier et sa formation scientifique. Élèves, acteurs militaires, académiques et industriels s’y sont côtoyés lors de conférences et d’un forum d’exposants pour confronter leurs expertises et leurs questionnements sur la place et l’évolution des connaissances et des technologies.
Le thème abordé traitait des « systèmes navals embarqués » et de l’innovation au service de la conduite des navires. En parallèle des conférences, DCNS avait installé à la disposition des participants sa passerelle de combat du futur.
Pendant cette journée, de grands acteurs maritimes (DCNS, l’ENSM, la DGA, SIRENHA, l’Irenav) ont confronté leurs idées et leurs visions. Hervé Guillou, président directeur général de DCNS, a notamment assuré la conférence introductive, ainsi que le captain Simon Petitt (Royal Navy), senior officer du porte-aéronefs HMS Queen Elisabeth.
Vitrine de l’École navale, la journée organisée avec le soutien de DCNS, a permis de présenter et de valoriser l’activité scientifique de son institut de recherche (IRENav) et de ses élèves ingénieurs et masters. Par ailleurs, les officiers-élèves auteurs des meilleurs Projet de Fin d’Études (PFE) ont également été récompensés pour le travail accompli. Cette journée fut également marquée par la remise du prix Beauplet-Rollinat par l’amiral Roux, président de l’Association des anciens de l’École Navale (AEN), aux lauréats du Centre d’Expertise des Programmes Navals de Toulon.
Enfin, Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster Maritime Français, a donné son point de vue sur la nécessaire complémentarité des acteurs civils et militaires face à ces nouveaux enjeux avant la clôture de la journée par le commandant de l’école.
Moment important de la vie de l’établissement, cet événement a confirmé la place de l’innovation et du développement technologique qui attend les acteurs dans le domaine des sciences et de l’ingénierie maritime et navale. Enjeux pour lesquels l’École navale ne cesse de former ses élèves militaires et civils par une ouverture toujours plus grande à l’innovation aujourd’hui indissociable d’un objectif.