Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:55
Rétrospective 2014 : les équipements


15/02/2015 Armée de Terre

 

Des hélicoptères aux véhicules blindés, des équipements félins aux drones et aux engins du génie, les principaux matériels engagés dans les opérations en 2014 sont présentés en images

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 08:55
Le programme Descartes

 

12/01/2015 DGA - Equipement

 

Le programme Descartes vise à moderniser l’ensemble des réseaux informatiques et téléphoniques d’infrastructure du ministère de la défense (métropole et outre-mer). Cette modernisation était rendue nécessaire au vu de l’obsolescence des équipements actuels (téléphonie en particulier), du fait de l’augmentation constante des besoins en débits, mais également de la nécessité de renforcer la sécurité des systèmes informatiques.

 

Il comporte une partie dite « d’usage général » conçue de manière à rejoindre les initiatives interministérielles en la matière, et une partie dite « résiliente », hautement sécurisée, fonctionnant même en cas de crise grave en particulier au profit des missions de dissuasion nucléaire, de commandement de l’organisation territoriale interarmées de défense et de la posture permanente de sécurité aérienne.

 

La LPM prévoit la réalisation et le déploiement de ces deux composantes, de même que les communications dédiées au contrôle aérien.

Note RP Defense : voir Information / communication / espace

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:56
Dépenses militaires et croissance économique en France : préférence à l'équipement

 

18/12/2013. par Julien Malizard, Université Montpellier 1 - Presses de Sciences Po

 

Si aujourd’hui le budget de la défense française reste plus élevé que dans la plupart des pays, il est soumis à des contraintes qui peuvent sembler antagonistes.

 

D’une part, le Livre blanc de la Défense de 2013 indique que la France pourrait être soumise à de nouvelles menaces, en particulier à celle du terrorisme et de la guerre bactériologique. D’autre part, le contexte financier inciterait plutôt à une baisse des dépenses de l’État. Avant d’arbitrer entre objectifs stratégiques et contraintes budgétaires, il est essentiel de bien comprendre les liens entre les dépenses militaires et la croissance économique.

 

Les politiques de défense sont rarement débattues en France. Pourtant, parce qu’elles représentent encore 75 % des investissements publics de l’État, elles ont des conséquences économiques non négligeables. Le secteur militaire représente en moyenne 21,5 % des dépenses publiques sur la période 1960-2008, et presque 10 % des emplois industriels sont liés à l’industrie d’armements.

 

L’effort budgétaire consacré au ministère de la Défense est confirmé par la Loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019 : 190 milliards d’euros sont prévus dont 104 milliards affectés aux seuls équipements, des économies étant programmées sur les dépenses de personnel. Cependant, l’expérience passée montre que la mise en œuvre de cette politique est difficile : alors que la LPM pour 2008-2013 prévoyait déjà un basculement en faveur des équipements, le budget a été largement inexécuté avec près de 5,5 milliards d’euros de décalage entre la loi de finance initiale et son exécution budgétaire.

 

Comment mesurer l’effet de ces dépenses ?

 

Depuis une quarantaine d’années, en particulier depuis l’ouvrage d’Émile Benoit publié en 1973, les économistes se sont intéressés à l’impact économique de la défense sans arriver à un consensus. Ils distinguent trois mécanismes principaux par lesquels les dépenses militaires affectent la croissance. Le premier relève de l’analyse keynésienne selon laquelle une variation des dépenses militaires affecte à court terme l’activité économique privée grâce à un effet multiplicateur. Le second implique des effets sur l’offre, à long terme, dans la mesure où l’effort de défense affecte la productivité du secteur privé, notamment au travers de retombées technologiques. Enfin la sécurité des acteurs économiques constitue le dernier mécanisme. Ces effets peuvent être divergents, toute la difficulté est donc de savoir comment ils se combinent entre eux.

 

Pour identifier et mesurer l’effet des dépenses militaires sur la croissance pour la période 1960-2007, nous utilisons un modèle basé sur deux variables principales. La première concerne la croissance économique de la France, et elle est calculée à partir du taux de croissance du PIB par tête. La seconde correspond à l’effort de défense, qu’on évalue par le rapport entre dépenses militaires et PIB. Nous intégrons également à notre modèle le niveau de ressources financières dont dispose l’État ainsi que le contexte géopolitique (conflits, interventions armées, etc.) qui peuvent impacter le niveau d’effort de défense.

 

Les premiers résultats de notre modélisation permettent d’affirmer qu’il existe une relation globalement positive entre ces dépenses et la croissance économique. L’effet d’abord négatif de ces dépenses est dominé, sur le long terme, par l’impact positif des dépenses d’équipement, qui constituent les principaux investissements de l’État et qui exercent un effet d’entraînement sur la croissance.

 

Des dépenses dont les retombées économiques dépendent du contexte

 

Ce résultat mérite cependant d’être affiné si l’on envisage que l’influence des dépenses militaires sur la croissance économique n’est pas nécessairement uniforme. Nous testons alors notre modèle selon trois hypothèses de croissance. Nous constatons qu’en cas de croissance faible, l’impact de l’effort de défense est tout d’abord positif avant de devenir négatif. Ce constat semble s’expliquer par le fait que les dépenses militaires, non essentielles, constituent dans ce contexte une perte sèche, d’autres dépenses publiques étant plus à même de servir de moteur à la croissance. En cas de croissance élevée, l’effet des dépenses de défense sur la croissance est également négatif à long terme, notamment parce que ces dépenses génèrent des tensions inflationnistes.

 

À ce stade, nous pouvons dire que les dépenses militaires ne sont pas un instrument de politique économique efficace. Cependant, si les retombées économiques de ces dépenses ne sont pas leur vocation première et si leur premier objectif reste d’assurer la sécurité, il est pertinent de chercher à améliorer l’efficacité de ces dépenses. Selon les résultats présentés ici, il paraîtrait par exemple préférable, dans les contextes de croissance faible ou élevée, de privilégier les dépenses de fonctionnement qui, agissant à court terme, permettraient de stimuler la demande. En revanche, en régime de croissance modérée, ce sont plutôt les investissements du ministère de la Défense, premier investisseur central public, qui génèrent des effets positifs sur la croissance.

 

Aussi, face aux perspectives actuelles de croissance (a priori moyennes) et aux orientations conduisant à la réduction de l’effort de défense, il semble préférable de privilégier le budget d’équipement par rapport à celui consacré au fonctionnement, ce qui valide d’un point de vue économique les décisions prises dans la LPM. Ce choix permettrait non seulement de répondre à l’impératif de modernisation des armées françaises dans un contexte financier défavorable, mais aussi de maintenir un effet favorable de ces dépenses sur la croissance française.

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 10:55
Hausse du budget équipement des armées

Des militaires français sur le terrain aux côtés de canons Caesars fabriqués par Nexter. Crédit Photo Nexter

 

03/10/2013 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Les crédits d'équipement des armées atteindront 16,5 milliards d'euros en 2014, soit 500 millions de plus qu'en 2013. Un effort est aussi prévu pour entraîner les hommes.


 

Inscrit à hauteur de 190 milliards d'euros dans la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, le budget de la mission défense se décline sur une base annuelle dans le Projet de Loi de finances (PLF) 2014. Troisième budget de l'État, après l'Éducation et la charge de la dette, la défense verra ses crédits se stabiliser l'année prochaine à 31,4 milliards d'euros, soit au même niveau qu'en 2013. Cette enveloppe se décompose en 29,6 milliards d'euros de crédits budgétaires, 1,5 milliard d'euros au titre des Projets d'avenir industriel (PIA), 200 millions de produits de cession de biens immobiliers et plus de 70 millions de recettes exceptionnelles (redevances perçues au titre de fréquences télécoms cédées à des opérateurs).

 

Parallèlement, le budget de fonctionnement du ministère de la Défense va baisser de 100 millions d'euros. Un effort qui représente 11 % de la réduction totale des frais de fonctionnement de l'État (900 millions) programmée pour 2014.

 

Augmentation du taux de disponibilité du matériel

 

A l'intérieur du budget 2014 des armées, deux postes ont été privilégiés. Le premier concerne les crédits d'entretien programmé de matériels ainsi que l'entraînement des militaires (heures de vol sur avions de combat par exemple). Ce budget augmente de 200 millions d'euros par rapport à celui de 2013 à 3,1 milliards l'année prochaine. «Alors que la LPM précédente avait mis un accent fort sur la modernisation des armées en contrepartie des suppressions d'emplois, la prochaine LPM veut agir sur la préparation opérationnelle et augmenter le taux de disponibilité des équipements», souligne-t-on au ministère de la Défense.

 

Le second poste en hausse est celui des équipements. Les crédits prévus atteindront 16,5 milliards d'euros l'année prochaine, soit 500 millions d'euros de plus qu'en 2013. Jean-Yves Le Drian a rendu publique la liste des commandes et livraisons décidées pour 2014. La France prendra livraison du satellite franco-italien de télécoms militaires spatial Sicral, d'une frégate multimission (FREMM), de 11 chasseurs Rafale, de 4 Airbus de transport A400M, de 4 hélicoptères de combat Tigre, de 7 hélicos de transport NH90, de 60 missiles navales de croisière (Mdcb) qui équipent les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) ainsi que de 77 blindés VBCI.

 

Le programme Scorpion de modernisation de l'armée de Terre lancé

 

Parallèlement, plusieurs commandes seront notifiées à l'industrie. Le 4ème sous-marin de classe Barracuda (sur 6 prévus en 2007) sera commandé, le programme Scorpion de modernisation de l'armée de Terre sera engagé avec les premiers contrats passés ainsi que les Airbus ravitailleurs MRTT et les drones de surveillance à l'américain General Atomics (2 systèmes de drones Reaper doivent être livrés aux armées françaises d'ici à la fin 2013 sur un besoin identifié pour 12 systèmes). Si, comme l'avait promis Jean-Yves Le Drian «aucun secteur, ni programme majeur n'est sacrifié», tous les programmes subiront un étalement et des décalages de livraisons. Ce qui inquiète les industriels.

 

Du côté Recherche et développement, le budget 2014 prévoit 3,6 milliards d'euros notamment pour préparer l'avenir dans l'aéronautique de combat. Sur ce total, une enveloppe de 750 millions sera réservée aux études amont.

 

En contrepartie du maintien du budget de la défense, les armées devront réduire leurs effectifs. En six ans, 34 675 postes seront supprimés dont 10 000 avaient déjà été programmés par la précédente LPM (2008-2014) mais non réalisés. En 2014, les rangs de la défense s'éclairciront de 7 881 postes au total.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories